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[RP] Lughnasadh

L_aconit
Deux ombres parmi les ombres, seulement éclairées par un rayon de lune sous les feuilles nervurées et laiteuses des figuiers. Une rivière, rendez-vous des Français. Les pieds au bord. La jeunesse et ses éclats. La nuit pour écrin. Ce soir, c'est Lughnasadh*. C'est l'heure fatidique où Faust a décidé de tourner une page de son livre. Voilà qu'il l'attendait avec une inquiétude patiente, cherchant ses issues et ses conséquences, tournant et retournant dans son esprit ses moindres aspects.

Rien ne se passait tel qu'il l'aurait voulu. Au lieu de Paris, il sont en Bretagne, et Nicolas est un être endeuillé qui se recroqueville parfois à ses mouvements d'humeur. Les fêtes sont interdites le temps du deuil national. Pourtant, il veut aller au bout de ce qu'il doit. Il doit se libérer de son serment. Pour lui. Pour Lestat. Pour Alphonse. Peut être est-il, ridicule, le seul à porter encore le ruban. mais Nicolas est un être manichéen qui s'écartèle de ne pas jouer dans les règles. Qui se surine de ne pas tenir une promesse. Il avait sauvé son duc aux doux accents valaques, contre son enfermement. Il avait abandonné son amant, pour lui sauver la peau. Peut être qu'en face, Lestat lui en voudrait toute sa vie. Peut-être l'avait-il oublié. Refait sa vie. Qui savait? Nicolas n'avait pas su écrire. Trop emmuré dans sa décision. Dans sa coquille protectrice. Ce soir, il rompait un serment dont le seul fait qui ne faisait pas mystère, était qu'il s'affranchissait d'une chose pour s’enchaîner à une autre.

Qu'on est beau, à dix neuf ans. L'amour pour seul horizon, on se sent capable d'édifier des châteaux, que le vent d'un autre été balayera d'un nouveau désir. On conjugue des Toujours sans y songer vraiment. On croit à tout, on a le monde à nos pieds, la vie n'est qu'une notion trop abstraite, on la brode jusqu'au petit matin seulement. Et ça ira bien. On a l'épaisseur de l’inconséquence et la profondeur de l'innocence. Rien n'a plus de sens que celui que l'on donne aux choses. On est encore un peu incompris.


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' Il poserait aux pieds du Duc dont il s'était épris son serment pour un an.
Un an, dans l'arcane d'une fin d'été. Un an pour ne pas avoir de regrets.
Du haut de ses dix huit ans, Le jeune homme frêle aux traits opalins n'avait plus rien à voir avec l'écuyer
qui avait fuit la Bretagne deux années auparavant. Le corps avait déployé sa grâce
comme un bouton de fleur qui se révèle à l'aube, faisant de ses pleins des déliés.
Des dessins qui avaient perdu la rondeur de l'enfance. Les cheveux mi longs,
plus blancs que blonds, avaient décidé d'encadrer anarchiquement le carré naissant d'une mâchoire.
De cacher parfois le velours d'un oeil d'azur. De caresser l'ourlet d'une lèvre rose détentrice de ses secrets.
Nicolas avait appris d'un homme à l'autre à aimer mieux. A s'abandonner.
Et à porter en boutonnière ses rêves inavoués, invitant à les cueillir,
à toute main qui en mesurerait l'intensité.'
RP " Pour trois tours de ruban"

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Nicolas: Tu as jeté archibald dans la gueule de l'agneau comme ça alors... Sans.. réfléchir.

Alphonse : Cela m'a semblé une bonne idée...

Nicolas suit des yeux la course des lèvres faunes.

Alphonse : Cela les occupe...

Il hoche lentement la tête. Alphonse de sa main étoile les cheveux à la nuque sans s'y ficher, baiser se partage de quelques instants. Le clapotis de l'eau les observe.

Alphonse : Cela me laisse du temps...
Nicolas : C'est lugdnassadh. Et je ne peux pas fêter..

Faune étend son ombre d'une main qui remonte la cuisse. On ne fête pas quand le deuil national est prononcé...


Alphonse : Je sais.

