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[RP]Raccommoder du tissus c'est has-been !

Alexandre_serna
14 novembre 1466 - Après le duel

La lice n'était pas bien loin de l'hostel Serna, il y avait bien quelques rues à traverser mais Alexandre fort de l'adrénaline du duel ne souffrait pas encore.
Il avait arraché une partie de sa chemise pour se faire un bandeau sur sa blessure au bras, rien de dramatique, il savait comment s'en sortir, sa tête était légèrement douloureuse, mais il n'avait pas encore remarqué qu'il y avait quelque chose d'autre.
Il se tenait le bras droit tout en marchant dans les rues, sa plaie le tiraillait mais il serrait les dents pour ne pas paraitre faible, il finit par arriver dans l'Hostel, Germain se reposait encore, il avait la Catarrhes suite à la nuit qu'il avait passé à Clermont pour rien.

Théodore !!
Théodore !!!

Alexandre claqua la porte derrière lui avec son pied et se dirigea vers la cuisine.
Il attendit un instant, que sa voix porte à travers l'Hostel et atteigne Théodore.
Pendant ce temps, Alexandre attrapa la bouteille de whisky qui attendait gentiment Ronan, mais il savait que ce dernier ne lui en tiendrait pas rigueur.
Il glissa le bouchon de liège dans sa bouche, l'emprisonna de sa mâchoire et tira dessus avec la force de ses dents alors que sa gauche allait dans l'autre sens.
Il finit après plusieurs minutes à la déboucher.
C'est ce moment que choisit Théodore pour entrer dans la cuisine.


Monsieur Alexandre ! Que se passe-t-il ?
Théodore, va me chercher ma trousse de médecin s'il te plait ! Celle que Carmen m'a offert avec une aiguille et du fil je te prie.
Ne vaudrait-il pas mieux un médecin !
Je suis un futur médecin, je vais me recoudre !


Théodore ne négocia pas outre mesure, il y connaissait rien en matière de médecine et alla chercher tout ce qu'il fallait.
Alexandre attrapa une coupelle de bois dans laquelle il versa une fine quantité de sky, cela devrait aller parfaitement pour désinfecter l'aiguille et le fil, il poussa un soupire et tenta de retirer le linge qui collait à sa blessure, le tout dans une grimace affreuse.


Bordel ! Allez ! Détache toi je t'en prie !

Il réussit au bout d'un moment, heureusement Théodore maintenait une marmite avec de l'eau chaude dans la cuisine, il attrapa une louche et en versa dans un bol de bois, il jeta un peu de thym séché et attendit.

Trois credo !

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN


Il répéta deux autres fois le credo, il se leva, essayant de ne pas boucher son bras droit, son gauche le maintenant en place et appuyant sur la blessure pour qu'elle ne saigne plus.
Mais le sang abondait, il sentit sa vision se troubler, il s’arrêta et ferma les yeux un instant pour reprendre ses esprits, il souffla alors que Théodore déposait sa trousse sur la table.


Passe le fil dans le chat de l'aiguille et plonge le tout dans le sky s'il te plait Théodore.
Attrape ensuite l'étamine, mais d'abord lave toi les mains avec du sky s'il te plait.

Théodore s'exécuta et Alexandre ferma de nouveau les yeux, il avançait petit à petit et finalement il attrapa un entonnoirs, il le tendit à Théodore.

Passe le avec du sky aussi je te prie, cela doit être nettoyé.

Théodore s'exécutait sans trop savoir, finalement, Alexandre plaqua l'étamine sur les parois de l’entonnoir que tenait Théodore au-dessus d'un bol vide, préalablement passé lui aussi au sky.
Alexandre versa l'infusion dans l'entonnoir qui permettrait de séparer le thym séché de l'infusion, il attrapa ensuite un torchon qu'il plongea dans l'infusion, il attendit longtemps, il fallait que cela refroidisse pour ne pas qu'il se brûle.
Il récita plusieurs credo, puis glissa ses doigts dans le mélange tiède, il attrapa le linge et le tapota sur sa blessure pour retirer tout le sang sous le regard de Théodore.


Théodore, peux-tu me servir un verre de Sky et me donnez un morceau de bois s'il te plait ?
Oui, bien sûr Monsieur Alexandre.

Alexandre après plusieurs minutes finit par avoir nettoyer sa plaie, il ne restait plus qu'à rapprocher les deux côtés à l'aide d'une aiguille.

Théodore, à partir de maintenant ne t'inquiètes plus.
Vous êtes sûr que vous ne voulez pas de médecin ?
Je suis sûr quel médecin je serai si je ne savais pas me soigner moi-même ?
Vous n'êtes qu'apprenti.
J'ai appris.


