Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] D'une rose de passion, à la luxure d'une surprise

Foulques_de_malemort
Jouons le jeu, laissons la surprise entre les mains de la courtisane, voilà en quoi consistait la soirée qui s’annonçait. Il avait quitté l’Armagnac pour se rendre sur les terres de sa sœur, afin d’y être anobli d’une seigneurie, une terre de belle promesse au vin d’un nectar délicieux, puis avait décidé de faire un détour par Paris, et plus précisément à l’Aphrodite. Une promesse est une promesse, il ne l’avait pas oublié. Souvenir de cette soirée passé en compagnie d’elle, d’Edouard et d’Elle à cette nuit absente du moindre plaisir en la ville de Limoges où il avait appris à connaître l’autre visage. Etrange contraste entre la belle courtisane, et la joueuse au courbe délicieuse.

C’est vêtu d’une manière simple qu’il avait pris route, accompagné de son fidèle lieutenant, l’un capuche ombrant son visage alors que l’autre y dissimulait la balafre de son visage, l’un se tenait dans l’ombre des ruelles alors que le seconde se tenait dans l’ombre du Prince. Nul coche, nulle armoirie, juste le silence pour seul compagnie. Les lèvres sont humides et mordues à l’approche de ce lieu des débauches, à l’antre de la rousse. L’envie de la revoir, de prendre gout à sa chair, de sentir l’effluve suave de la chaleur de deux corps qui s’entremêlent. La courtisane avait-elle voulu marque le loup de son empreinte, qu’elle n’aurait pu s’y prendre autrement.

Alors que se dessine cette entrée de mieux en mieux connu, c’est le lieutenant qui s’invite en premier. S’approchant du garde il se penche quelque peu pour que sa voix reste liée dans la nuit, et non une alerte au regard qui se détournerait vers eux.

Bonsoir, son altesse Royale Foulques de Malemort a été invité par Gygy.

Et de se redresser un pas devant le Prince attendant que le protecteur ne les laisse entrée.

_________________
Gysele
La Décadente quant à elle suit le chemin tracé par la perversité afin de vous conduire dans un monde plus pervers et malsain. Cette pièce est uniquement dans les tons pourpre et or, associant avec parcimonie luxure et luxe mais son unicité vient de ce lit à baldaquin de couleur pourpre dont les colonnes s’accessoirisent de liens pour certains jeux, plus cérébraux. A ses côtés repose un siège rouge et or dans lequel le Maître du jeu, femme ou homme, peut contempler votre totale impuissance. A portée de vue, une petite table en bois vous suggère quelques idées, de même que ces attaches solidement ancrées au mur. Laissez donc votre esprit s’ouvrir à d’autres horizons, élevez-le et souvenez-vous, que tous les plaisirs ne sont point nobles.


"Offrez-moi la surprise que je payerai."

Voici la requête que tu as reçu dans son dernier courrier. Foulques te provoque sans cesse, aspire à te conquérir autrement, par d'autres biais et toi tu n'as de cesse de résister, de jouer et de taquiner en retour. Il sait cependant qu'il est un endroit où tu ne peux lui dire "non" et c'est bien ici à l'Aphrodite où tu te dois de lui offrir ce pour quoi il paie. Tu commences à cerner ce prince capricieux, tu t'amuses de voir combien il aime détenir une certaine autorité sur toi. Tu l'aimes bien et ce que tu aimes encore plus, c'est le savoir impatient de te retrouver. Après tout, ce n'est pas tous les jours qu'un prince te réclame, toi Gygy, la fille des Miracles.

En parlant de miracle, le fait que tu sois en vie en est un. Tu as subi il y a quelques jours de ça, l'attaque fulgurante de ta nièce qui a décidé de te planter une dague dans le flanc gauche. Tu as cru que tu allais y passer et d'ailleurs, un bandage scinde encore ta taille pour camoufler la plaie en voie de guérison. Si tu es un peu moins faible, tu ne te sens pas encore prête à faire des folies d’acrobaties. Te voilà bien ennuyée pour te présenter à ce rendez-vous. Mais un boulot reste un boulot, t'as pas envie de dire aux patrons qu'une de leurs filles est indisponible. Après tout, vous n'êtes déjà pas nombreuses. Tu n'as pas très envie non plus de laisser le Malemort à quelqu'un d'autre, pour peu qu'il aille préférer une de tes collègues et voilà que tu perdrais un client plus que généreux. Alors tu triches. Tu recouvres ton bandage d'un corset qui n'enserre que la taille sans trop tirer sur les liens pour t'éviter toute souffrance inutile. Tu restes nue, tes orbes mis en avant par ce cuir sombre qui scinde tes cotes juste en dessous. Un ras-le-cou en ruban noir brodé de quelques perles d'un rouge presque noir, cache la brûlure à ton cou. Ta chevelure a poussé et descend à présent jusqu'à tes omoplates, mais, pour ce soir, tu les as attachés et relevés en un chignon négligé qui laisse échapper quelques mèches rousses par endroits. Tout est étudié. Dévoiler ta nuque fine, t'installer à genoux à même le tapis pourpre qui habille le sol, laisser une missive au serviteur qui accueillera le prince et attendre qu'il arrive, tout en priant pour que la surprise soit au goût de ce dernier.

Le serviteur, lui, se dirige vers l'entrée et accueille le lieutenant et son maître aux allures discrètes. Un verre de vin est offert au royal invité, ainsi que la missive.


    - Demoiselle Gygy me fait dire qu'elle est ravie de revoir son Altesse à l'Aphrodite. Si elle ne vous accueille pas, c'est parce qu'elle veut que la surprise soit totale. Elle vous donne par écrit les règles de la soirée et espère que vous trouverez le plaisir que vous êtes venu chercher. Lorsque vous aurez lu et que vous serez prêt, je dois vous conduire là où elle se trouve.


Citation:
Mon prince,

Bienvenue à l'Aphrodite. Vous savez qu'en tant que prêtresse de ce temple, je ne peux rien vous refuser. Ainsi je vous ai réservé la surprise que vous avez réclamé.
Je vous invite donc à découvrir la chambre que nous surnommons "La décadente".
Néanmoins et ce parce vous aimez jouer, voici les règles du jeu :

1) Maître vous serez puisque là est votre souhait.
2) Mon corset vous me laisserez.
3) Ma taille vous ne toucherez pas.
4) Aucune trace indélébile vous ne m'infligerez.
5) Gysèle vous ne m’appellerez pas.
6) Si une seule règle n'est pas respectée, je partirai mais vous devrez régler quand même.

