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Coutumier mainois et textes importants

Redshark


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LIVRE I - DU MAINE

Article 1 : Du régime institutionnel
Le Comté du Maine est dirigé par le Comte secondé par onze conseillers élus suivant les modalités du Royaume.

Article 2 : Des fondements
Le Maine est fondé sur les valeurs de Fierté, Justice et Aristotélicisme.

Article 3 : Des valeurs
Les dirigeants Mainois ont pour objectif de promouvoir la grandeur et la puissance du Maine, de permettre à chacun d'être entendu auprès de l'administration du Comté et d'assurer la prospérité de tous.

Article 4 : Du blason et des couleurs du Comté du Maine
D'azur semé de fleurs de lys d'or à la bordure cousue de gueules chargée au canton dextre d'un lion d'argent.

Article 5 : Du Royaume de France

Le Comté du Maine déclare son allégeance à Sa Majesté le Roy de France et reconnaît ses institutions. Nous sommes partie intégrante du Domaine Royal.

Article 6 : De la primauté constitutionnelle
Seule la Loi Royale est supérieure au Grand coutumier Mainois. De la hiérarchie des normes.

Article 6.1 : Du Domaine Royal.

Par ordre décroissant de priorité :

_ Traités Royaux.
_ Lois/Ordonnances/Décrets Royaux.
_ Lois/Ordonnances/Décrets du Domaine Royal.
_ Lois/Ordonnances/Décrets Comtaux.
_ Décrets municipaux.

Article 7 : Des privilèges et devoirs nobiliaires
Tout noble à la tête d'un fief résidant en Maine et ayant prêté allégeance au Comte en exercice dispose du droit à se constituer une suite. Il est donc habilité à recruter des hommes d'armes pour assurer sa propre sécurité et la défense de ses terres.

En cas de conflit majeur, sur demande de son suzerain, à savoir le Comte du Maine en exercice, le noble disposant d'une garde personnelle doit commander ses troupes sous les bannières du Comté et prêter main forte à l'Armée régulière du Maine. Si le noble refuse de s'exécuter, il se verra retirer titre et terres et sera jugé pour haute trahison.

Article 8 : De la modification ou de l’abrogation des lois
Pour toute modification ou abrogations des lois présentes, le Comte et son Conseil, légitimement élus, doivent se réunir en congrès.

Article 9 : La composition

Le Maine est composé de 4 villes : Laval, Mayenne, Montmirail et Le Mans.
Le Mans est la Capitale du Maine.

Ces villes sont toutes reconnues par le Comte et par ses conseillers.

Article 10 : Annexion

Lors de l’annexion d’une ville au Maine, toutes les lois mainoises s’appliquent à tous les habitants de cette ville.
( personnes physiques = IG ou morales = PNJ )
Seuls les articles du LIVRE VIII La citoyenneté et l'éligibilité du coutumier Mainois ne sont pas pris en compte lors de l’annexion d’une ville au Comté du Maine et ne s'appliquent pas. Sans décision du Conseil comtal, les habitants de la ville annexée ne peuvent pas se présenter à une élection.

Article 11 : Déclaration

En heure et temps venu, après décision du Conseil et du Comte mainois, la ville annexée sera partie intégrante du Maine. Dès lors, toutes les lois mainoises seront appliquées dans la dite ville.

Cette décision doit être affichée par le porte parole en gargote.

Article 12 : Sanctions

Le non respect de l’article 8 par une personne ou un groupe de personne peut être poursuivi devant les tribunaux mainois et sera considéré comme haute trahison.


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LIVRE II - DES LIBERTES ET DROITS FONDAMENTAUX

Article 1 : Du droit à la sécurité
Toute personne libre devant la justice mainoise a droit à la sécurité que le Comté a pour devoir de leur assurer.

Article 2 : Des droits de justice
Nul ne saurait être condamné sans un procès équitable.

Article 3 : Formation de groupes armés

Article 3.1 : Il est strictement interdit de constituer des groupes armés (armées, lances, corps d'armes), sans avoir eu l'accord ou l'ordre du conseil Comtal.

Article 3.2 : Tout rassemblement de ce type sur les terres mainoises sera considéré comme une action hostile envers le Comté Mainois.

Article 3.3 : Tout corps armé illégal decouvert en terres mainoises, devra être dissous dans un délai de 24h, sous peine de voir ses membres poursuivis pour trouble à l'ordre public.

Article 3.4 : Le Comte ou un vote du Conseil Comtal peut retirer son approbation à un groupe armé. Ce groupe devra être dissous dans un délai de 24h, sous peine de se retrouver dans le cas sus-cité.

Article 4 : De la libre profession
Tout Mainois est libre d'exercer la profession (Agriculteur, Cultivateur, Artisan, Tavernier... ) de son choix.

Article 5 : Des minorités
La loi garantit le droit d'opinion et d'expression notamment en matière politique, philosophique et religieuse dans le domaine privé.

Article 6 : De la religion
L'Aristotélitisme est la religion du Roy, qui a fait le serment de pourchasser les hétérodoxes. Par allégeance à la Couronne de France, le comté du Maine interdit la pratique publique des cultes hétérodoxes. Le reste des dispositions générales sont prévus dans le concordat signé avec le pouvoir royal.



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LIVRE III - DU COMTE

Article 1 : De la force armée
Le Comte est chef des armées : il est seul habilité à déclarer l'entrée en guerre des forces armées Mainoises selon les actions entreprises au niveau du Domaine Royal.

Article 2 : De la représentation du Maine
Le Comte incarne la souveraineté comtale auprès des autres Duchés et Comtés, institutions cléricales, corporatives et groupements divers.

Article 3 : De l’unité Mainoise
Le Comte est garant de la sécurité du peuple, de l’intégrité territoriale du Comté et du respect des traités.

Article 4 : Des pleins pouvoirs
En temps de guerre ou de crise majeure mettant en péril le bon fonctionnement institutionnel, le Conseil peut accorder les pleins pouvoirs au Comte, à la condition que cela soit fait a la majorité absolue.
Durant l’exécution de cette procédure d’urgence et de sauvegarde, aucun conseiller Comtal ne peut être démis, sauf cas de trahison ou haute trahison.

Article 5 : De la mise à terme des fonctions d’un conseiller
Le Comte a droit de mettre fin aux fonctions d’un membre du Conseil Comtal selon les termes repris dans la Charte du conseiller Comtal.

Article 6 : De la mise à terme des fonctions du Comte
Si l'ensemble du conseil constate un manquement grave de la part du Comte ou un danger pour le Comté émanant du Comte, le conseil pourrait voter sa destitution à la majorité absolue.

Article 7 : De la nomination des ambassadeurs
Le Chambellan nomme ou renvoi discrétionnairement les ambassadeurs du Comté à l’étranger. Le Comte peut lui aussi avoir ce pouvoir.

Article 8 : Du droit de contrôle sur les fonctions cléricales
Le Comte a droit de réclamer le retrait des fonctions d’un clerc auprès des autorités religieuses : sa demande devra être motivée.

Article 9 : De l'amnistie
Le Comte a droit d’amnistier.


Citation:
LIVRE IV - DU CONSEIL

Article 1 : De la composition
Le Conseil comprend douze membres, dont font partie le Comte, le Connétable, le Commissaire au Commerce, le Commissaire aux Mines, le Bailli, le Prévôt, le Procureur, le Juge et le Porte Parole.

Article 2 : Du Connétable
Le Connétable est responsable de la sécurité quotidienne du Comté. il supervise le recrutement et les affections des gardes Comtaux et municipaux.

Article 3 : Du Commissaire au Commerce
Le Commissaire au Commerce est chargé de mettre en place la politique économique. Il gère également l’ensemble des imports et exports. Il est le plus grand garant de la santé financière du Comté.

Article 4 : Du Bailli
Le bailli est habilité à fixer les salaires des ouvriers selon les nécessités dues à l’entretien des sites dont il est garant du bon fonctionnement et de la sécurité. Il s'occupe de gérer le bétail.

Article 5 : Du Commissaire aux Mines
Le Commissaire aux Mines est responsable de la bonne exploitation des ressources minières du Comté.

Article 6 : Du Juge
Le Juge représente les intérêts du Comté. En cela il est amené à examiner des procès et à émettre des verdicts en respectant la Constitution Mainoise.

Article 7 : Du Procureur
Le Procureur représente le Ministère Public : en cela, il poursuit les contrevenants à la loi Comtale afin que justice puisse être faite. Il a pleine autorité pour ordonner aux forces de police de mener enquête ou de procéder aux arrestations des suspects. Il travaille donc de concours avec le Prévôt des Maréchaux.

Article 8 : Du Prévôt des Maréchaux
Le Prévôt des Maréchaux dirige les forces de police ducales, assure la supervision de leur travail, coordonne les enquêtes d’envergure et nomme ou met fin aux fonctions des officiers et agents de police municipaux. Il supervise le recrutement et les affections des gardes Comtaux et municipaux.

Article 9 : Du Porte Parole
Le Porte Parole a en charge la communication entre le conseil et le peuple Mainois

Article 10 : Des Conseillers Supplémentaires
Le Comte en sus de ces conseillers peut nommer s'il le désire un Lieutenant-Général, un Recteur, un Conseiller aux Affaires religieuses, un Chambellan. L'accès aux salles du conseil peut leur être accordé à la discrétion du Comte en exercice, ils ont alors le même statut qu'un conseiller extraordinaire.

Article 10.1 : Du Lieutenant-Général
Le Lieutenant-Général dirige l’Armée du Comté : il est responsable de l’application des politiques militaires comtales, veille à la bonne organisation, à l’entraînement et au recrutement de ses troupes.

Article 10.2 : Du Recteur
Le Recteur a en charge le bon fonctionnement de l’Université ducale, il est donc responsable de la disponibilité de professeurs en vue d’assurer les cours aux personnes souhaitant y assister. Bien entendu, il doit concilier tarifs abordables et cours de qualité et variés.

Article 10.3 : Du Conseiller aux Affaires Religieuses
Le Conseiller aux Affaires Religieuses est responsable des relations entre le Comté et la Sainte Église : il est l’ambassadeur du Maine auprès du Vatican ainsi qu'auprès des différents centres des religions tolérées en Maine, il travaille de concours avec l’Archevêque et l'évêque et avec les autres représentants des différents cultes qui pourraient être tolérés en Maine pour tout ce qui concerne le culte au sein du Comté, et bien entendu a pour rôle de favoriser les relations entre les deux institutions.

Article 10.4 : Du Chambellan
Le Chambellan représente le Comté auprès des autres Provinces. Il supervise l’ensemble des ambassadeurs pouvant être mandatés par le Comté, il est responsable des relations diplomatiques du Maine et de l’organisation de sommets inter provinciaux.



Citation:
LIVRE V - DU DROIT PENAL

Article 1 : Définition
Chaque acte délictueux ou criminel reconnu par le Juge est sanctionné par une peine. Cette peine est proportionnelle à l’acte qui l’a occasionnée.

Article 2 : Les peines du Comté du Maine

* L’amende.
* La prison, peine légère, d’une durée inférieure ou égale à 3 jours.
* La prison, peine lourde d’une durée supérieure à 3 jours.
* L’exil.
* La peine capitale par pendaison, rouage, décapitation (avec ou sans strangulation suivant la confession des crimes). Le type de mort dépend du crime et du rang de la victime.

Article 3 : Les peines ouvrant droit à la prison
Une peine de prison de trois jours au maximum pourra être prononcé pour toutes les infractions.
Pour les cas les plus graves, ou en cas de crime de sang, le juge peut prononcer la sentence de mort à l'encontre d'un personnage. Celui-ci perdra alors 10 pts à toutes ses caractéristiques !

Article 4 : Les délits particuliers pour la prison
Les délits particuliers qui par leur gravité sur l'équilibre du jeu et l'intérêt général des RR peuvent se voir sanctionné par une peine de prison supérieure à trois jours :

* la sorcellerie et le multi-compte
* la spéculation abusive à grande échelle
* le pillage des finances publiques
* les crimes de sang
* vol à main armée (brigandage)
* la récidive manifeste
* le non-respect du bannissement

Article 5 : Peines autorisées de délits particuliers selon le niveau

* niveau de l'accusé 0/1 : 3 jours au max
* niveau de l'accusé 2 : 6 jours au max
* niveau de l'accusé 3 et + : 10 jours au max

Article 6 : Récidive
Toute récidive expose l’accusé à voir la gravité des peines pour les délits et crimes qu’il a commis s’accroître.

Article 7 : Aveux
L’aveu et la confession des délits et crimes par l’accusé peuvent tempérer les peines appliquées.

Article 8 : Complicité
La participation passive ou active, directe ou indirecte, d’une personne à un crime ou délit expose cette personne à des poursuites pour complicité à ce crime ou délit. Ne pas être l’instigateur ou l’acteur d’un crime ou délit entraîne une tempérance des peines appliquées.

Article 9 : Classification des crimes et délits

Article 9.1 : L'escroquerie


L'escroquerie caractérise le non respect ou l'exploitation de toute grille tarifaire, décret économique et programme municipal, à des fins pécuniaires.

La spéculation et le marchandage sauvage entrent clairement dans la définition de l'escroquerie.

Article 9.2 : Le trouble à l'ordre public

De l’ordre public et des libertés

Toute personne vivant sur le territoire se voit reconnaître certaines libertés, étudiées ci-après ou ci avant.
Ces libertés ne peuvent, en principe pas être restreintes.
Mais ces libertés doivent se concilier avec un impératif crucial: l’ordre public.

L’ordre public c’est le bon ordre, la sécurité, la salubrité et la tranquillité publiques. Toute personne, Mainoise ou étrangère, se doit de ne pas troubler l’ordre public, sous peine de sanction.
Le maintien de l'ordre public étant une nécessité pour l'exercice des libertés, il en découle que, dans certaines circonstances, les libertés peuvent être limitées pour sauvegarder l'ordre public

De plus, l'acte de brigandage qui correspond à la substitution de richesses (marchandises et/ou écus) sur une personne physique (un villageois) ou morale (une institution) est un trouble à l'ordre public. Que sur une personne physique, cet acte constitue une agression sans qu'il y ait intention de tuer. L'acte de brigandage est un crime grave. Si les faits sont avérés devant la Cour de Justice la sanction sera la peine maximale de prison autorisée pour le niveau du brigand ainsi qu'une peine minimum de 50 écus (selon les finances disponibles du brigand de manière à ne pas le faire passer en trésorerie négative).

* Toute violence physique en taverne sera considéré comme trouble à l'ordre public
* Toute insulte, menace et/ou pression a l'encontre d'un sujet Mainois sera considérée comme trouble à l'ordre public
* Toute insulte, menace et/ou pression a l'encontre d'un membre d'un élu ou d'un représentant de l'ordre du Maine sera considéré comme trouble à l'ordre public
* Toute diffamation sera considérée comme trouble à l'ordre public
* Toute incitation à commettre un crime ou un délit (autre qu'une révolte) sera considérée comme trouble à l'ordre public
* Toute destabilisation économique et/ou militaire du Maine sera considérée comme trouble à l'ordre public
* Le non paiement des impôts sera considéré comme une tentative de déstabilisation économique du Comté

Article 9.3 : L'esclavagisme

Celui qui embauche en dessous du salaire minimal du Comté ou de la municipalité se voit inculpé d'esclavagisme

Article 9.4 : La trahison

Les accusations de trahison sont décidées par le Conseil, sauf dans les cadres définis par le Code Militaire.

* Toute personne cachant des informations ou altérant des informations concernant une menace contre le Maine sera accusée de trahison
* Toute personne se révoltant contre une mairie sans autorisation du Conseil sera accusé de trahison
* Toute personne incitant à la révolte, que ce soit contre le Château ou une mairie, sera accusée de trahison

Article 9.5 : La haute trahison

Les accusations de haute trahison sont décidées par le Conseil sauf dans les cadres définis par le Code Militaire.

* Toute personne se révoltant contre le château du Maine sans autorisation du Conseil sera accusé de haute trahison.
* Toute personne révélant des informations considérées confidentielles sera accusée de haute trahison .
* Toute personne cassant son allégeance au Comte sera accusée de haute trahison.
* Tout membre du conseil se révélant être un espion ou un soldat à la solde d'une autre Province ou d'une organisation criminelle se verra inculpé de haute trahison.

Article 9.6 : Le crime de sang

Le crime de sang correspond au meurtre d'une personne physique. Il est considéré comme un trouble à l'ordre public. Il constitue une agression avec intention de tuer. Le crime de sang est un crime infâme.


Citation:
LIVRE VI – DE L'ECONOMIE

05/04/1457 abrogation de l'article 1

Article 2 : Du commerce, de la spéculation et de l’escroquerie

Article 2.1 : La spéculation et l’escroquerie sont interdites dans tout le Comté du Maine et seront soumises aux Lois en vigueurs.

Article 2.2 : Le Comté du Maine, reconnaît le droit de chaque agriculteur, artisan ou tavernier domicilié de manière durable dans le Maine à effectuer des actes commerciaux avec sa profession (achat-vente de produits en rapport direct avec le métier). Sont pris en compte les achats quotidiens, les ventes de productions et les liquidations de stocks lors des reconversions. Toute autre acte commercial est interdit et son auteur peut être poursuivi pour escroquerie.

Des autorisations peuvent cependant être accordées par les maires ou le Conseil comtal. Ces autorisations peuvent concerner une personne en particulier ou un certain type de marchandise (éventuellement pour des prix fixés).

Les autorisations au cas par cas peuvent être gérées par le Maire sur la halle (sur un sujet prévu à cet effet), selon les règles qui lui conviennent.

Article 2.3 : Toute personne achetant des produits dont lui même est producteur et les revendre à un prix supérieur à celui acheté sera considéré comme escroc.

Article 2.4 : Le salaire minimal est fixé par décret comtal, modifiable par décrets municipaux qui doivent être approuvés par le conseil.

Article 3 : Loi sur les Marchands Ambulants

Article 3.1 : Identification des marchands non Mainois : tout voyageur non Mainois mettant en vente ou achetant une ou plusieurs marchandises sur un marché Mainois est considéré comme étant un marchand étranger.

Article 3.2 : Il est interdit à tout Marchand non Mainois de vendre ou d'acheter une ou plusieurs marchandises sur un Marché Mainois sans avoir obtenu l'accord du Maire gérant ce marché.
Il est toutefois reconnu à tout Marchand non Mainois la possibilité d'acheter de quoi se nourrir pour une période de deux jours sur un Marché Mainois.

