[RP] Les Calanques de Marseille

Morgan....

Morgan arrive devant cette belle mer sous les étoiles au bras de Diane .
Ne sachant pas exactement ce qu'elle faisait la, se laissa embarqué par la petite blonde!

Oui Diane je vois !

La tenant pour qu'elle ne trébuche pas , Morgan surveille les alentours
Sentant la brise sur ses joues , elle respire l'air iodé de la mer

Diane !!! Je ne me sens pas trop a l'aise ici .

Se dit qu'elle ne serai pas se dévêtir ainsi au vu de tous

Poppins

La chandelle est allumée sur la petite table collée au lit de la Marie. La fenêtre est ouverte sur le petit jardin, laissant entrer tous les sons de la nuit: les crickets et les grillons qui dialoguent de concert, une douce brise dans les arbres qui agite les feuilles et les branches.

Le panier de l'enfant trouvée est collé contre le lit de la brune qui est déjà en chemise de nuit prête à se coucher. L'enfant dort paisiblement, rassasiée par le biberon qu'elle vient de prendre: du lait de chèvre cette fois, et elle semble avoir aimé.
Marie se débarbouille le cou lorsqu' une lorsque missive est glissée sous sa porte.

Citation:

De Diane... de Lévignac-Champlecy
Date d'envoi Le 20 Juin 1463 à 23h35
Objet Bain de minuit?

Ma chère Marie,

J'ai proposé à Morgan et Brise un bain de minuit, mais cela ne serait guère parfait si tu ne venais point avec nous. J'aimerais un moment partagé avec toi également.
Je sais que c'est une folie qui ne me ressemble point et pourtant, j'ai envie de me lancer ce défi et faire pour une fois, quelque chose d'assez fou!
Viendras tu?
Je me mettrai à genoux s'il faut!
Je t'embrasse, Diane...

Marie sourit devant l'audace soudaine de Diane. Mais qu'est-ce qu'il lui prend tout à coup? Une baignade à cette heure-ci?
Marie se laisse tomber sur son lit, épuisée...mais l'idée lui plaît! Qu'est-ce qu'elle aimerait à cet instant plonger dans l'eau douce de la mer. Comme elle aimerait se détendre un peu, rire avec ses amies, nager. Oui, à cet instant, elle aimerait nager. Nager très longtemps pour soulager la raideur des muscles de ses bras. C'est vrai quoi! Porter un bébé c'est un métier, et la Marie n'en a pas l'habitude.
Le bébé!!!
Marie roule sur le ventre et vient inspecter le contenu du panier...qui dort sereinement.

Non, je ne peux pas te laisser ici toute seule...Et Andy ne saurait pas s'occuper de toi...Et Portalis n'est même pas au courant de ton existence. Si je débarque chez lui avec toi dans le panier, on va en avoir pour des heures de palabres...
Non jeune fille, je ne peux pas te laisser.

Avec un soupire de déception, Marie se releva pour aller à son bureau afin de répondre à Diane.

Citation:

Ma chère Diane,

je serais venue avec plaisir partager ce bain de minuit avec toi. Ca doit être des plus amusant! Mais j'ai la petiote et je ne peux la laisser toute seule. L'abandonner une deuxième fois dans la journée c'est rude pour une si petite gamine.
Mais ce n'est que partie remise! Dès que nous aurons trouvé une solution: nourrice ou autre, nous recommencerons.

Embrasse les filles de ma part et amusez-vous bien.

Marie, qui rêvait de nager dans la mer à la lueur des étoiles.

Diane...

Un peu plus tôt dans la soirée, Diane avait reçu une réponse de Marie, au courrier qu'elle lui avait envoyé dans la journée.
La blondinette soupira et réfléchit longuement à une solution de dernière minute.
Elle tournait en rond la petite blonde, jusqu'à ouvrir de grands yeux et sourire.
Diane saisit sa plume, s'asseyant à son bureau et répondit à Marie.

Ma chère Marie,
Je tiens vraiment à divaguer dans les vagues invisibles avec toi! Ne peux tu point demander à Dom de garder la petite? Je suis certaine qu'elle y sera en sécurité et il s'était proposé l'autre jour... Il nous a dit qu'ils seraient d'accord pour s'occuper d'elle parfois...
Allez Marie, d'autant plus que tu verras, tu seras davantage heureuse de la retrouver ensuite cette petit puce...
Et puis zut, nous n'avons qu'une vie! J'ose, alors tu ne peux guère louper cela!
Nous t'attendrons!
Je t'embrasse fort, Diane...

Et une fois son pigeon revenu, elle avait attendu une réponse de cette dernière, sans en recevoir....
Inquiète et confiante à la fois, c'est là qu'elle était partie avec Morgan, jusqu'aux calanques, ne pouvant plus attendre.

Assise sur une petite bute de terre, Diane regardait Morgan, point très à l'aise.

Morgan arrêtes de t'inquiéter et de tourner en rond, tu vas finir par tomber!!! Personne ne nous verras voyons... Regardes, Il n'y a personne et personne ne nous a suivit...
Nous attendons encore un peu, voir si Brise ou Marie arrivent et c'est décidé, nous allons nous baigner!
Parfois, il faut aussi avoir un grain de folie! On me trouve trop sage? Et bien soit!
Quant à toi, j'ai envie que tu t'amuses et que tu sois moins sage aussi!
Allez viens t'asseoir...

La blondinette sourit à Morgan et essaya tant bien que mal, de guetter le chemin les menant vers elles...

Morgan....

Morgan éclate de rire a entendre Diane
Puis la regarde et lui sourit

Oui si je tombe , je serai belle ! Pleines de contusions et qui me soignera ?

Rit a nouveau en pensant qu'elle est heureuse d'être la.

Moi sage ! Sourit a son amie .

Je ne dis ou ne fais que des bêtises !
Mais toi ! Je suis étonnée que tu m'ais entraîner ici , toi si prude si sage !

Alla s’asseoir à coté de la petite blonde souriante comme jamais

Poppins

L'idée était excellente évidemment. Le bébé serait très bien avec Dom qui savait exactement quoi faire en toute situation baby-critique.
Marie sauta sur ses pieds et prit une robe légère et une cape qui servirait à s'essuyer ou à se cacher après la baignade, agrippa le panier et sortit discrètement dans la nuit parfumée pour déposer l'enfant à son baby-sitter. Après mille recommandations inutiles, elle se dirigea vers la plage, suivant le sentier qui menait à la mer. Le bruit des vagues la guidait, les effluves salées également. Elle savait qu'elle se rapprochait quand tout à coup, elle vit deux ombres qui se chuchotaient, assises là, comme abandonnées. Un petit rire fusa de la gorge de marie, elle ôta ses chaussures et couru les rejoindre.

Je suis là, mes dames! J'ai laissé Fanny à Dom...

Un regard impatient sur elles deux.

On y va? J'en rêve depuis que j'ai reçu ta missive, Diane!

Marcello_

Calanque de l'Oeil de Verre, au petit jour.

Il avait du courir pas loin d'une heure, au sortir des geôles, longeant les murs des grandes rues, empruntant les ruelles désertes, évitant au mieux de croiser le chemin des miliciens et autres noctambules qui auraient pu donner l'alerte.

Dans le calme du jour naissant Marcello balaya du regard le paysage dénudé qui l'environnait.
Une heure de fuite au moins, et puis ce sentier étroit qui menait à un vallon encaissé, coincé entre deux murailles de pierre verticales qui côtoyaient la mer.
L'endroit idéal pour qui veut disparaitre pour un temps aux yeux de ses poursuivants.
Loin au dessus des montagnes un épervier fendit de son vol le ciel d’un bleu limpide.

Grimaçant de douleur, Marcello abaissa le regard sur ses poignets tuméfiés, serrant et desserrant les poings afin que le sang y affluent de nouveau.
La faim lui tenaillait le ventre, et la soif avait tracé sur ses lèvres des crevasses douloureusement ouvertes.

Le calme et soudain l'évadé tressaillit:
Au loin à l'est sonnait le cor d'alerte depuis la tour de guet. Sa fuite avait été découverte, et avec elle sans doute, le corps sans vie du geôlier gisant dans son sang sur le sol de sa cellule.

Adossé au pied des rochers, l'épée à la main, Marcello gardait les yeux rivés sur le bout du sentier qu'il avait emprunté, tentant de reprendre son souffle, à l'affût du moindre bruit...

Poppins

[Ce même petit matin...]

Un bruit de pas...C'est ça qu'il devait entendre Marcello ce petit matin là. Un pas léger, tranquille. Des sabots qui écrasent les cailloux du sentier qui mène aux Calanques.
C'est Marie qui rentre de sa promenade. La petite Fanny a pleuré beaucoup cette nuit et Marie a déployé toute sa patience, son imagination, son stock d'histoires et de berceuses pour l'endormir enfin. C'est après que la petite môme se fut endormie qu'elle se refusa à se coucher également, mais sauta dans ses sabots en bois pour un rendez-vous avec le soleil, à son lever.
Magie du petit jour. Les couleurs de l'aurore, les bruits et les senteurs du réveil de la terre la charmèrent au plus haut point. Elle se sentait mieux: elle pouvait retourner se coucher quelques heures avant que la petite ne pousse un nouveau cri.

Elle était donc sur le sentier, la Marie, emmitouflée dans une étole légère, ses cheveux ébène dans le vent, sur le point de se trouver nez à nez avec le fameux meurtrier.

Marcello_

L'heure filait lentement. Dans le ciel de longs nuages blancs s'effilochaient au rythme d'une brise tiède et légère, apportant jusqu'au vallon les odeurs iodée de la mer.
Depuis la prison l'alerte avait cessé. Sans doute à présent les geôliers avaient commencé la traque.

Soudain, un craquement de brindilles. Un caillou blanc poussé du pied, et qui dévale en claquetant la rocaille jusqu'à plonger dans la mer...
Réprimant un sursaut, Marcello aussitôt se plaqua contre le flanc de la montagne, l'épée en veille, le long de sa cuisse, attendant que les bruits de pas se précisent, et évaluant la distance qui le séparait encore de l'arrivant.
Deux toises. Peut-être moins. Et quelques minutes à peine.

Un froissement d'étoffes. Plus proche, toujours plus proche...
Prudemment l'évadé pencha la tête afin d'apercevoir la silhouette de l'arrivant, et la seconde suivante, plissa le nez.

Une femme...!
Que diable était-elle venue faire dans un tel endroit, à cette heure?

Dix secondes...vingt si elle marchait lentement.
Un instant hésitant, Marcello laissa filer un long soupir.
Voilà bien le genre de choses auxquelles il répugnait. Mais quel autre choix avait-il? Comment s'en sortir autrement?

Cinq, quatre...
La scène suivante se déroula en une poignée de secondes.
Rengainant son épée en s'employant au moins de bruit possible, le fugitif sortit sa dague de son fourreau et, aussitôt, délaissa sa cachette pour apparaître dans le dos de l'intruse. Plaquant sa dague contre la peau fine et parfumée de son coup, il lui murmura à l'oreille, lentement, calmement:

" Un cri, un mouvement, et ta jolie gorge s'ornera d'un trou béant...

Puis, resserrant son étreinte jusqu'à sentir contre lui battre le coeur affolée de la captive:
- Dis-moi où trouver de l'eau et de la nourriture, et peut-être te laisserai-je voir le jour se coucher...

Poppins

Et hop! En l'espace d'une seconde à peine, la bienveillante douceur du matin faisait place à une horrible et glaciale atmosphère. Pourtant le soleil était toujours présent. Le décor n'avait pas changé: les mêmes herbes, les mêmes falaises, les mêmes oiseaux qui continuaient de piailler mais Marie n'entendait plus. Une chape de brouillard glacé s'était abattue sur sa conscience affolée.

Ne pas bouger. Ne pas crier...surtout.
Retiens cette bile de peur qui te monte à la gorge. Si tu hurles, il te tue. Si tu bouges, il t'enfonce cette lame coupante que tu sens contre ton cou...Froideur du métal sur ta jolie peau fine, comme un collier mortel.

Il est collé contre son dos. Elle sent son odeur âcre, forte. Une odeur d'homme. Il ne sort pas du bain c'est évident.
La peur fait naître de drôles de pensées parfois: à cet instant T, Marie ne pense qu' à l'hygiène de l' homme.
Enfin, elle se reprend et réfléchit à toute vitesse. Elle doit lui obéir et vite: où trouver de la nourriture et de l'eau? Chez elle, sauf qu'il y a Fanny. Hors de question que ce brigand devienne un danger pour l'enfant.

Réfléchis, Marie, et vite!! Où trouver de la nourriture?

La galerie Pop's Art! Là-bas il y aura de quoi manger et boire. Andy est parti en retraite, il ne sera pas en danger.
Oui, elle va l'emmener à la galerie, en passant par les petites rues sombres de la ville.
Et d'une voix étranglée, elle ose.

Écartez votre lame de ma peau...Je vous emmène dans ma boutique.
Suivez-moi.

Les jambes tremblantes, de ruelles en ruelles, elle l'emmène vers la Pop's Art Galerie, son univers. Là-bas, il pourra manger, se restaurer, se reposer. Et elle...elle vivra.

Marcello_

A la brusquerie du moment, une volée d'étourneaux effrayés avait quitté son perchoir en un sourd bruissement d'ailes.

Le temps semblait s'arrêter. Se morceler. Suivre le rythme de ce corps frémissant qui tressaillait sous son étreinte. De cette poitrine apeurée qui se soulevait. De cette respiration qui se faisait saccadée, du lent cheminement de ces perles de sueur coulant le long de sa nuque...

Autour de la calanque la brise continuait son manège. Faisant virevolter ses cheveux, et s'envoler vers le fugitif le parfum sucré de cette peau diaphane.
En réponse à cette voix tremblante qui s'élevait, Marcello laissa s'échapper un éclat de rire dédaigneux.
Ecarter sa lame? Tiens donc....
- Et puis quoi encore? Pour que tu te sauves et donnes l'alerte? Pour qui m'as-tu pris au juste?...

Ceci dit il abaissa lentement son couteau, non sans en avoir caressé auparavant le cou gracile de son otage, en guise d'avertissement. Puis, après avoir pris soin de couvrir son visage de sa capuche de vieille toile brune, feignant de marcher tout naturellement à ses côtés, il en apposa la pointe, juste un frôlement, au bas de son dos, sous le fine étole dont elle s'était entourée.

- Avance tranquillement, et tout ira bien...
Le cheminement se fit en silence, Marcello, un brin nerveux, ne cessant de tourner la tête, s'avisant que personne ne suspectait la mascarade, et suivant sa captive, en espérant toutefois que celle-ci ne le conduise droit dans la gueule du loup...

--Adolbert

Qu'est ce que fait un homme en fuite la plupart du temps ? Il quitte la ville au plus vite, avant que son signalement ne soit divulgué et que le crieur des rues décrive sa tronche en braillant à s'en casser la voix. Sauf que si les gardes de la prison avec qui il avait fait un brin de causette autour d'une bouteille d'un vin de pays, avaient dit vrai, l'homme s'était évadé de nuit. A l'heure où les portes sont fermées, ce qui laissait peu d'issues au fuyard.

- Il faisait nuit, ventre dieu. Ce salaud a attendu qu'on vienne chercher les restes du repas, pour tuer le garde et s'enfuir.

Adolbert venait d'arriver à Marseille.
La ville n'était ma foi pas plus mal qu'une autre et les filles du sud plutôt girondes avec ces épaules qu'elles offraient au soleil du midi. Il avait écumé les différentes tavernes du coin, avant de chercher une femme pour égayer sa nuit à venir. Sans aucun but que de laisser passer les heures, en attente d'un ordre de mission qui lui ferait reprendre la route. En attendant, il comptait bien profiter de la mer et des plaisirs du sud.
C'est alors qu'il était tombé sur l'affiche qui promettait 50 écus à qui ramènerait un évadé de la veille. L'affiche ne précisait pas mort ou vif et ça amusait le mercenaire. Il pourrait jouer un peu avec le pauvre condamné avant de le rendre aux autorités.

Ses bottes de cuir qui avaient connu de meilleurs jours, faisaient rouler les pierres de ce chemin brulé par l'air salé et chaud , qui menait aux calanques. Il avait tout d'abord longtemps observé les bateaux à quai. Une aubaine pour un fugitif qu'un navire en partance. Mais tout semblait calme , alors il avait suivi son instinct de chasseur et après la tournée des bouges, c'était à présent celle des calanques qu'il avait choisi d'effectuer.

Mais aucune trace de l'homme. La cabane de berger au milieu de la garrigue était vide et aucun être vivant ne semblait y avoir mis les pieds ces derniers temps. Et les roches blanches n'abritaient aucune bête traquée...

