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[rp] Quand l'ombre gagne Nounours ville

La.peur

    "As-tu déjà été seul la nuit
    Pensant entendre des bruits de pas derrière toi
    Et te retournant sans voir personne ?
    Et alors que tu accélères ton allure
    Tu éprouves une difficulté à regarder à nouveau
    Car tu est certain que quelqu'un est là"

    Fear of the Dark (Iron Maiden)


      L'homme est pétri de rêve...
      Bercé de douces illusions...
      Et je le laisse dormir sur ses certitudes...

      Me sentez vous ramper au creux de vos corps ?
      Dévorer les entrailles qui dissimulent sentiments ?
      Ravager tripes de celui qui se fait mensonge ?
      Embraser cervelle de l'autre qui ne comprend pas ?

      Sentez moi, comme le font tous ceux qui croisent ma route....

      Laissez-vous prendre par ma soeur l'envie...
      Développez interrogation et crainte...
      Décuplez mon pouvoir et amène dans la danse de la possession...

      Laissez-vous ronger par ma soeur la colère...
      Sombrer dans la folie lentement...
      Amènerez-vous mon frère Orgueil en plus de haine ?

      Me voyez-vous ?
      Cohabiter au plus profond de vous avec Colère, Envie et Orgueil ?

      Soldats de l'ombre...
      Réveillez-vous...

      Je suis la peur...
      Elles sont colère et envie...
      Il est orgueil...

      Nous sommes perfides...
      Nous sommes infaillibles...

      Tremblez dans les chaumines...
      Voici venir la vermine...



_________________
“La peur... Une arme primitive mais efficace.”
Papy_chieur
[à supprimer - erreur]
Roseflamboyante
[* “L’homme est un animal domestique, c’est pourquoi il est à ce point corrompu.”]



*Obligée de se terrer dans un bouge infâme non loin de la ville qui n'avait plus vu âme qui vive depuis belle lurette, à survivre avec des rats et sans la moindre bouteille de vin pour désaltérer son gosier, pas même la plus infâme vinasse du royaume, elle n'est plus que l'ombre d'elle-même. Blessée dans son amour-propre par ces deux pauvres gamins et ce vieux con, elle sent la colère et la haine former une boule au creux de son ventre et y prendre de plus en plus de place, prêtes à sortir pour la venger de cet affront qu'elle a dû essuyer.

Depuis les conneries de l'Artiste il y a quelques années, les choses étaient allées de mal en pis, mais jamais la Flamboyante n'aurait cru quiconque disant qu'elle perdrait un jour face à un gamin ne sachant même pas tenir correctement sa lame, et encore moins qu'elle se retrouverait devenue l'ombre d'elle-même, crasseuse, négligée et planquée dans un trou à rats indigne de la sarlatane qui menait les bas-quartiers de la petite ville périgourdine au doigt et à l’œil.

Son air lubrique et ses lèvres rubicondes appelant aux baisers s'étaient transformés en un regard de haine et une bouche pincée dans une grimace colérique. Elle ruminait depuis des jours, des semaines même, se contentant de menues razzias dans les fermes environnantes pour éviter de ne se nourrir que de rats. Mais le moment était venu, il était l'heure de se venger plutôt que de rester là à laisser ces péquenots vivre leur petite vie tranquille.*



Vous vous êtes joués de la Flamboyante ... Vous et votre petite catin le paierez ... et vous le paierez cher !


*La nuit tombée, l'ombre de la Rosa partit vers la ville, entrant sans hésiter dans plusieurs maisonnettes sur le chemin pour trouver de quoi remplacer ses vêtements puant la mort et un bout d'savon, de quoi retrouver sa splendeur habituelle dans un corset ajusté et une paire de braies propres sur une hygiène lui ressemblant bien plus. Après tout, elle ne pouvait pas s'occuper de la catin, du vieux pervers et du gamin chanceux si elle ne se sentait pas elle-même.

Arrivée plus en ville, elle n'eut aucun mal à dénicher une maison abandonnée pour l'été par un voyageur quelconque pour surveiller les quelques habitants de cette ville si pathétique. Un seul pauvre crétin semblant faire le guet, une véritable rigolade pour l'éviter et se glisser dans les lieux. Comme les sarlatans lui manquaient ! Ils auraient pu mettre cette ville à leur botte si facilement !