Article 3.3 : Sanction possible : Le marchand en faute sera accusé d’escroquerie et pourra se voir condamné à payer une amende, laissée à l'appréciation du Juge.

Article 4 : Lois sur les transactions particulières

Article 4.1 : Lors de transactions particulières sur les marchés acceptées par le Comté ou les mairies, le rachat de marchandises au prix destiné pour cette transaction est interdite, sauf en cas de décision contraire des autorités.


Article 4.2 : Lors de transactions particulières sur les marchés acceptées par le Comté ou les mairies, la vente de marchandises au prix destiné pour cette transaction est interdite, sauf en cas de décision contraire des autorités.

Article 4.3 : Tout contrevenant aux articles 1 et 2 devra restituer dans l’immédiat les marchandises ou l’argent gagné illicitement.

Article 4.4 : Tout contrevenant n’obéissant pas à l’article 3 se verra mis en accusation pour escroquerie par le Comté ou le Maire du village où les faits ont eu lieu. La peine infligée sera laissée a l’appréciation du Juge.

Article 5 : Lois sur les décrets municipaux

Article 5.1 : Un maire légitime (soit élu, soit déclaré légitime par le Conseil comtal) peut faire appliquer les décrets qu'il souhaite dans son village sur la base de l'article 5, à condition de prévenir clairement la population, sur la halle et le panneau de la mairie [ig], ainsi que le Conseil comtal.

Article 5.2 : Un maire nouvellement élu garde automatiquement les décrets précédemment en place (que ceux-ci soient votés par le Conseil comtal ou non) pendant 5 jours à compter de son élection. Au-delà des 5 jours, ces décrets sont automatiquement annulés et seuls ceux qu'il a annoncé vouloir appliquer sont valables.

Article 5.3 : Un maire ayant accédé à son poste sans être élu peut garder les décrets précédemment en place sur décision du Conseil comtal.

Article 5.4 : Le Conseil comtal peut à tout moment suspendre un ou plusieurs décrets dans une mairie, même si ceux-ci respectent la loi.

Article 5.5 Si un maire veut faire appliquer un décret ne rentrant pas dans le domaine de l'article 5, il doit demander l'accord du Conseil comtal pour le mettre en place. Le décret ne sera valable que quand il aura clairement été affiché sur la halle et sur le panneau de la mairie, après avoir reçu l'accord du Conseil. Il peut être automatiquement reconduit par un nouveau maire, sans que le vote du Conseil soit à nouveau nécessaire.

Article 5.6 : Les décrets possibles sans vote du Conseil comtal :

Article 5.6.1 : Un maire peut instaurer une grille de prix maximaux pour certains produits dont voici la liste. Les prix mentionnés sont les prix minimaux que le Maire peut utiliser comme prix maximaux.

Blé : 13,25 écus
Farine : 15,60 écus
Pain : 6,50 écus
Laine : 13 écus
Peaux : 15 écus

Article 5.6.2 : Un maire peut imposer une limite de prix sur le fer, ou interdire sa vente sans autorisation.

Article 5.6.3 : Un maire peut imposer une limite de prix sur le poisson, ou interdire sa vente sans autorisation.

Article 5.6.4 : Un maire peut limiter le nombre de stères de bois achetées par jour par une même personne, à condition que cette limite ne soit pas inférieure à 12 stères.

Article 5.6.5 : Un maire d'un village sans forêt peut imposer une limite de prix sur le bois, ou interdire sa vente sans autorisation.

Article 5.6.6 : Un maire d'un village forestier peut imposer un prix maximum sur le bois, au minimum de 4,20 écus.

Article 5.6.7 : Un maire d'un village sans verger peut imposer une limite de prix sur les fruits, ou interdire leur vente sans autorisation.

Article 5.6.8 : Un maire d'un village avec un verger peut imposer un prix maximum sur les fruits, au minimum de 10,50 écus.

Article 5.6.9 : Un maire peut limiter l'achat de pain bon marché (à un prix fixé) aux vagabonds, y compris pour la consommation en taverne.

Article 5.7 : Toute personne ne respectant pas un décret peut être poursuivie en justice, la peine étant laissée à l'appréciation du juge.

Article 6 : Les tavernes

Toute personne a l'interdiction d'avoir plus d'une taverne et doit obligatoirement vivre dans la même ville qu'elle.


Citation:
LIVRE VII Les élections


Article 1 : Être éligible

Afin de pouvoir occuper un poste de conseiller comtal ou de maire d'un village du Comté du Maine, toute personne doit remplir les conditions détaillées ci-dessous.

Article 1.1 : Pour être éligible à une élection comtale ou municipale, le candidat doit résider dans le Maine depuis plus de deux mois avant le jour de l'élection.

Article 1.2 : Pour être éligible à une élection comtale ou municipale, le candidat doit avoir été présent dans le Maine au moins trente jours durant les deux derniers mois précédant le jour de l'élection.

Article 1.3 : Pour être éligible à une élection comtale ou municipale, le candidat doit ne pas avoir été condamné pour brigandage, trahison ou haute trahison dans le Royaume durant les quatre mois précédant le jour de l'élection.

Article 1.4 : Pour être éligible à une élection municipale, le candidat doit de plus résider dans le village dans lequel il se présente et avoir été présent dans ce village au moins trente jours durant les deux derniers mois précédant le jour de l'élection.

Article 1.5 : Le conseil peut, en cas de circonstances exceptionnelles, accorder une dérogation pour les articles 1.1, 1.2, 1.3 et 1.4.



Article 2 : Les listes aux élections comtales

Les listes prétendantes aux élections comtales doivent remplir les conditions détaillées ci-dessous.

Article 2.1 : Les listes doivent être composées de personnes éligibles.

Article 2.2: Avant de déposer officiellement sa candidature [IG], toute liste devra fournir 26 signatures de personnes résidant dans le Maine et soutenant la candidature de cette liste. Une personne peut soutenir plusieurs listes.

Article 2.3 : La liste doit contenir au moins un représentant de chaque village du Maine.



Article 3 : La vérification du respect des règles pour les élections municipales.

Article 3.1 : Pour chaque village, le Comte nomme quelqu'un chargé de vérifier la conformité des candidatures. Cette personne peut être conseiller comtal ou pas, habitant de du village ou pas, mais ne peut pas être candidat à l'élection.

Article 3.2 : Toute irrégularité sera signalée par cette personne au conseil comtal, aux habitants et au candidat concerné. Le conseil peut alors exiger du candidat qu'il retire officiellement sa candidature et appelle les électeurs à ne plus voter pour lui. Tout candidat inéligible ne respectant pas cette demande pourra être poursuivi en justice pour trouble à l'ordre public.

Article 3.3 : Si un candidat inéligible se retrouve à la mairie, qu'il ait ou non accepté de se retirer de l'élection, il devra suivre les instructions du conseil, qui pourra lui demander de démissionner ou de ne pas s'opposer à une révolte organisée. Tout candidat inéligible s'opposant alors aux décisions du conseil pourra être poursuivi en justice pour trahison.

Article 3.4 : Si un candidat inéligible se retrouve à la mairie, toute personne défendant de manière délibérée la mairie afin d'empêcher le conseil comtal de la reprendre pourra être poursuivie en justice pour trahison.



Article 4 : La vérification du respect des règles pour les élections comtales.

Article 4.1 : Au lancement d'une élection, le Comte nomme quelqu'un chargé de vérifier la conformité des candidatures. Cette personne peut être conseiller comtal ou pas, habitant de la ville ou pas, mais ne peut pas être candidat à l'élection.

Article 4.2 : Toute irrégularité sera signalée par cette personne au conseil comtal, aux habitants et aux candidats de la liste concernée.

Article 4.3 : Tout candidat ignorant délibérément les demandes de régularisation de la liste qu'il mène ou de sa candidature personnelle, ou enfreignant volontairement un article de ce décret pourra être poursuivi en justice pour trouble à l'ordre public.

Article 4.4 : Si un candidat inéligible se retrouve élu au conseil comtal, il n'aura pas accès aux salles du conseil et devra démissionner immédiatement. En cas de refus de démissionner, le candidat inéligible pourra être poursuivi en justice pour trahison.

Article 4.5 : En cas d'irrégularité constatée pour une liste, si la liste est définitive ou s'il apparait que la tête de liste refuse de la régulariser, la personne chargée de la vérification fournira au plus vite le dossier à la Pairie pour qu'elle rende une décision en fonction de ce décret.

Redshark
CHARTE DU CONSEIL COMTAL DU MAINE


Citation:
Article 1 : Légitimité

Article 1.1 : Le conseil est élu démocratiquement par le peuple pour un mandat de deux mois au terme d’un scrutin de liste à la proportionnelle.

Article 1.2 : Le Comte nomme et révoque discrétionnairement les Conseillers Comtaux aux postes disponibles.

Article 1.3 : Le Comte est libre, si le besoin se fait sentir, d'intégrer d'autres personnes au Conseil Comtal, ces personnes sont des Conseillers Extraordinaires.

Article 1.4 : Il incombe aux Conseillers Comtaux de témoigner leur respect à l'égard du peuple lorsqu'ils s'adressent à titre privé ou public en leur qualité de Conseiller.

Article 1.5 : En cas de démission, le démissionnaire doit déposer officiellement une demande motivée, au bureau du Comte en exercice.
Celle-ci devra être faite suffisamment en avance pour que le Conseil Comtal ait le temps de préparer et de minimiser les effets négatifs d'une telle décision.
Le dit démissionnaire se verra automatiquement frappé d'une peine d'inéligibilité de 2 mois à un poste d'élu dans le Maine et ce, à compter du jour de la démission.

Article 1.6 : Toute démission avant que le nouveau comte n'ait pu distribuer les postes aux conseiller élus, consécutivement à l'élection, sera considérée comme un trouble à l'ordre publique.

Article 1.7 : Cette Charte après lecture devra être signé d'un "lu et approuvé" par tous les conseillers comtaux.


Article 2 : Du non-cumul des mandats

Article 2.1 : Les Conseillers Comtaux, ne peuvent cumulativement exercer leurs fonctions Comtales et des fonctions locales d’élus.

Tout Conseiller Comtal dans une telle situation dispose d’un délai de 3 jours suivant les élections Comtales ou locales pour rendre public sa décision et démissionner de l’une ou l’autre de ses fonctions.

Article 3 : Du devoir de discrétion et de réserve

Article 3.1 : Les débats du conseil sont tenus à huis clos dans la Salle du Conseil. Les informations, débats et délibérations sont couverts par le secret incombant à tous les membres du Conseil Comtal.

Article 3.2 : Toute divulgation de ces informations, débats et délibérations pourra être qualifiée de Haute Trahison et être jugée comme telle, tout particulièrement si l’information est classifiée.

Article 4 : Du Devoir de présence et de participation

Article 4.1 : Chaque Conseiller Comtal doit remplir ses fonctions avec assiduité et doit se soumettre à un devoir de présence lors des débats, qu’il exerce ou non des responsabilités.

Article 4.2 : Un Conseiller Comtal peut refuser une charge à titre discrétionnaire.

Article 4.3 : Le Conseiller Comtal ne pourra pas envisager de retraite spirituelle supérieure à 3 jours, sauf si il en informe au plus tard la veille, le Conseil de son absence, afin que sa charge puisse être redistribuée.

Article 4.4 : Tout Conseiller Comtal qui n’assume pas ses responsabilités est soumis à un vote proposant sa démission à l’initiative du Comte ou d’un autre Conseiller Comtal.
Ce vote s’impose à tous les membres du Conseil et le Conseiller Comtal visé doit démissionner dans les 48 heures suivant ce vote si une majorité d'au moins ¾ des votants est atteinte, sous peine de poursuites pour Trahison devant la Cour de Justice du Maine.

Article 4.5 : Un Conseiller Comtal se doit de résider dans le Maine, en cas de déménagement, il se verra automatiquement démis de ses fonctions par le Comte et devra immédiatement démissionner du Conseil, sous peine de poursuites pour Trahison devant la Cour de son nouveau lieu de résidence, ainsi qu’il se doit de rester dans le Maine sauf mission donnée et demande autorisée au préalable.

Article 5 : Du Fonctionnement Interne

Article 5.1 : Les Conseillers Comtaux sont tenus de respecter leur charge et celles de leurs pairs.

Article 5.2 : L’annonce d’un vote (en principe faite par le Comte) ouvre un délai de 4 jours (sauf cas exceptionnel motivé) au cours duquel les Conseillers Comtaux élus, ainsi que les autres personnes ayant le droit de vote, sont appelés à voter.
Passé ce délai, si la mesure a recueilli la majorité des voix, elle est adoptée, dans le cas contraire, elle est rejetée.

Article 5.3 : Les décisions du Conseil Comtal sont automatiquement adoptées au terme d’un vote positif d’au moins 7 Conseillers Comtaux.

Article 5.4 : S’il y a égalité passé le délai de 4 jours de vote ou suite au vote de tous les Conseillers Comtaux, le vote du Comte est comptabilisé comme double


Article 6 : De la justice et du Conseil

Article 6.1 : La justice est la même pour tout individu du Maine. Pour ce qui est des crimes ou délits "de droit commun" (esclavagisme, vol, assassinat, etc.) commis par un membre du Conseil, ce dernier sera jugé comme tout citoyen mainois, sans aucun passe droit, favoritisme ou indulgence.

Article 6.2 : Pour le cas où un accusé serait membre de la justice du Maine, le Comte nommera un remplaçant pour la durée de la procédure.

Article 6.3 : Si le contrevenant est le Comte, seule la cour des Pairs est autorisée à juger un Duc ou Comte en exercice.

Article 6.4 : Si il est émis l'hypothèse que le crime ou délit en question a été commis dans le cadre précis des fonctions du contrevenant, le conseil se réunira en session extraordinaire et examinera les faits, si c'est effectivement le cas, le présumé coupable sera jugé par ses pairs (ce qui inclut les griefs hors droit commun entre Conseillers).

Article 6.5 : Pour des plaintes mettant en cause la justice du Maine en son ensemble, seule la Cour d’Appel sera compétente. La justice du Maine se déclarera donc incompétente.
Cependant, si la plainte est déclarée abusive par la CA, le plaignant, en plus des sanctions prévues par la CA sera jugé par le Maine pour troubles à l’ordre publique.

Article 6.6 : Droits exceptionnels du Conseil : Le Conseil à toute autorité de décider la fermeture d’une frontière entre le Maine et un territoire voisin, dans le but de prévenir une attaque économique, une invasion.

Article 7 : De la Révision de la Charte du Conseil Comtal

Article 7.1 : La révision de la présente charte est impossible dans les 10 jours précédant ou suivant l’élection du Conseil Comtal.

Article 7.2 : L’approbation des Conseillers Comtaux à une majorité d'au moins ¾ des votants est nécessaire à toute révision de la Charte du Conseil Comtal.

Article 8 : Du devoir de vote des Conseillers

Article 8.1 : Il est du devoir de tout Conseiller élu de s'exprimer et de voter à chacun des votes proposés au Conseil. Un Conseiller élu étant un représentant de l'ensemble des mainois.

Article 8.2 : Tout conseiller qui ne remplirait pas son devoir d'expression et de vôte trois fois ou plus, sans raison valable ou sans avoir prévenu à l'avance de son absence, pourra être accusé de manquement à sa charge et être sanctionné par le Conseil.

Article 8.3 : Un conseiller reconnu coupable par le Conseil de manquement à sa charge s'exposera à des sanctions.
La sanction maximale étant sa démission au sein du Conseil entraînant une interdiction de se présenter au élections comtales et municipales pendant les 3 prochains mois.

Article 8.4 : Le Conseil décidera, par un scrutin de 4 jours à la majorité relative des votes exprimés si les manquements de présence du Conseiller sont valables ou pas, le vôte du Comte comptant double en cas d'égalité.

Article 8.5 : Si un vote n'est pas terminé pendant une nouvelle élection du Conseil, alors les voix des précédents Conseillers sont annulées. Seules les voix des Conseillers en place sont comptabilisées. Le délai de 4 jours de votes partira au moment où le nouveau Conseil a été élu.



(réaffiché le 31 juillet 1457 sous le mandat de la Comtesse Lysesl avec corrections votées entretemps)
Redshark
CHARTE DU MAIRE

Citation:
PREAMBULE

Les municipalités du Maine ont pour vocations d’assurer sécurité et prospérité à ses citoyens.

Nul n’est censé ignorer la loi pourvue que celle-ci soit accessible et compréhensible par tous.

Tout maire prenant ses fonctions doit se soumettre à cette Charte ainsi que la signer.


Article 1 : De l’élection du maire

Article 1.1 : Prétendre aux fonctions publiques (maire, Conseiller comtal) demande un certain degré d'intégration et d'un minimum de connaissance de la spécificité du Maine.

Article 1.2 : La trésorerie, l'inventaire et les détails des mandats de la mairie au début et à la fin de son mandat devront être fournis au Conseil. Tout mainois demandant le bilan municipal de sa ville de résidence pourra se le voir remettre par courrier.

Être élu maire ou conseiller exige un engagement avec le comté, une communication constante et un dialogue quotidien dans un sens comme dans l’autre ainsi qu’avec le CAC. Les élus se doivent de respecter la politique qu'elle soit commerciale, politique et militaire décidée par le comté.

En cas de non respect de la politique du Comté, ce dernier pourrait faire un appel à la révolte pour destituer le maire fautif.

Article 2 : Des devoirs du Maire en exercice


Article 2.1 : Le Maire est responsable de la gestion et du développement économique, social et commercial de son village, mais il devra se plier aux lois comtales en exercice sous peine de se voir sanctionner par le Conseil et selon la gravité être mis en procès pour Trahison.

Article 2.2 : La mairie n’a pas pour vocation d'augmenter sa trésorerie mais d'aider les villageois dans la mesure de ses possibilités. Les surproductions devront être signalées au Commissaire au Commerce qui déterminera la solution à apporter. Cela pourra aller jusqu'à l'aide financière, mais il n'est pas autorisé de la part d'un maire de négliger une surproduction qui met en péril l'économie du village.

Article 2.3 : Le salaire minimal est fixé par décret comtal, modifiable par décrets municipaux qui doivent être approuvés par le conseil.