- Chiabrena !!!!

Les mâchoires aux angles durs du borgne se crispèrent de colère à l'idée qu'il perdrait non seulement les 50 écus qui auraient rempli quelques peu son escarcelle mais aussi le plaisir de jouer du couteau sur la chair de celui qui de toute façon, n'était plus qu'en sursis.

Il allait renoncer lorsque le limier qu'il était remarqua des empreintes mêlées qui marquaient le sol poussiéreux. La marque de pieds masculins épousait celle plus petite de pieds qui semblaient ceux d'une femme.
Soit deux tourtereaux avaient fait halte ici pour se caliner et s'embrasser, soit ...

Sa vie d'aventures et de batailles l'avait conduit à toujours suivre son instinct. Et de toute façon, il n'avait plus rien d'autre à faire . Curieusement les pas se dirigeaient vers la ville. Par quelle inconscience l'homme recherché serait-il retourné se jeter dans la gueule du loup ? Et qui l'aurait accompagné là bas de son plein gré ? Non....c'était une fausse piste assurément.

Haussant les épaules, fataliste, Adolbert s'attacha tout de même aux empreintes, empruntant le même chemin que Mary et son ravisseur.
Advienne que pourra, on verrait bien.

Archi

Archi sortit de la taverne, il faisait nuit. Il n'avait pas trop le moral depuis quelques temps, il réfléchit à ce qu'il pouvait faire pour que sa vie change. Il ne savait plus top ou il en était, et pensait qu'il devrait peut être s'isoler pour penser à tout cela loin des tracas.
Bien sur il pensait à son fils Zao, mais il savait qu'Ana s'occuperait bien de lui en son absence. Il passa chez lui prendre quelques affaire, zao et Ana étaient déjà couchés. Il prit bien soin de ne pas faire de bruit pour le pas les réveiller.
Puis il quitta sa demeure et parti solitaire vers les calanques.

Archi

Il était arrivé aux calanques, c’était juste illuminé par les étoiles . Je n’avais croisé personne . Et tant mieux dira t on !!!
Archi revoyait sa soirée avec Mathys , Diane , Filo et Dom. Ou ils avaient bien bu , même danser que demander de mieux pour partir ainsi en laissant un bon souvenir au gens .

Je savais que Filo devait m’en vouloir pour le fardeau que je lui avait demander de garder pour elle . Elle qui en avait déjà souffert par avant .

Tous à coup distrait par le bruit dans un buisson je me dirigeai vers la bas pour ensuite m enfoncé hors chemin bien tracé . Je ne voyais rien dans cette direction , je ne savais plus ou j’allais surement du a mes pensées ou alors par l’alcool…

Lisou_ramones

diablesse chercher partous apres archi elle pensser a se petit zao qui pensser que son père l'avait laisser sens lui dire un mot comment le consoler . Il fallait que diablesse le retrouve même si il on hue des different ensemble archi rester son ami de coeur elle voulait pas pensser au pire . elle parcourue les calanque apres avoir fouiller la ville de marseille elle cria dans les calanque avec sa lanterne ;

ARCHI ARCHI REPOND MOI C4EST DIABLESSE ARCHIIIIIIIIIIIIIII ARCHIIIIIIII

elle continuer de le chercher partous en priant pour qu'il lui réponde ,

ARCHIIIIIIIIIII ZAO TE CHERCHE PARTOUS IL A PEUR TU EST OUUUUUUUU REPOND ARCHIIIIIIII

Filomene2

Marchant non chalament tout à ses pensées. Surtout se demandant comment elle va pouvoir garder se poid sur ses frèles épaules. Ne sachant comment pouvoir consoler l'inconsolable sans rien dire à personne.

Se mettant sur un rocher, parlant tout bas, comme si Archi allait l'entendre :

"Serai bon pour toi que je ne te croise pas je te fais la misère. Comment tu peux avoir fais ça? comment dire à un petit bonhomme de 11 ans que son père ne reviendra jamais. d'abord notre mère, aujourd'hui toi ! Franchement je ne suis pas aussi forte que vous le pensez !"

S'éffondrant en larme, personne ne la verrai, se demande si elle va pouvoir survivre à cette autre disparition. Heureusement elle à son fils qui la mientien, et pour lui elle continuera à survivre.

Restant assise sur son rocher, elle continue à se vider de toutes ces larmes contenues depuis tant de temps.

Les Calanques de Marseille

Jessienigma

*Après le sanctuaire gitan à Arles et les vergers à Aix, quel meilleur endroit où emmener ses monstres que les calanques pour leur refaire goûter un peu aux vagues et leur apprendre à les apprivoiser et se glisser dans leurs flots tumultueux pour nager avec elles. Cela faisait bien des années qu'elle ne s'était plus laissée aller dans le clapotis des remous et cette seule idée l'emplissait déjà de joie, sans compter qu'il y avait assez peu de risque de croiser trop de monde par là-bas et elle n'avait pas la tête à se montrer sociale.

Elle était bien contente de savoir qu'ils allaient s'arrêter pour un moment dans cette ville, le paysage champêtre y était magnifique et elle appréciait d'entendre le bruit des mouettes et l'odeur iodée de cette magnifique étendue d'eau étincelante. Même si elle savait que c'était un endroit dangereux, elle n'avait jamais pu s'empêcher d'être attirée vers tous les liquides... d'ailleurs, il était grand temps qu'elle se descende aussi quelques gnôles en taverne si elle ne devait pas rester concentrée sur la route.

Elle avait préparé un petit panier contenant de la viande et des fruits pour aujourd'hui, mais elle se rendrait bien vite au port pour pêcher, c'était évident pour elle. Elle pourrait montrer à Nathanaël et Karine comment tenir la canne à pêche et manier la barque. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas exercé son pied marin mais il est des choses qui ne s'oublient jamais.

Le soleil était à peine levé que le petit trio composé de la brunette et de ses jumeaux était parti vers les calanques, les jumeaux sur le dos de la jument percheronne blanche pendant que leur mère marchait à côté de la monture d'un bon pas. Elle n'avait pas eu envie d'emprunter encore une monture à qui que ce soit et elle savait d'ores et déjà qu'elle devait profiter de cet arrêt dans la ville pour trouver deux jeunes montures pour ses enfants.

La route n'était pas longue mais la petite famille se gorgeait de l'azur du ciel, des plaines verdoyantes et finalement du bleu turquoise de l'eau et de la plage sur laquelle la marée avait laissé de fines ridules dans le sable, y dessinant des motifs qui semblaient apaisants. L'endroit était magnifique, un petit coin de paradis engoncé entre des falaises couvertes de verdures. Au pied des falaises, la tourbe s'étalait, dessinant des formes foncées qui pouvaient titiller l'imagination de chacun.

Spoiler:

Sitôt les lieux en vue, les deux enfants manifestèrent un désir de descendre de Layla pour courir vers l'étendue d'eau chatoyante, se débarrassant de leur vêtements dans la course en criant et jouant pour finir aussi nus que leur premier jour à se glisser dans les premières vagues venant lécher le sable.

Souriant de leur dynamisme, la jeune maman ramassa les vêtements au fur et à mesure de son avancée vers la plage et laissa à sa monture sa liberté pour aller poser son barda sur le sable et se débarrasser de ses frusques pour accompagner sa progéniture dans les vagues.*
_________________

Merlaine

Merlaine prit l'assiette en remerciant pour le repas et le compliment , picora quelques morceaux de poisson , gouta les légumes .
Les mets avaient un goût différent de l'ordinaire .
Décidément , ces calanques ne cessaient de la surprendre .

Mais le comble fut , quand , suivant des yeux le doigt de George elle vit le soleil s'enfoncer lentement dans la mer , colorant les nuages de multiples couleur, de l'orange au rouge le plus sombre .

Perdue dans la contemplation elle n'entendit pas George se lever , s'éloigner .
Ce n'est que lorsqu'il revint avec les flambeaux qu'elle prit conscience que la nuit était là , les environnant .

Frileusement elle resserra le châle sur ses épaules et se leva .

Oh il est bien tard , cette journée est passée si vite ...

Rapidement elle aida George à rassembler les affaires avant de reprendre le chemin du village , lasse mais heureuse .

Amaury_de_plumaugat

Ailleurs...

Ce matin-là, Amaury se pressa une fois de plus de se lever, de s'habiller et de petit-déjeuner car il avait rendez-vous avec Carla pour l'emmener voir les calanques. Il était ravi de passer quelques instants avec elle, de pouvoir lui faire visiter le peu qu'il connaissait de la région. Il se sentait tout important et il s'en réjouissait tout simplement. Oh non pas par orgueil, mais quel enfant n'est pas flatté lorsqu'il pense apprendre quelque chose à un adulte. Sans compter qu'Amaury comptait bien profiter au maximum de Carla car il ne savait pas combien de temps elle allait pouvoir rester. Et puis c'est elle qui le lui avait demandé et il était heureux de lui faire plaisir.

Tout étant réglé, il courut jusqu'au logement de son amie. Le mas n'étant pas tout près, il arriva essoufflé devant sa fenêtre :

- Carlaaa ! Je suis là ! Je suis arrivé !

Camelise

Les malles posées dans la maisonnette dont kachi lui à laisser les clefs, même pas installée Lise referme la porte et se dirige sur les calanques. Le pas lent, épuisée du voyage et la grossesse presque à terme elle s'avance lentement, les pieds nus sur le sable jusque la mer. Elle avance lentement les pieds dans l'eau à la recherche d une petite crique. Un petit espace éloigné, à l’abri des regards laisse tomber ses vêtements, vérifiant qu'elle est bien seule dans de coin et s'avance dans l'eau, le frisson de la fraîcheur du matin , quelques pas en avant et s'allonge se laissant éclabousser par les vagues. Le regard vers le ciel espérant tourner la dernière page d 'un livre dans le quel elle croyait au bonheur. Elle resta longuement , allongée la sans penser à rien qu'a cette nouvelle vie entourée d'amis, là pour la soutenir , soudain la douleur, la même qu'il y a quelques jours, dont ventre qui ce durci, une douleur plus forte encore que la précédente. Respirer doucement pour que ca passe , et caresser son ventre, pour s apaiser. Puis un sourire une fois ce moment passé et discuter simplement avec ce petit être qu'elle porte.

Patiente un peu s il te plait !
_________________

Merlaine

Etrangement dés qu'ils firent les premiers pas de danse , les cris des mouettes s'éloignèrent , et elle entendit , souvenir d'autres bals , la musique s'élever .

Les yeux ouverts elle admirait le décor qui tournoyait autour d'eux , la mer rejoignant le ciel par endroit ...

Magique , c'etait le mot qui venait à ses lêvres .
Oubliant qu'elle était à moitie dévétue dans les bras d'un homme qu'elle connaissait au final bien peu elle se laissa emporter par la beauté du moment .

Georgedeberne

Je valsai mes pas la suivais avec plaisir, comme partout tout a une fin l orchestre
s arrêta et laissa la place au clapotis de l eau sur le sable.

la mer venant mourir a leur pied et ceux ci s enfoncer dans le sable,
il s arrêtas et fit une révérence en signe de remerciement..

Merci Merlaine,
avez vous faim j ai lance une ligne avant de venir et je nous ai mis
au frais quelque boissons du lait me semble t il pour vous
et exceptionnellement pour moi aussi.

George alla cherche sa pèche, un beau poisson juste assé pour deux personnes
il le dépeça et le mis a cuire a la boche au dessus d un feu la journée commençait
a prendre fin l astre de jour déclinais dejas sur l horizon.

Le spectacle qu il nous procurerais serais magique lui aussi...

Merlaine

Encore un peu étourdie Merlaine eut du mal à retrouver la réalité .
Elle fit une révérence à son cavalier pensant qu'ils allaient se séparer là , mais elle eut l'heureuse surprise de constater qu'il avait tout prévu pour faire durer encore cette belle journée .

Oh ... pensez vous toujours à tout ainsi ?

Elle le remercia d'un charmant sourire , puis alors qu'il preparait le poisson elle prit ses vêtements que le soleil avait séché . Le sel les avait rendu raides et peu confortables aussi , derriere le paravent elle ne remit que la jupe , laissant de coté le corsage .
Pour se prémunir de l'air frais de cette fin de journée elle drapa le châle sur ses épaules et rejoignit George prés du feu sur lequel grillait le poisson .

Hm cela sent bon ... j'ai faim .

La jeune femme avoua cela avec un petit rire surpris , elle qui ordinairement oubliait de se nourrir .... l'air marin sans doute .
Prenant le pichet de lait elle en servit deux godets et vint s'asseoir prés de lui pour profiter de la chaleur du feu

Georgedeberne

Citation:

Hm cela sent bon ... j'ai faim .

dit elle avec un beau sourire...

Je regardais Merlaine vêtue de sa jupe et de son châle je la trouvais très belle ainsi.

Vous êtes ravissante et en beauté .

Elle nous servis du lait et viens s assoir a cote de moi tous près du feu..

Je nous servis le poissons dans une assiette, ayant au préalable enlever toutes les arrêtes
ainsi qu une variété de légume qu il avaient trouve au marcher.

Bonne appétit

Tous en mangeant je regardais au loin,
le soleil descendait dejas, il allais ce coucher..

Regardez le soleil ce couche!

Montrant du doigt l astre de jour au loin…
Il ne faudra pas oublier de remonter pensa t il,
il ce leva et alla confectionner deux flambeau qu il déposa a cote du feu.

Merlaine

Une fraction de seconde elle songe à refuser , se réfugier dans une attitude hautaine ... puis l'envie de danser , de sourire est la plus forte et d'un gracieux geste de la tête elle accepte , se lêve souplement avant de poser sa main dans celle de son cavalier .

Soit , valsons

Son autre main vérifie que le châle soit bien noué avant de se poser sur l'épaule de George , elle sent sous ses pieds le sable tiède , plus doux que le plancher de toutes les salles de bal, se souvient d'autres endroits , de fête costumées ...
Elle secoue un peu la tête pour éliminer ces images , regarde par dessus l'épaule de son cavalier la plage , les rochers et un sourire éclot sur ses lêvres .

La salle est de toute beauté.

Les cris des mouettes qui se chamaillent la font rire.

Mais l'orchestre a du mal à s'accorder dirait-on ...

Georgedeberne

Citation:

Soit , valsons

je la regarde et suis content quelle accepte, prend sa main et l aide ce relever
pendant quelle verifie si le châle est bien ajuster il s approche d elle, prend sa main
dans la sienne et la positionne comme il ce doit.

je fis signe a l orchestre de ce préparé a ce moment la un troupeau de mouette apparais
et entre en scène dans un imbroglio de cris la remarque de merlaine ne ce fit pas attendre

Citation:

Mais l'orchestre a du mal à s'accorder dirait-on ...

je regarde Merlaine dans les yeux et a ce moment comme par magie le calme,
l Orchestre ce mis a nous interprété une valse, j engageais le pas
le suivis avec allégresse et légèreté...

J appréciais ce moment il y avais longtemps qu il n avais danser comme sa
j avais l impressions de voler mes pas et les siens s enchaînais comme si il avais
toujours valser ensemble, je fis un sourire de satisfaction et rit intérieurement
de cette situation...

Je souhaitais que cela ne s arrête jamais tellement j étais heureux...

Merlaine

Merlaine attrape le chale avec reconnaissance , le drape autour de ses hanches et ose sortir de derriere le paravent , un peu rosissante cependant de cette tenue pour le moins étrange .

Merci , je suis mieux ainsi en effet ... c'est un bien joli châle .

Passant la main sur le bois afin de vérifier qu'il n'y ait pas d'échardes qui endommageraient le tissu , elle s'assied , drape le châle autour de ses jambes .

Dorénavant , si nous nous promenons à nouveau ensemble je penserai à apporter une tenue de rechange

Georgedeberne

Citation:

Merci , je suis mieux ainsi en effet ... c'est un bien joli châle .

Je la regarde et l a trouve très jolie dans cette tenue.

Vous êtes très belle dans cette tenue cela vous va a ravir.

Et l entendre dire...

Citation:

Dorénavant , si nous nous promenons à nouveau ensemble je penserai à apporter une tenue de rechange

...me ravis encore plus.

Je me levais et alla vérifier si les habit étais encore mouiller...

Oui il l étais encore.. Je viens m assoir a côté d elle...

Fait des rond dans le sable comme elle et dessine sur le sable une marguerite...

Georgedeberne

Pendant que je fit la marguerite sur le sable, je me suis souvenus qu il fut un temps ou sur un feu de camp il avais demande a une amie qui fut sa compagne par après de danser avec lui….

La même idée celle de danser lui ferais plaisir, ne sachant pas si Merlaine accepterais,
fallait juste lui demande ?