Et afin de sceller ce projet. Une signature sera votre laisser-passer.

A tout de suite,

Gygy.

_________________
Foulques_de_malemort
Dans les jeux des saveurs, il en est qui transcende la pensée, qui exulte les passions, électrisant les pulsions au point d’en perdre l’âme dans un maelström de sens. Supplice de la provocation aspirant à conquérir ce qui attise le charme et la curiosité. Gysèle, était l’une de ses créatures dont le visage envoute, rose aux épines, et qui charmait au-delà de la raison les clients d’une nuit. Est-ce la rousseur faiblesse du prince, ou simplement le délice des effleurements retenue dans l’intime de ce lieu. D’une première rencontre au cœur même de ce temple, il avait pris plaisir à ce frôlement avouant sans honte le plaisir charnelles de l’indécence. Mais ce n’est que de son séjour à Limoges que le loup noir pris conscience de ce plus amenant les frissons de l’envie de possession. Posséder une courtisane par l’indécence des écus sonnants et trébuchants n’avait rien d’une saveur sulfureuse, mais amener la courtisane à rompre la promesse d’un temple pour s’offrir un jour ou une nuit à lui, dans l’envie simple de la luxure charnelle, était le véritable dessein.

Dans le silence d’un temple ou luxure est reine, dans le tombeau de la pureté où les corps se livrent à l’embrassade du Sans Nom, la capuche ne s’abandonne non pas dans la crainte, mais simplement dans le silence des mots qui pourrait être murmuré. Alors la tête s’incline légèrement pour saluer le serviteur, acceptant avec délice le verre de vin. Rien de tel que pour prendre l’ampleur du plaisir que d’abandonner la raison dans le délicieux breuvage emmenant vers d’autre cieux. Et c’est sur la missive que les émeraudes se posent laissant paraître les canines dans un sourire de plaisir.

Effectivement, et elle en sera pardonner.

Le terme est parfaitement choisi, étirant d’avantage les lippes en ce sourire lupin. Il parlait de la soumettre non dans les plaisirs telle que mentionné dans les règles édictées, mais dans le désir d’un corps s’abandonnant hors des règles du temps et du temple. Il parlait de soumettre sa chair dans l’unique plaisir d’un abandon sans avoir à lui offrir des écus, mais elle s’abandonnerait à lui dans une autre soumission abandonnant ses écus au responsable. Maître. Laissera-t-il ses pulsions ombrées dans les prunelles de son regard s’avouer à cette femme, ou retiendra t’il la morsure de sa folie pour ne point abandonner toute la décence. Question qui ne trouvera réponse qu’à l’instant.

Et de prendre plume et encrier que le servant lui offre en présent, tenu en même temps que le vin afin de parfaire l’accord que les deux âmes passeraient cette nuit.


Citation:
Mon prince,

Bienvenue à l'Aphrodite. Vous savez qu'en tant que prêtresse de ce temple, je ne peux rien vous refuser. Ainsi je vous ai réservé la surprise que vous avez réclamé.
Je vous invite donc à découvrir la chambre que nous surnommons "La décadente".
Néanmoins et ce parce vous aimez jouer, voici les règles du jeu :

1) Maître vous serez puisque là est votre souhait.
2) Mon corset vous me laisserez.
3) Ma taille vous ne toucherez pas.
4) Aucune trace indélébile vous ne m'infligerez.
5) Gysèle vous ne m’appellerez pas.
6) Si une seule règle n'est pas respectée, je partirai mais vous devrez régler quand même.

Et afin de sceller ce projet. Une signature sera votre laisser-passer.

A tout de suite,

Gygy.

J’accepte vos règles.



Vous nous apporterez également deux bouteilles de champagnes.
Maintenant mener moi à demoiselle Gygy.


La coupe se vide, alors qu’il se délaisse de la cape et des gants. Un regard vers son lieutenant lui signifiant d’une légère inclinaison de la tête qu’il pouvait disposer. Quelques secondes à peine avant de prendre route en direction du temple de la décadence. Que le nom est parfait. Pensée qui hérise le poil du prince, qui électrise la colonne vertébrale, léger mouvement de la langue humectant ses lèvres. Une sensation agréable, une onde de pulsion qui gagne le corps entier. L’impatience te gagne, mais pourtant il effleure à peine le souffle rauque des lèvres aspirant à reprendre le délice de leur possession.

Le serviteur s’arrête, s’incline avant de reculer. Ce temple n’est pas le sien, il n’est que le guide, il se recule alors que le Malemort pose la main sur la poignée, la porte s’entrouvre lentement sur le monde de la décadence, quelque pas pour en être le propriétaire d’un instant. Et les émeraudes qui se pose sur Gygy. Un sourire. Un frisson.


Un choix judicieux.
_________________
Gysele
Tu as attendu un temps, cogitant sur plein de choses. Sur ce que Foulques allait en penser, sur ce que LM en penserait si il savait ce que tu faisais dans cet endroit. Tu chasses immédiatement ton mari de ton esprit car, comme à chaque fois que tu viens travailler à l'Aphrodite, tu effaces toute la vie de Gysèle pour ne te consacrer qu'à ton rôle de Gygy. Ton personnage est comme une seconde peau, très proche de l'original avec néanmoins quelques différences notables. A l'instar de ce jeu que tu proposes au prince. Toi l'éternelle insoumise, indomptable créature, on te surprend à genoux dans cette chambre décadente, à attendre sagement que celui qui mènera le jeu ce soir fasse son entrée.

Gysèle sommeille, Gygy domine. La chambre est réchauffée par un feu de cheminée et pourtant ta peau frémit d'avance. Sauras-tu jouer ce jeu comme avant ? Ça fait bien longtemps que tu ne t'es plus pliée à un client docilement, dans l'abandon le plus total, offrant à celui-ci le soin de te mener vers le plaisir ou pas. Car après tout, le plaisir chez une catin, ce n'est qu'une option. Tant que toi, tu en donnes à ton client, le reste importe peu et même si tu te fais plus exigeante avec le temps, même si tu deviens plus capricieuse, tu es complètement rattachée à ta condition de produit vendu. Ainsi, malgré le contrat que tu as fait signer, tu ne restes pas moins l'objet de consommation de son Altesse royale, Foulques de Malemort.

Une fois que tu as accepté ça, le reste est plus facile à supporter, ainsi l'attente n'est pas si longue et lorsque la porte s'ouvre, tu restes immobile, malgré ton besoin instinctif de te retourner pour observer l'entrant qui t'analyse. Dos à la porte, tu ne laisses voir qu'une silhouette nue sauf autour de la taille et du cou, tu te tiens droite, les mains sagement posées sur tes cuisses et, l'oreille aux aguets, tu patientes le temps qu'il prenne ses marques, qu'il comprenne ce dont il est question et qu'il finisse par parler.

