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[RP] Primes Hommages à S.G. Christabella VWLDJ (18/10/1466)

Riwenn




Riwenn estait pour le moins heureux. Certes, il avait rejoint la salle du trosne pour faire son oeuvre et ainsi respecter la charge qui lui avait esté confié par le pouvoir du caducée ancestral avec le visage neutre que lui incombait son office héraldique. Néanmoins, son esprit estait apaisé.

Il y avait des tensions chez les voisins proches, surtout en Roergue, et pour couronner le tot Sa Majesté avait refusé le prime hommage d'icelle que les conseillers élus nommèrent à la place du démissionnaire Capoune de Bluelake, la dénommée Christabella Von Wittelsbach de La Duranxie. Après de nombreux bruits avérés ou non qui avaient semblé estre des années pour lo Vielh bien que ce furent seulement quelques semaines, la jeune femme avait fini par estre de nouveau convoquée au Louvre afin de refaire serment. Et icelui fut cette fois accepté.

Sans perdre de temps, le Maréchal d'Armes Royal prit contact avec la désormais Régnante afin de l'informer de totes les prérogatives qui la concernaient et surtout de fixer une date rapidement pour la cérémonie d'hommages. Ce qui fut rapidement faict.

Voilà pourquoi il estait présent une fois encor en cette comtale pièce. Sous peu arriveraient Sa Grandeur ainsi que tots iceux qui avaient reçu la convocation, ou du moins la plupart d'entre eux espérait-il.

Dans l'attente, après avoir déposé ses parchemins sur son pupitre, le Héraut admira la décoration de la pièce que les domestiques comtaux avait mise en place. Le soleil luisait à peine mais il faisait encor relativement chaud malgré l'automne déjà bien entamée. Une fine brise fit frissonner Riri qui se demandait si cela annonçait l'arrivée d'une des personnes attendues. Aussi son regard se tourna-t-il vers la porte pour vérifier l'hypothèse qui venait de lui passer par la teste.


Spoiler:
Citation:
Légende :
- Gras : Allégeance acceptée
- Bleu : Allégeance faite en personne
- Vert : Allégeance épistolaire
- Or : Retraite spirituelle / Disparition
- Rouge : Allégeance non faite à temps / Allégeance refusée
- Magenta : Régnant(e) & son époux(se)


Citation:
Prime hommage
  • Argawaen Dehuit de Malemort [ Argawaen]
    Seigneur de Péguilhan
  • Arseline Lisreux [ Arseline]
    Dame de Prat
  • Shina Cardelina [ Shina]
    Dame de Garravet

Régnant sortant
  • Octave de Beaupierre [ Octave.]
    Vicomte d'Encausse



Spoiler:

Citation:

ANNEXE HRP


- La cérémonie se déroule sur une journée RP, celle du 18 octobre, du matin jusqu'au soir
- Cette journée RP correspondra à une période HRP réduite, s'étalant du 18 octobre au matin au 17 novembre, 23h59 heure française, heure à laquelle je posterai la fermeture des portes de la Salle du Trône, marquant ainsi que plus personne ne peut entrer faire allégeance et que plus aucune allégeance épistolaire ne saurait être acceptée.
- Pour éviter toute tricherie ou contestation ou usurpation, l'utilisation de personnages secondaires (PS) ou l'intervention de personnes autres que le couple devant prêter allégeance est conditionnée à la confirmation du joueur du personnage joué (PJ) concerné qu'il est bien au courant de l'intervention du PS; la confirmation sera adressée au joueur du héraut par message privé.
- Je ne ferai qu'un seul courrier de rappel, je compte sur votre discipline pour cet exercice rp.[/color]


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Héraldique européenne
Christabella
Jeudi 18 octobre 1466, à laudes, au lever du soleil. Bella faisait heureusement partie de ces personnes ayant peu besoin de sommeil tant le rythme était soutenu. Cela ne lui déplaisait pas, mais c'était imprévu. Complètement imprévu. Elle se réservait toujours un petit quart d'heure pour se réveiller tout à fait, en profitant pour observer son époux encore endormi ou en train de se réveiller, et ce matin là, elle lui chatouilla les côtes pour l'éveiller, avec un sourire mutin et s'attendant à un concert de grognements et de râleries. Et une vengeance évidemment, ne s'attaque pas au loup blanc sans conséquences qui veut. Cela lui rappela la fois où il l'avait attrapée et précipitée toute habillée dans le baquet du bain parce qu'elle lui avait plongé la tête sous l'eau.