Merlaine j aimerais vous demander, si vous le permettez
Pourriez-vous danse avec moi sur cette plage?

Il la regarde et attend sa raiponce, finissant de dessiner la Margueritte...

Merlaine

Merlaine regarde les pieds de George , essaie de deviner ce qu'ils dessinent , voit enfin la forme émerger .
Machinalement ses pieds ont aussi creusé le sable , mais lorsqu'elle y porte son regard elle ne voit que des cercles qui s'entrecroisent

Vous êtes plus doué de vos pieds que moi

Elle sourit lorsque sa demande d'une danse la surprend

Ici ? Hé bien ... ma tenue n'est guère appropriée

Georgedeberne

Citation:

Ici ? Hé bien ... ma tenue n'est guère appropriée

Je Vous trouve ravissante dans cette tenue au contraire
et elle sied parfaitement a l endroit ou nous somme
et non pas dans une salle de balle...

De plus je ne suis pas mieux...

Je me regarde Braie et chemise a moitie mouillée, le reste séchant au soleil...

Fais un signe de la main a un orchestre imaginaire digne d un bal de la cours
et présente sa main a Merlaine pour l inviter a valse avec lui sur cette plage somptueuse.

Merlaine

Merlaine hésite puis se laisse convaincre , finalement satisfaite de ne pas quitter cette si jolie plage .
D'un signe de tête elle le remercie et passe derriere le paravent improvisé .
Elle ôte sa chemise , garde sa camisole dont elle noue bien les lacets pour ne pas être indécente , fait glisser sa jupe regrettant de ne pas avoir apporté sa cape pour s'enrouler dedans .
Elle a beau tirer sur les pans de sa chemise , celle ci reste bien trop courte à son goût , ne la couvrant qu'à moitié cuisse .
Finalement , par dessus le paravent elle tend sa jupe et son corsage trempé à George

Voulez vous me les étendre au soleil je vous prie ?

Ceci fait , elle s'assied à même le sable en attendant ,séparée de lui par le paravent .

Je ... je sais que vous n'aviez pas d'intention méchante . Mais je n'ai pas l'habitude ...

Du bout du pied elle trace des ronds dans le sable , mal à l'aise , espérant que le soleil fasse vite son oeuvre

Georgedeberne

Citation:

Voulez vous me les étendres au soleil je vous prie ?

Je pris la jupe et le corsage et l étendis face au soleil sur des branches proche...

Je m approchais du paravent et vis c est pied faire de rond, je me dit quelle etais
assise a même le sable sachant la position plus ou moins inconfortable
et ayant toujours a portée de mains sa besace il en extirpas un châle,
ayant appartenu a une de ces filles...

Tenez Merlaine mettez ceci autour de votre taille

Je lui passais le châle par dessus le paravent improvise.

Ce châle appartiens a une de mes filles,
je le garde toujours avec moi comme souvenir,
qu il serve au moins a quelque chose,
et venez me rejoindre sur le tronc d arbre
vous y serez mieux qu assise sur le sable chaud.

Georgedeberne

Citation:

Pardon , je ne sais ce qui m'a pris de me conduire ainsi .

Je la regarde, l ayant vue si joviale reprendre son sérieux pour un ruban et en s excusant...

Je fit celui qui n avais pas entendu et au risque de déplaire m approcha d elle et la pris
dans mes bras et couru vers le mer proche pour me jeter dedans avec elle.

Je pris ce risque, peut être dans l espoir quelle retrouve cette joie enfantine
qui l habitais ?…

Je restais ainsi dans l eau si peu profonde a guette la jeune fille "refaire surface" ou !…"sourit"....

Merlaine

Merlaine n'a pas le temps de réagir qu'il l'emporte dans ses bras .
Terrifiée elle songe qu'elle donne trop facilement sa confiance , mais deja il se jette dans l'eau avec elle .
Elle se débat , sa jupe alourdie par l'eau la gêne mais elle réussit à se redresser la chevelure ruisselante .
D'un geste furieux elle repousse les mêches , tente machhinalement de les lisser de la main .

Comment osez vous ....

Une vague sournoise la déstabilise , elle vacille et retombe .
Lorsqu'enfin elle réussit à se lever et surtout à se maintenir sa fureur est quelque peu tombée face au ridicule de la situation .
Elle saisit les pans de sa jupe , les essorre , fait de meme avec sa chemise tout en lui demandant :

Mais qu'est ce qui vous a pris ? Regardez dans quel état sont mes vêtements ?

Tout en tenant de remettre un peu d'ordre à sa tenue elle sort de l'eau , avance sur le sable jusqu'a l'endroit où ele a pose les coquillages et ses chausses qu'elle ramasse .
Se retournant vers lui elle lui crie

Je rentre à l'auberge mettre des vêtements secs .

Georgedeberne

Attendez,...

lui courre après et je la rattrape, rester vos vêtements von séchez avec le soleil.

Venez accompagnez moi.

il pris un rondins et improvisa un banc, le soleils étais
au zénith et la chaleur au rendez vous.

Un peu plus loin il improvise un paravent à l abris des regards,
grâce a deux bout de bois espace l un de l autre et y suspend son Mantel

Il ne faudra que quelque heure avant que vos vêtement ne soit sec..

Voila mettez vous a l aise et gardez le reste sur vous,
je vous ferais séchez votre robe au soleil cela ira plus vite.

Je m assis sur le bord du rondin en tournant le dos a Merlaine
pour quelle ce mette a son aise tranquillement

En attendant il prépara deux verre de liqueur de Genépis,
cela lui fera du bien.., il les mis sur le sable.

Vous savez je ne voulais pas faire mal , je voulais juste voir si votre
moi intérieur referais surface en vous voyant si guillerette tout a l heure.

Je suis vraiment désoler pour tous les desagrement encourut.

Georgedeberne

Déstabiliser par le lancer d eau de Merlaine je tombais a la renverse.
Me retrouvais trempez et je ne pus que rire...

Je me relevais et courut a la suite de Merlaine m arreta net son ruban gisant sur le sol
le ramassais et poursuivit mon chemin a la poursuite de Merlaine brandissant son ruban dans ma main..

Merrrlaine Merlaiiiiine ...cria t il ...Votre ruban .....

A bout de souffle je la rattrapais tout en sautillant sur le sable chaud.

Merlaine

Elle courait , heureuse de se sentir en vie , de sentir le sable céder légèrement sous son poids , ses cheveux ...

Merrrlaine Merlaiiiiine ......Votre ruban .....

Elle s'arrete , porte la main à ses cheveux qui volètent autour de son visage profitant de ce moment si rare de liberté .
Elle attend que George la rejoigne , puis elle rassemble ses cheveux dans ses mains , renoue le ruban en une sage coiffure .

Enfin elle le regarde ,confuse :

Pardon , je ne sais ce qui m'a pris de me conduire ainsi .

Merlaine

La jupe alourdie de ses trésors Merlaine revint vers George , son teint habituellement pâle s'était rehaussé de pommettes rouges , la joie de s'amuser comme ele ne l'avait pas fait depis longtemps , ou l'ardeur du soleil ? Les deux sans doute .

Souriante elle lui montre sa récolte qu'elle pose sur le sable sec , à l'abri des vagues .
Elle tapote sa jupe pour en oter le sable amassé dans les plis puis étonnée , l'interroge

Vous n'aimez pas l'eau ? Elle est agréable pourtant ..

Craignant de le mettre mal à l'aise en insistant elle retourne au bord de l'eau pour rincer ses mains .
Peut etre ne veut il pas montrer ses pieds ... Elle pouffe un peu imaginant une hygiene douteuse puis honteuse de ses pensées elle se redresse et les mains en coupe lui apporte de l'eau

Voyez , elle est idéale

Georgedeberne

Toujour pied nu il ne ce décidais pas a aller a l eau, il vit Merlaine s approcher sa robe repliée sur des coquillages quelle montre fièrement a George.

Il s accroupis et pris un gros qu il porta a son oreille et il écouta…

Tenez prenez celui ci on entend la mer contre les rocher…

Il lui passa le coquillage pour quelle écoutes.

Citation:

Vous n'aimez pas l'eau ? Elle est agréable pourtant ..

Si si j aime l eau je nage comme une pierre au fond…. "Rit"

Merlaine s approche de moi et me montre l eau j y trempe le doigt
et confirme quelle est bonne.

je fais ni une ni deux je la prend par la mains et l entraine tous pres de l eau
s abaisse pour prendre un peu d eau et l envoie sur Merlaine , je joue comme un gamin ...adorant cela...

Merlaine

Merlaine a collé le coquillage à son oreille , elle hausse les sourcils , écoute ...

C'est étrange , on dirait qu'il a enfermé la mer ... Même loin d'ici , je pourrai toujours l'écouter .

Son rire ensuite , à la réponse de George se comparant à une pierre . Oui vraiment , la mer a des charmes surprenants .
Brusquement elle se sent entrainée vers le bord de l'eau et avant qu'elle ait pu s'étonner , la voilà proprement arrosée .

Ho ! mais ....

Un léger flottement ... doit elle se fâcher , rire ... ?
Déja il est trop tard , le rire monte à ses lêvres .

Elle retrouve l'insouciance de son âge encore tendre et rapidement puise de l'eau , la lance sur George avant de s'enfuir en courant , rieuse , ne prenant meme pas garde à son ruban qui , glissant le long de ses cheveux , git sur le sable .

Georgedeberne

George assit sur la plage attend que son amie fasse son apparition, inquiet il remonte
le chemin escarpe a mis chemin un cailloux lui passe sous le nez....

Lève la tête et la vois,...

La belle en difficulté, manque de tomber! la vois qui descend prenant moult précaution,...

Merlaine je suis la j arrive, lui faisant signe de l attendre, monte avec précaution le chemin
pour la rejoindre.

Arrive a sa hauteur lui tend la main et en parfait gentilhomme la guide vers le rivage...

Nous y somme alors qu en pensez vous?

Merlaine

Arrivée saine et sauve en bas du sentier Merlaine peut profiter de la vue en toute sérénité et c'est un sourire radieux aux lêvres qu'elle répond à la question .

C'est ... cela donne envie d'y poser sa maison .

Se penchant légérement elle ote ses chausses pour le plaisir d'enfoncer ses pieds dans le sable , avance au bord de l'eau ,là où commence la mer , laisse la vague caresser ses orteils , rit sous la chatouille du sable qui file sous la plante de ses pieds .

Se retournant vers George elle l'interpelle

L'eau est si tiède ici , ne voulez vous pas la tater ?

Hardiment elle s'avance un peu au devant des vaguelettes paresseuses , laisse l'eau monter à mi mollet puis avance le long du rivage , remonte par instant sur le sable pour ramasser quelques coquilles nacrées brillant sous le soleil , de petits escargots rosés , véritable trésor qu'elle dépose dans un pli formé par sa jupe légérement relevéepour ne pas la mouiller .

Georgedeberne

Citation:

C'est ... cela donne envie d'y poser sa maison .

La regarde et sourit,

oui effectivement l endroit rêver pour poser ces valise,
et ce refaire une vie...

Merlaine ce mis nu pied pour profiter du sable environnant, George enleva ces bottes et ce mis aussi nu pied restant sur le bord du rivage tout en observant son amie faire trempette.

Citation:

L'eau est si tiède ici , ne voulez vous pas la tater ?

George regarda l eau et Merlaine qui en avis jusque au mollet,
il ne savais pas quoi faire avait il peur de l eau ...

Qui sait les voyages en bateau, il aimais pas trop alors serais ce la même chose ?

Peut être voulu t il ce faire prier ?

Georgedeberne

*** Les calanques jour d arrivée du groupe de Willburg***

George étais arrive tôt du matin avec ces amis.

Le temps de ce trouver une auberge et de s y installe prendre un déjeuner bien mérite,
il ce décida à aller faire un tour dans cette ville.

Le premier endroit qu il voulu visite étais le port et de la ce renseigner
pour visiter les calanques dont on lui avais tant parler.

Une fois arrive au port il ce renseigna et ce dirigea a l endroit voulus, il descendis le chemin qu une personne lui avais indique et s arrêta net pour y contemple la vue...

***La calanque***

La calanque en bordure de cote formais un croissant de lune ou faune et flore abondais
une petite crique a l abris du vent, galet et sable fin et une mer d un bleu profond

Un endroit parfais pour y passe une petite journée et pour ce détendre.

George envoya un pigeons a son amie pour lui situer l endroit quelle vienne le retrouve quand elle peu.

Merlaine

Le plan que lui avait envoyé George dans sa main fine , elle avance dans les rues , descend vers le port .

Un instant elle s'attarde , admire les bateaux et leurs grandes voiles qui se balancent mollement .
Mais elle ne veut pas perdre de temps , impatiente d'aller sur le sable , sentir ses pieds s'enfoncer dans les grains chauds ....

Le plan est précis , le chemin est là , sinueux , descendant à flanc de falaise .
Merlaine pose la main sur le rocher , impressionnée par le vide , avance à petits pas lorsque le cri d'une mouette lui fait lever les yeux .

Le bleu du ciel sur lequel se détachent une multitude d'oiseaux blancs l'émerveille ... suivant du regard leurs voltiges elle voit la mer ,et plus bas les rochers créant le plus beau des paysages .
Au centre l'eau parait transparente , si attirante qu'elle aimerait pouvoir y plonger aussitôt .

Un caillou glisse sous ses pieds , la rappelle à la réalité quelque peu périlleuse , et avec précaution elle reprend sa descente cherchant du regard celui qui l'a invité à cette découverte .

Kachina

Eté 1466

L'aube la voyait seller Fantoche, alors qu'il faisait encore frais, pour de longues chevauchées sur les sentiers pierreux et asséchés. Elle cherchait l'ombre d'une forêt, la fraicheur d'une rivière. Elle accordait les battements de son cœur au rythme du martèlement des sabots de sa monture. Et quand elle s’était assez enivrée du vent claquant ses joues, de vitesse et des parfums des sous-bois, elle l’incitait, d'un claquement de langue, à rentrer au trot.

Mais l'après-midi la voyait, la plupart du temps, arpenter la garrigue… Seule… Empruntant le sentier menant aux calanques. Semblable à une sauvageonne, légèrement vêtue d'une jupe claire et d'un corsage fin. Boucles sombres rassemblées en un chignon bas sur sa nuque et démarche légère.
Arrivée à son but, elle restait là à contempler un long moment la vue splendide qui s'offrait à elle en contrebas. Le blanc des pierres venant mourir dans le bleu de la mer, parsemé de ces touches de vert brulé que lui offraient les résineux résistants à ce sol aride.

Quand elle s’était assez ressourcée à cette vue, ou que le soleil brulait sa nuque, ses épaules, elle reprenait son escapade, et descendait le chemin escarpé et étroit qui rejoignait la mer, accompagnée parfois par le vol d'une mouette qui partait vers le large. Attentive où elle mettait les pieds, soucieuse de ne pas déranger une vipère cachée dans une touffe de lavande ou de thym. Et c'est le front en sueur qu'elle parvenait enfin sur le gros rocher plat où elle aimait passer ces heures de la journée.

Ce jour-là ne différait pas des autres. Loin des regards, elle savourait le plaisir de ne rien faire. Juste laisser ses pensées vagabonder vers l’absent. Etrangement sereine, mais semblable à cette terre de Provence aride et sèche, réclamant un grondement de tonnerre, un éclair déchirant le ciel, un orage à venir, un déferlement des sens, avant que ne tombe la pluie libératrice. Je suis en manque, répétait-elle aux amis qui voulaient bien l’entendre. Et le manque était là, à lui assécher la gorge parfois, à lui mordre les tripes et lui bloquer le souffle sous les côtes. Mais elle y prenait plaisir à ce vide qui la remplissait encore de lui. Comme la délicieuse morsure qu’un amant laisse sur la peau de l’Autre.

Elle finit enfin par se lever, pour échapper à cette langueur qui la rendait si paresseuse, et s’appliqua à rejoindre l’endroit où les vagues venaient s’échouer sur la roche. Ce fut d’abord du bout du pied, qu’elle testa l’eau, la trouvant à son goût. Elle crispa ses doigts aux pans de sa jupe, pour la faire rouler et la relever jusqu’à mi cuisses, frémissant à la fraicheur de l’eau à sa peau. Peu décidée à nager, simplement envahie par le désir de se rafraichir un peu. Ses pieds nus s’enfoncèrent dans le sable et elle se crispa malgré elle quand une algue vint frôler sa cheville. Depuis son naufrage la mer ne lui semblait plus si amicale et accueillante. Elle était comme une fille trop belle, qui, à la pleine lune, peut se changer en sorcière laide et vieille. Fourbe et traitresse. Mais elle gardait pour elle cette fascination qui la menait à revenir ici, chaque journée.