Alexandre attrapa le verre de sa gauche, il le but d'une traite, son droit reposait sur la table, il attrapa le morceau de bois qu'il glissa entre ses dents, sa gorge le brûlait, mais il allait s'en sortir.
Il s'en sortirait. Il attrapa l'aiguille et le fil imbibé d'alcool, il savait que cela brûlerait et piquerait.
Il pointa l'aiguille perpendiculairement à sa chaire et appuya d'un coup sec, ses dents s'enfonçaient dans le morceau de bois, cela lui faisait mal, les larmes lui montait aux yeux alors qu'un gémissement s'échappa de sa bouche.
Il lança un regard à Théodore, de ces regards qui voulaient dire bien des choses, Théodore se tourna, il ne supportait pas cela, un haut le coeur le prit, Alexandre quant à lui tirait sur le fil qui passait dans sa chaire et que le brûlait à cause de l'alcool.
Il ferma les yeux et entreprit de percer sa chaire de l'autre côté, il serra de nouveau les dents , il tira sur le fil.
Les deux côtés se rapprochaient gentiment, comment allait coudre ?
En croix ?
Il ne savait pas, mais il prit une nouvelle inspirant pour recommencer une nouvelle, les dents serrait et mordaient le morceau de bois, ses yeux ne cessait de laisser couleur des larmes qu'Alexandre ne maitrisait plus.
Il sentait sa tête lourde, son regard se faisait de plus en plus trouble et il sentait quelque chose de chaud couler contre sa tempe gauche, de la sueur ?
Il posa l'aiguille alors qu'il arrivait à la moitié de sa couture, il tapota sa tempe, c'était globalement visqueux, il approcha ses doigts de ses yeux et là...
Il ouvrit grandement la bouche le morceau de bois chuta au sol, Alexandre n'avait plus aucune force, il se sentait partir, il bascula en arrière, son bras gauche tapa sur la table et sur le bol d'infusion qui vola dans les airs, son droit embarqua le fil et l'aiguille plantée dans son bras s'enfonça, Alexandre ferma les yeux alors que son corps chuta, son dos heurta la pierre de la cuisine, sa tête suivit dans un rebondissement sourd, ses jambes avaient embarqué le banc, il gisait sur le sol, inconscient, seul le froid et les ténèbres l'entouraient et au loin une musique et une lumière.
Une silhouette se détachait du fond lumineux...
Korydwen...
Sa tête baignait dans un peu de sang, et la blessure de son bras s'était remise à saigner.
Etait-ce la fin ?
La musique était douce et la silhouette approchait, il ne souffrait plus, un simple sourire se dessinait sur son visage : Alexandre était arrivé au pays des anges.

_________________
Intendant de Servon en attendant de devenir Seigneur.
Alexandre_serna


Il avait quitté Alexandre parce que tout ceci lui donnait la gerbe.
Difficile d'être un bon associé, mais Théodore savait que la médecine c'était avant tout une passion et une capacité à se surpasser, cela avait beau être Alexandre, cela lui était impossible.
Néanmoins, n'ayant le coeur à s'éloigner, il resta de l'autre côté de la porte de la cuisine grande ouverte, dos à Alexandre, il se répétait plusieurs fois qu'il était capable d'aider Alexandre, si jamais ce dernier avait besoin de son aide.
Mais ce ne fut pas un cri qui l'interpella, mais une succession de bruit.

Alexandre ?

Nulle réponse, il se tourna et il ne vit plus Alexandre.
Son coeur s'agita, il s'approcha rapidement de la table.


ALEXANDRE !


Il fit le tour pour voir le jeune Serna par terre dans une petite flaque de sang, le bras dans un état épouvantable.
Il approcha de la tête du jeune garçon, il la tourna légèrement pour voir si..
Rien, les yeux étaient clos.


ALEXANDRE !!!

Il donna quelques claques au garnement, il commençait à paniquer, il ne savait pas quoi faire.
Il tenait de reprendre ses esprits, mais la panique le gagnait, il ne se souvenait plus...
Qu'avait dit Alexandre pour l'état de Germain, vérifier la respiration.


ALEXANDRE !!

Il tapota sur sa joue, rien, il réfléchissait, comment faire ?
Soudain, il se souvint, il avait vu Alexandre mettre son oreille près de la bouche, ce qu'il fit, il sentit quelque chose lui chatouiller l'oreille.
Il respirait !
Vite !
Il le laissa là, il ne pouvait rien faire de plus, il quitta l'hostel Serna en trombe et se mit à hurler dans les rues clermontoises.


AU SECOURS !!!
UN MEDECIN !!
QUELQU'UN !!!
A L'AIDE !!!
IL Y A UN BLESSE !!!
AU SECOURS !!


Il courait, il cherchait un médecin, un infirmier !
Quelqu'un pour l'aider !
Fichu Alexandre et son caractère d'adoléchiant !

_________________
Intendant de Servon en attendant de devenir Seigneur.
Soeur_m


Un ange passa ? Avait-elle apparu, Possible ? Toujours est-il que la jeune Mariette entendit les cris désespérés d'un homme, elle accourra et se présenta à l'homme. Posant ses mains sur ses épaules, pesant sur celles-ci pour lui intimer le calmer, elle inspira lourdement, expira et demanda,

"Que se passe t-il ? Vous allez bien ?"

