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[RP] L'heure est grave

Perrinne
La mine sombre, la Roy d'Armes regardait la pile de velins qu'il lui restait encore à traiter. Trop... beaucoup trop. Et le temps pressait qui plus est.
Mais las, à l'impossible nul n'était tenu.

Et sous peu, plusieurs personnes allaient arriver, convoquées pour des motifs qui lui avaient valu de nombreux tourments dont elle tairait le détail. Le plus important étant que cela se règle au mieux et dans les temps impartis mais pour cela elle aurait également besoin de la Souveraine, qui avait également été avertie et, à elle, aucun détail n'avait été épargné par contre !

Alors elle avait veillé à ce que la pièce soit accueillante malgré tout. Que l'on s'y sente à son aise pour pouvoir parler simplement et directement. Une collation était meme en train de se voir préparer dans les cuisines. Sans compter quelques fauteuils plus confortables dont celui destiné à Alvira.

Il ne restait donc plus qu'à attendre.... et occuper cette attente par le travail, ce qui ne l'enchantait vraiment pas ! Alors là, vraiment pas !

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Hellina_rose
Bon, Rose c'est quelqu'un de dynamique et qui prend les choses très à cœur, aussi quand elle lut :

Citation:
Il apparait qu'un problème est apparu au sujet de vos terres qu'il m'appartient de regler personnellement.
Pour se faire, pourriez-vous vous presenter au plus vite à la Herauderie Royale, c'est à dire ce 1er juin 1466 ?
Je vous attendrai en mon bureau de l'Hotel Saint Paul.


Elle paniqua ! C'est quoi ce bordel, pourquoi Flandres ne lui a rien dit, bordel aurait-elle levé un impôt trop fort et peuple s'était plaint à la couronne ? Elle avait fait quoi bordel !
Petite réflexion, vite, elle ferme les yeux, elle inspire, elle expire, mais là sur le coup, même en réfléchissant bien elle ne voyait pas ce qu'il pouvait y avoir comme soucis.
Bon, il ne lui restait plus qu'à se rendre au lieu de rendez-vous. La lettre était signée de Perrine rien de bon pour Rose, mine de rien Perrine c'est un peu comme un Waylander, quelqu'un de strict qui force un certain respect rien qu'a sa vue.

Elle prit donc le soin de se changer et de se rendre avec une tenue un peu plus classe et un peu plus sérieuse avant de se rendre sur le lieu du rendez-vous.
Une fois qu'elle fut devant la porte, comme elle ne savait vraiment pas à quoi s'attendre, elle prit une grande inspiration et entra dans la pièce avant de dire :



Votre Altesse, vous m'avez convoqué ?

En avance, elle l'était, mais que voulez vous, quand le stress et la curiosité l'emporte rien ne peut arrêter une Leffe.
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Sakurahime
Un pli qui vint la cueillir alors qu'elle discutait tranquillement dans les bras de son homme.
Seve l'inquietait ces derniers temps. La gamine qui n'en était plus une - c'était peut-être bien le souci mais en tant que mère il est parfois difficile de voir que son enfant grandit et est devenu adulte ou presque - multipliait les incartades et ne savait plus quoi faire pour contrarier sa mère.
Dernière en date? S'inscrire au concours de bières des Grandes Écuries avec Mahau et se mettre presque minable parce que la bière ça ne passe finalement pas. Heureusement qu'elle avait perdu au premier tour d'ailleurs...

L'intendant interrompit donc leur tendre tête à tête pour lui apporter la missive, portant les armes de Pépé.
Ou plutôt de Montjoie vu la lettre...

"Blablabla...

Excuse moi de faire formel, mais il apparait qu'il y a un problème au sujet de tes terres qu'il m'appartient de regler personnellement.
Pour se faire, pourrais-tu te presenter au plus vite à la Herauderie Royale, c'est à dire ce 1er juin 1466 ?
Je t'attendrai en mon bureau de l'Hotel Saint Paul

Blablabla..."

La lecture puis relecture lui arracha un petit soupire qui lui valu un regard interrogateur.
Secouant négativement la tête pour dire que non tout allait bien, elle expliqua.


