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Clan de La Main Noire : Mission de Lodèves (1455)

La Main Noire
DEMI FRERE-JACQUES

Un petit chemin de terre qui semblait peu usité, serpentait parmi les futaies qui respiraient l’altitude grimpante. La garrigue n’était plus maîtresse ici, la nature s’imposait d’autant à la vue de chacun, massive, mystérieuse, impénétrable.

Dans ce lourd silence hivernal, des bruits de sabots résonnaient faiblement, dégageant un léger nuage de poussière. Un âne chevauché d’un sac de toile, tiré par un inconnu fort couvert, peinaient dans leur ascension depuis un long moment, lorsqu’il parvinrent aux abords d’une cabane isolé d’où on pouvait entendre alentour les incessants bêlements de moutons paissant en toute quiétude.

Le convoi s’arrêta, et demi-frère Jacques ouvrit la frêle porte en bois du refuge.
La poussière de foin se souleva sous l’appel d’air, et il parcourut du regard l’intérieur de la cabane.
Telle qu’il l’avait quitté deux jours avant, elle semblait toujours aussi vide, hormis un gros tas de foin qui frétillait sous l’intrusion du vent, émettant un léger grognement étouffé.

Le moine revint alors vers son âne, et se saisit du sac posé sur le dos du quadrupède. Il le prit sur son épaule, et revint sous le toit.
Se saisissant de sa dague cachée sous son habit, il en découpa le lien qui l’unifiait. Il prit alors le sac dans son extrémité, et une divine créature en glissa. Elle avait les mains liées dans son dos, les chevilles jointes par une fine ficelle, la parole interdite par un nauséabond chiffon enfoncé dans sa bouche…

« Tu vois bien que je ne t’ai pas menti quand je te disais que tu allais apprendre la foi….. »

Demi-frère Jacques se laissa aller dans un sinistre rire, son premier à Lodève, l’écho vivant sous la paille lui répond


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ROSETENDRE

Elle reprenait conscience peu à peu, éveillé par un ballottement régulier et le bruit des sabots qui martelaient le sol. Quand elle ouvrit les yeux elle ne vit qu'une pale lumière qui filtrait au travers du tissu rêche qui lui irritait la peau. Elle soufrait d'un mal de tête atroce. Désorientée elle cherchait à comprendre où elle était....

Le mouvement cessa... on la soulevait sans ménagement... son coeur battait à tout rompre contre sa poitrine, elle cherchait son air alors qu'elle comprenait peu à peu ce qui s'était passé.

La lumière du jour l'aveugla soudainement alors qu'elle roulait au sol dans un bruit sourd, étourdi ses yeux mirent quelques secondes à se faire à la lumière du jour. Elle était affolée elle regardait dans tous les sens prenant conscience des liens qui lui meurtrissaient la peau. Une odeur écoeurante se dégageait du tissu qui la bâillonnait... elle manquait d'air osant à peine respirer. Rose qui d'ordinaire gardait son sang froid en toute circonstance, sentit la panique la gagner. Son regard mêlé d'incompréhension et de peur se posa sur l'homme qui l'avait amené ici.


Demi frère-Jacques a écrit:

« Tu vois bien que je ne t’ai pas menti quand je te disais que tu allais apprendre la foi….. »
Elle le voyait pour la première fois sous son vrai visage, son rire sinistre retentit dans la pièce. C'est pensée courait vers Altahire, il lui avait si souvent dit de ne pas faire confiance a n'importe qui... Elle c'était laissé prendre dans sa naïveté. Il s'avançait vers elle.... Son sang se glaça quand elle rencontra le regard lubrique qu'il posait sur elle et compris qu'elle allait passer un sale quart d'heure...

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DEMI FRERE-JACQUES

La poussière sur le sol de terre battue de la cabane s’estompant, Rosetendre put enfin apercevoir le regard vide d’expression du moine. Il avait retiré sa capuche, et mettait en évidence un rictus étrangement inquiétant d’une imprévisible neutralité de sentiments.

Son visage trahissait un malin plaisir à voir sa captive ainsi se débattre en vain.
Il en avait la maîtrise, et avait tout son temps.

Un murmure étouffé rejaillit de nouveau de sous le tas de paille, faisant réagir Demi-frère Jacques agacé.
Il donna un grand coup de pied dans un des murs en bois de la cabane à en faire vibrer la structure, exigeant le silence qui, docile, s’imposa.

Il s’approcha du visage de Rosetendre de sorte qu’elle puisse le réchauffer de son souffle court, presque hystérique. Lui prenant le menton de manière à ce que leurs regards se croisent, il lui marmonna :

« Le Seigneur a dit qu’il fallait aider son prochain……Je te promets que tu ne m’oublieras jamais….


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ROSETENDRE

Rose se figea quand il enleva sa capuche, elle voulu crier, mais ne parvint qu'à émettre un faible gémissement. Elle se débattait et poussait sur le sol tentant de s'éloigner du faux frère, terrorisée.

Un murmure non loin d'elle, comme une plainte elle tourna les yeux vers le tas de paille qui remuait inquiète et sursauta fermant les yeux vivement quand la cabane s'ébranla sous la violence du coup-de-pied que le Demi-Frère Jacques venait d'envoyer dans le mur. Le silence revint le murmure avait cessé seul son qui troublait le silence était sa propre respiration saccader et le bêlement des moutons qu'on entendait au loin. C'était irréel son coeur battait la chamade elle n'arrivait plus à penser à rien.

Il s'approcha d'elle elle le regarda craintive et détourna vivement la tête quand elle sentie son souffle fétide sur son visage. Rose gémit de douleur quand il lui prit le menton l'obligeant à le regarder. Son regard rencontra le siens un regard vide d'expression qui lui glaça le sang puis il lui marmonna:

Demi frère-Jacsues a écrit:

« Le Seigneur a dit qu’il fallait aider son prochain…… Je te promets que tu ne m’oublieras jamais…. »
Les larmes lui montèrent aux yeux, des larmes de rage et d'impuissance. Poussant un cri désespéré qui sortie dans une plainte étouffée. Elle se débattit lançant violemment ses pieds liés vers lui.....

