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[RP] Quand la muse coule mystérieuse

Foulques_de_malemort
    [Dans la mystique à la suite de la soirée gitane]


Existe t’il saveur plus délicieuse que la jouissance d’un effleurement, des pulpes goutant la chaleur irradiante d’une peau souveraine, de sentir le palpitant à travers les vestures des deux amants qui d’une nuit se joueront des vices et des malices. Sombrer dans les geôles de la luxure oubliant l’instant du temps qui se joue en dehors de leur monde. Les regards se brulent et les lèvres se frôlent dans des pulsions contrôlées. D’une soirée d’amusement et de quête, il ne restait plus que le désir de vaincre sa proie, désarçonnée la conscience pour s’alanguir d’un plaisir charnel, sous le regard bienveillant de l’Aphrodite et pourtant oubliant les règles qui y siègent. De la statuette il n’y avait plus d’intérêt quand le gain d’Elle s’offrait au prince dans la grâce d’un aveu, volontaire ou calculé, mais d’une femme n’étant plus courtisane s’offre à celui qui n’est plus client, mais amant.

Si telle est ton désir.


Jeux des pronoms, du vous ou tu, du tu ou vous, tutoyer et vouvoyer, un jeu dans lesquels les deux pantins se joue avec délectation. Distance et rapprochement, effleurement et éloignement, tout l’art n’est autre que le jeu des deux. Alors la fiole s’entrouvre entre les doigts. Depuis combien de temps n’avait-il plus sombrer dans les délices de la déraison, de ne plus avoir sombrer dans les rêve s’éveille, dans la folie des fantasmes, dans l’érotisme de ce liquide. Garder la conscience ouverte, l’esprit aux aguets des plans qui se jouaient à Paris et dans bien d’autre région, de ses voyages et de ses rencontres amenant un futur radieux. Mais ce soir tout sera oublier dans les valeurs d’un délicieux élixirs.

Alors les doigts soulèvent la fiole, celle-ci s’en vient au creux des lèvres de sa promise, laissant le liquide s’écouler durant une fraction de seconde à peine. Puis dans une sulfure, la dextre s’empare de la nuque, amène le visage plus proche du sien, et les lèvres se fond dévoreuse, les lèvres s’entremêlent, et la langue s’invite avec ardeur pour venir partager le breuvage offert à Elle. Ne pas gâcher la moindre goute, et prendre le plaisir du partage. Diante ! Quel exquis plaisir, merveilleuse saveur. Orage foudroyant des chairs frappés du vice.

Mais bien que les mains ne veuillent délaisser la douceur d’une peau féminine, le Malemort, laisse les pulpes glisser pour abandonner les hanches prisonnières, les lèvres abandonnant la dernières saveurs langoureuse de leurs baisé, quelque pas tout au plus pour fermer l’antre au regard de curieux, fermant et verrouillant la dernière lueur d’une liberté hors de la mystique. Quelques mouvements à peine perceptible dans l’ombre du silence, et les deux âmes se perdent dans l’enfer mystique. Un souffle suave, et le désir reprenant contrôle des pensées, le prince s’en revient à sa courtisane, reprenant possession de celle-ci. Ce soir elle est sienne, comme il se l’était promis, comme il le lui avait promis.

On ne se méfie jamais du loup, jusqu’à la seconde ou dans son antre on se retrouve prisonnier de ses crocs.

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.elle




    Aussi léger fut-il, dissimulé par la pénombre, le sourire au « tu » avait été présent, de cette barrière qu’il avait déjà laissé choir une fois pour mieux la dresser de nouveau.
    Aurait-elle dû y prêter plus d’attention ?
    Surement pas non, mais il n’y avait jamais lieu de se refuser petite victoire quand celle-ci se présentait, Rose considéra l’espace d’un instant que ce tutoiement même s’il ne devait être qu’éphémère en était un lorsque ce prince de sang s’avouait dévoué à son désir.

    Talisman dérobé et ouvert, où quand le jeu se mêlait à la tentation et au danger d’un élixir dont la florale ignorait tout, qu’en serait-il de ce liquide qu’il s’apprêtait à faire couler sur ses papilles ? Engourdissement de l’esprit ? des sens ? ou au contraire ouverture exponentielle offrant au moindre touché la sensation d’un millier d’autre.
    Regard chlorophyllien ne quittant plus celui du Malemort, le palpitant de la galante entama une folle cavalcade, digne d’un cheval lancé au galop, lorsque la première goutte de poison s’infiltra entre ses lippes entrouvertes, saveur épicée de l’indicible, du talisman d’une vie se déversant en une fraction de temps infime.
    Offrande princière d’un baiser scellée, lippes enchevêtrées d’une nuque possédée, alcôve d’une dégustation aux plaisirs safranées, partage enivrant d’un ballet lingual envoutant, saveur du risque, délice du vice.

