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[Rp One-shot] Nuit d'encre & blanche à Cambrai

Perceval_aelis
Rp ouvertissime !
Le principe du topic est simple, décrire un petit événement, une pensée, les activités nocturnes de votre pantin tant que ça n'engendre aucune réponse directe.
One shot = un coup.
Idée reprise de Jd Jean.de.cetzes : A Toulouse on ne dort pas


On se tourne, se retourne.
On se détourne, on se roule en boule.
Sous les draps, une agitation nocturne exsude un parfum doucereux, entêtant.

Un dernier coup d'épaule pour se caler dans une position plus agréable, des doigts fins, interminables, cherchent un port d'attache pour la nuit, trouvent l'opulence d'une barbe soyeuse pour s'y nicher joyeusement, jouer dans le délicat filet pileux avant d'ouvrir un oeil bleu, lumineux sur la masse somnolente. Lippe fine s'étire dans un demi-sourire conquis, avant de s'échouer là, dans la tiédeur du cou épais, et d'attaquer la courbe d'une épaule d'un baiser plus mordant que tendre.

Sur le côté, on s'ébroue lentement dans un grognement grave, un bras s'enroule à la taille juvénile, doucement la ramène contre lui dans un respiration plus profonde.
Une invitation tacite. Elle se fait son Amazone, et d'un mouvement gracile le tient à sa merci entre l'étau de ses cuisses longues, à la musculature fine et dont l'éclat marmoréen de la peau attire irrémédiablement deux pognes puissantes, larges et rugueuses.
Les mains glissent, remontent sans précipitation, ramenant avec elles, l'étoffe de la mince chainse de lin.
Sourires s'échangent, celui dans la barbe sonne canaille.

Un long frisson lui lèche l'échine, grêlant d'une fine chair de poule son derme, et violemment, le bas ventre se contracte dans un fourmillement électrique.
Brutalement, Perceval se redresse, effrayée.
La poitrine écrasée d'un souffle raté, d'une apnée prolongée douloureusement abrogée par une large goulée d'air.
Tout le corps se raidit, jusqu'aux doigts si sévèrement crispés aux draps qui lui font mal.
Dans la pénombre, les vifs tentent d'apprivoiser l'obscurité, et la senestre fouille la couche sans rien débusquer d'autre que la tiédeur de son propre corps.
A son grand soulagement, elle est seule.


Bah v'là aut' chose ! 'tain d'rêves à l'con.

Marmonne-t-elle pour elle même alors que museau s'enfouit sous les fourrures.
On se tourne, se retourne.
On se détourne, on se roule en boule.
Mais le sommeil ne revient pas, la crainte d'un songe trop alléchant est bien trop grande.
Yeux ouverts, la raison veille, harpie saumâtre, sur les inconséquences d'un subconscient d'adolescente.

_________________
Adrian.w
Le sommeil s'est fait transfuge et les nuits sont devenues d'une longueur exaspérante. La raison se l'explique d'un trop de lettres, abrutissantes et somnifères quand les yeux sont occupés à les déchiffrer dans un poussiéreux volume de biologie, bourdonnantes et parasites quand il s'agit de tout balayer pour l'instant sacré du repos.
L'insomnieux gronde, râle et gronde encore : les contrariétés n'améliorent jamais l'humeur. Et quand il s'étend et cherche en vain à reprendre un rêve interrompu qu'il imagine d'égale facture à ceux du corps de Raymond, seule l'amertume s'applique à lui coller aux tempes un mal de crâne bien loin des plaisirs d'une bonne cuite.

Il n'avait pas prévu que, ce soir-là, l'option sur une proposition-à-la-con serait validée. L'instinct de survie mouché par l'excès de fatigue, la validation elle-même a été confirmée.