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DEMI FRERE-JACQUES

Surpris et amusé par tant de vaine fougue, demi-frère Jacques s’écarta de sa captive afin d’en éviter ses frôlements de jambes.
Il se releva, et prit sa dague, et l’exhiba fièrement, la faisant danser au gré des reflets du soleil devant les yeux de Rose. Il l’approcha de son cou, laissant le contact froid du métal se mêler à la chaleur apeurée de ses spasmes visibles d’une carotide bien saillante.
Puis il la fit descendre, appuyant sur son décolleté, et la relavant aussitôt, fier d’apercevoir la marque jaunissante, aussitôt rougeoyante, sur la naissance de sa voluptueuse poitrine…
Il fixa, toujours aussi détaché, Rose dans les yeux, d’un regard d’une égale froideur impénétrable et vide, et lui sourit, la dague tournoyant autour du visage de la belle…

Après un long moment de provocation et autre intimidation, sans mot dire, il se releva, et sortit….

……………………………………….......................................................................................................

Le jour perdait de sa superbe quand la porte s’ouvrit à nouveau. La clarté était, cependant, assez consistante pour que Rose puisse apercevoir le moine qui revint, une bougie à la main éclairant sinistrement son visage au teint cireux et terne.
Dans son autre main, il tenait une corde qui se balançait négligemment au bout de ses doigts.
Il regarda alors les poutres apparentes au plafond, puis y lança une extrémité de la corde autour, après avoir soigneusement posé sa bougie de sorte qu’elle puisse admirer sa parade.
La corde retombant, il en fit un nœud coulant, et accrocha l’autre bout à la mangeoire à bestiaux près de lui…

Il prit Rose sous les aisselles, et la traîna jusque sous la corde. Tirant sur le mou de cette dernière, il fit naviguer le nœud devant son nez, puis laissa choir sa captive au sol, de sorte qu’elle puisse ne pas rater le ballet circulaire de sa prochaine libération….

Il reprit alors la bougie, et ressortit de la cabane dans un violent claquement de porte…


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ROSETENDRE

Les coups de pied étaient vains et n'atteignaient que le vide, rendant sa respiration encore plus difficile. Rose essayait de se calmer, de reprendre son sang froid. Il sortit une dague. Elle suivait chacun de ses gestes, posant son regard terrorisé sur la lame qu'il appuya contre sa gorge. Elle tressaillit sous le contact froid, le souffle court, gémissant de terreur, sentant l'acier glisser sur sa peau. Des larmes coulaient sur ses joues alors qu'il prenait un malin plaisir à la torturer.

Rose ferma les yeux pensant de toutes ses forces à son amour, essayant d'oublier où elle se trouvait et de se donner du courage... Elle ouvrit les yeux au moment où la porte se refermait sur lui, elle était restée seule. Elle essaya un moment de se libérer les mains, tournant les poignets dans les liens trop serrés qui lui lacéraient la peau, sans succès. Tout ce qu'elle parvint à faire c'est de se blesser elle même. Elle laissa couler ses larmes, ses sanglots étouffés par le chiffon nauséabond. Une éternité sembla s'écouler avant que Demi frère Jacques ne revienne.

Elle se redressa rapidement, quand la porte s'ouvrit sur la vision démoniaque de son ravisseur qui revenait une bougie à la main et une corde à l'autre. Rose l'observa pendant qu'il préparait la corde, sentant son coeur s'accélérer à mesure qu'elle comprenait ce qu'il faisait. Elle se débattit désespérément, gémissant et pleurant quand il la traîna jusqu'à la corde. Son regard terrorisé et suppliant rencontra le regard froid et indifférent du moine. Puis brutalement il la laissa retomber sur le sol.

Allongé sur le dos, son regard tétanisé fixait la corde qui se balançait au dessus d’elle. Elle était étrangement calme, presque résignée.... Rose sursauta violemment quand la porte claqua, signe qu'il avait quitté la cabane, puis se replia sur elle même fixant son regard sur le néant.


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DEMI FRERE-JACQUES

L’aube froide de l’hiver prenait place. Le soleil, glacial farceur, ne voulait trop poindre entre le sommet des collines. Fainéant, il s’accommoda bien de son espace pris par une humide matinale brume épaisse…

La porte de la bergerie s’ouvrit discrètement, un rai du jour s’immisçant en son antre.
Rose semblait assoupie, liée sous son destin. Demi-frère Jacques sourit sadiquement voyant son état. Elle semblait résignée dans sa posture après s’être bien débattue. De la paille collait encore sur son visage, sa longue chevelure en bataille, empreinte de fétus, trahissait de vains mouvements.
Le moine, un seau dans une main, s’approcha discrètement de sa captive. Elle souriait dans son sommeil, paraissait apaisée. Parvenu au dessus de sa tête, il prit ledit seau dans ses deux mains, et le versa lentement sur le visage endormi….

« Debout !!!!!!!!!, hurla-t-il, c’est l’heure de ta leçon!!!!!!!! »

La voyant tousser, recrachant du liquide, il ne put s’empêcher d’un rire qui se voulait charmeur.

« N’aies crainte ma fille, je vais juste t’apprendre ce qu’est le paradis…. »

Reposant alors le seau près de lui, il lui caressa voluptueusement sa longue crinière trempée et sale, laissant glisser lentement sa main tremblante sur son cou puis ses épaules….


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ROSETENDRE

Elle entendait le murmure de la cascade qui coulait dans un chant joyeux, Ils étaient tous deux dans leur Havre de paix ; elle blottie dans les bras de son amour, savourant la caresse de ses mains, qui parcouraient son corps encore enivré des heures précédentes.
Elle leva un regard amoureux vers lui, souriant candidement, et acceuillie ses lèvres, se délectant de la chaleur de son baiser.
Il l'embrassa longuement ....
Trop longuement...
Elle manquait d'air....
Etouffait....
Se débattait pour se libérer quand un courant glacial l'envahit.

Elle était maintenant sous la cascade, frigorifiée. Elle cherchait désespérément à s'accrocher à lui, mais ses mains ne rencontrèrent que le vide..... Elle ouvrit soudainement les yeux et mit quelques minutes pour reprendre ses esprits, crachant l'eau glaciale qui lui brûlait les poumons.