Alphonse le fait taire d'un autre baiser. Nicolas se tait. Se laisse faire. Acceptant le baume tel que donné.


Alphonse : N'est ce pas une fete qui dure plusieurs jours?
Nicolas : Tu ne comprends pas... Tu ne peux pas. Je ne t'en veux pas.

Alphonse recule le regardant. Qu'il est beau quand il le darde de ces deux pierres de jais. Alphonse a tout du Faune, et tout de son opposé à la fois.


Alphonse : Explique moi.
Nicolas : J'avais prévu toute une mise en scène. Nous devions être a Paris.

Nicolas sourit tristement. A paris, ça aurait été bien. Quand on est anonyme, on se sent plus fort , on se permet plus de choses.


Alphonse : Nous pouvions y être dans une poignée de jours...
Nicolas : La fête était un prétexte . A une date. Que je ne devais pas dépasser. Le 27 aout.

Alphonse le regarde, soudainement aussi dépité que lui.


Nicolas : mais je ne veux pas tricher. Je ne suis pas tricheur...
Alphonse : Alors maintenant. Là.

Si Alphonse n'avait rien dit, Faust aurait tout de même acté , pris son courage à deux mains. Nicolas fouille sa besace, pensif, et pourtant piqué d'une certaine détermination. Il est temps. On ne se met pas en retard quand on ne l'a jamais été de sa vie.


Nicolas : Oui. Je ne l'aurais pas fait demain. Et je préfère faire cela avec toi..

Episco-pâle sort une petite paire de ciseaux dorés. Alphonse ramène les pieds en bord de berge et s'y assoit en tailleur; suit chaque mouvement en retenant les questions qui lui viennent. Il a cet air grave qui a chassé la légèreté sommaire de l’heure passée, et visage se crispe d’une nervosité impossible à cacher. Si Archibald , Jorgen et lui chahutaient encore au lit de la rivière il y a moins d'une heure, l’intimité regagnée avait effacé d'un remous amphibien toute l'insouciance de l'après midi. Nicolas tend le poignet au ruban. Pour qu'Il ne rate rien du spectacle. Le coupe net.


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'- A ces noces sont conviés la paix, la sérénité, la sincérité, l'amitié, la fraternité,
l'affection, le don, l'offrande, la gratitude, la bienveillance et la bienfaisance...
Mais aussi le Ciel et la Terre et tout ce qui nous entoure ...
Notre "Serment d'union" a pour témoin toute la Création née et à naître
et nous aurons à rendre compte sous une forme ou une autre, en un temps ou un autre,
en ce monde ou en un autre, de la réalité de notre fidélité à nos voeux
et de nos manquements éventuels à ceux-ci.

Et la dextre de rabattre sur eu un tour de ruban, liant délicatement leurs poignets.
Les lèvres viennent murmurer, tout près de leurs jumelles, leur oraison.
Les fronts se touchent. Puisque rien ne subsiste après avoir griffé la peau,
après les instants moites sous la couche, Nicolas jure que le roux s'est emparé de son âme.
Et que dans le dos de dieu, rien ne pourra plus défaire pour un an leur intime communion.


- Nos souhaits, nos engagements, nous lient véritablement bien plus qu'un contrat,
qu'une convention ou qu'une loi humaine... Nous, Lestat et Nicolas...
sommes venus ce jour nous offrir nos voeux pour un an et un jour.
Au terme duquel nous serons libre de nous aimer chaque année,
ou de rendre à la nature notre engagement.
RP " Pour trois tours de ruban"

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* Dans la mythologie celtique, Lugnasad est une fête religieuse dont le nom signifie « assemblée de Lug », le dieu-roi qui représente la Souveraineté et l’Homme primordial. Elle a lieu au début du mois d'août du calendrier grégorien , symboliquement pendant la période des récoltes. Il s’agit de la fête du roi dans sa fonction de redistributeur des richesses et d’équité, sous l’autorité des druides. C'est une trêve militaire qui célèbre la paix, l’amitié, l’abondance et la prospérité du royaume. Elle est obligatoire et réunit les trois classes (sacerdotale, guerrière et artisanale) de la société celtique.

