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[RP]Un, Deux, Trois... Trois petits chats *

Aryanna


[ A la herse - Doppel & Gänger en faction ]


C'est qu'il y avait un petit monde qui arrivait au château, et bien qu'avertis les deux jumeaux ne s'attendaient pas à en voir "autant". Pour le moment tout était calme en ce début d'après-midi, mais sans doute cela changerait-il.
Et comme la Comtesse n'était pas dans les parages, Doppel & Gänger pouvaient bien y aller de leurs petits commentaires favoris, tout bas.

«
T'crois qu'elle a des amis ? 'Fin qu'y a des gens qu'vont v'nir, là ?
- Peut-être, ou tout du moins des gens qui vont venir piquer dans les assiettes. Elle a fait sortir les oriflammes, pour une fois. Ce qu'elle ne fait que quand elle reste un moment.
- C'éti vrai. On va d'voir s'la coltiner, d'coup. Adieu l'siestes à l'ombre. »

Ils se taisent brusquement, c'est que voici la première a arriver. Et comme Ctulhu, en faction à la porte Ouest des remparts les a laissé passer. Il n'y a bien là aucune raison de stopper les entrées. Il faut juste donner des indications de déplacements.
A la blonde Comtesse donc. «
C'par l'salle d'plaid M'dame.
- La salle à droite en entrant. »
Et ils laissent place à l'entrée dans la cours. Et l'Oiseau à bonne distance, ils reprennent leurs chuchotis.
«
T'as vu com'elle est j'lie. Ca change d'la nôtre.
- En tout cas elle est bien accompagnée. »
Entre les enfants et les nurses, quoi de plus logique que Layla ne vienne pas seule. Mais impossible d'aller plus loin, déjà voilà deux autres visiteurs.

«
Ouida, M'bon M'sire. M'dame. C'ben qu'ici qu'on vassalise.
- La sœur de la Comtesse de ce qu'on nous a dit. » Les mêmes informations données précédemment le sont là encore. Tout en laissant le couple passer.
Et le même rituel qui reprend.
«
T'as vu y a pas qu'des femmes. Et l'homme l'a survécu... Hé bein.
- Tu crois, toi, qu'elle se mariera un jour la Comtesse ? » Mais pas le temps de poursuivre, en voilà une autre. Encore une blonde avec une enfant. Qu'ils laissent passer, évidemment.

«
Bonjour Mesdames. Bienvenue à Montfa. » - Et on indique toujours le même chemin. Et toujours encore les voilà qui chuchotent.
«
Cel'là aussi l'est joliette. T'crois qu'on lui a fait peur ?
- Ce qui est sûr c'est qu'elles pourraient donner des conseils à Aryanna. Franchement... »

L'arrivée de Manon et celle de Julian est la seule à faire abstraction à la règle. Doppel et Gänger s'écartent bien prestement. Ils vont même se planquer. Sinon ils pourraient en prendre fort pour leur matricule. Comme c'est la voisine, ils la connaissent bien déjà. Et elle n'a certainement pas besoin de les voir, ni son mari.
Ils reviennent donc à leur poste une fois d'être sûr que Vénès est bien rentrée dans le château avec son époux. Ni vu, ni connu, j't'embrouille.
«
On a eu chaud. »

Le passage du Héraut se fait sans trop de mal. Le tabard a assez d'effet pour qu'ils la laissent passer sans autre forme de procès. Seules les indications sont également données pour qu'elle s'y retrouve, dans la cours, avant qu'elle ne soit confiée aux bons soins d'Amandine, qui conduira Poitou à la salle.
«
T'as vu com'elle était habillée. S'rigole pô. »

Et on se tait à l'arrivée du beau-frère, mari de la future vassale. Et Gänger récupère le poney sur lequel il est monté pour aller le mettre aux écuries. Et on le laisse se débrouiller. C'est qu'il y a du monde dans la cours qui ne devrait tarder à entrer, sans doute. Au retour du jumeau, ils reprennent quand même.
«
Il est là pour sa femme. Tu crois qu'il va l'empêcher de faire une connerie ?
- Y s'rait ben inspiré. El'sait pas dans quoi qu'elle s'embarque, j'crois. »

Pour finalement saluer le mec qui roule un peu des mécaniques. Et on lui donne les mêmes indications, alors qu'il rjeoint le petit groupe de la cours intérieure.
Et on poursuit dans le pia-pia-pia.
«
T'as vu com'l'est barraque.
- Ouais. J'aimerais pas qu'il m'en colle une.
- Ouais, toi t'décolles d'suite.
- Toi aussi, carrément dans le mur. Et ensuite on t'enterre. »
Et c'est parti. Au jeu de celui qui décollera le plus loin. C'est même qu'ils pourraient se foutre sur la gueule, les deux zozos, juste pour faire les malins.




[ Pendant ce temps - Salle du Plaid ]


Peu de fioritures dans cette petite salle du plaid du château de Montfa. La sobriété de la salle contraste même avec les autres pièces, salons, appartements et chambres diverses du lieu. Ici il n'y a bien qu'un trône frappé du blason montfanéen, un tapis rouge, quelques tentures aux murs et, évidemment, certaines sont brodées aux armoiries du Comté. La salle n'est pas si grande et pour une fois elle accueillera un événement plus réjouissant que les doléances des montfanéens. Un événement qui ne se reproduira sans doute pas deux fois.