C'est entre tierce et laudes, finement apprêtée, couronnée, ceinte du collier de nacre et de sa médaille d'aristote, qu'elle pénétra dans la salle du trosne. La dernière fois, cette salle avait été garnie de tréteaux, chaises, et une énorme quantité de cire jaune à faire pâlir Montjoye devant tant de gaspillage. Cette fois, la salle avait retrouvé sa fonction, son lustre, et tout et tout. Son époux, le comte qu'on sort, allait la rejoindre. Elle lissa les pans de sa robe de gueules, une œuvre de Valéryane toute neuve, et les chaussures assorties en daim de Christiano. ( Daiiiim, daiiiim, daimdaimdaim ... daiiiim... daiiiim .... Dans une galaxie lointaine, très lointaine .... pardon. Merci Riri pour me l'avoir mise dans la tête. ) Elle s'approcha du buffet pour se caler la dent creuse avec un beugnon au foie gras, elle avait insisté auprès des cuisines du comté. Allez comprendre. Et de s'approcher de l'Avisat.




Bonjorn Comminges! C'est parfait comme préparatifs. Les beugnons sont - gloups - extras. Un clin d'œil que seuls ceux qui voudront comprendre comprendront. On va commencer comme on a dit, par les primes hommages.
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Argawaen
Le grincheux avait reçu une convocation de Comminges afin d’assister aux primes allégeances.
Tôt ce matin il fit chercher Octave - histoire de l'enquiquiner comme il se doit - et alla l'attendre non loin de là.


OCTAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAVE !!!!!!!!!!!!!!!!!

Puis finalement il ne prit pas la peine de l'attendre, nulle doute que son Ex-Grandeur se ferait une joie de lui rendre la pareille à l'occasion.
Le vétéran était toujours fidèle à lui-même, il avait son armure, ses armes, son casque, fin la totale quoi. Il aimait être en soldat, il espérait juste que Sa Grandeur Bella ne lui en tiendrait pas rigueur.

Approchant donc du lieu il poussa la porte et remarquait déjà un peu de monde. Mais il repéra surtout le buffet.


Lo bonjorn à tous.

Puis regardant Bella.

Votre Grandeur, moi qui m'attendais à vous voir dans un magnifique sac avec une odeur nauséabonde à l'intérieur... J'ai bien fait de ne point enfiler mon tutu rose !

Puis vers Sa Seigneurie.

Votre Seigneurie, mes respects.
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Christabella
Même pas le temps d'avaler son beugnon que l'ours avait fait son entrée. Toujours fidèle à lui même, en armure. Punaise, il aurait pu faire l'effort de s'habiller, surtout que bon, elle était certaine qu'avec un jabot et une veste de velours surpiquées, il aurait fait un tabac auprès de la gente féminine. Ou en tutu rose, hinhinhin.

Bonjorn Arga! Ah, euh .... PAS TOUCHE AU BUFFET, avant que ça commence, hein? Hein? Hein? S'teuplé ... Mais, le tutu rose vous allait si bien au teint... en satin en plus... Pas de ma faute si vous avez un système digestif particulier et une propension à vous goinfrer de fayots aux oignons. Et puis un bon bizutage, c'est de rigueur dans le capitanat. Elle vérifia d'un œil inquiet si Alcide n'est pas encore arrivé ni à portée d'oreillle, avant de soupirer de soulagement. Parce que bon, c'était son beau père quand même hein.
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Argawaen
Il s'apprêtait à tendre le bras afin d'attraper un de ces délicieux mets lorsque bella se mit à hurler à la mort.
Le vétéran sursauta et fit de grands yeux.


Mais ! MAIS J'AI RIEN FAIT ENCORE !

Pis voyant la petite tête de Bella il eut presque pitié.

Oui oui, bon d'accord je vais attendre avant de taper dedans...

Il grogna quand même pour la forme et fit une de ses plus belles grimaces lorsqu'elle lui parla de son tutu rose. Il était vrai que cela aurait pu être " mignon " de le porter en gambadant dans la campagne Espagnole, mais niveau crédibilité il aurait tout perdu...

Je suis pour une alimentation saine, un esprit sain, dans un corps sain. C'est ce que j'ai voulu démontrer durant notre longue campagne contre Namay. Mais il est vrai que cela laisse des traces...

Marquant une légère pause.