Demi frère-Jacques a écrit:

« Debout !!!!!!!!!, c’est l’heure de ta leçon!!!!!!!! »
Brusque retour à l'horreur de la réalité qui était sienne.
Les yeux hagards, elle tentait de reprendre son souffle, paniquée, tremblante de froid.
Elle fixa son regard apeuré sur lui alors qu'il approchait sa main tremblante de ses cheveux humides.....
Rose détourna la tête violement tentant de se soustraire, en vain, à la caresse qui la fit frissonner de terreur.....
La Main Noire
DEMI FRERE-JACQUES

Le plaisir fut tant que Demi-frère Jacques ne pouvait, autrement que de poser une main sur son bas-ventre, cacher son trouble.
Il tenait La Belle…….

« Blasphème!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! » hurla-t-il

Rageusement, il glissa une extrémité de la corde autour du cou de Rose, puis alla se saisir de l’autre. Sans la décrocher, il tira sur ladite corde de sorte à en voir sa captive gesticuler dans un ultime spasme, ses pieds liés battants dans le vide, dans un mouvement spasmophile.
Alors qu’il percevait un râle étouffé par le bâillon, il relâcha la pression, et contempla la chute du corps dans un bruit sourd. Il se délectait d’apercevoir ses narines se dilater violemment afin de retrouver un souffle salvateur.

Satisfait de son tableau, il reprit la corde en main, la déliant de ses nœuds. C est alors, qu’une fois vierge, il commença à en lier les jambes de sa captive au dessus et en dessous des genoux, de sorte qu’elle ne puisse pas mieux en bouger ses membres inférieurs.

Se redressant, il sortit à nouveau, de sous son scapulaire, sa dague qu’il fit à nouveau glisser sous le cou de Rose. Il l’a regarda alors d’un œil enflammé, un sadique rictus se dessinant nettement sur son visage.
Il lui tourna alors le dos, puis s’assit sur ses cuisses. Il coupa, alors, le lien qui enserrait ses chevilles, et lentement, avec méthode, en retira la botte droite.
Il retourna, alors, un bref instant, sa tête afin de voir la réaction de rose.
Sa dague en main, il entreprit la découpe, lentement, de son bas, dénudant avec délice son joli pied qu’il tint dans une ferme poigne.
De sa main droite, il prit sa dague, puis retourna une ultime fois sa tête…

« Je ne suis pas un menteur, et la foi sera inscrite en toi….. » Il sourit enfin avant de se concentrer sur le bout de peau apparent.

Lentement, il entreprit, avec la pointe acérée de sa dague, à graver sur sa cheville, une croix religieuse qu’il agrémenta d’une queue fourchue autour de son axe vertical.
Le sang coulait au fur et à mesure de la progression des motifs, rougissant la lame, mais la force du moine empêchait de trop brusques mouvements de la part de Rose, même s’il sentait l’envie annihilée de cette dernière pour se soustraire à son bourreau.
Un bon quart d’heure après, il avait terminé son œuvre, et se redressa pour la contempler.
Fièrement, il jeta sa dague dans un recoin de la cabane, à l’opposé de sa prisonnière, et lui énonça sordidement:

« Merci de ce bon temps passé avec toi. J’espère passer, bientôt, à la leçon suivante avec toi. Bonne continuation, et ne m’oublie pas. »

Il mit alors ses doigts autour du menton de Rose, lui relevant son visage, et lui retira son bâillon, sachant qu’isolés tels qu’ils l’étaient, il ne craignait rien. Il approcha ses lèvres, et l’embrassa fougueusement, sa langue devenant le seul organe humide dans ce palais desséché.


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ROSETENDRE

Demi frère-Jacques a écrit:
« Blasphème!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! »
Elle avait bien vue son geste, juste avant qu'il hurle furieusement. Elle sursauta et avant même qu'elle n'est eue le temps de voir quoi que ce soit, il lui avait passé la corde au cou ..... Une douleur atroce irradia sa nuque... Elle se débattait frénétiquement, cherchant à respirer, mais en vain.

La pièce s'assombrissait.... un voile tombant sur ses yeux exorbités, peu à peu les bruits se firent lointaine, un léger bourdonnement envahie sa tête, son corps entier se convulsait à la recherche de la bouffé d'air salvatrice qui ne venait pas.... une pensée silencieuse, accompagna son dernier spasme ... Mo ruin, Gabh mo leisgeul ! ...Tha ghoal agam ort !...
elle se senti partir loin.... très loin....... ....

Un choc se répercuta dans son inconscience, l'air lui brûla les poumons quand elle s'y engouffra dans un sifflement douloureux.
Elle ouvrit péniblement les yeux, Tout tournait autour d'elle, son cou meurtri, élançait douloureusement, l'air entrait difficilement par ses narines qui se dilataient sous l'effort. Ses yeux pétrifié posé sur lui sans le voir.
Inerte elle n'opposa aucune résistance quand il lui lia les jambes plus étroitement. Le lieutenant reprenait peu à peu ses sens, la gorge sèche et douloureuse.....
Des larmes coulaient sur ses joues alors que la dague glissait sur sa gorge, elle ferma les yeux épouvantés, ne pouvant supporter le regard dément de son bourreau.

Immobilisé sous le pois de son tortionnaire, Elle émettait des sanglots étouffés, son corps parcouru de spasme désespéré. Le suppliant du regard quand un bref instant il se tourna vers elle...
Une plainte assourdi par le bâillon s'éleva elle se tortillait voulant échapper au supplice de la lame qui pénétrait sa chaire, sculptant sa peau... Après quelque minute elle abandonna la lutte inutile.... gémissant faiblement....
La torture cessa ... La douleur irradiait de sa cheville ensanglantée.

Demi frère-Jacques a écrit:

« Merci de ce bon temps passé avec toi. J’espère passer, bientôt, à la leçon suivante avec toi. Bonne continuation, et ne m’oublie pas. »
Rose posa sur lui un regard meurtrier quand il lui prit le menton..... l'oublier !!! Jamais elle ne l'oublierait ... il allait payer.....
Il lui retirait enfin le bâillon puant, Elle aurait voulu lui cracher au visage quand il approcha, mais sa bouche desséchée ne lui permettait pas...
Il l'embrassa .... Elle eu un haut le coeur alors que sa langue violait son intimité. Rageusement elle tentait de se dégager. Dans un geste désespéré, elle le mordit fortement sentant le goût acres du sang qui humectait sa bouche pâteuse.... IL se dégagea d'elle violemment.....
Rose regretta aussitôt son geste inconscient...... Paniqué elle reteint sa respiration.....appréhendant la suite..