Cette découverte lui donnait une furieuse envie de se mettre quelqu'un sous la dent... peut-être l'un des deux gamins bruns ferait-il l'affaire ? Le papy était trop vieux sans aucun doute, elle voulait un premier choix, pas une vieille carne ! En attendant, planquée sous les combles à regarder au dehors, la vue sur la taverne municipale et la maison des tourtereaux, elle se mit à son aise et laissa glisser ses mains... ça vaudrait toujours mieux qu'un rien.*



Georg Christoph Lichtenberg


L.artiste

    Quelque part dans une geôle humide au Mans...


Cela faisait des années qu’il pourrissait ici, dans cette geôle puante et humide mancelle où les rats couinaient jour et nuit. Le prénom que ses parents avaient choisi pour lui était Vincenzo mais dans le milieu on l’appelait l’Artiste. L’homme était féru de musique, de danse, d’expression corporelle sous toutes ses formes et si les rongeurs avaient une surprenante capacité dans ce domaine, il s’avérait que l’homme le surpassait à plates coutures. Cela faisait trop longtemps qu’il voyait les petits rats de l’eau Peyrat se trémousser et couiner devant ses yeux, le spectacle avait perdu en intérêt. Quand aux chaînes de métal, il y avait mieux comme instrument de musique.

Dans la vie de l’Artiste, les femmes avaient toujours joué un rôle prépondérant et pas seulement subalterne: Rose, Annunziata et d’autres. Certaines l’avaient aimé, d’autres l’avaient trahi. Certaines avaient été ses associées, d’autres ses « employés ». Certaines l’avaient enrichi par leur tête, d’autres par leurs cuisses… et certaines avaient eu le dessus sur lui et l’avaient envoyé en prison. L’Artiste imputait sa situation présente à Ziata et à sa jalousie envers Rose. A moins qu’elle ne fut pas satisfaite du pourcentage qu’il lui avait octroyé dans cette affaire limougeaude? Pour lui, la culpabilité de l’Italienne ne faisait aucune doute. L’Artiste ne s’entourait que d’associés ayant un fort caractère. Selon lui, c’était un pré-requis pour faire des affaires dans le monde qu’il évoluait. C’’était peut-être vrai mais cela pouvait aussi visiblement se retourner contre lui.

Tout chose, bonne ou mauvaise, avait une fin: la compagnie des rats aussi. Assis dans le coin le plus sombre de sa cellule, l’Artiste tourna le regard vers la grille au travers de laquelle il percevait le soleil et il ressentit une pointe de mélancolie d’un revers de l’esprit. Ses jours ici étaient comptés. Exécuté? Non. Libéré? Non plus. Ses dernières visites lui avaient donné des réponses et maintenant il était temps de passer des paroles aux actes. Il était temps de revenir à la vie, aux affaires. Tant de temps passé à croupir ici à cause de ces limougeauds! Simplement parce qu’il avait empiété sur des exclusivités comtales données à d’autres clans? Oui, tant de temps! Avait-il seulement encore la main? Combien de contacts lui restait-il? De fidèles? Combien auront profité de la situation? «  Un vide, c’est fait pour être comblé ». Bientôt, il saurait… si l’on ne s’était pas gaussé de lui.

Lorsque l’on n’a rien à faire à longueur de journées, on pense et il faut bien avouer que les méthodes judiciaires et carcérales de notre époque ne favorisaient en rien la réhabilitation des détenus. Des juges aux avocats, des prévôts aux procureurs, tout l’appareil judiciaire du royaume de France était à jeter à la poubelle et à refaire. D’un système qui se voulait juste pour éviter les abus de pouvoirs, on en était arrivé à un petit monde où le paraître comptait plus que les faits. Si certains juges basaient leurs décisions sur des faits inexistants, les avocats abusaient de la virgule et des tournures de phrases alambiquées, jouaient de subterfuges pour faire libérer leurs clients mais ça, c’était pour les riches ou pour ceux dont la cause était dans l’intérêt du-dit avocat. L’Artiste haïssait les dragons autant que les juges et les prévôts. Tout ce système sans queue ni tête était responsable de sa situation présente. Et dans ses moments de spleen, il en arrivait même à plaindre (un tout petit peu) les victimes qui elles aussi ne trouvaient pas leur compte. La justice de France? Une bouffonnerie qu’aucun des régnants qui se sont succédés n’a voulu stopper.