Aryanna est évidemment déjà dans la place. Assise sur le trône alors qu'il n'y a encore personne. Ils arriveront bien assez tôt. Elle est en grande conversation avec Amandine qui lui tourne autour, lui court autour et essaie de la retresser pour qu'elle soit un peu convenable.
Grande mission pour la petite rouquine qui, qu'on se le dise, a fait bien des pieds et des mains pour convaincre la Comtresse que : non, il fallait qu'elle fasse un petit effort vestimentaire. Car même si cette journée ne lui est pas consacrée, elle pourrait au moins faire quelque chose pour son apparence, histoire de marquer un peu le coup. Et même après moutles grognements et arguments contraires, la petite main a fini par l'emporter. Car, oui, elle avait raison.

C'est donc bien une oiselle en robe que tout le monde verra ce jour. L'une des robes qui faisait partie d'un package cadeau, envoyé directement à Montfa, designé par le bon goût évident d'une personne qui sera théoriquement là cet après-midi et qu'il faudra bien évidemment remercier.
Une robe rouge et noir, avec quelque reflets prune, qui lui va comme un gant. Comme quoi... Peut-être un jour finira-t-elle par ne s'habiller qu'exclusivement de froufrous et tissus pimpants et soyeux.
Vous y croyez ? Hé bah vous rêvez ! Et en grand.

La salle du plaid commençait à se remplir aussi la Comtresse avait fini par se redresser et se relever. Elle avait adressé quelques sourires et saluts du chef, bien loin de se douter un instant de la course qui s'était passer pour retrouver sa nièce.
Et c'est auprès de l'épouse Calderon que la discussion s'engage tout d'abord. Tout en la détaillant dans cette robe d'un rose certain qui lui allait tout à fait bien au teint. Mais pas le temps d'admirer à voix haute la robe qu'elle porte, la voilà qu'elle demande une audience. Intriguée, la noire écoute toutefois.

«
Bonjorn Comtessa.
Fichtre. Ce que Vos me dites là ne m'étonne guère, à vrai dire. Connaissant mes idiots... Il faudra bene leur apprendre le tiers du début des bonnes manières. Que cela soit chez Vos, ou chez moi.
» - Un sourire qui s'esquisse. En voilà une très bonne idée que de faire découvrir les salles de tortures des deux voisines. Peut-être cela les calmera-t-il ? Même si on peut en douter. Ce qui lui fait penser.
«
Vos ne connaissez pas la dernière, je crois. Mes deux jumeaux ont inventé une nouvelle technique de défense per le Castel.
Me croirez-Vos si je Vos dit que maintenant... ils lancent des vipères sur les passant inconnus qui longeraient de trop près les murs du Castel ? Des fous.
» un petit soupire qui s'échappe, encore une imbécilité pour faire fuir les visiteurs et peut-être même les Montfanéens. Il est presque sûr et certain que cette histoire finira bien par lui retomber sur le bout du nez. Et la conversation se poursuit.

A l'entrée de Poitou dans la salle, c'est la Comtesse qui va à sa rencontre, s'excusant auprès de Manon qu'elle retrouvera un peu plus tard.
Une légère inclinaison du buste, un sourire et c'est parti : «
Bonjorn Poitou. Ravie de Vos voir, il y avait longtemps. - petite boutade, ça fait 6 jours, depuis Tarascon.
J'espère que votre voyage s'est déroulé sans anicroches. Mercé d'être venue jusqu'à Nos. »

Elle se tient à l'écoute, la noire, elle a besoin de savoir ce dont le Héraut a besoin pour que tout se passe au mieux. Même si une vassalisation doit se passer plus ou moins comme pour la couronne comtale de Toulouse. Mais on n'est jamais trop prudent.
C'est sa première, en son nom propre après tout.



    _________________



    Devise - en sanskrit : Véda prasthâna dijvassia.
    Le savoir est source de la vie. Ou la source de la vie est celle qui sait, soit : la femme sait
    Amstrad
    Le brun arrivait sur le fil rouge du retard avec les mains dans ses fouilles, quelques regards perdus de ses mirettes émeraude çà et là…
    c’était avec le sourire qu’il avait reçu la lettre d’invitation juste à son arrivée sur Toulouse, Ceriera avait eu un timing incroyable.
    Le Sans Nom appréciait cela chez les autres même si pour ça part ce n’était pas toujours le cas.

    Il ne connaissait personne ou peu ans cette assemblée, mais à part le couple qui lui est très amical.
    C’est dans cette optique qu’il passa discrètement sur le côté, après avoir lancé un regard furtif à leur fille
    puis cherchant du regard la lanceuse d’invitation comme pour lui montrer qu’il était bien venue.

    Avec sa nonchalance apparente mais qui lui était propre, c’est dans un petit coin qu’il se posait en guetteur,
    chassant du regard si une chope n’était pas perdue ou à la recherche d’un preneur…

    _________________
    Ceriera
    Et juste derrière Layla arrive… son sauveur, elle l’espère, ou en tout cas celui qui devait à tout prix être là sinon l’apocalypse se serait abattue sur Cerièra. Rien de moins.
    Son Loup est-il agneau ce jour ? En tout cas, il est tout sobrement vêtu et tranche avec le côté baroque-avant-l’heure de la brune. Certains diraient que c’est tout eux, ça : ce petit miracle qui fait que des êtres si différents aient pu se trouver.