    Lente glissade dans le froissement d’étoffe de ses jupons colorés, les pieds nus retrouvèrent doucement contact avec le sol, libération des attentions tactiles de Foulques lui ouvrant, à regret, l’opportunité d’allumer les rares bougies de l’endroit à l’aide de la chandelle empruntée aux jardins.
    La mystique n’était que pas la pièce la plus mandée par ses « visiteurs », et sur l’instant, l’épineuse n’aurait sans doute pas mieux choisi que cette pièce quand le jeu avoué entre eux était de percer mystères et secrets de l’autre.
    Tout y invitait, ce sentiment d’ailleurs avec ses senteurs lointaines, le feutré de la pièce à peine éclairée, les étoffes légères et puis… la boule de cristal trônant auprès du baldaquin subtilement dissimulé par ses fins voiles sombres, révélerait-elle un destin ce soir ?

    Un fin sourire vint animer les traits délicats de la florale quand le son de la chambre close se fit entendre, le loup et la biche, supposée aux abois, se retrouvaient dans l’alcôve scellée ouvrant à l’éveil des sens, la partie continuait avec le mystère de ce que ce poison offert allait ouvrir.
    Flammèche vacillante de la dernière bougie allumée, l’enjeu de cette nuit retrouvé, rétines émeraudes, captivante du miroir offert aux siennes furent sondées sans un mot, le pouvoir de certains silences qui en disait bien plus que de vains mots inutiles, tout comme les mains du Malemort se posant de nouveau sur son corps, redevenir propriétaire de ce qu’il avait délaissé, de ce qu’elle lui avait concédé gracieusement en bonne joueuse.
    « Elle » n’avait qu’une parole, il avait su captiver son attention, elle serait donc maitresse de ses passions, il avait abattu une à une ses cartes avec soin et application, joué d’une subtile manipulation, jouer de son gout pour la provocation, elle serait donc son poison, sa possession au creux du temple de la tentation.

    Lente et délicate, la dextre s’éleva pour récupérer la fleur ancrée à ses cheveux, digitales retrouvant l’artefact qui faisait d’elle la courtisane à la rose, se jouant du velouté des pétales sur l’arrondi de son corsage un court instant, subtile tentation, provocation offerte alors que la proximité des corps se retrouvaient.
      Rappelez-moi…

    Velours végétal changeant de peau, la caresse florale se diffuse du bout de ses pétales sur la mâchoire du loup, la galante étend la subtilité de sa fragrance dans la pièce, enveloppant de sa délicate sensualité l’homme objet de ses pensées en cet endroit à cet instant.
    Statuette oubliée ? N’avait-elle jamais eu réel attrait pour « Elle ».
      Y avait-il un enjeu hormis celui de nous percer mutuellement à jour Foulques ?

    Regard sondant un autre quand la caresse de l’épineuse s’étire sur la gorge offerte, que senestre se pose en lisière du bas ventre princier, le longeant du bout des ongles pour venir trouver médiane abdominale et en entamer une lente ascension entre les deux corps brûlant autant l’un que l’autre de faire tomber masque et carapace pour se découvrir


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Merci JDMonty
Foulques_de_malemort
Le délice d’un jeu, n’avait aucun égal au-devant de l'envoûtement des plaisirs tel un manteau recouvrant la pudeur. Ne point se laisser prendre par la simplicité de deux corps lovés, dans une étreinte charnelle, moulant les courbes dans une union pécheresse, sans altérer l’insondable jouissance de la séduction. Fin sourire née à la commissure des lèvres offrant le jeu d’un vouvoiement se muant en tutoiement et vice-versa, mais derrière le masque ombrée du visage de la rose, impossible d’en décrypter les pensées seul les murmures souvenirs des courriers échangés se désavoue.

