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[RP] Sur le fil du cimeterre

Aileron
[HRP : Ce RP est en relation avec l'IG. Ceux qui veulent participer à la traque d'Aileron y sont bien entendu invités, avec grand plaisir, à condition de respecter les évènements IG. Si quelqu'un ne respecte pas le cadre de ce RP, je me réserve le droit de demander à la censure la suppression de son post. Merci d'avance, et bon jeu à tous !]



Marcher, marcher, toujours marcher... Aileron avait quitté le campement du Lion de Juda, pour la dernière fois sans doute, y déposant sa sica. Désormais, il n'utiliserait plus que sa toute première sica, à la lame usée mais encore tranchante, son compagnon le plus fidèle depuis bien des années, elle ne l'avait jamais trahi. Désormais, son temps touchait à sa fin. Ses réflexes étaient encore vifs, même si moins que par le passé, et sa Foy le brûlait toujours comme un feu inextinguible. Vaincre ou mourir, il n'existait pas d'autre issue, et quand bien même la seconde option semblait être la plus probable, cela n'empêchait pas de combattre, encore et encore, même conscient de l'impossibilité de la tâche à accomplir.

C'est encore plus beau quand c'est inutile... Le Primus secoua la tête, jetant un coup d'oeil aux environs. Personne, pas un chat. Même pas Platon, le matou de Sanctus. Parfait, il allait pouvoir déposer par ici ses quelques affaires, des armes, de la bière, des jeux de cartes, et de la nourriture pour un certain nombre de jours. Ce chargement lui avait pesé, mais au moins, il pouvait rester autonome, sans avoir besoin de passer en ville, ce qui aurait sérieusement compromis son projet. Dissimulant tout ça autant que faire se peut, il ne garda sur lui que quelques miches de pain, pour se sustenter lors des quelques jours de marche qu'il prévoyait.

Plus qu'un dernier détail à régler, avant de se mettre en route. Aileron sortit une plume et un parchemin, rédigeant une missive qu'il envoya à la Princesse Armoria. Plus qu'à espérer que le pigeon était bien dressé, comme le lui avait assuré le vendeur. Son instinct lui disait qu'il s'agissait d'un escroc et fieffé menteur, mais il n'avait malheureusement pas le choix. Et trancher la gorge du dit vendeur n'aurait pas servi à dresser son pigeon. Il se relut rapidement, puis attacha la missive à la patte du volatile et le laissa s'envoler dans l'éther bourguignon.


Citation:
A la Princesse Armoria de Mortain,

Les armées de brigands et d'hérétiques qui faisaient si peur à la Bourgogne n'existent plus, la plupart de ses membres sont morts ou estropiés. Vous pensez que cela vous met à l'abri et que désormais plus personne n'osera s'attaquer à votre puissant Duché.

Je vous affirme qu'il n'en est rien. La Bourgogne était incapable de vaincre un rassemblement, non pas de brigands ou d'hérétiques, mais d'hommes et de femmes libres, combattant au nom du Très-Haut, pour propager la Vraie Foy et l'idéal de République. La Bourgogne a imploré l'aide de ses alliés, se retranchant derrière les remparts de ses villes, prouvant ainsi aux yeux de tous sa lâcheté et la couardise de chacun de ses dirigeants.
Mais la Bourgogne et les Bourguignons auront-ils cette fois le courage de se battre contre un homme seul ?

En ce jour du 19 juillet de l'an 1457, moi Aileron, Primus Inter Pares du Lion de Juda, exige que vous proclamiez la Réforme comme religion officielle en Bourgogne et que chaque évêque soit empalé puis brûlé. Tant que ceci ne sera pas effectif, je m'attaquerai chaque nuit aux voyageurs parcourant le territoire bourguignon, leur expliquant le pourquoi de leur mésaventure, et désignant ainsi le seul coupable : l'aveuglement, ou l'incompétence, de la Bourgogne et de ses dirigeants.

Je sais que vous allez envoyer vos valets, c'est à dire la noblesse bourguignonne, pour me faire rendre gorge, et j'espère pour eux qu'ils seront plus efficaces que par le passé, ou bientôt les chemins de votre duché seront parsemés de corps sans vie.

Au plaisir d'assister à votre lente agonie,

Aileron
Primus Inter Pares du Lion de Juda



Puis, un peu las, mais le regard toujours déterminé, il prit sa sica, regarda une fois de plus autour de lui pour constater qu'il était toujours seul, et se mit en route, afin de tenir la promesse qu'il avait dans sa missive.
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Primus Inter Pares

Armoria
A Ménessaire - pour une fois, zut à la fin !

Votre Altesse ?

Oui, Forrest ?