    Un soupir de soulagement à le voir, car outre le bain urgent à Solveig, il était la condition sine qua non pour qu’elle puisse se rendre en salle du plaid. Sans lui, qui a beau être aujourd’hui le «livré avec» à son tour, cela lui semblait inconcevable.


    Mon cœur, te voilà !

    Parce que même si ça ne fait même pas quarante-huit heures qu’il est parti, il commençait déjà sacrément à lui manquer. Elle ne retient donc pas un élan vers lui pour aller le gratifier d’un baiser volé, au moins un, pour se donner du courage. À n’en remarquer qu’ensuite la présence de Gannicus.

    Bonjorn Gannicus ! Et comme elle a dit précédemment à Layla : Nous arrivons !

    «Nous». C’est-à-dire que pour la gestion solveiguesque de dernière minute, toute la famille va être mise à contribution. D’ailleurs la grande se propose déjà.

    Volontiers, oui ! Tous les Thorsen : dedans ! dans un geste qui disigne leurs appartements sur place. Elle aura bien le temps d’expliquer vite fait à Sowelo que Layla vient de lui ramener la petite qui a vadrouillé Dieu-seul-sait-où, qu’il faut la rincer, la changer pour une jolie petite robe bleue – parce que Cerièra adore habiller la gamine en bleu, allez comprendre – et dévouer les tâches à chacun afin que… ça dépote !

    Ce qui leur permettra d’arriver rapidement en salle du plaid.
    Si si, on y croit.
    Ils ne vont vraiment pas tarder.

    _________________

    Veralucie
    La salle du plaid ! pas de volumes à perdre la tête quand on la soulève pour en admirer les plafonds, mais assez grande pour occuper le temps et se donner une constance et une attitude de "pardonnez-moi je fais dans l'intérêt architectural". Voilà qui était mieux que de se torturer les doigts en voulant prendre la fuite.

    Evidemment il y avait en ce lieu quelques têtes connues, d'autres déjà vues, et certaines parfois rencontrées, que je saluais dans un sourire quand nos regards se croisaient. Mais je me demandais encore ce que je faisais là.
    Ma fille dans les bras me posait de temps à autres la main sur la joue pour attirer mon attention, ce que je lui accordais avec plaisir et dans un sourire.


    - Maman ... é où Zeanhilippe
    - Je ne sais pas ma puce, Manon est là, nous le verrons plus tard.
    - dans longtemps ?
    - non ma chérie, mais nous devons rester, nous avons une invitation, c'est la moindre des choses que d'être là.


    Je lui souriais encore ne voulant lui montrer que moi aussi je me sentais bien loin, presque étrangère maintenant à toute cette noblesse Toulousaine que j'avais cependant côtoyée quand j'étais au conseil et que je vivais ici, bien avant le décès de mon époux.

    Un soupir m'échappa à l'évocation de ce passé qui me semblait si lointain maintenant.

    Cachée dans un coin de la pièce, j'avais cependant trouvé un pilier contre lequel je pouvais me reposer le dos. C'est que Sarah, du haut de ses presque deux ans, faisait son poids et que ma frêle stature souffrait à la porter longtemps.
    J'aurais volontiers donné une bonne poignée d'écus contre un siège, mais cela n'aurait pas été convenable. Je tentais alors de la poser au sol mais, encore plus timide que sa mère, elle refusa s'agrippant à mon cou. Je me résignais donc à me montrer plus forte encore.

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    Layla.d.arkana
    L'oiseau venait de rendre la petite à sa mère qui semblait plus que soulagée.

    Elle n'était pas très loin... dans la cour...

    A quoi bon mentir de toute façon la tenue de la petite ne laissait pas de place au doute.

    Je connais le problème, Sophie ne tient pas en place, Dieu merci, elle ne marche pas encore mais elle maîtrise le quatre pattes à la perfection !

    L'Oiseau sourit doucement, elle était fière de voir sa fille faire la misère aux nurses. Non pas qu'elle aime les voir torturer mais juste parce qu'elle adore la façon qu'a la petite de se sauver: assise sur une jambe, elle avance son fessier en se soulevant à peine et cette façon crabesque d'avancer fait rire la blonde.

    A peine quelques personnes...

    Bon c'est pas un gros mensonge quand on ne sait pas le nombre d'invités attendus.

    Sow ? Non, navrée.

    Elle aurait bien fait la même demande au sujet de Gannicus mais n'était pas certaine qu'il viendrait vu son aversion pour les regroupements.

    Tiens quand on parle du loup on en voit la ... Tête. Elle lui décoche un sourire radieux, ravie de le voir en ce lieu. Enfin elle se sent complète. Il lance une boutade et comme à son habitude, elle se renfrogne.

    Je ne ...

    A quoi bon ? Il enchaîne d'un baiser sur l'épaule, d'une main qui fait naître un frisson et ... d'une nouvelle boutade... Sur le même ton et entre ses dents, elle réplique.

    Même pas en rêve !

    Elle lui lance un regard noir avant de remarquer la présence du Vairon.

    Bonjour Sowelo.


    Inutile de s'attarder plus, elle entraîne Gannicus en lui faisant signe de la suivre après un petit coup de hanches aguicheur alors que les Thorsen s'éloignent pour s'occuper du mini eux. Toute la tribu se met en marche vers la salle du plaid et c'est ce moment que l'Oiseau choisi pour bavarder un peu avec le blond.