S’enhardissant, elle fit quelques pas de plus, calant sa jupe retroussée à sa ceinture, pour ensuite se courber et venir de ses mains en coupe, mouiller ses bras, ses coudes, ses épaules et sa nuque.

C’est alors qu’une vague plus forte joua les troubles fêtes, lui faisant perdre l’équilibre. Elle poussa un cri en glissant, s’étalant dans l’eau toute habillée. Et c’est dégoulinante, crachant de l’eau, qu’elle émergea à nouveau, vêtements trempés et chignon rendant l’âme en lourdes mèches coulant l’eau salée….

Rejoignant la première roche à sa portée sur laquelle elle pourrait s’assoir, elle ne put retenir un rire en se penchant pour tordre sa jupe. De la pointe de sa langue, elle vint recueillir un peu d’eau de mer qui perlait à sa bouche, avant de tenter de lisser du bout des doigts la chevelure mise à mal….

Aucune importance, le soleil ferait le reste. Elle renterait au soir, la peau salée, assoiffée de rencontres et d’amitiés autant que de ces chopes qu’on cognait l’une contre l’autre pour trinquer à l’été.

Et un matin, un soir… Une nuit… Une aube nouvelle………Il serait là…….
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(Merci à Jd Axelle pour la bannière)

Kylah

Depuis plusieurs jours Kylah rêvait. Elle rêvait à la mer, alors qu'elle parcourait la campagne provençale, chevauchant aux côtés de ses collègues de la Garde et de l'Armée, chargée de sa cotte de maille et de son armure légère - qui n'en avait que l'appellation, car c'était lourd, chaud, épuisant. Mais c'était gratifiant, de servir pour sa patrie.
La mission terminée, elle s'était jurée de rejoindre au plus vite cette mer à laquelle elle rêvait tant. Arles était à deux jours de chevauchée. Marseille à un. Le choix fut très vite fait. En plus, cela lui permettrait de prendre le bateau après, chose qu'elle affectionnait aussi tout particulièrement.

"La mer rappelle toujours à elle ceux qui la côtoient." se plaisait à dire Kylah, parce qu'elle en était convaincue.

Après un détour crucial en taverne pour... se rafraîchir le gosier qui était bien sec depuis de longs jours, elle prit la direction des calanques, à pied. Depuis son arrivée à Marseille, elle laissait sa jument à un repos bien mérité et son barda militaire bien rangé. Les tenues plus légères étaient de mise, surtout par cette chaleur: braies et chemise, c'était bien, oui! Et puis ça lui permettait d'être à l'aise.

Des rochers, des pins...une crique avec une petite plage lui suffiraient amplement. Et bien plus, en fait. Pire qu'une enfant, elle trépignait intérieurement à l'idée de profiter de l'eau. Une fois sur la plage, elle ôta bien vite ses bottes et ses bas. Hésita un instant...Regarda autour d'elle. Personne.
Elle courut alors - boitant toujours légèrement de la jambe droite - jusqu'à l'eau où elle s'enfonça jusqu'à la taille. Puis elle nagea - elle avait appris toute petite, l'avantage de naître au bord de l'eau! -, nagea... nagea... Plongea. Nagea encore. Replongea. Nagea encore. Elle se sentait vivre. Elle se sentait bien. Et elle se laissa ensuite porter par les flots sereins quelques temps, sur le dos à faire la planche, observant le ciel azur.

Puis elle sortit de l'eau, les vêtements et les cheveux dégoulinants... Et alla se laisser tomber sur le sable, en étoile de mer. Elle fixait toujours le ciel, sourire aux lèvres et profita de la chaleur du soleil pour sécher tranquillement. Faudrait qu'elle retourne en taverne après pour... se réhydrater, de toute façon! C'est sur cette pensée qui la fit sourire qu'elle plongea dans un sommeil bien mérité!

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Kylah d'Aureliano , Dame de Cornillon-Confoux

Elemire

Elemire marcha le long du lac, le vent caressant son visage, le regard perdu, voir peut-être même troublé, devant elle, peut-être même un peu vide de vie. Elle s'arrête a un endroit, épuiser par le pois du porte-bébé, elle pris place sur le sable, les genoux remonter proche de sa poitrine, déposant sa fille, qui semblait toujours dormir aussi profondément. Puis, les pensé s’emmêle dans sa tête.

- Est-ce que j'ai faite le bon choix?....et si j'avais faite une erreur... dit-elle en murmurant, caressant la joue de la fille adoré.

Elle avait un peu le mal du pays comme ont dit, Aix lui manquais déjà...mélanger avec l'excitation d'avoir retrouver l'homme qu'elle aimais plus que tout, en plus de tout ses femmes et ex femme qui tourne autour. Elle s'encourageantes tout les jours les jours, se disant que tout ira bien, mais parfois, elle devais laisser sortie l'autre coter

- Une chance que tu est la pour me donner courage petite crevette...peu importe ce qui se passera, tu sera toujours avec moi, n'est pas?....dit-elle en lui souriant tendrement.

Elle sentais ses yeux piqué d'un coup, puis des larmes couler sur ses joues qu'elle ne pouvais retenir. Elle ne chercha pas a les retenir, étant seul ici et ne voulant pas démontrer sa faiblesse devant ses amis. Elle s'accota plutôt le front contre celui de sa fille, laissant ses larmes couler, souriant quand même par la chaleur que sa fille dégageais.

O.j.l_irlandais

Comme j'avais bien fait de venir ici.
Il régnait une paix que je ne soupçonnais même pas.
Peu à peu, entouré d'oreilles attentives... je retrouvais un peu de sérénité perdue.
Comme tout les matins au levé du jour, j'allais marché sur le bord des falaises..
J'aimais ressentir sur mon visage les embruns maritime.
Ecouté le chant du vent caresser les pins parasol.
L’atmosphère y était si paisible.
Ainsi marchant le long de la berge... je m'y inventais des voyages.
Je me sentais libre comme jamais...
Libre mais accompagné...

Admirant sans lassitude le paysage, je chante ma LIBERTE...

Comme elle me hante
Comme en moi elle chante
Comme elle est en couleur
La libertéeeeeeeee

Comme je la regarde
Elle vient ou s'attarde
Elle vit ou elle meurt
La liberté.

Offre-moi ta bouche
Que les mots, je les touche
Que j'apprenne par toi, à mieux aimer
Que j'apprenne à vivre
Les choses qui délivrent
Que je touche du doigt
La liberté.

Comme elle est jolie
Comme elle fait sa vie
Comme elle a de l'amour
La libertéeeeeeeeeee

Comme elle devient belle
Quand elle ouvre ses ailes
Quand elle se fait jour
La liberté.

Offre-moi ton visage
Qu'en tes yeux je voyage
Que j'apprenne par toi à voyager
Que j'apprenne à rire
Du meilleur et du pire
Que je découvre en moi
La liberté.

Comme elle me hante
Comme en moi elle chante
Comme elle est en couleur
La libertéeeeeeeeee

Comme je la regarde
Elle vient ou s'attarde
Elle vit ou elle meurt
La liberté.

Comme je la regarde
Elle vient ou s'attarde
Elle vit ou elle meurt
La liberté.

LUC ROMANN.

C'est avec regret que je me préparais à repartir... mais je sais qu'un jour j'y reviendrais.
L'appel était trop puissant.

Kachina

Les calanques....Elle y était venue en ce jour particulier, un peu comme en pélerinage....

Juste pour se souvenir, que l'an passé à la même époque, elle s'était offerte le plus beau des cadeaux : la Liberté.
Le départ de Belley , avec Néo et bien d'autres.
Départ qui l'avait au final mené jusqu'à Marseille....sur un lancer de dés...

Marseille et ses calanques.
Et ce bain pris avec la Sauvageonne au printemps.
La complicité jamais mise en défaut.
Les peaux d'ivoire à la sortie de l'hiver.
Et les jupons relevés et trempés, malmenés par les vagues...
Insolentes et belles...

La Louve, assise sur une pierre plate et blanche contemplait le bleu de la mer qui venait mourir contre le blanc des roches.
Marseille avait été sa renaissance.
Les souvenirs affluaient en masse, alors qu'une mouette insolente venait tourner autour du pot de passeroses envoyé par Néo.

D'un geste de la main, la Louve la poussa à s'éloigner, avant de relire quelques missives amies.
Morbleu, que c'était bon ça.......
Ces mots tendres ou gentils, ces attentions.
A son poignet le bracelet d'Hard aux perles rouges, brillait sous le soleil de février déjà plus chaud de jour en jour. Il cotoyait le lien de cuir qui gardait prisonnier le coquillage offert il y a longtemps.
Sur ses épaules en guise de châle, elle avait crânement posé la bannière volée par Argail, qu'il lui avait offerte. Et que vienne la milice, elle saurait bien inventer une fable pour berner les hommes du guet.

Et alors que la brise marine chargée d'embruns venait décoiffer son chignon mal fait, libérant les mèches sombres, elle revoyait les danses, les rires, le collier avec son coeur et sa larme, le rouge de la passion...
Sombre...

Offrant son visage au vent, elle ferma les yeux , en appui sur ses coudes.
Et c'est alors qu' à l'autre bout des calanques, le cri de Wal vint résonner en écho à ses oreilles. "Joyeux anniversaire K".
La Brune murmura pour elle même : Merci ! Chante à nouveau, rossignol, chante !!!

Marseille, le 21 de février. La vie était belle.
Coeurs abimés qu'un gitan passionné tentait jour après jour de recoller de toute sa tendresse d'homme.
Et les parfums du mimosa , le bruit des vagues cognant sur les rochers.
L'idée déjà de reprendre la route.

Pour que jamais l'ennui n'éteigne ces rires là....
_________________

(Merci à Jd Axelle pour la bannière)

--_wallas_

Les jours s’étaient écoulés doucement dans une paix que j’avais presque oublié.
Celui que j’étais venu voir… s’était fait absent…
C’est sa femme avec qui j’ai passé du temps.
Discuté…
Discutions somme toute assez forte pour m’en laisser une cicatrice sur le cou.
Un souvenir inoubliable d’un défit. (sourit en coin)

Aujourd’hui comme tout les autres matin je me rends sur les falaises.
Y regarde le soleil se levé.
Elle ma dit :
Tu es fait pour voler et chanter…

Tourner vers l’immensité de l’eau … j’étend mes bras telles des ailes
Pousse mon crie de rossignol et chante pour ELLE

Mon immortelle
Mon œillet, ma fleur de lys
Ma fleur des champs
Mon pétale de chrysanthème
Mon coquelicot
Ma pensée, mon myosotis
Mon temps d'amour
Mon premier mot d'un poème

Voilà que je te rêve
Ou que je me souviens
Je sais plus très bien
Si tu es en vie ou non
Ou commence le rêve
Commence un peu l'amour
Pour atteindre ce jour
Mon voyage fut long
Avais-tu ce visage?
Avais-tu ce regard?
T'ais je connue trop tard?
Ou trop tôt ou jamais?
Lees fleurs dans les nuages
On distillé le temps
Et je sais dans l'instant
A quel point je t'aimais

REFRAIN

Voilà toute l'histoire
Un soir de souvenirs
Un matin d'avenir
Et les nuits et des jours
Ou commence l'histoire
Commence un peu demain
Du sentier au chemin
Se perd un peu l'amour
Il change de visage
Ou trop tôt ou trop tard
L'amour est un regard
En éternel exil
Les fleurs dans mes nuages
Ont distillé des nuits
Je ne sais qu'aujourd'hui
Trouver l'or à tes cils

Mon immortelle
Mon œillet, ma fleur de lys
Ma fleur des champs
Mon pétale de chrysanthème
Mon coquelicot
Ma pensée, mon myosotis
Mon temps d'amour
Mon point final d'un poème....

LUC ROMANN.

JOYEUX ANNIVERSAIRE K.

Il était temps pour moi de reprendre la route.
Le coeur serrer quand ont s'est laisser apprivoiser....

--_wallas_

Wallas après des jours de chevauché infernal avait franchit les portes de Marseille.
Épuise physiquement mais surtout en son âme, il pousse la porte de la première taverne venue.
S’assied et croise les bras sur la table pour reposer sa tête.

Mais quel ne fut pas sa surprise quand Kachina fit son entré.
Un instant de plaisir pour voir enfin tête connue.
Son accueil jovial lui met du baume au cœur.
Pourrait –il enfin retrouver un peu de paix en lui ?

En attendant de revoir cet homme… ce frère de cœur
Wallas arpente les chemins…. Direction les falaises.
C’était plus fort que lui. Il ne pouvais les évités. Attiré comme un aimant.
Elles lui étaient si familières, si reposante.

Debout face a l’immensité de cette eau si limpide
Il repense à ce chemin parcouru.A ce passer si douloureux à tout ces derniers événement qui l’on enchaîner à une fuite de lui-même.

Il se remémore cette chanson qu’il avait écrite pour elle

Viens, je t’emmène
Je t’emmène au-delà du rêve
Viens au-delà… vogué au gré du vent
Viens, je t’emmène au-delà du rêve
Viens !...Je t’emmène…. Vogué avec le vent

Viens, je t’emmène
Je t’emmène au-delà du rêve
Je t’emmène… vogué au gré du vent
Viens, je t’emmène au-delà du rêve
Viens !...Je t’emmène…. Vogué avec le vent

Viens !
Je t’emmène
Je t’emmène… pour très longtemps
Viens... je t’emmène pour la nuit des temps
Viens… je t’emmène vogué avec le vent
Viens !
Je t’emmène fleur de Lys
Sur ta bouche…. Pain d’épice
J’échoue en vagues…
En vagues... comme un vieil amant

Viens !
Je t’emmène
Je t’emmène… pour très longtemps
Viens… je t’emmène au-delà du temps
Viens … je t’emmène vogué contre le vent
Viens !
Je t’emmène fleur de Lys
Ton visage si blanc
Je veux être…
Je veux être bien plus… maintenant

Viens !
Je t’emmène
Je t’emmène dans mes rêves blancs
Viens… je t’emmène
Toi que j’attendais …
Attendais depuis si longtemps
Viens… je t’emmène sur mon cheval blanc

Viens !
Je t’emmène fleur de Lys
Ton cœur battant
Je t’emmène au loin… devant
Viens !
Je t’emmène
Je t’emmène vers l’avenir par tout les temps

Viens… Je te donne
Viens … tu me donne cet univers que je fredonne
Fleur de lys au corps d’amour
Je t’emmène..
Je t’emmène au-delà de cet enfant

Viens, je t’emmène
Je t’emmène au-delà du rêve
Viens au-delà… vogué au gré du vent
Viens, je t’emmène au-delà du rêve
Viens !...Je t’emmène…. Vogué avec le vent

Viens !
Je t’emmène
Je t’emmène vers l’avenir par tout les temps
Viens… Je te donne
Viens… tu me donne cet univers que je fredonne
Fleur de lys
Ton corps d’amour
Je t’emmène au-delà de cet enfant.

LJ. WALLAS

Des larmes coulent sur ses jouent.
Il sait que jamais plus il ne la chantera....

Lorelei_

La nuit était tombée depuis bien longtemps. La taverne l'avait enivrée. Oublier ses souffrances, ses blessures. L'alcool était un bien piètre remède. A cet instant, elle ne rêvait plus que d'une chose : Trouver de l'eau pour s'y noyer. Seul moyen efficace pour qu'elle retrouve ses esprits, un temps. Elle avait errée longtemps, à travers les chemins, les rochers. Titubante, chaque pas était une épreuve.

Pourtant, elle finit par trouver le lieu tant convoité. Pour dire vrai, elle ne saurait en voir la beauté. Il faisait nuit, et l'alcool aidant, ses yeux étaient mi clos. Pourtant, elle s'approcha tout près. Si près qu'elle ôta ses bottes pour tremper ses pieds dans l'eau. Elle resta de longues minutes ainsi. Repensant à cette soirée, à sa vie. Maudissant son passé. Rêvant de son avenir. Puis, lentement, elle se releva et ses pas l'enfoncèrent un peu plus dans l'eau. Bientôt, elle se retrouva avec de l'eau jusqu'a la taille. Puis, lorsqu'elle en eu jusqu'a la poitrine, elle se décida à nager. Il n'y avait pas de meilleur moyen pour décuver. Et oublier. Tout oublier. Nager le plus loin possible. Et enfouir sa tête sous l'eau. La ou la quiétude et la sérénité étaient de mise.

