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[RP ouvert] En direction de Meslay

Kalawina_yrwina
[Laval, le 20 août 1466 en direction de Meslay]

*Elle était fière de son compagnon et ne pouvait le cacher, même en essayant de toutes ses forces, comme elle ne pouvait nullement cacher qu'elle était attachée à lui et quoiqu'elle fasse, elle ne comprenait pas cette manie qu'avaient les gens qu'ils croisaient de remettre en avant l'âge de Spawn. C'était pourtant monnaie courante que de voir un homme plus âgé que son épouse chez les nobles. Était-ce à ce point différent chez les paysans ?

Elle plissait les yeux en écoutant le vieux paysan, essayant de traduire ce qu'il disait comme elle le pouvait mais sans oser en dire trop pour ne pas passer pour la dernière des idiotes. Elle avait beau avoir étudié dans les livres, tout ce savoir engrangé ne lui était plus d'aucune utilité ici et elle ne se sentait pas plus avisée que le nourrisson aux prémisses de sa vie.

Elle regarda le blond d'un air très sérieux, ses yeux habituellement si doux semblant presque glacés et ses lippes pincées.*



Spawn ... je suppose qu'il nous demande d'avancer en discutant c'est bien cela ? Pourquoi ne m'as-tu rien dit ? Croyais-tu donc que j'allais fuir en courant ?


*Attrapant la main de Spawn et le tirant presque jusqu'à hauteur de son beau-père, elle le lâcha finalement pour passer devant l'homme en marchant à reculons, au risque de se casser la figure une fois de plus. après tout, elle n'en était plus à cela près ! Elle venait de faire l'idiote une matinée complète et était décoiffée et passablement crottée pour rencontrer un homme qui était important pour Spawn. Elle essayait de ne pas le montrer, mais il fallait bien qu'elle avoue qu'elle était un peu fâchée contre lui de cette cachoterie.*


Je ne voudrais pas vous paraître impolie Argon, mais croyez-vous donc que je n'aie rien d'autre à faire que de vous inventer des fariboles ? Votre beau-fils EST maire de Laval, depuis plusieurs mois déjà, mais il est juste trop humble pour en parler. Et qu'est-ce que c'est que cette manie de l'traiter d'vieux ? Il n'a pas encore le pied dans la tombe que j'sache et je vais supposer que des queniao sont des enfants pour vous répondre que je ne vois vraiment pas le souci puisque c'est, aux dernières nouvelles, les femmes qui enfantent et prennent tous les risques dans cette affaire !!!


*Elle avait bien essayé de ne pas s'énerver, mais son ton était monté au fur et à mesure de on monologue, pas tellement contre le vieux paysan lui-même mais peut-être aussi simplement un énervement général contre tous ceux qui traitaient Spawn de vieux, cette horrible brigande rousse en premier lieu, puis aussi contre son blond lui-même pour ne pas l'avoir avertie. elle n'en savait trop rien, mais il avait fallu que ça sorte !

Evidemment, à s'emporter ainsi en marche arrière, elle aurait bien eu du mal à voir le tronc d'arbre mort qui se trouvait juste derrière ses pieds et elle culbuta tête en arrière en y arrivant, se retournant dans une roulade très peu gracieuse pour se retrouver dans la terre, quelques feuilles dans les cheveux et des tâches d'herbe humide et de gadoue maculant sa chemise turquoise.*
Spawnounours
[Laval, le 20 août 1466 en direction de Meslay]

*Il n’avait rien dit sur son passé ou plus précisément presque rien à sa bien-aimée. Il n’avait rien dit sur son présent à Albon. Il savait qu’en venant ici, il serait obligé d’afficher son passé et son présent aux personnes qu’ils appréciaient et présents ce jour. Il repoussait sans cesse d’en parler en ayant peur des réactions. Une idée vraiment farfelue qui avait germée dans sa tête

Gardant dans ses bras son amour et commença à suivre Albon en direction de la maison de celui-ci. Mais ce dernier commença à parler comme un vrai moulin. Il resta sur ses gardes car il savait qu’il n’avait pas sa langue dans sa bouche et qu’il parlait sans trop réfléchir. Et cela ne fut pas long, quand il aborda la possibilité d’avoir des enfants.*


Albon…Es-tu obligé ?...

