[RP] Le Roy se montre, c'est démontré

Bireli

Une nuit courte… des étoiles dans l’crane… le lend’main reserve son lot d’bonheur… il sait c’qu’il risque, s’en calle… pendaison s’ils ont l’courage du baillon, torture et pilori s’ils ont un bourrel digne de c’nom, bastonnade pour lèse majesté, décapitation… soit… fallait juste voir c’qu’ils avaient dans l’bide en face et si cette fois, ils assum’raient la présence d’opposants au lieu d’se casser… y’a des occasions à pas louper, des moments à saisir… Limousin ou ailleurs, ça avait final’ment qu’peu d’importance… l’apparition du Roy en place publique était d’celle que t’attends pendant perpet… l’heure arrive, l’soleil a pointé son museau et lui balance un raie d’lumiere dans la trogne… debout, enfile sa ch’mise encore tachée d’sang en silence, son futal, ramasse ses armes, sa besace et s’approche d’Aphélie encore endormie pour lui embrasser l’front… y’a la piccole d’la soirée dans l’air et d’la gueule de bois… l’rasé tise plus d’puis la nuit avec Razelle… juste une gorgée d’temps à autre pour trinquer et s’rincer l’gosier… la marque au fer rouge sur sa pogne a tendance à l’calmer…

Il descend les marches, file une dizaine d’écus à l’aubergiste du bouge miteux où ils crechent… apparait un sourire, voir l’gros bonhomme s’précipiter sur la maille et l’empocher avid’ment lui fait frétiller les naseaux… un pas dehors, il s’étire… c’t’un beau jour pour mourir… ou pour foutre le bordel librement…

Il s’dirige vers la grand place, pique une pomme sur un étal, balance une pensée à Neufs doigts, s’approche du panneau d’affichage et lit un vélin accroché, une serie d’reponses à fournir… il s’marre et remplit la pap’rasse sur place, griffonnant ses mots à coté des questions… un sourire toujours au bec, il s’avance vers l’attroup’ment formé, massif… c’donc ça l’peuple, des soldats, la clique royale et des nobliots bien arrangés…des malheureux fanatiques acclamant sa v’nue… des faibles, quelques curieux…

Les épées sortent des fourreaux et pointent en l’air… ça en fait une paire de lames à lui planter dans l’ventre… il les r’garde, s'coue la tête et s’décide à tracer près d’la haie d’honneur… l’agitation dans la foule s’fait sentir, l’roy est là, ça s’bouscule pour apercevoir son minois royal, ça pousse des ah et des oh, ça applaudit et ça acclame… le peuple adoré semble en liesse, excitée comme une fraiche pucelle après son premier rencard... jusqu'à c'qu'elle rencontre les désillusions des couch'ries... à croire qu'tous les présents étaient manipulés par une unique entité... une seule vision du monde... stupide... évacuer l'idée et poursuivre...

L’libertadien croque dans sa pomme, machouille tranquill'ment, vire un pépin sur l'sol avant d'tenter d'se frayer un ch'min... ça joue des épaules, ça claque une bequille au passage à un guss immobile d'manière franch'ment malencontreuse et continue sa route vers l’estrade…

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Armoria

Elle vit Kazert la regarder. Pour dire que le message avait bien été transmis, ou, si le laquais avait mal fait ce qu'elle lui avait demandé, un regard perplexe ? Difficile à dire. Au cas où, elle hocha légèrement la tête, sur un petit sourire. Sourire était toujours bon signe, autant se prémunir d'une éventuelle bourde de son messager d'une fois.

Un frémissement dans la foule, venant du fond de la place : elle savait ce que cela voulait dire. Le Roy arrivait. Les murmures d'abord, comme la première vaguelette qui allait s'enflant en s'approchant de la grève. C'était toujours la première fois, y compris pour elle. Elle retint son souffle. Hostilité, joie ?

Joie. Le souffle retenu s'exhala discrètement. Un regard alentour : la sécurité était au point, ils ne craindraient nul danger, entre les forces locales et la Garde Royale.

La Comtesse s'inclina devant le Roy, et Armoria se souvint de la toute première fois où elle l'avait fait, venue à Paris avec la noblesse flamande pour dénoncer un Comte félon, prenant le risque d'y perdre fief en cas d'erreur. Elle imaginait l'émotion que devait ressentir Ewaele, et sourit malgré elle quand le Roy l'invita à se relever et à lui tendre la main jusqu'à l'estrade où il prit place.

A son tour, quand il passa à son niveau, elle s'inclina profondément, les yeux baissés, comme il convenait devant le Roy.
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Kashrok

Dans la haie d'honneur, le lieutenant Kashrok admira le Roy passer. Il ne l'avait jamais vu, ni vraiment ni en portait. Quel charisme! Il était bien sûr habillait richement se qui le mettait encore plus en valeur.

Epées tendues, sans gestes ni mouvements, les soldats restaient droits à admirer leur monarque. Ils était tous fiers surement de faire partie de cette haie d'honneur, cela n'arriver qu'une fois dans une vie. Il n'y avait un bruit, le peuple était silencieux...

Le lieutenant reconnu parmit les gardes royaux, son ami Kazert. C'est vrai, il faisait parti de la garde royale.

Finitou

Une vive émotion passa dans la poitrine de surement tous les soldats, de voir, celui pour qui ils donneraient tous leur vie.

Ils passèrent sous les épées levées puis Le Roy alla rejoindre la Princesse Armoria en compagnie de la Comtesse.

BAISSEZZZZZZZ....ARME!!!!

Dans un bruit métallique, la connétable ordonna de remettre les épées dans leur fourreau et sourit légèrement à son mari, qui était en face d'elle. L'épée se retrouva droite devant le visage puis ils rengainèrent tous leur arme.

La haie se divisa en deux dans une organisation implacable.
Les hommes se mirent au premier rang, devant le cordeau pour faire de leur corps, le premier rempart de sécurité avec la garde royale.

Le Roy était dans leur dos maintenant et leurs yeux rivés sur la foule devant eux.
C'est encore le coeur battant que Corenthine prit sa place dans le rang, le visage sérieux, malgré les effuves de vin chaud qui lui titillaient les narines. Avec un peu de chance, il en resterait pour les hommes à peu plus tard.
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Aristidedumoutier

Entendant enfler la rumeur, puis les chuchotements et enfin les cris de joie, le roy arrivait, à cheval qui plus est, Aristide prit son épouse par la main et escalada l'estrade. Ils vinrent se placer au côté du capitaine qui était encore seul garde sur l'estrade.

Etait-ce la curiosité qui lui avait fait prendre les devants ? Toujours était il que de là haut, la vue était meilleure. Aristide pouvait embrasser d'un seul coup d'oeil tous les environs...ils étaient aux premières loges...puis un doute l'assaillit soudain, comment faire...s'incliner et regarder ses pieds au passage du Roy? tourner le dos pour scruter et surveiller la foule ?

Il jeta un coup d'oeil perdu à son épouse, puis à son capitaine...
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Garde Royal.

Fur

Avant l'arrivée du Roy et pendant les préparatifs, Fur était resté sur un coté de la place, regardant doucement cette dernière se remplir... Il vu arrivé ses collègues de la Garde, les forces local, Armoria...

Alors que la population arrivaient il alla rejoindre ses amis de la garde.. afin de lui aussi recevoir les consignes de Kazert.

Une fois devant l'estrade, il salua de la tête la Princesse Armoria et Kazert.

Il salua au passage Aristide et Arianrod...

Je n'ai rien remarqué pour le moment, mais il nous faudra être vigileant...

C'est alors que surgirent des clamations, des applaudissements... Fur se retourna.... Et vit au bout de la place, le Roy arriver en cheval...

Se retourna vers ses amis pour completer sa phrase

... Surtout maintenant...

Le Roy avait passé la haie et les soldats s'étaient placé dans un ordre parfait...

Maintenant sa magesté se dirigeait vers l'estrade...

En l'absence de consigne, Fur suivit ses collègues vers l'estrade, et se plaça en ordre entre l'endroit ou le Roy allait mettre pied à terre et le moment ou il allait rejoindre Armoria et Kazert sur l'estrade...

A son passage, Fur s'inclina, humblement, la main sur la paume du l'épée, par signe de respect, et surtout, afin d'etre pret à intervenir...
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Famille de Chéroy

Kazert

La princesse Armoria, lui fait un sourire. Kazert répond par un sourire en inclinant la tête, ne revenant toujours pas de sa bourde.
Quoi que ce n’était pas la première fois, il ce souvient d’une rencontre ou…le Roy arrive.

L’arrivée du Roy fut précédé par celle de la garde royale. Les hommes sur leur monture de guerre, portant les étandarts du Roy firent grande impression.
Le bruit des chevaux martelant le pavé de la place de limoge était impressionnant.
Le Grand Prévot de France Sebbe ainsi que leur Capitaine devaient être fier de voir a quel point tous mettaient un point d’honneur a ce que tout ce passe bien.

Le Roy fit son entrée sous très bonne escorte. Peut d’hommes de la garde souriaient, trop de tracas en ce moment, trop de concentration.

Kazert regarda la Comtesse du limousin ce rendre au devant du Roy, a ce moment Kazert voit arriver les Normands. Il les regarde et dit :

- Aristide a gauche , et Alianrod a droite…….Et éviter de souffler en direction du Roy vous sentez la calva , dit il sans regarder son cuisinier. Il sourit en voyant Fur , initiative bonne qu'il venait de prendre.

Le Roy vient vers eux Kazert respire doucement. Responsabilité énorme que nous avons sur nos épaules songe Kazert.
Les gardes avec Kazert s’inclinent devant leur Roy . Puis Kazert ce place derrière légèrement sur la gauche.
Le capitaine scrute la foule rapidement, et reporte son regard sur ceux étant sur l’estrade. Avec le temps, il commence a ce dire que le danger ne vient pas du peuple du moins du petit peuple.
La noblesse………..qui peut savoir ?
Une chose dont il était certain ; c’est que ses hommes resteraient fidèle et cela jusqu’au bout. Il était plus que rare de voir des hommes prêt a tout perdre pour leur Roy.
Il était fier d’eux, ils faisaient un travail ingrat et pas reconnu……
Il regarde Le Roy et ce dit que ce n'est pas le moment de lui parler, avec ce qui c'est passé au banquet.

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Zakuro

Le Roy passait, il était vêtu ... comme un monarque quoi. A ce moment, la Gouv ne ressentait rien, ni fierté, ni joie, ni peur, ni haine. Absolument rien, elle était neutre et impassible.
Son cœur battait oui, et heureusement non ? Bref.. il battait, plus vite qu'à la normale, certes, elle voulait simplement que tout se passe au mieux.

BAISSEZZZZZZZ....ARME!!!!

re bruit métallique, re mouvement énergique.. geste répété tant de fois et réussit à la perfection. Sans réfléchir, c'est avec automatisme qu'elle se déplaça devant le cordeau, droite comme un "i". Encore une fois devant la foule... la Zak elle n'aimait pas ça, mais les ordres sont les ordres..... et la sécurité de Roy était primordiale, elle était là pour ça après tout...
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Ewaele

Sa main glissa dans la sienne alors qu’il l’invitait à se relever, leurs regards se croisèrent et ses lèvres esquissèrent un doux sourire… Ses yeux trop brillants sans doute se levèrent vers les lames dressées pour Sa Majesté, qui a ses côtés la plongeaient dans un halo de lumière…

« Trop de lumière nuit à la clarté… » Alors peut-être faudrait-il agir sans vouloir ou pouvoir, comprendre ? Ca répondrait à l'attente, qui ne ferait que différer un acte pour lequel un idéal est inaccessible… Pourtant elle était en train de le vivre… Un instant improbable… Impensable… Inimaginable

Elle remonta la haie d’honneur à ses côtés, elle accéda à l’estrade avec lui… Quel régnant ne rêvait pas un jour de ce moment ? Oh il y avait toujours, des râleurs, des mécontents, des avides de pouvoir… Mais elle, on le savait, elle était différente, mystérieuse, empreinte d’une liberté propre…

Ce qu’elle ressentait, elle mettrait des années avant de parvenir à le dire avec les mots justes, les accents sincères qui se rencontrent toujours à la croisée des sentiments les plus nobles. Il serait alors peut être trop tard, car la vie ne laisse aucun répit. Les destins se croisaient parfois, sans se frôler. Mais aujourd’hui le sien était radieux… Elle qui ne vivait que pour son Comté, elle qui mettait sa vie entre les mains du Limousin, elle recevait aujourd’hui la plus belle des reconnaissances pour son peuple et pour son travail…

Arrivée sur l’estrade ils firent face au peuple… Elle suivait du regard le placement des militaires, les mouvements de foule même insignifiant, cherchant des visages, détaillant les tenues, mais elle n’était pas là pour ça même si la sécurité était primordiale…

Elle tourna la tête vers le Roy en se disant que celui qui ouvrait son cœur changeait aussi son regard sur les autres et que chacun portait son univers dans son cœur. Ses yeux scrutaient son visage attendant la suite ne sachant trop si elle devait parler ou se taire…
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Damisella

Détour par les écuries pour prendre son cheval tandis que celui du Roy l'attend au bas du perron
*Ronduju de saleté de jupe, pas facile de monter avec*, heureusement que la cape bien disposée cache les mollets à moitié découverts, décidément vive les braies
L'escorte royale précède le Roy, Dami suit un peu à distance, puis va se placer en arrière et sur le côté de la tribune. Pose une main innocemment glissée sous la cape sur la poignée de son épée. Si les Libertad viennent faire du grabuge, ses mollets seront le dernier de ses soucis.