Elle est décrite comme une foire de commerce, mais aussi une occasion de régler les contentieux, de célébrer des mariages, d’entendre des poètes et des musiciens. S’il n’y a pas de cérémonie religieuse, on y fait des jeux et des courses, similaires aux Olympiades grecques.

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(En Bleu italique, les pensées Laconiques.) galerie d'avatar-Recueil
Alphonse_tabouret
    "Je m’entiche, il est inutile de mentir, le garçon me plait, mais il a, je crois, le cœur déjà bandé à des frontières d’ailleurs. Parfois il oscille, il y croit, je le vois, et j’y crois moi aussi. Rien n’est vraiment sérieux et tout est pourtant si grave… Je joue de force et de résolutions, et parce qu’il m’émeut comme jamais amant n’a su le faire, parce qu’il me fait rire, m’emporte et me désarme, j’apprivoise ses yeux bleus et le sourire de ses lèvres pales, mais s’il a déjà connu l’âcre des douleurs, il n’en demeure pas moins que ses vertes années respirent comme on sait le faire seulement à cet âge.
    L’on m’aime rarement, Draakje ; souvent l’on me désire, parfois, l’on me sourit, mais je ne suis pas de ceux à qui l'on jure l‘infini; et comment le ferait-on ? Il faut être un monstre pour s’enticher d’un monstre."
    *






Alphonse : Que fais...

Il s'interrompt, yeux rivés sur le ruban qui chute ; au rouge défait qui disparait aux échevelées longueurs des berges, aorte un instant, vient de cesser de battre et Guerre aux flancs lève un museau rond de stupeur aux olympes guerriers.
Nicolas reste un petit moment figé sur ce qu'il vient de faire ; il avait prévu d'écrire à Lestat. mais a passé sa journée à se torturer de ne pas trouver de solution à ses mises en scènes avortées.


Nicolas : Ce ruban,.. c'était un serment. Un serment pour un autre. Qui devait , s'il se poursuivait au delà d'un an, devenir le serment d'une vie. C'est ainsi que l'on se marie, chez les druides.

Alphonse déchire la trame des fascinations et se force à relever les jais aux bleus, terrifié d’y trouver de la peine, des regrets, des espoirs d’ailleurs ; une gorge obstruée se viole pour abandonner un "J’ignorais cela".

Nicolas : C'est un serment que l'on fait face à la nature. Aux arbres. Aux rivières. pour un an et un jour, dit-on devient pour toujours. Alors voilà. Le 8, cela aurait fait un an. Je n'étais pas prêt, je crois... à en faire le deuil. Maïs le temps est venu. Tu es venu.

Senestre agitée passe à la nuque brune, l’occupant pour espérer y noyer les premiers mouvements d’une émotion latente. Combien de fois a-t-il regardé ce ruban, joué de défis à la perpétuelle entrave, chu de Jamais en Peut-être ?
Rivière poursuit son chant, et éveille ses mues aux sylves qui y trainent ; premier aout porte dans ses rondeurs l’inimitable gout des fièvres païennes que l’on devine éternelles.


Nicolas : Et Lugdnassadh, la fête des récoltes et du renouveau, est là... Alors...

Nicolas trace à ses lèvres une moue un peu gênée. Aurait aimé faire mieux. Devait hurler sur les quais de Paris que...

Nicolas : Je t'aime, Alphonse. Je t'aime à en crever. A en crever de bonheur. De plaisir. De tendresse. À en devenir idiot. Je crève.

Canines percent le masque d’un sourire qui s‘étend, effondre jusqu’aux derniers remparts, lamine le néant, et tout soudainement fleurit de couleurs sur un visage brun ; tête se penche, et chat au museau maté de lait répond, à mi-voix.


Alphonse : Da garout a ran, maudit breton... à en crever, à maudire le roux, et les jours sans pluie...
Nicolas : Ooh tu as appris ! Penaud , rit, attendri .

Alphonse sourit à la remarque, appuyant baiser plus fort aux lèvres à la faveur d’un buste qui se penche de conquête joignant aux lèvres qui s’entremêlent les échos d'un murmure.
: Je t'aime Faust, je t'aime , m'entends-tu?
Tendron délaisse ciseaux et ruban et coud aux lippes brunes un soupir de soulagement.

