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[RP] Wunderkammer - Cabinet de Curiosités - Aile Sud

Alphonse_tabouret











Citation:






Les cabinets de curiosités (Wunderkammer, ou Studiolo) étaient des pièces, parfois des meubles, parfois les deux, où étaient entreposées et exposées des "choses rares, nouvelles, singulières". Longtemps réservés à la noblesse, marques de richesses comme de savoirs, ils créent des ponts premiers au travers de cercles de haute culture: l'édition de catalogues qui en faisaient l'inventaire souvent illustrés, permettait d'en diffuser le contenu auprès des savants européens.

L’on y distingue quatre familles




Naturalia,
    Les objets d'Histoire Naturelle des trois règnes :
    Minéral
    Pierres précieuses, fossiles, pierres étranges comme les héliotropes, les fulgurites ou pierres de foudre (découvertes pour la première fois au XVIIe siècle) a et bien d’autres objets qui intéressaient depuis longtemps les alchimistes.
    Animal
    Animaux empaillés, insectes séchés, coquillages, squelettes, carapaces, cornes, dents, défenses.
    Végétal
    Herbiers, herbiers peints, florilèges


Artificialia
    Objets créés par l'homme
    Objets archéologiques, antiquités, médailles, œuvres d'art, armes, objets de vitrine (boîtes, tabatières, petits flacons)
    Modifiés :
    Objets d’art, tels les peintures sur pierre, pièces en pierres fines ou précieuses (camées, intailles), en cristal de roche, ivoire, ambre, nautiles montés en hanap, œufs d’autruche, etc.


Scientifica
    Instruments scientifiques, automates, zograscopes, etc.


Exotica
    Plantes, animaux exotiques, objets ethnographiques



A la Renaissance, l’une de leurs fonctions était de faire découvrir le monde, y compris lointain (dans le temps et l’espace), de mieux le comprendre, ou de confirmer des croyances de l'époque ; la curiosité était alors une immense qualité intellectuelle mêlant les arts et la science jusqu’à l’écrin du cabinet, prédéfinissant de ce que seront un jour les musées.









La pièce n’est pas grande, bordée d’une fenêtre étroite, sol entièrement recouvert d’un seul et immense tapis persan aux couleurs claires ; elle accueille un fauteuil de facture fort simple, mais de ces moelleux conforts des heures n’existant plus, et une petite bibliothèque où pour l’heure l’on ne trouve qu’un seul ouvrage soigneusement relié, mais abimé ; catalogue illustré recensant les trésors du Studiolo de Belfiore, du Marquis d'Este, a vécu, de palais en palais pour faire étape à Petit Vésone, car ainsi sont les amateurs du genre : merveilles se recensent et se partagent par feuillets que l’on échange pour signaler les pièces, les trouvailles, les merveilles et les offrir à l’appétit des autres..

Le meuble principal est fait de rondes hauteurs, taillé dans un bois riche, soigneusement nourri.
Fermés, ses deux panneaux tracent à une marqueterie d’ébène et de chêne blanc, le dessin d’un arbre gigantesque, feuillu, tendant sommet jusqu’à frôler les limites offertes, quand ses branches les plus hautes sillonnent, bichromes étoffées, un ciel clair en arrière fond.
Lorsqu’on ouvre le meuble, il révèle plusieurs étages, de fins tiroirs en cascade de plateaux et plusieurs vitrines de tailles différentes ; l’un des étages dénudé, offre gigogne de cloches de verre attendant trésors à abriter.

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L_aconit
la zédoaire


La marge du pli - remis à l'évêque par l'entremise d'une estafette zélée -
est ornée d'une esquisse représentant la zédoaire en floraison.





Citation:


Monseigneur,

La racine qui rejoindra votre cabinet de curiosités se nomme la zédoaire. Elle possède de nombreuses vertus et se trouve au compte des épices de prédilection de la très sainte Hildegarde von Bigen.

- Puissant fortifiant, elle fait également cesser les tremblements quand elle est infusée dans du vin miellé en addition d'un peu de galanga.
- Dépurative, elle est un alliée de choix en ce qu'il s'agit des vers d'entrailles.
- Sa poudre contenue dans un linge humide, passé sur les tempes et le front, soulage les maux de tête.


Que Saint Michel Archange vous garde.


Eulalie.