"Un choix judicieux" t'arrache un sourire qu'il ne peut pas voir et que tu tentes de contenir. Ta lèvre inférieure est mordillée, l'iris assombrie par une forme d'excitation qui naît de cette incapacité à voir ou savoir ce qu'il fait ou pense. Tu ne bouges pas, statue aux courbes un peu moins rondes car tu te nourris peu. Tu laisses le silence s'alourdir et tu finis par le rompre d'une voix nette.


    - Ravie que cela vous plaise...

Et de retenir le "maitre" qui devrait pourtant être posé dans ce contexte. Foutue toi, incapable d'abaisser ta fierté. Tu te pinces la cuisse et recommences ta phrase.

    -Ravie que cela vous plaise, Maître.

Voilà qui est mieux. Mais à en juger par la trace d'ongles dans ta peau, tu n'as pas fini de te fustiger.
_________________
Foulques_de_malemort
Emeraudes brulant de cette offrande. A genoux elle n’offre que son dos aux courbes délicieuses, les talons s’enfonçant dans la chair illuminant le dessin de ce fessier rehaussé avec délice, tu remontes ce regard lentement dans un silence absolu détaillant les fines rondeurs des hanches, maigreur délicieuse aux envols bestiaux de ce corps qui en devient possible, illusion des fantasmes voyant ce corps enserrer entre ses mains dans une possession dénué de frisson sensuelle. Mais de tout cela tu ne t’en rassasie pas, tu continues à la peindre de tes iris remontant jusqu’à la nuque voilée comme toujours puis de découvrir la chevelure entremêlée dans un chignon dont certaines mèches se font rebelles. Tu la dévore sans qu’elle le sache, tu la désire sans que les mots ne s’avouent. Silence.

Les gants s’abandonnent, retombant lourdement sur le sol. Tes mains glissent pour défaire la cape à peine noué, bruissement unique du tissu épousant le sol pour étreindre le silence. Tes doigts dansent ne cessant leurs courses déliant le tissu étouffant le torse, les nœuds sont défaits, à peine une liberté sans en ôter la caresse du tissu. Tu avances vers elle, chaque pas se fait lourd, chaque pas se faisant frisson qui se répercute dans ce lieu de débauche. Tu voudrais glisser ton regard sur la décoration de ce lieu, sur chaque accessoire amenant le divertissement de la débauche mais tu n’arrives à te détacher de ce cadeau. Tel un dieu tu t’approches de ton offrande. La langue se glisse perfide sur les lèvres, les mains s’avancent ne laissant que le vent de leur mouvement effleurer la peau. Tu l’observe attentivement, ce n’est plus que le murmure de ta respiration, que le bruit lancinant de ses bottes mouvant le corps.

Elle est son don, son cadeau. Elle s’offre à lui dans l’abandon le plus total. Mais tu restes silencieux.

Les bras se croisent, tu es juste derrière elle. Ton regard glisse sur elle. Elle ne sera pas fille docile, tu l’as entendu, elle a dû se reprendre. Elle sera soumise qui se rebelle, elle sera la courtisane qui se défendra. Alors tu veux jouer, alors tu veux déjà la rendre plus docile. Tu sais une chose, tu sais qu’elle porte toujours ce foulard, tu sais que lorsque tu lui as offert sa tenue, elle a insisté pour ce tissu qui dissimule sa gorge. Tu l’observe toujours dans ce silence lourd, seule ta respiration quelque peu haletante admet la vérité, admet la provocation indécente du plaisir devant lui. Elle n’aura pas de nom, elle ne sera que son jouet, elle ne sera que sa passion. Les idées se bousculent, les envies de broient entre eux. Tu lèves enfin le regard et balaye autour de toi. Tu souris, puis reporte ton regard sur elle.

Enlève ce foulard.

Les mots s’enfuient de ses lèvres, sans force, sans violence, juste les mots comme d’une simple discutions. Tu pourrais le lui enlevé, rien ne t’en empêche, elle n’était pas dans les règles. Tu la prendras à son propre jeu, elle se devra obéissante mais peut-être souhaite tu qu’elle se rebelle. Tu poses le jeu. Tu ne le lui retireras pas, elle devra le faire elle-même. Mais quoi qu’il arrive, elle goutera une première surprise.

_________________
Gysele
Le silence pèse à tes mots, jolie rouquine. Un silence chargé de tension, un silence un peu bruyant en somme. Si ton oreille est attentive, elle entendra le son opaque d'un gant qui tombe au sol, d'une cape qui glisse et achève sa chute en un frémissement délicat. Tu entends le pas lourd des bottes amorties par le tapis, la démarche assurée de l'homme et les quelques gestes qu'il réalise pour écarter le tissu de sa chemise. C'est comme si tu avais des yeux derrière la tête. Tu es consciente de tout et tes sens sont en éveille, tous, sauf la vue qui reste posée sur le large lit à baldaquin en face de toi.

Les mots viennent enfin rompre l'atmosphère pesante. Et là, tu réalises ton erreur. Tu as oublié de notifier ça dans les règles et ton corps tout entier tressaille. Flav ou Justin t'en voudraient-ils ? Pour le premier, porté disparu, ça ne semble plus poser un problème, mais pour le second, bien présent, tu ne sais pas quoi en penser. Cela dit, si le client réclame personne ne pourra te le reprocher, si ?
Mais d'un autre côté, tu as encore envie de résister. Tout simplement parce que Foulques sait très bien que tu caches toujours cette cicatrice et tu découvres qu'il sait exactement où s'introduire pour te déstabiliser légèrement. Le jeu de la soirée sera peut-être de voir lequel des deux basculera. Car si ras-le-cou saute, tu es davantage Gysèle et un peu moins Gygy et l'homme le sait parfaitement.

Ta détermination semble se forger sur le minois et tout en restant immobile, statue de chair à la peau mouvante aux lueurs des chandelles. Tu as entendu le souffle à peine plus audible du Malemort, tu peux percevoir l'effet que tu lui fais et ça, ça gonfle ton ego bien au delà de tout mots. Ta lèvre inférieure est mordillée et tu annonces d'une voix assurée :


    - Non, Maître. Votre dévouée ne saurait ne porter aucun lien. Si vous me le retirez, vous retirez votre légitimité sur moi.

La fourberie est affaire de femmes il parait. Tu en connais les ficelles et les manies sans difficultés, Gysèle.

