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[RP] Une conversation d'hommes...

Arioce
Enfin le temps se dégageait un peu pour mettre le rendez-vous en place. J’avais pris contact avec Octave il y avait de ça deux bons mois, peut-être un peu moins, je n’ai pas la notion du temps. Mais avec tous les évènements de ces derniers temps, il y était difficile d’être tout deux disponible en même temps. Tragiquement, avec la mort de sa Majesté la Reyne, j’étais comme qui dirait en congé… Alors, il était temps de se rencontrer, entre hommes et discuter.
Plume en main, un court pli fut écrire et envoyé à l’Oncle.

Citation:
Salutations à vous Octave de Beaupierre,

Mes excuses pour le temps mis pour fixer une date et un lieu à notre rencontre. Avec les derniers évènements j’ai été beaucoup pris. Aujourd’hui je le suis moins, malheureusement… Non pas que je ne souhaite pas vous rencontrer, au contraire. Mais ce gain de temps est du fait que sa Majesté la Reyne nous a quitté et que donc, la Garde a moins de travail…

Je vous propose donc ce dimanche en soirée, lorsque le soleil commence à doucement décliner et que la fraicheur s’installe. J’ai réservé la cours d’une auberge privée à quelques pas du Louvre, Au Clair de Lune. Nous y serons tranquilles pour discuter, boire et manger. Je ne sais si vous avez logement sur Paris, j’ai pris la précaution de vous prendre une chambre dans ce même établissement. C’est une très bonne auberge, avec le luxe nécessaire pour accueillir un duc.
Je vous y attendrais donc après les cloches de 20h.

Faites bonnes routes. Que le Très Haut vous garde,
Arioce Horn.


Quelques jours plus tard donc, me voici donc devant cette fameuse auberge. Habillé simplement mais de tissus de qualité et principalement de blanc, pour le deuil, je patientais dans l'avant-cours, l’arrivée d’Octave. L'envie de fumer me chatouillait, mais je décidais de ne pas tout de suite sortir ma pipe, laissant plutôt trainer les doigts de ma main dans ma barbe soigneusement taillée.
La table dans l’arrière cours et jardin avait été préparé, vin, de quoi grignoter composer de fruits, de charcuterie et de fromage. Et pour animer notre soirée, un jeu de Mérelle à 9 pions.
De quoi passer un bon moment entre hommes pour parler de ma relation avec Louise.
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Octave.
La missive avait été reçue par le Régent de l'A&C. Si la mort de sa Reine adorée avait donné un peu de temps à Arioce pour organiser leur rencontre, elle avait aussi retardé les allégeances.

Non pas que ça dérangeait particulièrement le Beaupierre. Pas de blason, pas de couronne... il avait pu faire le chemin entre le Louvre où se réunissaient les Feudataires, et l'auberge recommandée par le garde royal sans se faire remarquer. Et il appréciait ces moments où personne ne le reconnaissait ni ne lui demandait quoi que ce soit.

La tenue est sobre. Sombre, à cause du deuil, et parce que de toute façon, il ne porte que cela. A son côté, son épée elle aussi porte le signe du chagrin ressenti à l'annonce du décès d'Alvira. Lorsqu'il arrive, il ne reconnait pas celui qui vient lui ravir sa nièce. Des yeux, il cherche quelqu'un pour le débarrasser de sa cape légère ; la chaleur parisienne est bien plus étouffante que celle de sa province, pourtant plus au Sud.