Pépé veut me voir demain y a un souci avec Montjay.
Ça doit être sur la recherche de fiefs que j'ai demandé il y a quelques mois, elle n'a pas dû trouver grand chose, à tous les coups va falloir procéder à un échange... fais suer je me suis vraiment attachée à ces terres et à ces gens...


Attends de voir avant de commencer à t'inquiéter... râleuse...

Je sais mais bon... j'ai droit m'inquiéter hein...
D'ailleurs je comprends pas pourquoi Saint-Paul mais bon... bref on verra ça demain il fera jour...


Et le lendemain, elle se présenta à Saint Paul comme prévu, et son inquiétude se renforça lorsqu'on lui indiqua une salle en annonçant que pas de problème elle était attendue.
Là ce fut le drame même si elle tâcha de ne rien montrer.
L'heure devait vraiment être grave oui... si ça se trouvait la Reyne, mécontente, souhaitait simplement lui retirer son titre.
Si c'était ça elle ne pourrait que s'incliner et l'accepter, la Reyne était maîtresse de son domaine et elle ne faisait pas partie de ceux qui contestaient facilement.

Les bottes de sa tenue d'entrainement claquaient sur le sol.
Au moins ça irait vite et elle pourrait retourner à Vincennes bosser au lieu de broyer du noir.
Elle lissa machinalement ses braies de velours ajustées, d'un vert profond, chassa une trace sur ses cuissardes, puis entra, vu qu'elle était attendue.


Coucou ma belle!
Allez, vas-y annonce la coul...

Oh pardon! Je... Je pensais être attendue, je suis désolée je vais patienter dehors...


Ou comment passer pour une grosse boiseuse mal dégrossie devant Montjoie et la Dauphine... Ça... c'est fait!
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Merveylle_mirandole
    La lettre qu'elle avait reçu ce matin là la laissait perplexe. Un soucis sur ses terres ? Sa seigneurie était issue de mérite alors si soucis il y avait, son suzerain l'en aurait informée non ? Alors elle ne comprenait pas trop, même si à un moment l'hérauderie avait souhaité lui faire changer de seigneurie parce que Mondoubleau n'était pas vraiment rattaché à la Touraine, une histoire de frontières mais qui avait été réglée déjà a priori. Perplexe donc elle prévint son époux qu'elle se rendait à l'hôtel Saint-Paul.

    Sur place, elle vit qu'elle n'était pas seule, il y avait aussi Rose et Sakura. Tant mieux... Elle se sentirait moins seule et au moins dans l'inquiétude qui était la leur, elles pourraient se soutenir.


      - Bonjour à toutes.

    A ne voir que des femmes elle se demanda une fraction de seconde s'il ne s'agissait pas d'une réunion type réunion-tupperware version contemporaine... Bon évidemment que non, mais Mery avait bien le droit de chercher à se détendre comme elle pouvait n'est ce pas ? Ce qui incluait les blagues-pour-elle-même...

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Floriantis
Le Capitaine avait accompagné sa brune sur Paris ce qui leur donnait aussi l’occasion d’occuper l’appartement dont elle disposait, et il l’avait laissée vaquer à ses occupations, profitant de cette escapade pour trainer un peu dans la capitale, un endroit avec des bâtiments partout, des rues, du bruit, de la crasse par endroit et une effervescence qui lui donnait le tournis.
Loin de la mer et du chant des vagues contre la coque, le Corsaire se sentait toujours un peu paumé.
Un pli étrange venant du Roi d'Armes l’avait inquiété tôt le matin et il n’en avait soufflé mot à son italienne, le rangeant aussi discrètement que possible dans la poche de son gilet. Un problème d’ordre nobiliaire le concernant, ça n’était pas bon signe vu sa situation. Peut être qu’il allait se faire taper sur les doigts… ou la tête, bien qu’ils soient discrets tous les deux depuis maintenant deux années, quoi que la discrétion n'existait pas en ce Royaume, chose étrange.
Qu’à cela ne tienne, une convocation du Roi d’Armes il fallait y répondre.

L'Hôtel Saint Paul il y était venu de rares fois, et c'est donc dans ses habits de Corsaire à dominante brune qu’il se présenta dans la salle indiquée, soulagé d’un certain côté de voir d'autres personnes, enfin trois jeunes femmes ce qui l'empêcherait de se noyer dans la foule. On ne changeait pas un presque sauvage.
Impossible de passer inaperçu et donc il salua le Roi d'Armes avant de saluer les personnes présentes.