_________________
Foulques_de_malemort
Comme il est doux l’instant précis où le regard s’abandonne sur l’offrande virginale, qu’il est délicieux ce présent dans lequel s’oublie la décence d’un monde de règle et de droiture. La lèvre inférieure s’emprisonne férocement entre les ivoires quand le corps silencieux s’approche de son sacrifice dans un pas leste. L’iris s’embrasse d’une brûlure indécente loin de l’une potentielle douceur sensuelle. Le loup se joue de sa proie pour en dévorer la peau diaphane, déchirant de ses émeraudes chaque rondeur absente des courbes, chaque finesse d’un corps qu’il pourrait broyer sous les assauts bestiaux. Ce sont les mots de la courtisane qui éveil l’esprit volage en ce lieu, en cette place. Debout dans le dos de la rousse, trahis seulement de sa respiration animale, elle se mue en celle de vos nuits de terreur là où la lune disparaît dans la noirceur de son monde où n’apparaît que deux verdoyants irradiant d’une démence.

Le Bras se tend à peine pour venir frôler la nuque voilée d’une caresse fantomatique. 

Lorsque je vous le demanderai, vous répondrez : « Seulement si cela vous fait plaisir, mon Prince », et alors je saurai que la réponse est oui. Ou encore, « Non, à moins que cela ne vous fasse plaisir, mon Prince » et alors je saurai que la réponse est non. Me comprenez-vous ?

De l’ombre dans son dos, il se mue en vérité devant elle, un pas leste, avouant le corps et l’absence des traits pouvant trahir la moindre émotion de son visage. Le Malemort se penche légèrement pour venir poser index et majeur sous le menton pour lui relever le visage. Le regard plonge dans le sien, avant qu’il ne s’accroupisse devant elle. Un nectar de plaisir embrasse la dextre quand celle-ci vient soupeser le sein, les doigts goutant cette rondeur sans douceur, goutant à ce poids léger avant qu’il ne l’abandonne pour venir réchauffer la chair d’une gifle, les émeraudes se nourrisse du mouvement léger quand la main vient rendre une nouvelle gifle à la pointe du sien. Délicieuse caresse laissant la peau rougir sous celle-ci.

Tu ne porteras aucun lien. Si je ne peux pouvoir t’ôter ton corset, tu ôteras ton foulard. Je te veux sans le moindre lien. - La senestre gardant le menton relever emprisonne un peu plus le menton, avant que la dextre s’empare de la pointe rosée au reflet des lèvres de la rousse. – car tu m’appartiens. – A ses mots il se penche pour venir gouter les lèvres avides quand la pulpe des doigts de la dextre écrase soudain la pointe des seins.

_________________
Gysele
N'est-il pas magnifique quand il te fait face ? L'homme n'est-il pas troublant quand tu ne parviens pas à lire ses pensées ? Ton regard s'attarde sur ses traits impassibles, il joue le jeu à merveille. Et toi, Gysèle ? Sais-tu jouer ? Bien sûr que tu le sais. N'as-tu pas appris à revêtir différents masques depuis ta prime jeunesse ? Ne sais-tu pas donner mille illusions aux hommes qui viennent réclamer des fantasmes que tu dois incarner ? Parmi tous, c'est bien la soumission que tu as eu le plus de mal à travailler. Tes instincts rebelles, ton caractère en constante révolte, ressortait souvent aux moments les plus inadéquats. Mais aujourd'hui, avec l'expérience, tu le maîtrises davantage. Tu regardes le prince, ravalant toute expression derrière une étincelle plus vive dans les yeux. A son tour d'annoncer ses règles et tandis qu'il malmène déjà une orbe délicate et sensible, ton corps ne retient pas un frémissement. La lippe s'entrouvre, libère un souffle plus chaud ainsi qu'un murmure d'une voix plus suave :

    - Je comprends. Si cela vous fait plaisir, mon Prince.

Là, tu vois Gysèle ? Ce n'est pas si difficile. Et pourtant tu rêverais de lui rendre ses gifles, de mordre ses lèvres sans plus de douceur, de le malmener comme il torture ta poitrine de caresses brûlantes et cinglantes. "...car tu m’appartiens."Si jamais tu espérais te défendre de cette affirmation, tu n'en as pas eu l'occasion, tes lèvres devenues propriétés Malemort, ainsi que tout ton corps pour cette soirée. Te voilà remise à ta place. Objet de convoitise d'un prince qui électrise tout ton corps d'une chaude sensation. Non ce n'est pas Gysèle qu'il détient ici bas. Avec ou sans foulard, il n'y a que Gygy qui puisse se tenir aussi sage et répondre à ce baiser avec ardeur sans chercher vengeance. Non, Gysèle est patiente, elle va rester en retrait, là, à profiter des délices de ce royal invité et elle n'aura de cesse de le provoquer, encore et toujours, plus tard.
Les doigts fins quittent doucement tes genoux et viennent tirer sur le ruban qui cercle ton cou. Tout en offrant à Foulques tes lèvres, ta langue, ton souffle, ton sein, tu dénoues le ras-le-cou et l'offres au Prince de ta nuit. L'instant est saisi par le geste de ce dernier, te crispant comme un râle étouffé s'échoue à vos lippes liées. Tu tressailles et si tu parviens à tenir ton corps docile, tu ne peux réprimer l'embrasement de tes iris à cet instant précis. Allons, jolie rousse, serait-ce si difficile de te donner à un homme pareil ? Nieras-tu la douce vibration qui naît au creux de ton ventre, comme un écho aux menaces finalement mises à exécution ?

_________________
Foulques_de_malemort
Ressentir de violentes pulsions, avoir l’impression de glisser vers le fond, on ne peut savoir d’où vient ce fléau et pourtant aimer l’avoir dans la peau. On se laisse envoutée par des idées folles, quand soudain les envies s’envolent emprisonnant le désir au point d’en perdre la raison. Sentir le corps qui succombe au charme dans le désir de sentir les larmes, la peine devient les vrais délices nous emmenant dans les tourments des plaisirs. Comme il est si bon de souffrir de ses propres délices, se laisser enivrer par le poison pour en perdre la raison.