Le drap de lin remua, et une tête blonde sortit d'un côté. Ah, et une seconde tête, de l'autre côté du lit. Foutredieu et mortecouille, Armoria a deux têtes ? Nan, nan... Blonde, et borgne, l'autre tête. Et fusillant Forrest d'un air mauvais, tant il s'était mis en tête que le valet, jaloux, prenait un malin plaisir à les interrompre dans leurs... euh... discussions. Voilà, discussions.

Un courrier, Votre Altesse.

Forrest était impassible, et dans l'encadrement de la porte, impossible de voir si oui ou non il y avait une lueur victorieuse dans ses yeux. Armoria se hâta d'intervenir avant que Snell ne se charge du véloce : dame, pour trouver du bon personnel, de nos jours, hein...

Donne-moi cela et file, sans quoi je pense que tu vas avoir des soucis.

Forrest prit un air indigné :

Mais, Votre Altesse, le courrier a été retrouvé du côté de Chalon*, aussi ai-je fait diligence, me disant que c'était peut-être urgent !

mmm mmm, fit-elle en décachetant la lettre. Ah, Forrest... Ce soir, Snell m'aidera au bain. Tu peux disposer.

Traduction pour les non initiés : tu es privé de l'avantage de me voir nue me prélasser dans l'eau chaude, et de me frotter le dos avec l'éponge si douce et moëlleuse, ça t'apprendra à nous interrompre quand nous... discutons.

Elle s'allongea à plat ventre sur le lit, laissant jouer en l'air ses petits pieds blancs, vêtue de sa seule chevelure. Tendant la main pour saisir une grappe de raisin, elle se mit en devoir de lire ce courrier. Non qu'elle n'avait pas autre chose en tête - si l'on peut dire - mais tout cela lui avait donné un petit creux - pas la lettre, la... discussion. Autant joindre l'utile à l'agréable, avant de se consacrer de nouveau au très agréable.


* Oui, Aileron s'était fait arnaquer, il était naze, son pigeon.
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Snell

Le Borgne en question garda un oeil, son seul, sur la porte un instant, pas convaincu que le fourbe valet ne trouve pas un autre prétexte pour revenir. Finalement, il accepta que Forrest ne risquerait pas de perdre le privilège du bain pour plus qu'une journée.

Il se tourna donc vers la beauté à ses côtés, bien étendu sur le lit, sa blanche peau au délice pour l'oeil, le seul encore. Se sentant d'humeur taquin, Snell se pencha en avant et mordit à pleines dents le postérieur d'Armoria.

Il fut surpris par la réaction de cette dernière.

Au lieu d'un rire gémissant, il eu droit à un juron froid, puis il fut laissé seul sur le lit, dents mordant l'air. Sa princière compagne lui tendit la lettre et puis se dirigea droit vers son bureau sans même prendre le temps de se vêtir.

L'Infâme saisit donc le bout de papier qui l'avait fait réagir ainsi, parce que c'était bien le papier, hein, parce que les morsures du Borgne ne font pas jurer, juré, et il entreprit de le lire, curieux de savoir ce qui pouvait la faire réagir ainsi.

Un instant plus tard, il se leva à son tour.


Prends-tu vraiment ce guignol au sérieux? Je doute qu'il soit capable de faire dérober un vieux clochard ivrogne, encore moins un fort Bourguignon!
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Armoria
La plume courait déjà sur le parchemin, et elle répondit sans relever la tête.

Ce que je prends au sérieux, c'est qu'il y a encore un hérétique sur nos routes, et qu'il y a d'autres poteaux, en Bourgogne, qui réclament leur décoration comme celui de Tonnerre... Pour résumer : je me mets en chasse, mon coeur.

Cette fois, elle arrêta un instant d'écrire et le regarda, oeil mutin, à demi-voilé par une mèche fermement décidée à n'en faire qu'à sa tête, et à venir lui chatouiller le nez avant de se perdre plus bas que l'assise de son siège.

Qui m'aime me suive !

Elle se remit à écrire avant d'avoir une idée subite :

Oh... Sois gentil, dis à Forrest de faire saigner un poulet, et de me monter le sang dans une bassine.

Hop, un autre parchemin.

Citation:


Au Conseil de Bourgogne :

Messire Duc, mon suzerain, et vous, honorables Conseillers,

Je vous joins copie d'une missive que je viens de recevoir. Comme vous pouvez le constater, il reste au moins une mauvaise graine sur nos routes : prévenez la population de ne point s'y hasarder seule.

Quant à moi, fidèle à mes engagements, tant de vassale que de croyante, je me remets en chasse dès demain, ayant bon espoir de ramener l'engeance à torturer, et une nouvelle carcasse à exposer.

Cordialement,
Armoria de Mortain



Citation:


Au minus inter mini du chaton de juda, Aileron,

Sache tout d'abord, vil maraud, que la Bourgogne n'a pas tremblé, étant forte par son peuple tout autant que par ses amitiés, protégée qu'elle est Sainct Bynarr. La Bourgogne n'a pas imploré, ses alliés par scels ou par inclinaison sont venus de bon gré, poussés par des liens honorables et eux aussi, par leur Foy.