Lors, tandis que d'abrutis Bretons envahissent les gargotes cambrésiennes, lui s'en extirpe pour filer au train d'une ombre aux contours encore flous. Il la suit, oui, plus qu'il ne l'accompagne, le sarcasme en bord de lippe et les réflexions vaseuses en débit ininterrompu, comme pour désacraliser l'étrange accord. Il l'a dit et le pense, aucune tension ne doit s'infiltrer dans cette relation-là. Le désir n'y a pas sa place : il a bien assez, pour cela, de proies malléables et dont le corps à corps n'entrainerait aucune complication pour lui - car les concernant, il s'en fout. Pas de désir, ce qui ne balaye pas l'envie : celle-là résonne mieux, moins insinueuse, mais aussi garante d'une certaine déférence.

La chambre est à l'image de sa propriétaire : froide, symétrique et rangée à l'excès. Rien ne déborde ou n'interpelle. Il s'en moque ouvertement avant de retirer ses bottes maculées de neige boueuse et son manteau humide, pour les jeter là avec l'indolence de celui qui impose son désordre dans l'univers dans celle qui l'abhorre. Se vautre ensuite dans la froidure du lit sur un authentique bâillement, éreinté. Il ne l'attend pas pour chercher sa place et y faire son trou, et ferme les yeux, occupé déjà à raviver un curieux Bertincourt pour en connaitre le but. Elle se couche dans les règles imposées : il y a davantage trente que dix en centimètres séparés.

Le temps s'effile et, nez au plafond, Adrian trépigne dans sa torpeur qui ne cède pourtant pas à l'endormissement. Se tourne d'un côté, puis de l'autre, le sien, avant de balayer d'un marmonnement leur mur de Berlin. Le bras droit se plaît alors, sans gêne ni vergogne, à trouver refuge autour de l'échalas. Le vieux museau choisit, lui, de se tapir au milieu des boucles courtes. Chaque inspiration ramène en lui l'odeur apaisante de cette peau étrangère. Les minutes suivantes sont toutes de prières composées, dans l'espérance de pouvoir rester là, contre la tiédeur d'une qu'il n'aura pas eu à payer.

Sommeil, satisfait, s'autorise à revenir et à s'installer en lui. Enfin, dort et s'apaise.
La nuit est devenue d'une brièveté exaspérante.
Maighdin
Il est tard. Le dernier quartier de lune éclaire la ville endormie. Les lumières s'éteignent petit à petit dans les maisons laissant les habitants couler dans des sommeils plus ou moins agités. Les chouettes bien réveillées font entendre leurs chants nocturnes.

C'est un hululement plus fort que les autres qui fait tourner la tête de Maigh. Y aurait il un nouvel habitant dans le bâtiment? Comme pour répondre à sa question des bruits de pas légers se font entendre sur le plancher du grenier. Au moins les souris ne feront plus de dégâts dans les pelotes de laine stockées là haut!
Mais il n'est pas encore temps de bailler aux corneilles! La Cambrésienne a du pain sur la planche, ou plutôt du fil à l'aiguille! Car oui, elle passera sa nuit à coudre, assemblant les étoffes qu'elle à réussi à marchander dans la journée. Il faut bien recommencer quelque part...

Les bougies diffusent une faible lueur sur la table de travail. Les yeux plissés sur son ouvrage du moment la couturière manie l'aiguille d'une main malhabile. Il faut dire que le froid commence à lui engourdir les doigts et la fatigue pique ses yeux.


Allez, je dois terminer cette paire de braies!! Et commencer une nouvelle chemise.

Un soupire s'échappa de sa bouche accompagné d'un petit nuage de buée. Depuis la mise à sac de la boutique, elle n'avait pas eu le temps de s'occuper du ravitaillement en bois pour les braseros. Ils attendaient là, vides, froids.
Elle devrait s'en occuper dès le lendemain si elle ne voulait pas finir gelée.

Aïe!!

L'Aiguille vient à la rencontre du doigt sans crier gare. Peut être serait il temps de faire une pause? Non, pas encore.
Du moins c'est ce qu'elle croit. Resserrant son lourd chale autour de son cou et de ses épaules, elle tente de résister. Bien vite l'aiguille lui échappe et tombe sur la table rejoignant les braies presque terminées.
Un sursaut. Il ne faut pas dormir! Mais ses yeux, fatigués de trop d’obscurité finissent par abdiquer. Elle s'enfonce rapidement dans un sommeil profond terminant ainsi sa nuit affalée sur son travail.