Tes lèvres marquent de leurs empreintes les charnues de la rousse, un baisé de langueur abandonnant les dernières lueurs du plaisir de sentir le tissu abandonner le cou de la gracile courtisane, un délice s’embrumant d’une chaleur impérieuse, avant qu’elle ne l’abandonne sans la moindre once du volcan qui embrasse le bas du corps du prince. Regard glacé d’un verdoyant brulant percevant l’éclat dans celle de Gygy. Les doigts perçoivent à travers la rudesse naissante de la pointe le palpitant battant au charme d’une rébellion, provocation des lèvres qui s’étire à peine, restant impassible au moindre délice qu’il pourrait ressentir, seul trahis sans doute la masculinité grandissante à travers les braies. Les doigts s’enroulent ne lâchant la prise forcée, emmenant la pointe à tourner avec lui, de quoi provoquer un peu plus cette chair qu’il tend. Soudain un nouvel abandon, regard perçant le balancement des deux monts, si léger qu’il pourrait sentir une once de déception.

Croise tes mains dans ta nuque, et lève les coudes. La dextre frôle langoureusement presque amoureusement le dessin du sein. Accroupis toi sur les talons en écartant les genoux. Et la main vient gifler le sein, rugueuse et violente, avant de revenir avec le dos de la main, gifle s’additionnant les unes après les autres, de plus en plus rapide, dans l’unique désir de voir la rougeur perlée d’avantage sur ses montagnes de chair venant par moment même claquer la pointe dure pour en faire tressaillir la chair de sa possédée d’une nuit. C’’est ainsi que tu te tiendras à chaque instant où tu n’obéiras à aucun de mes ordres.

Laissant une dernière volée de gifles enjolivé les seins d’une couleur rougeoyante, le Malemort se redresse, les bras venant se croiser sur son torse, alors que les verdoyants se posent sur elle, dans l’attente de l’ordre qu’il venait de lui dire. Oh toi, soit mienne en cette nuit, car des supplices j’en désire tant, n’ai pas honte si les larmes perlent elles ne feront que te rendre plus belle, laisse le délice de l’abandon te gagner derrière la lueur vive de ton regard, mais soit mon plaisir en cet instant. Laisse-moi te faire gouter, dans une part d’ombre que je désire abandonné, je ne désire pas te blesser, ni même marquer ta chair d’une indélébile marque, mais tu seras mienne pour que dans ton être ma marque s’appose. Ainsi nait on.

_________________
Gysele
Tout commence par un baiser. Et d’un rapprochement de lèvres, quand les visages s’avancent, que les yeux se jugent, se rassurent, s’assurent même que l’autre ne reculera pas, quand les pulpes s’effleurent, se happent, se dégustent, l’on sait déjà à qui on a affaire. Toi tu le sais. Depuis le premier soir à l’Aphrodite, en passant par un baiser échangé à Limoges. Tu sais que le Malemort n’est pas seulement cette enveloppe de bonnes manières et de démarche altière. Et l’inverse est certainement vrai aussi. Il a dû déceler sous tes airs nonchalants, sous tes sourires avenants et ta démarche féline, la part d’ombre qui flotte en toi. La même qui te pousse constamment vers Judicaël, la même qui te ramène à la cour des miracles encore et encore. Cette ombre, tu l’entretiens à coup de drogues, à coup de trahisons, à coup de prostitution. L’on a beau vouloir te sauver de ta condition, la vérité, Gysèle, c’est que tu ne veux pas être sauvée. Peut-être découvriras-tu bientôt, qu’une autre obscure présence s’accroche déjà à ton giron et alors qu’elle voie suivras-tu ?

A la lueur tamisée de cette pièce pourpre, ta poitrine en prend les mêmes teintes à force de subir le traitement impérieux de ton client. Il veut te faire réagir, certainement aimerait-il que tu t'exclames, que tu cries, que tu pleures ou supplies. Mais même toi, Gygy, tu as des limites à ta soumission. Néanmoins, il obtient de toi un soupir plus profond, moins effacé, tes orbes sensibles depuis quelques jours se dressant fièrement à mesure qu'il les étire sans douceur. Tu tressailles à nouveau, te retenant d'attraper sa main pour l'empêcher de continuer. Ta peau à vif parait étirer un fil tenu et discret jusqu'au creux de ton ventre chaud, comme si, à force de malmener tes seins, il parvenait à toucher une zone bien plus intime au creux de tes cuisses. Le prince n'a de cesse d'apposer à ton derme la couleur qu'il semble préférer. Le carmin se fait plus foncé et les propos plus osés. Tu exécutes les gestes réclamés avec la force de l'habitude, tes mains se posant à la nuque tandis que tu te redresses pour te placer en équilibre sur tes talons. La posture n'est pas confortable, surtout avec la cicatrice qui s'étire sous ton bustier. Tu grimaces un peu mais replaces presque immédiatement ton masque, un brin d'insolence préservée au fond des iris anthracites.

Tu joues, encore. Ta vie n'est faite que de ça. Tu fais mine de baisser le minois, observant le tapis pour lui cacher cette lueur d'arrogance. Ta voix, déjà rocailleuse de base, se fait plus chaude, plus suave, presque murmurée quand tu réponds :


    - Ma désobéissance a-t-elle déplu à mon prince ? J'ai l'impression qu'il y trouve l'occasion de prendre du plaisir. En quoi pourrais-je mieux vous obéir, votre altesse ?

Tu te gaines, tâchant de tenir sur tes talons. Ton coeur bat à tout rompre, tu as compris que ton royal invité est assez imprévisible. Tu observes ta poitrine rougie, tu as envie de te lever, de le repousser dans ce lit imposant et de prendre les commandes à ton tour. Tes pulsions sont refrénées, ravalées, le corps tremblant légèrement par ce léger déséquilibre qu'il t'impose. L'atmosphère est lourde, oppressante, aucun tabou ne semble installé entre lui et toi. N'est-ce pas là l'illusion la plus parfaite que vous puissiez créer, vous, les courtisanes ? Et pendant que le prince croit te posséder entièrement, pendant qu'il est certain de pouvoir marquer ton âme par arrogance, besoin de conquête ou orgueil, toi, toute aussi fière, tu te persuades de pouvoir graver la mémoire princière de façon indélébile. Parce que tu ne veux pas être oubliée, parce que tu aimes exister au travers des yeux de tes clients, parce que tu cherches inexorablement à laisser une trace dans ce monde.

Tes doigts fins s'accrochent à ta nuque, tes coudes levés viennent faire saillir tes omoplates, creusant une ligne en leur milieu. L'échine se dessine plus sûrement et ta position révèle à tes reins deux fossettes marquées qui annoncent la naissance d'autres monts arrondis. Frêle, chaque geste du Malemort peut donner l'impression que ça te briserait, pourtant, sous tes airs de fille menue, tu endures bien plus qu'il ne peut l'imaginer. Tes lèvres sont mordillées, cachant ainsi le sourire effronté qui espère naître et tu attends les désirs du Maître du jeu avec un brin d'intérêt.