Les acclamations fusent, elle sourit doucement, heureuse de voir l'impact de la présence royale, mais le regard reste vigilant.
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Fur

Une fois le Roy, en place, Fur resta juste au pied de l'estrade dans le passage des marches....

En se disant qu'il était très bien là, pour intervenir, ou pour recevoir un consigne de son Capitaine préféré...
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Famille de Chéroy

Valnor

Valnor avait pris les consignes de son Capitaine et ses hommes et lui même avaient la délicate mission de sécuriser le devant de l'estrade où le Roy devait prendre place.

Ses hommes étaient en armure légère armés d'épées courtes afin de pouvoir en cas de problème manoeuvrer dans l'espace réduit et la foule.

Cette foule mouvante et qui commençait à s'agiter à mesure que la rumeur de l'arrivée du Roy grandissait, était le premier des problèmes à surveiller. La joie que pouvait occasionner la venue du Roy, pouvait transformer cette marée humaine en un mouvement de foule incontrôlable. Rapidement Valnor fit le tour du cordon d'hommes qu'il avait mis en place, chacun coude à coude avec son voisin pour ne pas laisser d'espace où un téméraire aurait pu passer.

Du regard, il regarda le haut de l'estrade et vit le Capitaine à qui il adressa un petit sourire en signe que tout se passait bien. Puis il resta derrière la ligne des Gardes afin de conserver une vue d'ensemble de la situation.

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Dragonet

Aprés avoir été exposé comme une bête sur une estrade, le Roy s'appreter à parler.

Dragonet observa la foule.. des militaires, des militaires, et encore des militaires.. Nul trace de la Vieille noblesse limousine, pas plus en véritée que de trace du peuple.

La curia passait, des militaires s'etaient massés, voulant montrer que le royaume etait sûr, et que nul contestation n'existait, que le peuple, abscent certes, etait forcement heureux.

Il se demanda à qui etait destiné ce spectacle pitoyable..était ce dans le but de montrer au Roy que la Curia etait maitresse du royaume,aux feudataires qu'on s'intéressé à eux, au peuple qu'il avait bien un roy?

Il songea au voyage de la Reyne, bien des années plus tôt. Elle s'etait rendu dans les tavernes, avaient voulue rencontrer chacun du plus grand aux plus humbles. Une vague de Nostalgie l'envahis.

Une seule choses attira cependant son regard.. Bess, encore affaibli et tremblante, seule, au milieu de la foule et personne à ses cotés.

Un sourire s'afficha, et il se glissa prêt d'elle..murmurant dans l'oreille.

Vous n'imaginez pas à quel point vous voir ainsi est un plaisir ma chére Bess..Nous ne sommes pas dans une ruelle, certes... mais n'avez vus jamais entendu parlé de la solitude des foules?

Armoria

Pendant que le vin chaud répandait son parfum, elle regarda le Roy. Il contemplait la foule. Elle connaissait ce regard : il s'apprêtait à prendre la parole, ainsi qu'il l'avait fait dans le Dauphiné, alors debout dans sa voiture découverte. Ce long regard signifiait qu'il allait improviser, et se préparait en cherchant la meilleure tournure de sa première phrase. Elle sourit. Certes, c'était dommage que le banquet eût tourné court : mais les apparitions en plein air avaient au moins le mérite de s'adresser à toux ceux qui y assistaient.

[Règle n° 1 du role-play, ne pas faire agir les persos des gens sans leur consentement. Personne n'ayant dit que le roi est parti, ce n'est pas à Pierre, Paul ou Jacques de décider si oui ou non il est encore là. Ces jours-ci, ça fait un peu trop de gens dont LJD Dragonet décide qu'ils sont partis, voire se sont enfuis, et ça commence franchement à bien faire. Et inutile d'argumenter, je n'entrerai pas dans un débat stérile. Pour les autres lecteurs, désolée de ce HRP dont je suis peu coutumière.]

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Trokinas

Trokinas regarda le Roy, mais sans vraiment le voir. Il attendit de voir si celui-ci allait parler, mais pour l'instant, il n'en fut rien. Du coin de l'oeil, il vit cependant Bess arriver, et elle semblait bien incertaine sur ses pieds. Le Baron se dirigea alors vers elle, fit un signe de tête à Dragonet, mais sans reellement lui parler, puis tendit sa canne à tête de loup à l'ancien Capitaine du Limousin.

Cela te tenterait de partager un morceau de canne avec moi? Un jour tu m'as prété tes armements pour une joute, maintenant, une petite canne en retour?

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Le Roy se montre, c'est démontré

Armoria

La nuit qui avait suivi le banquet lui avait porté conseil. Il n'y avait pas de raison de priver les Limousins de voir leur Roy à cause de quelques trouble-fête, et il convenait d'y remédier. Mais de quelle façon ? Une parade en place publique, dans une voiture ouverte ? La mise en place d'une estrade, qui permettrait de protéger le souverain tout en laissant le peuple le voir ?

Elle opta pour la seconde option, et envoya Forrest en aviser la Comtesse et les membres de l'escorte royale. Le Roy paraîtrait devant son peuple, et sous bonne protection.
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Ewaele

Dans ses appartements, la jeune Dame d’Yssandon avait fait retraite, la cérémonie du banquet l’avait plus que déçue, mais c'était la vie, son rôle et sa place… Elle fronçait les sourcils sur une liasse de parchemin, pensive… L’urgence, toujours dans l’urgence, elle connaissait ça par cœur, et elle appela Sophie afin qu’elle fasse partir des pigeons partout dans Limoges…
Il fallait que tout se mette en place rapidement… le temps leur était compté… Elle tapotait son peigne de bois contre ses lèvres, son regard survolant les informations concernant l’arrivée du Roy…

Le dos droit, et la tête haute, drapée dans sa fierté comme dans un manteau royal, elle se leva pour se rendre sur la place voir l’avancé des travaux. C'est ainsi qu'elle se retrouva avec un comité d'accueil improvisé par les soldats Limousin afin d’assurer sa protection en prévision de la venue de sa Majesté... Ce dernier aurait autant de gardes Royaux pour assurer la sienne. Un peu nerveuse, elle s'attachait à faire attention à ses pas, mais probablement pas assez -- ou peut être trop -- car soudain, à quelques pas de Finitou qu'elle s'apprêtait à saluer elle trébucha sur un pavé légèrement surélevé par rapports aux autres, heureusement cette dernière la retient et rien de plus ne se passa, évitant ainsi un terrible instant, elle se voyait chutant vers le sol. Cherchant désespérément à préserver le peu de dignité qui lui restait encore, elle sourit à son connétable pour la remercier... Son regard scrutait partout dans l’espoir de le voir arriver, elle espérait qu’il trouverait son pigeon et viendrait prêter son bras, et lui faire l’honneur encore une fois de sa présence pour cet évènement.
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Trokinas

Trokinas avait entendu parler de cette cérémonie. Il n'avait pas reçu d'invitation officielle, mais il estimait qu'en tant que Secrétaire d'Etat et de membre de l'escorte Royale Limousine, sa place devait être ici. Si ce n'était pas le cas, on lui ferait savoir de toute façon. Mais le Baron avait besoin de savoir pour qui il travaillait et pour qui il avait organisé une partie de la soirée, et pour qui il avait traversé le Limousin en compagnie d'autres membres influents du Comté. Alors si le Roy avait l'intention de paraitre devant son peuple, soit. Cela ne racheterait pas le fiasco de la soirée, mais au moins, cela permettrait de montrer au peuple que le Roy n'était pas une légende...

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Armoria

Elle avait quelques ordres à faire transmettre pour organiser la protection du Roy au pied-levé, mais après tout, pourquoi faudrait-il se contenter des choses planifiées, au cours d'un voyage ? Savoir réagir et s'adapter était aussi une qualité de régnant... Elle se rendit en voiture au lieu choisi, pour se rendre compte de l'avancée des préparatifs, et y reconnut la Comtesse, vers laquelle elle se dirigea.

Le bonjour, Comtesse. Désolée de bousculer tout le monde, mais je trouvais par trop regrettable de devoir nous résigner à annuler la rencontre du Roy avec votre peuple.

Elle regarda la place qui s'étendait autour d'elle et se mit soudain à sourire.

J'y pense... En Bourgogne, il nous arrive d'improviser des événements festifs : que diriez-vous de faire préparer quantité de vin chaud aux épices ? Par ce temps frais, cela serait bienvenu, je crois.
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Finitou

La connétable avait reçu un pli de la Comtesse lui demandant de baliser le lieu pour la venue du Roy.
Sur la grande place de Limoges une estrade avait été placée avec des cordeaux tout autour et des gardes disposés à distances rapprochées.
Toutes les mesures de sécurité avait été prises.

Quelques fauteuils avaient été installés donc un plus richement ouvragé que les autres pour la venue de Son Altesse Royal.
La Princesse Dame Armoria était déjà présente.

Un nombre impressionnant de gardes royaux ainsi que soldats du Limousin étaient en vigilances extrême.

Rien n'avait été laissé au hasard compte tenu de la rapidité des évènements et quelques taverniers avaient été rappeler en renfort avec des tonneaux et des pichets de vin chaud à l'attention des hôtes de marque.

La connétable tira sur ses braies pour enlever les quelques faux plis de son habit d'apparat. Les médailles de guerre venaient orner sa poitrine.
Devant l'estrade deux belles lignes droites, face à face, avaient été formées par les soldats du Limousin.

La Comtesse passa devant Corenthine et buta...la jeune femme essaya d'un discret mouvement de main, d'empêcher la Comtesse de se casser la binette. Opération réussit et avec grâce en plus.

Corenthine sourit à Ewaële puis celle-ci reprit sa marche vers l'estrade. Sa tête oscilla dans un salut quand elle vu Messire Trokinas.

La connétable avait averti ses soldats.
Ils feraient une haie d'honneur levant au dessus du Roy un toit protecteur d'épées qui lui étaient toutes dévouées puis ils se mettraient tous devant les cordeaux faisant une double barrière de sécurité avec les gardes royaux.

Ils devaient tous se tenir prêt.
Corenthine les regarda.

A MON COMMANDEMENT........LEVEZ !!!!!!!!!!!!!!!

Toutes les épées dans un bruit métalliques se levèrent ensemble et les fers se croisèrent.
C'est le coeur battant et le regard fière des soldats, que Corenthine attendait son passage.

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Ewaele

C’est avec plaisir qu’elle vit la Princesse arriver…

« Vous ne nous bousculez pas, il faut savoir être réactif à tout moment, et pour notre Roy rien n’est infaisable… Et quel beau cadeau pour notre peuple… » Elle sourit simplement…

Puis se penchant vers son Altesse, son sourire se fit en coin en disant… « Pour le vin chaud je crois que ma Connétable a déjà prévu tout ce qu’il fallait, pas de soucis de ce côté-là… » D’ailleurs des effluves d’épices arrivaient déjà pour titiller son odorat…

Elle pensa pour elle-même qu’elle n’avait pas eu le temps de faire prévenir tout le monde… Mais elle espérait toutefois que toutes personnes se sentant concernées par ce moment inoubliable pour le Limousin viendraient remplir leur devoir de présence… Les ordres avaient été clairs… Pas de débordement comme la veille, c’était un moment de liesse, et pas une nouvelle comédie ou tragédie pour s’amuser de son Comté…
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Amael59

Amael avait reçu la convocation de la Connétable Finitou pour former la haie d'honneur et il se rendit sur la place où se trouvait déjà la Comtesse Ewaele et la Princesse Armoria, en compagnie de la Connétable.