Les verdoyants s’embrument d’une liesse, sentiment de soulagement, se muant en une plénitude, le breuvage s’écoule dans une douce chaleur le long de la trachée, endiablé par les sens de ce baiser langoureux. Effleurement des lippes douces, aux goûts démoniaque, effleurement des langues en une danse lancinante, les mains parcourent la chaleur de cette peau, le frôlement des cœurs battant en une cavalcade synchronisé. Le monde n’est plus qu’un souvenir, seul les courbes de la Belle, les effleurements corporels, les souffles embrumées de promesse, une obsession seule persiste… Ses lèvres. L’envie de les goûter, de les effleurer, d’en sentir la pulpe prisonnière des siennes. Goûter la saveur indélicate d’un partage interdit, avant que ne vienne s’inviter la chaleur d’une caresse linguale. Embrasement des sens. Souffle honteusement abandonner, lorsque la porte fut fermée laissant la princesse de l’Aphrodite fuir la prison de bois.

Porte close. Verrou clos. Le Malemort s’en retourne, dos trouvant abris sur la porte, le regard porté sur les mouvements de la nymphe, tel un ballet enchanteur allumant les bougies pour n'offrir qu’une faible clarté à leur intimité. Son regard aurait pu parcourir ce lieu à la recherche de ses mystères. Découvrir les mystères de la mystique n’avait de sens qu’en une seule raison, celle de percer les mystères de Elle. Promesse n’est jamais mensonge.

Quelques pas, à peine l’envol du loup, à peine le souffle d’une expiration, que les mains s’emparent de la biche, le loup mordant du pulpe de ses doigts, le corps de son sacrifice nocturne. Les doigts coursent les courbes dans une lenteur voulue, captivant et caressant la chair à travers chaque murmure d’un tissu à peine protecteur. Observant avec envie la fleur ancrée dans les cheveux glissée sur l’arrondi du corsage, jouant avec délice d’une subtile provocation. Effleurement électrique des doigts sur la chair, ils prennent entièrement possession du corps, glissant sur les attaches pour défaire le dernier bouclier physique d’un corps. Le corsage se détache, frôlement lancinant avant de sombrer englouti par le sol sous leur pied. La langue du Prince glisse sur ses propres lippes à l’offrande de l’arrondi libéré de sa prison.

Rappelez-moi… Telles sont les mots qu’elle prononce, avant de les pétales qui parcouraient les courbes de sa poitrine vienne effleurer ses lèvres. Fine caresse, avant qu'il ne se penche, les lèvres venant se poser sur l’épaule, fin baisé. Les lèvres chaudes remontent toujours dans une lenteur désirée, le long de la clavicule, avant de venir s’emparer avec plus de ferveur de la chair au creux du cou. Langoureux baisé laissant place à la froideur de la solitude, si la rose jouait avec volupté de ses pétales, le Prince n’en jouait que d’avantages de ses lippes et du pulpe de ses doigts pour sentir le frisson de l'excitation parcourir l’échine de sa proie.

Celui de nous percer. Celui de vous avoir femme et non pas galante. Celui de vous avoir entièrement nue et non pas dans la parure de votre devoir. N’a-t-il plus délicieuse parade que celui de l’abandon total ?


Le corps frissonne au contact de la senestre se glissant entre les deux corps. Fin sourire du diable tapie dans l’ombre des émeraudes du Malemort, des deux mains qui s’emparent de sa victime, la soulevant dans l’attente qu’elle ne glisse ses jambes autour de sa taille. Si tel est le cas, alors Foulques glissera de la taille pour venir goûter avidement aux deux chairs voluptueuses, et de la plaquer contre le mur, fin sourire. Si telle n’était pas le cas … Alors …

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.elle


    Rétablir l'équilibre de la tombée des armures, fussent-elles d'étoffe ou de secrets, le prince s'y était habilement dévoué, écrin d'un bustier s'effaçant aussi aisément que la légèreté du chemisier de flanelle blanche sous les pulpes délicates du Malemort.
    Equité retrouvée d'un torse et d'un buste dénudé, mordu tantôt du velouté d'un pétale de rose, tantôt du velours des lèvres d'un loup, végétal et animal n'avaient jamais connu telle cohésion que sous le jeu de la provocation et de l'encensement des sens, n'était-il plus délectable que ce léger picotement qui naissait subtilement d'un frisson à fleur de peau, que lorsqu'il se voyait interrompu pour qu'une envie de plus s'insinue dans l'être désiré.

    L'avoir femme et non galante ? Ne lui avait-elle pas concédé sa nuit sans rétribution.
    Serait-elle pour autant femme sans être galante ? Le mystère restait entier.

    Fait indéniable, Foulques n'avait rien d'un client lambda, et il n'était pas à prendre en compte son rang social, même s'il n'était à cacher que ce genre de "détail" avait tout pour attirer la florale. Non ce qui lui avait valu de sortir de la catégorie de "membre à satisfaire" pour rentrer dans une catégorie plus... privée de la rose c'était cette capacité à défier, à jouer et surtout s'être lancé l'objectif de découvrir qui se cachait sous l'apparat.

