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[RP] “Les bains, le vin et Vénus usent nos corps,

Xalta
Mais les bains, le vin et Vénus font la vie.”
Proverbe latin.


--Eglantine_ a écrit:
[ Dans le grand salon puis vers les bains, avec Xalta et Kronembourg]

Suivez-moi, je vous prie, je vais vous y conduire.

Et fendant la foule de quelques pas, d'ouvrir une lourde porte, ses narines s'engourdissant déjà de délices aux parfums suaves de sèves les plus exotiques s'échappant des mosaïques embrumées et des massives colonnades de pierre. Plissant les yeux dans le halo diffus des lumières se jouant de la vapeur bleutée pour troubler la vue et la réalité, la blondinette reporta son attention vers la rousse.

Le grand bassin est à votre disposition, mais, si vous souhaitez plus de discrétion, vous en trouverez, derrière les colonnes, de plus intimes. Je vous laisse découvrir les secrets que dissimulent les niches creusées à même la pierre.


Parfaite petite maîtresse de maison, du moins c'était sa conviction, elle se recula pour laisser le passage. Souhaitez-vous que je vous fasse apporter quelques plats ou alcools de votre choix ? Puis sur un ton plus bas. Ou toute autre chose que vous pourriez désirer ? Oui, bon, dans le « tout autre chose » Églantine ne savait pas trop quoi inclure, ce qui n'était finalement pas un mal tant les allusions ne devaient justement rester qu'allusions.



Ils suivent la jeune femme qui les guide jusqu'aux bains. La main gantée dans la grande pogne. Il a laissé une note à Erwelyn. Viendront-ils ? Nul ne sait. Quoiqu’il arrive, ils prendront plaisir à ce bain qu’ils soient deux ou quatre.

Les bains, les thermes : toute une partie de la vie de la Pair. Elle en aime la chaleur, l’eau chaude. Elle pourrait s’y prélasser des heures durant. D’ailleurs, elle le fait aussi souvent que ses occupations lui permettent. Des bains avec lui, il y en a eu : le premier fut sur son balcon de son hôtel encore en construction, il y eu celui dans une baignoire pleine d’écus, ceux dans son simca 1000 L, enfin tellement de bains qu’en faire une liste serait bien ennuyeuse finalement même si chaque souvenir la rendait rêveuse.

Elle n’était point pudique, des bans publics elle en avait fréquentés plusieurs, elle avait reçu une éducation où le corps n’est pas l’objet de complexe ou de dégoût. Elle avait eu de la chance : certes elle n’était pas une de ces femmes élancées aux courbes parfaites et bien proportionnées : elle était une petite femme aux formes agréables.

Elle ferme un instant les yeux, s’imprégnant de la chaleur moite des lieux, des parfums, un sourire étira ses lèvres pleines. Les bains permettraient de clôturer cette soirée en beauté. Ses prunelles claires se rouvrent et se fixent d’abord sur Eglantine.

Pour le vin, avec plaisir, de la bière aussi.
Pour le reste, c’est une idée. Nous allons en discuter. D’ailleurs comment fait-on pour signaler un souhait ? Il y a une personne qui demeure ici ?


Et tout en interrogeant la jeune femme, elle cherche où ils pourraient se déshabiller, elle vit avec un maniaque du rangement, un aspect qu’elle adorait finalement de sa personnalité, elle la bordélique. Cela n’avait jamais été source de disputes seulement de rires : rire et accepter les défauts de l’autre, voilà certainement un des secrets de la longévité de leur duo.

Le grand bain, David ?

Un sourire un rien malicieux, une étincelle dans les yeux.
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--Eglantine_
C'était étrange comme la lueur des bougies auréolée de vapeur, comme la chaleur s'insinuant à sa peau sous le soie, comme ces parfums venus d'elle ne savait trop où mais ne connaissait pas, attisait l'imagination de la jeune pucelle jusqu'à faire courir des frissons le long de son dos un brin trop droit.

Clignant des yeux pour s'extraire aux images de corps enlacés aux lueurs bleutées, les joues un peu trop roses qui pourraient être mise sur le compte de la chaleur, elle reporta son attention sur la femme, se surprenant à désirer percer les pensées qui devaient s'agiter entre les tempes rousses.


Je vous fais apporter vin et bière de suite,
affirma-t-elle en hélant un serveur. Quant au reste, et bien, je peux, si vous le souhaitez, rester à portée de votre voix.
Xalta
Un sourire à la jeune femme, une hésitation puis elle secoue doucement la tête en signe de négation.

Non, nous trouverons bien, je vous libère.