*Il regarda Wina Qui se détache de lui et passa devant Albon et s’emporta sur lui.Mais cela semblait même plutôt contre tous. Il s’approcha d’elle mais avant qu’il arrive elle tomba. Il se précipita et se retrouva rapidement auprès d’elle.*

Désolé..Je suis vraiment désolé, de tout cela, c’est de ma faute…

*Il l’aida à s’assoir sur le sol, regardant si elle n’était pas blessée en s’asseyant par terre auprès d’elle. Tout en enlevant les feuilles dans ses cheveux, il commença à parler.*


J’ai eu une vie, restreint aux autres depuis que je suis né, et j’ai appris à ne rien dire aux autres à ne pas parler de moi. Me parents sont morts de la peste avant que j’ai pu avoir des souvenirs. Albon, le voisin de mes parents m’a élevé et avec son caractère que tu as entendu n’a jamais eu d’amis, ni de voisins qui lui parlaient…et


*Se retourna vers Albon *

Veux-tu aller devant et finir de préparer la charrette, tu en as fait assez ici…

*Il se leva et tendit la main vers Wina *

Je suis prêt à tout te dire aujourd’hui, si tu veux toujours l’entendre.
Kalawina_yrwina
[Laval, le 20 août 1466 en direction de Meslay]

*Ah, elle avait l'air fine la noiraude avec les quatre fers en l'air et le cul par terre, son visage presque pourpre sous le mélange de honte et de colère qu'elle éprouvait et cette ressemblance presque frappante avec un épouvantail négligé !

S'emporter lui avait fait un bien fou, mais ce sentiment exaltant s'était très rapidement transformé en une presque panique tant elle était honteuse de s'être ainsi donnée en spectacle, plus encore devant l'homme que son bien-aimé considérait comme un père. Elle se mordit la joue pour ne pas se mettre à pleurer et avoir l'air encore plus ridicule que ce n'était le cas actuellement.

Son blond s'était empressé de venir l'aider bien sûr, mais à l'instant présent, elle se sentait tellement mal qu'une furieuse envie de vomir lui assaillait les tripes et elle voulait avant tout présenter ses excuses à Albon. Elle repoussa gentiment Spawn en murmurant juste*



Permets moi un instant...


*Elle se releva sans trop de mal et en négligeant la main tendue, blessée uniquement à sa fierté, et exécuta une révérence presque parfaite, la robe mise à part, devant Alban en souriant d'un air contrit.*


Veuillez m'excuser Albon. Je n'aurais pas dû m'emporter ainsi contre vous, ce n'est pas correct pour une Dame, Mère me l'a souvent répété et j'espère que vous n'en saurai gré ni à Spawn, ni à moi-même.


*Se rendant compte que tout ça était probablement bien trop pour le vieil homme, elle se redressa et esquissa un sourire bien plus naturel et s'approcha du vieux pour venir l'enlacer et le serrer dans ses bras en lui parlant à voix basse pour qu'il soit seul à entendre.*


Vous savez quoi ? Reprenons au début ! Vous avez un caractère de merde ? Moi aussi à ma façon ! Peut-être pourrons-nous devenir de très bons amis. Si vous avez pris soin de l'homme que j'aime, vous ne pouvez qu'être quelqu'un de bien, même sous des abords bourrus !