    Vous avez fait bonne route ? J'ai crû que vous ne viendriez pas...

    Dans sa voix on peut encore sentir l'inquiétude de ne pas le voir à ses cotés. Depuis qu'ils ont décidés de se remettre ensemble, l'Oiseau ne supporte plus qu'il s'éloigne d'elle. C'est étrange quand on sait que c'est elle qui avait choisi de rompre...
    _________________
    Gannicus1
    Citation:
    Même pas en rêve !


    La réponse fit son sourire le blond, il hésita à lui répondre mais se retint se doutant que le débat serait sans fin.
    Il salua poliment Cer qui semblait être présente avec toute sa petite famille.

    D’un coup la blonde lui donna un petit coup de hoche qui ne manqua pas d’attiser le jeune homme qui la suivit reluquant la partie du corps de sa belle qui avait oser le violenter.
    Il se rendit donc avec elle dans la salle qui semblait-il, serait le théâtre de toute la cérémonie du moins c’est qu’il avait compris.

    Il resta près de Layla n’ayant pas envie de s’en éloigner.

    Citation:
    Vous avez fait bonne route ? J'ai crû que vous ne viendriez pas...


    J’avoue que j’ai hésité j’avais un stock entier de dragées mais je ne sais pas il me manquait quelque chose d’important. Alors je suis venu la retrouver ici dit-il en venant prendre sa main dans la sienne pour lui faire davantage comprendre qu’il parlait d’elle.
    Et vous amour pas de soucis ?
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    Raeniel
    Les deux cavaliers avançaient au pas, en direction de Montfa. Ce n’était pas sans une certaine ironie aux yeux du vétéran. Après maintes années passées à Toulouse en ermite, ou presque, il avait fallu qu’il quitte la Province pour y trouver des amis. Et leur rendre visite, donc. Troisième fois en quelques mois à peine, même si c’était une première concernant leur demeure de Montfa.

    Son regard s’attarda sur la cavalière à ses côtés, et qui partagerait bientôt pleinement sa vie. La jeune fille montait avec l’assurance d’une cavalière rompue, encore une chose qui lui plaisait chez elle… C’est que son fol de père avait visé fort juste, il fallait bien le reconnaître. En dépit des apparences, l’homme savait décidément faire parfois preuve d’une grande clairvoyance. Trop grande, peut être.

    Tout semblait être allé si vite, et si lentement en même temps. Qui aurait pu soupçonner, un an seulement auparavant, une telle évolution pour le vétéran ? Pas lui, en tous cas. Il en aurait même sans doute… ri ? Le maître d’armes qui vivait en reclus et ne sortait guère que pour compulser quelques livres à l’Université avait désormais ce qui ressemblait fort… à une vie sociale? Et plus si affinités. Or, à sa grande surprise il y avait eu plus qu’affinités…

    Silencieux, il profitait de la chevauchée pour réfléchir à la situation. La mort de la Reyne lui avait asséné un rude coup, et il se prenait de plus en plus à remettre en cause son engagement au sein de la Garde Royale. Tout dépendrait du futur souverain, à n’en point douter. Mais ses doutes étaient d’autant plus forts qu’il commençait à avoir d’autres aspirations. Aspirations que ce bref retour à Toulouse ne faisait qu’exacerber.

    Son regard pers s’attarda sur la Garonne puis, au-delà, sur les plaines environnantes. Le passé et le présent s'entremêlèrent dans son esprit. Un autre fleuve, qui ferait passer celui-ci pour un ruisseau. D’autres terres, plus luxuriantes malgré leur proximité avec le Désert. L’esprit de l’ancien Mamelouk dériva. Il se prit à rêver, une fois encore, d’élevage de chevaux. Une vieille passion qui le travaillait… Un comptoir, où ses anciens frères d’armes seraient bienvenue, et avec eux les marchandises d’Outremer… Un hôtel particulier, peut être. Celui dont il s’était toujours refusé la construction. Trop ostentatoire à son goût. Inutile ?

    Etait-ce donc l’influence de Samaële qui avait réveillé en lui la flamme des projets? Une flamme qu’il pensait éteinte depuis si longtemps, déjà… En un sens, ne lui aurait-elle pas redonné le goût de vivre, et non plus de survivre en attendant la délivrance ?

    Pégase renâcla, faisant un léger écart. Le regard de Raeniel suivit le serpent délogé de sa place au soleil pour se réfugier dans les herbes. Il flatta l'encolure du blanc étalon qui lui avait été prêté par les écuries royales. Plus petit qu’Anwar, il n’en était que plus vif et nerveux. Mais pourrait-il tenir la distance face au hongre qu’il avait élevé depuis son jeune âge ? Il n’y avait pas trente-six façons de le savoir.

    Un sourire se dessina sur ses lèvres. Ses prunelles perses se fixèrent sur Samaële.


      « Montfa est en vue… Le premier arrivé ? »

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    Samaele
      Une cérémonie ? Oh mais ça veut dire venir bien habillé ? L’occasion pour elle de sortir sa plus jolie robe et de se faire belle et désirable pour son fiancé.