En tout cas ce fut un début de mandat mouvementé pour vos !
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Octave.
Le message de Riwenn l'avait cueilli au saut du lit, au matin du troisième jour de fièvre, appelé aussi le matin de la Résurrection. Octave avait enfin cessé de délirer sur sa mort prochaine, de transpirer comme s'il essayait de transformer son lit en Arche de Noé, et de gémir comme le nourrisson en quête de nourriture.

D'ailleurs, sentant ses forces revenir, il avait repris son attitude habituelle, et avait regardé son épouse, épuisée et lasse et d'avoir du veiller un tel malade, avec une compassion un peu hautaine avant de lui lancer :
Vous voyez, Isaure, ce n'était pas la peine d'en faire un tel pataquès ! Je suis déjà remis.

Puis, il fuit. Quelque part, son instinct a du le prévenir que s'il restait là, à portée, il allait se prendre tout objet disponible dans la tronche de la part d'une épouse certes compatissante, mais surtout franchement fatiguée et sur les nerfs d'avoir du veiller sur le pire malade que la terre ait jamais porté. De dehors, passant la tête par l'encadrure de la porte, il lui lance : Je vais en Armagnac ma chère... vous pouvez vous reposer. Je vous aime. Je serai de retour demain.

Mentalement, il note de revenir avec un cadeau. Sinon, pour sur, il ne pourra pas remettre un pied dans la chambre conjugale. Un passage dans la chambre du dessous, où l'attendent un tas de courriers arrivés pendant son arrêt maladie, qu'il traiterait en rentrant, mais surtout où le broc d'eau fraiche lui tend les bras. Il chasse les derniers relents de la fièvre, quitte les vêtements qu'il fera probablement bruler, et choisit une tenue de voyage, puis une tenue de cérémonie.

Enfin, il quitte l'auberge qui sent la mort désormais, et passe récupérer Arseline où qu'elle se trouve. Il ne lui dit pas un mot sur la raison de leur départ, ni pourquoi il fallait laisser Anani avec Anna qui s'occupe déjà de Caia. Sur le trajet, il en profite pour discuter un peu, enfin, avec la brune. Prendre des nouvelles. Evoquer les difficultés. Reparler de leurs expériences comtales communes, se moquer un peu, rire souvent et partager leur vision de l'A&C actuel. Voilà longtemps qu'il voulait la croiser, seul à seule, et comme autrefois, parler, vraiment. C'était l'occasion rêvée, et il ne s'en prive pas.

Quand ils parviennent finalement à la salle du trône, le Beaupierre remarque que son Cap' est déjà là. Sympa le mec, même pas il a attendu le convoi venu du Périgord, non, non, il a fait sa route en loucedé, seultout, sans se préoccuper une seconde des autres...


Le bon jour à tous. Argawaen... Plus bas : Pressé peut être ? Puis vers Bella : Votre Grandeur ! Le sourire est sincère, et le prédicat rare dans la bouche d'Octave. Un moyen de souligner l'effort consenti pour enfin obtenir la reconnaissance légitime de sa nièce en qualité de Régnante de l'A&C. Comminges... Superbe buffet, comme toujours.

D'ailleurs, le buffet, il s'y précipite. Trois jours qu'il n'a rien mangé. Alors rapidement, en souvenir de feue sa Reyne préférée, il s'enfile un beugnon. L'air de rien. Quand vous voulez !

S'approchant de Christabella et Riwenn, il se penche et à voix basse : Arseline ne sait toujours pas pourquoi elle est là... Bella, avez vous pu ... voir pour ce dont nous avons parlé ?
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Christabella
Elle rit sincèrement à la remarque d'Arga. Cela faisait écho à une conversation avec Félip il y a quelques mois, dans laquelle, très sérieusement, elle lui disait avoir été maudite sur ce point. La première fois qu'elle avait brigué une tête de liste, en 1462, la liste venait d'être déposée la matin même en sénéchaussée, et le soir même, son époux mourrait piétiné par un destrier trop nerveux. Mauvais augure? Elle avait ensuite perdu, encore et encore, et encore.... Avant de se résigner, de suivre d'autres, ailleurs. Elle avait aidé Wallerand à devenir Duc en Gascogne, Alvira Duchesse en Touraine, s'était aguerrie le temps de seize mandats et quasiment tous les postes sauf celui de régnant. De retour en Armagnac, encore une fois, elle avait fini par y renoncer, d'autres s'en sortaient mieux, et clairement, elle portait la poisse. Et alors qu'elle était partie sur une liste juste pour aider, vraiment pour faire plaisir cette fois, que cela lui était un peu tombé dessus. Et la reine lui refusa son premier hommage. Cocasse non? Elle songeait sérieusement à militer pour que son futur surnom de régnant soit "la porte poisse". Huhu.