C'est donc en chemise, humide dans le dos, qu'il patiente dans l'avant-cour, à quelques pas d'Arioce, sa cape sur le bras et l'épée au côté. Et parce qu'il est d'un naturel plutot sociable et bon enfant, qu'il n'est ni à son Conseil ni chez les Feuds - ou de toute façon, objectivement, il ne se prive absolument pas de raconter des conneries - il lance :


J'espère que j'ai l'air assez important... Semblerait que je doive impressionner un homme qui veut fréquenter ma nièce.
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Arioce
Les yeux rivés vers le portail d’entrée, je patientais. Un homme entra que je saluais d’un bref signe de tête. Était-ce Octave ? Bordel ! Comment le saurais-je ? Je ne sais même pas à quoi il ressemble, d’ailleurs lui non plus ne sait pas à quoi je ressemble… J’aurais peut-être dû faire une petite description physique dans ma lettre.
Un coup d’œil à l’individu, puis un léger sourire après sa prise de parole. Mmmh…

    - Je pense qu’une arrivée à cheval ou en carrosse aurait été du plus bel effet. Enfin… Il me semble que c’est plus à l’homme qui souhaite votre nièce d’avoir l’air important et de faire bonne figure, et non à vous.

Oui il est vrai, je m’attendais à ce qu’il arrive monté. Après tout noble que nous sommes, nous avons le droit et même le devoir de nous élever de la basse populace. Et être à cheval aide.
Je me redressais, sourire cordial et tendis la main vers celui que je déduisais être le fameux Oncle.

    - Arioce Horn. Ravi de vous rencontrer Octave Beaupierre, Oncle de Louise.

Je le voyais plus jeune. Il me semble que Louise m’avait dit qu’il avait dans le milieu de la vingtaine, mais peut être m’ai-je trompé.

    - Avez-vous fait bon trajet ?

S’il était à pied, c’est qu’il ne venait pas de bien loin.

    - Vous venez du Louvre ?

On aurait presque pu se donner rendez-vous aux portes du Louvre et venir ensemble jusqu’ici. Enfin, qu’importe. La soirée commençait enfin et j’étais des plus confiant et serein.
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Octave.
Une arrivée en carrosse ? Sérieusement ? Arioce ne le savait pas, mais il venait de commettre son premier impair. Le Beaupierre détestait arriver en carrosse ou en coche, ou toute autre chose du genre. Il était un militaire, et très bon cavalier. Donc il arrivait à cheval. Sauf là, bien sur, comme par un fait exprès. Hin hin.

En carrosse de princesse ? Niveau crédibilité, zéro...

Bonjour Arioce ! Je te présente Octave. Charmant la plupart du temps, pénible à ses heures perdues. Pas de bol, il semblerait que tu tombes pile dans le créneau.

DE. Octave DE Beaupierre.

Ça commence bien. Le Régent d'A&C étudie l'homme qui lui fait face. C'est donc lui, l'Arioce tant vanté par sa nièce. Il est effectivement aussi vieux qu'il s'est décrit. Plus vieux que lui... C'est dire s'il va se foutre de la trogne de Louise pendant des plombes avec ça. Elle qui l'appelle l'ancêtre et le vieux depuis toujours, alors qu'il n'aura trente ans qu'au printemps prochain !

La mine fatiguée de ceux dont la distance Louvre - Province réclame des allers retours fastidieux, de ceux qui viennent de passer plusieurs mois en guerre, penchés sur des cartes à établir des stratégies, de ceux qui viennent de perdre une Reine qu'ils adoraient, Octave regarde le garde royal d'un oeil torve.


Oui du Louvre. Un trajet somme toute assez bref, quoiqu'intense... Léger sourire en coin. ...ément chaud.

Voilà, les bases de leur rencontre sont posées. Le Beaupierre est égal à lui-même, pénible et railleur, et Arioce n'a plus qu'à s'accrocher.

Bien... Vous m'avez vendu à boire et à manger. Je vous suis.

Toujours confiant et serein ?
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Arioce
J’esquissais légèrement un sourire lorsqu’Octave se braqua vis à vis du carrosse. Oui un carrosse, après tout, beaucoup l’utilisent, ils n’ont pas tous le courage et la force de rester à cheval pour les longs trajets. Mais je retenais que l’Oncle préférait monter et j’étais de cet avis également, bien qu’il m’arrive, lorsque je suis accompagné, de préférer le carrosse.
Qu’il me reprenne sur son nom, soit. Oublier le « de » est un impaire et je veillerais à ce que cela ne se reproduise pas. Mais ne pas répondre à mon salut...