Ils allaient payer pour ces années perdues passées dans cette geôle infâme. Tous ceux qui contribuaient à cette mascarade, tous ceux qui s’en faisaient complice, directement ou indirectement, qui par leur inaction laissaient pourrir cette situation, tous ceux-là seraient désormais ses victimes potentiels. Fini les plans bordéliques: désormais, c’était un Artiste remodelé par des années de prison auquel ils auraient à faire mais avant cela, il fallait sortir de prison et pour cela prendre les grands moyens.
Mayumi

    "Constater par soi-même est préférable que cent ouï-dire."(*)

Ici, Ailleurs, Quelque part
    1466...
    Retour du pays où le soleil se lève...

    A peine le pied posé en sol de France, l'eurasienne avait foulé la terre de toutes les promesses, pour qui savait s'y prendre...
    Déjà par le passé sa silhouette gainée, ses longs cheveux jais et son regard singulier d'un bleu tirant vers le gris avaient découvert ce domaine à la recherche d'un père trouvé et tué, marchand de son état ayant pillé la terre d'Asie et le corps d'une adolescente offerte pour conclure une affaire avec l'homme de "là-bas"... Mayumi était le résultat de ce contrat signé à coup de reins, petit bonus imprévu.
    En quoi était-ce étonnant de la voir de retour ici ? En rien, ce pays lui avait plu et le vent lui avait porté une étrange nouvelle l'ayant poussé vers l'occident, une connaissance de son dernier passage en mauvaise posture, Sarlatan programmé pour la potence et pour sûr tant qu'elle lui restait redevable, pas question de le voir au bout d'une corde ou la tête dans une corbeille.

    Bateau ne fût guère difficile à... filouter pour passer une traversée au fond des cales, s'acoquinant avec les rats adeptes du pain rassis au fil des jours quand ne finissait pas au menu affiché par l'asiatique.
    Faute de merle on mange des grives ou l'inverse... faute de ne vouloir se faire trousser par les rats de l'équipage elle s'était faite souris se nourrissant de ses comparses en fin de voyage.
    Débarquement et début d'enquête, l'italien à l'allure aussi caractéristique d'un rital qu'elle avait celle d'une européenne blonde, était en geôle ça c'était un fait établi et rapidement confirmé par un passage à Sarlat où l'artiste avait réussi à se démerder pour la sortir d'une mauvaise passe et l'aider à pister celui qu'elle désirait plus que tout voir mort.


Maine, Le Mans
    May, comme il l'appelait, lui en devait une, restait à retrouver le rouquin pour ça, la piste l'amenant assez rapidement dans le Maine, plus précisément à la prison de la capitale, chatte sur un toit brûlant rendant visite à sa manière à Vincenzo, faisant d'une lucarne à barreaux parloir improvisé.
    Quelques noms mais surtout un, qu'il lui fallait retrouver, car non, aussi agile et habile fut-elle, un italien mal nourri et laissé à croupir depuis des années en taule, ça ne se sortait pas par l'interstice de deux barreaux.


Maine, Laval
    Vérifier et évaluer, la loque que Mayumi avait pu observer n'avait rien à voir avec la femme décrite par l'hidalgo, haillons, taudis, raclée qui plus est... aucune chance que ce soit là la meneuse de troupe des bas-fonds de Sarlat dont il avait parlé.
    Et pourtant...
    Le réveil de la rouquine fit mentir les observations du lotus, brumeux s'éclairant d'une lueur nouvelle, dette allait potentiellement pouvoir être honorée.
    Féline sur les toits de Laval, l'eurasienne avait attendu l'opportunité de la lucarne laissée ouverte après espionnage du couple habituel par la flamboyante, et toute en agilité c'était accroché en bord de toiture pour faire glisser son corps à l'intérieur de la planque sous toit de la rousse.
    Genoux et main droite en appui au sol à réception, le regard orageux parcouru la pièce pour découvrir un tableau pour le moins inattendu, un léger sourire animant fugacement ses lèvres poussant sur pied gauche d'appui pour se relever.