En ce soir du 19 juillet de 1457, moi, Armoria de Mortain, première Duchesse de Bourgogne, je proclame comme tant d'autres avec moi que la réforme est une odieuse déviance inspirée par le sans-nom, et que ceux qui y ont succombé auront droit, de par notre miséricorde, à périr de notre main, afin que de libérer leur âme perdue et de se trouver devant le Créateur.

Je tiens à ta disposition, en mon castel, toutes sortes d'instruments qui auront tôt fait d'extirper de ta carcasse les traces du sans-nom, avant que de te pendre sur un poteau à nos frontières. Et afin que de te prouver à quel point je ne doute, à quel point je sais que Dieu me protège chaque fois que je défends Son Eglise, c'est en personne que je m'en vais te déloger de nos chemins, et rendre au peuple de Bourgogne son droit à voyager en toute quiétude.

Sache, pendard, que pour chaque Bourguignon, pour chaque voyageur auquel tu te seras attaqué, te sera arraché au fer rouge un morceau de ta chair putride.

Vois le rouge qui a souligné ton nom : c'est le sang de ton compère Gromukus. Contemple cette couleur que bientôt ma lame va répandre de ce qui sert de réceptacle au démon.

Et sache une dernière chose :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
*Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Armoria de Mortain



Le temps d'écrire tout cela - en prenant un avant-goût des... discussions à (re)venir avec son borgne préféré, elle en était à répandre du sable sur les missives quand Forrest revint, intrigué, portant la bassine demandée. Elle y trempa sa plume et souligna le nom. Eh oui, elle improvisait, vous pensiez sérieusement qu'elle avait gardé le sang de Gromukus ? Pfeuh !

Forrest, fais porter ceci par un crieur, et l'autre message, pour le Conseil, de la façon habituelle.

Un crieur, Votre Altesse ? Vers quelle ville ?

Un par ville, fais faire des copies, sans oublier de souligner le nom avec le sang du poulet, et qu'ils crient aussi de façon régulières sur nos routes : le faquin entendra bien tôt ou tard. Mais que le crieur soit accompagnés de solides gardes.

Eh oui, pour trouver du bon personnel, de nos jours, etc. Forrest s'en fut trottinant, et les deux blonds purent - enfin - reprendre leur... discussion. Dame, elle avait à se venger d'une morsure !
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--Reginae_




[Jardin des Délices]


Reginae a toujours pensé que Gromukus était plein de qualités exceptionnelles, mais qu'il n'avait pas la tête sur les épaules. Là pour le coup, cette fois c'est vrai. Plus de Gromukus, ni même de petitmukus, celui n'ayant eu le temps d'assurer descendance: impossible d'être au four et à la guerre.

Quel saccage tout de même, pense la Sicaire, grignotant des lokoums de Cordoue. Le saccage n'est pas le nombre de morts, déjà de son vivant, Reginae n'accordait que peu de valeur à la vie, le combat pour la Vraie Foy Aristotélicienne primant sur les êtres. Que nenni, le saccage est dans la tournure en bouillon de courge fermenté qu'a pris cet assaut sur la Bourgogne.

L'Histoire, relatée par les vainqueurs, comme il se doit, retiendra la bravoure et la vaillance des soldats des voisins. Mais la Vérité est ailleurs. La DTC s'est elle même plantée la sica / épée dans le ventre, libérant dans une odeur nauséabonde ses tripailles fumantes. Quand l'Armée de l'Erick est arrivée forte en gueule, la DCT était vide ! A vaincre sans péril...on triomphe sans gloire. Ce qu'il s'est passé du côté de la Zoko est une autre histoire, que la feu Sicaire n'a pas cherché à approfondir.

Enfin..la vie continue pour certains ci bas, et cela n'empêche pas la blondasse vanillée de forniquer avec un mono oeillé, hors mariage. Bien la peine de fustiger les Réformés, pour ensuite aller se faire mordre les chairs pendantes sans la bénédiction du chienlit de clergé. Depuis le temps que le Lion de Juda le dit que les sacrements sont une usurpation par l'église Romaine d'un pouvoir qui n'est réservé qu'à l'Unique, celui de juger les hommes.

La voilà qui veut s'en prendre personnellement à son Tendre en plus, son Aileron, son âme soeur, le père de son enfant mort d'un coup d'épée encore dans le nid maternel. Qu'elle se fasse empaler par le Pape la bougresse en chaleur !

Le Primus Inter Pares, de son côté, a quitté le campement du Lion de Juda, en marquant au fer rouge une jeune Sicaire, permettant une suite au combat.

En route pour accomplir son destin de fervent Aristotélicien , Reginae se plait à l'imaginer contre elle, bientôt, peut être.