    - Mes excuses pour l'oublie.

Puis, je fronçais quelque peu les sourcils, remmenant ma main le long de mon corps.

    - Pour un homme qui cherche à se montrer important, Octave de Beaupierre, la politesse doit être de mise. L’on a coutume de saluer de la voix, et ou, de serrer la main ou l’avant-bras, pour les hommes d’armes, de son interlocuteur lorsque celui-ci la tend.

Bordel ! Pour un homme de son âge et de son rang. Je ne suis pas le premier grouillot ou un simple fermier du bas peuple. Si ça avait été le cas, j’aurais laissé filer. Mais là… Je voyais cela comme un manque de respect.

    - Enfin… Je vais retenir que c’est cette chaleur ajoutée à votre fatigue et à la grande peine que traverse notre royaume qui vous a fait omettre cette civilité.

Le tout dit sans aucune animosité, bien qu’il y ait une certaine fermeté dans ma voix. Le ton n’est pas du tout hautain, bien au contraire. Mon objectif n’est pas de jeter de l’huile sur le feu, mais plutôt de tenter de remettre les pieds sur terre et continuer cette soirée sans avoir à se mettre sur la tronche ; du moins pas si tôt…
J’observais l’homme, voir comment il allait réagir avant de prendre la direction de notre table, dans la cours du jardin, à l’ombre du auvent.
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Octave.
Le Beaupierre sourit en coin. Il ne serre pas beaucoup plus les mains qu'il n'accepte les bises sur les joues ou qu'il ne pratique le contact physique sous quelque forme que ce soit, à vrai dire. Il est comme ça, Octave, peu peuvent se targuer de l'avoir suffisamment approché pour l'avoir touché, et a priori, on peut encore les compter sur les doigts d'une main.

D'ailleurs, il lève les siennes devant lui, dans un geste d'innocence autant que d'impuissance, la lueur facétieuse toujours allumée dans la pupille.


Voyons, Arioce Horn... Ne m'en veuillez pas de vous avoir épargné la moiteur de mes paumes !

Sa cape commence à gêner ses mouvements, le soleil frappe comme s'il voulait les faire entrer dans le sol, et la promesse de nourriture et de boisson va finir par ressembler à un mirage s'ils ne se décident pas à rejoindre l'auvent.

Ne vous formalisez donc pas pour si peu. Je gage qu'en avançant dans la conversation, vous aurez besoin que je fasse preuve de compréhension... Montrez moi donc l'exemple.

Et finalement, puisqu'il faut bien qu'ils fuient la chaleur et qu'ils s'hydratent, ils finissent par avancer vers la Collation Promise. Le Beaupierre, à l'aise, comme toujours, n'hésite pas à complimenter le garde royal sur le choix de l'auberge, qui semble effectivement confortable. Après tout, Octave est chez lui partout. Pas de prédicats, pas de fioriture... Désespérant.

Ainsi donc... Louise.

Attaque-t-il en se laissant choir sur un siège.
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Arioce
J’observais Octave lorsqu’il me répondit. Une, deux puis trois secondes passèrent avant ma réaction qui fut vive. J’éclatais de rire. Franc et amusé. Ah ! Voilà déjà un comportement qui me plaisait bien plus. Il avait du répondant, et du répondant comme je l’aime, avec humour.

    - De compréhension, oui, tout à fait. Soyons ouvert d’esprit, comme disent certains.

Je souris amusé et pris place sur ma chaise alors qu’Octave attaqua directement le sujet principal de cette rencontre. Je pris cependant le temps de nous servir en vin blanc, frais et fruité, afin de nous rafraichir.

    - Votre nièce oui. Elle m’a parlé de vous et de votre réaction vis-à-vis de notre relation. Je sais que la différence d’âge peut faire peur. Mais sachez que je suis un homme droit, sincère et fidèle ; vous n’avez pas à craindre quant à la santé et au bonheur de votre nièce.

Je pris mon verre et trinquais.

    - À sa Majesté la Reyne Alvira, qui du haut du Paradis Solaire, festoie sans limite !

