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[RP] Murmures de femmes

Helge.sjogren



Arles – Novembre 1466


** La nuit **


Avez-vous déjà passé une nuit à trois ? deux femmes, un homme, des oreillers de plumes, des chats ronronnant, une chaleur agréable dans la chambre, des petites friandises suédoises faites avec amour, de l'alcool, un lit trop petit pour accueillir trois corps mais pas deux amis & la troisième roue du carrosse, oui oui à cet instant c'est en tout cas ce que je pense..mais poursuivons !

Rires, confidences sur l'oreiller, bataille de polochons, brouillard de plumes à grands renforts de trampoline sur le lit, chatouilles d'un brun par une brune et une rousse, yeux pétillants, voire pleurant de rire, souffles courts, plaisir du partage, d'entendre les gloussements, amitié.. et finalement nuit douillette blottis les uns contre les autres comme pour mieux contrecarrer les cauchemars possibles.

Ce n'était qu'un début..mais un bon début..



Arles – Décembre 1466



** Au matin **



J'avais tenté de quitter le lit sans oublier de gratifier mon amagnon de quelques baisers auxquels je savais qu'il serait incapable de résister. Ses bras s'étaient refermés sur moi, possessifs et protecteurs. Un regard plus tard, nous nous étions unis dans la plus délicieuse des danses.

Respirer sous ses lèvres, gémir sous son corps s'était simplement vivre toute entière et j'aimais vivre de cette façon. Dangereusement.

Front contre front et un murmure de se perdre sur ses lèvres :

- Je suis de balade aujourd'hui, je t’abandonne à ton triste sort.


Je me levais d'un bond sous son regard interrogateur auquel je ne répondais pas et filais faire ma toilette de chat et enfiler mes affaires.

Je lui donnais un dernier baiser sur le front alors qu'il s'était déjà ré-endormi. J'en profitais pour dégager une mèche brune de son visage. Cette simple vision me donnait des frissons. Je ravalais ma salive et ces sentiments étranges qui se bousculaient en moi avant de me coller un coup de gant de fauconnerie sur le visage, rien de tel pour vous remettre les idées en place.

Je pris avec précaution Freya, chaperon sur la petite tête, après tout une balade ne lui ferait pas de mal non plus.

Le voyage ne fut pas long, je regardais autour de moi le plat pays qui n'était pas le mien mais auquel je m'étais plus ou moins habituée depuis tout ces mois. La neige lui donnait un peu de ma Suède et j'aimais songer que bientôt des tomtes viendraient encercler le village pour fêter Noël comme il se devait. Instinctivement je me mis à fredonner une chanson de chez moi..

    Midvinternattens köld är hård,
    stjärnorna gnistrar och glimmar.
    Alla sover i enslig gård
    djupt under midnattstimma.
    Månen vandrar sin tysta ban,
    snön lyser vit på fur och gran,
    snön lyser vit på taken.
    Endast tomten är vaken.*


Quelques longues minutes plus tard j'arrivais devant le vago de la brunette, fièrement grimpée sur ma monture, le faucon prêt à en découdre avec la neige.

Visage dressé vers le ciel, je me régalais d'avance de cet instant. Il nous fallait faire connaissance, nous apprendre, nous apprivoiser puisque nous possédions cette grande chance l'une et l'autre, d'avoir un ami en commun.






*« Le froid de la nuit de la mi-hiver est dur,
les étoiles scintillent et tremblotent.
Tous endormis dans la ferme isolée
profondément à minuit.
La lune parcourt sa trajectoire silencieuse,
la neige brille de blanc sur pins et sapins,
la neige brille de blanc sur les toits.
Seul le tomte est éveillé. »

tomte : équivalent des lutins en France

_________________
Eudoxie_
"La plus belle découverte est sans doute sous nos yeux et à portée de main.." (Roland Poupon)

Plume ? Cheval ? Découverte...

"Arles, 29 novembre 1466"
Dormir à trois pour se reposer, mais quelle drôle d'idée !!!



Neuf jours que l'imprévisible était revenu bousculer sa vie... Neuf jours où elle vivotait plus qu'elle ne prenait part à la vie du groupe, acte de présence malgré l'entêtement du poète à vouloir la sortir un peu chaque jour.
Dernière lubie en date ? Que l'orthézienne aille dormir avec lui et sa scandinave, pour ne pas rester seule, pour ne pas ruminer, pour ne pas... pour oublier en fait et ne penser à rien, proposition poliment détournée pour la refuser.