*Cela dit, elle se recula en lui souriant et retourna auprès de son compagnon pour lui prendre les mains et plonger son regard de grisaille dans le sien.*


Tu n'as pas à te cacher ou à avoir peur ! Je t'ai dit que je te prenais tout entier, avec ton passé, même si je n'en connais encore que trop peu. Je suis un peu fâchée que tu me l'aies caché, mais je veux toujours l'entendre, et je t'aime toujours ... même si tu es parfois un idiot !
Albon
[Laval, le 20 août 1466 en direction de Meslay]

*C’est plus simple, oui, la vie est plus simple quand tu évites les gens, tu les repousses, tu les pousses dans leurs retranchements. Les personnes qui vivaient autour de lui le laisse tranquille et lui laisse tranquille ces voisins. Mais la vie est triste, oui, bien triste surtout quand on vieillit et que ta famille part ou disparait. Il ne restait que Spawn qui passait et ses petits enfants qui lui envoyaient des pigeons avec quelques messages. Malgré ce besoin d’affection, il avait recommençait à être désagréable.

Elle s’était fâché comme tous les autres, comme d’habitude, c’était normale. Mais elle s’était excusée et elle l’avait pris dans ses bras. Il reste là, coït. Il avait fait apparaitre sur son visage un réel sourire, pas son sourire large avec sa mâchoire édentée, mais un sourire sincère avec des yeux pétillants. Dès qu’elle recula pour se rendre auprès de Spawn, il murmura quelques mots que personne pouvait entendre*


Merci petit guerzillon

*Il partit devant comme lui avait dit Spawn mais surtout comme il le voulait, les laissant seuls pour discuter.*
Spawnounours
[Laval, le 20 août 1466 en direction de Meslay]

*Elle se leva et se rendit auprès d’Albon. Il l’aimait, il était un peu son père, son père adoptif. Il n’appréciait pas cette façade qu’il arborait sans cesse Qu’il avait construit avec le temps avec les défis de sa vie. Il détestait même quand il se comportait ainsi.

Son amour s’excusait envers lui et le prenait dans ses bras. Spawn sentit un grand soulagement dans son cœur devant cette image qu’il n’aurait jamais cru voir, Albon dans les bras de la femme qu’il aime. Il pensa d’un coup qu’il n’aurait pas dû monter le ton sur lui.

Chaque jour passait et montrait que Wina était bien la femme qui remplirait sa vie et son cœur. Et lui n’était même pas capable de l’acceptait en cachant son passé. *



Oui, je suis un idiot. Je suis idiot de croire que tu m’aimes pour seulement ce que je suis. Que mon passé est là et qu’il m’a fait. Je ne te cachait rien de mon présent mais j’omettais sans cesse mon passé.
Je te promets de tout te dire et te montrer tout, aujourd’hui même. Nous allons voir où j’ai vécu les vingt premières années de ma vie pour commencer avec Albon.


*Ces yeux n’avaient pas quitté les siens. Et il resta un instant à la fixer avant de l’inviter à avancer vers le village de son enfance.*
Kalawina_yrwina
[Laval, le 20 août 1466 en direction de Meslay]

*Elle glissa sa main sur la joue du blond ... de SON blond. Elle avait peut-être été un peu dure avec lui, mais il avait probablement besoin du coup de pied qu'elle venait de lui mettre dans le derrière et ce n'était pas plus mal qu'il la voie au moins une fois quand elle commençait à s'énerver. Après tout, elle avait beau être douce et calme la plupart du temps, quand elle s'emportait, il valait mieux ne pas la taquiner de trop près au risque de se prendre une engueulade ou une bonne gifle bien sentie comme avait pu un jour l'expérimenter cet inconnu qui avait osé poser les pattes dans son décolleté lors de ce bal

Elle n'avait pas quitté Spawn des yeux et elle avait eu l'impression de voir tant de nuances passer dans son regard aux reflets vert bouteille que son sourire s'était lentement étiré alors qu'il lui parlait.*



Oui ... tu es un idiot, je maintiens... Mais ne sommes-nous pas tous l'idiot de quelqu'un après tout ? Je t'aime pour ce que tu es... mais ton passé a fait de toi ce que tu es, tout comme le mien avec moi. Un jour, je t'y emmènerai également, avec un certain déplaisir car il y a bien des choses là-bas qui ne me plaisent pas et me rappellent de mauvais souvenirs !