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DEMI FRERE-JACQUES

Demi-frère Jacques se retira, sous la violence de la morsure désespérée de Rose, et hurla.
Il la fusilla alors d'un regard plus noir que jamais, laissant transparaître une rage non contenue...
Le son d'une lourde claque, puis d'une autre, retentirent dans la cabane. Un mince filet de sang coulait à la commissure des lèvres de Rose.

"Tu es vraiment indigne de la pitié de Dieu!
Crève donc ici même, et laisse toi accompagner par les malins qui sauront t'emmener là où tu le mérites!!!
Ite missa est...."

A ces mots, il se remit sur ses pieds, alla récupérer un sac sous le tas de paille qu'il posa sur son épaule, et sortit sans un regard pour Rose, la porte tremblant sous la virulence avec laquelle elle fut close.

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NUIT CRISTALINE

Quelle ne fût pas sa déception, lorsque Nuit entendît Alta dire que le loup, avait perdu toutes traces de Rose. Elle vit aussi le visage de
Ysola Riniver désolé de ne pouvoir en dire plus. Fallait faire demi tour. Le temps n'était pas de leur côté, il fallait faire vite.
Ils retournèrent sur leur pas.
Alta avait toujours la jeune demoiselle dans les bras.
Cela devait sûrement lui peser à force. La jeune devait avoir environ une douzaine d'années. Il est vrai que l'homme de Rose était costaud. Mais à force, il devait avoir les bras ankylosés !!!
Le retour en arrière se fît dans le silence, jusqu'au moment ou Alta l'interrompu en disant :

Altahire a écrit:

Vous avez le droit de savoir, si Rose a été enlevé, c’est certainement pour me nuire!
Si vous voyez quelqu’un avec un unique gant noir... il y a toutes les chances qu’il soit
du clan de la Main Noire. Ne leur laissait pas le temps d’agir, ou vous mourrez.
Ils vont au bout de leur mission, sinon c’est le maître qui les élimine, froidement…
on les retrouvera avec trois trous au niveau du cœur ou si c’est un homme, au niveau du bas ventre...


Cela glaça Nuit, et pensa à Rose. Elle était très angoissée pour elle.
Ils revinrent au point de départ, à la lisière et à l’endroit où avait été trouvé l’épée et le gant. Ysola se mit à fouiller les environs. L'inconnu était toujours là, à les suivre tout en restant muet.
Dame Riniver se remit à inspecter minutieusement les empreintes. Quel bonheur, elle se releva les regarda tous puis s'adressa à Alta :

Dame Riniver a écrit:
Il semble qu'ils aient pris cette direction, la terre est dure, pas de branchage cassé ou autre.
Mais les traces de sabots sont fraîches.

A ces mots ils quittèrent la foret pour rejoindre la zone de pâturage...

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ALTAHIRE

Ysola avait cherché un moment et enfin, avait fini par trouver de nouvelles traces montant vers un petit sommet. Altahire fut soulagé, sinon, comment la retrouver dans ces étendues? La jeune femme prit la tête du groupe.
Il n’avait perçu aucun jugement dans les yeux de ses compagnons, il en fut extrêmement troublé. La plupart des gens le voyaient comme un monstre. Ce qu’il pouvait être à l’occasion. Seule la femme parut plus ou moins horrifiée, mais cela ne semblait pas être dirigé contre lui… sinon de toute façon, il n’en avait que faire.
La petite commençait à lui peser et il se demandait comment elle faisait pour dormir dans ces conditions. Il en venait même à penser qu’il l’arrangeait bien. Il se décida à la poser, si un combat devait avoir lieu il lui faudrait être en pleine possession de ses moyens.

Désolé petite, tu vas devoir marcher ou rester là et nous attendre ! Je ne peux prendre le risque de continuer à te porter. Si un combat survenait ou si Rose à besoin de moi…

Il n‘allait pas lui dire qu’elle n’était là uniquement parce qu’il voulait faire plaisir à sa Rose. Son but n’était pas de la faire souffrir, et Rose aimait bien cette petite. Fort mignonne au demeurant, mais l’assassin avait d’autres préoccupations pour le moment.
Deux groupes à leur recherche au même moment, c’était trop, mais il remercia Yamael, son arrivée avait déclenché sa suspicion et fais en sorte qu’il s’inquiète rapidement pour sa douce fleur. Sinon, il serait certainement encore dans la demeure...

Le silence retomba dans le groupe, alors qu’ils reprenaient leur route. Altahire regarda ce que faisait la petite un moment et l’oublia se focalisant sur les environs, une embuscade pouvait être tendues, il dégaina ses lames et jouait avec, les faisant tourner dans ses mains pour que le sang circule à nouveau.
Ses pensées se dirigèrent inconsciemment vers Rose, son cœur se mit à battre la chamade, il envisageait le pire. Il se morigéna et reprit ses esprits, s’il se laissait distraire, il serait une cible facile.
Le chemin commençait à se faire ardu, les caillasses jonchaient le sol qui était envahi d’herbe et les bosquets empiétaient sur le chemin peu utilisé. Il eut une pensée pour la damoiselle enceinte, heureusement pour elle et malheureusement pour lui, Ysola avançait lentement.

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ROSETENDRE

La puissance de sa frappe lui avait fendu la lèvre, la projetant violemment au sol. Sonnée elle entendit la porte claquer et le bruit des sabot qui s'éloignaient. Elle ne pue contenir toutes les émotions et éclata en sanglot se recroquevillant sur elle-même, brisée physiquement, mais surtout intérieurement. Elle geignait doucement appelant son amour en silence...
Les sanglots se calmèrent peu à peu. Elle resta un moment sans bouger guettant les sons provenant de l'extérieur. Elle craignait qu'il ne revienne, mais il ne revint pas. Tout ce qui troublait le silence était sa propre respiration un peu haletante, le bêlement des moutons au loin et le sifflement du vent qui s'engouffrait entre les planches de la porte, laissant passer le vent qui la glaçait...
Reprenant ses esprits elle tira frénétiquement sur ses liens se contorsionnant pour tenter de se libérer, en vain. Les cordes s'enfonçaient dans sa chaire, le sang coulait sur ses mains sans qu'elle ne parvienne à s'en libérer. Le désespoir la gagnait peu a peu. Elle était seule au milieu de nulle part personne ne savait où elle était, elle allait mourir ici, ligoté sans aucun moyen de se libérer.
Elle poussa un cri désespéré, hurlant de toutes ses forces, espérant qu'un berger ou n'importe qui qui passerait par là, l'entendrais. Le visage de son amour apparut devant ses yeux, Il devait être à la maison, a attendre qu'elle rentre sans se douter de ce qui s'était passer. Si seulement elle lui avait dit avant de partir, si elle avait été plus prudente.....si....