_________________
Foulques_de_malemort
Il est des jeux qu’on aime à gouter de la pulpe des doigts, effleurer l’impossible abandon pour se laisser happer dans l’indélicat murmure. Est-ce facile d’abandonner ses armes, détruire les murs que l’on se crée pour n’attiser aucun jugement des Hommes qui posent leurs regards sur vous. Ton masque se fend quand l’ombre glisse sur les prunelles, tu n’es rien alors que tu es tout, de l’enveloppe joueuse des bonnes manières tu peux te muer en une créature des nuits, cauchemars rampant sous les couches des plus pures de tous. Etrange sentiment de se chercher, de comprendre l’âme qui nous occupe. D’une douceur frivole à la violence de la passion, tu te laisses submerger dans le désir du battement de vie, de ce besoin sans cesse grandissant de posséder entre tes doigts le souffle de vie auquel tu aspire. Le frisson te submerge entièrement quand tu laisses tes pas guider le corps, observant la rousse assise sur les talons, mains jointes sur la nuque levant les coudes, position inconfortable mais laissant la poitrine s’offrir d’avantage, regard émeraudes goutant la rougeur de celle-ci, attisé par la pointe dure au cœur même de ce cercle brunâtre. De la douleur des plaisirs naissent.

Les doigts glissent sur les épaules, la dextre goute les marques que le voile dissimulait, provocation dans le délice, lui faire gouter son impuissance goutant à cette brulure en forme de croix. Dans un silence lourd, pesant, il se glisse derrière elle. Les doigts abandonnent la caresse alors que la pointe de la botte se glisse entre les deux rondeurs, s’enfonçant avec force pour venir de la pointe de celle-ci provoquer l’intimité de la belle où n’est-ce que pour gouter les premiers aveux d’un possible plaisir, celle-ci se glisse perfide, le cuir venant gouter avec ardeur l’entrecuisse avant de l’abandonner à sa froideur. Le Malemort continue sa route, continuant d’observe ce corps en total abandon, chaque détail hormis ce qui se dissimule sous le corset est étudié. Silence absolu alors qu’il vient se glisser une fois de plus devant elle, dévoilant seulement ce petit sourire de plaisir.

Je n’ai pas besoin de raison pour vous punir, si ce n’est que pour mon plaisir. La main se glisse sur le menton pour lui lever le visage. Ne pense pas que je le fais parce que tu n’as pas été obligeante avec moi, je te punis car j’en ai l’envie et le désir.

La dextre maintien le menton, alors que la senestre vient plonger sur la pointe du sein qu’il plie, tirant et le faisant tournoyer entre ses doigts dans une douce violence. Torture de cette pointe durcie supplice de cette auréole qu’il maltraite par désir, jouant sur celle-ci pour délicieusement gouter au mouvement répercuté sur la chair du sein. Qu’elle délicieuse offrande l’Aphrodite lui fait en cette nuit, sentir entre ses doigts cette douceur charnue, gouter avec gourmandise du balancement des seins sous l’indécente maltraitance de celle-ci. Puis alors que la pointe se libère de son supplice, la main s’abat de nouveau sur cette poitrine. Une claque, une seule gifle offerte à l’un puis au second, gifle violence emmenant le sein dans ce balancement désiré, laissant la marque rougeoyante de ses doigts s’imprimer sur la peau diaphane. La rougeur est délicieuse à cette femme qui ne désire que rébellion de cette ombre outrageante qui aime à se plongée dans l’abîme, et les dangers. Elle le connaît et pourtant elle a joué de son corps sans que l’abandon ne se fasse en cette nuit à Limoges, frustration et colère d’un pari qui aurait pu amener les deux corps au paroxysme d’un ciel ouvert. Souvenir entêtant.

Je trouve qu’il te manque de quelque beauté pour te mettre en valeur …

A ses mots le Prince abandonne sa rousse, il s’approche de cette petite table. Les émeraudes en détaillent chaque instrument, chaque palette d’un jeu possible. Le sourire s’étire alors que les doigts glissent sur une lourde planche en bois dont le bout était d’un cuir donc les nervures marquerait la chair avec délectations. Mais ce n’est pas ce que les mains du prince décidèrent de posséder. C’est un fin sourire qui se dessine quand il revient vers la rousse, entre les doigts tintant trois lourde petit cloche de cuivre.

Bien.

Et le voilà qu’il s’agenouille, la pince venant se glisser sur la première pointe du sein avant de se refermer sur celui-ci, la lourde cloche alourdissant ce premier sein. Dans un doux sourire, l’opération se fit une seconde fois, venant s’emparer de la deuxième pointe du sein. Le regard émeraudes se lever sur la femme, a-t-elle l’outrecuidance de lever son regard sur lui ? Marque t’elle les premières douleurs ? Mais alors qu’il la regarde, la dextre caresse la cuisse, remontant doucement sur celle-ci, effleurement qui se mur en pincement sur cette chair parfaitement tendre lui donnant quelque couleur rougeoyante. Délice lorsque les doigts viennent gouter l’intimité forçant le passage entre les cuisses. Sourire perfide, quand son autre main se glisse pour venir attacher la troisième cloche sur les petites lèvres de la rousse. Chaque mouvement est lent, et pourtant semble parfaitement maitriser, comme dans un dessein, une habitude. Et le voilà qu’il l’abandonne, les bras se croisant, silencieux durant les secondes qui s’accompagne de son regard dévoreur.

Maintenant vient avec moi jusqu’à ce tabouret.
Il ne le montre pas, nul besoin, tabouret qui se situe dans un coin de ce lieu des vices, à hauteur. Quand je te demanderai de te déplacer tu le feras avec grâce à quatre pattes toujours effleurant ma jambe sans que je ne doive poser mon regard sur toi … maintenant viens. A ce murmure, le battoir entre ses mains qu’il était parti récupéré s’abat soudain sur les cuisses, comme pour lui assurer que l’ordre soit entendu, nervure marquant la rougeur de celle-ci.

_________________
Gysele
L'atmosphère est lourde et la tension palpable. Depuis tes douze ou treize ans, tu joues aux jeux de tes clients et ces ambiances chargées en pulsions ne sont plus aussi déroutantes qu'à tes débuts. Mais bien entendu, chaque client est différent et si certains te rebutent ou te laissent totalement indifférente, tu ne peux en dire autant de celui-ci. Peut-être parce que tu es une demoiselle irrémédiablement attirée par ce qui peut te faire du mal et par le danger. Peut-être est-ce ta manière de te prouver à toi-même que tu peux survivre à tout et que tu es forte au fond de toi. Certains diront que la source de tes névroses viennent de ta mère et ils auront raison. N'est-ce pas elle que tu cherches à fuir et à qui, pourtant, tu ressembles chaque jour un peu plus ? La grande putain des miracles serait-elle jalouse de te savoir ici avec un prince alors qu'elle se coltine tous les crasseux des bas-fonds parisiens ? Tu l'espères de tout ton cœur.