*Glissant sa main fine dans celle de son compagnon, elle avança avec lui vers le village, bien décidée à rattraper le vieux qui avait semblé si heureux lorsqu'elle était venue vers lui ... sans doute n'avait-il effectivement pas l'habitude d'avoir quelques amis... Pauvre homme !*
Spawnounours
[Laval, le 20 août 1466 en direction de Meslay]


*Il l’écoutait sur ces derniers mots et même si cela le consolait, il avait encore le cœur lourd d’avoir caché beaucoup de chose de son passé. Se dévoiler, et une chose qu'il ne pratiquait plus avant de connaitre Wina. Mais ce jour était là pour cela.*

Avançons mon amour. Cela sera plus simple pour moi en avançant sur les lieux de mon passé. J’ai été élevé par Albon à partir de mes deux ans quand mes parents sont morts de la peste, ils étaient voisins. Je n’ai pas de souvenirs d’eux. C’est un village, un petit village ici, un grand monastère qui fait office d’église dans sa chapelle. Quelques fermes l’entourent, un peu moi de dix. Les habitants ont toujours pris la maison de mes parents pour une maison maudite…

*Ils s’avancèrent sur le chemin et arrivèrent sur la première ferme. Une ferme très petite mais bien entretenue. Elle n’avait rien de spéciale, aucune coquetterie. En s’y approchant, sur le pas de la porte se trouvait Albon, les attendant.*

Voilà, j’ai vécu ici avec Albon et sa fille, Rachel. Elle avait mon âge et l’amitié a rapidement fait place à l’amour, nous devions avoir six ans quand nous nous sommes embrassés la première fois.

*Ses yeux brillaient et regardaient dans le vide. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres.*

Voilà, et nous avons décidé de prendre la ferme de mes parents pour nous installer quand nous avons eu 17 ans.

*Déjà Albon arrivait à leur niveau*
Kalawina_yrwina
[Laval, le 20 août 1466 en direction de Meslay]

*Elle hocha la tête lorsqu'il lui proposa d'avancer, serrant sa main fortement dans la sienne pour lui donner courage ... et peut-être s'assurer de ne pas le voir fuir également. Elle caressait doucement le dos de sa dextre du pouce, l'écoutant parler sans l'ouvrir, pour une fois qu'il arrivait à s'exprimer sans trop de difficulté.

Il n'avait que peu parler de son passé et elle savait qu'il n'avait pas forcément été facile, mais elle n'imaginait pas qu'il ait pu souffrir de l'absence de sa famille. Elle avait d'autant plus l'importance d'être une privilégiée, même si ça occasionnait d'autres problèmes.*



Mon chéri ... est-ce que ... c'et parce que ça te rappelle de mauvais souvenirs que tu n'as jamais osé m'en parler ? Je ne crois pas en la malédiction sur des lieux... Peu de gens y croient dans les villes je pense.


*Ils arrivèrent à la maison du vieux, lequel les attendait sur le pas de la porte. En entendant son blond, Kalawina essayait de s'imaginer comment il pouvait être lorsqu'il était petit et surtout à quoi pouvait bien ressembler Rachel. Elle se demandait même comment pouvaient être ses enfants et si les choses se passeraient bien avec eux. L'apprécieraient-ils ? N'y aurait-il pas là un problème par rapport à son jeune âge ? La réaction d'Albon et le retour vers le passé de son compagnon lui revenait tout-à-coup en pleine figure. elle devait avoir à peu près le même âge que ses trois enfants.

Elle préféra ne rien montrer de ses interrogations. Elle n'avaient sans doute pas la moindre importance et n'étaient que de la curiosité vis à vis de la vie de celui avec qui elle voulait partager la sienne. C'était étrange de se dire qu'il avait déjà tant vécu quand elle sortait à peine de la jupe de sa mère. Elle rougit un peu en comprenant tout-à-coup que sa mère n'avait pas totalement tort... Elle était bien cette pauvre petite pucelle idiote qui ne connaissait rien à part ses livres. Aurait-elle dû accepter que sa mère la vende à ces hommes finalement ? Elle en aurait à tout le moins tiré un peu d'expérience...*



6 ans pour vous embrasser ? Et 17 ans pour vous installer ! Comme vous étiez jeunes... Quoique non... C'est plutôt moi qui suis tardive en réalité... Mais du coup, vous avez prouvé à tous que la maison de tes parents n'était pas maudite non ?