Article 2.4 : Le maire se doit de payer l'impôt à la date transmise par le conseil, pour cela il a deux solutions :

1 - prélever directement dans la trésorerie de la mairie et reverser la somme au comté
2 - si les finances de la mairie sont insuffisantes en prélevant un impôt aux villageois après avoir eu l'aval de son conseil.

Si le maire se refuse à donner la somme correspondant aux impôts, en ce cas le maire se trouverait automatiquement mis en procès pour manquement à ses devoirs envers le Comté. Celui-ci se verrait alors accusé de trahison.

Article 2.5 : Le maire se doit de laisser son outil de communication à disposition du Comté en cas de crise ou d'urgence.
Redshark
Charte de la Prévôté Mainoise

Citation:
Préambule

La Prévôté a pour mission d'assurer le respect des lois, le maintien de l'ordre et la sécurité dans le Comté du Maine.

Tous les membres de la Prévôté, à quelque niveau que ce soit, doivent se conformer à cette charte.

Tout membre de la Prévôté est un représentant de l'autorité du Comte, qui est seul chef de la Prévôté. Toute insulte ou menace à l'encontre d'un membre de la Prévôté revient donc à insulter ou menacer le Comte. Par ailleurs, tout membre de la Prévôté doit pouvoir répondre de ses agissements auprès du Comte.

Article 1 : Organisation générale de la Prévôté

La Prévôté comprend:
* Le Prévôt des Maréchaux
* Les douaniers sous le commandement d'un chef-douanier
* Les officiers de Police (Lieutenants) secondés par des sous-officiers de Police (Sergents)
* Les chefs maréchaux qui peuvent prendre en charge des volontaires recrutés dans la population (maréchaux)
* Le chef-médiateur et les médiateurs

Article 2 : De la fonction de Prévôt

Article 2.1 : Le prévôt est le représentant direct du Comte et est nommé par ce dernier au sein du Conseil.

Article 2.2 : Ses missions:
* Il organise et commande, sous l'autorité du Comte, l'ensemble de la police, de la douane et de la Défense Civile.
* Il participe en tant que membre de l'Etat Major du Maine aux actions de défense du territoire en mettant les forces sous ses ordres à la disposition de l'Etat Major, au côté de l'armée.
* Il décide les nominations aux différents postes de la Prévôté ainsi que les révocations pour manquement aux fonctions demandées.
* Il gère l'attribution des laissez-passer, les demandes de séjour des étrangers au Domaine Royal ainsi que les autorisations pour la formation et la circulation des groupes armés.
* Il détermine le budget nécessaire au fonctionnement de la maréchaussée chaque semaine.
* Il assure quotidiennement le paiement des salaires des maréchaux à l'aide du budget que le Connétable lui attribue.
* Il fait la demande des mandats attribués aux sergents pour exercer leur travail.
* Il contrôle et analyse les rapports transmis par les douaniers et les chefs-maréchaux.
* Il prépare le Comté à la défense civile par le recrutement de chefs-maréchaux réservistes et des recrutements périodiques de maréchaux afin de sensibiliser la population au fonctionnement de la défense civile.
* Il s'assure de la transmission des rapports auprès de la Grande Prévôté qui coordonne l'action des douanes du Domaine Royal.
* Il participe aux travaux de la Grande Prévôté au sein de la Curie.

Article 3 : La Douane

Article 3.1 : La douane est dirigée par le chef douanier nommé par le Prévôt, ou à défaut, par le Prévôt lui-même.

Article 3.2 : Chaque ville possède au moins un douanier proposé par le chef douanier et nommé par le Prévôt.

Article 3.3 : Ses missions
* Le douanier recense quotidiennement les allées et venues dans chaque ville du Maine.
* Il assure la mise à jour des outils mis à sa disposition.
* Le douanier rédige un rapport journalier au bureau du contrôle des frontières du Chateau et signale au chef douanier ou au Prévôt tout individu suspect ou faisant partie de la liste des personnes non-grata dans le Comté.
* Le douanier est chargé, dans sa ville, de contacter les nouveaux arrivants pour les informer des décrets municipaux et demande aux marchands ambulants de se faire connaître et vérifie leurs possessions.
* Le chef douanier contacte tous les nouveaux arrivants dans le Comté pour leur rappeler les us et coutumes du Maine ainsi que les lois contre le brigandage et la formation des groupes armés. (Voir en fin de charte pour un courrier type)
* En cas de fermeture des frontières, le chef douanier vérifie les laissez-passer et signale tout défaut de documents au Prévôt qui entame alors une procédure pour trouble à l'ordre public.


Article 4 : La Police

Article 4.1 : Le Prévôt nomme les agents de Police, lieutenants et sergents, affectés dans chaque ville en accord avec le Maire.
Article 4.2 : Le lieutenant est responsable des forces de Police de sa ville, il en assure l'encadrement et la formation. Il est responsable du suivi du bureau de Police en Halle.
Article 4.3 : les agents de Police assurent le maintien de l'ordre public, vérifient l'application des décrets Comtaux et municipaux sur le marché et lors des embauches et recueillent les plaintes concernant les atteintes aux personnes et aux biens avant de les transmettre à la médiation ou au procureur.

- Contrôle des embauches : vérification quotidienne de la conformité des contrats de travail par rapport à la Coutume du Comté concernant l’esclavagisme. (Décret Comtal et grille des salaires affichée en Mairie). Toute infraction fera l'objet d'un dossier au bureau de médiation du Chateau.

- Contrôle du marché : vérification quotidienne de la conformité des prix pratiqués par les marchands par rapport à la Coutume du Comté et des Municipalités concernant l’escroquerie, la spéculation et contrôle des achats des produits sensibles (fer, bois... etc.). Toute infraction fera l'objet d'un dossier au bureau de médiation du Chateau.

- Gardiennage de la moralité et des bonnes mœurs tel que le prévoit le Coutumier :
* Toute violence physique en taverne sera considéré comme trouble à l'ordre public
* Toute insulte, menace et/ou pression a l'encontre d'un sujet Mainois sera considérée comme trouble à l'ordre public
* Toute insulte, menace et/ou pression a l'encontre d'un membre d'un élu ou d'un représentant de l'ordre du Maine sera considéré comme trouble à l'ordre public
* Toute diffamation sera considérée comme trouble à l'ordre public
* Toute incitation à commettre un crime ou un délit (autre qu'une révolte) sera considérée comme trouble à l'ordre public

Dans ce cas, les agents de Police recueillent les témoignages des victimes et des témoins (soit par message IG, soit par rp sur la Halle de la ville), vérifient leur recevabilité et les transmettent au Procureur.

- Enregistrement des plaintes pour brigandage. Toute action de brigandage doit être immédiatement signalée au Prévôt afin que celui-ci puisse constituer un dossier auprès du Procureur et organiser une opération contre les brigands, éventuellement en collaboration avec l'armée.

Article 4.4 : Les agents de Police reçoivent un mandat du Comté afin d'assurer leur fonction. Le Prévôt en effectue la demande auprès du Bailli et du CAC. Ce mandat doit être restitué en fin de fonction ou sur demande du Prévôt.

Article 5 : La Maréchaussée

La maréchaussée assure la sécurité du Comté et des villes.
Elle a pour mission de contrôler les personnes et les groupes afin d'éviter les troubles à l'ordre public et de défendre le pouvoir des villes et du Comté en cas de révolte. Elle a aussi pour mission d'identifier et de mettre fin aux agissements des brigands.
Face à une armée ennemie, elle assure la défense civile des villes et du Comté.
Les membres de la Maréchaussée sont les seuls membres de la Prévôté à percevoir un salaire versé quotidiennement par le Comté.

Article 5.1 : Le Chef-Maréchal est nommé par le Prévôt. Il est potentiellement chef d'un groupe de 5 maréchaux adjoints par le Prévôt par recrutement dans la population.

Article 5.2 : Ses missions:
* Chaque jour, il défend le pouvoir (Mon groupe -> Actions -> défendre le pouvoir -> défendre le pouvoir (confirmation)).
* En temps de paix, il vérifie et signale les manifestations devant la mairie, les révoltes ainsi que le passage de groupes armées et de lances étrangères.
* Il transmet ces informations dans un rapport quotidien contenant ses "mémoire et vision" (Evènements) et les "groupes présents" (Mon groupe). Ce rapport est soit transmis au Chateau (accés limité), soit envoyé par courrier IG au Prévôt, suivant les instructions de ce dernier.
* Il vérifie que ses maréchaux le suivent dans ses actions en leur rappelant quotidiennement par courrier IG la marche à suivre (Mon groupe -> Actions -> suivre le meneur).

* En temps de guerre, le chef-maréchal conduit ses hommes au combat en défendant le pouvoir contre les armées ennemies qui tenteraient d'entrer en ville. Chaque jour il transmet au Prévôt un bilan des combats (maréchaux blessés ou tués, ennemis blessés ou tués)


Article 6 : La Médiation

Article 6.1 : Le Prévôt nomme, en concertation avec le Procureur et le Juge, un chef-médiateur
Article 6.2 : Sur proposition du Chef-médiateur le Prévôt nomme un médiateur dans chaque ville.
Article 6.3 : La médiation est chargée de traiter les infractions aux lois du Marché et de l'Emploi avant qu'elles ne relèvent d'un procès:
* A partir du rapport des agents de police, elle fixe une amende, contacte le contrevenant pour l'informer de son infraction par le rappel des lois en vigueur et assure le recouvrement de l'amende
* En cas de récidive ou de refus de paiement de l'amende au médiateur, elle constitue un dossier auprès du Procureur en vue d'une mise en procès.
* Elle archive les infractions.

Article 6.4 : Le montant des amendes est fixé par le Conseil Comtal.
* Escroquerie et spéculation:
(différentiel entre le prix maximum fixé par décret et le prix de vente) + (3,05 écus pour l'infraction)
En cas de récidive, l'amende est majorée de 6 écus puis de 3 écus à chaque nouvelle infraction.
* Esclavagisme: (différentiel entre le salaire minimum et le salaire offert) + (9,05 écus pour l'infraction)
En cas de récidive, l'amende est doublée (18,10 écus). En cas de nouvelle récidive, un procès est engagé.

Article 6.5 : Les amendes sont mises en recouvrement sur le marché grace aux mandats des médiateurs: l'amende est alors majorée du prix maximum affiché en mairie de la marchandise servant à la transaction. Traditionnellement, le stère de bois est utilisé mais, en cas de pénurie, toute marchandise (sauf le fer) peuvent être utilisée.
La marchandise utilisée pour la transaction peut être remise en vente par le payeur de l'amende.

Article 6.6 : La personne lésée par un cas d'esclavagisme peut demander le remboursement de la différence de salaire. Cette demande ne pourra être acceptée que si une plainte a été déposée au poste de Police. La médiation est chargée du paiement de la somme due.

Article 7 : De la continuité des services

Article 7.1 : Toute absence prévisible doit être signalée au moins 48h à l'avance.
Article 7.2 : Toute absence exceptionnelle doit être justifiée dans les plus brefs délais. Dans le cas contraire, le Prévôt peut remplacer l'agent absent sans que celui-ci ne soit assuré de retrouver son poste.
Article 7.3 : En fin de mandat Comtal, les membres de la Prévôté, à l'exception du Prévôt, sont reconduits tacitement dans leurs fonction
Article 7.4 : En fin de mandat Comtal, le Prévôt sortant s'engage à remettre toutes les informations nécessaires à la sécurité du Maine à son successeur. Un refus de sa part constitura un acte de trahison.


Article 8 : Les sanctions

Article 8.1 : Le non respect de la Charte de la Prévôté entraine une révocation immédiate.
Article 8.2 : En cas d'alerte, la non défense du pouvoir par un chef-maréchal, non justifiée par un cas de force majeure, sera considérée comme un acte de trahison. La révocation immédiate sera accompagnée d'une mise en procès.
Article 8.3 : En cas d'absences répétées d'un chef-maréchal ou d'un douanier, le Prévôt appliquera successivement les sanctions suivantes:
* Avertissement
* Révocation après 3 avertissements
Article 8.4 : Le signalement par la Mairie d'une non activité prolongée d'un agent de Police entrainera:
* un avertissement de la part du Prévôt
* une révocation si l'avertissement n'a pas été suivi immédiatement d'une reprise de la fonction.
* une révocation après 2 avertissements.


Courrier type:
Citation:
Ohé voyageur !

Nous vous souhaitons la bienvenue dans le comté du Maine!

Afin de rendre votre séjour plus agréable et vous éviter de cotoyer notre cour de justice, voici quelques points du Coutumier Mainois (par ailleurs consultable en Gargotte) que vous devez connaître.

ACHATS ET VENTES SUR LE MARCHE
- le fer: La vente de fer (brut compris) est strictement interdite exception faite des mandataires de la ville exclusivement.
L’achat de fer (brut compris) n’est possible que sur demande et est donc interdit à l’achat sans autorisation.
- les stères de bois: la réglementation est vatiable suivant les villes mais généralement la vente ne peut se faire sans accord de la Mairie et l'achat est réservé aux professions utilisant du bois (consultez impérativement les décrets affichés en Mairie).
- les fruits, les poissons sont soumis à réglementation dans la plupart des villes (consultez les décrets affichés en Mairie)

- l'achat de marchandises et leur revente à un prix plus élevé est strictement interdit et constitue une spéculation punie par la loi

LES PRIX
Une grille des prix, affichée en Mairie, indique les prix maxima pour les principaux produits du marché. Le non respect de cette grille constitue une infraction d'escroquerie.

A L'INTENTION DES MA
J'attire particulièrement votre attention sur le décret Article LXXXVIII du Coutumier qui traite des lois des Marchands Ambulants.
En vertu de ce décret, si vous êtes en voyage pour commercer, il vous est demandé de contacter au plus vite le Commissaire au Commerce du Comté ainsi que le maire du Village, qui sont les seuls à pouvoir vous autoriser à vendre vos produits sur le marché du village.


LES SALAIRES
Le salaire minimum dans le Comté est fixé à 15 écus. Chaque Mairie dispose de sa grille de salaire en fonction des compétences. N'acceptez pas de salaire ne respectant pas cette grille et signalez-le aux autorités (Maire, Lieutenant et sergents de Police)

LIBRE CIRCULATION ET GROUPES ARMES
Toute personne a droit à circuler librement sur les terres Mainoise.
Cependant, la circulation au sein d'un groupe armé (lance ou corps d'armes) nécessite l'obtention d'un laissez-passer (à demander au Prévôt, de préférence AVANT l'entrée dans le Maine ou à défaut le jour d'arrivée dans le Comté). En l'absence de laissez-passer, le groupe doit être détruit dans les 24h sous peine de poursuites pour trouble à l'ordre public.
* Il est strictement interdit de constituer des groupes armés (armées, lances, corps d'armes), sans avoir eu l'accord ou l'ordre du conseil Comtal. Adressez votre demande au Prévôt
* Tout rassemblement de ce type sans autorisation sur les terres mainoises sera considéré comme une action hostile envers le comté Mainois.

ACQUISITION DE LA CITOYENNETE MAINOISE
L'acquisition de la citoyenneté n'est acquise qu'à partir du moment où vous faites l'achat d'une propriété dans le Maine. Il est conseillé, afin de pouvoir justifier de la date de cette acquisition, d'envoyer la preuve d'achat au Prévôt ou de la conserver dans vos archives.

Vous voilà informé des principales Loi de notre Comté.
Nous vous souhaitons un excellent séjour parmi nous.

Respectueusement
Redshark
CHARTE DES AMBASSADEURS

Citation:
Article 1 : Définition

Un ambassadeur est le représentant du Comté du Maine auprès d'un autre Comté/Duché.
Il est subordonné au Conseil du Maine par l'intermédiaire du Chambellan, qui lui, tient ses fonctions directement du Comte. Il ne tient donc son pouvoir que de lui (le Conseil) et ne l'exerce qu'en son nom et sur sa demande expresse.

Article 2 : Nomination et révocation

Toute personne désireuse d'intégrer le corps des ambassadeurs devra s'adresser au Chambellan par missive privée ou en se présentant au « bureau des candidatures ».

L'ambassadeur est nommé discrétionnairement par le Chambellan.

L'ambassadeur pourra de lui-même renoncer à ses fonctions. Mais il devra en informer son Chambellan afin que celui-ci le radie des registres et lui coupe ses accès à la Chancellerie.
Un tel oubli sera sanctionné par un procès pour trouble à l'ordre public et une amende.
Dans un souci de respect et d'honneur, il se devra également d'informer le Chancelier/Chambellan du Comté/Duché dans lequel il était affecté.

Le Chambellan se garde le droit de destituer un ambassadeur qui manquerait à ses obligations, sauf s'il fait état de justes motifs. Toutefois, il devra en informer le Conseil.

Article 3 : Missions

Une mission de représentation
L'ambassadeur a pour mission de représenter le Maine, son Comte et son Conseil auprès de sa province d'affectation. Il doit donc s'y présenter au plus tôt, et veiller à maintenir une présence dans le bureau qui peut être mis à sa disposition par ladite province.
Il représente également le Maine dans le cadre des évènements importants se déroulant dans sa province d'affectation (mariage, festivités comtales, baptêmes...), sauf si cette représentation est assurée directement par le Comte.

Une mission d'information
L'ambassadeur s'engage à informer régulièrement son Chambellan de la situation politique, judiciaire, militaire, économique,... du Comté/Duché dans lequel il travaille.

Le Chambellan transmettra les informations importantes au Conseil et/ou aux personnes intéressées.

Article 4 : Droits

L'ambassadeur peut être domicilié en Maine ou dans sa province d'affectation.
L'ambassadeur peut cumuler les ambassades si cela ne nuit pas à son travail.
L'ambassadeur peut cumuler ses fonctions avec celles de Parlementaire (conseillers ou maire), de soldats et de gendarmes.

Article 5 : Devoirs et obligations

L'ambassadeur se voit imposer un devoir de réserve : il ne devra aucunement donner son avis, même personnel, sur les évènements intervenant dans sa province d'affectation, sauf si le Chambellan lui donne mission de transmettre la position officielle du Comté du Maine sur le sujet. Chaque ambassadeur et ambassadrice du Maine seront tenu de prêter serment d’allégeance dans la pièce prévue à cette effet afin de valider leur poste. (Voir le texte joint à la fin de la présente charte)

Tout ambassadeur se doit d'être diplomate et d'éviter tout propos belliqueux à l'encontre des autres duchés ou comtés hormis sur ordre du Conseil.
L'ambassadeur s'engage à transmettre les demandes d'alliance et d'entente de sa province d'affectation au Conseil du Maine. Sur demande du Conseil Mainois, il peut également proposer des alliances entre le Maine et sa province d'affectation.
Il est interdit à un ambassadeur de diffuser des informations non autorisées par le Conseil.