Connaissant Alivra, elle devait se repère de viande saucée, de fromages en tout genre ne cessant de changer de robe à chaque occasion donnée.

    - Je suppose que vous devez avoir des questions, des interrogations sur moi ou sur la relation. Peut-être des exigences ? Ou autres désirs à formuler. Je vous écoute.

Et tout en parlant, je piquais dans un des plats des baies et fèves, que je grignotais. Je réservais le jeu de plateau pour un peu plus tard.
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Octave.
Des baies et des fèves... ? Alors qu'il y a de la charcuterie et du fromage ? Mais que sont ces gens ? Et du vin blanc ? Mais bon sang ! où va le monde ! Se servant une tartine à base de jambon et d'un fromage non identifié, il renonce à faire changer son verre. Tant pis, ce sera du vin blanc. Après tout, il a déjà été suffisamment désagréable, et puis il ne doute pas, en écoutant Arioce, qu'il aura l'occasion de l'être bientot de nouveau.

Il trinque donc à la santé de sa regrettée Alvira, et attend d'avoir terminé la première bouchée, qui lui rappelle combien il a faim, avant de répondre au compagnon de sa nièce.


Je ne crains pas pour la santé ou le bonheur de Louise. Je connais ma nièce, je la sais tout à fait capable de se défendre, et d'obtenir ce qui la rendra heureuse. Là dessus, on pouvait en effet compter sur la jeune Beaupierre, qui est dotée d'un caractère tout à fait commun dans la famille, et qui est donc volontaire, efficace et particulièrement têtue.

En revanche, sa réputation... Octave plante son regard dans celui de son vis à vis. Que vous soyez un homme tout à fait de bonne composition, vous m'en voyez ravi. Mais êtes vous un bon croyant ?

Parce que le chef de famille Beaupierre, oui.

Si tel est le cas, vous comprendrez bien que vous ne pouvez décemment vivre dans le péché avec ma nièce. Que la fougue de la jeunesse lui fasse faire des sottises... admettons, même si je ne peux que le regretter. Et qu'il est persuadé que sur ce point, l'influence de Lilye n'a pas été des plus sages. Mais vous ne pouvez pas, quant à vous, vous servir de l'âge comme d'une excuse. Ainsi, quand comptez vous régulariser la situation afin de lui épargner l'Enfer lunaire quand l'heure sera venue ?

Il croque de nouveau dans sa tartine, l'appétit manifestement tout à fait intact, même à l'évocation de la mort éventuelle de Louise.

Voyez vous... je suis moi-même amoureux. Mais avant toute chose, je l'épouse. Ou en tout cas, ils ont prévu de le faire très prochainement. Ce qui justifie tout à fait qu'ils n'aient pas réussi, Isaure et lui, à attendre jusqu'au soir de la noce. Il fallait bien s'entrainer, non, pour que ce soit parfait ce jour là ? Il est des principes sur lesquels il n'est pas possible de transiger. Louise est noble, elle est jeune, elle est d'une bonne famille. Comment pouvez-vous en faire une pécheresse ?
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Arioce
Plusieurs fèves et baies avalées en vitesse, pour mettre en appétit, alors que j’écoutais Octave.
Je l’observais, restant de marbre. Seule l’évocation d’un futur mariage me fit légèrement hausser un sourcil. Non pas le mariage entre Louise et moi – sujet que je m’attendais à être évoqué – mais bien celui d’Octave. Louise ne m’avait-elle pas dit qu’il avait un cœur de pierre et qu’aucune femme ne l’intéressait ? Mmmh…

    - Félicitations à vous pour votre future union. Que la Très Haut puisse le bénir abondamment.

Verre de vin vidée et remplit de nouveau. Et oui, je suis grand buveur...

    - Je suis en effet croyant. J’ai une grande foi en le Très Haut, sans être un parfait exemple de droiture et de vertu. Et je comprends tout à fait que vous soyez inquiété pour la réputation de votre nièce.