S'apaiser. Enfin.
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--Serval_le_poilu

Décidément cette ville , cette région l’étonnait de jour en jour .
Dans ses moments de libres , Le Poilu partait a l'aventure, ou bien en chasse .
En chasse oui , le Lapin , ou autre bestioles qui pouvaient égayer un repas .
Passer par des chemins tortueux, ou même quelquefois ses pieds ne trouvait le passage assez grand, il s'agrippait de ses doigts , ou bien meme se raccrochait , le vide était la ...malgré une vue a couper le souffle.
Il avait hâte que le soleil ses réchauffe et que sa couleur soit a son Zénith.
Quelque part il se rassurait , il espérait être encore la en été ...et d'entendre les cigales chantées , de toutes leurs ailes .

Kalie_

Le Poilu lui avait parlé de cette vue magnifique qu'il y avait des ces falaises appelées "Calanques ".

A son tour , elle prit son courage a deux mains et partie de bon matin visiter ces lieux .

Effectivement la vue coupait le souffle, ces lieux étaient propice a la réflexion.
Apres un moment de silence,elle s'assoit , sa besace toujours avec elle.
Farfouillant dedans , elle en ressort un bout de parchemin et une plume.
Elle griffonna quelques mots pour sa vieille branche , dont elle est sans nouvelles depuis un moment .

Ma Poulette !

Mah qu'est ce qué tou fais la bas dans ton pays ?

Nous ça y est on est a Marseille ..tééé peuchééére !!!!!

Ah oui j'ai été anoblit aussi , je ne sais pas si tu l'a su...

Bref donne moi de tes nouvelles , la dernière fois qu'on c'est vu c’était trop drôle ...

Mais j'crois savoir que t'es maire maintenant .

Allez j'veux vite voir ton pigeon débouler dans les Calanques .

Poutoux ma Noko

Kalie .

Hé hop TGV au boulot , fallait qu'il trouve la Métisse .

Apres avoir rangé son attirail , la Balafrée , le nez dans le Mistral émerveillé de cette vue, resta un bon moment , a ne rien faire .
Pas de pensées , pas de souvenirs ,elle contemple.

C’était calme et paisible .
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Voyez comme ont est beau !

Opaline.

Riant de la voir se dévétir aussi vite sans même faire attention ou elle lâche ses vêtements, la blondinette fait pareil prenant le temps de les suspendre pour éviter d'avoir du sable de partout puis la rejoint enfonçant avec plaisir ses pieds dans le sable et lui prend la main en souriant.

Je suis pas magnifique... plus... mais toi oui...

Quiconque serait passé a ce moment là aurait vu deux naîades aussi différentes l'une de l'autre. La peau bien cuivrée de la brune tranchant a coté de la peau blanche a peine dorée de la blonde qui dans un éclat de rire courent côte a côte pour entrer dans l'eau transparente mais froide. Le souffle coupé et la peau frissonnante, Opale cri et gicle copieusement de partout en sautant et en riant puis dans un même élan, s'élance et plonge, laissant glisser son corps gracile dans l'eau le plus loin possible sans remonter a la surface. Quelques métres plus loin elle ressort et prend une grande inspiration puis s'essuit le visage d'une main alors qu'elle regarde la brunette plus loin qui la cherche.

Je suis là !

Quelques brasses lentes pour la rejoindre en souriant et hoche la tête.

Humm oui quand on est dedans elle est trop bonne et regarde on voit meme les poissons sous nous....

Elle suit de ses opalins un gros poisson qui fuit vers le large puis espiegle prend la main de Carla et lui dit.

Vient suis moi...

Et de nager lentement vers la roche sur la droite puis apres un regard vers Carla inspire longuement pour prendre une grande bouffée d'air et se laisse couler le long du rocher jusqu'a trouver les hyppocampes qui semblent vivre là tranquillement. Un regard complice vers la brune et elle remonte prendre de l'air et attendre qu'elle remonte aussi.

Tu as vu comme c'est mignon ! Je crois qu'il y en a toute une famille et ils se cachent derriere les grandes algues pres du rocher. J'en aurai bien ramener un mais je sais pas si ça pique alors j'ai pas osé toucher

Elle sourit penaude et rit doucement en haussant les épaules puis fait la planche regardant le ciel si bleu avec quelques nuages tout blanc et cotonneux. Sereine la blondinette ne pense plus a rien alors qu'elle se laisse porter par les vagues qui la berce doucement.

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Carla..

Je la suis, intriguée et curieuse… et quand je la vois disparaître le long du rocher je prends une longue inspiration pour remplir d’air mes poumons… et je plonge pour la rejoindre dans les profondeurs marines.

C’est la première fois que je voyais ce genre d’animal marin, je suis subjuguée devant la scène qui défile sous mes yeux… Je tente de pointer mon index vers le plus petit puis je me révise… courageuse mais pas téméraires je suis.. surtout devant des petites bestioles.

Je remonte vite à la surface et m’essuie les yeux qui me piquent… je vais être albinos un moment je le sens… Mes paupières clignent … je me tourne vers Opale et sourit à ses paroles.

Hum… piquer je ne pense pas…. En fin je n’en sais rien.. mais on ne va pas s’y risquer tu as raison…

Amusée, je me laisse également bercée par le remous des vagues.. je suis bien… le soleil réchauffe ma peau non immergée… je ferme les yeux… et un ange passe laissant nos esprits vagabonder… je pense à… rien ou peut être à lui… à elle…. à eux…

Le temps passe… je me redresse puis brasse silencieuse vers la blondinette… et je l’éclabousse en riant doucement..

Humm on va peut-être sortir avant de devenir toute flétrie… puis faut qu’on prépare nos affaires pour le départ.. enfin !! j’ai trop hâte de découvrir l’Italie… depuis le temps que j’en rêve…. Il est près de se réaliser là..

Nous sortons de l’eau… la chaleur sur nos corps est vraiment agréable… on profite encore un peu de cette dernière journée ensoleillée à Marseille… on bronze.. on goûte… on papote.. on rit… puis il est temps de se rhabiller et quitter ce lieu paisible pour retourner à la ville.
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Carla..

Nous y sommes…. enfin ! Et ça valait bien la peine de se donner un peu de mal pour arriver à cette plage magnifique. Je me sens bien, dans mon élément et un large sourire ne quitte plus mon visage radieux. Je contemple tout ce qui m’entoure et je respire profondément… savourant ce moment paisible.

C’est beau ici… et il n’y a personne en plus… nous allons être tranquilles…

Je souris à la blondinette et impatiente de me jeter dans la grande bleue, je me déshabille assez rapidement laissant mes vêtements choir ici et là sur le sable. J’aime la sensation de chaleur sous mes pieds et les voir s’enfouir dans le sable fin.

Ma peau est bien cuivrée en cette fin d’été… j’aurai bien profité du soleil, des plages et de la mer durant ce voyage. A contrario, Opale a gardé sa peau claire et j’en connais les raisons. .. Je lui souris tendrement alors que je lui tend la main pour l’entrainer avec moi jusqu’à la mer.

Tu es magnifique Opale… tu l’es toujours autant…. Et ta cicatrice elle va encore s’atténuer…

Je lui serre doucement la main et me mets à courir avec elle dans les vagues… Bordel elle est froide.. le contraste est saisissant et ma peau frisonne… mais dieu que ça fait du bien.. Nous arrosons tout sur notre passage et nos rires brisent le silence ambiant.

L’eau à la taille, nos mains se détachent et je plonge… j’immerge tout mon corps… c’est tonifiant et à la fois si apaisant… L’espace d’un instant je me laisse bercer par le flot… je n’entends plus rien.. mon esprit s’évade…. Je ne respire plus… Enfin pas trop longtemps non plus.. le manque d’air me fait vite remonter à la surface…

Je me redresse gonflant mes poumons au maximum pour reprendre une grosse bouffée d’air.. Je dégage en arrière les boucles brunes qui me cachent le visage et je regarde autour de moi pour retrouver ma sangsue.

Ca fait vraiment du bien… je suis heureuse de profiter de ce moment avec toi..
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Opaline.

Elles avancent de concert, sur les petits chemins accompagnées des grillons qui leur vrillent les oreilles tellement c'est fort. Elles rient et s'entre aident alors que cela grimpe ou descend plus abruptement. Le souffle se fait plus rapide et la sueur commence a perler sur sa peau. Le poids de sa besace se fait sentir de plus en plus lourd mais cela ne les empeche pas de papoter tout le long du chemin.

Hannn carrément cash comme ça ! Elle eclate de rire amusée ! Tu les collectionne c'est pas possible tu as un aimant ?

Elle la taquine mais ne perd pas de vue le but de leur balade son regard cherchant les repères qu'elle avait trouvé pour ne plus se perdre et attaque la descente précautionneusement.

Fait gaffe parfois ça glisse. Elle lui sourit et continue. Tu sais je connais pas vraiment Diane a chaque fois on n'a fait que se croiser. Mais je ne pense pas qu'elle soit du genre a ceder ainsi a un homme... Et puis je croyais qu'elle etait amoureuse.. de.. heu... je sais plus zut. Trop d'histoire a Marseille j'arrive pas a suivre.

Enfin elle pause le pied sur le sable et soupire de soulagement puis regarde Carla.

Vala on est arrivé... C'est là que je viens parfois depuis notre arrivé ici. J'ai encore jamais croisé personne ici on sera tranquille.

Elle ne précise pas qu'elle profite ainsi pour se baigner nue sans que personne ne voit les horribles cicatrices qu'elle a sur son corps depuis la bataille de Castillon et va vers un arbre parasol et dépose sa besace a l'ombre puis roule doucement des épaules pour les détendre se massant la nuque doucement.

Prête pour un bain ?

Elle sourit espiegle tout en defaisant son chignon et s'assoit pour retirer bottes et bas.

Carla..

Et voilà comme à chaque fois c’est toujours de ma faute alors que l’innocence se lit sur ma frimousse.. si si vraiment… pour moi c’est toujours la faute des autres et ça m’arrange bien de penser ainsi.

Je suis les pas de la blondinette et me laisse guider accrochée à son bras. Ca me rassure de ne pas devoir marcher pendant des heures même si je suis déçue au fonds de moi, la crique découverte lors de notre précédent passage était tellement merveilleuse, paradisiaque…

Tout le long du chemin, nous n’arrêtons pas de papoter, de partager… de tout et de rien.. Opale me reproche bien souvent de ne plus rien lui confier alors là c’était l’occasion de lui montrer que ce n’est pas le cas… je ne veux rien lui cacher mais bien souvent je pense que tout ce qui m’arrive n’est pas vraiment intéressant pour elle et je ne veux pas l’embêter avec toutes mes histoires…

Hann mais nan je n’ai pas fait exprès… déjà Eudes m’a un peu retenue pour me croquer… tu le connais hein… puis un homme est arrivé comme je t’ai dit… hum… mince je me souviens plus de son nom… Gross’tige hum ou bel’tige.. erff enfin tu vois hein… Direct lui.. il m’a dit clairement qu’il ne voulait pas discuter avec moi mais que je le faisais band.. enfin je lui faisais de l’effet et m’a proposé d’aller à côté tous les deux….

Je tourne la tête vers la blondinette et je ne peux m’empêcher de rire…. Au moins il était clair.. ça change des flatteurs qui te content fleurettes mais qui au final veulent obtenir la même chose… Je relève la tête pour contempler le ciel bleu, amusée puis je la secoue reprenant… Il y a eu aussi Diane.. je crois qu’Eudes lui plait… c’est sans doute réciproque.. Enfin voilà…. Je les ai laissés tous les deux pour venir te rejoindre..

Je lui souris alors que les muscles de mes cuisses me rappellent que nous crapahutons depuis un bon moment maintenant… Nous y sommes bientôt ? J’ai trop envie de me baigner…

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Opaline.

J'attendrai... le jour et la nuit j'attendrai tout le temps.. ouai non hein faut pas pousser non plus nomeho !!

La blondinette était passée sur le marché prendre quelques fruits, viennoiseries et fromages pour un gouter plus tard et attendait depuis un bon moment la brunette devant les portes de la ville. Elle commençait a penser qu'elle ne viendra pas quand enfin, elle la voit arriver le souffle court et elle sourit amusée même si l’attente avait émoussé sa patience déjà quasiment inexistante. Se relevant souplement et prenant sa besace bien rebondie de ses achats elle l’écoute et son sourire éclaire lentement sa frimousse.

Tsss je te jure toi… je vais finir par plus t’attendre du tout hein ! La prochaine fois je t'embarque de force avec moi !

Elle glisse son bras sous le sien après l’avoir câliner puis rit et hoche la tête. Elle se souvient bien qu’il avait fallut plus de deux heures de marche pour trouver l’endroit et elles n’auront meme pas le temps d’en profiter vraiment qu’il faudrait déjà repartir.

Oui je me souviens… sauf que vu l’heure on va peut etre essayer de trouver plus près sinon on est pas rentré avant la nuit ce soir.

Entrainant la brunette avec elle, elle part d’un bon pas direction la mer.

Tu as de la chance hein ! ou alors tu as fait expres d'arriver aussi tard... j'hesite encore ! vilaine !

Elle rit doucement puis continue sur le ton du papotage léger.

Alors raconte, Eudes t’a pas suivi ? J’aurai parié qu’il ne t’aurai pas laché aujourd’hui. Elle sourit espiegle et taquine.
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Carla..

** En retard.. je suis en retard **

Presqu'une heure qu'opale devait m'attendre devant les portes de la ville. Vite, vite je cours à travers les rues de Marseille m'excusant quand je manque de cogner dans les gens jusqu'à ce que je la vois assise contre un tronc d'arbre.

Elle va râler j’en suis sûre et elle aura raison comme toujours elle me dirait même… Je suis essoufflée et j’en rajoute même un peu pour montrer que j’ai fait au plus vite… une excuse, trouver une bonne excuse… cherche… cherche viiiite me toise ma conscience… Je regarde la blondinette et contemple les traits de son visage pour discerner le moindre signe de son humeur…

Je lui souris reprenant doucement ma respiration . Je lisse une mèche rebelle qui couvre mon visage et je la ramène derrière mon oreille. Je sais très bien qu’il est inutile de chercher une excuse bidon avec la blondinette elle me connait trop par cœur.

Me voilààà !!! Erfff…. Désolée si je t’ai fait un peu attendre… Mais tu sais Eudes était là… on papotait un peu puis un homme est arrivé.. il s’appelle Bel’Tige.. drôle de nom hein… Puis aussi Diane… tu connais ? je parle.. je parle reprenant mon souffle entre deux phrases… Enfin je te raconterai tout en chemin… Je la regarde avec un petit sourire enjôleur sur mes lèvres et lui tends le bras.

Tu ne m’en veux pas trop ? ça fait longtemps que tu m’attends ? Désoléeee hein…

Je lui fais un gros câlin la serrant avec douceur dans mes bras… Cet après midi est à nous ! Tu te souviens ou c’était ? si tu comptes sur moi.. oui j’ai un sens de l’orientation déplorable et alors ? personne n’est parfait… bon moi si… presque mis à part quelques petits détails de ce genre.. Dommage que personne ne s’en rend compte pffffff. Je secoue la tête amusée par les pensées qui traversent mon esprit… On est pas près de se baigner.. Lui sourit entrelaçant son bras au sien.

Alors je me laisse guider… je me souviens seulement qu’on avait marché…. Marché… crapahuter.. encore et encore…. Je réalise que ça va être sportif encore, j’en suis déjà morte… ça ne va pas te faire de mal ma fille… ni à ton popotin… Je grogne intérieurement… ma conscience a toujours le don de réagir toujours quand il faut tssss. Je secoue la tête puis tourne la tête vers la blondinette..

Hum.. ça fait peut être trop loin ? je.. je.. ne suis pas trop chaussée pour arpenter les sentiers battus hein… Voilà encore une excuse qui ne servira encore surement à rien aux yeux d’Opale qui me dira probablement qu’un peu d’exercice va me faire du bien… pfffff… Et elle aura raison… encore…

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Zao

Zao entendit la voix de son père, son cœur se mit a battre très fort, il se mit a courir entraînait chou derrière lui, il vit ses loup revenir et faire demis tour pour lui montrer ou il était.

Il arriva près de son père et vit de suite qu'il était, il était visiblement blessé, Zao alla de suite près de lui.

T'inquiète papa, chou et moi on va ta ramener en ville, pour te faire soigner, ne t'inquiète pas on va t'aider à marcher.