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Sicaire du Lion de Juda MORTE, reposant en paix avec Ernestine, l'ânesse de Zarathoustra



Aileron
[Bien tranquillement, sur les chemins bourguignons]

Aileron progressait d'un bon pas, vers la destination qu'il s'était fixée, c'est à dire le premier passant venu, décidé à le détrousser dans le meilleur des cas, à lui trancher la gorge dans le pire. Enfin, le pire, cela dépendait du point de vue. Le Primus aperçut au loin un groupe de voyageurs, ou du moins, il les prit pour des voyageurs, mais la présence de gardes refroidit légèrement son ardeur. Et leur attitude était pour le moins étrange, ils ne paraîssaient pas participer à une battue, dont la cible aurait été lui-même, mais ils accompagnaient un type qui se mit à crier un message. Zut... Aileron se trouvait trop loin. Un peu curieux tout de même, il s'approcha discrètement, tout en restant à bonne distance cependant, et à l'abri des fourrés bien sûr, pour écouter.

Message de la Princesse... Bien, bien... Tout se déroulait comme prévu tout compte fait. Il avait craint que son message ne se perde en cours de route, mais finalement non, le marchand de pigeons n'était donc pas un escroc. Il faudrait qu'il aille le remercier une fois cette affaire terminée.

Donc... Bilan du message... On se voile les yeux pour le début, on menace ensuite. Mouais... Il aurait dû préciser dans sa missive que ce n'était pas la peur de finir torturé, empalé, brûlé, ou autres joyeusetés du même genre, qui allait le faire reculer. Elle n'était de toute façon pas la première à lui promettre toutes ces réjouissances. Et pour l'instant, personne n'avait réussi à suivre ses paroles d'actes. Il faut un début à tout paraît-il.

La fin du message le fit sourire, une ébauche de sourire, sans joie, Aileron ayant perdu toute raison de se réjouir depuis la mort de sa douce fleur bourguignonne. Le credo aristotélicien... Cela lui rappelait la prise de Dijon, en 1455, avec la cathédrale investie par le Lion de Juda. Un excellent souvenir...

Bref, dans tout ça, il ne pouvait même pas répondre à cette charmante Princesse qui désirait engager la conversation avec lui par courriers interposés, puisque son pigeon ne lui était pas revenu. Tant pis, il laisserait un message sur le corps d'une des victimes. Cela fera plus chic, et montrera à tous l'incompétence des nobliaux du duché.

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Primus Inter Pares

Landry
Pendant ce temps, du côté de Cosne...

Ô non le brunet n'a jamais entendu le nom d'Aileron, ni même le sobriquet que le Grand Maître de France emploie pour le nommer, ce "minus inter mini du chaton de juda", et encore moins de ces déviances dont il est question dans cette lettre dictée à tout bout de champ par un petit bonhomme flanqué de deux gardes. Le trio parcoure la ville de part en part en récitant encore et encore la dite missive à qui veut bien l'entendre, à la recherche de son destinataire surtout.
Qui est donc cet homme qui a réussi à provoquer la colère de la Princesse ? Qui était ce Gromukus dont il est fait mention ? Est-il possible qu'il y ai un quelconque lien entre eux et les attaques qui ont eu lieu en Bourgogne ces dernières semaines ? Landry n'en a pas la moindre idée, il ne sait rien de l'identité de ces brigands et autres hérétiques qui se sont fait chasser des terres bourguignonnes par les armées ducales ou voisines. Tout ce qu'il sait il le tire des ragots entendus dans les tavernes, entre deux discussions un peu trop arrosées... Mais ce dont il est sûr c'est que maintenant il fait partie des habitants de ce duché, il appartient à ces terres et se doit de les défendre. Si Son Altesse Armoria se met en chasse de cet homme c'est qu'elle doit avoir de bonnes raisons, et elle le fait au nom du Très-Haut et de la Bourgogne, des valeurs sures que le jeune homme s'est juré de défendre.

Il a maintenant pris ses marques dans cette nouvelle vie qu'il découvre ici, une petite routine s'est presque installée dans ses journées, à son grand regret. Mais ce message il le considère comme un signe, il est temps pour lui d'accomplir ce qui doit l'être, il est temps pour lui de reprendre les rênes et de forcer le destin. Il sait que pour lui, le meilleur moyen de parvenir à ses fins aurait été d'intégrer l'armée, l'Ost Bourguignon, mais il n'est pas de ceux qui aiment la hiérarchie. Obéir à des ordres sans avoir de mot à dire n'est pas ce qu'il recherche. Landry veut son indépendance ou pouvoir la reprendre quand bon lui semblera, et le fait d'entrer dans une pyramide hiérarchique avec un serment imposé comme base est pour lui synonyme d'esclavage. Il veut avoir son mot à dire, il veut pouvoir se faire entendre, il veut que les liens qui le lieront à ceux qu'il choisira de suivre ne soient que confiance mutuelle, il veut se battre pour ce qu'il juge bon, non pas se battre aveuglément pour la volonté de dirigeants qui s'échangent bien trop souvent le trône ducal, aussi bienveillants puissent-ils être.