Ma foi ... Ce fut original! Je crois bien que c'était une situation inédite dans l'histoire.

Puis, entra Octave. Qui avait une petite mine. Malade? Mhm, note mentale, ne pas le serrer de trop lors de l'accolade. Il avait du bol qu'elle était pas fan du baiser vassalique. Elle lui rendit son sourire sincère. Bien peu se doutaient à quel point Octave avait été un soutien - moral notamment - , ne tarissant pas de conseils. La correspondance était quotidienne, même si la dernière missive était restée sans réponse. Vu son teint pâlot, elle compris la raison du silence. Puis le fusilla du regard lorsqu'il s'enfila sans vergogne une partie du buffet. Rah! Le morfale! Puis il lui glissa un mot à voix basse.... Elle lui sourit, avec une certaine connivence.

J'ai bien lu les textes, c'est bon, ça va le faire.
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Argawaen
Ce cher Octave venait enfin d'arriver, ce n'était pas trop tôt ! Il avait failli attendre ! Déjà qu'en Périgord il faisait une tête de six pieds de long avec sa maladie là...
Le Dehuit de Malemort avait presque pitié de voir ce jeune homme dans cet état, mais son coeur de soldat, fier, froid, brusque, et bien il riait intérieurement. Il avait envie de le titiller un peu le Beaupierre.


Il me tardait de voir votre visage de six pieds de long surtout... Vous êtes si... Si... Magnifique !

Il sifflota et revenait ensuite vers Bella.

Je crois aussi, il faudra penser à le noter quelque part. Histoire que l'on oublie pas ! Même si je doute que l'on oublie cela de si tôt...

Discrètement il piqua un beugnon, après tout Octave venait de le faire ouvertement sans se faire disputer, alors que lui il avait eu droit aux gros yeux de la Contesà !

C'est pas mauvais ces trucs là... Manque quelques oignons...
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Christabella
Rah! Et voilà, Octave venait de donner la bonne raison à Arga de piller le buffet à son tour. MORFALES. Elle observa le tas de beugnons, toujours aussi appétissants, mais pour la forme, elle décida d'enguirlander les deux hommes. Pour le plaisir.

Rah, mais ça n'a pas encore commencé que vous avez déjà ruiné cette somptueuse pyramide de beugnons! Le Khéops de l'amuse gueule! Une fierté des cuisines du castel! Et là ... là ... Ca ne ressemble plus à rien, là! Scrogneugneu. Heureusement que Comminges sait se tenir, lui! Hein, hein? Prenez exemple, vous deux, espèce d'estomacs sans fond! J'espère pour vous que personne ne fera la remarque sur la pyramide ruinée. De l'oignon? De l'oignon dans le foie gras? Hérésie! Folie! ATTENTAT!!!!

C'est du lard ou du cochon? Etait-elle vraiment en colère? Nul doute, si les sourcils étaient froncés, les lèvres pincées, les poings sur les hanches, l'oeil semblait animé par une lueur amusée. Arriverait-elle à les mettre dans leurs petits souliers ces deux zigotos? Elle laissa planer quelques secondes, avant de piocher elle même un beugnon en pouffant de rire.
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Arseline
    Surprise que de voir un Octave lui demander de le suivre sans chipoter. Surprise ? Non pas vraiment, bien que cela fasse un certains temps, elle le suit sans demander plus qu’il ne veut bien lui donner, comme avant.

      L’Armagnac, vraiment ?


    Un haussement de sourcils, signe de l’incompréhension qui gagne la Lisreux à ce moment précis. Mais pourquoi diable y retourner, alors que nous venons d’en partir ? Martin va t-il si mal que cela pour que son Oncle y retourne pour la journée ?

    Pas de réponse tant pis.

    Le voyage passe, les éclats de rires passent puis trépassent à l’approche du château. Et si c’était pour rejoindre l’armée et combattre l’armée qu’il l’avait traîné là ? Non il n’aurait pas osé, il sait pourtant bien qu’elle.. est une bille avec une épée à la main.

    Un regard sur l’ancien Comte, suivant son pas jusqu’en salle du trône. Bordel, mais.. Qu’est ce que c’est beau ici !

    Abandonnant l’idée de connaître la raison de sa venue icelieu, elle sourit, s’émerveille d’un rien, avant de redescendre sur Terre, pour saluer comme il se doit, les présents.