Tout ému, Amael, suivi de son fidèle sergent Cesaal, alla rejoindre la place qui leur était réservée devant le cordeau de la haie d'honneur, de chaque côté et face à lui se trouvaient d'autres Gouverneurs, des Gardes Comtaux et des Gardes Royaux.

La main serrée sur la garde de son épée, il se tint prêt à la sortir de son fourreau sur l'ordre de la Connétable. La sueur lui coulait le long du dos et il se sentait tout drôle sur ses jambes mais il fit bonne figure et ne laissa rien paraître de son trouble.

Enfin, il allait voir le Roy de très près, lui qui n'était encore qu'un soldat inconnu il y a quelques mois encore, il était fier de porter ses décorations et l'écusson de sa ville sur son pourpoint de cérémonie.
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Zakuro

Déçue par le banquet, elle l'avait quitté avant la fin avec Léanice. Zakuro avait passé la nuit à Limoges, au Manoir de son amie de toujours. A l'aube, déjà éveillée, un pigeon vint se poser sur le rebord de la fenêtre de la chambre d'ami, lui apportant un message de la Connétable. La haie d'honneur allait bien avoir lieu.. il fallait qu'elle se prépare et fissa. Elle prit un bain rapide, sautant dans son habit d'apparat, elle le lissa avec ses mains, puis arrangea sa coiffure. Prenant soin d'écrire un mot à la Dame du Buis pour s'excuser de son départ précipité, elle prit au vol son épée et se dirigea au pas de course sur la grande place de Limoges.
Lorsqu'elle arriva tout était déjà prêt. Un hochement de tête et un sourire à Fini, puis la Zak se plaça.
Moment d'inquiétude, d'angoisse même, lorsque la Comtesse trébucha. Elle la voyait déjà par terre, étalée de tout son long mais heureusement, la belle connétable était là, de loin sans doute on aurait pu croire à un salut gracieux.. ou quelque chose de semblable. Léger soupire de soulagement quand soudain......

A MON COMMANDEMENT........LEVEZ !!!!!!!!!!!!!!!

Elle leva donc son épée, comme demandé, pas mollement non, mais avec énergie...
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Breizh9

Breizh se mit a avoir le coeur battre tres vite, le roi, il allait voir le roi, se n'etait pas rien, le roi pfff aurait-il cru un jour le voir, en vrai de vrai, en grand ouaouuuu....

Apres avoir entendu l'ordre, il leva son épée comme tout le monde, sa faisait vraiment beau a voir...
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Gouverneur de Tulle
Maistre d'Armes du Limousin et de la Marche.
Forgeron de Gueret
Epoux de Solenn

Mic31

Mic31 qui n'avait pas voulu rentrer dans la salle lors du banquet en voyant devant la porte une belle cohue avait suivi le Baron Trokinas quand il était sorti du banquet et se retrouva sur la place, il se dit que même si il n'était plus prévôt, il avait surement sa place ici en tant que membre de la lance d'escorte royale limousine
Il observa la foule alentours et attendît la suite des événements

Breccan

Ayant déjà probablement loupé le noble gueuleton en l'honneur du roy,Breccan n'avait pas l'intention de perdre une seule autre minute.
Il s'assura que les grouillots faisaient correctement leur boulot puis quitta Sarran en toute hâte.

Brec ne réalisait pas encore que d'ici quelques heures il se trouverait au même endroit que l'homme pour lequel il se bat depuis tant d'année.
Une multitude de chose passa par la tête du seigneur de Sarran mais l'excitation du moment céda rapidement sa place aux réflexes militaires qu'il répète jour après jour depuis un sacré bout de temps.
Le roy nous honore de sa présence ici même dans notre beau comté du Limousin et c'est pourquoi nous nous devons de mettre de côté cette excitation de jeune pucelle pour ne laisser qu'une protection et une vigilance extrême.
Breccan n'autorisera aucune baisse d'attention,ce n'est pas ici qu'il arrivera quelque chose au roy.

Plusieurs heures plus tard les remparts de Limoges se dessinèrent au loin et brisèrent la monotonie plane du paysage mêlant caillasse et verdure.
Le lieutenant Breccan s'arrêta non loin de la grande place et attacha son cheval dans l'écurie improvisée prévue à cet effet.
D'un pas pressé il se dirigea vers la haie d'honneur qui petit à petit commençait à ressembler à quelque chose digne de ce nom.
Signe de tête puis clin d'oeil en guise de salut à sa femme qui a troqué le rôle de cette dernière pour endosser celui du connétable.
La tension était palpable,dans quelques instants le roy sera tout proche...
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Kremoseu

Kremoseu avait quitté le banquet à la suite de sa Comtesse la veille et n'avait trouvé le sommeil que difficilement. En apprenant le passage du Roy en ville son coeur ne fit qu'un bond et il ne fut pas long a rejoindre la grande place ... place qui commençait à se remplir et c'était une bonne chose ... on empechera jamais les débordements, mais là, en cet endroit, le peuple Limousin allait avoir le plaisir et l'honneur d'applaudir son Roy. Le soldat etait fier d'avoir servi pour lui en terre lointaine et était prêt à lui rendre les honneurs ...

Il se mit en place non loin de la Connetable et à l'ordre donné leva son épée comme les autres ....
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Nulle défaite quand on se bat avec honneur - CAM du Limousin

Dionis

A MON COMMANDEMENT........LEVEZ !!!!!!!!!!!!!!!

L'ordre de Finitou avait surpassé le bruits du peuple amassé sur la place principale de Limoges. Dionis avait exécuté son mouvement, tant répété la veille à la caserne de Bourganeuf.

Maintenant, alors que son bras était levé, il réalisait que le Roy honorait tout le Limousin de sa présence mais aussi lui, le simple soldat de Bourganeuf.

Armoria

A la réponse de la Comtesse, elle leva le nez pour humer des effluves prometteurs, et sourit.

De fait, les grands esprits se rencontrent... Je m'en vais faire prévenir Sa Majesté que tout est prêt.

Un petit geste du menton : cours, Forrest, cours ! Quant à elle, elle salua la Comtesse d'une inclinaison de la tête, et gagna le bas de l'estrade, sur laquelle un siège l'attendait : plus bas que celui du Roy, évidemment. Elle n'était jamais qu'une matrice, dans la famille royale, et comme elle le disait souvent, "seul le sang compte, une matrice se remplace aisément". De la même façon, elle prit soin de ne pas passer au milieu de la haie d'honneur : celle-ci était réservée au Roy, et à lui seul.

En bas de l'estrade, donc, et au bout du rang d'hommes en armes, elle attendit, debout, en léger décalage par-rapport au chemin que son souverain allait emprunter.
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Nebisa

Un page tout émotionné de s'approcher du Grand Maistre de France se faufille, la livrée qu'il arbore, de sable au croissant contourné d'argent, lui ouvrant, en ces terres, toutes les portes...

Aprés s'être incliné, il remet un pli scellé des armes de la Malemort, un pli à la princesse.

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Armoria

Elle prit le parchemin, le déroula et le lut, un sourcil levé. Humpf. RIen pour écrire - évidemment, pour une présentation. Le dos d'un laquais, à la limite, comme support, mais l'encre, le parchemin, la plume, la bougie pour le sceau ? Elle répondrait plus tard.

Elle roula de nouveau le parchemin, pour le mettre dans... Rhaaa, tenue de "gala", donc pas de bourse de ceinture. Le décolleté ? Non, cela l'empêcherait d'accéder à sa dague, en cas de besoin. Elle regarda ça et là. Pas de solution. Elle le garderait à la main, et le confierait à Forrest dès qu'il reviendrait.

[Pardon pour ce petit HRP qui sera effacé par la suite : Lévan postera demain, promis. Tenez bon vos épées, il arrive !]

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Papapouf

[Castel Comtal]

Le Gouverneur de Ventadour, l'un de ses Sergents, Jules, ainsi que les deux soldats qu'ils avaient emmenés avec eux, avaient passé la nuit à Limoges plutôt que de rentrer tard dans la nuit. Et c'est au petit matin qu'un pli lui fut amené annonçant que le Roy se rendrait en la grand place..
Ni une ni deux, le Gouv' fit mander son Sergent..
Sergent ! le Roy va se rendre en la grande place..et nous devons y aller séance tenante pour la haie d'honneur..oui je sait celle que nous devions effectuer hier soir..mais bon..il est des imprévus qu'un militaire sait surmonter !
Donc prépare toi..on part sitôt..
Ah et tes soldats nous accompagnent..il risque d'y avoir foule...

[Grand Place]

Papapouf, toujours accompagné, arriva alors que les préparatifs allaient bon train et que la place commençait à se remplir, puis donna ses recommandations..
Soldats ! vous allez rejoindre les Gardes Comtaux et Royaux devant l'estrade..vous veillerez à ce que la foule ou n'importe quel indésirable ne s'approche trop près de sa majesté le Roy..vous ouvrez l'oeil et ne laissez personne déborder ! contrairement à hier soir le premier qui commet des troubles vous le maitrisez immédiatement et sans ménagement ! et si une lame est sortie que les votres fassent de même..aujourd'hui on ne discute pas..on agit !
Puis s'adressant au Sergent Jules..
Bon tu m'accompagne et tu te placera pile en face de moi pour la haie d'honneur..du panache..de la tenue..on fait bonne image de notre armée..ce coup ci on va faire les choses correctement..

C'est alors que les deux hommes se rapprochèrent de leurs homologues des autres garnisons du Comté et se placèrent aux endroits définis..non sans saluer les autres officiers d'un large sourire...
Et la connétable fit claquer un retantissant..
A MON COMMANDEMENT........LEVEZ !!!!!!
Pas de bla bla ni d'hésitation..le menton bien haut..le Gouverneur leva son épée pour la croiser avec celle de son Sergent...
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Kazert

Le capitaine de la garde est un groupe de ses hommes étaient en position.
Ils étaient arrivé en avance, comme toujours ,voulant étre sur que tout soit en place. Evaluer un risque potentiel.

Kazert donna les ordres, a Valnor avec quelque hommes ils seraient en bas de l'estrade.
Quant a lui il serait pret du Roy , avec quatre gardes.
Le Roy, allait étre mi au devant du limousin. Tout en faisant les cent pas derrière l'estrade il ne comprenait pas cette nouvelle situation.
Etrange changement de comportement. Puis il entendit une voix , fit le tour et constata la présence de Armoria.
Il resta la, a la regarder, tout en ce frottant le menton. Au bout d'un moment il ce décida a passer devant elle. A sa hauteur , kaisert s'arréta et s'inclina pour la saluer.

- Votre majesté mes hommages......

Regard entre les deux personnes, qui ne ce connaissent pas, du moins de vu, mais Kazert a travers de la gorge une missive. Puis sans attendre il monte les marches afin de ce trouver pret de ses hommes, et du lieu ou le Roy allait ce trouver.
Il restait a attendre l'arrivée de celui-ci, escorté par l'autre groupe des gardes royaux.
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Armoria

...

Ce fut ce qu'elle parvint à répondre : il était déjà parti. Elle envoya un laquais transmettre de vive voix le message suivant à Kazert : "Le bonjour à vous, et merci de la salutation, mais "Majesté" est réservé au Roy, je ne suis qu'Altesse. J'ai mandé mon valet prévenir Sa Majesté que tout était prêt. Navrée de passer par un laquais, mais je ne puis quitter ma place".

Elle fit répéter les mots au laquais, et lui fit signe d'y aller, en espérant qu'il n'en oublierait pas la moitié en chemin.
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Zya62

Lendemain difficile, courbaturée de partout, malgré la nuit à l'Hostel particulier. Un réveil tranquille, de ceux rares, où il est à ses côtés quand elle ouvre les yeux. Et réveil qu'elle aurait bien prolongé, si missive n'était venue lui indiquant qu'il y avait présentation du Roy au peuple. Du coup, elle se lève à contre coeur, l'Ange. Et pour plusieurs raisons qui rejoignent pas mal certaine lettre dont elle ne connait l'existence, en définitive.