Ta respiration est moins fluide, l'homme te fait tressaillir. Le menton déformé par ses doigts, tes cuisses tremblantes de cette posture inconfortable et pourtant tu gardes le minois fièrement redressé malgré chaque torture apposée sur ta poitrine aux éclats carmins. Foulques peint à même ton corps de pourpres teintes qu'il semble maîtriser tel un artiste accompli. Tu es sa toile où il déversera toute son imagination lubrique et visiblement, il n'en manque pas. Tu te mordilles les lèvres pour atténuer les gémissements qui peuvent s'y échouer et quand le bout de la botte vient provoquer ton intimité moite tu enfonces davantage les crocs dans le charnu rosé de ta pulpe. Il repart en direction de la table et tu suis des yeux attentivement ce qu'il prend ou ce qu'il cherche. Tu sais qu'il n'a pas aimé cette nuit là à Limoges, quand tu lui as refusé ton corps et qu'épuisée et découragée par une pluie battante, tu t'étais endormie dans les draps princiers en tenue d'Eve. Oh tu te rappelles de son regard ce soir-là, du désir que tu avais fait naître et que toi, toute puissante, tu avais savouré lui refuser. A son tour de te torturer à sa manière, car ton ventre est à présent presque douloureux, tendu, pulsant sourdement. Ta poitrine dressée te brûle et cette chaleur semble se propager dans ton corps tout entier. Quel accessoire espérait-il donc t'affubler pour que tu sois mise en valeur à ses yeux ? Tu ne tarderas pas à le découvrir.

Il revient vers toi, félin et annonce d'un "bien" sans appel la suite qu'il a en tête. Les anthracites se posent sur les objets qui étirent tes courbes d'un poids plus lourd. Sensation de pincement, tes paupières se referment un court instant pour cacher le trouble qu'il fait naître à ton regard. Déjà tu te reprends et tu crois t'être ressaisie jusqu'à ce qu'il vienne faire de même avec une zone bien plus sensible à son toucher et à ce pincement. Lui, n'a aucun mal à se maîtriser et tu rouvres tes yeux assombris d'une lueur plus sombre, pour observer le prince et son regard qui ne trompe personne. Il te désire et il ordonne. Les iris glissent un instant sur le tabouret en question et tu serres légèrement tes poings par envie de te rebiffer. Foulques s'amuse à dresser le feu et si pour l'instant tes flammes restent contenues, tu espères l'avoir à son propre jeu ensuite en le brûlant vivement dès que tu en auras l'occasion.

Pour l'heure, il te faut obéir. L'obéissance... un mot que tu n'aimes pas tant car il amène bien trop d'entraves à ta liberté chérie. Mais celle-ci, tu l'as proposée sur un plateau en argent à ce Malemort en acceptant de lui concéder une surprise. Il n'est pas temps de changer d'avis, ta fierté va au delà de ça.


    - Si cela vous fait plaisir mon pr... Hmpf....prince.

Perturbée par les clochettes dont il t'a affublé, tu n'avais pas remarqué qu'il avait récupéré un autre type d'objet. Le coup t'a donc surprise et interrompue dans ta réponse par un léger râle de stupeur. La peau picote à l'endroit où il a abattu son battoir et tu quittes la position imposée pour te mettre dans la nouvelle réclamée. Le tapis est assez confortable pour te laisser avancer quoique la douleur sous ton bustier vienne lancer sourdement tes cotes. Tu effleures la jambe princière d'une hanche, d'une épaule ou de ta joue et tu te risques même à déposer un baiser sur celle-ci tout en atteignant le tabouret. L'avancée n'a pas laissé ton corps indemne car chaque mouvement, aussi féline et sensuelle sois-tu, aura encouragé les objets de torture qu'il t'a placé, à renforcer ton état et t'imposer une légère fébrilité que tu n'avais pas plus tôt. Ta main se glisse le long de la jambe masculine, te voilà en train de tenter de le distraire, de le toucher. Tu n'as pas grimpé sur le tabouret car tu ne sais pas ce qu'il souhaite que tu fasses, mais à la place, ton nez vient se poser contre sa cuisse et remonte lentement en libérant ton souffle chaud, le regard relevé vers lui, guettant sa prochaine réaction.
_________________
Foulques_de_malemort
Ensorcellement des délices, les sens envoutent chaque murmure de ton âme. Dans l’ombre tu sombre à l’indélicat aveux de ton abîme, tu avoues à chaque nouveau plaisir les pulsions bien plus profondes enfouis sous le manteau du pantin. Comme il est délicieux d’abattre les visages, dénouer les masques de la politesse nobiliaire. Depuis l’ombre de ton enfance tu cherches à comprendre cet équilibre, indéniable châtiment de celui qui est né une cuillère en or entre les lèvres, et qui aspire à la plus profonde noirceur dans le simple esquisse d’un souffle de vie. Tu as été l’homme marié et amoureux, tu as été me troublions joueur et taquin, tu as été l’orgueilleux colérique des moindres envies, tu as gouter les femmes de bien des manières, dans les plus grande folie d’un désir de découvrir. Mais jamais, tu n’aimais à dévoiler les folies qui pouvait naître dans ton esprit. Tu mens et tu joues, pour n’apparaître que comme ce grand nigaud de Foulques, sans abattre les cartes. Tu apprends à chaque nouvelle seconde qui s’écoule l’être véritable que tu es. Mais est=ce une vérité.

Délice de ce corps se mouvant à quatre pattes, tintement léger des clochettes d’étain chantant à la cadence de la danse de ce corps. La courbure se dessine avec ravissement sous les émeraudes, chaque mouvement du fessier au genoux rampant laisse entrevoir ses courbures d’une finesse extrême dardant le désir du prince à la posséder. Pourtant il n’en est pas question, elle ne sera pas encore sienne, la vengeance est délicieuse mais la vérité est que la beauté d’un tel corps se doit d’être mis en valeur, gouter la rougeur des caresses en rehaussant chaque effleurement en une torture, et la moiteur de l’entrecuisse gouter de la pointe de ses bottes est l’aveux suffisant à satisfaire le loup noir. Alors que dire lorsqu’obéissante, elle vient glisser sa main le long de sa jambe, elle glisse son visage sur sa cuisse, provoquant un fin rictus sur la commissure des lèvres, le regard émeraudes se fais plus fin, plus provocant, plus taquin alors qu’elle lève ses anthracites sur lui. Elle se veut sensuel, féline, son souffle chaud effleure sa cuisse alors que la senestre se glisse sur la joue dans une délicate caresse la dextre elle faisant glisser le battoir le long des fessiers avant de venir dans une caresse soudaine et sèche accueillir le dessin rouge sur la rondeur gourmande. Nul punition, juste l’envie car son devoir est simplement cette nuit de le satisfaire.