      Votre Seigneurie, Han comme il est vachement impressionnant de près avec tout son attirail de héraut.
      Votre Grandeur, enfin avait elle été reconnue, pas trop tôt comme on dit, l’Armagnac avait besoin que la Couronne se souvienne de son existence, parce que juste Namay, c’est pas terrible.
      Cap’taine, un sourire se fait en coin quand les oignons sont prononcés, sur que ça va changer des fayots tout ça.


    Penchant la tête vers le buffet, elle choppe quelques amuse bouche, puis sert quelques verres, patientant jusqu’à connaître la raison de sa présence en ces lieux tout neuf à ses yeux.

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Riwenn


Et la désormais Régnante fut la prime à passer la porte avec une vesture relativement aux couleurs de l'Armanhac e Comenge.

Adishatz Vostre Grandeur. Ce n'est pas moi qu'il faut féliciter pour tote la préparation et les mets mais les domestiques comtaux qui s'y sont attelés.

Et alors laissa-t-il une pause de quelques secondes dans ses propos avant de respondre à l'ultime commentaire qu'elle avait donné.

Il m'est revenu aux oreilles que Shina estait au couvent depuis quelques jorns, nos attendrons donc au moins les trois autres impétrants avant de lancer officiellement la cérémonie.

Et en parlant du loup, ils assistèrent à l'arrivée de l'ex-capitani à qui il ne coupa nullement la parole bien qu'il avait beaucoup à lui dire. Une fois qu'il se fut tu, l'officier royal prit la parole.

Adishatz Senhor car oui, Arga n'avait pas de fief en A&C mais en disposait dans d'autres provinces. Vos allez devoir apprendre beaucoup de choses que vos auriez déjà dû connoistre en intégrant la noblesse provinciale. Puis il énuméra les deux éléments qu'il avait en teste. D'une part, la salle du trosne est un endroit de paix, voilà pourquoi il est interdict d'y pénétrer avec des armes, aussi vos laissé-je donner les vostres aux gardes qui surveillent l'entrée, ils vos les remettront à vostre sortie Le héraut n'estait pas seulement pair et maire, il estait également un homme vieux d'expérience, il avait donc bien vu que l'homme face à lui estait armé - et puis il fallait avouer que la plupart desdictes armes estaient visibles D'autre part, malgré tots vos respects envers ma personne, je ne suis point iceluec en tant que pair de France mais en tant que Maréchal d'Armes Royal. Aussi vos sera-t-il demander, huy ainsi qu'à chaque nouvelle occasion semblable, de me donner ma dénomination héraldique, soit Comminges. Ah l'étiquette ! Un domaine qui pouvait s'avérer difficile, surtout lorsque la personne devant soi avait plusieurs toques (bah oui les casquettes n'existaient pas encor !).

Et tandis que son interlocuteur avait pris les informations, faict le nécessaire et bavassait avec Bella, le précédent régnant passa les portes à son tour, accompagnée d'Arseline qui semblait assez perdue.

Il respondit d'un signe du chef de remerciement à Octave, mesme s'il n'estait pas directement responsable du banquet, n'ayant faict que donner des consignes, et laissa la dernière arrivée terminer ses salutations avant de faire un bis repetita à ses précédents dires.


Plavenguts* Arseline. Comme j'ai pu le dire au Senhor Argawaen avant vostre entrée, et comme vos avez pu le voir en effet, il avait constaté l'extase de la jeune femme devant son costume héraldique au complet je suis iceluec ce jorn en tant qu'officier héraldique, aussi devez-vos me nommer Comminges.

Un regard bienveillant lui fut accordé, il allait de tote façon falloir qu'elle s'habitue vite à l'étiquette, au vu de la nouvelle condition sociale du haut de laquelle elle sortirait normalement de la salle. Les yeux duranxiens se tournèrent vers la comtessa à qui il s'adressa d'une voix assez distinguable pour l'audience présente.

D'autres arriveront sans doute mais je lance les festivités. Ceci faisant écho aux propos que Bella lui avait dicts auparavant, tot comme le caducée qu'il frappa au sol pour faire taire la petite assemblée et attirer l'attention.

Or Oyez ! Or Oyez ! Or Oyez ! Pas de continuité à cette phrase pour cette fois, les seuls présents estant, pour la plupart, encor partie de la roture.

Ce jorn, par nous et pour la nouvelle Comtessa d'Armanhac e Comenge, Christabella Von Wittelsbach de La Duranxie Jauzac, vos ouvrons cérémonie d'hommages de la noblesse du Comtat !