*Changer de sujet, oui c'était ça l'idée. Au moins, elle aurait peut-être moins l'impression d'être une pauvre gourde ...*
Albon
[Laval, le 20 août 1466 en direction de Meslay]

*Il était parti devant. Malgré quelques accrochages surtout à cause de ses mots, il avait appréciait le contact de ce matin. Wina, qui l’accompagnait lui donnait plus de sourire et cela lui réconfortait.

Chaque fois que Spawn venait, il ne parlait presque pas malgré qu’il vienne très peu. Il savait que les lieux ne lui rappelaient de mauvais souvenirs mais il aimerait qu’il se souvienne des bons souvenirs. Mais il n’y arrivait pas jusque-là. Mais depuis sa dernière visite, il avait décidé de changé cette état. Et l’action qu’il avait entrepris l’apeuré un peu.*


Est-ce que Spawn acceptera ce que j’ai fait ? Comprendra-t-il ?

*Il sortait à peine de la maison pour voir où se trouver les tourtereaux, qu’ils étaient déjà arrivés. Il s’avança vers eux. Il parla doucement cherchant ses mots, pour éviter de parler son patois et se faire comprendre à le guerzillon comme il la nommait*

J’vous ai préparé, un petit encas pour vous avant de prendre la route jusqu’à ton ancienne maison... café, pain grillé, et rhubarbe à l’abricot comme tu l’apprécies Spawny.

*Il se pencha de côté, et tendit la main vers la porte d'entrée, les invitant à rentrer*
Spawnounours
[Laval, le 20 août 1466 en direction de Meslay]

Il écouta les paroles de Wina, sur la précocité qu’il avait eue dans sa jeunesse. Il lui fit un sourire coquin.*

Oui, c’était jeune, mais quand des personnes sont passionnées et amoureuses, ils s’écoutent peux les règles et l’âge. Tu le sais bien mon amour.

Il voulut répondre à la suite de ses questions quand Albon prit la parole et les invita à entrer chez lui, manger un morceau.
Il sourit, d’un sourire de plaisir quand il parla de la confiture d’abricot et de rhubarbe. Il adorait cette confiserie, pas seulement pour son gout. *


Albon…Tu as décidé de refaire de la confiture, et en plus cette confiture. Je ne peux te dire non.

Il regarda Wina et l’attira vers la maison*

Tu sais mon amour, j’adore cette confiture. Et avec Rachel, de temps à autres nous allons discrètement dans la cave d’Albon et nous prenions un pot. Puis nous nous enfuyons sans dire un mot dans la forêt pour manger toute la confiserie avec les doigts. Dès qu’il faisait beau, le dimanche nous le faisons. Albon nous a jamais rien dit, et vu le nombre de pot que nous avions mangé, il devait surement être au courant. Mais je crois que cette cachoterie faisait plaisir à nous tous.

Tout en parlant sa voix devenait plus aigüe plus enfantin, ainsi que son sourire. Ses yeux brillaient déjà quand il entra dans la maison avec Wina. Cette maison était simple avec une grande pièce où se trouvait le lieu de cuisine, de détente et de repos. Un escalier montait où nous voyons que personne ne l’utilisaient. Sur la table centrale petite qui pouvait inviter que quatre personnes au maximum, ils voyaient l’encas promis par Albon.*
Kalawina_yrwina
[Laval, le 20 août 1466 en direction de Meslay]

*Ils arrivèrent rapidement à la demeure du vieux qui par miracle était tout-à-coup nettement plus compréhensible. La jeune fille lui sourit en l'entendant. Ainsi il leur avait préparé quelque chose et, à la réaction de son compagnon, c'était vraiment délicieux. D'une situation fort désagréable et gênante, ça devenait très amusant de voir Spawn retourner presque en enfance et de raconter ainsi son passé.