Or donc ce sera seul qu'il débutera ses recherches, avec l'espoir de découvrir des renseignements sur l'endroit où cet Aileron peut bien se trouver. Non, il n'ira pas à sa rencontre car il sait pertinemment qu'il n'aurait aucune chance face à cet homme s'il est bien ce qu'on peut deviner qu'il est. Le jeune Cosnois n'a jamais reçu le moindre enseignement militaire, et encore moins manié une véritable épée. Tout ce qu'il a pour arme est un bâton bien solide avec lequel il s'entraine parfois dans les bois alentours. Il a envie de servir son duché à sa manière, non pas périr inutilement et de façon tout à fait stupide en voulant prouver on ne sait quoi à on ne sait qui. Foncer tête baissée n'est pas dans ses principes.
Armoria
Les lames étaient affûtées. Les réserves étaient venues emplir les fontes des chevaux. La bannière des Mortain - rodidjiu, toujours pas eu le temps de faire faire la nouvelle, c'était un monde, ça, tout de même - claquait déjà au vent léger qui s'était levé en fin de journée, apaisant le monde du souffle de feu que le ciel répandait ces jours-ci. Robes remisées au placard - zut, aussi, ça ! - braies et chemise de campagne retrouvées, coiffure complexe et féminine troquée contre la longue tresse des chevauchées.

Une charrette irait de ville en ville, les précédant : elle n'allait pas aussi renoncer à son bain, et puis quoi encore ?

Ils étaient prêts... Une dernière chose à faire, qui lui était revenue à l'esprit alors qu'étudiant la carte pour choisir leur première direction, son doigt était passé sur Cosne. Ce jeune homme : elle en était sans nouvelles... Depuis le temps, sans doute avait-il reçu le droit de faire ce qu'il se proposait, lors de l'alerte ? Autant lui écrire.



Citation:


Messire Landry,

Ce soir, je quitte Sémur pour me remettre en chasse : sans doute le savez-vous déjà si vous avez entendu mon crieur, il y a encore un vilain hère qui rôde sur nos routes et menace les plus faibles des Bourguignons et voyageurs...

Je n'ai pas oublié que vous souhaitiez participer à la défense, il y a peu : si ce souhait est demeuré, je vais sans doute passer à Cosne, ces jours-ci, au cours de ma chasse. Je serais ravie de vous accueillir au sein de mon groupe, qu'il ne soit pas dit que pour des raisons de statut social, je repousse les bonnes volontés.

Guettez ma bannière, elle se voit de loin.

Cordialement,
Armoria de Mortain


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Damisella
Du côté de Tonnerre

Elle est morose depuis des jours attendant que son promis sorte du monastère, les habitants s'ils s'affairent dans leurs champs et ateliers sont des couche-tôt, pas un chat dans les tavernes, les volets des étals sont baissés de bonne heure, bref c'est l'ennui total.
Alors elle se promène, étudie sans passion, prend des bains, ravaude ses habits, va galoper juste pour entretenir la forme de Buce..

Hier enfin elle a vu un cavalier arriver.
Cœur battant elle a revu avec émotion les yeux pailletés d'or, senti ses lèvres se poser sur les siennes.
Ce soir ils vont enfin quitter Tonnerre, direction Semur ou ils espèrent retrouver des amis.

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Forrest_le_dru
Le Bon Forrest rongeait son frein. Alors qu'il servait au mieux la Princesse, là voilà qui osait se complaire dans le péché de chair avec ce soldat borgne. Le Bon Forrest ne l'aimait pas.

Il arpentait le couloir après avoir donné les missives qu'on lui avait confié à qui de droit. Ses pensées s'assombrissait. Lui qui se tenait d'habitude dans le lumière, sur le chemin des Vertus, entrevoyait dans son esprit un autre chemin.
Ce Snell, méprisable créature qui profitait de la faiblesse émotionnelle de Sa Maistresse pour assouvir ses viles pulsions, ce Snell là lui insuflait des envies de meurtres.

Pour le bien de la Princesse, il se devait de faire quelque chose. Ou bien était-ce pour sa propre personne, pour assouvir sa vengeance de la scène humiliante qui venait de se dérouler ? Peu importait. Il ne fallait pas bouder les intérêts qui se rencontraient.
Mais que faire ? Le Borgne était un homme puissant aux armes; Le frêle Forrest ne pourrait rien contre lui à ce petit jeu là. Mais d'autres le pourrait sans doute. Oui, il y en avait un qui pourrait être le bras armé de sa vengeance.

Dans la pénombre du couloir, alors qu'il était seul, le visage de Forrest se déforma en un rictus cruel. Il hâta le pas comme il savait le faire vers sa chambre pour griffonner sur quelques bouts de parchemin en sa possession.