      Non, j’déconne.
      Cela dit, Samaële avait eu l’intuition qu’il serait inopportun de venir vêtue comme un sac à patate, elle avait donc cherché, à défaut d’une belle robe, sa tenue la plus potable. Il s’agissait de celle qu’elle avait volé emprunté de façon assez définitive pour le deuil de Sa Majesté Alvira. Une robe simple mais élégante qui ferait parfaitement l’affaire.

      Mais elle réalisa bien vite que chevaucher jusqu’à Montfa en prenant soin de sa robe, ça allait la gonfler. Changement de programme vestimentaire donc. Elle aurait pu amener la robe avec elle, mais se trimballer avec des kilos de tissu dans son sac c’est tout de même assez pénible. Elle coupa donc la poire en deux. Enfin en fait... elle coupa la jupe en deux. Ouais, zéro appréhension, zéro remords, zéro regret : Couiiiic ! Elle porterait sur elle la partie violette, largement raccourcie par ces ciseaux, tandis que la sous-jupe noire fut emportée dans sa besace, afin de pouvoir l’enfiler juste avant d’arriver à la cérémonie et de masquer ainsi le pantalon qu’elle porterait pour le trajet. C’est donc vêtu mi-robe mi-fripes qu’elle rejoignit Raeniel aux écuries : Tadammmmm ! Ahem…
      Pas de panique, ce look est provisoire on a dit.

      Tandis qu’ils approchaient des terres de leur amie, le défi fut lancé. Difficile pour l’adolescente de résister ! Pourtant le souvenir de sa derrière défaite était bien ancré dans sa tête et la faisait douter de ces capacités à remporter la course. Être battue à nouveau serait contrariant… Rapidement elle jaugea la situation, cette fois-ci c’était elle qui montait Anwar, mais l’animal avait fait tant de routes ces derniers mois, serait-il capable de rivaliser avec Pegase ? Il n’y avait pas trente-six façons de le savoir…

      La jeune femme acquiesça d’un signe de tête, et aussitôt ses talons vinrent heurter en un coup sec les flancs de sa monture qui passa immédiatement au galop. La cavalière était très concentrée, elle suivait son adversaire sans chercher à le dépasser, s’efforçant simplement à se maintenir à sa hauteur, réservant les forces d’Anwar pour le sprint final.
      Ses pensées vagabondèrent. Tout était allé si vite avec Raeniel, à peine l’avait-elle connu qu’il était déjà son fiancé. Elle ne regrettait pas un instant d’avoir consenti au mariage, mais plus le jour J s’approchait, plus elle s’angoissait à nouveau. Elle n’avait pas de doute sur les sentiments qu’elle éprouvait, mais un paquet d'appréhensions à l’idée de former un couple.
      Pégase accéléra, au rythme où ils allaient, ils seraient aux portes de Monfta d’ici une petite minute. Cette fois c’était le moment de foncer. Anwar s’élança à son tour à une plus vive allure, les cheveux dans le vent, Samaële ne voyait plus grand-chose, mais qu’importe, elle faisait corps avec Anwar, lui avec qui elle s’était fortement liée durant son séjour en Anjou. « Allez, allez, qu’on les pulvérise ! » lui souffla-t-elle dans un sourire.
      Et effectivement, c’est Anwar qui finit par devancer son adversaire et franchir les grilles du château le premier. Samaële jeta un regard satisfait à son amoureux, ses yeux pétillant d’enthousiasme. Toujours perchée sur Anwar, elle se blottit le long de son encolure le temps d’un câlin, avant de regagner le sol.

      Nous sommes à égalité désormais. Il faudra faire une troisième course pour nous départager à l’occasion.

      Et oui, Samaële ne va pas se satisfaire de cette simple victoire, elle veut être proclamée officiellement meilleure cavalière du couple ! Et pour ça il faut les départager.

      Lorsqu’ils pénétrèrent la salle de plaid, Samaële salua les nombreuses personnes qu’elle connaissait. Et puis, c’est en voyant l’élégante robe de Manon qu’elle réalisa avoir complément oublié de se changer. Bon ba… assister à une cérémonie habillée en semi-pouilleuse : check !

    _________________
    Gezekell
    C'est en arrivant au port de Toulouse pour rendre visite à quelques amis qu'une invitation l'attendait à la Capitainerie. Hellmutt avait bien fait les choses et le courrier arriva en même temps que son destinataire. Une pierre, deux petits coups voire trois.

    Gezekell souriait et s'était empressé de montrer la missive à son filleul ; sans le vouloir ils seraient pile-poil à l'heure pour la cérémonie.

    Ceci dit, c'était sans compter que nous étions en pleine période de la mirabelle, et bien entendu un Gez qui ne courait pas tous les marchés pour en trouver, ben il n'en connaissait pas. C'était impossible, inimaginable. Sans doute l'enfer lunaire devait-il ressembler à cela : un monde sans mirabelle.

    Après s'être apprêté comme il se devait, Gez partit à la recherche de son Poulet. Une aile n'est jamais loin de l'autre, tous les piafs et plumés du monde le savaient, mais il devait bien constater qu'une fois de plus, il arrivait un peu en retard et le Poulet, plus rapide que le jars, devait déjà avoir pris la route de la salle de cérémonie.