Alphonse : J’au tant de fois cru que je ne saurais pas t'ouvrir le cœur, tant de fois craint de ne jamais pouvoir m'y poser...Viens, donne-moi encore tes lèvres, que je leur dise que Je t’aime …

Nicolas l'enserre de ses bras. Désormais à vœux égaux.

Nicolas : Dis me le tous les jours...
Alphonse : Tous les jours, même ceux où tu me chasseras, même ceux ou je partirai...




    "Ne déteste pas ce qui me fait sourire, ce qui me fait bander, qui accroche aux nuages quelques brins de soleil. Détestes comme moi celui qui m’a condamné, qui m’a fait croire que donner n’avait pas besoin de réciprocité, que l’on peut vivre sans être aimé pareillement ; je n’y crois plus, rassure toi.
    Les passions sont faites pour bruler dans de grands et d’incroyables brasiers plutôt que de s’étioler à d’horizontaux espaces ; deux ans durant, Draakje, j’ai baisé comme respire, de façon mécanique, parfois même pour m’endormir plus vite. Pas une seule âme à Florence n’a su me séduire au-delà de la nuit, au-delà de l’alcool, au-delà de mon vide. Imagine ma surprise lorsque ses yeux m’ont plu." *






* D’Alphonse à Axelle.
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L_aconit
La vie est dure.
Faim.
Ventre.
Epidémie.
mort.
La vie est dure.
Alors n'est-ce pas l'heure d'être heureux?




Fiole d'encre noire en guise de Roy
Sur le grand échiquier
Avance
Recule
Défie
Donne le La
.



Alphonse l'étreint, fort, pas assez, jamais assez.

Nicolas : Idiot... Je t'ai aimé au premier tour de confesse... Tu étais comme l'envoyé de dieu. Inespéré. Et foutrement bandant..

Alphonse rit doucement aux lèvres, soulagé, léger, grisé jusqu'aux doigts qui cueillent le visage. Parisien avoue d'un sourire de chat:


Alphonse : J'espérais faire mon effet...

Nicolas saisit sa nuque, plante deux lucarnes océaniques sur les grèves Alphonsiennes. .


Nicolas : Je n'ai plus vu que toi depuis ce jour là.
Alphonse : Quand j'ai su que tu étais aux murs, cela m'a rendu si... en colère...

Alphonse le contemple d'une gravité et lui fait répeter:


Alphonse : Que moi?
Nicolas : Aux murs? Que toi. Toujours que toi.
Alphonse : A Saint Front... Je ne le savais pas en arrivant à Périgueux... Je l'ai appris en te cherchant.
Nicolas : oh... ça... Oui. Les serments... C'est important pour moi. de les respecter.

Il avait juré de servir l'évêque. A fini par devenir l'évêque. Alphonse prend l'une des mains blanches et la pose à son coeur.


Nicolas : Et toi. toi tu me rends encore plus acharné.
Alphonse : M'en ferais tu un?
Nicolas : Ce que tu voudras.

Alphonse étoile sa main à la poitrine blanche. Faust a pris cet air grave et céleste des instants importants.


Alphonse : Ce que tu casseras, toi seul saura le réparer...

Nicolas pulpe des doigts définit les contours de son propre coeur, qui bat bien vite dans cet instant loin de tout. Casser? Casser quelque chose venant de Tabouret? Etait-ce possible?


Alphonse : Ce que je casserai, je veux être seul à savoir le rassembler...

Nicolas ne prend pas la mesure du serment dans l'instant. A besoin de ravaler un peu sa salive. Alphonse, casser quelque chose ...


Nicolas : C'est sûr. Toi seul sauras. Tu fais déjà ma pluie et mon beau temps. Tu n'as pas idée.



    " Ce que tu casseras, toi seul saura le réparer... Ce que je casserai, je veux être seul à savoir le rassembler... " D'accord Alphonse. D'accord pour tout.

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Alphonse_tabouret
Alphonse : Tu ne sais pas, n'est-ce pas?