Parles en avec Helgie déjà, d'accord ?
    Entendu !
Et moi j'y réfléchis

Le poète avait répondu instantanément, saisissant l'opportunité avant qu'elle ne se rétracte, mais le sujet avait été occulté depuis et cela convenait parfaitement à la brunette, jusqu'à ce soir en taverne où le guet-apens avait été total.
Une belle suédoise qui acquiesce à la requête du poète invitant Eud à papoter en mangeant des noix, une blonde qui détruit en cinq minutes l'excuse Solveig pour la nuit en se faisant nounou et voilà comment l'invitation ne pouvait être refusée.

Au final, la bestiole ne pourrait le nier l'idée avait été heureuse de partager ce moment, la jolie rousse s'étant ouverte un peu plus, timidement oui, mais chaque chose devait prendre son temps, et même si du même âge Eud et Helge s'avéraient bien différente, l'une extravertie, fin en temps normal, et l'autre toute en réserve.
Pour autant, les deux caractères s'étaient accordés pour jouer les pipelettes avec leur poète, pas en reste d'ailleurs sur le blablattage, autant que dans le grignotage de gourmandises pâtissières, fruits secs et autres choses sucrées, mais pour l'envolée d'oreillers en revanche là...

Rousse et Brune s'étaient trouvées et le pauvre Auguste en avait pris pour son grade, subissant une attaque en règle, tout autant que la chambrine qui avait vu un magnifique duvet blanc se répandre sur son sol.
L'Auguste poète avait réussi son pari, Eud avait pensé à autre chose l'espace d'un moment où rires et sourires avaient été de la partie, et épuisée par leurs âneries, le ventre plein depuis une dizaine de jours, enfin un peu de sommeil c'était emparé d'elle auprès de ses comparses.


"Arles, 2 décembre 1466 (matin)"
S'évader le temps d'une chevauchée
Ne plus penser à rien et s'évader
Galoper à en avoir les joues rougies
Et découvrir encore un peu plus Helgie



Tout était parti d'un passage en taverne, une discussion à plusieurs et un élément à l'oreille de la brune, une chevauchée matinale le lendemain par la jolie scandinave, et pourquoi pas, ça lui ferait du bien avant d'aller s'enfermer en visite au monastère pour voir son danois.
Alors la belette avait fourré son museau vers la rouquine, en mode "uhm y'a moyen de moyenner pour que je tape l'incruste dans ta solitude ? uhm ?", il n'en fallu pas plus pour donner un sourire aux deux jeunes femmes et que rendez-vous soit donné.

Petit matin enneigé avait ainsi vu deux demoiselles et leurs montures, étonnement assorties à leurs cavalières d'ailleurs, prendre la direction des bois en discutant gaiment, de tout de rien, potins, mondains, badins, de la vie et ses tracas et du pouet bien évidemment.
La rousse était un peu perdue sur les qui étaient qui pour qui, mais fallait bien avouer que parfois certaines zones étaient nébuleuses entre les liens réels, les liens du coeur, les liens charnels et pour ce qui était du domaine du non-dit non-su, bah comme dit... la brunette en savait rien alors la suédoise encore moins.

Le moment était plaisant, et Helgie de plus en plus détendue à force d'apprendre à se connaître et Eudoxie découvrait quelqu'un de son âge, d'une culture similaire à celle de son danois et elle devait avouer qu'elle aimait ça.
La balade touchant à sa fin,l 'espièglerie des amies en devenir ne se fit pas attendre, et c'est au grand galop, ébène de sa chevelure fouettant son dos que la roulotte fut rejointe dans un nuage de neige pour se réchauffer autour d'un bon grog.




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Helge.sjogren


Arles – Novembre 1466



** Toujours dans la matinée - Dans la roulotte brunesque **



- J'aime la neige ! Je ne pourrais pas passer un hiver sans neige !!
dis je en secouant ma rousseur pour évacuer les quelques flocons qui s'y étaient entremêlés

Bientôt nous avons investi la roulotte, glissant sur nos épaules une chaude couverture colorée, le nez au dessus d'un bon grog bien chaud. Les mains posées sur la tasse pour les réchauffer, je me perdais un instant dans mes pensées avant de relever mon regard sur la jeune femme.

- Auguste avait raison. Vous êtes quelqu'un de bien Eudoxie. Je comprends qu'il soit attaché à vous de la sorte.

Je prenais une gorgée de ma boisson, en savourant toutes les fragrances qui se détachaient sur mon palais tentant de repérer les divers ingrédients, avant de perdre à nouveau l'azur dans les volutes neigeuses de mon grog et d'ajouter sur le ton de la confidence..