Se faire aider pour s'habiller. Revêtir les couleurs de l'ordre. Blanc et vert.
Une caresse du bout des doigts sur un dos dévêtu et un baiser déposé sur la tempe d'un endormi plus tard, la voilà partie rejoindre la place où se déroule les festivités. Et de pester en route sur ceux qui ont des idées aussi farfelues, alors que tout était prêt auparavent et que tout aurait pu se faire la veille.
Dame raidie à cause de son dos bloqué qui la faisait affreusement souffrir... conséquence obligée de la veillée du banquet.

Et une fois sur place, attendre ces Dames. Elle s'était arrogée le droit d'être la référente, pour le Limousin, grade oblige.
Sécuriser les lieux. Fureter à droite et à gauche et ouvrir l'oeil. Epée en évidence, arc dans le dos pour certaines, armes cachées pour toutes...

Mesdames, à vos postes...
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Ewaele

Elle laissa glisser ses pieds en s’asseyant là ou ont lui avait réservé une place. Un léger soupir s'échappa de ses lèvres tandis qu’elle balayait du regard ce qui s'étendait sous ses yeux. Un moment, ma foi, plutôt sympathique et accueillant, du moins lui semblait-il... Elle ne souhaitait qu'une chose, que tout le monde fasse bon accueil à sa Majesté.
L’humidité de la saison provoqua un frisson qu’elle senti courir le long de son échine. Désormais si près du but, elle avait du mal à contenir son impatience.

Un imperceptible sourire vient étirer ses lèvres tandis qu’elle repensait à la bonne gouaille de ce tavernier vers qui elle avait été négociée du vin chaud. Pour lui, ça ne faisait aucun doute, elle devait être folle, une Comtesse faisant les tavernes pour trouver de quoi boire et réchauffer le Roy et sa cour… Une douce plaisanterie pour ce personnage aux joues rougeaudes, d’ailleurs elle n’était pas sure qu’il l’ai cru…

Sa vigilance, malgré la sérénité des lieux, était des plus aiguisées. Son arc, était tout de même en place derrière son fauteuil… Et bien sur une dague dans sa cuissarde réchauffait sa cuisse, elle n’avait pas voulu prendre son épée fidèle amie… Elle avait horreur de cette sensation qui l’étreignait... Se serait-elle encore trompée? Non, c'était impossible… Elle regardait les va et vient des différents acteurs, les regards échangés, bizarrement l’ambiance était lourde, chargée… Elle soupira… La tête reposant dans le creux de sa main gauche, elle réfléchissait tout en laissant la droite parcourir le tissu de ses vêtements. Les doigts agiles ne cessaient de parcourir cent fois le même chemin. A demi tirée de sa torpeur, elle jeta un œil à ses amis et frères d’armes si fières d’être là…

Elle sentit une bise légère lui caresser le visage... Préoccupée elle ne se souciait pas même de cette ombre étrange qui venait cacher pour un instant la pauvre chaleur du soleil et sa lumière bienfaitrice d’un automne en Limousin...
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Azzera

Lendemain de bal avorté.
Elle n'avait pas à juger l'à propos des ordres qu'elle recevait.
Et ordre lui était donné de rejoindre ses soeurs afin d'assurer ce pourquoi elle était icelieu.

Les contrées changent, mais la couleur de la tenue portée reste. Le vert et le blanc. Armes présentes mais dissimulées, comme demandé!

Arrivée au juste moment ou sa lieutenante Zya leur demande de se mettre en place.
Azzera ne respire plus, tant elle est honorée d'être là avec ses soeurs, son regard se perd droit devant elle.
La jeune fille aurait pourtant aimé apercevoir l'arrivée du Roy, mais elle ne le peut! Ses yeux fixent l'horizon.
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Il a su envouter ma vie!

Kazert

Kazert regarde le laquais monter vers lui.....il relève un sourcil, regarde ses hommes .
Il lui semble n'avoir rien commandé, et d'ailleurs celui-ci arrive les mains vide.
Kazert avance vers lui et :

- Vous faite quoi ?

Il explique le pourquoi, et kazert écoute le message, il est étrange d'entendre ces mots dans la bouche d'un laquais.

Citation:

"Le bonjour à vous, et merci de la salutation, mais "Majesté" est réservé au Roy, je ne suis qu'Altesse. J'ai mandé mon valet prévenir Sa Majesté que tout était prêt. Navrée de passer par un laquais, mais je ne puis quitter ma place".

Il ce pince les lévres et ce dit que non pas possible......
- J'ai dit cela ..demande t'il au laquais
- Je ne puis le dire
- Mais vous etiez a coté
- Je ne faisais pas attention.
Normal pour un laquais
- Vous direz a .....Rien . je lui dirais plus tard. Reprenez votre place .

Kazert ce replace pret du fauteuil, tout en regardant vers Armoria.....Il songe qu'il faudra lui parler de sa sécurité.
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Bestbuff

[le premier qui bronche .....]

J'vous préviens ça se passera pas comme ça !!!!!!
Désolée Baronne mais les ordres sont clairs
ah oué ?
oui
m'fré chercher la barbière en chef et aprés on verra
hum...
oui ?
c'est elle qui les a donné...les ordres j'veux dire

Ronchonner,marmonner, ça elle savait faire, le plateau contenant divers remèdes soit disant efficaces avait finit au milieu de la pièce, balayé de son chevet d'un bras rageur.

Stoïcisme plus qu'énervant du secrétaire, ordres furent donner de nettoyer le tout, et c'est une Bess non moins rageuse qui resta seule dans la pièce, se demandant ce qu'elle avait bien pu faire à Aristote pour encore une fois manquer cette visite. A croire que tout le monde avait fomenté ça..... toute manière y a des claques qui se perdaient, et à défaut de les donner à qui de droit, elle trouverait bien moyen de se défouler sur un malheureux qui aurait l'outrecuidance de passer trop prés.

Le problème dans l'histoire c'est qu'une Baronne, ex Cap qui plus est, c'est beaucoup plut tétu qu'on ne le pense.... et quand ça veut quelque chose ça y arrive généralement. Bien entendu nous ne raconterons pas ici comment la belle à réussi se tour de force, des fois que quelqu'un irait répéter à qui de droit ses petits secrets, toujours est-il que lorsque le Secrétaire revint pour lui donner nouveaux remèdes et nouvelles consigne...de Bess il n'y avait point dans la chambre

[et c'est pas la peine de râler...je fais ce que je veux !]

Oh ça avait pas été une mince affaire ça non, c'est un peu pâlote que la Baronne de St Angel arriva sur place, pâlote et lègèrement en sueur, tant par l'effort déployé intellectuellement pour s'échapper, que celui physiquement de tenter d'apprivoiser la douleur (ben vi...c'est ça quand on prend pas les remèdes comme il faut), que celui oh combien fatiguant d'arriver à destination.

Sourire crispé à une Corentine aux yeux ronds en la voyant arriver, petit salut façon "comment tu vas d'puis l'temps" à la Comtesse de loin, Comtesse qui fronce les sourcils soit dit en passant.

Mais y a une chose de sûre... c'est que personne n'ose dire quoi que ce soit, c'est qu'elle a encore son mot à dire la Cap ex Cap, oh que oui, et d'aucun des soldats présents n'a oublié de quoi elle est capable quand elle veut.

Tenir le coup, rester vigilante, ça c'est moins sûr par contre, rester à l'écart pour géner personne parce qu'il manquerait plus que ça, pi garder bien sa cape sur les épaules, histoire de bien camouffler que d'un son épée est bien belle mais qu'elle est pas vraiment capable de s'en servir, de deux le léger tremblement de sa main dextre, de trois, surtout qu'on ne voit pas que si elle tiend debout elle sait pas vraiment comment elle fait parce que là elle est au bout du rouleau...

p't'être pas une bonne idée d'être venu tout compte fait.
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Aristidedumoutier

Aristide furetait ça et là, tout autour de la grand place, saluant au passage les collègues qu'il croisait.

L'endroit lui semblait bien vaste, et pour peu que la populace soit au rendez vous de son souverain, l'affaire serait tendue, beaucoup de monde à surveiller.

Apercevant son capitaine déjà sur l'estrade, il se dirigea vers lui, puis se tenant au pied de la première marche, il attendit, espérant que Kazert se rendrait compte rapidement de sa présence.

Attendant les ordres, Aristide sortit son flacon de calva, le déboucha dans un léger bruit de bouchon et en porta le goulot à ses lèvres dans un sourire de satisfaction.
Le bruit de bouchon et sans doute l'odeur du nectar Normand aidant, un frôlement le tira de ses préoccupations.
Tournant la tête, il vit le sourire de son épouse, et réfrénant un élan de tendre effusion, il se contenta de lui prendre la main et d'y déposer du bout des lèvres un concentré de tout son amour.

Alors madame mon épouse, rien vu d'anormal dans le secteur ? Sais tu ce que le capitaine a prévu pour nous ?
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Garde Royal.

Arianrod

Arianrod était venue en compagnie de leur capitaine Kazert,celui pour qui elle avait une très grande estime et surtout de son époux, ce beau blond barbu auquel elle avait donné sa vie par un oui il y a plus de huit mois.

Pas très loin d'eux et des autres gardes, elle observait attentivement chaque mouvement qu'il pouvait y avoir devant l'estrade, la voix, sa voix l'a sorti quelques secondes de sa concentration.

Mon époux, tout semble tres calme pour le moment. Regardant Kazert. Non, je ne sais pas encore ce qu'il a décidé pour nous, mais je suis certaine que nous sommes postés au mieux.
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Levan

Privé de banquet... Alors qu'il avait été mis à la diète après son accès de fièvre dans le Bourboonnais-Auvergne, non, vraiment, c'était injuste ! Et puis, un passage public, de cette façon, sans préparation, quelle idée sa bru avait-elle eue là ? Enfin, c'était aussi pour le peuple, c'était vrai...

Il avait revêtu la tenue préparée par sa camériste - jolie brunette, d'ailleurs. Une cuirasse sous la fourrure ? Mais pourquoi faire ? Le peuple l'aimait, allons, cela sautait aux yeux depuis le début du voyage...

Il avait eu le choix entre se rendre sur place en voiture, ou à cheval. Il avait préféré le cheval, pour une fois.

Ce fut donc au pas d'une fort belle monture qu'il fut escorté sur la place où l'attendaient les Conseillers, l'armée et le peuple. Il mit pied à terre devant la haie d'honneur, se retourna vers la foule pour la saluer de la main, puis attendit d'avoir dans la sienne la main de la comtesse pour se diriger à ses côtés vers l'estrade.

Trokinas

Trokinas vit le Roy arriver, et sourit. Enfin, il avait la chance de voir pour qui il travaillait. Il attendait donc la suite et se tourna vers la Comtesse.

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Finitou

Le Roy...enfin.
Depuis le temps qu'on en parlait et que des préparatifs étaient organisés...enfin.
Non plus comme l'Arlésienne, dont tout le monde parle mais personne ne voit jamais, Sa Majesté était là.
Port de tête royal et salut de la main.

Soudain les yeux écarquillés, Corenthine regarda un visage familier...Bess.
Sourcil levé en guise de désapprobation de la Connétable qui pensait en chef barbière à cet instant.
Cela, ne t'étonna pas plus que ça de la tête de mule qui lui avait servi de Capitaine...et quelle Capitaine! Allait elle tenir l'impact de rester debout?

Corenthine avait une forte envie de tourner la tête pour voir le Roy mais elle tenait son épée en diagonale, la croisant avec celle de son époux Breccan.
Les soldats ne devaient pas bouger et garder leur noble posture.
C'était un instant important dans la vie d'un soldat...
On sentait dans l'air, l'effervescence quasiment palpable.
Les quelques minutes d'émotion du peuple qui avait été rendu muet, avait laissé place à la liesse populaire de voir leur monarque en personne à Limoges.
La foule pétrifiée prit vie et les gens applaudirent à tout rompre quand le Roy leva la main.
On sentait la joie de tous les Limousins.

Le Roy attendit la Comtesse devant la haie d'honneur à peine à quelques coudées de la connétable, qui s'arrêta presque de respirer involontairement.