    S'il était une chose qu'elle découvrait au fil de l'entretien, c'est que le Malemort avait sans doute autant de cartes qu'elle dans les manches qu'il ne portait plus, et la chaleur de ses mains grisant sa peau en était une, pas de rugosité, douceur satinée en rencontrant une autre et s'imprimant sur le derme de ses hanches fines avec fermeté pour la soulever du sol.
    Sentiment de légèreté en quittant terre, et apprécier la flexibilité et l'amplitude du jupon confectionné pour la soirée gitane, tissu léger se retroussant de lui-même en suivant l'impulsion donnée par l'homme qui partagerait, sans nul doute possible, la nuit prochaine, lierre de rose s'enroulant à la taille princière.
    Effet opiacé, caresse du loup sur orbes offerts, la florale ne put qu'entrouvrir le velours de ses lèvres, souffle chaud trahissant l'enivrement du moment, quand les jades dans leurs jumelles d’émeraude figèrent dans un murmure.
      Ne tient qu'à vous Foulques, honorerez-vous de voir au-delà de cette parure qui semble vous incommoder ?

    Provocation envoutante quand le sourire du beau diable ne le rend que plus charismatique qu'il ne l'est déjà, quand le goût du défi se devine sur ses lèvres et que les armures s'effritent sous les griffes, caresses et coup de crocs, que les corps s'offrent en sacrifice d'un but plus profond que la possession physique.
      Etes-vous prêt à braver les épines de la rose aussi acérées que ses pétales sont doux ?

    Affirmer la question d'une démonstration, lèvre inférieure d'être saisie sous la nacre florale et mordue quand la tige épineuse de la rose en dextre vint griffer l'arrondi de l'épaule princière jusqu'au sang royal avant d'assoir la caresse des pétales, tant végétaux sur sa peau, que labiaux sur les lippes du Malemort.

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Merci JDMonty
Foulques_de_malemort
Il n’est plus délicieuse saveur que celui de la florale, goûtant sans entrave les effleurements des deux torses dans une chaleur croissante, écrasant les orbes sous le pouvoir de l’homme. Le bassin se languit d'avantage possesseur de celui de la Rose, s’engouffrant davantage entre les cuisses prises autour de sa taille. L’opposition de la volupté de la douceur de sa peau goûtant à la chaleur charnelle d’une poitrine convoitée, et celle de la rugueur du mur contre lequel sa proie devient prisonnière. Souffle des deux âmes abandonnant le monde pour s’engouffrer dans l’enfer du vice, son corps devenant ce poids étouffant le souffle de la belle.

Alors qu’elle avoue son premier souffle chaud, aveux de son enivrement, le corps du Prince S’en vient se lover à outrance dans une caresse absolue de leur intimité, provocation à travers le tissu si fin n’aspirant qu’à s’abandonner pour offrir la dernière brûlure d’un délice promis. Envoutement de sens sous le délice du calice opiacé, aveu de l’abandon de la raison ensorcelé par le temple de la luxure, les corps brûlant du désir de possession et de celui d’être totalement possédée - pouvait, il en être autrement dans l’esprit du loup. Et ce n’est son regard émeraude soufflant dans un murmure une ultime provocation, qui put changer la pensée même du Malemort.

Je vous l’ai dit, je vous posséderai entièrement nue de vos masques et de vos devoirs.

Corps plaqué contre le sien, entrejambe goûtant sans crainte le trésor de la Rose, senestre abandonnant le maintien de la hanche pour venir se glisser entre poitrine et torse pour venir s’emparer dans une vigueur masculine l’une des orbes offerte. Doigts s’engouffrant dans la chair, resserrant la prise avec fermeté, venant de la paume provoquer la pointe sensible du mont.

Vous pourrez toujours me murmurer que ce n’était qu’un masque, qu’un autre jeu de votre part, mais votre regard trahit, vos pupilles ne sont que l’âme de votre vérité. Vous me cédez… Et vos épines ne seront rien de plus qu’une inutile parade rien de plus qu’une caresse.

Est-ce le murmure prononcé, est-ce la provocation de la défaite, ou y a t'il autre raison pour que la douce n’enfonce ses ivoires au lippe du brun. Affrontement de la griffure de la rose avant que la pétale ne vienne caresser de sa douceur la perle de sang. Réponse de la senestre enfonçant davantage les ongles dans la chair tendre sous la domination de ses doigts. Florale provoquant animal, c’est la naissance bestiale du corps chevauchant la promise d’une nuit aphrodisiaque. Alors que la possession abandonne la chair pour venir provoquer la pointe entre effleurement douceâtre et ecrasement bestial, jouant l’anarchie endurcissant cette excroissance.