Article 6 : Sanctions des manquements à ce statut

L'ambassadeur sera destitué d'office de sa charge.
L'ambassadeur pourra être passible d'un procès pour trouble à l'ordre public et d'une amende.
L'ambassadeur déchu se voit dans l'impossibilité d'exercer de nouveau la charge d'ambassadeur sauf sur décision contraire du Comte ou du Conseil Comtal.


Serment d'Allégeance a écrit:
Moi XXX résidant à XXX dans le Maine a été nommé pour être ambassadeur du Maine.
Par ceci je m’engage à respecter mon Comté, ma Comtesse/mon Comte et mon Chambellan.
Je porte ici allégeance à ma Comtesse/mon Comte.
Je suis soumis au secret concernant mes fonctions et m’engage à respecter le code des Ambassadeurs sous peine de sanction prévue par celui-ci.
Redshark
De l’Ost du Maine



Où il est question de l’organisation de L’Ost

La Structure
L’Ost repose sur trois groupes de combattants distincts.
Les Dragons Mainois qui regroupent les combattants au sein de Lances.
Les Recrues Mainoises qui accueillent les recrues.
Les Milices Mainoises qui les gèrent les réservistes.
Deux services non combattants y sont adjoints, l’Hôpital et les Aumôneries.

Les Etats d’Alerte
L’Ost connaît trois états d’Alerte.

La Veille, où le soldat vaque à ses occupations.
Cet état sera représenté par un drapeau vert. Les torches seront éteintes.
L’Alarme, où il se tient prêt dans sa ville de résidence, la rejoignant au plus vite si il n’y est pas quand elle est sonnée.
Cet état sera représenté par un drapeau rouge et une torche sera allumée.
La Guerre, où il est totalement aux ordres de l’Ost.
Cet état sera représenté par un drapeau noir et les deux torches l'entourant seront allumés.

La Veille est dîtes Temps de Paix, l’Alarme et la Guerre sont dîtes Temps de Guerre.

La transmission des ordres
Les ordres les plus courants sont transmis au sein de l’Ost au moyen de parchemins dont le texte est toujours identique pour un ordre de même nature. De même, les réponses à donner à ces ordres seront toujours formulées de la même manière.
Les modèles de formulations de ces ordres et réponses sont affichés en caserne.
Les ordres et réponses les plus courants sont l’Appel, le Rôle et tous les ordres de Missions.



Où il est question du Commandement

Le Comte
[Restriction : aucune]
L’Ost du Maine est placé sous l’autorité souveraine du Comte du Maine. Il a pouvoir de révocation sur tous les hommes de l'Ost.

Le Lieutenant-Général
[Restriction : niveau 2 ou niveau 1 possédant deux champs ou élevages ou niveau 1 ayant au moins 102 points de force, et aucun mandat politique durant l’accomplissement de la charge et militaire depuis 3 mois, et au moins l’expérience d’une charge de Lieutenance]
Le Lieutenant-Général est un militaire d’expérience, sans mandat politique, qui apporte sa connaissance.
Il sera choisi par vote au sein de l’Etat Major élargi et pourra être démis de ses fonctions par le Comte en exercice ou la Cour Martiale.
Le droit de démission lui est bien entendu octroyé.

L'Intendant de l'Ost
[Restriction : niveau 1 et 30 points de Réputation au moins]
L'Intendant de l'Ost est chargé des relations entre le Commissaire aux Comptes du Conseil et l’Etat Major.
Il tient un détail précis et détaillé des missions exécutées. Il est responsable du versement de la Solde aux soldats.
Il est nommé et révoqué au bon vouloir du Comte et du Lieutenant-Général.

L’Etat Major
Les débats concernant les affaires de l’Ost ont lieu à l’Etat major.
Le Comte, le Lieutenant-Général, le Connétable, le Prévôt des Maréchaux et l'Intendant de l'Ost prennent place de droit à l’Etat Major. Certains Lieutenants, au bon vouloir du Comte ou du Lieutenant-Général, peuvent également y être invités, de manière permanente ou ponctuelle.

L’Etat Major Elargi
Le Lieutenant-Général est choisi par vote au sein de l’Etat Major Elargi.
Il est composé des membres de l’Etat Major sus nommé ainsi que de l’ensemble des Lieutenants de l’Ost.
Le Comte peut à tout moment réunir l’Etat Major Elargi pour toute question lui semblant nécessaire.


Du Code Militaire

Tout soldat de l’Ost du Maine se verra obliger de part son serment de se soumettre au code militaire suivant.


Généralités sur l'armée
Toute loi Martiale est de l’unique pouvoir de l’Etat Major actif. Ce dernier se réserve le droit de regard sur tout engagement dans l’Ost du Maine et donc d’accepter ou de refuser un candidat.

En cas de guerre ou de manœuvres déclarés au préalable le Comte peut accorder des dérogations à la loi pour les militaires. Les lois visées devront être désignées et cette dérogation rendue publique avant l'entrée en vigueur.

En cas de guerre, le Comte peut décréter la mobilisation générale, à savoir l'enrôlement des forces dans l’armée, qui sera assurée par l'État Major.


Hiérarchie
Le non respect de la hiérarchie entraînera la mise en place d’une procédure pour insubordination. L’Etat Major à la possibilité d’instruire un soldat ayant enfreint son serment ou ses obligations en Cours Martiale.

La transmission des ordres se fait par parchemin. Si l’ordre est oral le soldat se doit de refuser de l’appliquer. Si le soldat reçoit deux ordres contraires, il se doit de suivre celui de l’officier le plus gradé.
De plus, si un ordre est contraire a la loi, le soldat doit le suivre si l’ensemble de l’Etat Major a signé cet ordre.

Si preuve est faite qu’un soldat renseigne l’ennemi, il se verra alors immédiatement accusé de trahison et se verra convoqué en Cour Martiale qui statuera sur son cas.

Tout officier et sous officier abusant, se servant du pouvoir que lui confère son grade pour servir ses propres fin, ce verra destitué de celui-ci et encourra d’autres sanctions pouvant être prise par la Cour Martiale.

Tout soldat ne respectant pas ses lois sera passé en cour martiale où seront analysées les circonstances aggravantes ou atténuantes, la culpabilité du militaire jugé y sera clairement déterminée et les sanctions prise en mesure de celle-ci.

Obligations
En caserne le port du grade et des couleurs de son régiment est obligatoire sous peine d’avertissement se transformant en exclusion si récidive.
Le soldat doit être disposé à partir dès que l’ordre lui en est donné. Il est donc de son devoir de consulter ses ordres régulièrement avant de vaquer a d’autres occupations.
Des permissions sont possibles selon la situation. Pendant cette permission le soldat est déchargée des sus dites obligations.


Des Dragons Mainois

Où il est question de la Lance

Définition et composition
La puissance des Dragons s’appuie sur les Lances. Une Lance est constitué de cinq à huit soldats, au moins Paysans, résidant dans la même ville. Se mêlent dans une Lance fantassins, archers, artilleurs, cavaliers… qui obéissent à un meneur appelé Premier Dragon.
Une Lance est désignée par le nom de son Premier Dragon :

Citation:

la Lance de la Maison d’armes d’Alerik.




Le Premier Dragon
[Restriction : au moins niveau 1et 30 points de réputation]
Le Premier Dragon est un homme ou une femme bénéficiant d’une excellente réputation. Il est la clef de voûte des Dragons.
Il commande et forme les Soldats de sa Lance.
On distinguera deux sortes de Premier Dragon. Ceux commandant une lance de 5 soldats et ceux commandant une lance de 8 soldats.
Il veille à garder sa Lance complète, lui compris, en tous temps, que ce soit en en transférant des soldats d'une autre Lance incomplète ou en poussant les gens de son village à entrer chez les Recrues Mainoises pour qu'il puisse les y recruter.

Le Maître d’Armes
[Restriction : au moins niveau 1et 15 points de réputation]
Le Maître d’Armes est un homme ou une femme de bonne réputation, qui remplit le rôle de son Premier Dragon lorsque celui-ci est absent. Il est désigné et révoqué à loisir par le Premier Dragon, qui averti son Lieutenant à chaque désignation et révocation.

Le Soldat
[Restriction : au moins niveau 1]
Le Soldat, est au moins un Paysan, qui sert au sein d’une Lance.

Les Missions
Les Missions confiées à une lance sont La Patrouille, l’Observation, l’Escorte, La Fermeture de route, la Prise ou Reprise d’une Mairie ou d’un Château, la Garde et la Bataille.
Une Lance en mission d’Observation ou de Patrouille sur les routes rapporte chaque jour la liste des gens aperçus la veille. Son Premier Dragon se charge de récolter ces informations auprès de ses soldats, et les transmet à son Lieutenant.
Elle se défend toujours quand on l’attaque. Le choix de se battre à mort est laissé au Premier Dragon, sauf ordre contraire.
Les Missions de Patrouille et d’Observation peuvent être lancées à l’initiative du Premier Dragon, les autres nécessitent l’ordre explicite du Lieutenant.
Lorsque sa Lance n’a pas reçu d’ordre de Mission de son Lieutenant depuis deux semaines, le Premier Dragon monte de sa propre initiative une Patrouille ou une Observation sur le chemin qui lui a été affecté par son Lieutenant dans les jours qui ont suivi la Présentation des Armes.

La Patrouille
[Action Ingame : déplacement en groupe]
La Lance se déplace d’un endroit à l’autre, villes ou chemins. L'objectif principal d'une Patrouille est de rapporter la liste des gens croisés en chemin.
Cette mission est soldée.

L’Observation
[Action Ingame : déplacement en groupe sur un nœud, et observation de ce qui s’y passe durant 1 à plusieurs jours]
La Lance prend position sur un chemin et se dissimule au mieux pour se concentrer sur l’observation des voyageurs.
Cette mission est soldée.

L’Escorte
[Action Ingame : déplacement en groupe]
Les soldats se déplacent d’un endroit à un autre, ville ou chemins, en compagnie d’une ou plusieurs personnes qui ne font pas partie de leur Lance. Comme il est impossible de se déplacer à plus de cinq ou huit, le Premier Dragon choisit qui parmi ses hommes ne prend pas part à la mission.
Cette mission est soldée.

La Fermeture d’une route
[Action Ingame : déplacement en groupe sur un nœud, et Brigandage durant 1 à plusieurs jours]
La Lance prend position sur un chemin et attaque les voyageurs. La décision d’attaquer ou non des cibles manifestement plus fortes que la Lance est laissée au Premier Dragon, sauf ordre contraire.
Cette mission est soldée.

La Prise et Reprise d’une Mairie
[Action Ingame : Désobéissance, Prendre d’Assaut la Mairie]
La Lance dans son ensemble prend d’assaut la Mairie de la ville dans laquelle elle se trouve.
Cette mission est soldée.

La Prise et Reprise d’un Château
[Action Ingame : Désobéissance, Prendre d’Assaut le Château]
La Lance dans son ensemble prend d’assaut le Château du Duché ou Comté dans lequel elle se trouve. Cette mission est soldée.

La Garde
[Action Ingame : Duché, Caserne, S’Enrôler dans les Forces armées du Comté/Duché]
La Lance dans son ensemble s’enrôle au château du Mans pour être affectés à la défense d’une ville ou à la garde du Château par le Prévôt. Chaque soldat rapporte à son Premier Dragon le ou les noms des éventuels assaillants qu’il aura aperçu durant une tentative de prise de contrôle d’une ville ou du château du Mans. Le Premier Dragon transmet cette liste au son Lieutenant-Général.
Cette mission est soldée.

La Bataille
[Action Ingame : aucune, les batailles sont purement RolePlay]
Les soldats de la Lance se séparent pour se regrouper par soldat ayant choisi la même Arme de Prédilection, sous le commandement d’un Lieutenant.
Cette mission est soldée.

Toute mobilisation ou mission n’empêchant pas d’exercer une activité rémunérée ne sera pas soldée.

Le Rôle
Au lendemain du jour de l’élection d’un nouveau Conseil ducal et trente jours avant l’élection du suivant, le Premier Dragon établit le Rôle de sa Lance, qu’il délivre à son Lieutenant dans les cinq jours qui suivent.
Le Rôle reprend la liste des soldats qui composent la Lance, et pour chacun d’eux, les informations qu’ils auront fourni par le biais de l’Appel. Il mentionne également les noms et raisons de ceux qui ont quitté la Lance.

Les changements de composition d’une Lance

Un soldat prévient toujours par message son Premier Dragon ET son Lieutenant lorsqu’il quitte une Lance, quelle qu’en soit la raison. La liberté de mouvement laissée à chacun d’entre eux est à ce prix.
Par courtoisie, on informera toujours son Lieutenant 24 heures avant de changer une affectation, la sienne ou celle d'un des membres de sa Lance.

Recrutement

Le Premier Dragon s’entend avec une Recrue pour l’incorporer dans sa Lance incomplète. Il avertit son Lieutenant par message, et lui fait également parvenir les informations d’un Appel pour sa nouvelle recrue. La Recrue recruté avertit par message le Lieutenant de son meneur de son accord. L’appartenance à la Lance est immédiate.

Licenciement

Le Premier Dragon décide de se séparer à sa convenance de l’un de ses soldats. Il en averti son Lieutenant et le soldat licencié par message. Le soldat licencié est versé immédiatement chez les Recrues. Il peut être recruté par un autre Premier Dragon.

Transfert entre deux Lances

Le soldat passe d'une Lance à une autre, avec l'accord du Premier Dragon de sa Lance de destination. Sa nouvelle Lance, basée dans sa ville elle aussi, doit être complète au terme de son Transfert.
Un Transfert n'est autorisé qu'une fois entre deux Présentations des Armes.
Le soldat transféré informe son ancien Premier Dragon, le Lieutenant de celui-ci ainsi que celui qui supervise sa nouvelle Lance.
Lorsque l’Ost est Alarmé ou en Guerre, les Transferts ne sont autorisés.

Transfert dans les Milices mainoises

Le soldat demande et obtient automatiquement son transfert dans les Milices Mainoises, pour peu qu’il en avertisse son Lieutenant et son Premier Dragon. Le transfert sera effectif lors du prochain Rôle.
Lorsque l’Ost est Alarmé ou en Guerre, les transferts sont suspendus.

Démission

Le soldat quitte définitivement l’Ost Mainois. Il en averti son Lieutenant et son Premier Dragon par message.
Lorsque l’Ost est Alarmé ou en Guerre, les démissions ne sont acceptées.

Où il est question de la charge de Lieutenant

Un Lieutenant est un Premier Dragon à qui une charge de Lieutenance est accordée au terme de la Présentation des Armes. Il est chargé de l’encadrement de Lances. Il peut siéger à l’Etat major élargi.

Le Lieutenant
[Restriction : niveau 2 ou niveau 1 possédant deux champs ou élevages ou niveau 1 ayant au moins 102 points de force, et aucun mandat politique durant l’accomplissement de la charge]

Le Lieutenant supervise de deux à quatre Lances, dont la sienne qu'il continue à diriger comme Premier Dragon. Toutes les Lances qu'il commande sont originaires de la même ville.
[RolePlay : en ce qui concerne le RolePlay, le Lieutenant dirige cinq lances de PNJ pour chaque Lance de PJ sous ses ordres.]
Il assure la coordination de leurs actions. Il leur transmet et leur explique si nécessaire les ordres du Lieutenant-Général. Il vérifie les informations récoltées par ses Premiers Dragons et les remet ensuite au Lieutenant-Général, particulièrement les Rôles dont il s’assure de la rentrée dans le délai de 5 jours.
Lors de sa prise d’office, il reçoit du Lieutenant-Général une liste de chemins pour lesquels il a charge d’assurer Patrouilles et Observations régulières. Il délègue au moins un chemin à chacune des Lances qu’il commande, en plus de veiller à ce que des Missions y soit envoyées au moins chaque quinzaine.
En coordination avec l'Intendant de l'Ost, il distribue la solde aux soldats des Lances qu'il commande.
Au combat, il prend le commandement des troupes de son Arme de Prédilection.
En temps de paix, il organise des entraînements, tant pour les Lances qu’il dirige que pour les troupes qu’il est appelé à diriger dans une bataille.


La présentation des Armes
La Présentation des armes est la Cérémonie au terme de laquelle les charges de Lieutenant sont attribuées.
Cinq jours avant celle-ci, le Lieutenant-Général passe en revue l’ensemble des Premiers Dragons et désigne ceux qui respectent les conditions de Réputation propres à cette charge, et lui semblent aptes à l’assumer d’ici à la prochaine Présentations des Armes.
L’Etat Major choisira parmi ces postulants les futurs Lieutenants.
Le jour de la Cérémonie, chaque Premier Dragon devra Présenter les Armes en public, à l’un des nouveaux Lieutenants.
Le Premier Dragon qui n’aura pas présenté les Armes sera affecté à un Lieutenant au bon plaisir du Lieutenant-Général.
La Présentation d’Armes se déroule tous les 60 jours, exactement 15 jours après la fin d’une élection ducale.
Lorsque l’Ost est Alarmé ou en Guerre, la présentation des Armes est suspendue, et les Lieutenances prolongées

Où il est question de la Solde

La plupart des missions exécutées sont soldées. La Solde ne doit pas être confondue avec la Gratification.

Le montant de la Solde
Pour les Soldats, la Solde consiste en un morceau de viande et une compensation de 10 écus versés par l'Intendant ou son représentant, pour chaque jour passé en mission.
Pour les Lieutenants, la Solde consiste en un morceau de viande et une compensation de 15 écus versés par l'Intendant ou son représentant, pour chaque jour passé en mission.


Le versement de la Solde
En règle générale, la Solde est versée directement à la fin de la mission. Les nécessités, circonstances et possibilités peuvent cependant anticiper ou différer, tout ou partiellement son versement


Où il est question de Gratification et HonneursGratification et Honneurs sont offerts aux soldats selon le bon vouloir du Comte ou du Lieutenant-Général, sur proposition ou non d’un Lieutenant ou d’un Premier Dragon.