AU SECOURS !!!!! QUELQU'UN M'ENTEND ..... MO AINGEL
Tha feum agam ort! .... AUSECOURRRSSSS JE VOUS EN PRIS... SORTEZ MOI DE LA ...

Elle cria un moment sa voix faiblissant de plus en plus, la bouche terriblement sèche, la corde avait laissé un anneau de feu autour de sa gorge, elle sentait ses forces la quitter. Le corps meurtri douloureux elle tremblait de façon incontrôlable. Rose ramena ses genoux lié vers elle grimaçant de douleur, horrifiée quand elle aperçu sa cheville ensanglanté, marqué à jamais de sa rencontre avec le diable incarné homme.... Elle pleura doucement fermant les yeux essayant de maîtriser les tremblements qui rendaient son corps plus douloureux encore.....
La Main Noire
NUIT CRISTALINE

Tout le groupe suivait Ysola. Au bout de quelques mètres, Alta posa la jeune damoiselle s'adressant à elle lui dit :

Altahire a écrit:
Désolé petite, tu vas devoir marcher ou rester là et nous attendre ! Je ne peux prendre le risque de continuer
à te porter. Si un combat survenait ou si Rose à besoin de moi…

Nuit commençait à fatiguer. Le chemin qu'ils empreintaient n'était pas de tout repos. Par moment elle se tordait la cheville sans gravité.
Quelques ronces agrippaient sa jupe. Kam lui tenait la main pour l'aider. Ysola marchait doucement heureusement, mais elle devait ralentir,
pensant sûrement à Nuit qui ne disait rien de peur qu'on lui demande de rester tranquillement dans un coin à attendre. Il était hors de question
Elle voulait être là, lorsqu'ils retrouveraient son amie. Même si actuellement son état ne lui permettait pas grand aide, mais elle pouvait quand même avertir
d'une arrivée quelconque d'ennemis ou amis.
Ils poursuivirent ce chemin sinueux.... quand Haschischin s'arrêta brusquement, oreilles très droites à l'écoute, sa tête tournait dans le sens ou il entendait quelque chose... Il regarda son maître en pleurant. Qu'avait il entendu ??????


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HELYANE

Balancée de tout les côtés, la fillette se fit brutalement tirée des bras de Morphée en touchant le sol. Déboussolé, Helyane tomba sur les fesses. Après c'être frotté les yeux un moment, elle réussi a ouvrir les petite perle teintés de bleu qui lui servaient a voir. Sa vision encore floue parcourut les alentours, toujours assise au sol. Quand la vu de la gamine se rétablie complètement, le groupe l'avait déjà devancé. La petite fille se releva et trottina jusqu'au groupe qui semblait c'être arrêté un peu plus loin. La fille adoptive de RoseTendre resta en retrait, derrière le groupe, sans rien dire, jetant des regards circulaires.

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ALTAHIRE

Il suivait Ysola depuis un moment, trop longtemps, c’était excessivement long, ce qui ne faisait rien pour le calmer. Il avait retrouvé l’usage complet de ses bras, ses mains étaient comme des étaux autour de la garde de ses armes, ses jointures devenaient blanches sous la pression. Son visage était crispé, il regardait par moment le petit groupe qui suivait.
La jeune femme enceinte Nuit, qui ne se plaignait pas, mais il voyait qu’elle peinait. Son homme qui la tenait par la main, il se surprit à envier sa situation… avoir sa Rose, sans elle, c’était la fin de tout…
La gamine qui trottinait depuis un moment, il sourit à sa vue, ce qui le calma un peu et le gars dont il avait oublié le nom qui les suivait sans mots dire.

Altahire repensa à la Main Noire, à ce manoir où il avait passé sa jeunesse, entouré des pires sadiques et du maître, qui l’avait formé petit à petit. Faisant de lui un objet, une créature sans âme. Il lui avait appris à haïr les gens du commun, la noblesse. Bref tout ce qui n’était pas le clan! Il lui répétait sans cesse tout un tas de choses sur eux et étrangement, l’assassin les vérifia souvent, mise à part sur quelques rares personnes.
Les années passant sa haine devint une arme, il pouvait frapper aveuglément, aucune vie n’avait d’importance. Homme ou femme, toute cible n’était pas plus qu’un épi de blé ou un fruit que l’on cueille.
Il l’avait conditionné à surpassé le nombre et la peur, pour cela il lui suffisait de s’ouvrir l’avant bras et de boi…

Haschischin se bloqua soudainement, rejoint rapidement par Abilis, ils semblaient avoir entendu quelque chose. Le loup se retourna vers Altahire, gémissant doucement.

Dé mo reamhar? Tha sin Ròs?

Le loup hurla un bref instant, le cœur de son maître se serra, il l’avait entendu, il en était persuadé:

Seall dhomh, mo reamhar! An dràsda!

Le loup partit en courant, l’assassin à sa suite. Haschischin ralentissait par moment, permettant à son maître de le rattraper. L’étrange couple, paraissant en parfaite symbiose, courrait vers l’être qui les avaient adoptés. La seule à avoir vu plus loin que ce qu’il montrait. Une cabane fragile se profila au loin. Le cœur battant Altahire ralentit. Son loup grattait à la porte en pleurant, Abiliss arrivait derrière. L’assassin balança un coup de pied dans la porte, qui se dégonda sous la puissance du coup. Ses dagues en main il avança d’un pas et l’aperçu. Rien qu’à la voir, sa rage se dissipa, sa haine s’évapora. Un sourire se fit sur son visage alors que ses yeux de jais brillaient d’un amour sans limite et d’une immense joie. Il murmura :

Mo millis spéis…

Il avança lentement, lâchant ses dagues qui allèrent se planter dans le sol.

Mo Cridhe… mu dheireadh, tha thu a null!