La chouette à nouveau se fait entendre, mais plus personne ne l'entend.
Adrian.w
Déjà entamée, il parcourt la nuit de ses ruelles, s'y faufile et cherche sans vraiment chercher un larcin à dérober, un truc oublié à chiper, n'importe quoi qui lui donnerait l'occasion de balayer l'abrutissement des textes à étudier. Trouve finalement, au derrière d'une maison aux propriétaires assoupis, un jardin garni de plantes, mais de légumes aussi. Puisqu'il n'a que faire des navets, s'attaque aux simples et, avec les précautions et le silence de ceux qui veulent opérer tranquillement, récupère les feuilles, les racines et les quelques fleurs de la pointe de son couteau ou du bout de ses doigts. Le sac n'est pas rempli du butin que déjà le froid a raison de lui : il ne sent plus ni son museau, ni ses oreilles et ses mains, sous la couche de terre, sont bleuies. En retenant un grognement, redresse sa carcasse alourdie et s'extirpe du potager pour prendre le chemin du puits, même si ce n'est pas cadavre qu'il a tripoté. Il plonge alors ses pattes dans l'eau glacée, les frotte jusqu'à ne plus pouvoir en bouger les doigts, puis s'essuie sur son manteau élimé. Ce soir non plus, il ne rentrera pas chez lui.

Cela devient une curieuse habitude. Pousser cette porte qui devrait être close et s'immiscer dans l'antre aux mille listes. Y laisser sa trace, de pas en bouquins jonchés là, dans un coin, oubliés au matin, avant de s'en plaindre comme innocent. S'affaler sous les couvertures en les tirant un peu à soi, l'air de rien. S'abîmer dans un sommeil réparateur qu'aucune question ne vient plus balayer, quelques mauvais rêves ayant encore primauté. Se réveiller serein et refuser toute confusion pour n'en rien gâcher.
Cela devient une curieuse habitude. Appréciée.

Abandonnant son sac terreux au pied d'une table, à côté des bottes renversées et du manteau jeté en boule, il s'enfonce sous les draps pour accueillir en lui la tiédeur d'une couche déjà réchauffée. Si la rousse gèle en dedans, lui, ce soir, tremble de froid des extrémités. Là, après avoir eu confirmation qu'elle ne dormait pas - dort-elle vraiment parfois ? - se plait à lui causer d'insensées qui se pointent en tête : rêves, gueulantes et pensées. En a des tas en réserve, n'en est jamais épuisé. Au milieu, parfois, se niche même une vérité.
Il babine et finit par avouer
" Qu'ç'prenne fin si tôt m'aurait emmerdé ". Puis s'entête, Passager, à se rapprocher du corps recroquevillé et bouffé de questions insolubles pour en épouser les contours. Il ne s'évertue pas à la convaincre qu'il n'y a aucun mal dans ce qui se joue-là. Elle l'a dit et il le croit : à chacun sa conscience et ses choix. Avant que la fatigue ne l'emporte, pour remercier, aura la bête audace d'effleurer le cou d'un baiser. Les doigts frigorifiés chercheront alors les autres pour s'y greffer. Le sommeil aura raison du trouble. La volonté épargnée.

Tard, il l'est aussi, et la chouette s'égosille sûrement.
Amedee.le.lion
La campagne de dépollution artésienne avait toujours cours. Ainsi en ce dernier jour de l'An, Amédée le Lion, chef de guerre en mal d'exercice, dispensait de vigoureux coups de pioche non loin du cimetière. Son bras-droit, Phloebite, toujours loyal mais invalide aux travaux physiques, donnait la cadence en grattant mélodieusement les cordes de sa vièle.

Soudain, l'outil fit des étincelles en percutant une relique métallique jusque là enfouie.