    Hajimémash'té...(**)

    Vu ce que l'artiste lui avait dit sur la bougresse, prudence est mère de sureté, dextre vint se poser sur la garde du sabre court accroché à sa hanche.

    Quand vous aurez terminé de vous palucher, j'ai à vous parler

    Précaution, May pris le temps de fermer la lucarne, même si elle doutait qu’on les entende ou que visite similaire soit... possible, elle n'avait aucune envie d'être interrompu quand elle expliquerait la raison de sa venue.

    (*) Proverbe japonais ; Les proverbes et adages du Japon (1895)
    (**) enchanté (pour une première rencontre)

_________________
Roseflamboyante
[* “Un regard dérange plus qu'une claque”]



*Elle avait clos à moitié ses mirettes pour laisser danser ses dextres sur sa peau d’albâtre, ballet à la fois aérien, souterrain et sous-marin ponctué de murmures et clapotis menant vers la béatitude suprême que la gironde rousse voulait être sienne et voilà qu'une intruse osait venir la priver de son plaisir pourtant dûment mérité !

Il n'avait fallu qu'un bref instant à la flamboyante pour sauter à pieds joints en dégainant sa lame et faire face à cette inconnue au charmant minois qui s'invitait dans sa résidence temporaire. Avait-elle donc été moins discrète que prévu et cette femme était-elle envoyée par les paysans ? Voilà qui était peu probable... Encore moins quelqu'un parlant une langue étrangère.*


Désolée chérie, j'ai pas d'thé pour toi ... Pour autant que ce soit ta demande... Mais vu que tu viens de me déranger ... tu peux toujours venir me terminer et ensuite on pourra parler !

*Tu parles, que d'la gueule ! Elle n'avait pas l'intention de laisser la jeunette s'approcher d'elle de trop près. Elle avait l'air dangereuse et semblait tout-à-fait à même de se défendre sans le moindre mal avec ce sabre qu'elle portait à la hanche.

La Rosa attrapa ses braies de la pointe de l'épée pour les balancer sur la chaise qu'elle occupait un instant avant et fit face à l'eurasienne sans s'encombrer de fausse pudeur, les fesses à l'air et le haut largement délacé sur des formes généreuses qui ne demandaient qu'à sortir pour la fin du traitement qu'elle avait commencé à leur prodiguer.*


Ou si tu me disais plutôt ce qui t'amène ici que je puisse finir ce que j'ai commencé avant d'avoir vraiment très envie de t'achever toi ... On ne t'a donc jamais appris d'où tu viens à ne pas couper quelqu'un qui prend son pied ?

La noiraude avait pris le temps de fermer la lucarne... Pourquoi ? Assassin ou future employée ? La sarlatane laissa glisser son regard sur le corps fin et manifestement musclé de la petite, la jaugeant en se demandant qui elle pouvait bien être pour débarquer ainsi. La rouquine avait affiché son sourire charmeur mais elle ne se sentait pas trop à son aise pour une fois, n'étant pas au mieux de sa forme, n'ayant pas pris son plaisir et sans aucun valet à sa botte, elle aurait presque pu paraître vulnérable.*

Alors... qui es-tu donc petite perle d'Orient ?

*Dominique-Joël Beaupré


Mayumi

    " Un rat aux abois peut mordre un chat."(*)

Maine, Laval
    Imperceptible mouvement dévoilant l'éclat argenté de la lame sortant de son fourreau, un centimètre, guère plus, mais la rousse libidineuse semblait pourvu de réflexe, l'italien n'avait donc pas menti peut-être.
    L'argenté du regard finement étiré toujours rivé sur celle qu'elle avait cherché plusieurs semaines en écumant les bas fonds de Sarlat, pour finalement la trouver à quelques encablures de l'endroit où elle comptait bien l'entrainer, ironie du sort.
    Et de jacasseries en réparties inutiles, la logorrhée de la rouquine se déversait sans que l'eurasienne ne l'écoute vraiment, si il était bien un trait de caractère européen dont elle n'avait pas hérité c'était bien celui-ci, ce besoin maladif de parler pour ne rien dire.
    Laissant la périgourdine à son incontinence verbale, Mayumi avait incliné la tête, légèrement, pour jauger de pied en cap dans quelle mesure la bougresse pourrait ou on être un atout ou un poids mort, et l'opinion fut rapidement faite, et eu été tout autre sans la rapidité à se mettre en défense à son intrusion.