Elle lui adresse un sourire puis tourne les yeux vers David, c'est un autre sourire qu'elle lui adresse, un de ceux qui disent " tu vas voir, je vais te surprendre". Un léger mordillement de lèvres qui montrent malgré tout une certaine appréhension: si jamais cela ne lui plaisait pas !

Sitôt la jeune femme partie, sans même prendre garde si on apporte ou pas le vin et la bière, si Lex et Erwelyn les rejoindront , elle attrape la main de son S-O pour l'emmener dans un coin de la pièce, là où il peut s'asseoir sur un banc de pierre, elle lui glisse aussi suavement que possible.

Vous souvenez vous du jour où vous m'avez conduite dans une maison, en plein hiver et de laquelle vous vous êtes enfui en courant ?

Un sourire malicieux et rieur ourle les lèvres de la Châtaine puis elle s'éloigne dans un bruissement de tissus tout en détachant ses cheveux qu'elle libère de leur sage chignon, les longs cheveux châtains tombent en une soyeuse cascade le long de ses reins elle prend la pose contre une des colonnes: épaules contre celle-ci, visage tourné vers lui, hanche en avant, elle remonte une jambe pour que son pied prenne appui sur la colonne

Chéri-chéri, dit-elle d'une voix grave, un peu éraillée mais langoureuse, prêt ?

Parce que moi pas du tout, songe-t-elle. elle improvise. Elle ne sait pas encore ce qu'elle va faire dans les secondes qui suivent. Elle disparaît alors derrière la colonne dans un petit rire. Elle lance d'ailleurs ses chaussures en le faisant. Un "Plouf" lui indique que l'une d'elle a fini son envol dans l'eau. Tant pis ! Un autre petit rire fuse. Cachée derrière sa colonne elle fait alors apparaître une seule jambe puis elle se montre toute entière , elle se penche pour relever sa robe, lentement, dévoilant l'une de ses jambes jusqu'à mi-cuisse. Joueuse elle laisse retomber la robe sur celle-ci elle se redresse, s'avance vers lui en chaloupant lascivement, se plante devant lui et d'un mouvement rapide, lui écarte les cuisses pour s'y glisser, se penche vers lui, visage prés du sien.
Dans un souffle

Vous dégrafez ma robe .

Oh non, elle ne va pas s'arrêter en si bon chemin. Elle attend qu'il le fasse pour filer de nouveau et poursuivre.
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Kronembourg
A peine le pli signé et remis entre les mains du coursier à destination du couple princier, qu'un verre de Grenat fut subtilisé à un plateau. Ne restait plus qu'à suivre la jeune femme qui les guidait vers l'une des arrière-salles et se laisser glisser dans les délices de l'instant présent. Lorsque la lourde porte fut ouverte, le juge eut l'impression de pénétrer en un autre monde. C'était probablement l'effet souhaité par les tenanciers qui n'avaient négligé aucun détail pour dépayser le visiteur autant que pour le satisfaire. Ici, les mots semblaient étouffés par les vapeurs bleutées et l'on adoptait instantanément le réflexe de s'exprimer à mi-voix. Les conversations, les rires, les tintements des verres de la salle principale semblaient n'avoir jamais existé. Oubliés sous le chant de l'eau qui se diffusait en un endroit encore imprécis de la pièce.
Il remercia Eglantine d'un signe de la tête, ayant apprécié sa discrétion et sa célérité. Et comme Exaltation leur commandait de nouveaux verres,il se laissa tenter par la douceur alcoolisée de celui qu'il avait emporté. Si exaltante Exaltation qui déjà l'emmenait vers un renfoncement avec manifestement une délicieuse idée en tête, quand bien même celle de rester sagement assis sur un banc pendant qu'elle se déshabillait lentement ressemblait peu au barbu Guyennois.
Alors il la regarda, suivant chacun de ses gestes qui semblait se multiplier dans les ombres obéissantes de leur petite grotte. Savourant sa propre impatience à la voir entièrement dénudée.


Comment oublier oui .. Ce jour là je n'ai pas fait que fuir , dit-il en laissant un sourire dériver sur sa bouche. Je vous ai offert aussi un strip tease particulier. Et de continuer, la fente de ses yeux traversée de souvenirs. La fuite faisait partie du jeu, quand bien même j'en contournais les règles.

Une pensée lui vint à l'esprit. Allait-elle le mettre au supplice lui aussi, ici, maintenant, bien des mois plus tard ? Il ne doutait pas que la rousse Pair de France en soit capable. Et lorsque le " Plouf " d'une chausse plongeant dans l'eau attira son ouïe, il le perçut comme une ultime provocation. Ses doigts s'accrochèrent aux rebords du banc comme les yeux mâles s'accrochaient aussi à sa jambe qui se dévoilait jusqu'à mi-cuisses. Ainsi, tous les deux allaient encore jouer. Restait à définir qui se prêterait aux règles de l'autre car lorsqu'il s'agissait de se séduire et s'encanailler, aucun des deux ne reculait devant le mot triche.
Elle s'approcha, se pencha dans le glissement d'un murmure.