Montjoie mes respects.
bonjour à vous toutes


Lui et les salutations ça n'était pas toujours concluant. Et d'attendre lui aussi de savoir à quelle sauce il allait être mangé.
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Brunehautdeponsay
- Hors de France -

Motep, je dois débarquer en urgence, le Roy d'armes m'a écrit textuellement "Salutations,
Il apparait qu'un problème est apparu au sujet de vos terres qu'il m'appartient de regler personnellement. Pour se faire, pourriez-vous vous presenter au plus vite à la Herauderie Royale, c'est à dire ce 1er juin 1466 ? Je vous attendrai en mon bureau de l'Hotel Saint Paul."

Je ne comprends pas que Poitou ne m'ait rien dit.


La Ponsay Navarot passe par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel: elle s'enquiert régulièrement des activités de la Chambre de la Noblesse poitevine et a priori pas de mauvaise surprise en perspective, entendons par là destitution sauvage sans préavis.

Motep, j'ai mal au coeur, j'ai comme une nausée. Tu te rappelles les menaces proférées par Zach à mon encontre. J'ai comme l'impression que je suis bonne pour une séance gratuite de tribunal héraldique accompagnée d'une destitution.
Le problème doit concerner Dompierre-en-Aunis.

Motep ne peut que constater l'état lamentable de son épouse, enceinte de 6 mois: débarquement de la Comtesse et de son escorte direction la France et l'Hôtel Saint-Paul à Paris.

- Bureau de Montjoie, c'est pas la joie -

Si Brunehaut n'a pas accouché prématurément c'est bien parce que le bébé s'accroche à la vie et s'arqueboute dans la matrice maternelle. L'arrivée dans le bureau de Montjoie est loin d'être joyeuse: c'est une Poitevine, pâle, nauséeuse et au bord de l'épuisement physique et psychique, qui en franchit, avec un serviteur, le seuil.

Elle salue, d'un filet de voix, les présents, illustres et moins illustres inconnus, avant de trouver le soutien d'un mur.


Mes respects Montjoie, bien le bonjour Dames et Messires.

Brune s'étonne du nombre important de futurs destitués, ça se fait en groupe les procès maintenant?

On l'entend à peine quand elle souffle d'une voix blanche:


Vous êtes là pour un problèmes sur vos fiefs? Votre suzerain a décidé de vous envoyer devant un tribunal? Ou c'est une blague?

Elle n'en mène pas large et s'accroche au bras de son escorteur.

C'est un ps de Brunehaut_, je me suis trompée je n'ai pas posté avec celui indiqué dans mon mp

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Perlou
Entre la Grande Prevosté, la mairie de Tarbes et la connétablie, elle avait complétement oublié ce message. Pourtant c'est bien spécifié URGENT !!

Quelle tête de linotte, il faudrait un jour qu'elle envisage de s'adjoindre une dame de compagnie pour l'aider a tenir son agenda.

Se présentant a la porte de l'Hotel Saint Paul, elle demanda au garde, oulla il avait chaud le pauvre sous sa livrée, de la conduire devant le Roy d'Armes.

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Perrinne
Et de 6, le compte y était.

Bonjour, votre Altesse.
C'est Montjoie ici, mes titres personnels importent peu.


Bah oui, un dauphin c'est un "votre altesse" meme si ce n'est pas dans le cadre de sa charge que la flamande avait été convoquée.... ou sommée, à voir, sur place.
Et à la hérauderie, les titres personnels des hérauts sont mis de coté au profit de la charge qu'ils occupent près de la noblesse, ne conservant que leurs crys distinctifs par souci égalitaire. Position que défendait la blonde.


Oui, en effet.

Pas le temps d'en dire plus que cela s'enchaine.

Bonjour Sakurahime.
Non entre, ca m'évitera de me répéter.


Parce que Montjoie, elle est du genre pragmatique, préférant éviter de perdre trop de temps , surtout si c'est pour répéter la meme chose.

Bonjour Madame.

Le madame en référence au nouveau prédicat, bien sur, sans rien de péjoratif. Comme les affinités ne se sont pas encore développées entre les deux femmes, cela resterait formel. Puis de toutes manières, la normande et les mondanités.... alors les réunions de femmes .... pas du tout son morceau de tarte. Encore moins emballé de couleurs très voyantes.