La Gratification
Le Comte ou Lieutenant-Général peut gratifier un soldat dont le comportement aura été exemplaire et exceptionnel d’une denrée ou d’un bien dont la valeur est laissée à sa libre appréciation.

Griffon du Maine
Le Comte ou le Lieutenant-Général peut honorer du droit de porter en tous lieu le titre de Griffon du Maine, un soldat ayant effectué dix jours de mission, à la sollicitation de celui-ci.

Grand Dragon du Maine
Le Comte ou le Lieutenant-Général peut honorer du droit de porter en tous lieu le titre de Grand Dragon du Maine, un soldat ayant effectué trente jours de mission, à la sollicitation de celui-ci.

Un soldat perd le titre de Griffon du Maine en acquérant celui de Grand Dragon.
Un soldat répondant plusieurs fois aux conditions d'obtention du titre de Grand Dragon se verra attribuer un Dragon d'Or à chaque nomination qu'il se devra de porter sur ses galons.

Les Honneurs
Le Comte ou le Lieutenant-général peuvent accorder un titre honorifique à un Lance, sur la proposition de son Premier Dragon. Les Honneurs peuvent être cumulés

Prime Lance[/color]
Une Lance est honorée du titre de Prime lorsque la Force des soldats qui la compose est égale ou supérieur à 500 :


Citation:
Prime Lance de la Maison d’armes de Locke.



L’honneur est perdu si la Force des soldats de la Lance n’atteint plus ce chiffre.

Lance d’honneur
Une Lance est honorée du titre d'honneur lorsqu’elle est au complet, et donc composée de 5 ou 8 membres, durant cinq Appels de suite :


Citation:
Lance d’honneur de la Maison d’armes de Kithkanan.



Le titre reste attaché au nom du Premier Dragon, qui pourra jusqu’à sa mort honorer le nom de sa Lance du titre gagné.


Des Recrues Mainoises

Sont regroupés chez les Recrues Mainoises les nouvelles recrues.

La Recrue
La nouvelle recrue, qu’elle soit Vagabond, Paysan, Artisan, Bourgeois ou Noble, sert au minimum une semaine dans le Corps des Recrues Mainoises, avant de pouvoir rejoindre les Dragons. Elle prête serment au Maine dès son entrée en place d’armes d la façon suivante :


Serment de loyauté


Citation:
Moi, __________________________, je jure solennellement de toujours servir ma patrie Mainoise, de me dévouer pour le Comté de toutes mes forces sacrifiant, si nécessaire, ma vie pour sa défense.
Je jure de servir fidèlement, loyalement, et de bonne foi Sa Majesté Levan III ainsi que l'Etat-major du Comté du Maine, Commandant en chef des forces armées dont sont membres : le Comte, le Connétable et le Lieutenant-Général.
Je jure de respecter la hiérarchie militaire et d'obéir aux ordres donnés par mes supérieurs



Citation:

Serment de secret
Citation:
Moi, __________________________, je jure solennellement que, sauf autorisation régulièrement donnée, je ne révélerai ni ne communiquerai à quiconque qui n'y a pas légitimement droit les renseignements qui viennent à ma connaissance ou que j'obtiens en raison de mes fonctions dans l'armée du Comté du Maine.



puis se présente aux hommes des « Dragons », parmi lesquels elle propose à un Premier Dragon de l'incorporer à sa lance et de la Recruter et la former aux us et coutumes des « Dragons ». Ceci est dans le cas d'une candidature spontanée.

Si la Recrue s'est présentée à l'Ost du Maine sur le recrutement d'un Premier Dragon, elle incorporera sa lance après le délai d'une semaine du aux Recrues Mainoises.

Rejoindre l’Ost
Pour s’engager pour l’Ost du Maine, il faut résider dans le Maine depuis au minimum une semaine ou y être né. Une fois engagé, le soldat ne doit jamais quitter ces terres sans autorisation explicite d'un supérieur hiérarchique.
Le recrutement se fait via une demande sur le forum privé (Armée du Maine) qui sera approuvée ou non suite à un vote de l'état major soit par une nomination de l'état-major. La nomination sera finalisée (activation du compte) par un administrateur sur ordre de l’état-major.
Toute recrue doit avoir un casier judiciaire vide exception faite des cas d'esclavagisme si le candidat n'est pas récidiviste en la matière. Elle se devra de respecter son serment et les ordres qui lui seront donnés ainsi que de servir son Comte et son Roy jusqu'à ce qu’il dépose sa démission ou qu’il soit renvoyé de l’Ost.
Les personnes ayant néanmoins un casier judiciaire pourront être incorporées dans l'Ost sur autorisation du Comte ou du Lieutenant-Général.

Rejoindre une Lance
La recrue entre dans la Lance du Premier Dragon avec lequel il s’est entendu, une fois son service minimum effectué et accord du Lieutenant de ce dernier.

Créer une Lance
Il est permis à cinq Recrues de s’entendre, créer leur propre Lance et présenter les Armes à un Lieutenant dont les effectifs ne sont pas complet, à condition que tous aient la réputation requise, et après approbation du Lieutenant-Général. Dans ce cas, le temps de service chez les Recrues MainoisesA peut-être diminué.

Arme de Prédilection
[HRP : l'Ost mainois ne comprend pas de samouraïs, guerriers maures, cavaliers apaches, ... Tant que je serais Lieutenant-Général, je serais absolument strict sur ce point.]
La Recrue choisit son Arme de prédilection en entrant dans une Lance, en accord avec le Lieutenant de son Premier Dragon.

Des Milices Mainoises



Sont regroupés dans les Milices Mainoises les citoyens placés en réserves des Dragons.

Le Milicien
Le Milicien, qu’il soit Vagabond, Paysan, Artisan, Bourgeois ou Noble, a accepté de participer à des missions uniquement en temps de Guerre, ou ponctuellement dans certaines circonstances à sa libre convenance en temps de Paix.
Un Milicien exécutant une Mission peut exiger sa solde, si celle-ci est de nature soldée.

Organisation
Les Milices Mainoises sont placées directement sous le commandement du Lieutenant Général. Il se chargera d’organiser au moins une fois au cours de son mandat un Appel chez les Miliciens.
Il communiquera également aux maires l’identité des Miliciens présents dans sa ville.
En tant de Guerre, le Lieutenant Général peut affecter tout ou partie des Miliciens dans des Lances existantes ou créées pour l’occasion.


De la Cour Martiale



La Cour Martiale est composé de l’Etat Major et est la seule à pouvoir juger un militaire dans le cadre de ses fonctions. Le Premier Dragon se voit autorisé à donner un avertissement à un membre de sa lance et doit en référer à son Lieutenant. Dans certains cas le Premier Dragon peut prononcer également un blâme à l’encontre d’un de ses soldats.


L'avertissement :
• Langage vulgaire ou grossier
• Tutoiement envers un supérieur
• Bannière non autorisée ou fantaisiste
• Retard à l'appel
• Non réponse à convocation
• Ordre mal exécuté

Le blâme :

• Toutes les fautes ayant déjà donné lieu à un avertissement si récidive.
• Ordre très mal exécuté
• Rapport mensonger
• Complicité de faute militaire
Le Lieutenant se voit attribuer la possibilité d’infliger une amende RP a un soldat faisant parti des lances dont il a la lieutenance.

L'amende RP :

• Récidive après un blâme
• Comportement outrancier dans le civil (notamment taverne)
• Tous les actes donnant lieu à une condamnation à une amende civile.
• Rupture de contrat (remboursement de la prime)
• Indisponibilité d'un engagé (temps inférieur à 2 jours) sans justification
(Le prévôt enquêtera sur la réelle indisponibilité du soldat les jours incriminés)
La Cour Martiale se voit la possibilité de rendre une sentence de Prison RP, d’amende IG ; voir de prison IG dans les cas suivants :

La prison RP :
• Refus d'obéissance en temps de paix
• Désertion en temps de paix
• Evasion de prison
• Indiscipline notoire
• Appel à la contestation en groupe
• Indisponibilité d'un engagé (temps supérieur à 2 jours) sans justification
• Usurpation de grade, d'identité, de décorations.
(Le prévôt enquêtera sur la réelle indisponibilité du soldat les jours incriminés)

L'amende IG :
• Perte de matériel militaire
• Détournement de marchandises ou armement militaire
• Corruption avec les civils.

La prison IG :
• Destruction volontaire de matériel militaire
• Rébellion, complot, sédition.
• Insultes graves envers un supérieur
• Espionnage
• Trahison
• Désertion en temps de guerre
• Actes de pillages

La Cour peut également demander le renvoi du soldat.
Lors de son passage devant la Cour Martiale, le Soldat peut se faire représenter par son Premier Dragon. Le Lieutenant tiendra alors le rôle de procureur.


L’accusé qui se voit renvoyé dans le cadre de faits ayant entraîné des préjudices à des civils se verra ensuite traduit devant la Cour de Justice du Comté. Il ne pourra cependant pas subir deux peines (militaires et civiles) pour les même faits, sauf si la peine militaire rendue est le simple renvoi.


Citation:
Du code d'éthique de l'Armée Mainoise

Préambule

Parce que l'Armée Mainoise est à l'avant garde de la civilité militaire de tout le royaume de France,

Parce qu'elle est fière, grande, et noble, comme loyale envers ses vassaux, ses officiers, son Roy et le Très Haut,

Parce que la guerre menée contre son frère aristotélicien n'est pas celle menée contre l'hérétique, tel qu'elle se pratiquait généralement avant que le royaume ne soit aristotélisé,

Parce qu'en lumière de la guerre contre la Bretagne de 1455, il a été démontré que l'armée mainoise a gardé la tête haute parce qu'elle avait le soutien du Très Haut,

Parce qu'il a alors été démontré que c'est parce qu'elle agissait avec civisme, aristotélisme, et bonté qu'elle a gardé les faveurs du Très Haut, limitant ses pertes, et gardant le territoire mainois intact (en plus de la qualité de l'état major, bien sûr)

Et parce que telle en est la volonté de son chef des armées,

Elle s'est doté d'un code d'éthique, dont elle espère voir les valeurs partagées dans chacune des armées du Royaumes.

De l'application du code d'éthique:

Le présent code d'éthique est en vigueur en tout moment, particulièrement lors de conflit entre deux régions aristotéliciennes. Si des combats devaient se tenir contre des hérétiques, il est évident que les parties du présent code portant sur le respect de l'adversaire deviendraient caduques.

Article 1

Tout ordre se devra de respecter, en soi, le dogme aristotélicien.

Ainsi:
-aucune attaque ne sera appellée les dimanches, jour du seigneur, ou par moment de Trève. Les Jours de prière sont sacrés, et nulle cause ne saurait être plus grande que celle du Très Haut. Sauf la défense de sa vie, bien entendu.
-les civils seront toujours tenus à l'écart des conflits, il n'y aura pas de pillage, de brigandage, ou de mise à sac des villes prises à l'ennemi par les soldats mainois. Il n'y a aucune raison pour prendre en otage une population qui n'a souvent rien à voir avec les conflits eux-même, sauf en cas d'hérésie.
-plutôt que de mettre à mort, les mainois se contenteront d'amener à incapacité (utiliser le terme ig exact) leurs adversaires. Quoiqu'adversaires, ils sont frères, et le niveau de violence employé contre un hérétique ne devrait pas être le même que contre son frère.

Article 2

Le soldat mainois est un homme libre

Ainsi:
-Il a choisi librement d'offrir sa loyauté à son état major et doit respecter ces règles.
-Il a choisi librement de devenir vassal du Roy, et doit respecter les ordres royaux.
-Il a choisi librement d'agir en fonction de la vertu aristotélicienne, et ne devra donc pas être trainé en cour martiale pour avoir choisi de suivre ces principes d'éthique.

Article 3

L'armée mainoise a raison d'être la plus fière du Royaume.

Car:
-Le soldat mainois se contente de ne boire qu'avant l'ordre de mission, et jamais dans les tavernes en territoire ennemi. Il essaie de le faire avec son aumonier, et si, pas de pot, il ne répond pas à l'appel, il trinque au moins à sa santé. Le soldat mainois sait comment se conduire, et il est l'exemple pour tout le royaume de France. S'il se rend en taverne en territoire ennemi, le soldat mainois est susceptible de se faire prendre par l'ennemi sans que l'Armée mainoise ne le défende, pour les raisons énoncées.
-Il rend honneur aux conjoint-es laissées à la maison, et garde le rang, même en mission à l'étranger. Il ne saurait pratiquer le métissage avec les ennemis du Maine.
-Tant qu'il porte l'uniforme, il est droit, fier et noble comme l'est son comté.

Article 4

Le présent code concerne l'armée mainoise.
Ainsi:
-Le soldat choisit sa confession personnelle.
-Il est fortement suggéré qu'il soit baptisé de l'église aristotélicienne.
-Il agira en vertu du présent code, peu importe sa confession personnelle.



Le vingt neuf juin de l'an de grâce quatorze cent cinquante cinq

Redshark
Le Concordat Royal

Citation:
Nous, Sa Sainteté le Pape Eugène V, évêque de Rome et souverain de tous les souverains par la Grâce du Tout-Puissant,

Sa Majesté Lévan III de Normandie, Roy de France et empereur en son royaume par la Grâce du Tout-Puissant et le consentement de ses peuples,

Avons décidé d'un commun accord que de part la nature spécifique du trône de France et du pouvoir qui y est associé, et afin que le royaume françoys incarne la symbiose naturelle devant nécessairement exister entre pouvoirs spirituel et temporel, et soit la manifestation terrestre de la cité divine et universelle, les relations entre l'Église Aristotélicienne et la Couronne de France devaient être heureusement réglées par un acte bilatéral ayant force de loi, un concordat royal.

Disposons ainsi, de notre vouloir et pour la plus grande gloire de Dieu et du royaume de France, ce qui suit.

- Le Roi, le royaume et la Religion

Le très aristotélicien Roi de France, est Souverain par la grâce du Divin. Il est source de tout les Pouvoirs. Il tire son pouvoir du Créateur, tirant exemple de la vie des prophètes Aristote et Christos.
Le Roi est garant de l'unité du royaume devant le Très Haut, de par ce fait la religion légitime sur ses terres est sans contestation aucune la religion aristotélicienne.

De part leur reconnaissance de la religion du Roy comme religion d’état, et parce que leur hérésie est limitée, le Spinozisme et l’Averroïsme, sont dites religions infidèles, et bien que tolérées par le Roy sont soumises à une législation spécifique.


-L'Église et la Politique:

A savoir que la loi de Dieu est supérieure à celle des hommes, mais que Dieu a donné aux humains le libre arbitre.
Toutefois, ce libre arbitre est un droit individuel réglementé par la législation des hommes, nul ne peut aller contre ces lois sans se mettre en même temps hors de la cité. Dans cet ordre des choses, nul élu ne pourra se retrancher derrière ses convictions religieuses, pour participer à la création d’une législation locale allant à l’encontre de la volonté de l’administration royale.
Si un serviteur de Dieu est élu ou nommé pour servir le pouvoir Royal au nom du peuple et pour le peuple, il ne peut donc se retrancher derrière sa foi et son allégeance à l'Église pour refuser de servir le pouvoir Royal tout en faisant partie de son administration.

En cas de conflit avec sa foi ou son devoir de prêtre, un clerc devra abandonner ses charges temporelles et défendre l’idéal aristotélicien par le prêche et non par la désobéissance.

-Les autres Religions.

L'Église universelle aristotélicienne et romaine fondée par le prophète Christos est la religion officielle du Royaume de France et elle seule dispose du droit de prosélytisme sans restriction, afin de répandre la bonne parole.
De part leur alliance avec le royaume, et temps qu'ils reconnaissent l'Église l'aristotélicienne comme religion d’état, et parce que bien que hétérodoxe ils ne sombrent pas dans l'hérésie, le Spinozisme et l’Averroïsme, sont dites religions infidèles et seront protégés comme religion amie du royaume.
Tant que la hiérarchie de ces deux religions respecte la charte du royaume et le présent concordat, l'Église aristotélicienne s'engage à ne pas les persécuter et à cohabiter avec eux.
C'est à la Curie qu'il revient de vérifier, si un schisme venait à apparaître dans une des deux religions infidèles, quelle est la branche légitimement reconnue par le présent concordat.

Les autres mouvements à caractère spirituel qui ne sont pas reconnus au titre de religions tolérées par le roi sont considérés comme des cultes païens et ne peuvent être pratiqués que de façon privée et personnelle. Toute cérémonie ou prêche publics (gargote, halles …etc) de l'un de ces cultes sont considérées comme des Hérésies.

Les religions tolérées par le Roy ne peuvent faire acte de prosélytisme ailleurs que dans le Lieu de Culte qui leur est consacré.
Contrairement à l'Église aristotélicienne qui dispose du droit inaliénable de posséder et d’entretenir une église par village et une cathédrale par diocèse, la construction de ces lieux du culte est réglementée et devra respecter toutes les normes en vigueur.


-L'Église et la Justice:

Le crime d’Hérésie est reconnu comme trouble à l’ordre public, car constitue un crime de lèse-majesté divine et humaine, une atteinte portée contre les fondations du pouvoir royal. Il sera jugé par un tribunal religieux qui pourra appliquer différentes punitions propres aux tribunaux religieux aristotéliciens, et prévues par le droit canon. A charge pour les religions infidèles d’agir de manière à ne pas enfreindre la dite tolérance royale.

En cas de refus d'appliquer la peine décidée par le tribunal ecclésiastique, le condamné pourra être déféré devant le tribunal temporel local, et devra se conformer à la sentence prononcée par le juge laïc, elle-même conforme à la demande de la procure Ecclésiastique.
*Appel des décisions du tribunal temporel ne pourront être interjetés que sur autorisation expresse du Primat et du Grand Aumônier royal. Le Grand Chancelier peut trancher au cas où ils n'arriveraient pas à un accord.
*Les sanctions lourdes, tels que les bûchers en place publique seront soumises à l’autorisation ducale ou comtale.


Les Cardinaux sont considérés comme Princes d'église, et par ce statut sont exempts de la justice ordinaire. Seule la Haute Cour de Justice peut juger les Cardinaux, lorsque la justice ecclésiastique n'est pas compétente, concernant les infractions dictes temporelle.