Il fit un câlin à son père et l'aida à se relever pour l’amener de ville.
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Chouquette

et le gamin riait se moquant d'elle , tout en continuant a crier aprés son pére , elle elle prenait garde ou elle mettait les pieds ,r epoussant parfois ces meches blondes qui la genait pour ne pas se vautrer... alors qu'elle pense se prendre une pause sortant la gourde d'eau fraiche puisée le matin même .. un matin qui lui semblait bien loin desormais .. vla les loups qui reviennent vers eux avec un air franchement enervé .. serre la main du gamin et cherche immediatement du regard aprés grisou mais il a filé bien loin lui assurant ses arriéres ...

zao a cette expression d'espoir sur le visage voyant ses loups chercher a les faire suivre .. elle se dit elle simplemetn qu'ils ont du sentir un lapin , ou un truc du genre et qu'ils aimeraient surement partir a la chasse plutot que de trainer a chercher un pére disparu on ne sait ou , pas le temps de prendre une gorgée que zao la tire par la main , manquant de trebucher , son pied se coince entre deux rochers .. râle la chou ..

zao !! fais attention me tire pas comme ça dessus , imagine que je tombe et me fracasse la tête , ou pire que jtentraine avec moi , on devient quoi ???.. prenant son air faussement fachée .. tire sur sa botte qui reste coincée entre les rochers ... tire dessus quand .. elle entend cette voix venue d'elle ne sait ou .. et le nom de zao .. quelqu'un l'apelle ... et plus le temps de recupérer la botte , zao n'ecoute que la voix du pére et tire sur la chou sans façon .. les voila a courir quitte a se briser le cou entre les rochers .. et soudain zao de la lacher pour se jeter sur son pére allongé au sol ...

remonte sa besace et repousse les cheveux , oui c'est bien lui qu'ellea croisé une seule fois .. une fois qui lui a suffit .. approche neanmoins juger des degats , boitant legeremetn du fait de sa botte en moins ..et de sa cheville qui lui lance un peu .. regarde archi .. et zao tout heureux dans les bras de son paternel .. et deglutit ..

Citation:

T'inquiète papa, chou et moi on va ta ramener en ville, pour te faire soigner, ne t'inquiète pas on va t'aider à marcher

léve alors le nez vers le haut... desespérée .. se dit .. mais on y arrivera jamais ... reporte le regard sur eux .. pose le sac et s'acccroupi a coté d'eux regarde archi ..lui tend la gourde d'eau fraiche qu'elle se reservait ..

heum .. vous avez mal ou ? hormis votre arcarde la qu'est visible .. mais pas ça qui va vous gener pour marcher .. un truc de cassé ? parceque bon jlaime bien le ptit mais si vous savez pas marcher jnous vois mal lui et moi vous porter ..

regarde zao qui se redresse deja ..

zao .. jsais bien que t'es fort et costaud .. mais moi pas vraiment .. alors .. passe la main dans les cheveux du gamin et revient sur le pére ..

vous pouvez vous lever ?
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Zao

zao rit en entendait chouquette s'inquiéter pour son chat.

Ils mangent pas des si petits animaux t'inquiète pas, il crains rien et mes loups ont eu à manger ce matin.

Ils continua a progresser dans regardant à droit à gauche pour voir si son père n'était pas là.

PAPA OU EST TU !!! PAPA !!! PAPA !!!

Il vit ses loups faire des aller retour, comme si ils essayaient de lui indiquer le chemin, L'enfant reprit de l'espoir, Il suivait donc la piste de ses loups, sans pour autant lacher la main de sa nouvelle amie Chouquette.

Il sentait qu'ils allait bientôt savoir ce qui état arrivé à son père.
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Archille

Archi se réveilla comme dans un brouillard, il ne savait plus ou il était ni ce qu'il faisait là. Il regarda autour de lui, il vit qu'il était dans la nature, que faisait il donc là ?

Il avait mal à la tête, il passa ses mains sur son visage pour se réveiller, Il vit du sang sur sa main droite, il toucha doucement son arcade sourcilière, elle était douloureuse, et il avait une entaille qui saignait.

Il s'assit et vit qu'il était dans les calanques, il se souvint d'un coup ce qu'il y faisait. Il était allé y faire un tour un soir, il devait réfléchir. Certes ce soir la il était ivre et ça n'était pas bien prudent de partir seul.

Il se souvenait être parti de chez lui sans rien dire à personne, et il avait fait une chute peut être due à l'alcool qui sait... Soudain il entendit un bruit, et vit deux loup arriver près de lui, il était encore dans le brouillard et voulu fuir face à ces animaux sauvage, il tenta de se lever mais sa cheville droite était bien trop douloureuse. Il s'était sans doute fait une entorse.

Il vit les deux loups le regarder puis repartir de la ou ils étaient venus, il comprit soudain que c'était les loups de son fils Zao, il était sans doute à sa recherche.

Il se mit à crier : " ZAOOOOOO JE SUUUIIIIIISSS LAAAAAA"

Il espérait que son fils l'entendrait et viendrait l'aider à rentrer chez eux.
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Chouquette

regarde la mine determinée du ptit .. sorte de colére .. sentiment d'injustice .. sourit .. tout bebert.. regarde passer les loups ... se mord la bouche ... pas rassurée la chou , ni pour elle ni et surtout pour grisou d'ailleurs le grisou voyant arriver les bestiaux se met a cracher et courir droit devant sans plus se retourner ... angoisse au coeur pour son ami a 4 pattes regard apeurée sur zao ...

t'es sur .. que mon chat craint rien la dit ? et de le regarder en train crier aprés son pére .. tu sais les amis de ton pére pensent peut etre qu'il est partit prendre l'air et qu'il ne sert a rien de s'inquieter .. tu crois pas ? moi jpense qu'il s'est mit dans un coin a se dorer au soleil et a rever a sa belle poupée .. quand il aura fini il reviendra ...n'en veut pas aux gens tu sais si tu es dans le besoin ils seront la pour toi

serre la main du ptit , et espére sincérement que c'est vrai et que ce gamin retrouvera son pére .. aprés tout quand on est papa ou maman rien ne devrait plus compter que ses enfants .. et la .. la gorge se serre en pensant a sa dam .. et a son pére ..dam morte de chagrin laissant deux enfants en bas age .. et elle .. chasse ses noires pensées .. regarde zao .. et avec prudence escalade les rochers .. levant parfois le nez deja rougi par le soleil cuisant de cette matinée qui s'annonce .. longue ... vers le haut de la falaise .. qui lui parait deja vachement loin ...

ne connaissant pas archi .. s'economise et laisse crier le ptit ..
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Zao

Zao avait suivi chouquette dans leur quête de son père. Il s'était aperçu que personne ne s’inquiétait de la disparition de son père. Il avait décidé de fuir les adultes qui étaient soit disant les amis de son père.

S'ils étaient vraiment ses amis ils seraient eux aussi à sa recherche, Zao savait que son père était parti à cause d'un chagrin d'amour, il ne savait pas qui était la dame que son père aimait, mais visiblement, la dame en question ne faisait pas grand état de lui.

Il avait pris une besace et il était accompagné de Canaille et Arsouille, il espérait que ses loups n'allaient pas tenter de manger le chat de Chouquette, mais ils avaient eu un beau morceau de viande avant le départ, donc tout devrait bien aller.

Il prit la main de chouquette et laissant ses loups courir devant eux.

Cherchez papa vous deux, puisque personne ne veut le trouver Chouquette et moi on va montrer aux grands qu'on a pas besoin d'eux !!

Zao était très en colère contre les habitants de Marseille et il comptait bien leur montrer que même un enfant pourrait faire mieux qu'eux...

PAPA !!!!! PAPA !!!! T'ES OU ???????
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Filomene2

Chouquette

un sac en bandouliére avec des vivres dedans ... une lanterne au cas ou ils se perdraient tout deux .. un chat sautant de rocher en rocher devant eux ..regarde la descente qui s'offre a eux ...se dire .. mais .. qu'est ce que tu fous la encore ...les pieds calés entre les rochers .. se tourne prudemet .. et regarde ce gamin ..qui lui sourit franchement heureux qu'on l'aide a chercher son pére ...

son pére .. elle ne l'avait rencontré qu'une seule fois et on peut pas dire qu'entre eux il y avait eu foudre au contraire .. il avait fallu a peine 10 minutes pour qu'ils en viennent a montrer les crocs et mine de rien la chou , aussi fragile qu'elle etait .. pouvait se montrer trés hargneuse si on lui cherchait des poux ..resultat ... le archi l'avait mis dans la case .. a eviter .. et avait continué son chemin sans plus même y penser .. hoo c'est sur elle avait bien vu qu'il etait pas heureux celui la ...et avec le recul .. elle avait compris aussi que parfois quand on est malheureux on pouvait etre amené a etre pas forcément agréable ..

et puis une rencontre .. un ptit gars .. tout triste ... l'en faut pas de plus a la chou pour se poser prés de lui et malgré sa propre tristesse a .. l'ecouter .. et parler .. pense a son frére laissé a montel elle aimerait bien qu'on s'occupe de lui si jamais il avait besoin lui aussi .. pis le gamin ba il est attachant .. et malgré sa noirceur du jour arrive a la faire rire ..il va l'epouser quand il sera grand .. c'est a dire dans 10 ans ba ça va elle a le temps .. juste le temps de preparer le mariage qu'il a dit .. et elle rit ....

mais la elle rit pas .. le soleil pointe a peine a l'horizon .. et les pieds pas trés assurés sur son rocher .. le sac sur l'epaule .. non elle rit pas .. mais lui sourit quand m^me pour lui donner confiance et le rassurer .. a deux ils vont y arriver .. le regarde ..lui tend la main , de peur de le voir tomber mais se souvient de son frére qu'elle avait trop infantiliser .. alors tourne cette main tendue .. en secours de preux chevalier ..

dis .. tu me tiens la main . ? toi t'es fort et tu connais les calanques .. moi jconnais pas et j'ai peur de tomber .. tu me guides ? et oublie pas de crier pour trouver ton pére qui sait si il entend ta voix il repondra ..

lui sourit

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Archi

Lisou_ramones

--Adolbert

Marcello_

Poppins

Marcello_

Calanque de l'Oeil de Verre, au petit jour.

Poppins

Marcello_

Morgan....

Poppins

Diane...

Morgan....

Poppins

Citation:

Diane...

C'est par le bras, que la petite blonde tenait Morgan.
Cette fois, ce n'était guère par simple amitié, mais surtout pour être plus prudente et ne point tomber.

En effet, les deux jeunes femmes avaient une tâche à accomplir, tel un défi.
Une idée surprenante venant de Diane, elle si prude, si pudique et si à cheval sur les convenances...

Ça lui avait prit comme ça, un soir en taverne, où elle avait proposé à Morgan, puis à Brise et Marie, un bain de minuit.

Et vraiment nues, qui plus est!

Aberration? Choc?

Peu importait cette fois pour la blondinette qui n'en avait cure. Elle s'était décidé à faire une chose folle, peut être même déplacée pour certains, mais cela, n'avait aucune importance et puis tant qu'à faire une folie, pourquoi ne point proposer à ses amies, cette aventure? Kachi aurait été là, elle aurait surement fait parti de l'épopée, mais cela serait pour une prochaine fois.

Diane se demanda si Brise et Marie seraient déjà là, tout en montant le chemin caillouteux qui les menaient aux calanques de Marseille.
Elle avait repéré une petite crique mirifique et discrète, qui serait parfaite pour leur activité.

Les jeunes femmes arrivèrent enfin à l'endroit que Diane avait indiqué dans la journée à ses amies, afin que chacune puisse se repérer plus aisément dans la nuit.

Regarde Morgan, c'est là! Tu as vu? Regardes l'horizon... La nuit est claire et les étoiles nous veillent... On y voit assez pour ne guère se perdre de vue, mais point assez pour être remarquées....
Cela est l'endroit parfait..
Ne manque plus qu'à attendre les autres...

La petite blonde sourit,toujours aussi à l'aise avec la nuit et resta un moment à contempler l'astre de la nuit et ses amies qui l'accompagnent.

Carla..

Toute à son plaisir de le retrouver, la brunette savoure pleinement ce moment. Serrée contre lui, elle l'embrasse tendrement quand une voix connue lui fait lever les yeux de surprise en direction d'Anso tenant deux poissons dans la main. Instinctivement elle se tourne vers la blonde qui la regarde tout aussi surprise.

Ce moment parfait allait-il tourner à l'orage ? Restée blottie contre Gédeon, la brunette suit du regard Ansoald jusqu’à ce qu’il arrive près d’elle… Elle n’a le temps de dire un mot qu’il prend possession de ses lèvres dans un baiser langoureux… Perplexe, choquée, l’italienne lui lance un regard d’incompréhension… surprise par sa réaction et son manque de respect vis-à-vis d’elle et de Gédéon. Leur longue discussion sur la liberté de l’autre ne serait que des paroles en l’air ? Un mélange d’émotions l’envahit à ce moment-là…. Mal à l’aise, déçue, en colère…

L’intervention de la blondinette pour apaiser la tension qui plane puis l’excuse du brun qui semble regretter son comportement souffle sur le nuage qui avait caché le soleil radieux de cette journée. Elle le regarde s’éloigner, aucun mot ne sort de sa bouche… ce n’est sans aucun doute le moment des règlements de compte, la colère n’est jamais fructueuse… Sous son emprise, bien souvent des paroles qui dépassent notre pensée sont dites… et regrettées ensuite... Puis surtout cela envenime trop souvent les tensions… Et cette journée, elle la souhaitait parfaite… enfin presque parfaite maintenant..

Elle plonge son regard dans celui de Gédeon… cela ne trahit pas, elle peut percevoir la déception et bien plus encore.. Une petite moue se dessine sur son minois et elle se blottit tout contre lui , l’enserrant de ses bras murmurant à son oreille « hum…. Je suis sincèrement désolée ». Elle scelle ses lèvres aux siennes et lui offre un baiser des plus langoureux puis souffle contre ses lèvres « Plus rien ne viendra gâcher cette journée…. Nôtre journée.. »

Ils passent un long moment de douceur et de tendresse où les corps se découvrent, se cherchent…la complicité naissante depuis leur première rencontre s’épanouit sous le soleil méditerranéen… A ce moment, ils sont seuls au monde, plus rien n’existe autour.. en purs égoïstes ils ne pensent qu’à eux… Ils ne savent ce que demain leur réserve… ils profitent donc simplement de ce moment partagé ensemble…

La journée est consacrée à leurs retrouvailles… moment entre lui et elle… Plus tard, ils iront rejoindre l’ensemble du groupe afin de partager un bon repas dans un climat chaleureux.

Ce fut une Belle journée… Et demain ?
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Pobelix

Maryha

Petite calanque discrète au milieu de nulle part. ça lui va très bien. Le soleil est haut dans le ciel, le vent s'est calmé, les voyageurs sont partis. Tout est réglé. Pas comme elle l'aurait voulu mais tout est réglé. Son fils sera à l'abri et pas dans le besoin, la Nounou aura de quoi gagner sa vie, nul doute que l'Ours la rémunère à sa juste valeur. Parce qu'icy c'est un peu la merd... . Ce matin, avec l'argent gagné en forêt, elle a enfin pu rembourser les deux tavernes auprès desquelles elle s'était endettée. Et la sœur du Pique lui a avancé les sous pour payer la Nounou.

Faut qu'elle arrête de boire, elle le sait. Oui mais bon ... Toujours plus facile à dire qu'à faire, surtout quand on a dix mille choses à oublier, et un voyage sans cesse repoussé qui vous demande de faire tout et n'importe quoi, et surtout beaucoup de concessions inutiles. Ses économies y sont passées, sa fierté aussi, et son fils a du partir. Il reviendra quand les navires seront prêts, parc'qu'y a pas à dire c'pas une vie pour un petit !

Mais bon, les Aristotéliciens y disent qu'c'est la période de la résurrection. P't'êt'que l'vent va tourner, p't'êt'que sa vie va changer, qu'le bateau va enfin se construire, qu'elle va grimper, aller voir ailleurs, venger ses pairs, et tout et tout. L'Aventure ! Le Dépaysement ! De nouvelles terres où recommencer une nouvelle vie !
En attendant, sa vieille vie lui colle à la peau. Pour ça qu'elle a décidé de venir se baigner. Déjà parce qu'y a pas d'étuves publiques, ensuite parce qu'elle sent qu'elle pue, enfin parce que le froid va être saisissant mais va tout lui faire oublier. P't'êt' mieux que l'alcool, mais sans les effets secondaires.

Elle retire ses chausses, ses bas, ses braies, sa chemise, les quelques lames qu'elle a avec elle, laissant sa sous chemise blanche lui tomber aux genoux. Elle arrange le tout en boule, sous une pierre, et s'approche de l'eau. Sentir les embruns ... Regarder droit vers l'Horizon. Se faire lécher les pieds par les vagues fraiches et calmes. Elle avance lentement dans l'eau, retenant quelques frissons, serrant dans sa main droite les quelques grammes de saponaire qu'elle a pu acheter au marché. Elle se rince et frotte énergiquement sa peau et sa chemise blanche.
L'avantage de se baigner en mer c'est qu'on n'voit pas la crasse qu'on dégage. Elle s'attaque ensuite à la chevelure de jais. Rince et rince encore.
La température de l'eau, on s'y fait.