Le seul homme convié se présenta ensuite. Tant pis pour lui, il aurait à subir les réflexions de ces dames. Mais il faisait partie des convoqués également.


Salutations messire.

Arrive alors une personne qu'elle ne connait que par l'entremise de Lynette et des documents qu'elle a pu consulter. Néanmoins, ayant déjà croisé la dernière venue lors d'escortes royales, cette dame ne peut être que la comtesse poitevine.

Votre Grandeur, le bonjour à vous. Merci d'être venue.

Et donc arriva finalement la dernière venue.

Votre Grandeur, je vous en prie, entrez.

Alors seulement, elle se leva et d'un geste invita tous les présents à prendre place sur les divers sièges arrangés en arc de cercle.

Merci de prendre place.
Nous ne devrions pas en avoir pour longtemps.
Du moins si Sa Majesté daigne nous rejoindre.

A défaut, je commencerai sans Elle.


Parce que la reine et la ponctualité... y avait quand meme des fois où ca ne collait pas.

Les motifs qui justifient votre convocation ne sont pas tous du même ordre mais ils ont occasionnés quelques - de nombreuses pour ne pas les citer - heures de travail.
Je tairai les discussions avec Sa Majesté qui furent tout aussi ardues pour déterminer ce qu'il convenait de faire avec ces éléments que nous avions collecté.
La tache fut ardue
- et m'a bien fait suer, meme si je ne peux pas le dire - mais je pense que le compromis qui vous sera proposé devrait limiter les pertes engendrées.

Cependant, je préfèrerais que cela vous soit communiqué de vive voix par la Reine puisque c'est elle qui fut la dernière décisionnaire dans ces dossiers.


Ca, c'est clair qu'elle s'en souviendrait de ce dossier épineux. Elle en serait presque venue à préférer les questions ardues de justice héraldique qu'une province très douée pour cela pouvait soulever ou les cas de généalogie croisée pas cohérente que Mnemosyne avait l'art de poser. Ca, c'est sur !
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Sakurahime
Légèrement rougissante, car elle s'était - légitimement quoique naïvement - imaginée qu'elles seraient seules, elle s'apprêtait à repartir à reculons et à attendre sagement son tour, lorsque la voix de la blonde interrompit ses mouvements.

Bonjour Sakurahime.
Non entre, ca m'évitera de me répéter.


Un instant figée et interloquée, elle se demanda de quoi le Roy d'Armes parlait.
Hellina aussi avait un souci sur ses fiefs?
Ca ne sentait pas bon tout ça… auraient-elles déplu à la Reyne?

Mais à bien y penser, la blonde Dauphine n'avait pas de fief en Ile de France, exiger une destitution paraitrait étrange.
Et la surprise s'accentua encore lorsque Merveylle les rejoignit.
Elle la salua de collègue à collègue, avec sympathie.

Elle s'installa donc, persuadée du coup que la Curia délocalisait un moment. On aère les viocs, on les sort un moment histoire de voir que le monde est toujours monde et que sous leurs pieds il existe encore des gens vivant une vraie vie.

Ou pas... car le sieur qui entra, marin de son état, ne siégeait pas à la Curia.
Bon là elle donnait sa langue au chat et décida de s'armer de patience jusqu'à ce qu'une seule conclusion s'impose en son esprit.
A voir ce que dirait la Reyne, attendue pour le coup.

Elle salua chacun des arrivants, ou plutôt des arrivantes, silencieuse.