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Humble de serviteur de Son Altesse Armoria de Mortain
Landry
Cosne, au lendemain de l'annonce


Matinal il est, comme à son habitude, mais pas assez encore : on vient frapper à la... planche, truc, porte (?) de sa cabane alors que Landry vient à peine de se lever et de s'habiller.

' Qui c'est qui vient m'casser les noix à c't'heure ? '


« J'ai une lettre pour un certain Landry ! C'est bien ici ? »

Landry lève un sourcil, le bonhomme qui là, dehors, l'a-t-il entendu penser ? Étrange...
Bref, c'est bien lui qui est demandé, et il y a une lettre pour lui. D'où peut-elle venir ? Il avait reçu diverses missives depuis qu'il s'était installé, mais jamais qui paraissaient si urgente.


« J'arrive ! »

Une main qui se passe vite fait dans les cheveux pour essayer de coiffer la tignasse brune, des bottes qui sont chopées au passage, mais qu'il n'a pas le temps d'enfiler tellement la distance qui sépare les quatre coins de cette unique pièce constituant sa modeste demeure est courte. La porte s'ouvre finalement sur un type banal, habillé normalement, avec toutefois un petit détail que le brunet remarque tout de suite : l'homme a une petite barbichette, notez que c'est assez rare pour être souligné - qu'il ai les yeux marron tout le monde s'en fiche par contre. Ce dernier lui tend aussitôt le pli au jeune cosnois.

« Bonne journée à vous.

- Oui, pareil !... Et merci ! »

Il fait demi-tour alors que le messager s'éloigne déjà, referme la porte derrière lui et va s'asseoir sur sa paillasse, la missive dans une main, les bottes dans l'autre. Il repose ces dernière à ses pieds, allonge le bras pour attraper la pomme oubliée la veille sur la table, qu'il mangera en guise de petit déjeuner, puis regarde le pli. Landry reconnait aussitôt le sceau qui le ferme, c'est celui de la Princesse avec qui il a déjà eu l'honneur de correspondre. Il porte le fruit qu'il tient à sa bouche pour y planter les dents et la maintenir ainsi serrée entre ses mâchoires pendant qu'il ouvre le pli de ses deux mains libres. Une fois ceci accompli il croque la pomme, la saisissant de nouveau et commence à mâcher en entamant la lecture.

Elle ne l'a pas oublié, et contre toute attente lui propose d'intégrer son groupe lors de son passage en la cité cosnoise à l'occasion de la chasse qu'elle vient d'entamer contre cet Aileron. Ainsi donc elle allait tenir parole, non pas que le jeune homme en ait douté, mais il ne pensait pas que cela arriverait si vite.
Est-il prêt à enfin se présenter devant Son Altesse Armoria en personne ? Que va-t-elle penser de lui ?
Certes il est maintenant habillé correctement, ses vêtements avaient été confectionné par de bons tisserands et il est également chaussé, mais ne possède aucune arme digne de ce nom, ni même de bouclier... Aurait-il suffisamment de temps, mais aussi d'argent, pour faire forger une épée et acheter un bouclier avant l'arrivée du Grand Mestre de France ?
Quand bien même il y parvenait, qu'en ferait-il ? Il n'a jamais manié d'épée de sa vie... il serait encore plus ridicule si jamais il était amené à s'en servir. Il serait même très certainement dangereux pour son entourage.
Son bâton, quant à lui, le brunet sait le manier à peu près convenablement. Il espère que ça fera l'affaire, pour commencer.

L'expression de son visage change en même temps que des sentiments différents font leur apparition dans la tête du jeune homme. À la fois la joie, mais aussi une certaine appréhension, une légère angoisse également. Il n'arrive pas à savoir ce qu'il ressent réellement, et le fait de lire et relire mainte fois la missive qu'il a dans les mains n'y change rien.
La Princesse, il allait servir la Bourgogne aux côtés de la Princesse ! Celle-là même qui fut la première personne à lui donner son entière confiance lorsqu'il était arrivé en ces terres si accueillantes. À partir d'aujourd'hui et jusqu'à ce que le grand Mestre de France soit arrivé en cette ville où il l'attendra, il va s'entrainer durement pour être à la hauteur. Il lui faudra aussi préparer le voyage, ça Landry y est habitué et connait bien, il a même hâte de reprendre la route, depuis le temps.
Damisella
A Semur, ce mardi


Ainsi donc il reste un hérétique qui s'est lancé parait-il dans une tentative suicidaire désirant semer le maximum de cadavres sur son parcours avant de rejoindre les enfers glacés.

Et bien entendu, qui c'est qui part sur les chemins en laissant un sillage vanillé derrière elle?
Dami caresse un doux rêve, dommage qu'il ne puisse jamais se réaliser, elle y perdrait surement la tête,
.... *gasp*..... mais en rêve...... ah! Fesser vigoureusement ce princier derrière toujours par monts et pas vaux, de préférence là où il y a du danger....