- Je ne sais pas si je vais être capable d'accepter d'être une parmi d'autres. Même si j'ai la conviction qu'il tient à moi d'une façon particulière, qu'aucune autre n'a..je ne peux pas l'imaginer passer la journée avec l'une et qu'il vienne se blottir contre moi le soir. Je ne sais pas quoi en penser Eudoxie..je me sens tellement perdue. Je déteste ce sentiment. Il ne créait que des problèmes. Tout était si simple avant quand je n'étais qu'une enfant et que je n'avais pour lui que ces sentiments de loyauté et d'admiration. A l'époque ça ne m'aurait sûrement pas posé des problèmes qu'on voyage avec ses maîtresses mais maintenant.. nous allons nous faire souffrir mutuellement..et je m'y refuse..


La voix teintée d'une émotion difficilement contenue, je me levais et prenais ma tasse pour sortir de la roulotte, toujours enroulée dans l'épaisse couverture, je m'installais sur l'une des marches du petit escalier profitant des rayons du soleil qui inondaient l'endroit pour remettre de l'ordre dans tout ce flot de pensées.

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Eudoxie_
“Faut pas forcer la confidence ; elle vient quand elle peut. Jamais trop tôt, jamais trop tard.” ( André Major )

Confidence ? Souffrance ? Ecoute...

Un petit sourire s'afficha au visage de l'orthézienne, ainsi donc le pouet faisait ses louanges auprès de sa protégée, le contraire eut été étonnant en même temps, mais mine de rien, bah ouais ça faisait connement plaisir, han autosatisfaction et orgueil quand tu nous tiens.
Bref, Eud allait se mettre à lancer un sujet léger pour approfondir de faire connaissance quand la rousse suédoise passa en mode confession intime et de faire incliner la tête à la petite brune qui se mit à l'écouter sans l'interrompre jusqu'à se trouver comme une nouille devant le départ d'Helgie.

Y aller, pas y aller ? Uhm cruel dilemme mais au demeurant à sa place Eud aurait voulu trouver oreille et épaule pour pouvoir en discuter et la protégée du pouet n'avait pas grand monde dans le coin, pis oui fallait le dire aussi, la béarnaise l'aimait bien la rouquine.
Attrapant à son tour une couverture sur le lit, la bestiole s'enveloppa de la protection de laine et grog enveloppé de ses doigts lui chauffant les mains, le fessier de la belette vint se poser auprès de celle venue des contrées lointaines de celui dont elle espérait le réveil en lui donnant un gentil petit coup d'épaule.

Hé...
Ce n’est pas facile je me doute, et... t'es tombée amoureuse, ne dis pas le contraire ça se voit comme les tâches de son sur ton visage.


De sourire pour tenter de détendre l'atmosphère un peu.

Il n'y a que toi qui peut savoir tu sais Helgie, mais Auguste a toujours été ainsi, fin... moi je l'ai toujours connu ainsi, et je ne l’imagine pas vivre différemment, l'autre folle qui avait voulu le mettre en cage... fin...
Ce n’est pas évident, mais tu sais que même sans voyager avec, il peut s'en trouver une dans un village où vous passeriez... tu le supporterais davantage ?
Ce n’est même pas certain, avoue.
Tu l'aimes et à moins que je me trompe, tu n'es pas une "libertine"... alors oui je comprends que ce soit difficile de le "partager" mais notre pouet est ainsi, o l'aime pour ça aussi, parce qu'il n'est pas faux à cacher qui il est vraiment...
Il faut que tu saches si tu es capable de l'accepter ou pas.


Oui, Eud était comme ça, cash à dire ce qui se devait de l'être, si on cherchait quelqu'un pour se faire brosser dans le sens du poil, ce n’était pas la porte à laquelle fallait frapper.
Oui, elle y mettait les formes et sa gentillesse enrobait les choses avec un peu de baume, mais si vous vous apprêtiez à vous prendre plein la tronche, elle ne serait pas de celle à vous dire "t'inquiète ça fera pas mal" mais plutôt "protège toi ou barre toi".


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Helge.sjogren


Arles – Novembre 1466



** Toujours dans la matinée - Assise sur les marches de la roulotte **


"Confier ses douleurs, c'est abattre un des murs du sanctuaire ; avec le soleil, pénètrent les regards profanes et la poussière du chemin. "H. Boucher


Un fessier plus tard de s'installer à coté du mien, les histoires de femmes ça pue toujours des histoires de coeur, d'amour et de paillettes.. C'est moche mais c'est comme ça. Une femme a beau dire qu'elle ne veut pas, qu'elle s'y refuse, quand ça lui tombe dessus soit elle devient chiante, soit elle devient fleur bleue, soit elle est totalement perdue.. et puis parfois les trois. Je n'arrive pas bien encore à me situer, pardonnez moi du peu.