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Floriantis
Que de femmes, et des nobles de surcroît, tout ce qu’il fallait pour que le marin ne se sente pas vraiment dans son élément. Hou là il fallait être prudent.
Il se sentait un peu le rôle du grain de sable dans la botte, celui dont on se demandait comment il avait pu arriver là. Sur un pont, le sabre à la main pour trancher du pirate ou quiconque nuisait au Royaume et aux autres navires était bien moins rude pour ses nerfs que ce genre de situation. Peut être qu’il aurait dû lui en parler, mais toute situation était toujours faussée lorsqu’elle était là et il n'avait pas voulu l'inquiéter elle avait suffisamment à faire avec sa charge.
Il inspira doucement afin de retrouver son calme, car si ça s’agitait dans sa tête de blond, il n’en laissait rien paraître comme toujours, saluant d’un signe de la tête les dernières arrivantes.
Il fallait dire aussi que les paroles de Montjoie n’avaient pas levé toutes les questions qui tourbillonnaient dans sa tête, et avait déclenché une tempête force 12 et il se demandait toujours ce qu’il faisait là.
Il profita qu’ils attendaient pour s’échapper un peu en pensées quelque part où l’air était légèrement salé et parfumé d’embruns, embruns qu’il trimbalait toujours dans son sillage ça lui évitait d’être trop dépaysé, et puis ça sentait bon.

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Alvira
Un matin dans les appartements royaux alors que le calme couve les boudoirs, chambres et petits salons. Une voix fends l'air. Celle d'une Souveraine dans son plumard.

"Petit oiseau si tu n'as pas d'ailes
Ahh ! Tu peux pas voler.
Tu peux pas voler, non non non non non !

Petit oiseau si tu n'as pas d'ailes
Ahh ! tu peux marcher, yé, yééé, yéééé
Yeah ! Tu peux marcher... Yeah yeah yeah!!!!

La la la la la la la la la !! !! !!

Petit oiseau, si tu n'as pas d'aile tu peux rien faire en tant qu'oiseau."

Si bien qu'elle en oublie le temps. Le jour est beau, la lumière l'aveugle presque alors elle sifflote et reprends avec toujours cette même envie, le petit oiseau se retrouve chanté un petit moment avant que la Reyne percute du jour. Diantre, elle venait de perdre un temps. C'est Pépé qui serait pas contente, à croire que dès qu'elle devait se voir le temps jouait contre elle. Oh et puis osef, elle prendrait quand même son heure pour se faire belle tout ça.

C'est ce qu'elle fit. Lys du Monarque et Couronne Royale sur la tête une fois que les boucles d'oreilles furent accrochés à ses lobes et que sa robe en armosin bleu, bordée de borderies et fendue de la taille jusqu'en bas qui laisse voir une jupe en voile de damas soit correctement mise. Dernier coup d'oeil à sa silhouette encore rondelette et la voilà partit pour Saint-Paul.




Tout au long du chemin elle se mit à réfléchir au comment annoncer le tout aux personnes qui devaient sans doute s'inquiéter de leur sort. Du leur mais également de celui de leurs fiefs. C'est qu'Alvira avait une réputation à tenir, avérée ou pas, il n'en restait pas moins que le stratagème avait fonctionné car quand elle arriva non loin de la pièce, gardes royaux sur les talons, elle se fendit d'un sourire à entendre Montjoye faire le monstre et enfoncer davantage le clou. C'était jubilatoire. Aussi, la Souveraine se retint de pénétrer dans la pièce et laissa son Grand Officier poursuivre cette pièce de théâtre.

Une belle dizaine de minutes plus tard, solennel, la Souveraine entra enfin. Droite, paraissant inflexible, le visage est impassible.


Montjoye.
Le bonjour vous va, à tous.

Je vois que vous m'attendiez pour commencer les hostilités. Et bien nous allons nous y coller de suite et je vais les ouvrir.


Brrrr... Se mettant aux côtés de la blonde, la Duranxie fit face aux six personnes s'étant déplacé pour l'occasion et leur indiqua de s'approcher par un mouvement coutumier du poignet, dextre souple.

J'aimerais que chacun d'entre vous me fasse front et ploie le genoux pour commencer, ainsi nous serons à l'aise, bien plus à l'aise.

Tu parles Charles ! En tous les cas, la demande était impérative, avec cela il aurait la clef du pourquoi de leur visite. Un peu comme dans Celsius Heroes ou tu dois d'abord défoncer du rat, du piwis, du gobelins avant d'atteindre le coffre ou le fond des égouts. A voir.
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⚜️ Sa Majesté Alvira de la Duranxie - Ni remords, ni regrets ⚜️
Perlou
La Reyne.........

Ciel, la Reyne en personne va me parler de mes terres!!

Lons se porte bien et mes paysans me semble satisfait de ma gestion, les semailles sont en cours et la transhumance de mes moutons est sur le départ. Mes bergers m'ont fait savoir que les loups ne sont pas encore réveillés, nous devrions avoir de beaux agneaux encore cette année.