La jeune fille était des plus agréable à regarder, nul défaut, des lèvres ourlées, un nez fin, des yeux gris pareil au ciel de cette froide saison, cela jurait avec sa robe de bure immaculée. un voile bleu ciel dissimulait que peu sa chevelure châtain et une médaille de baptême ornait simplement sa gorge, voilée également. Elle regarda autour d'elle, malheureusement Clermont semblait que peu se soucier de son prochain, aussi, il devra se contenter d'elle.

"Je suis une sœur du couvent de l'Hotel Dieu de Paris, en pèlerinage, conduisez-moi au blessé."
Alexandre_serna


La panique gagnait le jeune serviteur, mes mains sur ses tempes il courait dans les rues de Clermont, elles lui semblaient tout à coup désertes.
Ces rues qui d'ordinaire fourmillaient de mille et une personnes, semblaient en ce jour morte.
Il finit par tomber sur un ange !
C'était le cas de le dire, la femme était belle, ravissante, mais la détresse de Théodore l'empêchait de voir convenablement.
Il sentit des mains sur ses épaules, il voulut se reculer, mais ne le fit guère.


Je...
Non !
Ca ne va pas du tout !


Il s'agitait, il avait l'impression de perdre du temps, il revoyait Alexandre étendu dans une flaque de sang.

Mon jeune maitre !
Il est...
Il est...


Il n'avait même pas reconnu la tenue de la dame, dire qu'il était concentré serait mentir.
Il souffla.


Il est blessé et dans du sang !
Oh misère !!


Elle semblait heureusement plus concentrée que lui, il lui prit le poignée doucement, cela restait une femme et l'entraina jusqu'à l'hostel.

Je m'en veux !
Mon jeune maitre a dit qu'il pourrait se soigner lui-même, je voulais aller cherche un médecin, mais il n'a pas voulu.
J'ai pas insisté.
Olalalala !
Et si il était mort, jamais je pourrai m'le pardonner !


Théodore entraina la religieuse jusqu'à l'hostel.
Il l'entraina jusque dans la cuisine.

C'est...
C'est pas beau à voir.


Il n'osait regarder de l'autre côté de la table, il n'avait d'ailleurs pas pris le temps de demander à la dame si elle savait soigner.
Elle avait juste dit de la conduire au blessé.


Je ne sais pas soigner m'dame mais j'peux faire les tâches, j'ai l'habitude !
_________________
Intendant de Servon en attendant de devenir Seigneur.
Soeur_m


L'agitation de l'homme trahi une grande détresse, l'inquiétude est partagée par le biais de quelques mots seulement, la dextre attrape un pan de sa robe de bure, afin de pouvoir courir derrière l'homme qui la tire dans son sillon. Elle entend que c'est un jeune homme qui est blessé, qu'il aurait voulu se soigner lui-même, quelle idée ? Le domestique s'inquiétait et envisageait le pire. La soeur contourna la table, enjamba le banc renversé et se pencha au dessus des lèvres du jeune homme, elle ne tarda pas à sentir un léger souffle effleurer sa joue, sa senestre se souleva sous le poitrail.

"Il respire, il est en vie, aidez moi. Portons-le, et installons-le sur la table."

Elle n'aurait pas la force d'aider à le porter plus loin, elle attrapa les chevilles et attendit que l'homme soulève le haut du corps inanimé pour le poser sur la table de la cuisine, elle se saisit de la bouteille ouverte, et la porta à son nez pour en humer le contenu.. Whisky.. Puis le linge souillé de sang.. Thym.. un fil pendouillait d'un plaie sanguinolente à son bras droit, avec une aiguille..

"Votre Maître est médecin donc ? Apportait moi un linge propre, de l'eau fraîche et... Votre cein.. Non je vais utiliser la mienne.."

Elle dénoua sa ceinture est fit un garrot au bras droit, elle porta l'aiguille à ses yeux, toujours retenu par le fil, qui avait traversé une première fois la chair du garçon, elle versa du whisky sur la plaie.. Inconscient, il ne risquait pas d'hurler. Elle coupa le fil, appuya l'aiguille contre le rebord de la table pour la recourber afin d'obtenir un hameçon, puis passa le métal dans la flamme de l'âtre, et revint près du garçon, plutôt mignon au demeurant.. Elle rapprocha les lèvres de la plaie, et commença la couture sur chair, point en croix pour facilité leur chute, lorsque la blessure sera guérie... un clip-clop attire son attention. Elle termine néanmoins...

Se lève et passe ses longs doigts dans la crinière bouclée, ils ressortent ensanglantés. Effrayée de ne pas avoir soignée la bonne blessure en premier, défaut d'observation, elle panique un peu en défaisant le garrot, abandonnant sa ceinture sur le banc échoué. Et dépose le linge imbibé d'eau fraîche sur sa plaie, pour que le sang cesse de vouloir couler, et que l’œdème des chairs se résorbe.