Gémissez. Et ne fermez pas les paupières.

Comme un ordre, la senestre tortueuse abandonne sa proie pour venir prendre la place de son bassin. Cette main se glisse perfidement sous le jupon de la Rose. Les doigts s’invitent à la découverte prenant plaisir à provoquer l'intimité à qui il n’offre pas de tendre caresse mais de jouer brusquement avec la chair dans une nerveuse provocation. Vengeance des effleurements provoquant, le Malemort, aime à plier ses proies aux souffles suffoquant des plaisirs.

Car ce ne sera qu’un aveu de la femme, et non de la courtisane.

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.elle


    Ce que Prince veut...
    Le temps des douceurs et amuse-bouche venait de se voir mourir, et un léger sourire, presque imperceptible, s'afficha sur les lippes de la florale, la dernière provocation de leur joute verbale, avait eu l'effet attendu et le loup sorti de sa tanière montrait enfin la naissance de ses crocs.
    Car si la rose se pouvait être piquante, à plus d'un titre, la galante ne doutait nullement que le loup quant à lui saurait être mordant.

    Était-il à dire que le contraire l'eut déçu ? Assurément

    Pour autant, si les corps plongés dans une ivresse certaine des sens, décuplée par l'enivrement opiacé, s'offriraient plus que certainement l'un à l'autre dans le tumulte des froissements d'étoffe, "Elle" n'ouvrirait pas aussi aisément les portes du jardin des masques que l'impudence de Foulques pensait pouvoir voire tomber sans résistance ni retenue
    Et les combattants de cette joute sensuelle de se provoquer encore et toujours, la chaleur de l'étreinte augmentant à chaque mot, chaque geste, d'une fleur captive ressentant expressément la présence royale au creux de ses cuisses, à un animal portant la patte sur la proie de son festin, griffes s'ancrant à ses chairs et agaçant l'érectile laissant ce ressenti grisant d'un désir s'exprimant d'une caresse tout en dualité aux vibrations visibles d'une chair de poule s'emparant du satin végétal.
      Si tel est votre bon vouloir vous n'aurez donc pas l'abandon d'une paupière close

    Et pourtant, c'est bien un battement de paupières, rapide certes mais présent, qui accompagna l'effleurement du soupir sourd, perdu au pulpeux de la bouche masculine, à la prime exploration intime sans le couvert d'une étoffe, douceur initiale laissant place au... primal, à la folie provocatrice du déchu.
    Comme une réponse, dextre glissant pour agripper la nuque, s'empressa de rapprocher le visage du prince du sien d'une impulsion ne souffrant pas résistance, velours docile s'embrasant pour cueillir et conquérir l'ourlet princier, épineuse impétueuse s'insinuant au creux de l'enchevêtrement des lippes pour investir l'alcôve moite du joueur avide, danse endiablée débutant avec l'occupante visitée.
    Mais ici point de regard clos, volupté charnelle de ce baiser enflammé électrisant l'affrontement des regards chlorophylliens, ne cédant pas un pouce de terrain l'un à l'autre, les joueurs changeaient de terrain mais restaient tout aussi déterminés, et ce n'était ni le bassin ondulant sous la vigueur sauvage des empreintes, ni les l'étau des cuisses se resserrant aux hanches pour que l'onde sensuelle se diffuse au-delà de cette main inquisitrice, au-delà de l'étoffe princière, qui pourrait démentir cette vérité.

    Chat et souris... Loup et biche... Prince et Galante... Malemort et Elle... Foulques et Rose...
    Jeu des masques et de paraître à faire tomber, un écorché contre une autre...

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Merci JDMonty
Foulques_de_malemort
Se laisser porter dans la dérive du vice, goûter à l’impétueuse luxure de l’abandon. Les lippes s’entrouvrent dans l’abondance d’un désir, dans la danse lancinante des deux chairs. Elles se palpent, se caressent, s’enroulent et s’enivrent d’une chaleur croissante. Si les souffles de plaisirs s’éteignent dans la vigueur de ce baiser, les corps, eux ne peuvent étouffer leurs désirs des provocations croissantes. Et la senestre de provoquer d’avantage ce corps dans une exploration avide de sa découverte, tel en quête du trésor dissimulée dans le temple.