Citation:
30/12/1466 18:35 : Vous avez trouvé une épée en creusant en X47-Y3 !



- Ex calce liberatus ! *

Voilà que le Marquis d'Arlon se tenait sur un tas de gravats, l'arme pointée vers les nues.

- Diantre ... serais-je ainsi élu Roi des Bretons, bien qu'éconduit par leur Reine ?
- Pourtant, messire Amé ... De l'épée ou du fourreau, lequel est le plus précieux ?


La réponse laconique du serviteur, aussi ironique que sensée, précéda un lourd silence.

Son maistre, après une série de moulinets théâtrale, balança l'arme rouillée au ruisseau.

Une main émergea alors des eaux, féérique, elle se saisit de l'épée et disparut.

Dans le ciel ténébreux la lune brillait comme une banane.


* libéré du caillou, locution qui donna le nom Excalibur
_________________
Perceval_aelis
Assise en tailleur dans son lit, rousse révise son cour d'arabe.
Mots se forment et se déforment dans sa bouche, à voix basse, emprunt de gravité, elle répète, inlassable les mots d'un poète persan. Sa prononciation est loin d'être parfaite, et l'accent n'a guère les sonorités de l'orient, trop brusque, coupant, sans volupté dans l’arrondi de ses mots.
Insatisfaite, notre bestiole laisse de côté les quelques vers, qui peut-être seront sous peu glissé en murmure à son oreille, là, dans l'abri de son nid.

Heures s’égrènent, chandelle se brûle, tandis qu'en couronne de cheveux épars sur les draps, gît l'Abeille en son sommeil, léger, où le moindre bruissement mêlé à ses rêves, relèvent prunelles engourdies de fatigue. Roulée en boule, fourrure rabattue jusqu'au museau, le livre est resté ouvert à la page étudié.
Il a dit ne point venir ce soir, et en son sein, elle aimerait qu'il en soit autrement, qu'il change d'avis.
Que les bras de la chaste pucelle se fassent plus attrayants que les cuisses ouvertes d'une catin, l'idée se débat en sa tête, se chamaille dans son coeur.
Boule s'agite, se retourne, sommeil la cueille.

_________________
Adrian.w
A - J'me demande pourquoi je t'aime autant.
M - Tu le sais très bien.



Brunette, comme une évidence à son bras enroulée.
Lascars embrassent ainsi la nuit et la projettent ; larcin dans la tête de l'un, multitudes de points blancs envahissant l'autre. Et toujours la même surprise, la même angoisse quand le corps s'écroule et spasme. Elle se chiffonne dans la neige boueuse, cheveux démêlés s'entremêlent, possédée soudain de cette crise qui réduit tout et tout le monde à l'impuissance. Alors comme il a vu plusieurs fois Maël le faire, Gascon s'exécute. Positionne. Parle. Et attend ... de cette attente qui réduit le sourire à néant. Le corps inerte est ensuite transporté au repaire renard pour y être confié, avec le mutisme de ceux qui n'ont rien besoin de dire pour parler.
Soirée fichue. Fichue soirée.

Et la nuit, de fait, est déjà à plus de la moitié entamée.
Mu par cette nouvelle habitude controversée, l'homme se détourne et reprend des chemins qui ne sont pas les siens.
Ne prendra pas la peine de gratter à la porte avant de la pousser : elle est sûrement encore, et comme à chaque fois, éveillée. Ôtera le minimum avant de s'engouffrer sous les fourrures. Et quand le silence aura repris ses droits, le brisera d'un "
C'était un mauvais rêve éveillé" dans l'espoir éhonté qu'elle se souvienne de se pelotonner à ses côtés.