Alphonse le regarde, sourire s'étirant quand Nicolas s'étiole d'une négation de tête.
Non, Faust ne sait pas, et comment saurait il ? Le sait-on quand d‘un doigt l’on commande aux couleurs, d’un mot l’on donne le gout des langues nouvelles ? Quand se rend-on compte que l’on sait jongler avec les étoiles ?


Alphonse : Tu es toutes mes saisons, Faust...
Nicolas : Toutes? Même celles que tu n'as pas encore vécue avec moi?
Alphonse : Celles-là aussi. Celles de nos prochaines vies. Et celles que nous n'aurons pas.

Fièvre faune emmêle les lèvres blanches aux consonances de quelques lignes perlant à l’oreille blanche ; musique s’accorde au-delà du temps..


Alphonse : Redis me le.
Nicolas : Je t'aime. Toi seul sauras.

Nicolas sourit, solaire et Alphonse clame à la rivière d'un air crâne
:

Alphonse : Il m'aime!
Nicolas : ah ha ... Tu vas réveiller tout Dinan !


Tendron fond le long de la silhouette brune basculant en arrière, et, délayant une morsure à son oreille, y laisse tomber un murmure gravé de temps
: Oui, oui, je t'aime.. Je t'aime Faune, Chat, Patrocle, Géode, Philtatos, Liefde...

Alphonse: Lug... Murmure , assailli de baisers: Ce sera le nom du chien...


Nicolas : J'aime.

Sentence se pose aux lèvres amantes quand les doigts s’ agrippent aux hanches, étreignent les cotes, le dos; s'accaparent les lignes.

Nicolas : Je n'ai pas trouvé encore ce que je n'aime pas de toi.

Sourire insolent perçant jusqu'aux dents, Tabouret amoureux se fend d’un ordre rayé de verdure.


Alphonse : Continue ainsi.
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L_aconit
Nicolas : Ah si. même quand tu ronfles... de fatigue...

Alphonse se fend d'un rire.


Nicolas : Quand tu baves sur mon coté d'oreiller.

Alphonse rit plus fort et le fait taire d'un baiser.


Nicolas : mhh mhhh !!
Alphonse : Il faut bien t'y préparer, je serai vieux avant toi...

Alphonse écarte les cheveux du visage blanc qui le surplombe d'un doigt. Les bleus de Nicolas se perdent à ce visage qui le transporte toujours.

Nicolas : Hé bien j'aurais encore bonne vue pour te mater discrètement... Et tu n'auras plus assez de dents pour ...

Nicolas éclate de rire: censure. Une histoire de rayures et de casque. Quelque chose dans ce gout là. Nicolas sait être un grand poète. Oui.
Chat étire un sourire.


Alphonse: Je savais bien que j'aurais quelques utilités jusqu'au bout...
Nicolas : Ceci dit... Si l'on doit vieillir ensemble... Tu dois te faire à l'idée que j'aurais toujours des vues sur le roux. ce sera disons... mon petit défaut acceptable?

Alphonse; moue doucement dédaigneuse se peint aux lèvres. Nicolas et son fétichisme...


Nicolas : Tu feras semblant de ne pas voir ; je ferai semblant de ne pas mater.
Alphonse : Tache d'au moins bien faire semblant... Pas comme cette fois avec Madeleine...

Parisien en est encore exaspéré. Nicolas tousse un peu en se grattant la nuque. Parfois la subtilité se fait croquer par la fascination candide...


Nicolas : Ah cette fois là... moui.. Cétait un peu ..

Nicolas re baise sa bouche. Voilà. Clôturons ce fâcheux sujet Ce soir, il ne devra rien y avoir de fâcheux. Alphonse se laisse dénerver les lippes au baiser.


Nicolas : Il n'y a que toi qui me fait bander.. Comme ça.

Nicolas saisit la main pour la porter au délit. Alphonse glisse une main entre eux pour vérifier cela. Pousse son bassin au sien pour faire échoique lecture dans un sourire.


Nicolas : Ahhin...
Alphonse : J'ai tout le temps envie de te baiser... Même quand tu dors... Un jour je crois que j'essayerai...

Ce soir, il y aurait des récoltes.
Des danses secrètes et cabalistiques.
De puissants hommages à la vie.
A Lughnasadh.




Fin ( de la version publique ) .

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