Les Évêques et Archevêques en cas de fautes temporelles seront jugés :

*Ou par la Haute Cour de Justice, si la Pairie reçoit une demande explicite de la Curie, pour éviter les procès politique puisqu'ils peuvent avoir en charge plusieurs provinces.
C'est au Grand Aumônier et au Primat de définir ensemble si l'affaire doit être portée devant la Haute Cour de Justice . Le Grand Chancelier peut trancher au cas où ils n'arriveraient pas à un accord.

*Ou par le tribunal local concerné.

Les fautes temporelles des Évêques et des Archevêques sont de la compétences de la justice d'église si elles constituent des infractions aux principes aristotéliciens. Le Conseil diocésain, via le Responsable de la Doctrine et le Teckel à poil ras, ont droit d'opinion consultative en la matière.


- L'Église et l'armée.

Les Vidameries sont autorisées au sein du royaume, mais elles doivent rendre compte de leurs effectifs et de leurs activités au Primat.

Les Vidames sont sous l'autorité de leur archevêque dans les limites précisés par le droit canon. Ils seront régi par le découpage géographique ecclésiastique. Ils peuvent avoir sous leur autorité un soldat par village et deux par capitale

Une Vidamerie pourra ériger une place forte par province mais comme toute organisation militaire reconnue, elle sera soumise aux lois du royaume en la matière.

Les ordres militaro-religieux, reconnus par le Grand Écuyer sont autorisés sur le territoire du Domaine Royal mais ne peuvent entreprendre d'action contre les intérêts de la Couronne.
La construction de places fortes pour les ordres religieux armés sera soumise à l’autorisation ducale ou comtale. En cas de refus systématique d'un duché ou comté, l’ordre bénéficiera d’un recours gracieux devant l’administration royale, par l’intermédiaire du Primat de France.


- Du rôle de l'Église dans la vie civile.

Dans un souci de cohésion le présent concordat reconnaît le calendrier aristotélicien, comme le calendrier de référence pour tous les actes, civils et religieux, établis sur le territoire du royaume de France.

Les mariages aristotéliciens sont les seuls mariages reconnus comme valides. L'Église Aristotélicienne est donc responsable de l’établissement d’un registre. L'Église Aristotélicienne est légalement habilitée à rompre les liens conjugaux.

Ainsi, ceux n’étant pas reconnu par l'Église comme faisant partie de ses fidèles, ne pourront en aucun cas transmettre leurs titres de noblesse.
Les nobles veilleront donc particulièrement à ce que les registres de l'Église soient mis à jours concernant leurs vœux de baptême et de mariage. La Hérauderie Royale veillera au respect des règles en matière de succession de titres, et pourra exiger tout certificat qu'elle jugera nécessaire pour établir l'obédience aristotélicienne d'un noble.. Tout acte d’apostasie d’un noble, ou une éventuelle sentence d'excommunication prononcée à l'encontre de l'un d'entre eux, le frappe de fait d'incapacité à transmettre ses titres et biens nobiliaires.
Les pairs de France et les Grands Officiers, de part leur titre, tout comme Sa Majesté le Roi de France et sa famille, ne pourront être excommuniés que par le Saint Père lui même.

L'Église se donne pour mission d’aider les plus démunis. Dans ce cadre, ses représentants devront autant que possible et de manière active participer aux actions de charité et coordonner leurs efforts avec les autorités municipales et ducales.

L'Église se donne pour mission de participer le plus activement possible à l’éducation du peuple. Les prêtres devront tous avoir suivi une formation religieuse afin de répandre la bonne parole au sein du domaine Royal. A cette fin, le pouvoir royal octroie un terrain d’un hectare à chaque archevêché afin de permettre la construction de séminaires et de lieux d’enseignements des paroles sacrées. A charge pour les archevêques de s’organiser afin que toutes les paroisses du Domaine Royal soient couvertes.

En outre, les pouvoirs ducaux ou comtaux accorderont, dans la mesure de leur disponibilités, des prêts financiers à taux zéro aux religieux demandant une aide afin de pouvoir suivre des études théologiques (passage niveau 3). Ce prêt sera garanti par le pouvoir royal et par l’église. Les termes du contrat qui sera passé entre le prêteur et l’emprunteur seront fixés par écrit. Ils engageront le bénéficiaire pour une durée minimale de 3 mois, après la fin du remboursement, à remplir ses devoir pour la paroisse d’affectation en tant que curé, ou pour le diocèse en tant que Évêque ou archevêque. En cas d’empêchement exceptionnel le Primat de France devra veiller à faire rembourser le prêt, et a trouver un remplaçant le plus rapidement possible.

L'Église se donne pour mission d'enterrer les corps dans les cimetières villageois, réservés exclusivement aux fidèles aristotéliciens et préalablement consacrés par l'évêque, en leur donnant les derniers sacrements. Pour les personnes n’ayant pas droit à des funérailles aristotéliciennes les comtés et duchés seront autorisé à définir une zone unique et bien distincte faisant office de fosse commune.


- Le Primat de l’Assemblée épiscopale française, connue sous le sigle AEF.

Le Primat à droit de siège à la Chambre des Grands Feudataires.
Il est considéré par les institutions Royales comme le représentant et l'interlocuteur privilégié de l'Église Française.
Il choisit les grandes orientations de l’Assemblée Épiscopale de France, sans contradictions avec celles énoncées par les cardinaux, mais au contraire dans la continuité et en vue de l'application de ces objectifs au niveau du royaume.

Les règles relatives au primat sont définies par l’assemblée épiscopale française, validées par la Curie pour ce qui concerne le respect du dogme et du droit canon, et par l’administration française pour ce qui concerne sa conformité aux lois royales. Le primat devra se conformer aux réglementations royales pour toute action effectuée sur son domaine.


- Le Grand Aumônier de France.

La Grande Aumônerie de France est un Grand Office Royal, occupé par un ecclésiastique d'un rang d'évêque ou d'archevêque. Un membre de la Curie ne peut être Grand Aumônier.

Le Grand Aumônier est le représentant du Roi et du Royaume auprès de l'Église Aristotélicienne. Son rôle est de faire la liaison entre les deux institutions.

Il dispose donc du droit de siéger au sein de la Curia Regis, du Conseil du Domaine Royal, du Conseil des Grands Feudataires, et de l'Assemblée Épiscopal Française.
Le Grand Aumônier, comme n’importe quel Évêque, peut proposer un amendement sur toute décision de l'Assemblée Épiscopal Française, en son nom ou au nom de l’administration royale.

De part ses doubles devoirs, tant temporels que spirituels, le Grand Aumônier n’est pas soumis à la hiérarchie de l’église pour ses fonctions de Grand Aumônier. Il reste soumis à la hiérarchie de l’église concernant son diocèse. Ces restrictions s’appliquent aussi aux membres de la Chapelle Royale.

Pour le bon fonctionnement des institutions royales, des locaux seront ouverts à Paris selon les besoins, et les deux parties, à savoir l’administration romaine et l’administration royale s’engagent à participer activement aux travaux en vue de faire du royaume très aristotélicien de France un royaume juste, et de servir le Roi légitimement sacré de droit divin par le Saint Père.


Pour la Curie et suite à l'acceptation par l'assemblée épiscopale française en leur nom et au mien, je signe pour accord ce concoradat et ses annexes.

Faict au Louvre, ce quatrième jour du mois de juillet mil quatre cent cinquante-cinq.
Ad majorem Dei gloriam
Camerlingue Jeandalf


Au nom du Roy de France et de son héritier Marc Philippe,
Au nom de la Curia Regis et de la Pairie
Nous Juliano Di Juliani, Grand Maitre de France.







annexe 1 a écrit:
Des lieux de culte tolérés

Les cultes tolérés au sens du concordat royal de France sont autorisés à pourvoir à l'établissement d'un lieu de prière par village où demeure au moins un représentant de leur clergé officiel.

Les spinozistes pourront donc ouvrir une École spinoziste si un Pasteur est disponible pour s'en charger.
Les Avérroïste pourront donc ouvrir un Temple avérroiste si un Gardiens de la foi, une astrologienne ou le Primus est présent pour s'en occuper.

L'établissement d'un tel lieu de culte est soumis à l'autorisation préalable du conseil comtal ou ducal sur le territoire duquel la construction est envisagée. Par ailleurs, les représentants du clergé de ces cultes projetant de fonder un lieu de prière prendront soin d'en informer a priori:

-les autorités épiscopales et/ou archiépiscopales sur les diocèses et/ou archidiocèses desquelles la construction est envisagée
-le Primat de France
-le Grand Aumônier du royaume de France




annexe 2 a écrit:
De la résolution des conflits entre ordres militaro-religieux et autorités laïques.

Dans l'hypothèse où un conseil ducal ou comtal s'opposerait à l'action d'un ou plusieurs ordres militaires sous allégeance pontificale, un conseil restreint composé du Primat de France, du Grand Aumônier du Royaume de France, du Connétable de France, et du Grand Écuyer royal, se réunit pour statuer de la conduite à tenir en l'espèce, tant pour les institutions du royaume que pour l'Église de France. Ce conseil restreint se réserve le droit de prendre toute mesure nécessaire, selon les circonstances de la cause et les impératifs du maintien de l'ordre public et des relations de mutuelle compréhension entre les institutions du royaume de France et les autorités spirituelles.



annexe 3 a écrit:
Des droits et des devoirs du Grand Aumônier royal.

La Grande Aumônerie de France est un Grand Office Royal, occupé par un ecclésiastique de rang épiscopal ou archiépiscopal. Un membre de la Curie ne peut en aucun cas occuper l'office de Grand Aumônier.

Le Grand Aumônier est le représentant du Roi, du Royaume et de la Pairie auprès de l'Église Aristotélicienne. Son rôle est d'assurer la bonne tenue des rapports nécessaires entre les institutions royales et les autorités ecclésiastiques. Le Grand Aumônier a en charge le salut des âmes des plus hauts représentants du Royaume, et veille à ce que soient observés, dans le gouvernement de la France et dans les actes du souverain, les principes de la foi aristotélicienne.

Le Grand Aumônier est le ministre de la chapelle royale, dont il occupe la chaire de droit. Il occupe le poste de évêque du Palais.

Le Grand Aumônier siège de droit au sein de la Curia Regis, du Conseil du Domaine Royal, du Conseil des Grands Feudataires et de l'Assemblée Épiscopale de France. Le Grand Aumônier a la faculté de déposer des amendements aux dispositions débattues par l'Assemblée Épiscopale de France ayant effet suspensif de leur application. L'Assemblée Épiscopale de France est tenue d'étudier les propositions d'amendement formulées par le Grand Aumônier, sous peine d'invalidité du texte promulgué. Il ne pourra pas déposer plus de quatre amendements par texte.

Les commissions inquisitoriales, sous peine d'invalidité, feront l'objet d'une notification préalable au Grand Aumônier du royaume de France, ainsi qu'au conseil ducal ou comtal sur le territoire duquel l'inquisiteur doit accomplir son office. Les commissions inquisitoriales sont soumises à l'accord a priori du Grand Prévôt de France.

La spécificité de la fonction de Grand Aumônier, et son caractère d'office royal dispensent son titulaire de se soumettre à la hiérarchie ecclésiastique dans l'exercice de son ministère, sauf l'administration de son diocèse, pour laquelle il répond normalement de ses actes par devant l'Assemblée Épiscopale de France, comme tout autre évêque.

Tous les membres de la chapelle royale sont directement et exclusivement soumis à l'autorité du Grand Aumônier, et de ce fait sont dispensés, de même, de se soumettre à la hiérarchie ecclésiastique dans l'exercice de leurs fonctions, sauf leurs éventuels ministères au sein de l'Église.

Le Grand Aumônier a la faculté de faire appel à des moines et moniales pour rejoindre la chapelle royale dans l'administration des cérémonies religieuses d'importance, dans le respect de leur statut de réguliers, c'est à dire de membres du clergé soumis strictement et sans réserve à la hiérarchie ecclésiastique.

Le Grand Aumônier, en coopération avec la primatie de France, pourvoie à l'administration des établissements hospitaliers de Paris, et veille à ce que les sacrements soient dispensés aux malades et aux nécessiteux.

De manière générale, le Grand Aumônier a en charge d'entretenir des relations de mutuelle compréhension avec la primatie de France, et aura soin de l'associer étroitement à la conduite de la vie spirituelle des institutions royales. Le Grand Aumônier veillera également à faire bon accueil et à prêter assistance aux membres de la diplomatie romaine, représentants de la nonciature apostolique.



annexe 4 a écrit:
Des droits et devoirs du Primat de France.

Le Primat de France est tenu d'assister personnellement aux grands évènements religieux qui rythment et légitiment heureusement l'existence des institutions du royaume que sont le baptême royal, le sacre royal, les noces royales, et les funérailles royales. De manière générale le Primat de France prend soin de participer activement et régulièrement à la vie spirituelle du royaume de France, en partenariat avec le Grand Aumônier du royaume de France, qui prendra soin d'informer la primatie de l'organisation des célébrations et manifestations spirituelles d'importance, en particulier l'administration des différents sacrements aux princes du sang royal ou aux grands nobles du royaume de France.

Le Primat de France a la faculté de recourir aux ordres militaro-religieux sous allégeance pontificale, sur autorisation expresse de l'Assemblée Épiscopale de France votée à la majorité simple, et après notification préalable au Grand Aumônier du royaume, au connétable royal, ainsi qu'au(x) conseil(s) ducal(aux) et/ou comtal(aux) sur les territoires du(des)quels porte l'intervention des forces armées aristotéliciennes. Tout mouvement de troupe au sein du domaine royal est soumis à l'autorisation préalable du connétable royal.

Le Primat de France et l'Assemblée Épiscopale de France sont les garants de la bonne application du concordat royal. Ils sont habilités, en coopération étroite avec la nonciature apostolique, à en négocier des amendements avec les autorités du royaume de France.

Les attributions du Primat de France quant à la nomination et à la révocation des cadres de l'Église de France sont définies par les statuts propres de l'Assemblée Épiscopales de France.

La primatie de France, de manière générale, veille à collaborer avec les services romains de la nonciature apostolique, à charge pour l'église, en particulier la curie, de définir les rapports entre ces deux institutions de la diplomatie ecclésiastique.

Le Primat de France et l'Assemblée Épiscopales de France sont tenus de coopérer avec le Grand Aumônier dans l'administration des établissements hospitaliers de Paris, et veilleront en particulier à ce que les sacrements soient dispensés aux malades et aux nécessiteux.


annexe 5 a écrit:

De l'exception Normande.

Suite aux accords de Rouen, la Normandie bénéficie sur son sol et uniquement sur celui-ci, d'une exception permettant la même tolérance envers le culte phookaistes que envers les cultes infidèles.
Pour arbitrer les éventuelles tensions et problèmes liés à la religion, la Curie romaine reconnaît le Conseil des Cultes normand, comme l'organisme d'arbitrage entre l'Église aristotélicienne, les avérroïstes, les spinozistes et les phookaistes, dans le respect du présent concordat avec le domaine royal.



annexe 6 a écrit:
De l’Hérauderie de France et du Clergé

Le Hérauderie du Clergé est reconnue par la Couronne de France et à ce titre le Héraut d'Armes du Clergé siégera de plein droit au Collège Héraldique de France.

Les Ordres militaro-religieux reconnus par la Sainte Église, mais n'ayant pas été reconnus par la Couronne de France seront représentés auprès de l'Hérauderie de France par le seul Héraut d'Armes du Clergé.
Ces Ordres verront leur Chevalerie reconnus par la Hérauderie Royale de France a condition que l'élévation de leurs membres au statut de Chevalier ait été approuvée par le Héraut d'Armes du Clergé.

Les Chevaliers d’Isenduil de l’Office militaire de l’Ordre de l’Etoile d’Aristote sont reconnus comme tels par la Hérauderie Royale de France.




annexe 7 a écrit:
De l'aristotélisation des fonctionnaires royaux.

Le très aristotélicien Roi de France se doit de montrer l'exemple dans le choix de ses conseillers. Ainsi, les Grand Officiers, les Pairs mais aussi les Ducs et Comtes du Domaine Royale se doivent d'être baptisé lors de leur prise de fonction. Dans le cas inverse, ils disposent d'un délais de 10 jours pour formaliser cela.



Note: les autres textes légiférant la sphère religieuse se retrouvent à l'évêché du Mans, dasn les bureaux de votre ambassade apostolique.

Les amendements mainois sont des textes à valeur de lois qui s'ajoutent et/ou amendent le concordat royal ci-haut.

Ces amendements ont été ratifiés par le conseil comtal du Maine le 12 février de l'Année de Dieu 1456.


Citation:
AMENDEMENTS MAINOIS AU CONCORDAT DE PARIS



Article Premier : Préambule

  • § 1.1 : Le Maine faisant partie du Domaine Royal de son Très Arisotélicien Roy de France, le Concordat de Paris a plein effet sur les terres mainoises. Le Concordat de Paris contient les dispositions minimales que le conseil mainois se doit d'appliquer.

  • § 1.2 : Une loi mainoise qui ne garantirait pas au minimum les dispositions prévues dans la Concordat de Paris ne saurait être légitime.

  • § 1.3 : Les amendements mainois précisent et amendent certaines dipositions du Concordat de Paris, et ce uniquement dans l'optique de toujours plus favoriser la vraie foi. Les amendements Mainois sont des lois temporelles relevant du conseil comtal du Maine ainsi que de l'Église Aristotélicienne du diocèse du Mans, donc font partie intégrante du coutumier mainois.

  • § 1.4 : Tous les autres traités signés entre le Maine et l'Église Aristotélicienne ont autant valeur de loi que les présents amendements. En cas de contradiction, le traité le plus récent prime.


Article Deuxième : Du Maine comme Comté Aristotélicien

  • § 2.1 : Le comté du Maine jure sa fidélité au pouvoir Royal comme il a été mis en place par la volonté du Très-Haut le Créateur. Puisque le Maine est résolument aristotélicien, sa fidélité au Roy se matérialise par un respect des commandements et volontés de Sa Sainteté, souverain des souverains, père de l'humanité et vicaire de Dieu.