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Ewaele

D’un bond elle se leva… Elle avait vu des montures au loin arriver, elle lissa ses jupons et avança pour se positionner devant la haie d’honneur prévue pour l’accueil du Roy par ses amis et frères d’armes Limousin…

A travers la foule massée au pied de l’estrade pour acclamer sa Majesté et l’écouter, elle s'avançait. Visage fermé, entourée par sa garde personnelle, se sentant toutefois totalement seule, démarche légère et déterminée. Elle avait choisit une nouvelle robe dans celles qui lui avait été livré la veille… Faite uniquement dans des tissus précieux…Dentelles chantilly rebrodées de perles, mousselines translucides, soie vaporeuses et satin peau d’ange dans un vert émeraude rehaussant ses prunelles... Sur ses épaules était sagement posée une fourrure afin de la protéger du froid… Personne ne faisait attention à elle, les visages des gens tournés vers les arrivants, rayonnaient pour la plupart de bonheur. Ils ne pouvaient pas laisser une Comtesse, même élue par eux, voler les quelques instants où Sa Majesté faisait son apparition !

Inspirant profondément, elle tâchait de rester calmer. Pour raffermir encore sa position, elle se replongea dans ses souvenirs, se rappelant comment elle avait été amenée à guerroyer pour sa Majesté.

Devant le Roy on la mena, et elle prit la parole… « Votre Majesté, Le peuple du Limousin et moi-même somme ravis de vous accueillir… » Alors elle s’inclina…Chaque mouvement prenait forme dans sa tête au moment où elles les faisaient… Révérence, tête basse, elle pose sa main dans la sienne et attendant qu’il l’invite à se relever…
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Bireli

Armoria

Kashrok

Finitou

Aristidedumoutier

Garde Royal.

Fur

Kazert

Zakuro

Ewaele

Damisella

Fur

Valnor

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Dragonet

Armoria

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Trokinas

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Dragonet

réedité armoria, je me fiais a votre calendrier de voyage.. Un simple MP suffit plutot que polluer le topic et je rectifie, je comptais pas jouer à votre place, je vous la laisse, c'est bien plus drôle.

Levan

Rien de tel qu'un bain de foule - avec la sécurité nécessaire - pour se sentir ragaillardi, rajeuni. Voilà qui le changeait de la routine de la capitale. Et puis, que diable, après tout, cela l'obligeait à s'adapter, et à changer de point de vue ! Hmmm, doux aux narines, ce parfum d'épices qui flottait dans l'air... Du vin chaud ?

Son regard erra sur la foule. Il n'avait pas préparé de discours... Enfin, si, pour le banquet de la veille, où il lui semblait qu'il rencontrerait surtout la noblesse : ce qu'il avait préparé ne correspondait donc plus. Allez, sans filet. Il repensa brièvement au système qu'il avait imaginé lors de la revue des troupes, en Champagne, pendant la dernière guerre de Compiègne : des hommes, juchés sur des poteaux, chargés de répéter ses paroles le long des rassemblements, et que l'on nommerait des haut-parleurs. Il allait vraiment falloir y songer sérieusement. Il s'éclaircit un peu la voix : pas de haut-parleurs encore...

Comtesse, noblesse, soldats et peuple du Limousin, je vous salue !

Quelques vivats s'élevèrent : il attendit un peu avant de poursuivre.

Tout d'abord, merci de votre accueil pendant cette étape de notre long voyage. Un rendez-vous a hélas été gâché hier, mais je suis heureux que nous nous rencontrions malgré cela. Vous n'avez pas hésité un seul instant à répondre "présent" quand votre Roy a eu besoin de vous, cela ne sera pas oublié, et la féalité du Limousin est chose connue de tout temps. C'est une heureuse rencontre que la nôtre...

Une courte pause, et les yeux, noirs et vifs, parcoururent de nouveau la foule, cherchant cette fois un visage au milieu des autres. Son expression, celle du plaisir d'un souverain devant son peuple réuni, se ferma, devenant froide dans sa dignité. Les sourcils se froncèrent.

Mais je suis bien fâché que l'on cherche à vous tromper, et que l'on répande mensonge et diffamation. Vicomte Dragonet ! L'on a porté à ma connaissance un écrit, non signé de vous, mais si explicite quant à son auteur que cela ne fait nul doute... Un écrit qui salit votre Roy et sa famille. De ce crime de lèse-Majesté, il vous faudra répondre devant la justice de la Couronne. Et que Dieu vous pardonne de vous être égaré de la voie tracée par le dogme...

Le valet de sa bru venait de faire goûter le vin chaud, et le goûteur étant toujours en vie, lui fit apporter un verre. La chaleur était plaisante à la main... Il leva son verre.

Longue vie au Limousin !

Ewaele

Toujours auprès de sa majesté Ewa écouta son discours, son visage souriant quelques minutes avant se referma aux paroles du Roy concernant le Vicomte… Elle soupira discrètement ne voulant pas montrer son désappointement concernant tous les propos de cet homme et sa façon si outrageante de s’amuser à salir la couronne.

Elle leva son verre emmené en même temps que celui pour Sa Majesté, et en le levant après que ce dernier ai salué le Limousin, elle prit parole de la plus simple façon…

Au Roy…
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Damisella

La foule s'était regroupée, de plus en plus nombreuse, les sourires étaient présents, partout .. ou presque.
Dami se souvenait de la Champagne, la toute première fois ou elle avait avec les troupes eu l'honneur de la visite de sa Majesté. Comme il avait su les galvaniser par sa présence.

Des habitants passaient dans la foule, présentant les choppes de ce vin chaud épicé dont elle raffolait.

La famille royale était honorée comme elle le devait par la population.
Finalement, elle trouvait que la soirée, ratée d'après ce que Forrest lui avait rapporté trouvait ici une heureuse conclusion. Et Dami pensait qu'il était juste que le peuple puisse apercevoir son souverain.

Avait-elle eu raison de préparer cette tenue discrètement cuirassée pour le Roy ?

Ma foi elle ne le regrettait pas, aurait bien aimé en faire autant pour la princesse dont elle avait pu juger de la fougue sur les champs de bataille.

Le Roy parla, elle sentit sa poitrine se soulever d'allégresse, puis se statufia lorsqu'il apostropha un homme qui s'était rapproché de la tribune, un noble visiblement, aux traits marqués.
*Vicomte Dragonet... ainsi c'était lui qui avait placardé une curieuse annonce ou il parlait de rachat de marchandises volées. Compagnie du Phénix, mouais, joli nom pour une bande probable de futurs brigands. .. *

Un pigeon ne tarderait pas à voler vers le BA dès la fin de la cérémonie.
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Dragonet

Prenant la Parole, repondant à l'apostrophe..

Votre Majesté,

je vous sert en véritée fidélement depuis Heraklius, j'ai eu l'infime honneur de mettre au monde vos Trois enfants héritiers, j'ai souvenir de vos discussions philosophiques avec le prince Jiuliano, j'ai servis nombre de vos institutions et été Nommé à Saint Ouen pour cela.

je sais qui est le Roy et je sais qui je sert. Mais je sais aussi votre pieté, votre majesté et par amour pour vous, je n'hesiterais guére à mourrir si cela peut vous amener à ouvrir les yeux.

Regardez votre royaume, où sont l'amour et l'amitié Aristotélicienne... moi je ne vois que les traces du Sans Nom qui repend la violence et sa domination. Pendant que vous venez au peuple, vos ministres font de votre royaume une nouvelle citée d'Oaneville.

Bientot, chaque homme devra choisir entre vice et vertus, mais la vertu n'est pas ce qui entoure la couronne..

Vous me parlez de crime de Lése Majesté, Votre majesté et vous voulez me faire juger devant cela même que je dénonce par amour pour votre personne... fort bien en véritée, je ne craind rien du monde des hommes..

Mais un jour, tout deux nous repondrons de nos actions devant le créateur.. Ce jour là je pourrais dire que j'ai choisis de mourrir dans le seul but de vous avertir et cela dans un geste d'amour.... et vous... votre majesté, que direz vous.. que vous m'avez laissé condamné et executé par vos ministres parce qu'ils trouvaient ça de bon conseil, que c'est ainsi que vous concevez l'amitié aristotélicienne, alors que Nul confesseur royale ne réside plus depuis longtemps à la maison ecclesiaste, que la reyne ou vos filles sont mortes de votre manque d'amour, que votre amis le plus fidéle le prince Juliano est mort de votre oubli. Combien de gens qui vous aiment laisserez vous mourrir, majesté avant de prendre conscience qu'on ne peut avoir plus d'amour qu'on ne donne, et que le peuple ne peut vous aimer si vous ne lui rendez, et que chaque jour, votre coeurne s'aseche sous les conseils de gens qui n'aiment que leur titre et pouvoir et ne se soucis de votre âme que de leur premier ecus.

Dieu me pardonnera , Roy Levan III, car il sait que rien n'est mauvais si c'est fait par amour... mais vous pardonnera t'il a vous, si vous n'ecoutez pas et vous faites aveugles à sa volonté, qui est d'aimer son peuple, de le comprendre et de lui pardonner..

De nous deux, je suis assurement face à la seule justice qui ai un sens, le moins en danger, et je serais sans nul doute heureux d'être mort pour vous en avoir averti.

Maintenant, vous êtes libres de laisser vos ministres deverser un peu plus de Haine en faisant de moi un martyr, mais ce trop plein de Haine, c'est votre peuple qui en souffrira, et vous qui devrez un jour en repondre.

Un proverbe dit, proteger moi de mes amis, je m'occupe de mes ennemis.... c'est ce que je viens de faire aujourd'hui, serez vous sourd à ce message?

Aujourd'hui comme hier, votre majesté, je suis à vos ordres, ordonnez et j'obeirais, je n'ai nul besoin d'être contraint pour cela...

Il salua le Roy respectueusement..Puis regardant Armoria avec un air de défi, et un sourire amusé.

Au Roy..

Finitou

Le discours du Roy était très attendu. Malgré sa présence, le peuple avait besoin de l'entendre, de savoir qu'il pensait à eux comme eux pensaient à lui.
Corenthine était fière de faire parti des soldats du Limousin qui s'étaient battus en armorique pour lui.
Ils étaient son bras armé.

La connétable l'entendait mais ne le voyait pas. Elle observait tout mouvement de foule impromptu.
Elle était heureuse d'avoir vu le Roy en personne et se demandait si elle l'aurait encore la chance de le voir encore durant son existence.

Son harangue s'adressa au Vicomte Dragronet, ce qui la fit sourire intérieurement en se disant que malgré la distance, le Roy avait des oreilles partout.
Il finit par un "longue vie au Limousin" et le peuple scanda "LONGUE VIE AU ROY".

Des enfants étaient juchés sur les épaules de leur parent pour assister aussi à cet événement. La joie se lisaient sur le visage de beaucoup de Limousins.
Ce moment, bien qu'improvisait, resterait dans la mémoire du Comté.

Le Comte Dragonet prit la parole et irrépressiblement, les sourcils de Corenthine se levèrent au mot "MARTYR"...Il se croyait trop proche de Dieu sans doute et pensait parler tel un messie, apportant la parole divine et éclairant les chemins obscures des impies vers la sagesse et l'amour.
Peut être voulait il être canonisé?
Elle aurait voulu crier "donner moi un canon, que je l'y intronise".
Elle fit une moue de dégoût, se sentant impuissante de ne pouvoir répondre. L'heure était grave car le limousin possédait un vicomte illuminé.

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Trokinas

Le Baron écouta avec grande attention le discours royal. Il fut heureux de voir que le Roy dégnait s'adresser au peuple du Limousin. Puis vint le chapitre sur le Vicomte. Celui-ci, bien sûr ne manqua pas de répondre. Trokinas, se pencha alors vers Bess qui était non loin de lui.

Et voilà, il fallait qu'il se donne la peine de répondre. ll se gargarise que le Roy lui jette son mépris au visage. Cet homme est décidément dingue, et il aura sa place auprès d'Aristote, mais comme simple d'esprit, à n'en pas douter. Il essaye de se faire passer martyr, mais il ne voit rien. Je crois que cela ne serait pas si grave, s'il n'était Conseiller Comtal.
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Bestbuff

Elle fixait la scène sans trop la voir à vrai dire, non par manque d'envie, plutôt par manque de santé, toute occupée qu'elle était à tenter d'écarter la douleur qui revenait, lancinante, comme une douce berceuse que l'on croit avoir oublié, et qui se rappel à vous méchamment.... lancinante, enivrante, embuant ses pensées chaque instant bien moins douloureux que le suivant.