Il tomba à genoux et la prit dans ses bras, puis il récupéra une dague et coupa ses liens. Il la regardait en souriant, alors que des larmes roulaient sur ses joues. Il la reprit contre lui dans un silence des plus profonds. Derrière eux les pas se rapprochèrent, il se recula:

Tha mi duilich, mo Ruin…

Il prit alors conscience de son état et la colère revint, la haine du maître et de son clan…
Il rengaina ses dagues et la prit dans ses bras :

Trobhad mo beag Ròs, anns an taigh...


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ROSETENDRE

Rose était dans un état second, coupé de la réalité ses yeux mi-clos regardait le vide, elle avait abandonné toute tentative et s'était laissée sombrer dans l'abîme de ses pensés. Des larmes amères coulaient sur ses joues, elle ne reverrait plus son Ange, l'homme qui faisait battre son coeur pour qui elle aurait tout donné même sa vie. Elle s'en voulait de ne pas l'avoir écouté quand il lui disait qu'elle faisait trop rapidement confiance aux gens.

Ho ! Comme elle aurait voulu revenir en arrière et ne pas suivre ce moine remonté des enfers. Plus jamais elle ne reverrait l'homme qu'elle aimait, plus jamais elle ne pourrait lui dire à quel point elle l'aimait ni sentir ses bras autour d'elle. Elle aurait voulu lui demander pardon, lui dire qu'elle était désolée...

La porte vola en éclat, terrorisée, elle crut un instant que son bourreau était de retour, en proie à la panique elle essayait de fuir se débattant frénétiquement....Quand la voix du nouvel arrivant lui parvint comme dans un rêve... c'était lui, il était là. Enfin, tous ses muscles se relâchèrent et les larmes se mirent à couler sur ses joues, des larmes de bonheur, de soulagement.

Aucun son ne sortait de sa gorge nouée, elle s'agrippa désespérément à lui quand enfin elle fut libérée de ses liens, savourant le contact rassurant de ses bras qui la soulevaient. Le corps secoué de sanglot incontrôlable, elle nicha son visage dans son cou. Elle voulu tout lui raconté mais ne parvint qu'a bredouillé d'une voix étranglé :
tha sin goirt mo aingel.... cuidich mi!


Elle se laissa aller contre lui respirant son odeur apaisante, sa voix lui parvenait, si douce et si sécurisante... Pourquoi lui demandait-il pardon ? Elle ne comprenait pas. Avait-il quelque chose à voir avec cet homme ? Les questions se bousculaient dans sa tête. Mais, pour le moment, tout ce qu'elle voulait, c'était quitter cet endroit maudit. Elle voulait rentrer à la maison avec son ange et oublier l’horreur qu'elle avait vécue.


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KAMHARLEY

Le groupe avait quitté la forêt pour parcourir de vastes pâturages. Le temps ne semblait plus s'écouler. Kam n'aurai pu dire depuis combien de temps ils arpentaient les alentours. Mais toujours ils avançaient, réduisant progressivement la distance entre Rose et eux. Apparemment ils tenaient une piste sérieuse cette fois et les meneurs ne semblaient plus hésiter. Mais combien de temps la traque allait elle encore durer? Ils avançaient certes, mais pas aussi vite qu'ils voudraient. Et notamment Altahire qui se forçait à ralentir malgré l'impatience qui bouillait sous son armure de cuir.

Soudain il déposa la petite et fit quelques mouvements afin de dégourdir ses bras. Cela annonçait il quelque événement imminent? Altahire avait il senti qu'il était temps de se préparer à l'action? L'assassin devait probablement sentir et remarqué bien plus de choses que Kam, et ce dernier ce fiait à l'agitation d'Altahire. Désormais la gamine trottinait non loin de l'assassin. Le tableau eut été franchement amusant en d’autres circonstances, mais parvint quand même à décrocher un sourire à Kam. Cette petite qui gambadait avec légèreté et innocence au côté d'un assassin endurci, au visage déformé par la haine ou la douleur...

Kam aidait sa belle comme il pouvait. Il la sentait peiner et faisait de son mieux pour la soutenir. Il se demandait pourquoi il l'avait emmené avec eux plutôt que de la laisser rentrer en ville. Mais le temps qu'il la ramène, Altahire Ysola et Helyane auraient étés fort loin et il n'aurait pas retrouvé leur trace. Il sentait qu'un médecin pourrait leur rendre service. Qui sait ce qu'ils allaient trouver là bas. Arriveraient ils à temps??

Soudain le terrible loup stoppa net sa course, puis rejoignit son maître. Il semblèrent tenir une sorte de conversation puis s'élancèrent soudain en trombe. Le groupe se lança de nouveau à leur suite, quoiqu'avec un certain retard, ne pouvant tenir un rythme aussi soutenu que l'assassin. Celui ci fonçait comme s'il avait le diable aux trousses. Kam songeait que dans un instant, c'est plutôt les ravisseurs de Rose qui auront le diable aux trousses... héhéhé...

De loin ils virent Alta enfoncer le porte d'une minuscule cabane de bois. Ils hâtèrent le pas pour le rejoindre au plus vite et lui prêter main forte.

Quand ils arrivèrent enfin, ils trouvèrent l'assassin enlaçant une jeune femme épuisée. Kam remarqua sa mine défaite, ses poignets sanguinolents, des contusions aux visages... La captivité avait probablement été terrible. Constatant qu'il n'y avait pas d'urgence ou de danger immédiat, Kam se retira rapidement, laissant un peu d'intimité au couple enfin réunit. Mais il n'avait aperçut aucun cadavre de ravisseur et se demandait où ceux ci pouvaient bien rester. Ca lui semblait un peu facile et craignait un piège. Inquiet il scrutait les alentours, à la recherche d'un quelconque signe trahissant la présence d'ennemis. Sa belle pouvait enfin souffler.
Hummm étrange, il n'y a pas eu de combat, et nulle trace des salauds qui ont enlevé Rose. On a intérêt à rester sur nos gardes...
La Main Noire
NUIT CRISTALINE

De temps en temps, Nuit se retournait, pour voir si la gamine les suivait.
Elle c'était mise volontairement à l'écart de notre groupe.
Mais à tour de rôle, nous regardions ou se situait Hélyane.

Nuit, de temps à autre regardait Altahire. L'expression de son visage était très dur, crispé, remplit de haine.

L'inconnu était toujours à les suivre, sans prononcer un mot. Nuit ne l'aimait pas. Elle ne le sentait pas.
De le savoir derrière eux, ne la rassurait pas. Elle aurait aimé lui demander ce qu'il avait, à les suivre sournoisement comme ça. Mais bon le temps pressait, le loup d'Alta avait entendu quelque chose il fallait faire vite.