Et même, elle s'y abandonne. Quelques brasses, dans cette mer, qui semble lui appartenir lui font le plus grand bien. Elle revient alors vers la plage et s'y étend sous le soleil chaud et agréable.
Moment de paix.
Chut ...
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Ansoald

Son goût pour la provocation et le désordre l'a perdu, une nouvelle fois. Le visage de Carla semble accablé par le désespoir, et ce baiser létal a un goût d'amertume. C'est en la regardant qu'Ansoald voudrait, soudain, remonter le temps, oui encore une fois...

Tu sais bien que tu les veux toutes pour toi, comme des trésors que tu rassembles pour ton bon plaisir, tel un roi glouton...

Cette pensée lui vrille les tempes, lui fait réaliser son écart de conduite. Voilà qu'il se révolte contre lui-même. Il est errant, il est brigand, il est amant pour être libre. Mais la liberté se mérite. Elle est si difficile à obtenir. Anso le lisait dans le regard lourd des paysans courbés sur leurs terres, le lisait dans les pleurs de ses victimes attachées à leurs biens, et le lit dorénavant dans les yeux de Carla, plein de fureur et de désespoir.
En l'écrin de ce paysage lumineux, Anso se sent comme une ombre qui plane sur leurs têtes. Comme un nuage, remarque Gédéon. Un nuage de grêle qui rafraîchit l'eau de la baignade. Le soleil s'est éteint dans les yeux de Carla et le monde est si sombre que l'indélicat se sent écrasé par la culpabilité.
C'est le deuxième effet de la colère, fille de jalousie. Elle fait commettre des actes irréparables dont il ne pourra assumer les conséquences, sauf à déclarer son amour pour la brune et à coller derechef un direct au menton à Gédéon....
Ainsi, la liberté, légère comme l'air, le condamne à ne pas assumer son acte. A être lâche. Ce n'est pas la main secourable d'Opaline qui le traîne en arrière. Non, c'est Anso qui fuit. Comme un ballon troué qui se dégonfle. Il se sent...Dépossédé de sa fierté d'homme, de sa virilité. Est-ce cela, le comble de la liberté?
Gédéon, dont il admire le calme, l'ignore. Dans l'eau claire, c'est à peine si le battement de ses jambes crée du remous. Il a le maintien d'une statue grecque. Pourtant, Ansoald note que cet homme a gardé ses braies. Qu'il lui renvoie ainsi, involontairement, l'image de sa propre impudeur, de son total irrespect.
Alors, avant qu'Opale ne le pousse hors de l'eau, ne vire cet imposteur de la carte postale, il balbutie, d'une voix étranglée:

Mes excuses...Je ne voulais pas...Vous déranger...Je suis sincèrement...Vraiment désolé.

Des souvenirs lui montent à la tête. Ceux d'hommes forts qui balaient les sentiments comme des fétus de paille, qui prennent et qui commandent et vont jusqu'au bout de leurs actes. N'ont-ils, ces hommes-là, jamais plongés leurs yeux dans les yeux de Carla? Ils y verraient que la tendresse mérite d'être sauvée, que l''orgueil doit parfois s'incliner.
Ansoald baisse la tête devant Gédéon, encaisse cette inacceptable humiliation, se sent dépouillé de toute force, de toute énergie. Lentement, il dégage à grand-peine la main d'Opale puis se retourne pour étirer une nage jusqu'au rivage, sans se retourner. La marche sur les galets est accablante sous le soleil brûlant. A peine sec, il passe derrière un buisson et se rhabille, et ce n'est qu'à ce moment qu'il accepte la proposition d'Opale:

Voilà qui devrait pouvoir me changer les idées...Je suis comme...Hors de moi-même...C'est bizarre comme impression...Bref allons-y, laissons-les tranquilles...

Anso prend soin de ne plus les regarder. C'est que la jalousie a de nombreux poignards et qu'elle n'attend que le moment propice pour frapper encore au coeur, son point faible. Il regonfle ses poumons du bon air de la brise iodée, démêle ses cheveux mouillés. Un baiser volé, à Genève, lui avait coûté 6 mois de fugue. Celui-ci, combien lui coûtera-t-il? C'est d'un pas incertain qu'il emboîte celui d'Opale pour retrouver Meyg, dont il a, pour une fois, à peine remarqué la présence...

Opaline.

Quand je vous dis que la vie reserve des surprises ! Opale nage pas loin de Carla et Gédéon leur laissant le temps des retrouvailles plongeant regulièrement vers les fonds de la mer. Elle rit en entendant Carla lui dire que Gédéon etait son sauveur.

Ouiiii coucou Gédeon !!

Elle lui fait un signe de la main, puis replonge et n'entendra pas la suite. Par contre elle sentira les mains le long de son corps puis ses lèvres tendre et ferme sur les siennes alors qu'elle s'accroche a lui a la manière d'une pieuvre, un immense sourire et les yeux brillants de joie.

Humm j'en ai l'eau a bouche !

Bon oui pas malin de dire cela alors qu'elle a le gout salé de l'eau de mer qu'elle a bu plus que son content avec les noyades que Carla lui a fait subir. Toujours est il que la blondinette est contente, tout se passe comme prevu, le cadre est idyllique, le temps magnifique et chaud, le repas elle n'en doute pas une seconde sera a la hauteur de cette journée. Tout est parfait !

Tout en attirant Sean derriere un rocher pour abuser de lui et son corps disons le franchement, alors qu'elle se faisait sirène contre lui pour l'inciter a commettre le péché de luxure dans ce cadre paradisiaque, une voix connu sur les hauteurs lui fait lever les yeux de surprise. Anso ?? Un regard vers Sean puis de nouveau vers Anso et un petit soupir s'échappe d'entre ses levres.

Renonçant pour l'instant a son câlin, elle regarde Carla et se mordille la lèvre un instant puis ne peut s'empecher de rire en voyant Anso "danser" sur les pierres. Elle le bise quand il les rejoint puis le regarde aller vers Carla et Gédeon un peu inquiete. Un regard a Sean, un baiser doux et tendre sur les lèvres avant de dire résignée.

Allons les rejoindre... Il manque plus que Meyg et Bezo..

C'est a ce moment là qu'elle voit arrivé sur la plage de cailloux blanc Meyg qui se met en haillon et reste au bord juste les pieds dans l'eau. Alors la situation si étrange la fait rire aux éclats un peu nerveusement il faut le dire. Elle qui avait mit tant de temps a trouver un coin isolé et tranquille pour ces retrouvailles finalement n'était que temps perdu... Se calmant d'un coup en voyant faire Anso puis répondre Gédéon, elle fronce le nez. Le manque de respect flagrant d'Anso envers Carla la choque mais elle n'en montre rien. Mais la blondinette sans réfléchir nage jusqu'a Anso puis s'accroche a son dos et le baillonne de sa main tout en disant tranquillement.

Le nuage va suivre le mistral blond et vous laisser tranquille hein ! D'un parce que j'ai pas prevu de nuage dans la journée alors celui la va se faire discret, ensuite parce qu'il a des poissons a préparer pour le repas de midi et enfin et surtout parce qu'il ne veut pas gâcher le plaisir de Carla de te retrouver. N'est ce pas Anso ?

Elle se penche pour croiser son regard et lui sourit en le lâchant et s'écarte d'un mouvement de brasse.

Vient Anso laisse Carla et Gédeon se retrouver et allons apprendre a nager a Meyg. On ne sera pas trop de trois pour cela.

Et la blondinette de repartir espérant qu'il la suivra et les laissera tranquille, direction Sean qu'elle enlace et embrasse pour se rassurer sur la suite de la journée...

Rejoignons Meyg tu veux bien ? On va lui apprendre a nager... c'est l'occasion.

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Gedeon

Le plouf semblait s'être noyé dans l'hilarité générale mais lorsqu'il apparu la surprise fut totale.
Il sourit à la blonde qui s'éloignait, la saluera plus tard, pour l'heure, son attention était à la brune. L'expression de surprise qu'il pouvait lire sur son visage était un vrai régale, il lui aurait presque rit au nez s'il n'en avait pas été attendri.

C'est ensuite lui qui fut surpris lorsqu'elle lui sauta dessus. D'instinct, il l'entoura de ses bras, une main se posant sur le haut du dos et l'autre sur la taille. Son étreinte se resserra légèrement à l'expression de tendresse de la brune. Comment j'vous ai trouvé ? faites plus d'bruit que l'coq à la l'vé du jour... Le sourire en coin, taquin comme toujours, il lui révélera le tout à un autre moment ou Opale le fera...

il n'eut pas le temps de répondre à la suite que les lèvres de Carla se collèrent contre les siennes. Un agréable baiser, attendu depuis longtemps qu'il rendit avec tendresse. C'est à ce moment là qu'il fut content d'avoir gardé ses braies.... En effet, le corps dénudé de Carla contre le sien, un baiser et son corps exprima ses émotions à sa manière... Quoi de plus naturel ? Alors pourquoi le naturel met-il mal à l'aise ? Que l'homme est compliqué...

Décidant de faire mine de rien, il pouvait donner suite aux retrouvailles.

Vous m'voyez ravi qu'la surprise vous plaise.

Il la serra à nouveau contre lui, autant pour le plaisir de la sentir si proche que pour masquer son plaisir, justement...
il salua l'arrivée de Sean d'un signe de tête qui se voulait également être un signe de remerciement.

J'vous avait bien dit que j'courberais l'temps pour vous.

Il lui sourit avant de déposer à nouveau ses lèvres contre les siennes, c'est qu'il commençait à y prendre goût... mais ce moment était trop beau pour durer, d'un coup, le visage de Carla lui fit enlevé par un homme qu'il ne connaissait pas et qui, sans gêne apparente, donna un baiser non amical à la brune.
Outré par l'indélicatesse de l'homme, Gédéon n'eut même pas le temps de réagir et, lorsque l'importun lui tendit la main, il fit mine de l'ignorer, regardant Carla...

j'craint qu'un nuage vienne d'obscurcir cette belle journée
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Meygena

Il y avait sans doute une chose que la rousse n'avait pas suivit. Elle se leva au camps, seule. Elle regarda autour d'elle, les couches vides, le feu qui s'était éteint. Elle fronça les sourcils. Qu'avait-elle bien pu oublier...Elle songea à Carla et Opale, deux joyeuses amies qui ne rataient pas une occasion pour s'amuser. Sean, jamais très loin avait suivi les deux femmes. Et puis Anso, nouvellement arrivé dans le groupe et qui avait lié une complicité certaine avec Carla. Que pouvait bien faire tout ce petit groupe ? Qui a t'il de si distrayant à Marseille ? La mer, bien sûr. Alors la rousse ronchonne, pour la forme..

Ils auraient pu m'attendre...

En principe, c'est ce qu'ils auraient fait. Mais là ça devait être différent. Un événement surement très spécial. Meygena se tape le front.

Gédéon !

Elle saute hors de sa couche, se lave en vitesse et coiffée d'une natte file aux calanques. La mémoire lui aura bien joué des tours. Une fois là bas, elle y trouve tout ce petit monde. Les filles à l'eau avec ce fameux Gédéon, Sean non loin qui se livre à de véritables prouesses en matière de nage. Et là, non elle ne rêve pas, Anso tout nu, entrant dans l'eau. Il y avait fort à parier pour que tout ce petit monde le soit aussi... Il était hors de question que la jeune femme fasse un scandale à cause de sa pudeur personnelle alors que tout le monde se réjouit des retrouvailles de Carla et son ami. Elle retire quelques vêtements, gardant ses haillons et se dirigea dans l'eau, s'arrêtant à la hauteur du genoux.

L'eau était fraiche, c'était pile ce qui lui fallait en cette matinée qui lui semblait déjà trop chaude. Les vagues scintillaient autour d'elle, translucide. Elle y percevait même certains curieux poissons.

Elle adressa un sourire aux visages familiers, mettant ses yeux en œillères en apercevant la peau nue de certains, rouge comme une pivoine.

Erf, salut Anso ...

Elle tendit à la main à Gédéon, craignant d'aller plus loin dans l'eau.

Je suis Meygena, ravie de vous rencontrer.

Ansoald

Il était parti très tôt le matin, quand le soleil à l'horizon fait barboter ses premiers rayons dans la mer immense. Sur les conseils d'un vieux pêcheur du coin, il s'était arrêté à un endroit propice, après une heure d'une marche difficile. Un rocher lui fit office de siège, quand un autre lui promis un peu d'ombre pour éviter la suée. Il se mit alors à pêcher, et souvent à pester contre le courant qui entortillait son fil contre les pierres coupantes. Mais le conseil du vieux était bon: deux belles dorades marbrées garnirent son filet.

Aussi il décida qu'il était temps de retrouver le petit groupe, pour partager avec eux le produit de sa pêche dans un éclatant déjeuner au soleil des calanques. La chance voulut qu'il réussisse à ne pas se perdre alors qu'il crapahutait entre les rochers, la chemise collée de sueur sur son torse glabre, le bras tendu pour tenir les poissons hors de portée des chocs.

Finalement, c'est le bruit des rires qui le guida. Débouchant sur le sentier menant à la petite plage de galets, il vit le groupe, Opale, Sean, et Carla dans les bras d'un homme qu'il ne connaissait pas, profitant tous d'une bonne baignade dans ces eaux turquoise. Il s'exclama bien fort pour se faire entendre, tout en brandissant les dorades:

La mer est généreuse, vous ne trouvez pas?

Il alla les poser délicatement à l'ombre sur une pierre blanche, et prit soin de les couvrir pour éviter qu'un oiseau indélicat ne trouve l'occasion trop belle pour un repas gratuit. Ensuite, il ôta ses habits et s'exposa, nu, aux rayons ardents du soleil, les yeux fermés, appréciant les caresses de la brise marine sur sa peau.
Il voulut courir jusqu'à l'eau...Mais ses pieds n'avaient pas assez de corne sous la voûte plantaire pour supporter sans mal les cailloux pointus. C'est donc une drôle de danse à laquelle il se livra, jusqu'à trouver enfin la profondeur suffisante pour entamer une brasse vigoureuse. Il les rejoignit pour des effusions de retrouvailles. Il plaça une grosse bise sur la joue dorée d'Opale et salua Sean dont la nage impeccable avait de quoi faire pâlir plus d'un matou. Puis il rejoignit Carla dont les lèvres butinaient celles du bel inconnu. Désireux de la saluer, il encocha les doigts à sa belle crinière ruisselante, tirant légèrement sa tête en arrière pour dérober sur la pulpe de ses lèvres un baiser langoureux:

Bonjour tout le monde...Salut Carlita...Je vois que mes talents à la pêche ne surpassent pas les tiens.

Il lui sourit, avant de tourner les yeux et son sourire vers l'homme:

moi, c'est Anso, et vous?

Carla..

Perdue dans ses songes alors qu'elle se laisse porter par l'eau, elle sent soudain son pied pris au piège et tiré vers le fond. Surprise elle boit la tasse et se redresse pour faire face à sa sangsue blonde. Un regard de tueuse se pose sur la coupable et un fin sourire sadique se dessine sur les lèvres de la brunette.. et d’un bond lui saute dessus alors qu’elle tente de s’échapper.. ‘Hannn tu vas me le payer !!! Vengeance !!! Elle l’agrippe et met tout son poids sur elle pour la déséquilibrer et la faire couler… pas une mais deux fois avant de la relâcher en riant et se sauver brassant l’eau pour l’éclabousser. Ainsi passe le temps… entre rire, amusement et joie… une ambiance bonne enfant. Un moment partagé toutes les deux.. plein d’insouciance, de légèreté et d’innocence…

Le gros plouf n’est même pas repéré par les deux amies qui sont trop occupées à s'attaquer dans des éclats de rire et des noyades à répétition. A peine la tête hors de l’eau.. elle toussotte avec toute l’eau qu’elle vient encore de boire.. et se frotte les yeux qui piquent distinguant à peine la fuite de la blondinette… Quand une voix grave vient chatouiller son oreille… elle se retourne rapidement.. surprise elle frotte à nouveau les yeux pour voir distinctement et n’en revient pas de ce qu’elle découvre… Stupeur.. bouche béante, un moment de silence éloquent avant de réaliser qu’il était là… dans ce décor paradisiaque… à moitié nu devant elle… Elle écarquille les yeux prenant conscience qu’elle-même est dévêtue et pas qu’à moitié…

Instinctivement elle lui saute dessus.. se collant tout contre contre lui pour cacher sa nudité… Non pas qu’elle soit prude ou pudique… mais il ne l’avait jamais vu si intimement et naturellement gênée qu’il la découvre comme cela… Elle profite de cette étreinte pour le câliner tendrement heureuse de le revoir. Vous ici ?... mais ? comment vous nous avez trouvés ? Je suis si heureuse de vous revoir !!! Vous êtes… surprenant… Reste blottit contre lui un long moment déposant pour la première fois un tendre baiser sur ses lèvres… profitant de cet instant qui pourrait sortir tout droit d’un rêve… Des retrouvailles dans un endroit si merveilleux… tout semble si parfait…

Ces retrouvailles lui en avait fait oublier sa blondinette… Sourire joyeux qui illumine sa frimousse « Tu as de la chance Opale !! Gédéon est ton sauveur…. Mais je t’aurai un jour… je t’aurai !!!! » Eclat de rire qu’elle étouffe contre les lèvres de Gédéon. Puis elle s’exclame pointant du doigt la plage « ohhh voilà Sean !!!! »
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Seanmaclane

Trois heures moins le quart à la pendule du bonheur ...