    Arrivé sur place et après avoir confié le vieillissant Car'Horse à un palefrenier, non sans avoir insisté avec quelques exigences grassement rétribuées, il se dirigea vers la salle, saluant de la tête quelques connaissances ou encore un nouveau collègue du Parlement qu'il ne s'attendait pas à retrouver ici. N'apercevant ni la maîtresse des lieux ni Cer, ni Sowelo, et un peu perdu au milieu de tout ce monde, il rejoignit Ams à qui il donna l'accolade. Apercevant quelques rafraîchissements, il en prit deux, lui en tendit un, trinqua et but en observant les gens, manifestement bien plus à l'aise que lui en pareille circonstance.

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    Mangarofw
    D et G nous indiquèrent le chemin à prendre pour arriver à la salle où tout devrait se dérouler... Et c'est donc ce chemin que nous suivîmes (qu'il est beau ce mot ^^)....

    Sur les talons de mon Yoshi, j'entre dans la salle et lance mon tonitruant.


    Bonjour tout le monde !

    Et je fais une belle révérence avant de me redresser pour le cas où il y aurait du beau monde. Chose que j'avais omise de faire chez Layla pour la cérémonie d'anoblissement de Sowelo.

    Je m'étais faite belle pour l'occasion, c'est que Ceriera ne serait pas anoblis tous les jours...

    Je souris à mon Yoshi et me demande vers qui allait d'abord.

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    Sowelo
    Le Vairon était à peine arrivé que déjà il devait repartir avec la petite famille dans la pièce d'à côté. La cause : une boule vénitienne devenue grisâtre.

    Un coup d’œil vers le ciel, bien qu'il soit caché par le plafond vu qu'ils sont en intérieur, le Vairon suivit la troupe.


    Quand il faut, il faut.

    La galanterie faisait qu'il laissait passer son épouse et ses filles devant. Enfin la galanterie a parfois bon dos...
    Car c'est aussi un bon moyen pour lui de lorgner son épouse de long en large. Hé oui, il en profite dès qu'il en a l'occasion.

    On verra bien quand toute la troupe sera préparée. Mais quand ils se retrouveront en famille, dans la pièce, pour apprêter la plus jeune, le Vairon posera à Cer la fameuse question qu'on lui avait tant posé pour lui-même quelques jours auparavant.


    Alors ! Comment te sens-tu, toi ? Je vois que tu t'es faite splendide.
    Ceriera
    Et Pèire pendant ce temps ? Le corbeau de Cerièra, que fait-il ? Vous vous posez tous la question, assurément.

    L’emplumé se sentait en fait assez éloigné de la préoccupation «chercher la petite» et bien qu’il avait parcouru le château «vu du ciel», il l’avait bel et bien aperçue se diriger vers le poste de garde mais s’était bien gardé de lever une plume pour aider Cerièra en la prévenant. Ranafout’.

    C’était bien plus amusant d’aller voir ce qui se tramait là où il y avait du monde. Il était donc le premier de la troupe à arriver en salle du plaid, y entrant dans un magnifique vol qui se conclurait par un atterrissage contrôlé juste sur l’épaule de Gezekell, qu’il n’avait pas vu depuis fort longtemps.
    Un sonore «Krôôôaaaaa» pour bien éclater les feuilles de l’homme oiseau, qui n’aurait plus qu’à se débrouiller avec son ami pour qu’il ne vienne pas trop perturber la cérémonie.

    Mais revenons à nos héros.

    [Et là la narratrice a en tête un écran partagé avec deux actions qui se passent simultanément comme dans “24 heures chrono” et des “bip, bip…” mais je divague. Vague.]


    [Appartements Thorsen]


    Comment elle se sent Cerièra ? Voilà une excellente question, à laquelle elle tente de répondre en déshabillant la petite sans s’en mettre partout dessus.

    Je me sens en retard. Pour ne pas dire en panique, mais Cerièra qui ne panique pas serait aussi inquiétant qu’une Aryanna à l’heure. Mince, Aryanna est à l’heure.
    Mais ça n’est certainement pas de cela dont il parle, sinon il n’aurait pas complimenté sa mise. Alors comment se sent-elle… par rapport à ce qui va se passer ?


    Sinon, je suis assez enthousiaste. Je me réjouis de loger près de ma sœur. Pour moi c’est symbolique, tu sais que quand je n’ai pas de ses nouvelles pendant longtemps, parfois, je m’inquiète.
    Là, c’est un rapprochement. Nous marquons que nous sommes une famille, avec un entourage ami, un bloc, plus forts ensemble. Et ça promet aussi de bons moments. Solveig sois mignonne te pregui ! *


    Le temps qu’elle parle, la gamine a atterri dans un baquet et a commencé à se faire rincer à l’eau coulant d’un pichet. Et évidemment, elle n’apprécie pas beaucoup. Ses cheveux dorés en prennent autant, après tout en plein août ils sècheront vite.

    J’ai pris une petite robe bleue pour elle, dans le sac de ses affaires. Apporte-la moi s’il te plaît mon cœur. Ce qui ne l’empêche pas de continuer de parler, tout en séchant Solveig. Coordination : pas une minute à perdre.
    Je me demande s’il y a déjà du monde. Si je suis honnête, je suis un peu nerveuse aussi. Mais à peine. Et… il y a quelque chose d’amusant qui titille ma curiosité.

    Certainement que son vairon lui demandera de quoi il s’agit, ce qu’elle lui expliquera à voix basse dès qu’il lui aura ramené la robe de la petite. certainement il aura des hypothèses et comme elle, il mènera l’enquête dans sa tête une fois devant tout le monde.
    Enfilage de robe, un coup de chiffon rapide sur ses souliers, et il est temps pour tout le monde de se mettre en route, enfin.