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Chapelain de l'Ostel Dieu à Paris, Evêque de Perigueux, Exorciste de Rome
(En Bleu italique, les pensées Laconiques.) galerie d'avatar-Recueil
Alphonse_tabouret
Le Sang de Méduse












    A la fois minéral, végétal et animal, le corail rouge (sang de bœuf) est considéré dans la mythologie comme la représentation du sang de Méduse décapitée par Persée. Méduse ayant la capacité de pétrifier, il était attribué au corail la capacité de coaguler le sang.

    En Corse, la tradition lui donne le pouvoir de repousser le mauvais sort jeté par une personne envieuse. Ce mauvais sort atteindrait particulièrement les personnes que l'on félicite. Les bébés étant les plus vulnérables, la coutume est de les protéger par une main en corail rouge
    .


Citation:

Légende
    Dans la mythologie grecque, existaient trois sœurs, les gorgones. Deux d’entre elles étaient des monstres et l’une était très belle, Méduse. On disait d’elle que ses yeux bleus avaient la clarté d’un lac et que ses cheveux blonds rappelaient les champs de blé.
    Poséidon tomba amoureux de Méduse et l’entraîna une nuit dans le temple d’Athéna. La déesse offensée métamorphosa Méduse en un monstre dont les traits furent ceux d’une très vieille dame, sa belle chevelure devint des serpents hideux et son regard devenu terne transformerait en pierre quiconque la regarderait.
    Le jeune Dieu Persée décida d’aller tuer Méduse qui s’était réfugiée dans une île lointaine. Athéna lui confia son bouclier de bronze poli, brillant comme un miroir pour apercevoir Méduse, en reflet, sans la regarder en face.
    Hermès lui remit une serpe tranchante et une besace de cuir. Le jeune Persée se procura le casque d’Hadès qui rendait invincible ainsi que ses sandales ailées.
    Grâce à l’aide des Dieux, Persée réussit à approcher la Méduse qui vivait dans une grotte. Ses mains saisirent les serpents qui remplaçaient ses cheveux et d’un coup de serpe, il lui trancha la tête. De la tête de Méduse décapitée jaillirent Pégase, le cheval ailé et Chrysaor, le guerrier à l’épée d’or, tous deux enfants de Poséidon.
    La légende raconte que du sang qui s’écoula de la tête de Méduse et se répandit dans la mer, naquit le corail.



Histoire naturelle
    Comme beaucoup d’animaux marins, le corail rouge a d’abord était identifié comme un végétal : Ovide, poète latin du premier siècle av. JC, décrit une plante molle dans l’eau, dure dans l’air.



Pouvoir
    Produit des Dieux issus des profondeurs marines, une telle origine lui confère forcément des pouvoirs magiques. Représenté sur des peintures murales, sur des vases, sous forme de bijoux et d’objets divers, il sera très présent chez les Égyptiens, les Grecs et les Romains pour qui il protège les récoltes, donne à la terre sa fertilité, défend les navires contre la foudre, éloigne la haine de la maison.
    Le corail rouge conjugue ainsi les forces bénéfiques des trois règnes, minéral, végétal et animal. Il concentre en lui toutes les énergies cosmiques, et développe le magnétisme personnel de celui qui le porte.
    La croyance en ses pouvoirs s’est perpétuée tout au long de l’époque médiévale : il était par exemple d’usage de cacher dans sa bourse un morceau de corail comme talisman contre la sorcellerie. ses vertus médicinales étaient supposées nombreuses. Sous forme de poudre par exemple, il était introduit dans la bouillie des bébés afin de les protéger contre les épidémies


Biologie
    Le corail rouge est un animal colonial, constitué de nombreux petits polypes blancs de quelques millimètres de haut, répartis autour d’un squelette calcaire rouge interne, seul vestige après la mort de la colonie.Quand la colonie est déployée, le pied de corail ressemble à un arbuste garni de fleurs blanches.
    Alors que ses cousins tropicaux constructeurs de récifs ont besoin de lumière pour vivre et élaborer leur imposant squelette, le corail rouge se développe plutôt à l’ombre (sciaphile).


Classification
    Dans la classification, Corallium rubrum fait partie de l’embranchement des cnidaires (du grec knidos, ortie) qui regroupent des animaux aussi différents que les méduses, les anémones de mer, les gorgones ou encore les madrépores constructeurs de récifs coralliens.
    Un des traits caractéristiques communs à tous les cnidaires est la présence par milliers sur les tentacules, de cellules urticantes, les cnidocystes, que l’on pourrait assimiler à des seringues microscopiques remplies de venin et qui se déclenchent au moindre contact. Leur fonction est de paralyser les proies dont se nourrit l’animal et accessoirement d’infliger au baigneur malchanceux une douleur cuisante voire pire pour certains.





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