Les visages dans leurs passions se croisent, laissant le goût des lèvres embrassé les sens, mais les regards verdoyants se jouent dans cet affrontement à peine entamé. Les masques n’avouent aucune faiblesse, n’abandonnant rien de la lutte entamée depuis l’échange du premier vélin. Les deux joueurs n’en sont qu’au balbutiement de leurs affrontements. Si les aveux de la passion s’accroissent de chaque caresse, de chaque frôlement, de chaque volupté charnelle, que les corps se livre au murmure d’un désir électrisant se propageant dans leurs corps, aveux même de l’excitation croissante marquée sur les intimités des deux âmes.

Mais est-ce la volupté endiablée, le poison serpentant ses veines, brisant les pensées conscientes s’estompant dans un brouillard rêveur ? Soudain Le Malemort, maintenant sa proie contre le mur, abandonne la caresse provocatrice entre les cuisses pour venir s’emparer de la hanche. Si le corps semble aussi léger qu’une plume, une pulsion frénétique s’empare du loup. Dans une folie pratiquement sauvage, le dos de la belle est arraché de la froideur du bois, pour être amenée et presque jetée sur la douceur du matelas. Si les ivoires s’enfoncent dans les lippes du Prince, le regard lui s’enivre de la vue. La Rose étendue sur le lit, pouvoir de la galante sans aucun doute, de toujours se trouver ensorcelante de charme et de provocation. De longues secondes pour laisser le félin observer la souris, les verdoyants du loup détaillants chaque parcelle de ce corps de la biche, le Prince désirant la possession de sa Galante, le Malemort se laissant tomber sur le lit, les mains posées sur le matelas de chaque par des épaules d’Elle. Foulques surplombe Rose avant de se pencher pour venir murmurer à la commissure des lèvres sans un souffle chaud et rauque de désir droguée.

Vos épines rompent sous mes morsures, vos certitudes s’envolent sous mes caresses.

La dextre se glisse le long de la poitrine, goûtant la courbure de ce mont, continuant sa route, dans un effleurement provocant. Si le pétale de rose se pouvait envoûtante de son frôlement, les doigts du prince se montrait bien plus sournois mêlant le frôlement de la caresse, à cette présence plus forte sur la chair. L’effleurement se loge à l’intérieur de la cuisse, effleurement provocant sans offrir le plaisir de la véritable caresse, les doigts jauge le désir sans offrir la présence réconfortante de sa chaleur, provocation des sens et des désirs charnelles de l’intimité de Rose.

Et vos paupières rompent leurs promesses, promesse qu’il n’y a en ce lieu plus aucune galante.

Certitude des convictions, il pourrait douter s’il n’était pas lui. Mais voilà ce que prince désir, prince obtient, ce que Malemort convoite, Malemort gagne. Chaque effluve d’une respiration ardente n’offrant que d’avantage de certitude. Alors les lèvres glissent sur le lobe, aspirant celui-ci d’une présence ivoire, finesse de la caresse, marquant la proie de sa victime tel un loup mordant l’oreille de la louve pour en définir l’alpha. Jeux de dominance entre les deux.

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.elle

    Pétales du plaisir s’ouvrant à la conquête du cœur floral renfermant ses secrets, masque gardé d’une rose dont l’esprit commençait à s’embrumer, poison royal ingurgité commençant à faire son œuvre, le contrôle de cette substance, ou plutôt l’habitude de s’en abreuver, offrant un avantage certain au loup dans ce duel de tombées des masques.
    Pétales de désir s’offrant à la ferveur d’un sombre diable, prince des enfers, dieu des chimères, aux griffes et aux crocs avides de sa chair, galante sacrifiée au caprice d’un damné et au jeu de la vérité, quand un souffle écourté, réalité surestimée, exhorte hors des lèvres entrouvertes.
    Pétales protecteurs qui se jouent pourtant encore du prédateur malgré sa ferveur, d’un regard prometteur, à un sourire enjôleur quand l’envie du démon se lie sur son visage aux traits si finement dessinés, de ce mordillement trahissant son envie à cette lueur animant les iris de jade de l’appétit qu’elle lui inspire.