    Tu veux aller avec Papa ma puce ? Parce que les bras d’un père… il n’y rien de tel, non ?


    [Salle du plaid]


    Vieux motard Mieux vaut tard que jamais, la petite famille arrive enfin parmi les invités. Si chacun d’entre eux saluera qui il se doit, Cerièra veille, elle, à aller dire un mot à chacun. C’est qu’il y a une bien belle assemblée, constate-t-elle déjà du regard en arrivant, même si quelques-uns manquent (encore ?) à l’appel.

    «Frrrccch frrcchhh» font les soiries et «gling gling» font les bijoux orientaux de sa tenue, alors qu’elle se dirige vers ses amis et connaissances appréciées. Parce que si Sowelo est tout sobrement vêtu – ce qui de l'avis de Cerièra n’en fait que plus ressortir ses yeux – la brune contraste avec son époux. C’est ainsi qu’elle a eu envie de vivre ce «passage», comme pour donner le ton. Quiconque est déjà venu à Tounis ne s’en étonnera qu’à moitié vu la touche de décoration orientale qu’elle aime donner à chaque lieu qu’elle investit.


    Sa sœur, elle l’a vue plus tôt, le poutou a été fait dans la matinée. De plus, celle-ci est occupée à discuter avec Poitou, elle a bien le temps d’aller les rejoindre. Elle se contente donc de la saluer de loin, pour la rassurer sur sa présence – enfin ! –
    C’est dans un ordre choisi qu’elle va saluer tous ceux qu’elle n’a pas déjà vus, non sans mener l’enquête dans sa tête pour chacun. Mais chut, ça reste dans sa tête !

    L’«homme-oiseau» et son «Poulet». La première fois qu’ils mettaient les pieds à Montfa, comme quelques-uns ce jour. Gezekell qu’elle n’imaginait pas ne pas inviter aujourd’hui, déjà par réciprocité, mais aussi parce que le ratage de jeune femme fantasque s'était transformé en une belle et profonde amitié. Ces deux-là se comprennent, s’apprécient, dans leurs ressemblances comme leurs différences. Et Amstrad, qui fait une paire indissociable avec lui, et qu’elle a appris à apprécier avec le temps.
    Avec son mari, elle partage la valeur selon laquelle «les amis, c’est une famille que l’on choisit». Aujourd’hui, la famille et là.

    Mes plumés ! Je suis contente que vous ayez pu venir ! tout en leur donnant une accolade. Puis amusée, à constater leurs breuvages. Je vois que vous vous remettez du voyage. Parfait, parfait !
    C’est que ces deux-là viennent de loin.

    D’encore plus loin sans doute, le garde royal et sa fiancée qui bien que cette union lui soit «imposée», le suit souvent dans ses déplacements. D’ailleurs, sa tenue peu commune arrache un sourire mi-amusé mi-complice à Cerièra, qui dans un autre genre fait son originale.
    Samaële, Raeniel, soyez les bienvenus ! Comment ça, c’est elle qui accueille ? Hé, on est chez Aryanna ! Gonflée la frangine !
    Le couple lui est fort sympathique, et elle aura autant de plaisir de célébrer, bientôt, leur union, qu’à les fréquenter.

    La géographie encore… la Bourgogne. C’est Véra qu’elle va voir en premier. Véra qu’au fond Cerièra connait peu, trop peu à son goût, car elle apprécie le tempérament de la blonde et n’est nullement étonnée que Manon en ait fait une amie. Véra qui fait montre d’un courage de vie admirable aux yeux de la griotte : là où nombre se perdent face aux tempêtes de l'existence, Véra reste Véra.

    Bonjorn Véra, merci d’être parmi nous aujourd’hui. La tête descend vers la petite blondeur : Et bonjorn Sarah ! Solveig est arrivée si tu veux la voir. Et si vous êtes bien sages vous aurez du gâteau ! Ou la stratégie de la carotte.

    Manon et Julian, pour finir de compléter le clan toulouso-nivernais. Les Calderon, donc. Manon. Manon est quelqu’un d’aussi têtu que Cerièra, sachez-le ! Bien que la brune ait toujours apprécié son tempérament aussi, les deux femmes sont différentes en bien des points mais se retrouvent autour de quelques valeurs essentielles. Et Manon s’est toujours montré là quand Cerièra avait besoin. Et ça, ça n’a pas de prix, si bien qu’elle a fini par développer une affection sincère pour la Comtessa. Pourtant, impossible de l’accueillir avec des mots qui reflètent cette amitié, c’est la boutade qui sort :
    Manon, Julian… vous n’avez pas eu trop de mal à trouver ? Mais qu’est-ce qu’elle est drôle ! C’est gentil cette visite de voisinage ! Car oui, les comtats sont voisins. Ce qui promet des fiestas du tonnerre. Avant de poursuivre, elle glisse discrètement à Manon : Vous devriez aller au pigeonnier après la cérémonie, je crois qu'il y a quelque chose pour vous.