"Il a été blessé à la tête ? Quand et comment ? Impossible que ce soit sa chute du banc.."
Alexandre_serna


Théodore était capable de prendre une initiative, mais dans son domaine de compétence, à Mirefleurs il savait parfaitement comment réagir quand une personne arrivait en plus ou qu'une vache donnait la vie à un veau.
Mais en matière de médecine il était complètement, voir totalement pris au dépourvu, il paniquait un peu et perdait un peu pied, heureusement la dame semblait bien plus terre à terre que lui.
Il n'avait même pas remarqué que cette dernière portait la tenue d'une femme de l'Eglise.
Il la laissa faire, se tenant là près de la table au cas où elle aurait besoin d'une chose, il connaissait parfaitement l'hostel, il pourrait ainsi apporter et...
Finalement son aide fut requise, il s'approcha et prit le jeune Alexandre par le buste, difficile de le soulever, c'est qu'il pesait le poids d'un âne mort.


Voilà... Ma...
Ma soeur, je suis désolé de n'point vous avoir salué dignement.


Il était un peu penaud, mais la situation avait exigé d'aller au plus vite.
Il posa doucement Alexandre sur la partir de la table libre et poussa un soupire avant de passer son bras sur son front.


Oui... Enfin.
C'est un apprenti médecin et cette trousse lui a été offerte par sa soeur Carmen-Esmée.
Il apprend principalement avec elle...

Pourquoi racontait-il cela ?
Peut-être pour expliquer qu'il savait faire des choses après tout ?
Il se dépêcha d'aller chercher de l'eau dans le broc qui était rangé dans le coin de la table et l'approcha de la dame.


Vous en aurez assez ?
Sinon je vais en chercher au puits.


Il chercha du linge propre du côté des torchons dans le bas d'un placard, cela ferait l'affaire et il le posa à côté du broc d'eau avant de patienter.
Il observa la femme faire avec une minutie, lui ne saurait jamais recoudre, il aurait tellement peur de faire mal.
Il resta interdit un moment avant que la soeur ne brise le silence.


Je...
Je ne sais pas.
Il est parti et puis il est revenu et m'a demandé de lui apporter des affaires pour son bras, mais il n'a jamais dit qu'il avait une blessure à la tête.


Il était vraiment embêté, il n'avait pas interrogé son jeune maitre, mais ce n'était pas sa place d'interroger et puis il n'était pas médecin pour savoir qu'il fallait surtout bien interroger le malade pour obtenir le plus d'informations possibles.
Il sentait une certaine inquiétude.
Il réfléchit, réfléchit et réfléchit encore.


Il a parlé d'un duel mais je sais pas quand ce duel devait avoir lieu...
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Intendant de Servon en attendant de devenir Seigneur.
Soeur_m


Elle lui sourit en réponse à son excuse sur ses salutations, elle n'en avait pas été offensé, humble, elle se redresse et écoute les hypothèses de l'homme. Il s'agissait donc d'un jeune médecin, un élève comme elle. Toutefois le mot "duel" ne lui plu que peu, elle semblait déçu que son patient inconnu s'adonnait à de tels passe-temps.

"Un Duel.. Je vois."

Mariette se place à la tête du jeune homme, elle pose ses pouces sur les joues, fraîches, elle n'est pas sur d'elle, ses doigts effleure le coup cherchant la vibration de la respiration et le palpitant du cœur, le couple lui semble si faible. Ses yeux gris regarde l'homme.

"Il va me falloir une lame de rasoir, du suif de bœuf et de l'eau chaude cette fois."

Les longs doigts se perdent de nouveau dans la tignasse, elle sera la dernière à en profiter avant longtemps.. Elle ne sait encore si elle allait le raser au complet pour être certaine de ne pas manquer une plaie.. Ou si elle allait jouer à cache-cache-plaie.. Pendant que l'homme s'affaire, elle vient passer son aiguille de nouveau dans les flammes, elle glisse un fil dans le chat, noue et se tient prête, récitant le Credo pour faire le vide dans son esprit.
Alexandre_serna


Cela tombait bien mal !
Très mal !
Le jeune Seigneur était au monastère de Gannat ou plutôt au prieuré de Gannat, Matthis et Aurélia introuvable, certes il n'avait pas cherché !
Mais quand même et Germain était malade, heureusement qu'il était tombé sur cet ange tombé du ciel !
Enfin...
Cette Soeur tombée du ciel !
Il se triturait les mains en attendant, se sentant plus inutile qu'utile au vu de la situation.
Il se signifia nerveusement plusieurs fois implorant le Seigneur d'être courtois et gentil.


A la demande de la dame, ou plutôt de la soeur il eut un haut le coeur.

Une lame de rasoir ?

Il eut un moment d'arrêt avant de finalement reprendre ses esprits.

Euh oui tout de suite !

Il quitta la pièce à la recherche de la lame de rasoir ou en trouver une ?
Dans la chambre de Matthis, il n'était pas là !!
Théodore se trouvait face à un cas de conscience !
Il finit par arriver devant la porte de la chambre de Matthis, il la poussa.


Maître Matthis pardonnez mon intrusion !
Ô Seigneur !!
Cette famille m'aura tout fait faire !