Haschischin se mit à courir précipitamment. Nous hâtions le pas.
Au loin se dessinait une cabane. Le coeur de Nuit se serra.
L'ultime heure de vérité. Soit il n'y avait personne, donc fausse route!!!
Ou Rose était là mais dans quel état .... Elle n'osait imaginer le pire.

Altahire était loin devant eux. Elle entendît un grand coup, celui ci venait de pulvériser la porte. Elle essayait de marcher le plus vite possible,
pour arriver à quelques mètres de ce lieu. Kam et sa bien aimée stoppèrent.

Pas un bruit, les secondes pour nuit furent des heures. Trop de suspens.
Il ne ressortait pas. Que se passait il pour le retenir dedans. Tout un drame se fit dans sa tête.

Au bout d'un moment, elle vit Alta ressortir avec son amie Rose dans les bras.
Elle ne put retenir des larmes de joies la voyant certes très faible mais vivante.
C'est tout ce qui importait Nuit à cette seconde même.

Elle se serra contre Kam, heureuse que tout ce cauchemar prenne fin.
Maintenant elle laissait Alta savourer cet instant de bonheur de l'avoir retrouvé saine et sauve, mais elle n' attendait plus qu'une chose, c'est qu'il l'a dépose, pour que Nuit puisse aller la voir aussi.....


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ALTAHIRE

Lorsqu’il entra dans la cabane, elle avait eu un brusque mouvement de recul, mais ses liens l’avaient empêché de se mouvoir, il la rassura rapidement en lui parlant. Une fois détachée, elle s’accrocha à lui comme un naufragé sur une planche de bois. Il la serrait contre lui, il lui murmura:

Laisse-toi aller, mo Ruin. Je suis là. C’est fini… je vais m’occuper de toi… ne t’inquiète plus, je serais toujours là pour toi…

Il sortit de la cabane, le groupe l’attendait, il apprécia silencieusement l’intimité qu’ils leur avaient laissée. Il la tenait dans ses bras. Les loups tournaient autour d’eux jappant de joie.

Et je ne suis pas seul mo Cridhe. J’ai là quelque expert en soin et une amie à toi. Même Héliane nous a suivis.

Altahire avisa en silence la marque sur sa cheville, s’il avait la chance de croiser l’auteur de cela, il se ferait un plaisir de lui faire une scarification maison.

L’homme qui accompagnait Nuit — impossible de se souvenir de son nom — remarquait avec discernement que la Main Noire n’était pas présente.

Je vais te déposer, mo Cridhe, il va regarder tes blessures, je reste là, ne t’inquiète pas.

Il regarda aux alentours. Rien, ni personne. Étrange… pourquoi faire cela? C’est alors qu’il aperçut de la fumée qui venait du village, pas une cheminée… un incendie…
Il espéra que… non, cela ferait beaucoup pour une même journée, et si…
Il aurait bien envoyé quelqu’un, mais impossible de risquer la vie de quiconque et il ne laisserait pas Rose, pas maintenant.

Il se tourna sur les amis de Rose, plus particulièrement l’homme. D’une voix froide, il l’interpella:

Fait vite! Je crains qu’il n’y ait des soucis au village...


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VEGOKUL

VégokuII avait continué de les suivre mais il restait une bonne dizaine de pas en arrière. Il regardait autour de lui en cherchant un quelconque individu tasser dans les buissons mais il n'y avait personne...

Cette absence de vie l'avait interpellé il vérifia les traces au sol pour être sûr de ne pas se trompé une seconde fois mais a en croire les traces ils allaient dans la bonne direction il se demanda intérieurement a quoi ça pouvait servir de kidnapper quelqu'un si on ne se donnait même pas la peine de vérifier que personne ne puisse la délivrer. Une petite voix dans sa tête lui dit "Et si l'enlèvement de Rose n'était qu'un leurre? Pourquoi est-ce que les auteurs du méfait ne s’étaient même pas donnés la peine d'effacer leurs traces? Oui ils ont fait demi-tour mais effacés les traces de leurs passages aurait été plus facile..."

Perdu dans ses pensées il ne remarqua pas la cabane. Puis lorsqu' Altahire en sortit avec Rose ses soupçons furent confirmés "Même pas un homme pour la surveiller..."

Il se retourna en entendant les paroles d'Altahire et vit la fumée au dessus du village il siffla et 1 ou 2 minutes après un cheval avec une robe aussi blanche que la neige autour de lui s'approcha de VégokuII celui-ci monta sur le cheval et prit la direction du village...


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KAMHARLEY

Kam scrutait toujours les parages. Il espérait que sa Nuit se reposerai un peu mais elle trépignait d'impatience de voir enfin son amie Rose. En attendant elle fixait avec un drôle de regard l'inconnu qui les suivait sans dire mot. Kam était tout aussi intrigué par son manège et s'en allait lui demander qui il était et ce qu'il leurs voulait à la fin !
Mais Altahire sorti à ce moment de la cabane, lui demandant d'aller examiner Rose:


Altahire a écrit:
Fait vite! Je crains qu’il n’y est des soucis au village...
En disant ces mots, le regard de l'assassin s'était tourné en direction du village où une lueur grandissait rapidement, accompagnée d'un colonne de fumée noire... Elle venait probablement d'apparaître car Kam ne l'avait pas remarqué. Peu importe, il avait mieux à faire dans l'immédiat.

Il entra dans la cabane ou le Lieutenant se trouvait encore, confortablement installée sur une paillasse par Altahire. Il commença par la rassurer rapidement, pas la peine de lui causer de nouvelles émotions.

Hello Rose, n'aie crainte, je suis Kam le compagnon de Nuit, et surtout médecin. Je viens voir ton état pour te faire les éventuels soins nécessaires. Altahire est juste là, sur le seuil de la porte et veille sur toi. Je vais regarder tes blessures et ton état général.

Kam avait vu dans les yeux verts émeraude de Rose une profonde détresse lorsqu'ils s'étaient ouverts sur lui et non plus sur son compagnon. Elle ne connaissait pas Kam et pouvait croire à un nouveau tortionnaire... Mais aux mots de Kam, le regard c'était transformé en appel à l'aide, en désir de vivre. Kam lui sourit puis commença l'examen.