---

La journée suivante sera passée à étudier. C'est-à-dire, parlons franc, à maugréer et roupiller. Tant et si bien qu'il ne s'apercevra que tard que la nuit est tombée. Il s'arrêtera en chemin pour ramasser un caillou dans un trou, sans vraiment se l'expliquer, puis bifurquera en direction du quartier des tisserands, et entrera enfin dans l'une des tavernes qui s'y dressent. Aucune ombre à la ronde, hormis celles que fera danser sur les murs la flambée. Sur une chaise, deux mots scribouillés. Huis ouvert. Un sourire se frayera sur le visage embrumé. Il ne se demandera pas pourquoi elle lui plaît autant. Il le sait très bien.
Perceval_aelis
" Sous les agitations de la surface,
Loin, loin, dans le calme des abysses,
Enveloppé de son très vieux sommeil sans rêve,
Repose le Kraken. "

Le Kraken - Tennyson



Il y a ce demi-sommeil, l'entre-deux mondes où l'on n'est ni totalement réveillé, ni complètement endormi, l'on stagne dans une trêve sans repos, les muscles tendus, les sens en éveil et pourtant, bien que l'on tente à s'arrimer à un état conscient, l'esprit s'enlise, glisse dans une torpeur agitée.
Le vrai, le profond sommeil, celui là, a déserté ses nuits depuis des semaines, comment dormir lorsqu'un furieux appétit creuse ses vénéneux sillons dans les entrailles faibles, les chairs fragiles adolescentes ?

Notre bestiole a le coeur à vif, les émois en charpies à cause d'une volonté usée jusqu'à l'os par des pulsions juvéniles, qui n'obéissent à rien, ni personne.
Sous la lisse surface dormante de l'eau, là, dans les abysses de son âme, veille le Kraken en silence, et dans sa solitude des profondeurs, il n'attend plus que l'occasion pour remonter et ce jour là, il dévastera tout sur son passage.
Ne lui avait-elle pas jà confié ses craintes ?
Le monstre est là.
Ourlé de patience.

La couche s'enfonce d'un poids et les draps viennent s'enrichir d'un hôte nocturne, il a l'odeur des gens de chemin, de la terre retournée et des simples fraîchement cueillies.
D'un mouvement d'épaule, elle s'en vient l'accueillir, museau contre museau.
A la faveur de l'intimité de sa chambre, ils laissent libre court à cette promiscuité pudique qu'elle instaure dès que le pied de lit est franchi, espace confiné en lieu sacré.
Kraken muselé.

Bras se font nichoir aux vains espoirs, nos doigts entrelacés se liguent alors contre les mauvais rêves, et à voix basses, l'on conjure les malédictions diurnes par des histoires.
Les tiennes, rarement vraies.
Les miennes, souvent rabat-joie.


Et quand les silences se font plus grands, annonçant le rédempteur sommeil, Perceval se penche, et au creux de son oreille, tel un secret, vient lui délivrer quelques vers.
La langue est encore maladroite dans la parladure orientale, et délicat, vient se dessiner un invisible sourire.


 ثم سمعت مجاوبة الأزاهير بألوانها، والشحارير بأقنانها، فرأيت الورد يخبر عن طيب وروده، ويعترف بعرفه عند شهوده، ويقول : ”أنا الضيف، الوارد بين الشتاء، والصيف، أزور كما يزور الطيف، فاغتنموا وقتى فإن الوقت سيف“. 

Spoiler:
Après que j’eus compris les pa­roles que semblait proférer le zéphyr, tan­dis que je cher­chais à in­ter­pré­ter le sif­fle­ment du merle et que je ré­flé­chis­sais sur les cou­leurs va­riées des fleurs, la rose en ex­ha­lant son par­fum m’an­nonça sa douce ve­nue et s’ex­prima ainsi dans son lan­gage muet : “Je suis l’hôte qui vient entre l’hi­ver et l’été, et ma vi­site est aussi courte que l’ap­pa­ri­tion du fan­tôme noc­turne. Hâ­tez-vous de jouir du court es­pace de ma fleu­rai­son et sou­ve­nez-vous que le temps est un glaive tran­chant”. 
Dé­voi­le­ment des mys­tères au su­jet de la sa­gesse des oi­seaux et des fleurs -Izz al-Dîn de Jé­ru­sa­lem
source n'étant pas spécialiste, veuillez me pardonner s'il y a des erreurs

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