Mais il avait vécu un pire traumatisme !
L'ogre qui voulait pratiquement sauter devant lui sa pauvre épouse !
Mon dieu !
Les images d'horreur lui revenait en tête !
Il secoua la tête pour oublier ce traumatisme !
Il s'approcha du petit meuble qui servait de meuble pour faire la toilette.
Il fouina du regard et finit par trouver le rasoir de Matthis.
Un bel objet, il fit attention à ne pas se blesser, un malade et un grand blessé suffisait amplement.
Il ferma la porte derrière lui et retourna dans la cuisine.

Voilà ma Soeur pour vous.

Il posa le rasoir de Matthis sur la table.
Pour le suif de boeuf c'était plus simple il y en avait un bocal dans le placard, il l'attrapa et le posa sur la table, quant à l'eau chaude, il montra la marmite sur le feu.

Nous gardons toujours une marmite pleine d'eau sur le feu.
Vous en voulez dans un bol ?


Quelle question !
Certainement que oui, armée d'une louche et d'un bol il préleva la précieuse eau chaude et posa le bol sur la table.
Il n'y avait plus qu'à attendre d'autres ordres en se signant une nouvelle fois !

_________________
Intendant de Servon en attendant de devenir Seigneur.
Alexandre_serna
Inconscient et une décorporation plus tard, Alexandre flottait dans les airs.
Et hop, aspiré, au-revoir monde, au-revoir douleur !
Ciao bye bye !
Quelle idée, il avait eu de se soigner lui-même !

Il ne sentait pas la pauvre Soeur qui terminait la couture débutée, il ne sentait plus sa tête et il n'entendait même plus le bruit autour de lui.
Les voix se faisaient douce et finalement ellee n'étaient plus là.

Que faisait-il ?
Lui, il marchait, il était simplement vêtu d'un grand vêtement blanc, il marchait pieds nus vers la lumière blanche.
Elle ne l'éblouissait pas.
A mesure qu'il s'approchait il distinguait une tâche noire centrale.
Ses yeux fixaient cette tâche alors que ses pieds avançaient tout seul.
Trois silhouettes se détachaient.
Il avançait quand soudain.

NON

Il allait reculer mais il continua d'avancer.

NON

Ils étaient amicaux !
Un accueil de rêve !

NON

Encore une personne ou ?
Il continua d'avancer, mais les voix devenaient de plus en plus intense dans sa tête.

NON
NON
NON


Il était à la fois attiré par la lumière et rejeté par le trio de silhouette qui se tenait devant lui.
Il fit un pas de plus et se heurta à une barrière énergétique : Moch1*
Coma + 20 minutes.
Moch1 à l'horizon.
Le mur était imprenable.
Il avait beau essayé de le pousser, de l'autre côté le trio du KER à coup de "non" renforçait ce mur et le rendait de plus en plus difficile.

NON
NON
NON


Quand soudain un homme blanc s'approcha et lança l'incantation ultime :

TU NE PASSERAS PAS !!

Une lumière d'une vive intensité projeta Alexandre en arrière et la cassette fut rembobinée et Alexandre retourna dans son corps et bien qu'il soit toujours endormi il sentait ses membres endoloris.


* Les Thanatonautes - Bernard Werber bon... c'est pas une barrière mais c'est un mur.

_________________
Intendant de Servon en attendant de devenir Seigneur.
Soeur_m


L'homme ne cache pas sa surprise quand elle quémande une lame, mais son assurance semble le convaincre, il se retire, pour répondre à ses demandes. Elle a délimité la zone à raser.. La Soeur récite des prières, encore et encore dans de doux murmures... elle a redressé le banc et la installé en bout de table.. Le linge souillé à rejoint le sol, là où le sang s'écoule encore de la chevelure poisseuse, et collante...


Les doigts plongèrent dans le suif, elle frotta ses mains l'une contre l'autre pour le chauffer, l'huile coula le long de ses avants bras.. Elle étale la substance dans les cheveux du garçon, domestiquant et coiffant les boucles brunes.. Le sang et la graisse se mélange, l'odeur est épouventable, elle poursuit, appliquant parfois son coude contre son nez qui forcément dans pareil moment la démange...


"Tout Puissant, aide moi, guide ma main..."

Le rasoir est saisit, simplement trempé dans l'eau chaude, ses doigts essuyés sur sa robe de bure.. Elle était de toute façon déjà souillée.. Et le serait encore. La poigne saisit une touffe de cheveux à hauteur de la tempe gauche, la lame doucement balaye, chasse les mèches à leur racine, le rasoir, à chaque mouvement effectué, est rincé et les mèches lâchées à terre... La plaie apparaît très nettement, un brin de suif pour plaquer la chevelure restante.. Elle inspecta brièvement la plaie, une belle entaille qui n'avait touché que le cuir chevelu.. du moins pour ce qui était visible. Elle rapprocha les bords de la plaie avec deux doigts, et sutura les lèvres ensemble.

"Messire, venez près de moi.. Prions ensemble...