Elle fut surprise d'entendre chuchoter à son oreille, tournant la tête, elle blêmit un peu plus en reconnaissant son interlocuteur, l'allusion aux ruelles sombres lui rappelait lettre de menace et combien elle n'avait pas été prudente de revenir icelieu et sans même moyen de défense.

Elle jeta quelques regards autour, se demandant dans quelle mesure Dragonet pourrait mettre menace à exécution sans même que personne ne réagisse.

Pas le temps de répondre, car le Roy prenait parole, elle se détourna du Vicomte pour écouter son Roy, bien plus important que n'importe quelle menace... et pi si elle devait mourir ici...alors c'est que cela doit être.

Se concentrer et écouter, battement de coeur manqué.... le Roy regarde vers elle, mon dieu faites qu'il ne s'adresse pas à moi parce que pour sûr je vais mourir ménan !

Retenir sa respiration en voyant le visage de son souverain se fermer, et respirer à nouveau en entendant le nom du Vicomte à la place du sien. Surprise aussi, elle n'avait que peu suivi les potins ces dernieres semaines, mais nul doute que l'Ire du Roy était réelle... Dragonet devrait répondre donc de ses actes... encore une fois.

Elle s'écarta de son voisin, celui-ci prenant la parole, encore et toujours ses diatribes, elle en avait soupé, elle avait eut son compte. Qu'il lui tardait de prendre route pour rejoindre ses frères qu'elle aurait dû suivre sans son ...malencontreux accident. Elle était venue, elle avait vu son Roy c'était tout ce qui comptait, il était temps de rentrer.... silhouette fluette qui se faufilait parmi le peuple....

Rentrer et se reposer.
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Ewaele

Trop c’était trop, mais il se prenait pour qui pour prendre parole ainsi et répondre à sa Majesté de cette façon… Il savait ce qu’il en était, et puis zut à la fin il était conseiller, il avait été Comte, il devait savoir tout ça…

Ewa était outrée, et mal à l’aise, ne sachant plus ou se mettre tellement elle était honteuse de voir un de ses vassaux se tenir de la sorte ! Elle fit appeler son Connétable et son Capitaine, et discrètement s’entretint avec eux… Et oui des messes basses étaient en train de se faire sur le côté de l’estrade où le Roy venait de prendre parole.

Elle donna l’ordre à ses conseillers militaire d’envoyer des gardes afin de mettre le Vicomte au gnouf afin qu’il réfléchisse a son action. Oh sans doute peine perdue, car sa réflexion serait toujours la même et ses pensées guère mieux, mais il était hors de questions de laisser passer un tel geste !
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Kremoseu

Vint enfin le discours du Roy que Kremoseu écouta avec attention ... il vit là un homme qui aimait son peuple et prompt à défendre sa famille, valeur essentielle à son gout ... et le peuple en serait sûrement touché ... bien sur le Vicomte Dragonet fut égal à lui même, entre caresses, menaces et insultes ... quelle tristesse ... s'adresser à un être en place par la volonté d'Artistote de cette façon ... il avait presque honte de faire partie de ce conseil ou le vicomte siégeait lui aussi ... et le clou du spectacle ... le mot de trop .... il faillit s'étrangler en entendant ça .... martyr ... il en avait dans le gilet lui ... un ego développé à ce point était inimaginable, le nombril de cet homme laissait bien peu de place pour l'amour des autres et les limousins n'avaient pas été dupe il y a peu ... pauvre homme ...

Kremoseu reporta son regard sur l'estrade ou se trouvait le Roy ...

- Vive le Roy ... et vive le Limousin !

Un Limousin fiert et unie.
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Nulle défaite quand on se bat avec honneur - CAM du Limousin

Finitou

Corenthine s'approcha discrètement de l'estrade au signal de la Comtesse.
Petit regard en coin, hochements de tête, sourcils qui se froncent.

Oui Comtesse...humm...oui oui...bien.

Elle s'approcha de deux de deux des soldats...

Zakuro, Guyart...nous allons mettre le Vicomte aux arrêts, veuillez vous saisir de lui.

Elle s'avança vers Dragonet qui l'avait bien chercher et cette fois était allé trop loin.

Vicomte veuillez suivre les soldats. Vous êtes aux arrêts. Veuillez ne pas opposer de résistance. Nul ne se permets de rétorquer de la sorte au Roy.

Elle ordonna à Zakuro et Guyart d'escorter le Vicomte jusqu'aux geôles du Château.
Elle avait envie d'en rajouter une couche mais préféra se taire.
Corenthine se positionna devant ses soldats.

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Guyart

Spectateur depuis lors du spectacle, seul prérogative que sa fonction et son rang lui permettaient, Guyart avait maintenant reçu l'ordre de s'emparer du Vicomte Dragonet. Un ordre était un ordre, il devait s'exécuter sur le champ. Après un bref échange de regards avec Zakuro, il s'empara de l'épaule droite du contrevenant alors que sa soeur d'armes attrapait la gauche.

En avant Vicomte, suivez sans faire d'histoire, sans quoi nous devrons employer la force.

Fur

Fur regarda la scène avec étonnement... Quel aplomb.... Il ne manquait décidément pas d'air....

Alors qu'il attendait un signe pour intervenir, il vu le connetable ordonner de le mettre aux arrêts.
Il décida donc de ne pas se mêler de l'interpelation en cours.
Il resta néanmoins pret à intervenir au cas ou...
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Famille de Chéroy

La_barrique

Un Roi sur une estrade, des rangés de garde tout autour...

L'espoir qui était né depuis ce matin de voir un Roi charismatique venir au contact de la population pour écouter son mal-être et remettre à leur place cette bande de vauriens s'estompait peu à peu.

Un geste de la main, deux phrases sans grand intérêt ponctuées par la "claque" habituelle de quelques troupes bestbuffienne complices... A quoi bon avoir demandé à rencontrer la population si c'était pour entrer lui aussi dans le jeu grandguignolesque ?

Advint alors l'incident. Le comte Dragonet, dernier comte loyaliste Limousin élu se faisait bastonner par quelques gardes zélés.

Un mouvement de foule s'amorça. La_Barrique parmi d'autres se mit à hausser la voie. On distinguait de nombreux slogans plus ou moins partisans à la cause loyaliste...

Que le Roi nous rende des comptes ! Que les Traitres soient jugés !

La foule remuait de plus en plus, la population poussait de derrière et plusieurs personnes se plaignaient d'être comprimées par cette houle humaine qui se renforcait dans les rangs.

Le grondement se faisait de plus en plus sourd au fur et à mesure que les gardes s'approchaient de Dragonet.

Dragonet

Un geste, rapide et sur de lui..

Un flot de sang jaillis du bras, sous le regard toujours amusé de Dragonet regardant Guyard..

A ce débit, il me faut 3mn pour être exangue, et je parle en connaisseur.Vous ne m'amenerez nul part où je ne souhaite aller si telle n'est pas ma volontée..

J'attend une reponse du Roy et je vous suivrais.

Guyart

Le Vicomte avait été plus rapide que lui. Son sang s'écoulait maintenant le long de son corps, en jets périodiques puissants. Ce que disait Dragonet semblait vrai, à ce rytme, il ne lui resterait bientôt plus rien dans le corps. Il fallait agir vite.

D'abord désarmer son adversaire et le mettre hors d'état de nuire puis le soigner.

Vicomte, posez immédiatement cette épée ou je viens de ce pas vous la retirer moi-même, mais je ne garantis alors pas que les blessures que vous subirez seront toutes voulues par vous !

Kiyana

Kyana arrivait et eut le temps de voir le Roy, après la soirée d'hier, elle était fort fatiguée et se posait encore des questions. Elle avança dans la foule pour voir le Roy de plus prêt quand elle vit le geste de son parrain....

Elle resta comme figée, choquée par ce geste indigne, elle s'avança et s'interposa

Messire, vous allez arrêter de suite cette mascarade, notre Roy est présent, vous devriez avoir honte ! Que vous soyez garde ou autre, c'est une honte !

Elle fixa son parrain dans les yeux et le fusilla du regard

Je ne vous pensais pas aussi mauvais. Si vous êtes si sûr de votre innocence, suivez ces gardes sans faire d'histoires, régler tout cela et revenez fier de vous, votre folie est en train de vous perdre mon cher parrain, par pitié, ressaisissez vous !

Sans attendre de réponse elle se retourna et essaya de cacher sa colère tout en regardant la princesse et le Roy.
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Alcyone

Plutôt discrète jusqu'ici, la prévôte avait assisté silencieusement à la scène aux côté des conseillers. Acclamer le Roy, ca n'arrivait pas tous les jours, mais était-ce assez pour l'arracher à certaines sombres pensées... Haie d'honneur parfaite, soldats parfaits, "Vive le Limousin, vive le Roy" parfait...

Elle suivit l'échange entre le souverain et Dragonet, et ferma les yeux un instant quand elle vit la connétable s'approcher du Vicomte pour le mettre aux arrêts. Il ne fallait pas être sorcière ou devin pour deviner la suite...

Lorsqu'elle les rouvrit, il l'avait fait...

Elle sortir du rang et se précipita sur Dragonet, bousculant Guyart au passage... Elle plaqua sa main sur l'endroit d'où s'échappait le sang, pressant de toutes ses forces... Un peu en vain... le liquide poisseux continuait à couler entre ses doigts. Alcyone ne perdit pas son sang froid... Un regard échangé, un murmure...

- Ne faites pas ça... , puis à voix haute j'ai besoin d'une ceinture! un linge! n'importe quoi!
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La_barrique

[Au coeur de la foule]

L'agitation coté noblesse avait passé un nouveau seuil. D'ici, tout n'était pas très clair.

Une rumeur se propage.

Le comte Dragonnet a été blessé !

En quelques secondes, la rumeur s'amplifiait. Les choses se précisaient, on rapportait maintenant que le sang avait coulé.

Quelqu'un cri :

Le comte est en danger ! Révolte !

Les mouvements de foules s'accentuent... A droite comme à gauche, on voit déjà quelques gardes regarder avec inquiétude du côté de leur commandement.

Dragonet

Dragonet lacha la dague, a l'arrivé d'Alcyone.

La dague je la lache pour vous,ce que je fais, je le fait pour le Roy et le peuple.

J'ai déja perdu beaucoups de sang, laissez moi quelques minutes pour ecouter le Roy , que je sache si j'ai été entendu, puis vous me menerez à mon appartement, j'ai ce qu'il faut, je suis pas en etats d'aller trés loin ou de me battre de toute façon.

Zakuro

Oh lalala.. une dragonade de plus... le diable semblait s'être emparé de son âme depuis quelque temps... m'enfin elle était pas là pour réfléchir, quoi que... froncement de sourcil à la réponse, soupire intérieur... oh il l'énervait, ou plutôt était elle exaspérée.. l'un empêche pas l'autre après tout.
Mouvement discret de la comtesse, la connétable et le capitaine..

Zakuro, Guyart...nous allons mettre le Vicomte aux arrêts, veuillez vous saisir de lui.

Moment délectable, mais elle devait rester impassible. A l'appel de son nom elle descendit, l'épée effleurant légèrement sa cuisse, suivit de son frère d'arme. Un simple regard suffit, pas un mot, elle accapara l'épaule gauche du Vicomte avec vigueur.

En avant Vicomte, suivez sans faire d'histoire, sans quoi nous devrons employer la force.

Un sourire esquissé sur le visage de la gouv', Guyart avait dit l'essentiel point n'était nécessaire d'en rajouter. Quand soudain, sans qu'elle puisse faire le moindre mouvement, voilà que le vicomte saigne.. à un débit plutôt inquiétant. Regard à Finitou, regard s'adressant à la chef barbière plus précisément, des soins, il en fallait, et au plus vite.

J'ai besoin d'une ceinture! un linge! n'importe quoi!