Lannecaube? ah je savais, j'ai pas encore eu le temps de visiter mes gens, ils ont du se plaindre et c'est arrivé aux oreilles de son Altesse. Peut pas être partout non plus, allez dès le sermon passé je vais leur rendre visite.


Pas a dire, elle a de la classe la Reyne, dire que je suis en robe de travail que va t'elle penser? les béarnais sont des rustres? Perlou un peu de courage et tache de faire honneur a ton Béarn et à Pau.


S'avançant d'un pas Perlou plia genou et inclina légèrement la tête.

La réverance était, lui semblait il, réussi.


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Floriantis
Et la Reyne fit son entrée et là fallait dire que c'était la grande classe quand même, malgré un air qui n'était pas celui de leur dernière rencontre. Là, c'était plutôt un air à vous donner l’ordre de faire feu sur le premier qui passait à portée de la coque.

Peut être donner le change. “Vous avez vu Majestée j’ai mis votre belette pour latter les vilains.” Mais la belette risquait de se retourner contre lui, sait on jamais et il n’avait pas l’avantage d’être sur le pont de l’Obélix où chaque recoin, chaque planche de bois n’avait aucun secret pour lui. Ici c’était grand et c’était aussi inconnu que le Sanctuaire, là bas, loin, loin, loin avec son promontoire d’où l’on pouvait se jeter connement pour s'aplatir telle une galette au maïs sur le sable ou dans l’eau si l’on visait bien.
Un petit geste pour leur demander de s’avancer et il s’exécuta et suivit une demande de ployer le genoux. Diantre il n’avait pas salué, ils étaient bons pour visiter les canons et les dépoussiérer pour la prochaine salve.
Il posa donc genou à terre en parfait soldat marin qu'il était, ses aciers bleutés cherchant un truc à fixer sur le sol, pensant que les terrestres avaient quand même de drôles d’habitudes pour discuter.
A genoux c'était peut être plus facile pour couper toutes les têtes d'un coup. Et il n'avait même pas dit adieu à sa belle italienne.

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Brunehautdeponsay
Brunehaut se remettait à peine de ses vapeurs, lorgnant avec envie un des sièges disponibles, quand la Reyne fut annoncée. Impossible de s'asseoir.
Qu'est-ce que la Reyne avait à dire au sujet de ses terres poitevines? Grand moment de solitude et observation de ses compagnons de misère.
Pourtant la Reyne a parlé depuis qu'elle est entrée. La poitevine ne sait plus faire la part des choses, elle est pâle avec des sueurs froides.


"J'aimerais que chacun d'entre vous me fasse front et ploie le genoux pour commencer, ainsi nous serons à l'aise, bien plus à l'aise." ordonna la Reyne, joignant le geste à la parole. Pour une femme enceinte, le ploiement de genou ne serait pas des plus confortables mais....ce que Reyne veut, Reyne l'obtient.

Agir fait oublier nausées, sueurs froides et questions sans réponse. Brunehaut à l'unisson des convoqués, s'avança, inclina la tête, ploya le genou et attendit.

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Hellina_rose
La reyne fit son apparition, Rose ne comprenait pas ce qu'elle faisait là, elle avait une grande confiance en Flandres et elle était étonnée de ne pas avoir eu de ses nouvelles pour lui dire le problème plutôt que d'en recevoir par Perinne, celle-ci d’ailleurs se tourna vers elle pour lui répondre :

Citation:
Bonjour, votre Altesse.
C'est Montjoie ici, mes titres personnels importent peu.


Très bien Montjoie en ce cas, je vais patienter avec... les autres.

Car oui il y'avait bien du monde qui arrivait, trop de monde et voilà que le dialogue était ouvert. Des heures de travail ? des discussions avec la reine dont elle n'était pas au courant ? C'est quoi ce bordel ! Elle entre ouvre la bouche et voilà la reine qui arrive. La Leffe se vexerait presque d'être autant mise de côté vu son statut vis à vis de la reine de France. Mais que cela ne tienne, elle voulait que son dauphin ainsi que tous les autres soient à genoux, elle exécuterait donc son souhait. A genoux, donc, elle patienta sans dire un mot.
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