Frères bien-aimés, prions le Tout-Puissant
d'avoir pitié des hommes dans l´épreuve :
Qu´il débarrasse le monde de toute erreur,
qu´il chasse les épidémies et repousse la famine,
qu´il vide les prisons et délivre les captifs,
qu´il protège ceux qui voyagent,
qu´il ramène chez eux les exilés,
qu´il donne la force aux malades,
et accorde le salut aux mourants.

Logos éternel et tout-puissant,
moteur suprême qui gouverne
le corps entier de l'Église,
exauce les prières que nous t'adressons
pour tous les ordres de fidèles qui la composent :
Que chacun d'eux, par le don de ta grâce,
te serve avec fidélité,
par Christos et Aristote nos prophètes.
Puissent Foi et Raison les guider,
et que Saint Arnvald le justicier, les protège."
Watson


Heureusement que le Très-Haut lui avait envoyé cette femme !
Ou alors était-ce le KER qui lui avait envoyé cette femme ?
Il se signa et pria une nouvelle fois dans sa tête, il ne maitrisait rien de fait.
Il eut une pensée ému pour la dame Korydwen, une patronne de qualité qui n'avait jamais rien dit contre son orthographe déplorable, au contraire elle l'avait aidé à progresser et aujourd'hui il apprenait auprès des moines de Gannat de temps en temps quand le temps le lui permettait !
Depuis que Germain était souffrant à cause de sa nuit dehors à attendre le retour de la dame Solène lors de l'enlèvement, Théodore s'occupait de tout dans l'Hostel.
Cela sentait affreusement mauvais, il eut soudain l'idée de jeter une poignée de thym et de laurier séchés dans le feu de cheminée.
Il se tourna vers la dame.

Pour que cela sente moins...
Mauvais
.

Il sourit légèrement à la dame espérant que ce stratagème pourrait apporter une bonne odeur pour quelques instants.
Il ne fallait pas non plus vider le pot d'herbes, mais si durant quelques minutes cela pouvait parfumer un petit peu la pièce autrement que l'odeur de la mort.

Il s'approcha de la dame et commença à prier avec elle, les yeux fermées les ùains l'une contre l'autre
.

Frères bien-aimés, prions le Tout-Puissant
d'avoir pitié des hommes dans l´épreuve :
Qu´il débarrasse le monde de toute erreur,
qu´il chasse les épidémies et repousse la famine,
qu´il vide les prisons et délivre les captifs,
qu´il protège ceux qui voyagent,
qu´il ramène chez eux les exilés,
qu´il donne la force aux malades,
et accorde le salut aux mourants.

Logos éternel et tout-puissant,
moteur suprême qui gouverne
le corps entier de l'Église,
exauce les prières que nous t'adressons
pour tous les ordres de fidèles qui la composent :
Que chacun d'eux, par le don de ta grâce,
te serve avec fidélité,
par Christos et Aristote nos prophètes.
Puissent Foi et Raison les guider,
et que Saint Arnvald le justicier, les protège.


La prière achevée il se tourna vers la dame.

Ma Soeur, souhaitez-vous boire quelque chose ?
L'odeur n'ouvre pas vraiment l'appétit mais si je peux vous offrir quoi que cela soit...


Il lui était tellement redevable que de lui offrir le couvert était la moindre des choses pour le moment.
Il ne pouvait pas s'engager pour plus, pour cela il faudrait attendre le retour de Matthis qu'il espérait rapide.
Est-ce que tout était fini maintenant ?
Fallait-il le déplacer ?
Il n'était pas très fort et la dame non plus, c'était une femme et 1Alexandre raide dans les vappes devait bien peser le poids d'un taureau.
Quand Matthis serait de retour il pourrait le déplacer avec lui, il l'espérait, mais que dirait-il en voyant ce chantier ?

_________________
Chien de Berger de son Althiesse Alexandre.
Vif d'or de son surnom grâce à sa cape de super-héros !
Soeur_m


Alors qu'elle prie, elle sent enfin les odeurs alléchantes de thym et de laurier, l'homme a raison, cela sent meilleur, bien loin encore de l'encens auquel elle est habituée, mais cela fera l'affaire, elle se relève après la prière, embrasse sa médaille et se penche au dessus du visage du garçon. Un linge humide chasse la crasse, les filets de sang sont dilués, quelques cheveux coupés sont balayé de son front, elle entreprend de lui rincer les cheveux. Debout à sa tête, elle peigne la chevelure avec ses doigts qu'elle rince à plusieurs reprise dans une sorte d’écuelle, le suif forme de petites tâches grasses à la surface de l'eau, tels des nénuphars.

Theodon lui propose un repas, elle lui répond dans un sourire, "Oui, je veux bien, je vais laver le plus gros, et peut-être auriez vous des vêtements propres ? Une chemise et une couverture, je vais nettoyer la table mais je pense qu'elle restera tâchée.. Nous pourrons ensuite nous occuper du sol pour que vos maîtres ne soient fâchés."