Bien que le voir mourir elle s'en fichait, sans vraiment réfléchir elle déchira un morceau de tissu de son vêtement d'apparat et le tendit à Alcyone.
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Tiboulola

En bonne mère, Lola avait ramené sa fille chez elle afin qu'elle repose sa cheville enflée par un accident lors du buffet. Elle avait fait le déplacement le lendemain et était restée discrète parmi la foule. Le Roy passait et une discussion s'engagea entre lui et le Vicomte.
L'armée était présente, bien même, qu'est ce qu'ils ne feraient pas pour lécher les fesses... Bref encore une fois cela dégénéra et enfin ils nous montrèrent qu'ils étaient capable de défendre mais pas contre les bonnes personnes. Des brigands ils les laisse faire mais un noble Limousin, non.
Elle avait envie d'insulté cette bande de débile mais ne fit rien car elle fut stupéfaite de voir le Vicomte s'entailler et profondément. Le sang gicla, Alcyone s'élança sur lui et ses cris la fit reprendre ses esprits. Lola fendit à son tour la foule en bousculant tous ces stupides soldats.

Poussez vous !!

Lola défit la ceinture qu'elle avait autour de la taille et la serra sur le bras de son ami Dragonet. Puis elle arracha des bouts de ses jupons pour faire un pansement. Alcy avait éviter que Drago perde son sang et ses esprits.
Puis elle chuchotta à son ami.

Tu n'es pas possible, tu veux que je fasse une crise ?
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Fur

La situation commencait à se compliquer...

De toute évidence Dragonnet n'était plus physiquement en état de présenter un risque.... Peut-etre aurait-il du été nécessaire de le penser à le protéger de lui meme...

Ce geste était des plus regrettable...
Heureusement une aide s'organisa autour de lui... Bien que recherché, le Vicomte n'avait pas à en arriver là...

Mais il fallait se reconcentrer... La foule commençait à s'agiter....
Bien que ce soit Dragonnet qui se soit blesser lui meme, les bruits qui circulaient étaient de toutes autres natures...
Mettant injustement les corps d'armes présent en mauvaise posture...

Fur agrippa le manche de son épée.... Mais ne la sorti pas.. Cela aurait encore plus exciter les mouvements de foules... Mais il était pret à la sortir...
Il se plaça au milieu du passage des marches... Après les rangs de soldats qui semblaient également s'apprêter à réagir pour calmer d'éventuels soucis.

Il se retourna vers le Roy, chercha le regard de Kazert au cas ou, un ordre, une consigne devait arriver...
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Famille de Chéroy

La_barrique

La tension se faisait de plus en plus perceptible.

D'autres cris.

Sus aux traitres ! Pendez Bestbuff ! Pendez Ewaelle !

La foule devenait oppressante y compris pour les premier rangs. La grande place si calme il y a encore quelques minutes était maintenant bien agitée.

Les partisans de l'équipe en place étaient eux aussi nombreux et tentaient de faire taire les partisans du comte loyaliste.

Ici et là déjà quelques baffes s'étaient échangées.

Kiyana

Kyana suivit la scène et donna un linge propre, une ceinture ? elle n'en avait pas sur elle pour le moment

Si vous avez besoin, dites moi !

Puis elle regarda son parrain

Vous ne loupez jamais une occasion ma parole !
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Dragonet

Ah Kiyana..

Rarement, je l'avoue..

Ta mére je pense m'aurais comprise..elle etait louve et rebelle.. tu resemble plus à ton pére..

A tibou, regard tendre..

Merci pour tout..

Alcyone

Elle écarta la dague et la tendit aux militaires présents, bien qu'elle hésita un instant à quitter Drago pour aller égorger le goret qui s'époumonait comme un crétin qu'il était dans la foule. Mais non, elle reporta son attentions sur le Vicomte

- Vous savez ce que j'en pense...

Oui, ils savaient tous deux leurs oppositions, elle ne s'en cachait pas... mais pourtant...
A côté d'elle, Zakuro lui tendit un lambeau de vêtement. Elle la remercia d'un regard, sachant fort bien ce que la Gouv' pensait. Lola arriva en renfort avec sa ceinture, tandis qu'elle comprimait toujours l'endroit qui saignait avec l'étoffe.

- Il faut le transporter ailleurs...
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Dragonet

Sourit faiblement..

oui, je sais.. merci.. j'aurais aimé rester..

S'affaisse soudainement, bien que conscient;les jambes ne le portant plus...

Tiboulola

Elles étaient toutes les trois autour de lui tandis que le sang continuait de couler, que le blessé commençait à perdre ses forces et conscience. Personne ne réagissait, il fallait faire quelque chose si on ne voulait pas le perdre.

J'ai une solution, ne bougez pas.

Une charrette était sous un arbre, c'était l'idéal, au passage elle aperçut deux hommes, surement les propriétaires qui regardaient la scène sans bien comprendre le pourquoi et le comment.
Lola s'avança vers eux.

Je peux vous emprunter votre charrette, y a un blessé et faut l'emmener à l'Hospital ?

Les hommes étaient surprit qu'une dame les aborde de ce genre mais ils acceptèrent. Lola en profita pour leur demander de l'aide à porter le Vicomte jusqu'à la charrette.
Quelques secondes plus tard, le Vicomte accompagnait d'Alcyone étaient à l'intérieur tandis que Lola prit place devant les rennes. Cette dernière se retourna vers l'armée.

Si vous le cherchez, il sera à l'Hospital du Coeur du Limousin. J'ai ce qu'il faut la bas pour le soigner.
Je vous donne ma parole qu'il ne s'échappera pas et que vous l'y retrouverez si vous le chercher.
Je vous en fait ma promesse mon Roy.

A peine eut elle finit ses mots qu'elle lança le cheval au galop en direction de l'Hospital.
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La_barrique

Sans réaction de la part de leur commandement, les gardes postés aux arrières de la foule et sur les cotés de la place se faisaient déjà sérieusement bousculer.

Les cris se multipliaient de toutes parts.

Mort aux traitres !

Les Limousins avec Dragonet !

Que les traitres soient pendus !

D'une boutique voisine, des fruits trop mures furent amenés vers quelques groupes partisans.

Quelques tomates et prunes trop mures commencèrent à être projetées vers l'avant un peu au hasard...

Quelques loyalistes avancés prirent Alcyone pour cible... Elle semblait s'en prendre à Dragonet, fer de lance du mouvement loyaliste. Le dernier scrutin l'avait prouvé, il était encore soutenu par une très grande fraction de la population. Ces partisans étaient nombreux et la rumeur comme quoi il aurait été pris à parti par les renégats en place ne cessait d'enfler.

Des sifflets et insultes jaillissaient encore de la foule. Personne ne semblait avoir défendu le comte agressé, pire encore, les hommes en arme qui l'entouraient semblaient hostile au représentant de Renaissance.

Valnor

Valnor n'aimait pas la situation qui commençait à se dessiner devant lui et ses hommes devenaient nerveux.

L'apostrophe du Vicomte Dragonet au Roy n'avait pas été d'un coup certain, mais maintenant que les hommes du Limousin tentaient de le mettre aux arrêts, les choses se compliquaient d'autant qu'il semblait blessé. D'où il se trouvait Aubeterre n'avait pas tout vu de la scène mais les cris et les mouvements de foule n'étaient pas bon signe.

- Personne ne bouge ! lança-t-il aux gardes royaux sous ses ordres. Personne ne rompt la formation !

Il regarda sur l'estrade, pour voir si Kazert avait des consignes particulières et chercha du regard un départ éventuel du Roy avec l'autre fraction de la Garde Royale.

vert est réservé à la censure. Deirdre
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La_barrique

La_Barrique comprenait maintenant que les choses s'envenimaient sérieusement.

Plusieurs partisans loyalistes s'étaient fait remarquer par leur véhémences et d'autres avaient déjà eu mal à partir avec quelques partisans ULMiens.

Il avait réussi à rassembler quelques uns de ces amis et s'était rapproché de l'estrade.

D'où il était, il comprenait maintenant que Dragonet bien que chahuté n'était pas forcément en danger.

Inspiré, il se permit cet appel au calme :

Loyalistes ! Contenez vous !

Quel spectacle donnons nous à notre Roi ?

Rassurez vous, le comte Dragonet a vécu des épreuves plus dures que celle d'affronter quelques soldats zélés en manque d'émotions.

J'en appelle à votre sagesse et à votre loyauté envers le Limousin.

Certains se sont parjurés, ont trahis le serment qu'ils avaient fait en s'engageant sous les couleurs de la COLM et s'en sont pris à ses institutions.
Ne prenons pas exemple sur une poignée de félons ! Notre voie doit être entendu du Roi mais nous devons nous faire entendre sans violence, en toute légalité ou nous ne vaudrions pas mieux que ces renégats.

Retenez vos paroles. Redorrons par nos actes la fierté perdue de cette belle région et alors seulement nous ferons entendre raison à notre roi.

Profitons de sa visite pour lui faire entendre notre deception d'avoir été laché par celui en qui nous avions placé notre confiance, ce jour maudit où il accepta l'allégeance d'une tratresse et d'une parjurée.

Faisons lui entendre le désespoir de ceux qui ayant exprimé leur droit de choisir celui qui devait les guider, ont vu cette décision bafouée par une poignée de nobliaux se croyant au dessus des règles edictées par le Roi lui même.

J'en appelle au calme. Faites passer ce message d'appaisement. Faites dire jusqu'aux arrières de la foule que La_Barrique réclame l'appaisement.

Alors qu'il s'attendait à ce que tout ces officiers en tenue d'apparat ait eu un geste pour protéger leur Roi et l'institution, il avait dû prendre les choses en main.

Quelle bande de pleutre que ces officiers qui lorsqu'ils ne se déshonnorent pas préfèrent se pavaner aux banquets du comté que d'assumer pleinement leur rôle de maintien de l'ordre.

La foule ne réagit pas à l'instant mais petit à petit l'agitation cessa. Les esprits étaient encore échauffés mais le message était passé. Ils resteront vigilants mais tenteront au possible de contenir leur rage.

Armoria

Armoria n'avait pas bronché ; elle avait dit qu'elle laisserait le Roy seul juge des suites à donner à l'affaire et s'était contentée de surveiller les abords. Elle avait bien évidemment levé son verre à la suite de son souverain, et reprit son exclamation saluant le Limousin. Au geste de Dragonet, là encore, elle avait tourné son regard vers le Roy, qui affichait alors un air sévère. Attenter à la vie d'une créature de DIeu était un péché, sauf exceptions, et attenter à la sienne propre était plus grave encore. Le Roy, dans sa ferveur, condamnait sans doute cela avec force : c'était l'interprétation qu'elle faisait de son attitude actuelle.

Un agitateur s'époumonait, semblant se croire à la tête d'une multitude. Epris de boisson, peut-être. Cependant, elle pensait que c'était son tour de répondre. Nul besoin de monter la voix : il criait, certes, mais était seul à le faire. A qui s'adressait-il, quand il exhortait au calme ? Mystère...

Voyez-vous, mon brave, quand une province change de tête, pour que les voeux perdurent, il faut de nouveau prêter allégeance. La raison pour laquelle elle peut changer de tête fait toujours l'objet d'une enquête. C'est le cas, présentement. Est-ce à dire pour autant qu'il faille attendre le résultat de l'enquête - pour rappel, une enquête qui se veut fiable et efficace ne se peut faire dans l'urgence - quitte à paralyser tout un pan de l'activité de la région ? Nenni non... A ce titre, l'allégeance se doit faire au plus vite.
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La_barrique

La foule calmée, La_barrique resta attentif, peut-être allait-il se passer quelque chose d'autre du coté de l'estrade.

Qui donc était cette femme au physique plutôt ingras qui tentait de lui faire passer un message ? Une dame de la haute parisienne qui semblait articuler quelques phrases dans sa direction... Sans doute devait-elle être un peu faible d'esprit, il n'y preta pas attention. La vie ne l'avait pas gâtée à la naissance et il était assez aristotélicien pour ne pas mépriser cette femme aux manières si étranges qu'elle préfère s'adresser à un petit bourgeois qu'aux femmes et hommes bien nés qui l'entouraient.

Finitou

Tout était allé si vite...Dragonet s'automutila.
Qu'est ce qu'il n'allait pas chercher pour se faire remarquer. Il fallait que tous les regards soient toujours tournés vers lui.