Mini l'entrée, place à la charcuterie et aux fromages. Je coupais donc un morceau de fromage, un morceau de pain et un peu de jambon fumé tout en continuant de répondre.

    - Cela étant dit… Je doute que l’Enfer Lunaire attende Louise ou encore moi-même, du moins, pas pour le fait d’avoir consommé avant le mariage. De mémoire, le Très Haut ne puni pas l’acte de chair si amour, vertu et bonne foi il y a.
    Par contre, que vous et sa famille attendent qu’elle se marie assez rapidement après avoir rencontré un homme, je le comprends.

Mes yeux quittèrent la préparation de mon casse-croute pour venir fixer Octave.

    - Il n’est pas prévu que nous nous marions.
    Je n’ai pas bon souvenir du mariage et ainsi je préfère prendre le temps qu’il faut, que cela soit murement réfléchis et désiré par les deux partis. Louise n’est, d'ailleurs, pas disposée à un mariage aussi tôt. Peut-être lorsque nous serons plus posés, moins à courir dans tout le royaume avec la Garde, nous envisagerons une union. Mais ce n’est pas d’actualité pour l’heure.

Je me doutais que ça allait le faire grincer des dents.

    - Néanmoins – et je suis des plus catégoriques sur le sujet – pas d’enfant avant le mariage.

Je mangeais en plusieurs crocs mon met, mes papilles et mon ventre appréciant de passer aux choses sérieuses.
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Octave.
Loin de juger Arioce sur sa propension à vider les verres qui se remplissent comme par magie, le Beaupierre l'imite. Il écoute également attentivement, et le garde royal ne manquera pas de voir se dépeindre sur la tronche du Comte, au fur et à mesure de ses réponses, la désapprobation, la réprobation, et à la fin, carrément la surprise.

Le bout de jambon est stoppé net à l'orée de la bouche octavienne, gagnant une minute de répit avant de se faire mâcher, ingurgiter et digérer. Flottant dans l'air, il pendouille comme le ferait probablement la mâchoire du Beaupierre s'il ne serrait pas tant les dents.


Parce que vous croyez que vous pouvez en décider ?

S'il était réellement possible de controler les grossesses et naissances, y aurait-il autant d'enfants de putain, de batards et autres rejetons non désirés et illégitimes dans ce royaume ? Que croit-il, Arioce, que l'on peut «décider» de ne pas engendrer ? Que l'homme a quoi que ce soit à voir avec choses ? Déjà que dans plusieurs siècles de là, il sera toujours difficile d'éviter les accidents, mais alors en 1466 ? Octave secoue la tête.

Il n'est pas arrivé le jour où nous pourrons choisir d'avoir ou non des enfants. Vous avez eu de la chance jusqu'ici, si on peut appeler ça chance de pécher sans en assumer les éventuelles conséquences...

Et d'ailleurs.

J'entends bien votre argument sur le besoin d'apprendre à se connaitre, d'être sur de soi le jour de ses noces. Même si lui découvre des choses sur Isaure tous les jours... Et je comprends que l'engagement ne se prenne pas à la légère. Mais ne croyez vous pas que c'est déjà trop tard ? Vous avez fait de ma nièce d'une pucelle une femme, désormais, quel mariage peut elle espérer si ce n'est avec vous ? Vous rendez-vous compte un peu de ce que vous avez fait ?

Elle est jeune, elle est enthousiaste, elle croit connaitre la vie... Mais vous ? Vous êtes vieux, expérimenté, vous auriez du représenter dans votre couple la sagesse ! Diantre, elle n'est pas une catin de Limoges ! Ni une Montpelliéraine ! Elle mérite mieux que le déshonneur et l’opprobre !


C'est qu'Octave, déjà bardé de principes, avait en sus adopté une partie de ceux de sa fiancée. Isaure avait une idée très précise de ce qui se fait ou pas, et une expérience de la noblesse plus étoffée que celle du Beaupierre. Louise était un esprit libre... Mais il y avait des points sur lesquels nulle dérogation ne devrait être accordée.
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