Wina laissa glisser son regard d'Albon à Spawn et de Spawn à Albon. Ils avaient tous les deux les yeux brillant de plaisir au souvenir du passé, l'un de sa défunte épouse, l'autre de ses deux enfants, parce qu'elle sentait que c'était ainsi que le vieux considérait son blond ami.

Elle n'avait jamais vu demeure aussi simple et si elle n'avait pas elle-même vécu dans un taudis puis pris pareille demeure à son arrivée à Laval, elle n'aurait jamais pu imaginer que l'on puisse vivre dans telle simplicité mais cette nouvelle vie était devenue la sienne et cette façon d'apprécier les choses lui plaisaient bien plus que tout le faste qu'elle avait pu connaître précédemment.*


Ainsi donc, tu étais un canaillou ! Albon, je goûterai cette fameuse confiture avec grand plaisir... et je vous en piquerais la recette avec plus de plaisir encore !

*Se retournant vers le maire, elle l'embrassa du bout des lèvres.*

Je sais que l'âge et les règles ne veulent pas dire grand chose mais... je t'avoue avoir pensé un court instant que ... la rencontre avec tes enfants sera peut-être ... étrange !

*Elle se mit à rougir, restant volontairement assez vague dans ce qu'elle disait. Elle se dirigea vers la table en essayant de reprendre contenance.*

Dites-moi Albon, vous ne vivez plus trop ici ? L'étage semble ne pas être utilisé souvent ...
Albon
[Laval, le 20 août 1466 en direction de Meslay]

*Il aimait bien sa solitude, sa nature, ses journées entière à chasser ou à travailler dans un coin de sa ferme sans être dérangé. Mais il appréciait aussi ces moments où des personnes qui l’appréciées venaient le voir dans sa demeure. Il les laissa passer devant et entra dans la maison juste derrière eux.

Il sourit quand il vit le visage de Spawn s’éclaircir sur la confiture posée intentionnellement pour lui sur la table.*


Asseyez-vous et mangez-vous avez du travail devant vous. J’ai déjà préparé la charrette, elle est dans la grange avec les deux chevaux, prêt à partir à Meslay.

* Il regarde Wina, qu’il commençait à bien apprécier*

Pour la recette, je vous l’écrirais avec plaisir et vous la donnerais à votre prochaine visite.
Hé bein, si je vis encore ici, mais je ne vais plus à l’étage, ce sont les chambres des enfants mais il y a bien longtemps que mes enfants et mêmes les petits enfants sont venus dormir ici même.


*Il attendit qu’ils s’assoient pour s’assoir près d’eux. Il attendit un cours instant et son visage prit un sérieux presque froid*

Spawny, pour la maison de tes parents juste à côté. La dernière fois que tu es venu, j’ai vu que tu n’aimais pas la voir, ce batiment en ruine brulait depuis des lustres. J’ai fait tout disparaitre, le reste de bois, de pierre, ce n’est plus qu’un champ que j’espère cultiver l’année prochaine.


*Il le regarda attendant sa réaction.*
Spawnounours
[Laval, le 20 août 1466 en direction de Meslay]

*Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas aussi bien dans ces lieux et la présence de Wina en était surement pour beaucoup. En donnant son amour qu’il accepta, il avait compris, qu’il pouvait encore aimait mais aussi prendre du plaisir, qu’il ne devait pas se restreindre de la vie. Cela faisait des années qu’il ne prenait pas de plaisir, ne profitez pas, il croyait être punit.

Aujourd’hui, il était heureux et joyeux chez Albon, le père qui l’avait élevé. De bons souvenirs l’envahissaient aidé par ce repas et plus particulièrement cette confiture.