    Mayumi... si vous avez besoin d'un nom Rosa...

    Pas d'informations inutiles, son nom était donné et la flamboyante savait maintenant que l'asiatique en avait bien après elle, alors il était temps d'en venir à l'essentiel .

    Je viens pour l'artiste...

    Griffes félines se dépliant de son sabre court, la paume se posa sur l'embout du pommeau pour appuyer et enfoncer la lame, garde claquant en scellant son corps dans son fourreau.
    Iris métallique se posant avec détermination sur les ombres verdoyantes, la raison fut clairement énoncée sans détour, sans fioriture.

    J'ai besoin de vous pour le sortir de geôle...

    Clair, net, précis et sans bavure, pas la moindre possibilité d'incompréhension ou d'interprétation faussée, l'efficacité à l'état pur.

    (*) Proverbe japonais ; Les proverbes et dictons japonais (1976)

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Roseflamboyante
[* “Les larmes qui coulent sont amères, mais plus amères encore sont celles qui ne coulent pas”]



*Son regard ne quittait pas la silhouette fine de la petite asiatique, gardant particulièrement à l'oeil l'arme qu'elle avait jugé dangereuse à la simple vue de ce fugace scintillement. Leurs deux corps étaient sur leur garde même si elles semblaient être détendues et la flamboyante sentait qu'il n'aurait pas fallu grand chose pour qu'elles essaient de se tuer mutuellement. Comme toujours cette rivalité associée à un corps plutôt agréable à regarder avait la fichue tendance de la mettre en émoi, ce que l'orientale ne pouvait fort heureusement pas voir vu l'activité qu'elle venait déjà d'interrompre.

Mais l'émoi fut bien vite coupé lorsqu'elle entendit Mayumi prononcer d'abord son nom, prouvant ainsi qu'elle n'était pas là par hasard, puis un nom qu'elle avait dans la tête en permanence depuis bien des années... L'artiste... encore lui ! C'était toujours lui, que ce soit pour du juteux ou pour des emmerdes, ce maudit rouquin revenait toujours sur le tapis, et à chaque fois, elle ne pouvait s'empêcher d'être attirée par lui comme un insecte par une chandelle, tout en faisant tout pour qu'il ne puisse jamais l'avoir !

Elle grimaça et prononça simplement son nom à mi-voix, son visage traversé par une légère tristesse en apprenant où il se trouvait... de nouveau ... *


Vincenzo...

*Elle abaissa son arme en plongeant ses émeraudes perçantes dans l'argenté déterminé de l'asiatique, puis rengaina sa lame avant d'attraper ses braies pour les enfiler et de relacer son corset, gardant sa frustration pour elle entre ses lèvres pincées en revoyant le visage de cette enflure, passant de la colère à l'envie au coeur de ses pensées comme toujours entre eux deux. Qui pouvait bien être responsable de leur déroute ? Probablement une des deux autres fichues bonnes femmes dont il avait absolument tenu à les encombrer ... que ce soit l'empoisonneuse italienne ou à la noble marquise... mais elle aurait parié pour cette fichue italienne !*

Sait-on qui ? Et quelles sont les charges ? Je crains n'avoir plus les moyens financiers de le sortir de là en allongeant la monnaie cette fois-ci ... Tu as déjà une petite idée ? D'ailleurs... pourquoi moi ?

*Prête à suivre Mayumi, elle s'approcha d'elle avec l'air déterminé d'une femme qui ne changera pas d'avis.*

Allons donc sortir cet idiot de prison ... ça tombe bien, j'ai un petit projet qui pourrait l'intéresser... ptet bien que toi aussi ! Mais avant toute chose, pourquoi l'aides-tu ? Si on doit protéger nos arrières mutuelles, ton p'tit nom ne va pas me suffire beauté !

*Un petit coin des ses lippes remonta doucement alors qu'elle regardait la jeunette avec un air des plus sérieux, continuant de la jauger pour savoir si elle pouvait lui faire confiance ou non. Sa main était d'ailleurs venue se reposer sur la garde de son épée aussitôt ses frusques remises en place.*

Proverbe gaélique


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