    Rose lascive se jouant du cadre mystique, provoquant l’auteur de promesses manuscrites d’un simple mouvement de hanches subtil dessinant l’ondulation de la sylphide, taille gracile d’une fleur à cueillir, non sans risque et sans piqures, bien que l’orgueil princier n’en pense différemment.
    Rose captive d’un corps mâle se faisant encore cage, gueule du loup refermant sa mâchoire sur la tige épineuse, provoquant de son éloquence le sourire amusé d’une florale à l’attaque digitale princière sur ses courbes tendres, délicieux frisson et inspiration lente accompagnant la pliure de sa jambe gauche contre la hanche masculine, froissement d’étoffe accompagnant la caresse d’une chaine sur la peau fine de sa cheville, autant que le souffle du murmure provoquant.
      Mordez donc et voyons qui de vos crocs ou de mes épines sont les plus résistants Foulques…

    Galante laissant place à la femme sous les effluves opiacées, jeu de dupe au masque accroché, et provocation de pointer son nez, Incube princier d’une caresse ciblée offrant torture d’être d’une étoffe protégée, Rose au regard clair.
    Et d’une dextre aux ongles soignées, laissant le velours de côté, pour se faire acérée sur la peau cicatricielle du duelliste avisé, combattant de valeur dans l’enjeu des abysses à sonder, épines répondant à la certitude vaniteuse d’une morsure à l’oreille, d’un sillon rosé au flanc princier narguant marquage nacré, florale confidence soufflée au lobe à portée, flirtant à l’ouïe du désavoué d’un ton suave.
      Souffrez que mes épines soient griffures et bien moins fragiles ou dociles que vous ne l’espériez…

    Envouter d’un léger phrasé, art de femme affirmée ou de galante confirmée ?

    Il est des effleurements qui échauffent, d’autres qui provoquent, d’aucun qui torturent, le loup et la rose ne jouaient que trop aisément de cet art, de cet agacement enivrant décuplant les sens et le désir de l’autre, florale rouge passion se délectant sans concession de ce jeu de provocation, rondeur d’une cuisse, encore camouflée d’un jupon, se faisant aguicheuse du bassin masculin s’étant invité entre elle et sa jumelle.
    Ne pas céder malgré les sens exacerbés des barrières tombant sous l’effet de ce liquide mystérieux, de ce gage honoré, de ce qu’elle ignorait à venir en buvant l’élixir.
    S’il était habitude de répondre "celle que vous voudrez" quand on lui demandait qui elle était, peut-être en cette nuit singulière où le défi régnait en maître la réponse différerait et deviendrait un simple "moi".

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Merci JDMonty
Foulques_de_malemort
Le diable s’écoule dans les veines, emmenant les anges à goûter au péché des enfers. Existe-t-il une saveur plus exquise qu l'enivrement des sens dans l’abandon du vice, goûter l'étreinte charnelle dans l’instant où les sens irradie dans une explosion fantasmagorique. Mordre à pleine dent la pomme de l’interdit, goûter l'inexorable abandon d’un univers incapable de les maintenir. Le Prince n’est plus qu’un corps corrompu, malgré l’habitude de s’abreuver de ce poison, pourtant l’esprit alerte ne peut oublier que la florale, elle-même, est soumise à cet abandon. Est-elle seulement encore capable de maintenir le masque, dissimuler le cœur derrière les plus solides défenses. Le souffle exhorté des lèvres entrouvertes n’en est que l’aveu suprême.
Le corps s’abandonne au plaisir, l’esprit guerroie t il à l’âme protectrice ?

Est-ce le charme de la rose, la drogue insidieuse, les vices du prince explosant la chair de ses envies, ou simplement l’abandon simple du masque d’un loup avide du désir. Mais à l’ultime provocation de la femme, les lèvres glisse abandonnant le lobe de l’oreille, sublime effleurement des lippes goûtant de ses tendres baisers la peau fine de la nuque. Le corps plongé dans la prison charnelle, se plie permettant à ses carmins de continuer leur pérégrination. Ils frôlent, ils goûtent, ils baisent la chair, parcelle de peau décorée de cette finesse royale, avant que les lèvres escaladent le mont. Goût délicieux de l'indélicate possession, profitant de la douceur de ce mont, jusqu’à parvenir à son zénith.

Voyons si mes crocs se soumettent à votre épine. Ou l’inverse.

La pointe de ce mont se retrouve prisonnière de ses lippes, humide douceur sucée avec délice, avant que la prison d’ivoir ne se referme peu à peu en cette fine base charnelle. Alors que la geôle se ferme, le fouet lingual entame sa danse sur cette pointe, désir de la sentir durcir sous la caresse anarchique, jeu de provocation voulant arracher ce nouveau murmure, ce nouveau souffle, ce gémissement rauque d’un nouvel aveu de défaite. Il ne lui accorde aucun répit. Souffle de passion sur cette montagne engloutit, alors que la main s faisait calme et silencieuse à l’intérieur du temple, des effleurement, des caresses, des frôlements, n’offrant jamais le plaisir de la chaleur promise. Provoquez la délicate fleur pour faire naître chez la florale le mouvement envieux du bassin, le supplice d’injustice, la supplique de ne plus être ignoré pour être possédé.