S'en était pitoyable.
Corenthine regarda la scène mais alcyone et Tiboulola avait fondue sur lui telle deux louves protectrices.
Corenthine les laissa faire. Il y avait déjà assez de monde autour de lui, il risquait l'évanouissement, ce qu'il fit.
La chef barbière se dit qu'une bonne paire de claques auraient suffit à le mettre sur pied et qu'heureusement un tel homme n'est pas fait la guerre en Bretagne, sous peine de tomber en pâmoison toutes les 5 minutes.
Ca c'était du MALE viril....

Il fut transporter sur une charette et partit avec Alcyone et Tiboulola.

Corenthine se tourna vers deux soldats.

Allez desuite à la porte du Vicomte et vous me tiendrez informer.

Elle parla à Guyart et Zakuro pour vite rentrer dans le rang car certaines personnes en profitaient pour proférer des insultes.
Il y avait quelques "génies illuminés" dans le limousin qui auraient donné leur séant pour sauver celui de Dragonet.
Enfin une histoire de séant sent toujours mauvais en somme.

Elle ne se faisait pas de soucis quand à l'état de santé du Vicomte...elle était sûre qu'il était capable de revenir hanter les lieux. Mais l'histoire n'allait surement pas en rester là.
On excusait plus des hors la loi de leur manque de savoir vivre qu'un Vicomte.

Elle rentra elle même dans le rang et lança quelques ordres.

Soldats soyez vigilants.

Elle se permis d'aller voir Messire Valnor.

Messire désolée de tout ce raffut mais le Vicomte est un homme de spectacle et vous en avez eu pour vos deniers.
Il a néanmoins certains partisans qui se compte sur le doigt d'une main mais restez sur vos gardes.

Elle fit un léger signe de tête et tourna les talons.
Corenthine avait entendu des rumeurs comme quoi c'était les soldats qui avait blessé le Vicomte, ce qui bien évidemment faux car le pire ennemi de Dragonet, c'était Dragonet lui même.
Elle s'approcha de la Comtesse.

Comtesse, des fausses rumeurs circulent comme quoi nous aurions blessé le vicomte. Dites leur la vérité. Ils doivent savoir. Je sais ça va peut être pas les rassurer de savoir qu'il est au conseil mais bon!!!

Corenthine salua Ewaële puis se replaça dans son rang avec les hommes dans une discrétion presque totale.
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Fur

Fur suivit la scène, le Vicomte parti sur une charette, la foule qui ne savait plus trop quoi faire entre acclamer ou huer...
Les mouvements de masses, les soldats pexplexes, et cet homme étrange qui s'adressait à la foule, qui semblait intéresser la Princesse...

Par sécurité, Fur décida de bien le surveiller... Bien qu'il semblait se calmer...

C'est alors qu'il vit la connétable revenir et s'adresser à son collègue... Qui était à quelques pas de lui...

une connétable qui parle à un garde royal entre le Roy et une foule excitée c'est rarement bon signe
se dit-il...

Il regarda Valnor curieux

YEP ! Valnor..... ?
Espérant qu'il l'entende avec tout ce bruit

Du nouveau ?
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Famille de Chéroy

Aphelie

Tourne, tourne sur la piste.
Tourne, tourne dans sa tête...
La nuit est finie mais elle est toujours endormie.
Y a un moustique qui lui a chatouillé le front un peut plus tôt.
Elle a grogné avant de frotter à l’endroit de l’effleurement,
Et l’a entendu ce moquer d’elle et de son état d’commatage dû à une absorption importante d’alcool.
C’est fou ce qu’un baiser sur le front peut faire comme effet quand des vapeurs d’alcool envahissent un esprit endormi...
Encore quelques heures et elle se réveil.
Une main sur son front,
L’autre le cherche sur la paillasse.
Vide...
Calcul rapide dans la tête pour savoir quel jour on peut bien être.
Elle sait qu’elle a quelque chose à faire aujourd’hui mais quoi...
Se redresser en sursaut quand les esprits sont retrouvés.
Oublier le mal de crâne et chercher ses fringues éparpillées dans la piaule.
Pas possible qu’elle allait rater ça !
Déjà qu’il leur a posé un lapin hier,
Alors elle va pas manquer l’occasion d’au moins approcher ce qu’elle voulait non mais oh !
Pi pourquoi bire l’a pas réveillé ?
Sourire à l’idée...le pauvre, heureusement qu’il a pas essayé en fait...
A moitié habillé, elle descend les escaliers quatre à quatre.
Et direction la place publique.
La foule est en vue et l’agitation se fait entendre.

Evidement ! En retard...comme d’habitude tiens.

Elle parle toute seule et quelques personnes se retournent sur elle alors qu’elle joue des coudes pour passer.
Seulement y a vraiment du monde.
Elle écrase quelques pieds au passage.
Décroche quelques coups de coudes dans le dos...
Mais rien n’y fait, elle recule plus qu’elle n’avance.
Résignée elle s’écarte de la foule et sautille pour mieux voir ce qui se passe.
Elle sautille...Gné ? Mais à quoi elle joue là ?
Décidemment elle a pas les idées claires.
Voilà qu’elle ressemble à tous ces couards venus l’acclamer.
Une nausée lui vient alors...l’alcool peut être, ou le dégout d’elle-même qui sait...
Réfléchir un instant alors que le monde tangue autour d’elle.
Le meilleur moyen de voir...
Mais oui ! Un jour quelqu’un lui a dit que du haut d’un arbre on voyait tout, qu’on se sentait plus fort, plus grand...sentiment de puissance et de contrôle.
Depuis elle a cessé de s’asseoir au pied des arbres pour grimper à leurs branches.
Un arbre...on y revient toujours au final.
Elle scrute la place du regard et...
La charrette attire son regard, sourire qui s’élargie à la vue de l’arbre.
D’un pas décidé elle s’y dirige.
Les paysans sont restés bouche bée de l’emprunt de la charrette, ou simplement parce que la dame leur a adressé la parole.
On s'en cogne en fait, ils sont beaux les vilains gueux dans le paysage.
Elle se tourne vers eux.

Voyez comme ils se croient tout permis les mobliots ! j’vous jure...et vous dites rien en plus !

Sourire aux coins des lèvres elle se baisse pour ôter ses chausses et les glisser dans son sac.
Un air qui trotte dans la tête alors qu’elle commence à grimper à l’arbre.
Elle chantonne.

Pa pala pala pa pa pa, pa pala pala, pa pala pala...

Arrivée en haut, surplomber la foule.
Voir la charrette emmener un blessé.
Apercevoir au loin l’objet convoité.
Evaluer la situation, le nombre de garde.
Chercher dans la foule un rasé...

Ouch...ouai...pas sur que ça va l’faire pour le coup...

Attendre et observer.
Qui sait un mouvement de foule et pouff envolé les bijoux !
A voir, attendre le moment et continuer à chatonner...

Pa pala pala...

Trokinas

Trokinas n'avait pas bougé pendant toute la scène. Il avait regardé Dragonet se tailler une artère et vit le flot de sang qui sortait. Le Vicomte venait de réaliser un péché : suicide. Puis les cris fusèrent, la foule s'anima. Le Baron ne bougea toujours pas. Il regardait toute cette agitation. Le Banquet de la veille avait été un fiasco, cette présentation était censée calmer les esprits, et voilà ce qu'il se passait. Encore une fois, Dragonet était sur le devant de la scène, et se ridiculisait, et avec lui tout le Limousin. Le Roy aurait de la belle province une image de personnes s'agitant en tout sens, avec un Vicomte dément, et qui plus est Conseiller Comtal. Le Baron se demandait d'ailleurs comme un tel conseiller pouvait remplir son office alors qu'il venait de commettre un des plus terribles péchés.

Et voilà, encore une fois, le Limousin bouillonnait, et les blessures se rouvraient. Cela brisa encore une fois le coeur du Baron. Les plaies qui s'étaient ouvertes pendant l'été dernier, venaient de se rouvrir. Le Limousin n'apprendrait probablement jamais. Trokinas se pencha vers Bess.

Et voilà, moi qui pensais qu'on pouvait apprendre de ses erreurs, et de son passé, regarde tout ce gachis. Regarde comment le Limousin se donne en spectacle. Mais à quoi cela peut il bien servir? Le Vicomte, j'espère que vous allez vous en occuper, parce que là ca devient vraiment n'importe quoi. Il est au mieux fou, au pire dangereux. Moi je vous laisse, je quitte la place avant de voir encore plus de ridicule.

Puis le Baron fit demi tour, et tourna le dos à toute cette scène aussi médiocre que son principal acteur.

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Kiyana

Kyana avait vu le Roy, la princesse, et quel beau spectacle, elle comprenait pourquoi il y avait si peu de monde, incapable de festoyer tranquillement, le monde devait se rapporter à lui et à lui seul, quelle déception, mais il restait son parrain, et cela elle devait de le respecter, elle écrit quelques mots et demanda à ce qu'on le donne à Dragonet, un garde lui rigola au nez et le elle donna à TibouLola avant qu'elle ne parte

Citation:

Cher parrain,

J'espère que tout ira pour le mieux, je me dois de retourner en Guyenne quelques temps, je viendrais vous voir à mon retour, mais arrêter votre folie, laissez le Limousin, laissez le partir, il ne vous reste pas que la politique, il vous reste la famille.

Tendrement,
Kyana.

une fois fait, elle regarda cette scène, presque une scène macabre, souleva légèrement ses jupons pour marcher plus vite et s'en alla...
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Valnor

Lorsqu'il vit arrivé vers lui Dame Finitou, Valnor l'écouta calmement d'autant que la foule semblait se calmer.

D'un signe de tête accompagné d'un sourire, il lui répondit par l'affirmative sur son conseil de prudence avant de la voir repartir vers sont poste.

Citation:

- YEP ! Valnor..... ? Du nouveau ?

Aubeterre se retourna pour voir qui l'apostrophait. C'était Fur qui de loin lui demandait si il y avait des nouvelles. Il haussa des épaules tout en le regardant.

- Ma foi non ! lui lança-t-il d'une voix assez forte pour qu'il entende. Nous restons sur place mais on m'a conseillé d'être vigilant. Il ponctua la fin de sa phrase par un clin d'oeil à son collègue, avant de se retourner pour faire face à la foule.

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Johane

VIVE LE ROY ! c'est ce que Johane entendit en arrivant sur la place noire de monde. Elle sautait sur place pour essayer d'apercevoir le Roy, mais elle était encore bien trop loin. Elle se faufila parmi la foule, pour s'approcher et pu voir le Roy, au côté de la Comtesse, lever son verre en disant :

Longue vie au Limousin !

Elle avait souvent douté de l'existence du Roy, ne connaissant de lui que son portrait qui trônait en salle du conseil et les soldats morts à la guerre en son nom. Le voir, là sur l'estrade, prendre la parole et boire à la santé du Limousin, emplit Johane de joie. Faisant mine de tenir un verre à la main, elle s'écria :

LONGUE VIE AU ROY !!!

un peu plus loin, le bouffon du Limousin se donnait en spectacle. Johane avait pris pour habitude de ne plus écouter ses mensonges et les bêtises qu'il était capable de déverser. Aussi, tournée vers le Roy, continua t elle à crier

LONGUE VIE AU ROY !!!
LONGUE VIE AU ROY !!!
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Armoria

Le fond de l'air se faisait frais, et même le vin chaud avait grand mal à dissiper les frissons. Une chose était sûre, le manteau de Pair était plus utile en novembre qu'en août... Elle monta les quelques marches qui menaient à l'estrade, et se plaça de l'autre côté du Roy, qui se trouva ainsi joliment encadré, entre une Comtesse et une Princesse.

C'est la Cour toute entière, par ma voix, après celle de Sa Majesté, qui remercie le Limousin de son accueil. Gageons que nous aurons le plaisir de nous retrouver au hasard des routes et du calendrier...

Elle ajouta plus bas, pour la Comtesse :

Ne vous mettez point martel en tête pour l'agitation, notre venue est une sorte de point de mire pour les olibrius... Cela ne retire mie à la valeur de votre province et de ses habitants.

Encore un peu de vin chaud, encore quelques mots échangés entre les officiels d'ici et ceux d'ailleurs, et la Cour se dispersa en bon ordre, le Roy encadré par ses gardes et suivi d'une blonde frileusement emmitouflée dans son manteau.

[Toujours difficile de partir en queue de poisson, mais c'était le dernier post avant sychronisation. Merci à tous de votre participation, et à bientôt !]
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[RP] Le Roy se montre, c'est démontré