Une GMF, c'est derrière un zouli bureau, à écrire et recevoir des tas de courriers, ça roule carrosse bien calée dans des coussins avec une nombreuse garde qui l'entoure, ça porte des belles robes avec des galons pas des braies de cavalier....

Ah que ça fait du bien de rougnasser, allongée sous un arbre en attendant que ses compagnons la rejoignent.


Que faisons-nous mes amis? rentrerons-nous paisiblement en Auvergne, ou irons-nous croisez le fer avec ce lion?

Regard qui croise celui de son doux, pâli par son séjour chez les pieux moines, puis celui de l'amie qu'elle est censée protéger.

Elle sait qu'elle partira à la chasse, mais c'est à eux de décider de ce qu'ils voudront faire. Bien qu'elle se doute de leur réponse.

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Armoria
Premier jour de traque, de Sémur à Tonnerre

La nuit n'avait été que quiétude. Les bruits en sourdine de la vie nocturne dans les sous-bois bordant la route n'avaient été qu'à peine interrompus par le passage de la petite compagnie. La bannière déployée au-dessus du cheval du brave Forrest n'étalait que par principe ses couleurs que l'obscurité rendait inutiles.

Les voyageurs s'étaient arrêtés un instant, oreille aux aguets et regard tentant de percer la nuit : des montures s'étaient fait entendre. Les mains étaient allées caresser les pommeaux des épées, l'adrénaline avait lentement coulé dans les veines.

La lune, taquine, jouait à cache-cache au travers des arbres : ah hasard de l'une de ces apparitions, elle accrocha le fil doré brodé sur une bannière qui arrivait face à eux : un 4 et un 5.

Ils s'étaient arrêtés, le temps de parler et de dire les uns aux autres ce qu'ils avaient vu en chemin. De leur côté, hormis les 45, une femme seule, une brune. Armoria lui avait conseillé la prudence, au passage.

Puis les deux groupes avaient repris chacun son chemin. Au matin, la bannière des Mortain était arrivée à Tonnerre.

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Cahuete
Cah était arrivée a hauteur de son amie qui se reposait en les attendant:

Que faisons-nous mes amis? rentrerons-nous paisiblement en Auvergne, ou irons-nous croisez le fer avec ce lion?

La demoiselle esquissa un sourire, elle avait entendu la princesse prévenir d'une traque qui se profilait, elle secoua la tete, amusée:

tsss un chaton qui s'est débiné avant le combat pendant que ses freres se prenait une rouste méritée? S'apellerait Aileron? rhooo un chaton ailé? et tout seul il prétend faire trembler la Bourgogne? hum l'a du s'assomer sur une branche en s'enfuyant celui la... il y en a qui ont de ces idées parfois...

Ma belle Dami compte sur moi il ne me reste qu'une ville de Bourgogne que je n'ai pas visitée et la cuite a Murat peut attendre elle n'en sera que plus savoureuse...

Elle sourit a son amie et a son tendre:

Dites vous croyez qu'un chaton ailé ce bzzte tel une mouche? parce que c'est l'effet qu'il me fait l'hérétique... une mouche venue vrombir a nos oreilles... ennuyeux une mouche mais facile a ecraser...

Un haussement d'épaule et elle sortit un bouteille de sa besace qu'elle tendit a ses amis, le chaton pouvait miauler s'il n'y a que cela on l'aiderais a rejoindre ses amis.

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Thoros
[Aux portes de Tonnerre]


L’Ost bourguignon recherchait sans aucun doute les brigands rescapés du désastre,ses patrouilles fouillant de fond en comble la Bourgogne. Celles si avaient un sens de l’humour assez approximatif, plus apte à tirer sans somnation au moindre mouvement suspect qu’à utiliser les pourparlers, les negociations, enfin tout ces trucs de mollassons..

En consequent, cette nuit ne fut pas de tout repos, constamment sur le qui vive, empruntant les petites routes, largement plus sures que les grands axes ou la rencontre avec une armée belliqueuse etait toujours possible. Ils avaient crevés leur chevaux sur la rocaille, mais cela ne fut pas en vain :

Au terme d’une chevauché nocturne fievreuse, ils arriverent enfin en vue de Tonnerre, fourbus, mais en vie..la Bourgogne de nouveau..
L’entrée dans la ville ne devrait poser trop de soucis, il était sous bonne garde, des amis bourguignons purs souches, connus pour leur service
Les soldats aux portes n’y verraient très certainement que du feu..
Et au pire..nul besoin d’entrer en ville, ils avaient assez de provisions pour tenir 15 jours
Seulement la poussière avalée sur les chemins avait rendue sa gorge bien seche, et
Thoros avait une très profonde envie d’aller se reposer en taverne devant une bonne bière, voir plusieurs..