    Et les deux fuxéens… les époux providentiels, le mariage le plus fou du Royaume, sans doute, aussi fou qu’il fut hâtif, pour donner lieu à une belle union, qui aujourd’hui semble évidente aux yeux de tous. Il suffisait de gratter le vernis, et avec l’aide de Dieu, un peu, et d’alcool, beaucoup, c’est ce qu’il s’est passé.
    Son sourire devient tendre envers ces deux-là lorsqu’elle arrive à leur niveau. Déjà, car Manga est une de ses plus vieilles et fidèles amies. Quand Manga n’est pas dans les parages, le monde n’a pas la même saveur. Manga est une philosophie de vie à elle toute seule, une de celles qui font du bien au cœur. Et Yoshi, malin sous son apparente simplicité, l’a vu, le sait, et l’a épousée.

    Vous êtes déjà là, c’est merveilleux ! Et là… elle a un instant de blanc. Quelque chose se passe dans sa tête, puis son sourire revient, avec une pointe de malice. Le paysage vous plait par ici ? C’est vert, c’est sympathique, non ?

    Un sourire aussi à Gannicus et Lay-la-rescousse, empli de gratitude, mais elle les a déjà vus. Un coucou quand même, car il y a les enfants aussi auxquels faire coucou. Oui, eux aussi auront du gâteau. Comment ça «et les grands ?» Bon, les grands aussi…

    Pour finir, elle peut aller rejoindre sa sœur et saluer le super-héraut.

    Bonjorn Poitou ! Alors, vous faites le tour du Tolosan ? Mais qu’elle est drôle (x2) !
    En gros, elle est là, près de sa sœur toute élégante, dans une robe dont le modèle ne lui est pas tout à fait inconnu.
    Elle est là, avec au cœur l’espoir que tout le monde n’est pas déjà arrivé, mais c’est déjà une bien belle assemblée.



    * Je te prie.
    Robe magnifique de-la-mort-qui-tue by Jd Samaële, qui a un talent de dingue ! Merci encore, cœur sur toi !

    _________________

    Yoshi
    Bonjour Ceriera ,oui nous somme déjà la on voulais pas être en retard,tu est très belle dans la robe félicitation a la personne qui te la confectionnée.

    Un petit temps d'arrêt.

    Je trouve le paysage très beau ,j'aime beaucoup sa verdure c'est magnifique j aimerais avoir un endoris comme sa et pouvoir se reposer dans cette verdure.

    Dis moi c'est qui va t'être anoblie car on a reçu l invitation mais je ne sais pas qui vas être anoblie pour ses terres?


    Ben oui qui va être anoblie une personne qu'on connais?
    Sowelo
    [Appartements Thorsen]

    Le Vairon écouta les réponses de son épouse tout en étant mis à contribution. Naturellement que la curiosité serait de mise, même s'il avait déjà des idées à ce propos. Et comme toujours, il doutait d'avoir tort. Quoi qu'il en soit, il gardera ses suppositions pour lui, laissant Cer enquêter de son côté.

    On a déjà vu Layla et Gannicus. Je ne doute pas que d'autres sont déjà arrivés.
    Tu as demandé à qui d'être présents au fait ?


    En manque de bras, il fallait bien que quelqu'un garde la plus jeune. Et qui de mieux que son propre père, en effet. Il prit donc Solveig qu'il gardera contre lui, bien maintenu dans les bras pour ne pas qu'elle crapahute à droite à gauche. Il espérait que la plus jeune des Thorsens se tiendrait tranquille, mais entre les papattes folles de la mère, le dégoût de l'inaction du père et l'envie de bouger générale des deux parents... niveau génétique, ça risque de faire défaut.

    __________________________

    [Salle du plaid]

    Sur les terres Vidal, les rôles d'inversent : ce n'est pas la maîtresse des lieux qui a beaucoup un peu de retard, mais la frangine. Cette fois-ci, c'est le Vairon qui restera avec les filles. Mais pour le moment, petit tour de salutation avec l'ensemble du petit monde présent au son des "Gling gling" de son épouse. C'est pas le jour pour être discret. Il suivit donc, pour le moment, son épouse, jusqu'à ce que tout commence.
    Kronembourg
    Pas question pour le Grand Maître de France/Copain/Evêque émérite ( qui n'avait rien mérité ) et frère de coeur et de foi de rater ça. Même si la route avait été longue à trouver pour le cocher ( la bonne excuse ) et que Exaltation avait oublié ... Rien en réalité, mais il trouverait bien quoi dire pour lui en rejeter la faute : C'est à ça que sert une future épouse; du moins l'espérait-il de tout son coeur ( l'épouser, pas l'accuser ).

    Quoi qu'il en soit, le jour était important pour Ceriera et quitte à être en retard, il n'en serait pas absent. Il se doutait que son amie devait être stressée mais il la savait aussi bien entourée. Ce dont il ne se doutait pas par contre, mais qu'il ne tarderait pas à découvrir, c'est que cette dernière portait une robe de hippies dont le grand Guyennois avait la phobie.
    Heureusement Exaltation à ses côtés serait là pour essuyer l'éventuelle crise de nerfs qui pourrait le prendre, même s'il s'était juré de se conduire correctement.

    Une fois arrivés sur les terres de Montfa, la Pair et le GMF bras dessus bras dessous se présentèrent au garde qui stationnait là.


    Bonjorn, nous sommes Exaltation Lablanche d'Abancourt et Kronembourg de la Duranxie. Normalement nous sommes attendus.

    Puis en se penchant vers elle.

    Ca vous dit un petit tour dans les jardins juste après ?
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