Je l'écoute sans répondre. Amoureuse ? je ne sais pas vraiment. Comment est-ce possible de tomber amoureuse après Altaïr ? Ils sont si différents tous les deux, est-ce possible d'aimer à nouveau après autant de déception, de chagrin. Je ne sais pas et pourtant j'ai reconnu les signes dès que nous nous sommes retrouvés à Nimes. Dès que mon corps s'est pressé contre le sien, il a été aspiré, comme si ils attendaient de se retrouver pour exister. J'ai toujours songé que nos âmes étaient liées et quand je disais à Auguste que c'était bien plus fort que ça, ça l'était. En tout cas pour moi. Peut être que finalement pour lui aussi et qu'il me pensait assez solide pour accepter le reste..


- L'amour est une fichue sottise. Il est sournois, il naît, grandit pour finalement devoir être ravalé.
dis je en tentant de croire à ce que je disais, mes doigts se resserrant davantage autour de ma tasse avant d'ajouter en la regardant L'amour est traître et douloureux quand il n'est vécu que par l'un des deux.

Je termine ma tasse avant d'expirer des volutes blanches dans l'air frais

- Je sais Eudoxie, je le sais bien et je n'ai pas envie qu'il soit en cage non plus, c'est pour ça que je dois prendre une décision. Je ne suis pas comme ma tante non, enfin je ne crois pas.

Je tourne à nouveau mon visage vers la plaine qui s'étend devant. Les branches se tordent sous la couche de neige. La végétation s'est mise en mode "je dors", peut être devrais je faire ça et ne ressortir qu'au printemps. Le ciel est bas et cotonneux, méli mélo de blanc gris et bleu clair.

- Je crois que je préférerais encore des femmes de passage plutôt que...que..que de les savoir dans les parages..

Je prends une grande inspiration en songeant aux confessions du Poète puis porte mon attention sur la brunette, tentant vainement de sourire.

- Merci Eudoxie pour cette balade, pour cette matinée, pour m'avoir écouté. Je suis désolée de vous faire porter ça. Après tout ça ne regarde que moi, ne vous sentez pas obligée de m'aider, je sais que ça peut être compliqué parfois avec ses propres amis et je ne veux surtout pas vous mettre en porte à faux. Je crois que je vais rentrer.



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Eudoxie_
“Il faut à l'amitié la simplicité des gestes autant que la spontanéité des confidences.” ( Adrienne Coquet )

Loupé ? Raté ? Bah ouais...

Sourire crispé à la réponse de la jolie suédoise, on avait beau vouloir se faire amie et oreille attentive, parfois les mots ne suffisaient pas... l'envie était pourtant bien là en la sentant en proie à de questionnements de l'aider, mais...
Avant Black, avant Soren, qu'est-ce qu'elle pouvait bien savoir de l'amour la brunette, uhm ? En fait sa situation lui rappelait un peu sa vie avec Edern pendant quelques années, être la protégée d'un homme libertin, partager sa couche et accepter les autres, à ceci près qu'un sentiment amoureux en tant que tel n'avait pas insinuer ses sales pattes entre eux.

Helgie, je ne serais en porte à faux de personne, je t'aime bien, je t'apprécie même sinon je ne serais pas à me cailler les fesses sur cette neige avec toi.

Sourit à la rousse

J'aime un scandinave mais mon sang n'a pas votre résistance au froid

Rit

Sérieusement mes amis me connaissent et tu apprendras aussi, et j'aide autant les uns que les autres sans préjugés, sans trahir non plus les confidences, je peux orienter si on me demande conseil, mais ça s'arretera là.
Ce que tu peux me confier restera ici, entre nous... et je suis parfois brut de décoffrage dans mes conseils, va falloir t'y faire par contre.
Oh et passer au "tu" ce serait une idée aussi.


Doucement la main se décollant de sa tasse vint se porter dans le dos de la rousse et lui frotter doucement, elle ne pouvait rien ajouter de plus, les choix à faire ne seraient que les leurs, il pouvait bien recevoir tous les conseils du monde, la décision n'appartenait qu'à eux.
Le sourire tenté fût renvoyée avec tendresse et une bise déposée sur le front d'Helgie, elles avaient le même âge et pourtant Eud avait une furieuse envie de la protéger, la sagesse de la maternité vous croyez ? uhm ouais... ou pas... juste parce qu'elle était comme ça.

Tu peux rester tant que tu veux Helgie, tu seras toujours bienvenu ici, sache le et puis tu rencontreras Soren quand il se reveillera, un jour...

Lèvres pincées et soupir lourd, l'orthézienne ignorait encore que sa prochaine visite au monastère dans la journée lui donnerait l'immense joie de voir le regard de son danois ouvert sur ce monde et une partie de son cauchemar prendre fin.
Comme quoi la vie et ses détours parfois...

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