Ils firent halte un peu à l’ecart des portes, dans un lieu relativement caché par la vegetation
Partant en avant, en « eclaireur » pour voir comment se presentait les choses rabattant la capuche de son manteau miteux sur son visage, Thoros eu ce que l’on pourrait appeler une surprise, bonne ou mauvaise il n’aurai su le dire..

Malgré un apparat modeste il ne pouvait y avoir de doute..

Sa silhouette menue et ses cheveux blond torsadés.. puis cette banniere..
Armoria..elle correspondait en tout point à la description physique qu’on lui en avait faite.
Mais ce qui dissipa les derniers doutes de Thoros, ce fut la vision du garde la suivant de prêt tel un toutou fidèle.
L’éclat du soleil fesai luire son œil..un éclat tout sauf naturel..
Il ignorait son nom, mais Armoria avait un garde du corps surnommé « le borgne »
Savoir cela était amplement suffisant..pour comprendre à qui il avait affaire.

Ils arrivaient de l’autre coté, du chemin menant à Sémur..Que pouvait elle bien venir faire à Tonnerre..probablement participait elle aussi à la traque des fugitifs..

Thoros, bien emmitouflé dans son manteau malgré la chaleur, avait les yeux rivés vers cette princesse..
Elle contrastait grandement avec sa propre personne, avec ses joues creuses et mal rasés, ses yeux hagard et mefiant..Il etait encore affaibli par sa recente blessure, bien que gueri à present..
Avec son manteau d’ermite, en grosse laine, ideal pour les voyages et sa chemise à moitié dechiré qu’il avait sacrifié quelques jours plus tot pour se confectionner un nouveau bandage, il devait reelement avoir l’air d’un mendiant.
Tant mieux dans un sens, cela lui permettait de s’approcher plus prêt en passant relativement inaperçu..
Pour une fois il s’accomoderait tres bien du fait d’etre traité de clochard,
Laissant sa fierté de coté il jouerai le jeu sans broncher..

Songeant à ses camarades la bas, pour la plupart blessés ou meme emportés par la faucheuse..
La lassitude qui le submergeait depuis quelque jours laissa place à une rage nouvelle..

Elle se pavanait sur son cheval blanc, les gardes l’accueillant avec mille servitudes, tout sourires, ceux-ci blaguaient entre eux , ceux la roupillaient dans un coin ecrasés par la chaleur.
La guerre, si on pouvait parler de guerre..ils savaient qu’elle était maintenant derriere eux..
Ils croyait n’avoir plus rien à craindre d’une poignée de gueux fuyant apeurés sur les routes devant la puissance Bourguignonne..
Thoros ne supportait pas cette vision, cela le rendait fou, un gachis si immense..
Il ne connaissait pas Armoria mais la haissait de toute son ame, de par les valeurs qu’elle vehiculait, de par tout ce qu’elle representait..

Thoros s’était resigné à la fuite, conscient qu’attendre davantage en attendant un destin funeste..était inutile..
Mais Thoros était impetueux, cette vision suffit à lui faire abandonner ses resolutions..
Ses actions étaient rarement guidés par le courage, le plus souvent l’inconscience et un soupçon de folie le servaient dans ses projets..
Et il en avait un nouveau..un grandiose, un memorable qui plongerait tout le domaine royale dans l’affliction et le chagrin le plus profond pendant des lunes et des lunes..
C’est decidé il assassinerai Armoria,avant de quitter pour de bon la Bourgogne vers d’autres villes..ou vers d’autres cieux, cela lui importait peu dorenavant..

Il songeai deja à la methode selon laquelle il procederait.
Aya avait eté archère à l’Ost dans le temps..elle avait surement son arc dans son paquetage..
Une flèche acérée bien placé, transpercant sa jolie gorge, avant qu’ils n’aient le temps de reagir elle serait morte..
Thoros n’était pas un sanguinaire dans l’âme, habituellement..
Mais son courroux, sa deception face aux evenements lui donnait grande envie de voir couler du sang royal..
Sa nervosité transformé en excitation malsaine, une lueur demente passa dans ses yeux, posés sur Armoria et sa suite..

Il se rememora un tres ancien brigandage..Redshark..Le surintendant des finances de la princesse..Un leger sourire apparu sur les levre, après tout, l’ordre des choses serait respecté finalement..

Il n’essayerai pas de penetrer dans la ville, se serait prendre des risques inutiles..Si son altesse Armoria voyageait au travers de la Bourgogne, gageons qu’elle ne se bornerait pas à rendre visite à Tonnerre..
La traquer à son tour..attendre le moment propice pour l’abattre..voila une idée qui lui semblait raisonnable..
De nouvelles nuits agités en perspective..

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Mon passé ne regarde que moi...et la moitié des policiers du royaume..
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