Si certains des présents n'avaient pas compris jusqu'alors ce qu'ils faisaient là, Riri venait de donner à l'obscurité un écran de lumière.

Nos commencerons par les primes hommages, id est** le régnant sortant, Octave de Beaupierre, ainsi que trois personnes qu'il a voulu récompenser, mesme si l'une d'entre elles semble absente, j'ai nommé le Senhor Argawaen Dehuit de Malemort, Shina Cardelina et Arseline Lisreux.

Cette fois, l'écran lumineux qui pouvait posséder encor quelques taches sombres ci et là devenait immaculé. Et pourtant rien n'avait esté senti.

Je vais énumérer quelques points de protocole afin que ces primes échanges de serment se passent au mieux.

Des novices, pour au moins l'une d'entre eux. Il fallait donc se montrer le plus pédagogue possible.

Les nobles doivent l'hommage à la province en laquelle ils acquièrent leur fief. Adoncques ils vont par-devant la comtessa régnante en ladicte terre. Laquelle, ayant été élue et ayant renouvelé l'allégeance d'Armanhac e Comenge à la Couronne de France, les accueille et reçoit leur serment dépourvu de tout équivoque.

Les trois notions importantes à donner.

Ils jurent à la province, en la personne de la Comtessa, obsequium, auxilium et consilium.

Et de développer son explication afin que tots puissent comprendre en détails.

Obsequium qui peut estre traduit de différentes façons comme fidélité, respect, obéissance, déférence. En faict, le mot latin induit tout cela en mesme temps, un vassal ne devant pas nuire à son suzerain. Il est un soutien pour icelui, un peu comme dans un mariage. Ensuite, auxilium se traduit par porter secours, dans le cadre de ce serment, ce secours n'est qu'armé d'où les levées de ban On lève le ban mais pas pour Danette hein ! qui correspond à l'ensemble de la noblesse, pour porter secours au suzerain. Et enfin, le consilium qui est bien le conseil Attention, le conseil à donner, pas le conseil comtal, ne pas confondre. Lorsque son suzerain le lui demande, le vassal doit conseiller ce dernier sur le sujet qu'il lui propose. Et ce à chaque fois. Et mesme sans demande s'il pense que Sa Grandeur nécessite conseil. Il avait usé du masculin pour expliquer les termes de manière générale, sans sexualiser la personne qui avait la vassalité comme icelle qui avait la suzeraineté. D'ailleurs, il continua sur cette dernière.

Prenons ensuite le suzerain qui en échange s’engage au minimum à accorder, pour la durée de son règne, protection (Pacem). Ce qui implique pour le suzerain d'estre en mesure de défendre chacun de ses vassaux en cas de nécessité qui le mettrait en danger de manière physique ou qui porterait atteinte à son intégrité. Également justice (Justiciam), soit une justice équitable. Et pour finir subsistance (Tutelam). En leur accordant fief, ou en ne leur retirant pas fief déjà accordé.

Le ban provincial allait d'ailleurs grossir suite à ces primes hommages.

L'hommage est cérémonie publique et obligatoire pour tot vassal possédant ou acquérant fief. Elle est scellée par le baiser de paix ou l'accolade vassalique de préciser d'une voix un peu plus élevée l'un ou l'autre, jamais les deux de laisser deux secondes de silence avant de terminer sa phrase et vaut contract.

Il en avait fini pour iceux qui allaient se présenter, le reste serait énoncé après leur passage. Il tourna donc le regard vers chacun d'eux, passant indistinctement de l'un à l'autre. Pierre ? Loto, à qui le tour ?

Que l'un de vos commence donc ! les invita-t-il hardiment, un peu pour forcer la main, ou le jeu, avant que la journée ne défile et ne laisse pas aux autres nobles par la suite le temps de venir à leur tour prester serment.




*bienvenue
**c'est-à-dire

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Héraldique européenne
Argawaen
[Un poil plus tôt]

Le grincheux écoutait attentivement Père Riri - Pour ne pas dire Père Castor - et haussait légèrement un sourcil. En Limousin il pouvait circuler librement avec ses armes dans la salle du trône, peut-être était-ce différent ici alors... Le grincheux ne voulait surtout pas contredire Comminges et allait se taire pour changer, ah et, l'écouter... Loin de là l'idée d'enfoncer la crevasse entre les deux hommes.

Mes excuses Comminges, il est vrai que vous avez plusieurs fonctions, je ne pensais pas à mal à vous nommant par votre fonction de Pair.