Article Troisième : L'Église et la Politique

  • § 3.1 : Seuls les croyants catéchumènes (on définit comme croyant catéchumène toute personne ayant entreprise le processus en vue de se faire baptiser ou qui reconnaisse entièrement la légitimité et la véracité du message divin de l'Élise Aristotélicienne) de l'Église Aristotélicienne peuvent prétendre à des postes administratifs au sein du Maine, et ce pour assurer le respect des valeurs aristotéliciennes dans le Maine. En d'autres termes, les hérétiques notoires qui renient le message divin, et de fait remettent en question la légitimité du Maine sur ses terres, ne sauraient être admissibles à des postes à responsabilités.

  • § 3.2 : L'Évêque a un siège au conseil comtal à titre de conseiller extraordinaire. Il y aura droit de vote. Cette mesure est inaliénable. Il pourra être remplacé en cas d'absence prolongée, au besoin, par un délégué qu'il nommera lui-même.

  • § 3.3 : Le Nonce est aussi invité à participer et donner son avis au conseil comtal, mais il n'y a pas le droit de vote. La présence du Nonce est laissée à la discrétion du Comte en Exercice.

  • § 3.4 : Tous les clercs ou dignitaires de l'Église du Maine peuvent aspirer à n'importe lequel des postes temporels au sein des institution mainoises.

  • § 3.5 : Il est fortement recommandé aux curés de s'impliquer dans les conseils municipaux, afin d'aider au bon déroulement de la vie des paroissiens en vertu des valeurs aristotéliciennes.


Article Quatrième : L'Église et la Justice

  • § 4.1 : Les prêtres ne pourront être attaqué par la justice temporelle, et ce en vertu du Concordat de Paris. Il est du ressort de l'Inquisition, représentée sur les terres mainoises par l'Officialité Épiscopale du Mans, de juger les prêtres.

  • § 4.2 : Les clercs, dignitaires de l'Église et les fidèles résidant ou de passage en Maine sont tenus de respecter le Droit Canonique de l'Église Aristotélicienne. Son application relève de l'Église du Mans, à laquelle le Comté est tenu d'apporter son aide.

  • § 4.2 : L'Inquisition et l’Officialité Mainoise ont pour rôle d'enquêter et de poursuivre les hétérodoxes, les blasphémateurs, les sorciers, les gourous sectaires et les parjures qui sont des délinquants au regard de la justice Mainoise suite au présent concordat. Les dégradations de lieux saints voués au culte d'Aristote, les profanations de cimetières ainsi que l'apologie de l'athéisme qui constitue une forme extrême de prosélytisme non-aristotélicien, pourront faire l’objet d’une poursuite judiciaire devant l’Officialité Mainoise. De même se prendre pour le Pape, Aristote, le Messie ou même le Très Haut en personne est plus qu'un pêché d'orgueil, c'est un délit passible de poursuites et de sanctions.


Article Cinquième : Le Maine et les Saintes Armées

  • § 5.1 : Les dispositions concernant les Saintes Armées en Maine sont définies dans le Traité de la Garde Épiscopale pour le Maine.


Article Sixième : Des Dispositions Civiles de l'Église du Mans

  • § 6.1 : L'Église du Mans s'engage à tout faire pour placer un curé dans chaque paroisse du Mans afin que les messes dominicales puissent avoir lieu. En contrepartie le Comté l'y aidera en soutenant les actions de cette même Eglise.

  • § 6.2 : Les mariages aristotéliciens sont les seuls reconnus comme valides et les jugements de l'Église en matière matrimoniale aussi.

  • § 6.3 : L'Eglise se donne comme mission de donner les derniers sacrements et d'enterrer les corps des seuls Aristotéliciens baptisés, conformément au dogme. L'Église est la seule à être habilitée à délivrer une confirmation de décès, que ce soit pour un aristotélicien ou non.

  • § 64 : Les lieux de cultes publics, les bâtiments nécessaires à l'administration et tous les objets nécessaires à la célébration du culte aritotélicien qui se trouvent en Maine sont propriété de l'Église du Mans, qui seule peut les administrer. Les caisses de l'Église du Mans sont elles aussi sous l'autorité exclusive de cette-dernière.

  • § 6.5 : Seule l'Église est habilitée à intervenir dans les lieux consacrés.

    • Chaque fidèle pourra trouver asile et soutien dans les églises mainoises, avec l'accord du Conseil Diocésain du Mans. Le curé chargé de la paroisse aura toute autorité sur le réfugié. Aucune force ou autorité extérieure à l’Eglise ne pourra pénétrer dans l'enceinte pour prendre possession du réfugié. Ceci dit, le réfugié devra accepter de servir l'Église pour tout le temps que durera sa retraite.


Article Septième : Du fonctionnement de l'Église du Mans

  • § 7.1 : L’Eglise est représentée par sa Sainteté le Pape. La Curie romaine est l'organe suprême de cette Eglise.

  • § 7.2 : Le Diocèse du Mans est dirigé par son Evêque, nommé selon les dispositions romaines. C'est lui qui nomme les prêtres, les curés, les vicaires paroissiaux et le Conseil Diocésain.

  • § 7.3 : Chaque paroisse mainoise est dirigée par son curé, en accord avec la politique religieuse de l'évêque. C'est le curé qui nomme les diacres pour l'aider dans sa tâche. L'Évêque du Mans a la responsabilité de démettre tout diacre qui ne respecterait pas ces engagements.

  • § 7.4 : Par volonté du Roi, la très Sainte Inquisition est instituée dans les provinces de France. Le rôle d’officiel épiscopal sera confié à une personne, choisie par l'évêque. Celui-ci sera le premier officiel épiscopal, mais pourra être suppléé par les autres officiers. Le détail des règles et du fonctionnement de l'Officialité Mainoise est relatif aux dispositions du droit canon.

  • § 7.5 : La hiérarchie ecclésiastique devra être respectée pour toutes les relations entre l’Église Aristotelicienne et le pouvoir temporel.
Redshark
Traité relatif à la garde épiscopale de Tours
Citation:

I. De l’organisation de la garde épiscopale
I.1. De l'organisation spatiale

Est reconnue l'autorité de la garde épiscopale dans les archidiocèses de
Tours, Angers, Le Mans, Rennes et Tours appartenant à la province Métropolitaine de Tours. La Province de Tours recouvre le Duché d‘Anjou, le Comté du Maine, le Grand Duché de Bretagne et le Duché de Touraine.

I.2. De l'organisation temporelle
I.2.1 De la reconnaissance
Reconnaissant l'autorité première Grand Duc et des Ducs et Comtes des provinces sur lesquelles la garde épiscopale est établie, les responsables de la garde avertiront les responsables des dictes-provinces préalablement à toute action sur leur sol.

I.2.2. Des comptes rendus
La garde épiscopale de Tours s'engage à fournir régulièrement à l'archevêché une liste à jour contenant le nom des membres de la garde, ainsi que la liste de leurs actions et leurs positions lors d'une action.

I.2.3. de La Neutralité et du respect des Lois Temporelles
La garde épiscopale, dans un souci de stabilité, s'engage à ne pas aller à l'encontre des intérêts du pouvoir temporel, tant que ce dernier respecte les valeurs aristoteliciennes. Ces escortes auront fait adéquation avec les normes des groupes armées des diverses provinces.

I.2.4. de l'Entente Cordiale
Dans un souci d'entente cordiale, la garde épiscopale s’engage à fournir au Comté ou Duché concerné par l'intermédiaire de son Capitaine les déplacements qu’ils effectueront par groupe, en donnant un itinéraire général comprenant au minimum départ et arrivée.

I.2.5. De la Demande d'aide
Le Vidame de Tours peut demander de l’aide à l’Ost en cas de besoin, par lettre écrite au Régnant et au capitaine. En cas d’accord, si ceux-ci sont mis à sa disposition, ils le seront sous le commandement du Vidame.
En aucun cas, les soldats de l'Ost ne pourront sortir de leur territoire. L'accord du Préfet des Vidames sera expressément nécessaire à une telle demande de renforts.

I.3. Des membres de la garde
I.3.1. Du Vidame
La charge du Vidame est définie par le Droit-Canon relatif à cette fonction.
Le Vidame de Tours dirige la garde épiscopale de Tours dans le respect du Droit-Canon, du présent traité, ainsi que des concordats en vigueur dans les provinces dépendantes de l'archevêché de Tours.
Le Vidame rend des comptes à l'Archevêque de Tours.

I.3.2. Des capitaines
Sont nommés, après concertation entre le Vidame et l’Evêque ou Archevêque concerné, un capitaine pour chacun de ces diocèses. Les capitaines auront la responsabilité de la garde épiscopale dans le diocèse qui leur aura été assigné.

I.3.3. Lieutenants
Les lieutenants auront la charge de seconder les capitaines dans l’organisation des missions qui leur seront confiées.

I.3.4. De la Garde
Seront nommés des soldats pour chacune des villes du diocèse.

I.3.5. De la hiérarchie
Le système hiérarchique s'appliquant au sein de la garde épiscopale est le suivant :

    • Vidame
    • Capitaine
    • Lieutenant
    • Soldat


II. Du rôle de la garde épiscopale
II.1. De la protection
La garde épiscopale de Tours se donne pour mission de protéger les lieux de cultes, cathédrale, église, chapelles, et cimetières de l'Eglise d'Aristote et des fidèles lors de rassemblement religieux.
La garde est également chargée de la protection de tout membre du clergé, archevêque, évêque, curé, prêtre, théologien, diacre, de l'Eglise d'Aristote.

II.2. De l'escorte
La garde épiscopale de Tours se charge d'escorter les dignitaires du clergé lors de leurs déplacements inter et intra-provinces. Ainsi, des groupes dits "simples" seront constitués afin d'assurer cette mission.

III. De l'entrée dans la garde épiscopale
    • Être aristotélicien baptisé.
    • Ne pas être fiché comme membre d'une organisation hétérodoxe, secrète, ou criminelle.
    • Ne pas être fiché comme criminel.
    • Il est possible de faire partie d'un ordre militaro-religieux (Le vidame veillera à ce que l'intégrité de la garde soit respectée ainsi qu'à la non-prépondérance d'un ordre sur les autres.)
    • Résider dans la ville (selon les lois de la citoyennetés ou au pire avec un minimum de 2 mois de présence) où il sera engagé.
    • Estre volontaires et sans attache militaire afin de préserver la neutralité de la Garde Episcopale par rapport au pouvoir temporel.
    • Posséder épée et bouclier
    • avec en Option la noblesse de robe (pour la distance parcourue), bien que non obligatoire.

IV. De la continuité du traité
IV.1. Le présent traité peut être abrogé, totalement ou partiellement, ou encore modifié avec l'accord des 2 parties.

IV.2. La garde épiscopale devra se soumettre aux lois en place sur le territoire où elle se trouve. Le délit commis par le garde épiscopal en dehors de ses fonctions relève de la juridiction de la marche où a lieu le délit.
En revanche, pour tout ce qui relève des fautes et délits commis dans le cadre de la mission, ces actes seront jugés par les tribunaux inquisitoriaux.
Pour déterminer la qualification de ces actes, en mission ou non, une commission tripartite composée du Vidame de Tours pour représenter la garde épiscopale, du nonce apostolique de Tours pour représenter Rome, et du Procureur de la Marche du délit pour représenter le Duché ou Comté, sera réunie ad hoc et tranchera chaque cas.
La décision de la commission est insusceptible d'appel, et ne prend effet qu'à la majorité absolue des suffages exprimés, l'abstention étant interdite.

IV.3. Le présent traité est soumis aux modifications du Droit Canon légiférant sur les Saintes Armées. Un avenant à cette convention devra être pris de manière formelle entre le Régnant et le Nonce apostolique.
Redshark
Citation:

        Ordonnance du Barreau et de l'Avocat mainois

Préambule :

La bienveillance aristotélicienne veillant sur le mandat de la Comtesse Izarra de Ozta d'Harlegnan, chasseusse véhémente du flou juridique, une ordonnance définissant le rôle de l'avocat et le cadre judiciaire qui l'entoure fut rédigée dans l'unique but de rendre aux Mainois le droit naturel et légitime de bénéficier d'une défense élaborée et pertinente. Le jugement moral et l'avenir incertain des citoyens en dépendaient.


I/ L'avocat
    a) Du rôle

Article 1 : L'avocat est un praticien et un professionnel du droit dont la fonction traditionnelle est de représenter ses clients en plaidant en faveur de leurs intérêts au tribunal.

Article 2 : Il est aussi habilité à conseiller sur des questions juridiques, relatives au quotidien ou spécialisées.
    b) Du devoir

Article 1 : L'avocat devra pour son intronisation, main droite posée sur le Livres des Vertus, prêter serment tel qu'il suit : « Moi, X, jure d'exercer mes fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité, humanité et aristotélisme. »

Article 2 : L'honneur, s'il ne se désire pas bafoué,
Ne pourra être défendu par un étranger.

Article 3 : Rien ne saura empêcher un avocat d'être témoin.
    c) Du droit

Article unique : L'avocat peut refuser un dossier s'il estime que son cas ne mérite pas d'être défendu ou qu'il entrave aux valeurs aristotéliciennes.
    d) De la reconnaissance

Article 1 : Pour se faire reconnaître, l'avocat porte comme symbole de son statut une plaque d'or gravée de son nom, armes et couleurs du Maine en fond.

      Nota bene : Seuls le Comte ou le Bâtonnier ont charges à la délivrer.


Article 2 : Le Comte peut lui même décider de la nomination d'un quidam, l'autorisation du bâtonnier n'est pas nécessaire mais son avis éclairé reste utile.

Article 3 : Toute fausse exhibition sera déclarée comme délit d'usurpation et poursuivie pour trouble à l'ordre public.
    e) De la déchéance

Article unique : La condamnation suite à des délits ou/et crimes graves ou/et infâmes, ainsi que le parjure de son serment font perdre le droit de pratiquer.

II/ Le barreau
    a) De la définition

Article 1 : Le barreau regroupe l'ensemble des avocats mainois composés en ordre.

Article 2 : Les réunions ont lieu au château comtal.

    b) Du rôle

Article unique : Le barreau sert à centraliser les informations pour ce qui concerne le cahier des effectifs et des noms, ainsi que les plaques. Il peut aussi avoir un rôle de formation pour les novices.

    c) De la présidence

Article unique : Le barreau est présidé par le bâtonnier ( voir le III pour les charges attribuées au bâtonnnier ).

III/ Le bâtonnier
    a) De la définition

Article 1 : Déteneur du baton du barreau, il est désigné par ses pairs pour incarner la tête de l'ordre.

Article 2 : L'interdiction du cumul de mandats est caduque pour ce poste.
    b) Du rôle

Article unique : Le bâtonnier veille à la bonne tenue du barreau. Il organise également des concours et des recrutements réguliers pour founir le Maine en avocats qualifiés. C'est lui qui décide de l'entrée ou du refoulement des candidats dans l'ordre, jugés sur le curriculum vitae et le résultat aux examens.
    c) Du droit

Article unique : Le bâtonnier, sous raisons valables et preuves à l'appui a le pouvoir de révoquer un avocat.

Le vingt cinq jour de juin quatorze cent cinquante cinq (MCDLV)
Passion
Charte de L’Ost du Comté Mainois


Préambule


La présente charte en date du 01-12-1456 définit la structure, le fonctionnement et la mission de l’Ost Mainoise dans son ensemble.

L'Ost mainois fait partie de l'Ost royal. Les actions militaires sont décidées, conformément à la Charte de l'Ost royal, par le Haut-Conseil militaire de l'Ost royal, qui peut déléguer, selon les circonstances, ses responsabilités au seul Maréchal de France du Domaine Royal ou au Comte du Maine.


Article I - Structure et organisation de l’Ost Mainois

Article I-1 :
L’Ost Mainoise est composé de deux groupes distincts :

Les Soldats, qui portent les armes sous les couleurs du Maine, sont les Lions de Le Mans, les Ours de Mayenne, les Phœnix de Montmirail et les Loups de Laval.
Les Officiers, qui organisent le fonctionnement, dirigent un contingent de troupes variables selon leur grade.



Article I-2 La hiérarchie

* Le Comte ou la Comtesse:
Il représente, dans le Maine, l’autorité suprême, et décide de la politique militaire globale à adopter en l'absence d'instruction du Haut-Conseil militaire de l'Ost royal.
Il peut à tout moment révoquer, dégrader ou promouvoir n’importe quel militaire mainois.


* Le Capitaine Royal
(auparavant appelé Lieutenant Général):

Il est nommé par le Comte ou la Comtesse sur avis de l’Etat Major Elargi.
Il est le chef militaire de l'armée du Maine, sous les ordres du Comte et du Maréchal de France du Domaine Royal. Il est chargé du maintien opérationnel des troupes et de les mener au combat. Il coordonne les actions, met en place les projets destinés à l'amélioration et à l'évolution de l'Ost et veille à sa bonne organisation.
Il a le rang d'Officier.
Le Capitaine Royal est un officier royal : il a pour rôle de transmettre les ordres du Haut-Conseil militaire de l'Ost royal et d’agréer les armées formées en Maine
Le Capitaine Royal ne doit postuler à aucune responsabilité politique qu’elle soit Comtale ou locale.


*Le Connétable:
Membre élu du Conseil, il est nommé par le Comte ou la Comtesse.
Il est le responsable de la logistique et veille à ce que les soldats en mission soient armés, ravitaillés et payés par les soins du Comté.
Le connectable est un officier et de par sa fonction membre de l’état major
Il fait parti de l’Etat Major Royal


* Le Commandant
Il est nommé par le Capitaine Royal
Il a en charge la supervision des services de fonctionnement internes de l’Ost (Recrutement, instruction, intendance)
Il remplace le Capitaine Royal en cas d’absence de celui-ci et du reste de ses supérieurs.


* Le Capitaine d'armée

C'est un notable ayant reçu l’ordre de former une armée.
Il peut être membre de l’Ost ou exercer une simple mission sur ordre du Comte ou de la Comtesse ou de l’Etat Major
.

* Le Lieutenant de garnison.

L'Ost Mainois se divise en quatre garnisons:
• Garnison du Mans
• Garnison de Laval
• Garnison de Mayenne
• Garnison de Montmirail
Chaque garnison est sous le commandement d'un Lieutenant.
Il est nommé par le Capitaine Royal.
Il est le responsable du recrutement sur son village d’affectation.
Il veille à la formation continue des soldats de sa garnison.
Il est le chef des lances de sa garnison.
Il a le rang d'officier.
Il n’est pas nécessairement apolitique mais il ne peut occuper de fonctions le retenant dans le Maine.