Mais le jeu, est ce qu’il est et l’envie d’en goûter plus, d’un cadeau insaisissable d’une fraction de seconde, celui qui provoque l’extase de possession, l’abandon de l’attente pour se laisser posséder dans une frénésie grandissante. L’instant est offert. La liberté de la possession. La fin de l’attente. Enfin, la chaleur doit l'enivrer dans un abîme abyssal. Souffle t elle ? Expire t elle ? Gémit-elle ? Nulle ne le sait, car la seconde n’est pas éternelle. Si l’offrande s’est faite, si la possession fut brutale et violente, si la possession dextriale fut offerte sous la morsure violente, elle fut tout aussi rapidement arraché, pour n'offrir que la solitude, la froideur, le silence. Le regard se lève, les lèvres libèrent la pointe de la poitrine, alors que la main glisse le long de la cuisse pour s’éloigner.

L’épine est fragile, le loup possède. La rose va t elle s’ouvrir pour goûter à la chaleur offerte.

Un fin sourire, cette provocation indéniable sur les traits du Malemort. La certitude.

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.elle


    Et la dernière provocation opiacée fait mouche...
    Le loup se faisant la part belle au détriment du jeu l'espace d'un instant, pleine envergure offerte à l'animal qui veut se repaître du délictueux végétal, crocs imprimant leurs marques sur la chair florale quand les griffes chiffonnent pétales et écartant corolle d'étoffe pour s'offrir le ventre de la rose, se faisant inquisiteur des plis et replis, d'un assaut primal quand le masque s'effrite engourdi par le venin se diffusant dans les veines.
    Esprit enivré et sens exacerbés, la galante se fait femme dans le souffle d'un soupir, d'un bassin qui se cambre courtement, d'une respiration qui se perd dans les voilages du lit, lorsque le diable annoncé en missive sort ses cartes pour tenter de percer à jour le mystère parfumé avec avidité et doigté.

    Les paupières ce sont elles closes ? La morsure a-t-elle fragilisé l’épine ? Les pétales s’ouvrent-ils ?
    Non ? peut-être ? oui ?
    Qui sait dans l’instant fugace ce que fut la réaction florale pour qui ne s’en est pas fait voyeur… personne. "Elle" peut-être, mais... "Elle" est-elle encore présente ici et maintenant ?

    Chair échauffée, mordue, le loup a l’art de la chasse, d’attirer et de poursuivre sa proie de ses attentions, d’aiguiser les sens, de l’abandon d’un orbe fièrement dressé à la présence tactile du satiné dermale de la rondeur d’une cuisse.
    La drogue ambiance les sens et le démon sous le masque carnassier entame la danse, déliquescence des sens, le corps floral en vibration réclame libération et se trahit lui-même, d’une pointe orgueilleuse à la peau fine se hérissant sous ses doigts, de cette cuisse qui glisse s’ouvrant contre sa hanche à cette main délicate dont les doigts s’approchent, se faisant caresse sur la mâchoire et la gorge du Malemort pour finir griffures légères s’intensifiant sur une médiane pectorale.
      La rose ouvrira le corps de ses pétales pour gouter la chaleur offerte et distiller la sienne au loup, mais… si la corolle se dévoile, le cœur et ses mystères ne sont pas encore atteints par les crocs que j’avoue plus tranchants qu’estimés.

    Fin sourire opiacé rivés aux carmins, le regard chlorophyllien ancré dans son jumeau, la galante s’efface un peu plus quand la griffure file sur l’abdomen pour offrir aux doigts fins la ceinture royale dont les liens se voient habilement étirés, soulageant sans nul doute la compression d’une virilité engoncée.
      Le prédateur que tu es va devoir faire montre d’un peu plus de persuasion pour avoir le cœur de la rose. Vous seriez déçu qu’il en soit autrement et que le mystère te soit si aisé à… percer à jour.

    Tutoiement, vouvoiement, entremêlement…
    Quand le poison s’infiltre dans ses mots, tambourinant à ses tempes.
    Que l’inconvenant se mélange à l’indécent et…
    Que plus rien ne compte que le désir de cet amant, l’attrait d’un jeu envoutant, la chaleur d’un corps à corps brûlant.
    Qu’au hurlement du loup, les pétales se déploient…


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Merci JDMonty
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