Il s’était rapidement aussi en invitant son amour à s’assoir près de lui. Puis il tartina les morceaux de pain grillé avec la confiture en posant quelques-unes devant Wina et d’autres devant lui, tout en écoutant les paroles dAlbon. Il venait juste de prendre sa première bouchée quad il eut fini de parler de la maison de ses parents où il a vécu avec Rachel. Il regarda Wina et posa sa main sur la sienne.*


Tu sais quand tu disais tout à l’heure, que nous avons prouvé que cette maison n’était pas maudite. J’ai encore une histoire à te raconter.
Kalawina_yrwina
[Laval, le 20 août 1466 en direction de Meslay]

*A l'invitation du vieux, la jeune fille s'était assise avec plaisir, laissant voltiger son regard d'un homme à l'autre, souriant de voir son compagnon si heureux de revoir celui qu'il considérait comme son père. Elle s'interrogea en revanche sur la réaction qu'allait avoir Spawn à l'annonce presque froide d'Albon concernant la maison de ses parents... sa maison par la suite.

Elle pensait le voir bouleversé ou montrer une émotion en tout cas, mais il semblait rester de marbre et avec une nouvelle petite histoire à raconter. Elle se demandait bien à quelle sauce elle allait être mangée et si elle n'allait pas devoir récupérer son bien-aimé à la petite cuillère... ou si elle n'allait pas se sentir mal mais elle se devait d'être forte... toujours.*



Je suis toute ouïe !


*Ce disant, elle attrapa une tranche de pain grillé et mit une coche de cette fameuse confiture dedans avant d'y mordre à pleines dents avec grand plaisir.*


Mhh, ch'est délichieux Albon ! Che confirme, che foudrais fraiment la rechette !


*Toute à cette découverte, elle en oubliait jusqu'à ses impeccables bonnes manières.*
Spawnounours
[Laval, le 20 août 1466 en direction de Meslay]

*Dans la joie de ces bons souvenirs agrémentait d’une de ces recettes favorites, il ne pensait plus à une des raisons de leur venue ; parler de son passé, ne rien cacher. Albon lui rappela d’autres souvenirs qui le hantaient. Cette sacrée maison qui avait marqué une liaison dans chaque moment de sa vie.*

Albon, tu as bien fait. Cette maison est là en ruine à moitié brulée depuis plus de 20 ans. Personne n’y ai entré depuis, personne ne le voulait, la peur, la honte surement.

*Il reprit son souffle pour prendre le courage de parler. Non qu’il ne voulait le cacher à Wina ou à d’autres, mais il avait pris l’habitude de se le cacher au fond de son esprit. Il avait toujours les yeux sur ses morceaux de pain recouvert de confiture depuis qu’Albon lui avait parlé*

Wina. Comme je t’ai dit, nous nous sommes installés à nos 17 printemps, Rachel et moi dans la maison de nos parents. C’était un rêve éveillait malgré les mots et les regards des voisins qui voyaient mal un couple non baptisés et non mariés vivre dans une ancienne maison de personnes mortes de la peste.
Il ne fallut pas longtemps, une année pour que nous soyons parents de jumeaux, Spawnounours junior et Abel. Puis il a fallu faire des travaux et nous avons attendu pour envisager d’autres enfants. Mais elle voulait une fille. Alors elle tomba enceinte quelques temps avant ces 20 printemps…


*Il prit encore son souffle*

l’accouchement c’est très mal passé, Amandine est née. Elle l’a prise quelques minutes dans ses bras avant de retournait auprès de Dieu.


*Quelques larmes coulèrent sur ses joues, l’obligeant à poser sa tartine sur la table et attraper un de ses mouchoirs pour s’essuyer.*

Puis j’ai ramené Amandine et ses frères à Albon. Et quand je suis revenu, des voisins avaient mis le feu à la maison…la maison maudite, furent leur excuse. Malgré le feu et qu’elle ne soit plus de ce monte je suis entré et je suis allé la chercher.

Il passa les mains sur ses vêtements au niveau de ses brulures que Wina connaissait déjà. Il releva la tête et la regarda.*

Avec les enfants je suis allé habitait à Meslay. A cette époque, le château et les fermes autour étaient sous l’occupation du royaume d’Angleterre.
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