La Soeur ne connaissait pas la famille mais elle pouvait imaginer que l'odeur, le bazar et leur fils inconscient sur la table pouvait faire un brin désordre... Les cheveux rincés et pendouillant en dehors de la table allait pouvoir sécher, quand ils le seront, elle pourra bander le crâne pour que la cicatrice puisse être protégée. Elle ouvrit la chemise trempée par ses soins et crasseuse par le combat mené par le garçon.. ils ne parvinrent pas à lui enfiler la chemise de rechange, ils le couvrirent simplement de la couverture et nettoyèrent le plus gros avant de partager un repas.. La Soeur bande la tête du garçon, elle prendrait bientôt congé, elle espérait qu'elle aurait des nouvelles du jeune garçon quand il se sera rétablie.
Matthis_serna
Le jeune couple profitait des derniers jours de l'automne pour se promener dans les rues clermontoises. Matthis souhaitait faire découvrir à Aurélia la capitale du duché. Même si ils n'allaient point y résider à l'année, ils seraient certainement amenés à s'y rendre quelque fois l'an et si Aurélia souhaitait découvrir les artisans du Bourbonnais-Auvergne. Leurs pas les menèrent non loin de la lice dans un premier temps. Ils entendirent des cris, des encouragements, mais rien ne pouvant troubler la promenade du couple, remontant bien des rues, descendants bien des rues, ils admiraient les tissus des tisserands, les pièces d'armure des forgerons, sentir la délicatesse des pains chauds et bien d'autre chose, quand soudain Matthis s'arrêta devant une maison d'artisan vide.

"Ici se trouvait la biscuiterie d'Alexandre, mais il a décidé de la fermer. Elle était tenue par Fitzwilliam, mais dorénavant cette biscuiterie se trouve sur le Mont Saint Michel et Fitzwilliam y travaille toujours."
"Heureusement por nous qu'il en fait pour les siens ce cher Alejandre."
"Et puis Fitz est ravi, il est plus proche de l'Angleterre."
"Ah si si !"


Ils quittèrent la biscuiterie ou plutôt ce qu'il en restait, il ignorait si son frère avait revendu le bâtiment ou si au contraire il l'avait gardé en mémoire de Rick et de Korydwen. Triste histoire qu'il ne raconterait pas aujourd'hui à Aurélia, Alexandre le ferait si il le souhaitait. Il préférait pour le moment fureté du côté des joaillers pour voir si Aurélia lui donnait un indice sur ce qu'elle pourrait aimer ou non. Mais il ne nota aucune réaction de cette dernière, elle semblait se jouer de lui une fois de plus. Il ne dit rien, mais un jour il la ferait plier et il saurait que lui offrir à ce moment-là.

Puis le jour tombait doucement, tout comme la fraîcheur et ils se dirigèrent vers l'hostel. La porte donnant sur la rue était ouverte, mais cela n'alerta pas Matthis, il se doutait qu'Alexandre était sorti précipitamment pour faire un truc ou deux. Il la referma derrière lui pour éviter que l'on ne rentre chez eux comme dans un moulin et puis finalement la porter d'entrée de l'hostel était ouverte légèrement. Voilà qui intriguait Matthis. Il mit son bras pour empêcher Aurélia de passer avant lui et pénétra dans le hall d'entrée, il se glissa tel une ombre contre le mur pour attraper... Une pelle à pain ! Une arme redoutable pour qui savait s'en servir. Armé de sa pelle à pain il suivit le bruit des voix, il reconnut celle de Théodore, mais il y avait une voix complètement inconnue. Une odeur de sang, de suif et de thym puis de laurier lui agressa le nez, cela sentait mauvais-bon !

Lorsqu'il passa la porte prêt à taper avec sa pelle à pain, il tomba sur un Théodore affairée une femme en vêtements religieux et sur un Alexandre en piteux état. Il n'y avait rien d'affreux du moins à première vue. Il baissa sa pelle à pain et alla la poser contre un mur. Il se dirigea vers la porte.


"Aurélia ! Tu peux venir ! Il n'y a aucun danger !"
Puis il se tourna vers Théodore. "Mais que se passe-t-il ? Vous avez recueilli une Soeur/Mère en pèlerinage ? Etes-vous souffrante ma Soeur/Mère pour avoir besoin de tisane de thym et de laurier ? Et pourquoi Alexandre dort sur la table ! Qu'est-ce qu'il a encore fait cet adoléchiant ?"
Watson


Alors que la pièce prenait une odeur plus supportable, Théodore attendait la réponse de la dame, il était embêté, il voulait tellement la remercier mais ne savait pas trop comment s'y prendre.
Il attrapa un godet et le posa sur le morceau de table qui se trouvait encore propre et sortit au choix un alcool ou de quoi faire une tisane.

Tisane ?
Alcool fort ? Moins fort ?


Il ne savait pas trop ce que buvait une Soeur, si ce n'est du vin de messe.
Mais après le décès de Rick, le stock avait été offert à plusieurs paroisses, ce qui faisait que la cave de l'hostel ne contenait plus.
Pour la nourriture il y avait bien un peu de pôtée qui restait toujours non loin de la cheminée donc encore chaude, il en versa un peu dans un bol de bois, alla chercher pain et jambon.
Elle pourrait ainsi choisir ce dont elle avait besoin.