Redresse-toi. Et tu vois ce crochet juste au-dessus de nous ?

A ses mots les verdoyant abandonne sa passion de l’instant pour se poser sur le crochet, le sourire s’étirant davantage. Elle était belle sa courtisane, mais il avait l’envie de la voir se tendre, voir le corps tendu et pendue à e crochet. L’envie de voir chaque muscle s’étirer sous la tension d’un corps absolument et totalement offert. Enfin pas tout à fait … elle gardait son corset et il lui était interdis de lui en ôter … ce qui en vérité lui donnait un charme d’avantage sensuel qu’une nudité complète.

Je veux que tu l’attrape de tes deux mains … et que tant que je ne t’en donne pas l’ordre tu ne le lâche sous aucun prétexte.

Tu es calme, ta respiration est douce, ton regard est doux, et chacun de tes mouvements se veut autant félin que sensuel. Chaque mot est une douceur charmeuse, un sensuel murmure envoutant. Ton aveu n’est que dans ton regard, un regard qui la désire, qui la dévore dans une vérité absolue. Elle a obtenu ton attention, et tu désires obtenir la sienne. Tu n’aimes pas être ce commun des mortels, tu n’aimes pas être l’un parmi tant d’autre, tu as besoin de marquer cette chair de ton fer rougeoyant sans lui laisser la moindre marque.

Ton regard abandonne le crochet, pour se glisser sur ton cadeau. Elle devra se maintenir sur la pointe des pieds, tendre son corps pour t’offrir une vue parfaite. Mais sans attendre qu’elle s’exécute déjà, tu glisses le battoir entre les deux rondeurs pour venir provoquer une fois encore l’intimité de la rousse, tu aimes à savoir si son obéissance lui plais autant qu’elle s’efforce de ne pas l’admettre.

Puis tu t’éloignes d’un pas d’elle pour t’installer sur le tabouret.
Tu attends qu’elle s’exécute profitant du tintement des cloches d’étain.

_________________
Gysele
Tu te dois de le satisfaire. Tu te dois de le satisfaire. Cette certitude est récitée cent fois dans ta tête pour t'obliger à tenir. Foulques a appris à te connaître, il sait que ce n'est pas toi, ça. Mais il savoure sans retenue le pouvoir qu'il reçoit au sein de cet établissement. Si tu lui en veux ? Un peu. Mais qui es-tu Gysèle Ponthieu pour penser pouvoir dire comment doit se comporter un prince ? N'es-tu pas sa servante, son esclave ? Sa carpette même si il le désire ? N'as-tu pas toi-même donné le bâton pour te faire battre ? Alors ? De quoi te plains-tu ?
Peut-être espérais-tu qu'il ne te prendrait pas au jeu ? Tu oublies trop souvent qui tu es à force de devenir capricieuse. Tu oublies aussi que tu n'es qu'un objet aux yeux de ton client et qu'il peut disposer de toi comme bon lui semble à moins que tu préfères mendier ailleurs. En réalité, tu t'es laissée duper par le mélange si facile à faire entre séduction hors établissement et le don de ton corps comme valeur marchande. Ça t'apprendra à mêler travail et plaisir. Tu es certaine d'une chose : le prochain client, tu t'évertueras à le fuir si ce n'est pas dans le cadre de l'Aphrodite.

Dans ces moments là, tu préfères te concentrer sur un élément qui te plait, sur un souvenir plus chaud. Tu le regardes lui, car il est beau comme un dieu et que rien que ça, peut déjà te réchauffer le corps. Tu repenses à d'autres moments passés en sa compagnie, plus sensuels, moins humiliants. Tu as toujours préféré mener ou te battre, plutôt qu'être menée. Tu songes à cette nuit à Limoges où c'est lui qui n'en menait pas large alors que tu t’alanguissais dans son lit, complètement nue, en lui interdisant de te toucher. Là, ça, c'est toi.

Tout ton corps est attentif à ses gestes. Comme craignant le prochain coup qui pourrait s'abattre sur ta peau sensible. Il a su semer le doute, il a su percer un peu la carapace et ce nouveau défi qu'il t'impose risque de te mener à ta perte. Ta blessure est très douloureuse et étendre les bras vers le crochet risque de t'ouvrir la plaie à nouveau. Tu prends un temps de réflexion, tu cherches une autre solution, une autre échappatoire. Tu crains la douleur que ça t'infligerait car elle n'aurait rien à voir avec la douleur liée au plaisir. Foulques l'ignore bien sûr et tu es trop fière pour avouer être meurtrie. Alors que faire ? Tu décides de bluffer. D'y aller au culot. Au pire il te punit, au mieux, il te récompense. L'un comme l'autre, ce sera toujours plus agréable que ce qu'il te demande de faire.

Tu te relèves pour qu'il puisse voir tout ton corps. Ses ornements te rendraient presque exotique et tu viens glisser une main très lentement dans tes cheveux pour défaire le chignon qui les retient. Ton regard reste vers le bas, tu tâches au moins de lui offrir l'attitude docile même dans la désobéissance. Ta crinière vient retomber en boucles lourdes sur tes épaules frêles et tu te tiens bien droite pour lui offrir la vue qu'il espère pouvoir observer. Mais au lieu de t'élever vers le crochet, c'est vers lui et son tabouret que tu t'approches. Tu glisses alors tes bras autour de son cou et tu colles ton corps tout entier contre le sien, en tachant d'oublier la présence du battoir qu'il pourrait choisir d'abattre à tout moment. Tes lèvres, audacieuses, rejoignent le cou masculin, tu l'effleures du bout de la langue et embrasses délicatement le lobe de son oreille en susurrant d'une voix faussement suppliante.


    - Mon prince... dois-je implorer votre pitié pour que vous me touchiez enfin ? Ai-je déplu à votre altesse pour que vous refusiez de m'approcher ?

Si tu savais l'homme assez malin pour ne pas tomber dans ta comédie, tu espérais néanmoins qu'il te concède cet écart de conduite.
_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)