Puis concernant les armes, il ne pouvait pas s'empêcher de rétorquer.

Mes excuses une seconde fois, en Limousin j'ai le droit de les porter. Dit-il en désignant ses armes. Je vais faire le nécessaire.

L'ours détacha son ceinturon et le remit donc à un garde, il fit un léger sourire en voyant tout son attirail prendre autant de place... Épée, dague, hache, petite sacoche en cuir avec quelques écus et une fiole de prune, et le plus important, une corne à boire ! C'est à se demander si son ceinturon ne pesait pas plus lourd que son armure...

[Plus tard, une fois le banquet bien entamé...]

Arseline fit son entrée, il lui fit un salue du chef accompagné d'un sourire.

Donà Arseline, toujours un plaisir.

Mais c'était sans compter sur l'intervention de Bella qui venait de crier au scandale, enfin à l'attentat juste avant concernant le fait d'intégrer des oignons dans le foie gras.
L'ex-Capitani ne pouvait s'empêcher d'échapper un rire en voyant la tronche de Sa Grandeur, et encore plus en intégrant des oignons pour la prochaine fois... Cela donnerait aux prochaines allégeances !

Bref, pour l'heure Sa Seigneurie, ou Comminges, ou papy comme disait sa fille Jades, venait de prendre la parole.
Le grincheux s'écarta du buffet, vérifiant qu'aucunes miettes ne traînent dans sa barbe puis s'approcha d'Arseline.


Honneur aux donàs.

Galant l'ours ? De temps en temps...
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Martin.cv
Un court séjour en Toulousain, un voyage pour Rome avorté et me voilà déjà de retour en Armagnac et en Comminges pour affaire. A peine revenu, j'entends tout et son contraire sur la politique intérieur. J'écoute, je soupir souvent devant les faits que l'on me rapporte et l'envie de fuir ce Comté me reprend. Repartir loin pour juste oublier tout cela. Oublier à quel point il m'est nocif de rester ici. La douleur à mon estomac m'avait délaissée au moment où j'avais franchi les frontières. L'alcool était restée ma compagne tout au long de la journée mais j'avais pu respirer. Respirer à plein poumon loin de tout ce qui peut se passer ici.

Pourtant, je n'ai pas eu le choix. Je suis revenu pour la Noire encore. Je suis revenu mais elle n'était pas là et tout ce qu'elle m'a laissé ce sont des ennuis. Encore comme dirait l'autre. Encore je suis là à me débattre face à des choses qui me dépassent. Encore je fais celui qui gère la situation alors qu'il n'en est rien. La colère reste mon moteur mais la rancœur guide mes pas. Il serait tellement plus simple d'aviser tout ce beau monde de l'endroit où la Nerra se cache avec son chien Corleone. Il serait tellement plus simple de virer tous ces gens du Couserans. Pourtant, je ne peux rien faire. Je ne sais pas où elle est et elle a laissé la tête. Tête que le Renard a retrouvé. Les dés sont lancés et je n'ai plus vraiment de carte à jouer. Je suis condamné à attendre.

Quoi de mieux pour cela que de se montrer. Que de vivre. Que de faire tout du moins semblant d'aller bien. De sourire ou encore de se présenter là où on doit se faire voir. Habillé pour l'occasion, j'entre à mon tour dans cette salle du trône avisant les présents et posant sur mes traits ce masque de froideur. Mon regard circule sur la pièce et s'arrête un court instant sur ce trône tant convoité. Comme à chaque fois que je suis là, je me revois y siéger. Je me revois lors de mon premier mandat puis lors de mes premières allégeances à ses pieds. J'ai vu passer quelques Régnants déjà et l'ombre de Zoé vient me troubler à moins que ce ne soit l'ombre de la mini qui m'attire.

Un faible sourire au coin des lèvres et je m'approche d'elle pour toucher son coude du bout des doigts. Je me penche pour embrasser sa joue comme je l'aurais fait avec Kenny. Puis je murmure pour qu'elle seule m'entende :
Comme toujours, vous surclassez les présentes... Le sourire se fait goguenard tandis que le rouge ne tardera pas à lui monter aux joues. Déjà je la délaisse pour rejoindre mon Grand Père et la Reine du jour.

    Comminges... Vous vous portez bien à ce que je peux voir, j'en suis ravi. Votre Grandeur, c'est une bonne chose que vous soyez enfin reconnue comme notre Comtesse. Faites bon usage de vos nouveaux droits.