Vous dégrafez ma robe

En guise de réponse, sans quitter le plongeant du décolleté qui s'offrait impudiquement à son regard, il tira lentement sur les cordons de son dos et la libéra de quelques centimètres de tissus. Pas assez au goût du juge qui n'eut aucun scrupule à la maintenir, voire l'accrocher au plus près de son oreille, telle qu'elle s'était présentée à lui.

Vous enlevez ma chemise, souffla la voix rocailleuse avant que ses crocs tendrement joueurs viennent happer puis relâcher le lobe Xaltien.

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Xalta
Oh put... Les yeux clairs se firent fente. Il avait sur elle un vrai pouvoir de séduction. Tout son être était réceptif et sensible au moindre contact de leur peau. Aucun homme n'avait eu un tel attrait sur elle et pourtant elle était loin d'être une sainte même si son " tableau de chasse" comme certains le qualifiaient était loin d'être aussi pourvu qu'ils l'imaginaient. Mais elle avait toujours pris le parti de laisser croire et dire, qu'importe ce que ceux-là pouvaient penser tant que ceux qui l'aimaient savaient.
Ne pas fermer les yeux, ne pas ciller, ne pas soupirer: garder le contrôle: voilà l'objectif de la Châtaine en cet instant. Elle a une idée en tête et pour une fois, elle ne veut pas l'abandonner en cours de route en se soumettant à l'emprise de ses sens et du désir violent qui l'anime.

Vous enlevez ma chemise

La chaleur grave de sa voix rocailleuse lui vrille l'estomac délicieusement. Elle inspire profondément, sa poitrine se soulève puis elle bloque cette dernière et dans la boîte crânienne c'est une lutte qui s'engage entre deux envies

ôte-lui! allez tu en raffoles de son torse !
Non! Résiste! Éloigne-toi !
Laisse ta robe glisser et écrase-toi contre lui ! vous adorez ça ! Peau contre peau ! Sens comme il fleure bon le mâle!
Non! Eloigne-toi ! Rends-le dingue de désir ! Fais le band... comme un âne en rut !


Et dans un effort surhumain, elle s'arrache à lui, à sa bouche qui torture son lobe, à son magnétisme animal. Une lueur de défi tant à lui qu'à elle dans le regard.

Non!
Je n'en ai pas fini


et pour être certaine de ne pas succomber , elle bondit en arrière. Elle pivote lentement sur elle-même puis s'éloigne de lui dans un mouvement souple des hanches qu'elle accentue pour donner une allure chaloupée à sa démarche tout en demeurant sensuelle sans sombrer dans la caricature. Être sensuelle pour elle est une vraie gageure car elle est généralement plus primitive dans ses tentatives de séduction: plus masculine parfois que féminine: allant souvent droit au but. Ne s'étant jamais vue comme une belle femme mais comme une femme jolie avec son visage mobile, expressif, sa petite taille et son corps marqué par les expériences du passé, elle a plus souvent joué sur l'humour que sur les techniques de battements de cils, de mines boudeuses, de déhanchés lascifs
Elle s'éloigne donc lascivement de lui et au fur et à mesure qu'elle s'éloigne la robe glisse le long de ses épaules, de ses bras, dévoilant ses épaules et seulement le haut de son dos car elle porte sous cette robe une longue chemise, arrivée entre les piliers, la robe choit au sol dans un bruissement discret, atténué par la moiteur de la pièce.
Désormais en chemise et en bas , d'un mouvement du pied et de la jambe, elle envoie la robe valdinguer dans un coin : oubliant qu'elle joue possiblement sur les nerfs du maniaque de l'ordre.
Elle entame alors une danse basée sur des ondulations du corps, se rappelant alors cette danse qu'elle avait effectué à Gien il y a de cela des années avec une dizaine de Giennoise pour l'enterrement de célibataire de Savhanna. Elle se mit à fredonner la lente mélopée qu'Anae avait chantonné, accompagnant l'effeuillage de toutes les femmes de Gien devant une Savhanna médusée. Un air qui sonne oriental. Elle ferme les yeux, fredonne et danse ainsi lascivement,ondulant lentement: elle en oublie le temps: elle danse pour lui.
Puis rouvrant les yeux , un sourire ourle sa bouche pleine, elle ôte ses gants, en tirant un à un sur chacun des doigts. Elle met à nue ses mains difformes , à la peau brune violacée, marquée à vie par le feu dans lequel elles ont été plongées. Elle jette alors ses gants au Géant. Une provocation.
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