* Le lieutenant Instructeur
Il est nommé par le Capitaine Royal après concertation avec l’Etat Major Elargi.
Il est responsable de la discipline et de la formation des nouvelles recrues.


* Le lieutenant recruteur
Il est nommé par le Capitaine Royal après concertation avec l’Etat Major Elargi.
Il est responsable du recrutement sur l'ensemble du Comté
.

* Le Sergent

Il est nommé par le Lieutenant de garnison après validation par l’Etat
Major.
Il a la charge du commandement d’une Lance de 5 à 8 Dragons.
Il assiste le Lieutenant de garnison dans le recrutement et la formation si besoin est. Il n’est pas nécessairement apolitique mais ne peut occuper aucune autre fonction le retenant dans le comté Mainois quand l’état de guerre est déclaré.


* Le caporal

Il est nommé par le Lieutenant de garnison après validation par l’Etat Major.
Il remplace le sergent en cas d'absence.


* Le soldat et les recrues

Ils obéissent à leur hiérarchie dans le but de défendre les intérêts du Comté Mainois.
Une présence régulière à la caserne est indispensable.


Article I-3 L'Etat-major

Il se compose du Comte ou Comtesse, du Capitaine Royal, du Connétable, des quatre Lieutenants de Garnison, du lieutenant instructeur, du lieutenant recruteur, des Capitaines d’armées Mainoises qui sont membres de l’Etat Major de par leur fonction, lors de la perte de la dite fonction ils sont remplacés par leurs successeurs.
L’exclusion de l’un des membres est possible par simple volonté du Comte ou de la Comtesse, excepté pour le Maréchal.
L’Etat Major organise l'Ost Mainois et applique les décisions du Haut-Conseil militaire de l'Ost royal ou du Comte.
De même l’Etat Major peut à la demande d’un de ses membres, statuer sur le recrutement d’un individu
L’Etat Major décide des orientations de l’Ost Mainois, ainsi que de la validité des missions..


Article I-4 L’état major élargi
Il est composé de l’Etat major et des différents officiers de soutien que l’Etat major peut requérir ou qui, par leur charge ou leur fonction, doivent être présents dans l’Ost Mainois.


Article I-5
Les garnisons
Les Garnisons s’organisent en Lances, composé d’un effectif de 5 à 8 Dragons. En deçà de 5 Dragons la Lance n’est pas considérée comme telle car incomplète.
Chaque Lance est dirigée par un Sergent, responsable de la bonne tenue de sa Lance et de la disponibilité de celle ci.
Les Lances assurent la sécurité des villages, des routes et exécutent les missions confiées par le Comte ou Comtesse ou l’Etat Major.


Article I-6
Le Domaine Royal
L'Ost Mainois ne peut engager d'action militaire sans en référer à l'Etat-Major du Domaine Royal et en obtenir l'accord.
L'ensemble de l'Ost Mainois est mis à disposition de l'Etat Major du Domaine Royal.


Article II
Fonctionnement de l'Ost Mainois

Article II-1 Le recrutement
Tout citoyen Mainois, résident dans le Comté depuis au moins une semaine peut demander à s'engager.
La demande motivée doit être déposée au poste de garde de la caserne de l’Ost ou auprès d'un officier recruteur.
Le demandeur doit avoir au minimum 20 points de force.
La demande sera approuvée ou non par l'état major.
La nouvelle recrue, quel que soit son statut, sert au minimum un mois dans le corps des recrues Mainoises, avant de pouvoir rejoindre les Dragons.


Article II-2
Le serment de loyauté et de [b]secret.
Tout engagement s'accompagne de la prestation de ce serment:

Citation:
Moi, __________________________, jure solennellement de toujours servir ma patrie Mainoise, de me dévouer pour le Comté de toutes mes forces, sacrifiant, si nécessaire, ma vie pour sa défense.
Je jure de servir fidèlement, loyalement, et de bonne foi Sa Majesté Levan III ainsi que l'Etat-major du Comté du Maine, Commandant en chef des forces armées dont sont membres : le Comte, le Connétable et le Capitaine Royal.
Je jure de respecter la hiérarchie militaire et d'obéir aux ordres donnés par mes supérieurs.
Du fait de mon engagement dans l’Ost Mainois, je jure solennellement que, je ne révélerai ni ne communiquerai à quiconque qui n'y a pas légitimement droit les renseignements qui viennent à ma connaissance ou que j'obtiens en raison de mes fonctions dans l'armée du Comté du Maine. Je jure de ne pas quitter l’armée avant un délai de six mois



Article II-3
La transmission des ordres

La transmission des ordres s’effectue dans les garnisons ou en place d’armes lorsque la mobilisation est générale.
La transmission des ordres s’effectue également par missive (courrier RR-IG). Elle suit la voie hiérarchique établie :
-d'un membre du Haut-Conseil militaire de l'Ost royal au Capitaine Royal ou au Comte
-du Comte ou du Capitaine Royal au Commandant
-du commandant au lieutenant instructeur, au lieutenant recruteur et aux Lieutenants de Garnison
-des Lieutenants de Garnison, du Lieutenant instructeur et du lieutenant recruteur aux sergents
-des sergents aux caporaux, soldats et recrues.

Si les ordres reçus par missive sont différents des ordres prescrits à la caserne, le soldat doit contacter un supérieur hiérarchique pour s'assurer de la validité de ceux-ci.

Un militaire doit toujours suivre un ordre venant d'un supérieur. En cas d'ordres discordants il obéira au plus haut dans la hiérarchie. S'il reçoit un ordre qui désobéit à la loi, il doit s'y conformer si l'ordre est signé et contresigné par l'Etat Major ou un membre du Haut-Conseil militaire de l'Ost royal.


Article II-4
Les états d’alerte et la mobilisation

L’Ost connaît trois états d’Alerte:

- La Veille, où le soldat vaque à ses occupations.
Cet état sera représenté par un drapeau vert. Les torches seront éteintes.
- L’Alarme, où il se tient prêt dans sa ville de résidence, la rejoignant au plus vite si il n’y est pas quand elle est sonnée.
Cet état sera représenté par un drapeau rouge et une torche sera allumée.
- La Guerre, où il est totalement aux ordres de l’Ost.
Cet état sera représenté par un drapeau noir et les deux torches l'entourant seront allumées.

La Veille est dîtes Temps de Paix, l’Alarme et la Guerre sont dîtes Temps de Guerre.

Article II-5 Les sanctions

Tout manquement aux articles de la présente charte ainsi que toute rupture unilatérale du serment seront automatiquement portés devant la cour de justice du Comté .

Article III Devoirs des membres de l'Ost

Article III-1
Devoir d’obéissance
Tout soldat doit obéir aux ordres d’un supérieur hiérarchique.
En cas de désobéissance, l’Etat-Major a la possibilité de sanctionner ou de révoquer un soldat. Il peut également ordonner la mise en procès pour trahison.


Article III-2
Devoir de réserve
Tout soldat est tenu au secret tant sur les structures, les effectifs et les armements que sur les missions en cours ou à venir, sous peine d'être accusé d'intelligence avec l'ennemi et il sera immédiatement mis en procès pour haute trahison.

Article III-3
Devoir de présence
Tout soldat se doit d’être mobilisable à tout moment sous un jour franc.
Le soldat doit être prêt à partir à n'importe quel instant dès qu'il a reçu son ordre de mobilisation.


Article III-4
Devoir d’information
Tout soldat se doit de transmettre à un supérieur toute information utile à la sauvegarde des intérêts Comtaux.
En cas d'indisponibilité pour remplir une mission ou répondre à un ordre, le soldat doit en informer au plus vite son supérieur hiérarchique.
De même, tout soldat se doit, en cas de démission, de fournir une missive
informative au Capitaine Royal et à son supérieur direct. Le Capitaine royal décidera lui-même d’accepter ou non ladite démission.

[color=orange]Article III-5
Devoir de représentation et de probité
Tout soldat entrant dans l’Ost devient un représentant privilégié du Comte ou de la Comtesse en portant fièrement les couleurs Mainoises.
Il se devra donc d’être un modèle pour ses concitoyens et se conformer strictement aux lois Mainoises ainsi qu’à la présente charte qu’il a juré de respecter par serment.
La fonction d’un soldat pourra être retenue comme une circonstance aggravante pour tout manquement aux lois Mainoises.


Article IV Droits des membres de l'Ost

Article IV1-
Droit de solde
Tout soldat de l’Ost Mainois reçoit une compensation pécuniaire pour chaque jour de mobilisation non travaillé.
La solde est de 18 écus par jour de mobilisation, versés en espèces ou en marchandises.
Des bonus peuvent être octroyés aux soldats les plus méritants, sur proposition de l'État-Major. Ces bonus doivent être validés par le Conseil comtal


Article IV-2 Droit de Permission et de démission
Tout soldat peut être dégagé de sa charge temporairement à condition de prévenir par missive le Capitaine Royal au plus tôt.
Tout soldat, peut démissionner s’il ne se trouve pas en mission par simple missive au Capitaine Royal et après acceptation de la démission par celui-ci. Il devra alors restituer tout matériel prêté gracieusement par le Comté.


Article IV-3 Droit d’équipement
L'équipement (épée et bouclier) reste à la charge du soldat.
Le Comté pourra lui en proposer, suivant la disponibilité, à un tarif préférentiel, fixé par le Conseil, afin qu'il s'équipe rapidement. En contre partie, le soldat s'engage à conserver son armement pendant la durée de son engagement; dans le cas contraire, le Comté pourra lui réclamer la différence avec le prix habituellement constaté sur le marché et le poursuivre devant la justice pour escroquerie.

Dans le cas où le Conseil déciderait un équipement d'urgence, lors d'un conflit, des armes pourront être distribuées aux soldats (de métier ou engagés volontaires), mais resteront la propriété du Comté.
Si les armes prêtées ou acquises sont détruites au combat (preuves à fournir), le Comté pourra prêter un nouvel équipement.
A la fin du conflit, le Connétable proposera au soldat (de métier ou engagé volontaire) soit de restituer l'équipement prêté, soit de l'acquérir à un tarif préférentiel, soit de montrer la preuve de leur destruction au combat.


Article IV-4 Droit au financement d'une formation
Tout soldat souhaitant embrasser des études militaires peut faire la demande d’un prêt sans intérêt dont les conditions de remboursement seront fixées avec l'Etat Major et les économistes du Comté.

Tout manquement aux articles de la présente charte ainsi que toute rupture unilatérale du serment seront automatiquement portés devant la cour de justice Comtale et le soldat sera poursuivi pour trahison.

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Le bonheur n'aime pas les calculs,tant qu'il reste des problèmes à régler , il ne s'installe pas!
Lysesl
Demoniums a écrit:
Citation:
AMENDEMENTS MAINOIS AU CONCORDAT DE PARIS



Article Premier : Préambule

  • § 1.1 : Le Maine faisant partie du Domaine Royal de son Très Arisotélicien Roy de France, le Concordat de Paris a plein effet sur les terres mainoises. Le Concordat de Paris contient les dispositions minimales que le conseil mainois se doit d'appliquer.

  • § 1.2 : Une loi mainoise qui ne garantirait pas au minimum les dispositions prévues dans la Concordat de Paris ne saurait être légitime.

  • § 1.3 : Les amendements mainois précisent et amendent certaines dipositions du Concordat de Paris, et ce uniquement dans l'optique de toujours plus favoriser la vraie foi. Les amendements Mainois sont des lois temporelles relevant du conseil comtal du Maine ainsi que de l'Église Aristotélicienne du diocèse du Mans, donc font partie intégrante du coutumier mainois.

  • § 1.4 : Tous les autres traités signés entre le Maine et l'Église Aristotélicienne ont autant valeur de loi que les présents amendements. En cas de contradiction, le traité le plus récent prime.


Article Deuxième : Du Maine comme Comté Aristotélicien

  • § 2.1 : Le comté du Maine jure sa fidélité au pouvoir Royal comme il a été mis en place par la volonté du Très-Haut le Créateur. Puisque le Maine est résolument aristotélicien, sa fidélité au Roy se matérialise par un respect des commandements et volontés de Sa Sainteté, souverain des souverains, père de l'humanité et vicaire de Dieu.


Article Troisième : L'Église et la Politique

  • § 3.1 : Seuls les croyants catéchumènes (on définit comme croyant catéchumène toute personne ayant entreprise le processus en vue de se faire baptiser ou qui reconnaisse entièrement la légitimité et la véracité du message divin de l'Élise Aristotélicienne) de l'Église Aristotélicienne peuvent prétendre à des postes administratifs au sein du Maine, et ce pour assurer le respect des valeurs aristotéliciennes dans le Maine. En d'autres termes, les hérétiques notoires qui renient le message divin, et de fait remettent en question la légitimité du Maine sur ses terres, ne sauraient être admissibles à des postes à responsabilités.

  • § 3.2 : L'Évêque a un siège au conseil comtal à titre de conseiller extraordinaire. Il y aura droit de vote. Cette mesure est inaliénable. Il pourra être remplacé en cas d'absence prolongée, au besoin, par un délégué qu'il nommera lui-même.

  • § 3.3 : Le Nonce est aussi invité à participer et donner son avis au conseil comtal, mais il n'y a pas le droit de vote. La présence du Nonce est laissée à la discrétion du Comte en Exercice.

  • § 3.4 : Tous les clercs ou dignitaires de l'Église du Maine peuvent aspirer à n'importe lequel des postes temporels au sein des institution mainoises.

  • § 3.5 : Il est fortement recommandé aux curés de s'impliquer dans les conseils municipaux, afin d'aider au bon déroulement de la vie des paroissiens en vertu des valeurs aristotéliciennes.


Article Quatrième : L'Église et la Justice

  • § 4.1 : Les prêtres ne pourront être attaqué par la justice temporelle, et ce en vertu du Concordat de Paris. Il est du ressort de l'Inquisition, représentée sur les terres mainoises par l'Officialité Épiscopale du Mans, de juger les prêtres.

  • § 4.2 : Les clercs, dignitaires de l'Église et les fidèles résidant ou de passage en Maine sont tenus de respecter le Droit Canonique de l'Église Aristotélicienne. Son application relève de l'Église du Mans, à laquelle le Comté est tenu d'apporter son aide.

  • § 4.2 : L'Inquisition et l’Officialité Mainoise ont pour rôle d'enquêter et de poursuivre les hétérodoxes, les blasphémateurs, les sorciers, les gourous sectaires et les parjures qui sont des délinquants au regard de la justice Mainoise suite au présent concordat. Les dégradations de lieux saints voués au culte d'Aristote, les profanations de cimetières ainsi que l'apologie de l'athéisme qui constitue une forme extrême de prosélytisme non-aristotélicien, pourront faire l’objet d’une poursuite judiciaire devant l’Officialité Mainoise. De même se prendre pour le Pape, Aristote, le Messie ou même le Très Haut en personne est plus qu'un pêché d'orgueil, c'est un délit passible de poursuites et de sanctions.


Article Cinquième : Le Maine et les Saintes Armées

  • § 5.1 : Les dispositions concernant les Saintes Armées en Maine sont définies dans le Traité de la Garde Épiscopale pour le Maine.


Article Sixième : Des Dispositions Civiles de l'Église du Mans

  • § 6.1 : L'Église du Mans s'engage à tout faire pour placer un curé dans chaque paroisse du Mans afin que les messes dominicales puissent avoir lieu. En contrepartie le Comté l'y aidera en soutenant les actions de cette même Eglise.

  • § 6.2 : Les mariages aristotéliciens sont les seuls reconnus comme valides et les jugements de l'Église en matière matrimoniale aussi.

  • § 6.3 : L'Eglise se donne comme mission de donner les derniers sacrements et d'enterrer les corps des seuls Aristotéliciens baptisés, conformément au dogme. L'Église est la seule à être habilitée à délivrer une confirmation de décès, que ce soit pour un aristotélicien ou non.

  • § 64 : Les lieux de cultes publics, les bâtiments nécessaires à l'administration et tous les objets nécessaires à la célébration du culte aritotélicien qui se trouvent en Maine sont propriété de l'Église du Mans, qui seule peut les administrer. Les caisses de l'Église du Mans sont elles aussi sous l'autorité exclusive de cette-dernière.

  • § 6.5 : Seule l'Église est habilitée à intervenir dans les lieux consacrés.

    • Chaque fidèle pourra trouver asile et soutien dans les églises mainoises, avec l'accord du Conseil Diocésain du Mans. Le curé chargé de la paroisse aura toute autorité sur le réfugié. Aucune force ou autorité extérieure à l’Eglise ne pourra pénétrer dans l'enceinte pour prendre possession du réfugié. Ceci dit, le réfugié devra accepter de servir l'Église pour tout le temps que durera sa retraite.


Article Septième : Du fonctionnement de l'Église du Mans

  • § 7.1 : L’Eglise est représentée par sa Sainteté le Pape. La Curie romaine est l'organe suprême de cette Eglise.

  • § 7.2 : Le Diocèse du Mans est dirigé par son Evêque, nommé selon les dispositions romaines. C'est lui qui nomme les prêtres, les curés, les vicaires paroissiaux et le Conseil Diocésain.

  • § 7.3 : Chaque paroisse mainoise est dirigée par son curé, en accord avec la politique religieuse de l'évêque. C'est le curé qui nomme les diacres pour l'aider dans sa tâche. L'Évêque du Mans a la responsabilité de démettre tout diacre qui ne respecterait pas ces engagements.

  • § 7.4 : Par volonté du Roi, la très Sainte Inquisition est instituée dans les provinces de France. Le rôle d’officiel épiscopal sera confié à une personne, choisie par l'évêque. Celui-ci sera le premier officiel épiscopal, mais pourra être suppléé par les autres officiers. Le détail des règles et du fonctionnement de l'Officialité Mainoise est relatif aux dispositions du droit canon.

  • § 7.5 : La hiérarchie ecclésiastique devra être respectée pour toutes les relations entre l’Église Aristotelicienne et le pouvoir temporel.


Citation:
Nous, Demoniums, Comte du Maine,

Annonçons après vote du conseil comtal,
La suppression des amendements mainois au concordat royal.
Le concordat Royal n’est absolument pas remis en cause par cette suppression.

Fait pour valoir ce que de droit,
Au Castel du Mans, le vingt quatrième de Juin de Juin de l'an mille quatre cent cinquante sept.

Demoniums,
Comte du Maine




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