Comme faire mettre dehors tous ces brigands ? Oui bon... C'est pas le lieu ni le moment d'en parler. Puis si on veut être tout à fait honnête, elle doit juste donner un ordre et les prévôts feront le reste. Fastoche non ?

Une nouvelle fois j'incline juste la tête pour rejoindre Octave qui fait le paon. Si on m'avait donné en sobriquet le Coquelet, on aurait du donner celui-ci au Beaupierre. Que j'ose dire encore que je ne suis pas Beaupierre... Il aurait pu être mon père tellement on se ressemble. Un sourire poli au Capitaine et je pose une main sur l'avant bras de l'oncle. Geste qui indique une sorte d'affection pour le vieil oncle mais je ne suis pas certain qu'il le comprenne puis même si ce n'est pas le cas, je m'en contre fiche.


    Vous avez abandonné votre épousée ? Déjà ?


Ou enfin selon ceux qui l'aiment ou non... Devinez dans quel camp je me trouve.
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Christabella
Cela allait commencer, alors qu'elle venait de penser à demander à Octave s'il avait bien reçu sa missive. S'il savait ce qui se passait, pourquoi des Piques s'aventuraient en Armagnac, à la recherche d'une mauresque. Elle avait cherché, fouillé, dans les bureaux, mais elle avait fait chou blanc, personne ne savait rien sur rien, et aucune trace d'une protection accordée à quelqu'un. Rien qu'à l'évocation des Piques, elle sentait son avant bras gauche la gratter sous son éternel gant de velours. Foutue cicatrice. Puis, un autre arrivant pour la fête, Martin. Elle n'avait pas songé à lui écrire, mais si la "protection" datait d'avant les mandats d'Octave, peut être savait il, lui ... Plus tard, là, ce n'était pas le moment. Elle sourit doucement à Martin.

Merci, Couserans.

Elle avait failli poursuivre, mais non, définitivement non, pas le moment, ni le lieu. Plus tard. Elle lissa sa robe, et se tint prête pour accueillir son premier hommage de Comtesse régnante d'Armagnac. Eh ouais, on y était enfin. Alors à moins qu'un énième tour de pendard du Très Haut lui soit accordé, genre la foudre sur le castel qui prendrait feu, interrompant la cérémonie, une pluie de sauterelles et de grenouilles, un soulèvement populaire révolutionnaire de la part du tiers état criant « à mort Louis croix vé bâton! », ou encore l'apocalypse. Ou pire. Un incident de robe.
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Selena_d_alaric
De courrier cette fois ...Point

La Dame de Terraube n'était pas encore repartie vers la Provence...Elle avait retardé son départ il faut bien le dire car cette fois c'est avec une certaine satisfaction qu'elle venait présenter l'hommage du à la nouvelle comtesse d'Armagnac


Oui elles avaient eu des différents (c'était peu de le dire) mais jamais Séléna n'avait mis en doute le dévouement que Christabella avait pour son comté et ,après mûre réflexion ,elle s'était dit que l'occasion d'être présente ne pouvait mieux tomber
Certes ,se retrouver en compagnie des nobles d'Armagnac lui laissait une drôle d'impression

Certains seraient peut être contrariés de la voir parmi eux...Qui sait

Néanmoins elle en avait vu d'autres et c'est d'un pas assuré qu'elle fit son entrée ,saluant d'un signe de tête ceux qu'elles ne connaissait pas et d'un sourire réservé ceux qui l'avaient ,jadis, entourée.

Pour l'occasion elle avait fait un bel effort d'élégance, sobre mais raffinée, sa tenue laissait deviner sa réussite et la masse de ses cheveux à peine ternis de quelques fils d'argent étaient retenus en un chignon lâche d'où s'échappaient quelques mèches indisciplinées et toujours flamboyantes.

Son regard calme survola l'assemblée, cherchant un suzerain qui n'était visiblement pas encore arrivé (s'il avait été là ,sans nul doute aurait il déjà assailli le buffet lui aussi) et s'arrêta sur l'indéboulonnable héraut

"Bonjorn Comminges, je vois que vous semblez toujours aussi vaillant...Je suis vraiment ravie de vous revoir...ça faisait longtemps..."

Puis toujours souriante et se tournant vers Christabella

"Votre Grandeur....J'espère que vous parvenez à digérer toutes ces émotions ...
Je n'aurais manqué cette cérémonie pour rien au monde"


La Comtesse s'inclina légèrement et pris place, il ne fallait pas retarder le début de l’événement.

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