D 'ailleurs que cela veut 'il bien dire ?

Ce cadran solaire si souvent est concerné par les nuages les orages les bruines , et le soleil me direz vous ?

Suffit d'ouvrir les yeux et se rendre compte ...

Ce n 'est pas peu dire si le réveil fut doucereux mais précoce ce matin là , nous pousserons même plus loin c'est un matin vert * .
Avec son lot d'irréel et de profondément réel , ces petits repères qui vous font aimer la vie et ressentir sa saveur , non nous n 'évoquerons pas les petits plaisirs simples ou encore "la première gorgée de bière et les petits plaisirs minuscules " **

Un lieu un paysage Loin bien loin de ce que tout ce qu'il a connu , voici était et sera le lieu de rendez vous . Car lui confident d'une blondinette celle qui hante ses pas et jusque ses pensées honni soit qui mal y pense , se devait aussi d'entrer en scène .

Chroniques de sean , verset 8

Une calanque c'est un bout de Mer gagnant sur un bout de Terre, ce n 'est donc pas un lieu incertain mais juste un endroit dont on ne revient jamais soi même ...

pause musicale au choix du lecteur

D' aucuns diraient que un soleil suffit à rendre une journée différente comprenez par là même , une belle journée . Loin s'en faut c'est surtout affaire de compagnie et de situation . Passons le réveil qui l'a tiré d'une torpeur que seul l' été sait vous donner : un mélange d'endormissement par trop tardif et d' indolence permanente à la journée durant . Sean arrive lentement au dit endroit en suivant le littoral berçé par une clémente bise ; bienvenue parmi la touffeur significative d'un soleil dans sa meilleure forme .

Une auréole , une trouée dans la côte , un réel paradoxe aux mille saveurs dont le bleuté singulier de l'eau . Des falaises escarpées aux pierres incertaines et piégeuses , les pins parasol et autres plus communs d'une arborescence inégale mais offrant de l' ombre , un luxe en la saison .

Deux naïades en aplomb en deça de cette ramification dangereuse que forme le lacet du chemin qui mène quelques mètres , en contre bas ... Une forme disons plus mâlifère ou malifuge est également présente , oui le sarcasme attendu , cette forme de jalousie aucun homme n 'aime totalement ne pas être le seul présent au milieu des femmes , passons vite sur le trait d'humour approximatif .
Un geste de la main que fait le chat pas , il n 'est pas bien certain d'être vu comme il est du côté de l'astre du jour à son beau fixe . Puis bon elles semblent bien s'y plaire parmi l'azur des eaux ,qu'à cela ne tienne de les y rejoindre !

Dans un raccourci que prendra l'auteur vous échapperez lecteurs à la descente dantesque et au combien romanesque qui permettra à notre héros d'arriver enfin et surtout rapidement dans la petite crique qui est lieu du récit .

Badadim badaboum le voici sur la plage, torse nu il entre dans les vagues en courant dans le sable avec l'altière prestance d'un David Hasselhoff des temps jadis , oui avant la cure de désintox !
Sean fend donc les flots , là où il a pied hein , et s' étire dans une nage insolente d'aisance (oui c'est le héros donc mit en valeur ) jusque Opale , une brasse coulée plus tard il l'enlace fugacement dans un tendre baiser , salé d'ailleurs .

Je vois que j 'arrive un peu après ... Notre pique nique est à l' ombre , une grande salade de saison ...

*Citons nos sources et nos écoles : Ray Bradbury , Chroniques martiennes
** Phillippe Delerm , oeuvre éponyme

Opaline.

Opale, alors qu'elle nage sous l'eau admirant le fond si étrange et coloré, est heureuse. Tout les efforts de la veille, les longues marches, le petit moment de panique quand elle retrouvait plus son chemin, le sacrifice de sa chemise bleue, tout cela finalement n'etait pas fait en vain et la réaction émerveillée de Carla la payait au centuple. Elle espere que Sean et Gédéon aussi apprécieront le lieu.

Quand elle remonte a la surface reprendre son souffle elle sourit espiègle en voyant flotter Carla profitant du calme paradisiaque. Et la malicieuse ne peut faire autrement que venir doucement lui attraper le pied et tirer dessus la faisant couler avant d'éclater d'un rire joyeux.

Touché ccoulé !!

Deux gamines ! Deux insouciantes qui se poursuivent, se taquinent, se noient par jeu, Carla gagnant bien plus souvent mais ne décourageant nullement la blondinette qui revient a la charge dans des piaillements aigus et des rires joyeux. Est ce pour cela qu'elle n'entendit pas le plouf d'un plongeon ? Qu'elle ne fit pas attention a l'ombre sous l'eau qui s'approche de la brunette ?

Alors qu'elle vient de lui sauter dessus pour la couler par surprise et qu'elle s'empresse de fuir la brune, profitant qu'elle reprenne son souffle, elle entend soudain la voix grave et c'est d'un bloc qu'elle se retourne et sourit surprise et amusée en voyant Gédéon face a Carla. Il avait trouvé... et n'avait pas trainé pour venir.

Elle lève les yeux vers le ciel s'apercevant que le soleil était haut et sourit en balayant le paysage. Sean aussi devrait pas tarder a arriver avec le pique nique. Alors la blondinette plonge sous l'eau et s'éloigne pour les laisser a leur retrouvaille, et repart a la découverte des fonds marins. Elle aura le temps de le saluer plus tard... Finalement, c'est une magnifique journée...
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Gedeon

Souvent on lui avait répété que Montpensier ne serait pas pareil sans lui, que sa présence là bas, rendait l'endroit agréable malgré le calme qui y régnait. Il était bien conscient que ses charges là bas étaient importantes pour le village, qu'il serait difficile de trouver quelqu'un pour le remplacer, non pas par ce qu'il était trop doué, même s'il aimait le dire, mais par manque de volontaires.

Et pourtant, malgré son attachement à son village et aux villageois, le peu qui montraient le bout de leur nez, il avait prit la route pour un voyage dont il connaissait le début mais pas la fin...

Sans excuses, sans justifications, parfois, il faut simplement savoir prendre son destin en main qu'elle qu'en soit les conséquences... Mais pourquoi n'était-il pas partit en même temps qu'eux ? Il lui fallait faire le point, afin de savoir ce qu'il voulait réellement, régler quelques affaires, envoyer des courrier qui feront certainement des déçus et dire au revoir à ceux qui le soutiennent depuis son arrivée à Montpensier, avec promesse de retour, il en va de soi.

Il n'avait pas voyagé seul, une jeune femme et sa fille l'avaient accompagné sur les routes. Elle à la recherche d'une âme perdue, lui d'une âme sœur... il l'espérait en tout cas...

C'est au galop qu'ils suivirent leurs traces, s'arrêtant là où ils s'étaient arrêté, constatant que leur passage n'était pas passé inaperçu, ce qui n'étonnait guère le sculpteur, ceux là, et surtout celles là, celles qu'il connaissait le mieux, savaient laisser trace de leur passage avec leur joie de vivre communicative.

Les rares moments de repos qu'il accordait au trio galopant étaient rythmés par leurs échanges épistolaires, parfois le confortant, d'autres l'inquiétant mais rien n'aurait pu l'arrêter, il préférait se prendre une falaise plutôt que de regretter de ne pas être allé jusqu'au bout.

Seule la blonde avait été mise au courant, la faisant ainsi complice de la surprise qu'il préparait à la brune. ils s'étaient tenu au courant, l'un l'autre, de leur avancée afin de savoir dans quelle ville il les retrouveraient et, surtout, pour préparer la surprise, même si celle-ci, il l'avait quelque peu gâchée la veille de son arrivée...

Marseille, lieu du rendez vous, ils y étaient enfin. Peu de repos prit jusque là, il n'en prit pas d'avantage le temps une fois sur place.
Il laissa Lyon et sa fille à l'auberge avant de mener les chevaux chez le maréchal ferrant afin qu'ils puissent se reposer et être soignés.
Dernier courrier de l'Opale prit en main, il suivit les instructions.

Se rendant sur la place principale, il chercha les indices laissés à son intentions. Morceaux de tissus repérés, il suivit le chemin, faisant glisser chaque morceau de ce tissus bleu, qui le guidait vers son destin, entre ses doigts comme pour apaiser à la fois l’excitation de les retrouver mais aussi une légère angoisse.

le chemin était long, de quoi cogiter. S'il n'avait pas été déterminé, il aurait surement rebroussé chemin... 2 heures de marche que la blonde lui avait dit... dans un long soupire, il murmura pour lui même "elle aurait pas pu trouver plus prêt quand même ?

Le pas pressant, il arriva enfin sur le lieu du "rendez vous surprise". Il s'arrêta un instant, le souffle coupé par la beauté de l'endroit. d'un coup, les 2 heures de marches ne paraissaient plus avoir été une torture mais plutôt une longue route menant au paradis.
ses yeux se posèrent ensuite sur l'eau de la crique où il vit les deux sirènes d'eau douce. Un sourire se dessina sur son visage, ses craintes, ses angoisses, c'étaient évaporées, il y était, il n'avait plus qu'à ce jeter à l'eau.

Et justement, en parlant de ça... Il avait imaginé arriver en douceur, la surprenant en lui glissant quelques mots dans le creux de l'oreille mais... Gédéon, même s'il savait être romantique à ses heures, se laissait vite convaincre par son esprit taquin et la vue des rochers autour de la crique lui donna des idées. et puis, il faut bien le dire, s'il arrivait en douceur, il serait vite repéré et cela risquerait même de décevoir celles qu'il était venu retrouver.

Il escalada donc quelques rochers afin d'en trouver un surplombant les jeunes femmes. pas trop prêt pour ne pas être repéré trop vite et pas trop loin pour ne pas leur laisser trop de temps pour réagir.
Il se dévêtit presque entièrement, gardant seulement ses braies qui pourraient masquer l'expression de certains sentiments dans l'éventualité où ils se feraient trop grands....
C'est discrètement qu'il se hissa sur le bord du rocher avant de plonger dans l'eau, prenant soin de viser un endroit où il ne risquait pas de se fracasser le crâne...
D'un mouvement de brasse sous marine, il s'approcha de la brune avant de rejoindre la surface, juste devant elle.
Le sourire aux lèvres et ramenant ses cheveux vers l'arrière afin qu'ils ne lui masquent pas le visage, il s'adressa à elle de la même manière qu'il commençait les courriers à son intention.

A vous, chère ange étoilé,
me voilà, comme promis, à vos côtés...
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Opaline.

La vie réserve bien des surprises à nous de faire en sorte qu’elles nous soient positives. La blondinette avait préparé cette journée depuis la veille. Elle avait balisé le chemin pour le retrouver plus facilement, accrochant régulièrement des bouts de tissus bleus, elle avait demandé a Sean son complice pour cette journée, de faire un repas froid pour manger sur place. Tout était prêt pour que cette journée soit… parfaite. Oui bon on peut toujours rêver hein !

C’est alors que le soleil se lève a peine en ce dernier jour du mois de juin qu’une Opale pleine d’entrain mais discrète embrasse tendrement Sean en lui murmurant a tout a l’heure et va réveiller Carla en douceur l’incitant a se lever et s’habiller murmurant a son oreille.

Viens j’ai une belle surprise pour toi… chut reveille personne hein aller viens !!

Puis l’entraine curieuse et a peine réveillée, sur les chemins menant jusqu'à une calanque pour profiter d’un moment juste toutes les deux. Bien sur, la blondinette n’avait pas parlé de la surprise qui attendait Carla…. Sean le savait lui mais normal, elle ne pouvait pas lui mentir et puis il l'avait aidé… Il viendrait les rejoindre plus tard dans la matinée pour partager le repas et la journée qui promet d'etre radieuse et chaude.

En attendant la brune et la blonde avancent tranquillement tout en papotant et riant, heureuses d’être ensemble tout simplement. Au bout de deux bonnes heures de marche ou Carla râle et Opale l’encourage la taquinant, elles arrivent dans une petite crique ou l’eau apparaît tellement translucide et belle qu’elles en restent émerveillées.

Tu vois… comme c’est magnifique !! Un vrai décor de rêve… et juste pour toutes les deux. fini dans sa tete jusqu'a ce que les deux hommes arrivent.

Elle la regarde repense a un autre décor de rêve offert par Sean un soir et un immense sourire éclaire sa frimousse alors qu’elle lui prend la main pour l’entrainer jusqu'au bord de l’eau. C’est naturellement qu’elle se déshabille posant ses affaires dans sa besace a l’ombre d’une souche d’arbre et qu’elle va jusqu'à l’eau ou elle s’immerge en frissonnant de tout son corps tant la température diffère entre l’air et l’eau. Enfin elle plonge et nage lentement profitant de ce moment de bien être.
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Carla..

Quelle réaction a-t-on quand un perturbateur cherche à nous retirer d’un beau rêve… où on s’y sent si bien qu’on ne veut surtout pas qu’il s’arrête… qu’on est sur le point de conclure une chose tant espérée…et que doucement l’image se brouille… et qu’une voix familière s’incruste dans le décor… et on se demande ce qu’elle vient faire là… Viens j’ai une belle surprise pour toi… chut réveille personne hein aller viens !! .. Quoi ? mais ? chut ? Doucement l’esprit s’éveille contre son gré… elle tente de retourner là où elle en était… prenant inconsciemment son oreiller pour couvrir sa tête et étouffer la voix perturbatrice. Mais c’est trop tard… les images ne reviennent pas et c’est marmonnant que la brunette échevelée ressort la tête de dessous l’oreiller… et ouvre péniblement les mirettes encore embuées par une longue nuit paisible. Le visage angélique de la blondinette apparait… Elle cligne des yeux pour stabiliser la vue et la rendre un peu moins floue…. Cela confirme… l’image de la blondinette ne disparait pas… ne doit pas être un songe… Bienvenue à la réalité… Elle s’apprête à lui râler dessus de l’avoir sortie d’un beau rêve et de l’avoir réveillée si tôt, le soleil se levant à peine.. quand elle réalise.. mieux vaut tard que jamais.. les paroles d’Opale « surprise »… elle pense aussitôt à lui.. et lui répond « ohhh il est déjà là ? »

Bien évidemment la blondinette élude la question et la fait se presser à se lever et se préparer… L’italienne ne cesse de marmonner devant l’empressement qui l’étourdie de si bon matin. Son amie l’entraine joyeusement sur les chemins inconnus… elle se laisse guider en toute confiance perdant l’espoir que cette surprise évoquée soit celle qu’elle espérait..

La promenade est longue.. juste ce qu’il faut pour faire râler une nouvelle fois la brunette…. faut pas croire qu’elle passe ses journées à râler ainsi…. Mais il y a des jours comme ça…. Heureusement la bonne humeur et l’entrain de la blondinette sont communicatives.. et c’est dans cet esprit joyeux que la brunette découvre l’endroit… paradisiaque… Le regard émerveillé elle croit même un instant être retournée dans un de ses songes…

Mio dio, io sogno…. Hannn Op’… c’est merveilleux ici !! Merciii pour cette surprise.. c’est tellement magnifique…

Sans fausse pudeur devant son amie.. elle suit le mouvement en laissant glisser au sol ses vêtements pour venir la rejoindre dans l’eau translucide. Frissonnante, elle s’immerge lentement et nage vers la blondinette…

Humm elle est frâiche… mais qu’est-ce qu’on est bien là…. Ohh regarde.. on voit même nos pieds…

Amusée elle se laisse flotter à la surface de l’eau… émerveillée par tout ce qui les entoure…
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[RP] Les Calanques de Marseille