Servez-vous, prenez ce qu'il vous faut.

Mais alors qu'il venait tout juste de laisser le repas disponible, elle lui proposa de l'aide pour la suite.
Il lui sourit.


Ne vous inquiétez pas pour la table, elle en a vu bien d'autres et mes maîtres ne seront pas fâchés enfin…
Pas après le désordre mais plutôt après le jeune monsieur Alexandre.
Mais nous allons nettoyer oui.


Il sourit et s'apprêta à chercher des vêtements propres quand il entendit du bruit dans le vestibule, il n'eut pas le temps de faire grand chose.
Voilà que Matthis surgissait avec une pelle à pain.
Il posa sa main sur son cœur et se tourna vers Matthis.


Bon Dieu !
Pardon ma Sœur !
Martine Porsche sortez de ce corps immédiatement !


Il reprit doucement ses esprits avant de faire les présentations.


Je vous présente Sœur…

Il ne lui avait pas demandé son prénom.

Cette charmante dame est une sœur du couvent de l'Hotel Dieu de Paris, en pèlerinage.
J'ai eu la chance de la croiser parce que…
Hum votre frère s'est encore mis dans une situation...
Il s'est battu en duel mais je ne sais pas contre qui et il est revenu blessé.
J'ai voulu demander l'aide d'un médecin mais il voulait se soigner lui-même et puis ensuite…
J'ai cherché du secours et le divin Seigneur m'a envoyé une Sœur !
Ma Sœur voici monsieur Matthis de la Serna-Marigny et sa fiancée Damoiselle Aurélia Catalina de la Vega.


Puis montrant la table.

Je lui ai offert un repas pour la remercier mais c'est bien peu, elle a sauvé la vie de Monsieur Alexandre.
J'allais chercher des vêtements propres pour…

_________________
Chien de Berger de son Althiesse Alexandre.
Vif d'or de son surnom grâce à sa cape de super-héros !
Aurelia_catalina
    Il lui avait conté les merveilles de son duché de naissance, il y avait tant eu à écouter, malheureusement Aurélia n'avait pas tout retenu ou heureusement ? Peut-être que d'en avoir oublié une partie permettait d'avoir de nouveau l'histoire à découvrir sans avoir cette impression de déjà vu. Elle souriait, sa main glissée dans celle de Matthis. Heureuse tout simplement, même si elle était fiancée et sans bague pour l'heure, Matthis n'avait toujours pas fait son choix ? Attendait-il qu'elle lui suggère quelque chose ? Elle ne dirait rien, il pourrait lui offrir l'anneau d'une clé que cela lui irait très bien. La valeur la plus importante était celle des sentiments et non de la bague en elle-même. Peut-être était-ce là une réflexion de roturier parce que jamais Matthis ne pourrait lui offrir de pierres ? Peut-être et alors ? Etait-ce un problème ? A priori non. La promenade se termina doucement et elle retrouva l'hostel Serna dont Alexandre lui avait vanté les mérites et l'histoire.

    Quelque chose ne semblait pas aller, elle resta derrière observant son preux chevalier maniant la pelle à pain. Voilà de quoi la rassurer pour plus tard. Martine Porsche avait de l'avenir devant elle, elle pourrait ouvrir une académie pour apprendre à se défendre avec des pelles à pain ou tout autre outillage qui se trouve dans les maisons. Attendant tranquillement dans la cour et serrant un peu plus sa cape autour de ses épaules, elle attendit le signal de Matthis, signal qui ne fut guère précédé par quelconque bruit ou hurlement, tout devait donc être sous contrôle. Elle entra, ferma la porte derrière elle et déposa sa cape sur le porte cape avant de suivre les voix jusque dans la cuisine. Lorsqu'elle pénétra dans la pièce, Théodore expliquait à Matthis la situation.


      "Ma ? Qué ?"
    Interdite, elle resta plantée observant la scène qui se déroulait sous ses yeux ou plutôt ce qui ne se déroulait pas. Elle s'approcha de la Soeur et lui attrapa les mains pour la remercier.

      "Muchas gracias [Mille mercis] mi hermana [ma soeur]"


    Elle avait appris sur le tard que son cher futur beau-frère se mettait souvent dans des situations improbables. Elle relâcha les mains de la soeur et se signa avant de plaquer ses paumes l'une contre l'autre et de remercier le Très-Haut de leur avoir envoyé une de ses servantes avec une prière. Elle ferma les yeux un long moment avant d'observer Alexandre.

      "Y a-t-il des soins mi hermana à faire ?"


    Elle pouvait s'occuper des soins, même si Matthis se débrouillait pas trop mal, mais elle comptait plutôt sur lui pour tenir Alexandre pour ne pas qu'il sorte prochainement. Elle les regarda tous avant de se rendre compte que Théodore n'avait pas terminé sa phrase.

      "Qu'alliez-vous chercher, Théodore ?"
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