Son visage portaient quelques contusions sans gravité mais également la trace d'un bâillon trop serré... Il ouvrit doucement la bouche de Rose. C'est bien ce qu'il pensait, elle était déshydratée et probablement affamée et épuisée, aussi bien physiquement que moralement. Pas la peine d'attendre la fin de l'examen pour traiter ça. Il sorti rapidement de son sac une fiole de potion jaunâtre.

Rose, je vais te donner une potion à base de datte, lys, sucre, thym, cannelle, enfin toutes sortes de plantes qui vont te redonner un peu d'énergie. Après je te donnerai simplement de l'eau pour étancher ta soif.

Il aida Rose à boire l'élixir puis la gourde d'eau doucement, puis quand celle ci fut repue, il reprit son examen. Il remarqua une trace rouge violacée en travers de sa gorge comme si on l'avait pendue. Il jeta un coup d'oeil à la pièce, la corde pendait encore... Inquiet, il palpa doucement la nuque du lieutenant afin de vérifier que la pendaison ne lui avait pas déplacé les cervicales. Ce serait trop bête qu'elle se rompe le cou. Il souffla, tout était en place, la pendaison avait dû être lente et progressive.

Il senti une grosse bosse sur le crâne de la belle, probablement un choc ou un cou violent, mais ne détecta pas d'eventuelles fractures... Ils ont la tête dur à l'armée...Puis il inspecta le reste du corps qui ne semblait pas avoir subit trop de sévices...

Jusqu'à ce que son regard se pose sur la scarification sur sa cheville... Quelle horreur... Qui pouvait prendre plaisir à pareil acte abject? Il observa la plaie doucement pour éviter toute souffrance inutile à Rose, mais malgré toutes ses précautions, elle frémit. Le salaud qui avait fait ça avait gravé profond, probablement dans le but de laisser sa trace...

Rose, est ce que tu te rappelles de ce qu'il a fait à ta cheville après l'avoir blessée? A t il versé un produit quelconque sur la plaie?? Humm quoiqu'il en soit je vais le nettoyer au mieux à grand coup de désinfectant et cicatrisant. S'il a laissé quelqu'immondice, je parviendrai bien à l'évacuer, mais je risque de te faire encore une peu souffrir. Pardonne moi. En tout cas on fera partir ça, je te promet de tout faire pour effacer cette horreur. On ne lui laissera pas ce plaisir là!...

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HELYANE

Helyane resta en retrait, elle ne savait même pas se qui se passait. Tout le monde grouillait, parlait, s'excitait et/ou était effrayé. Elle ne se doutait pas que sa mère adoptive reposait dans la cabane. Se doit être des jeux pour adultes. La fillette se contenta de se promené au alentour, il se passait trop de chose ici pour elle, la gamine se contenta d'allé se promené dans la forêt avoisinante, cherchant des fleurs pour les cueillir. Quand elle fit la colonne de fumé, elle pencha la tête sur le côté.

"Ils font une fête sans nous.....? Pff.....Il aurait pu attendre que l'on sois la, sa doit être jolie le feu pour faire autant de fumé...."

Se dit la jeune fille en murmurant pour elle même. Puis, elle retourna a sa cueillette de fleurs.
La Main Noire
NUIT CRISTALINE

Enfin Alta déposa Rose, pour que Kam puisse l'examiner, et par la même occasion Nuit pourrait enfin, la serrer dans ses bras et la réconforter du mieux qu'elle le pourrait. Pour leur retrouvaille, elle aurait aimé la voir dans une autre situation que celle ci.

Elle vit Alta fixer avec insistance et inquiétude quelque chose au loin. Elle suivit la même direction, et vit une épaisse fumée s'élever. Un feu en cette saison ? étonnant ....
Le regard d'Alta, revint vers eux et plus en particulier vers Kam, lui lançant cette phrase d'une voix froide:

Altahire a écrit:
Fait vite! Je crains qu’il n’y est des soucis au village...

Un sifflement la fît se retourner. C'était l'inconnu qui sifflait pour quoi ou pour qui !!! grand mystère. Elle le fixait, car sa curiosité la poussait à savoir
à qui était destiné ce sifflement. Quelques minutes plus tard, un cheval blanc arriva.
L'inconnu le monta et fila direction le village. Nuit se posa des questions à propos de ce cheval. D'ou sortait il ????

Elle vît Kam s'avancer vers Rose pour lui prodiguer des soins.
Nuit le suivit. Elle allait enfin voir rose et lui parler. Kam se présenta pour la rassurer et commença ses examens. En s'approchant de Rose,
elle vit son visage marqué de quelques bleus, les commissures de ses lèvres étaient rougis, elle avait dût être bâillonnée. Son bien aimé lui donna
quelques fioles à boire. Lorsqu'elle leva sa tête pour avaler, Nuit pu voir que son amie avait subi des étranglements par corde. Puis Kam arriva à la cheville.
L'horreur !!! une croix religieuse ornée d’une queue fourchue autour de son axe vertical, était creusée dans ses chairs. Voyant cela, nuit sentit les larmes monter.
Mon dieu, quel monstre pouvait avoir faire ça à Rose .....
Kam lui promit de tout faire disparaître.

Nuit se tenait debout non loin de kam et de Rose, mais n'avait pas voulu déranger son amour, tant qu'il ne l'avait pas examiné, ni soigné.
Une fois fini, elle se mit à genoux à côté de Rose, lui prit la main et lui déposa un bisou sur son front lui disant :

Alors ma belle, toujours des frayeurs que tu nous feras.
Heureuse de te voir, malgré les circonstances....

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ROSETENDRE

Les sanglots se calmaient petit à petit alors qu'elle s'agrippait toujours à lui, ne desserrant pas son étreinte de peur que ce soit un rêve et qu'il ne disparaisse si elle avait le malheur de le lâcher ne serait-ce qu'une seconde. Tout son corps tremblait douloureusement, elle n'arrivait pas à calmer les tremblements qui semblaient provenir de ses entrailles. Elle murmurais sans arrêt dans un murmure qui n'était audible que pour son sauveur:

je t'aime.... pardonne moi.... je suis désolé mo aingle... je ne voulais pas ... ne me laisse pas ... j'ai besoin de toi..

"Et je ne suis pas seul mo Cridhe. J’ai là quelque expert en soin et une amie à toi. Même Héliane nous a suivis"

Rose se sentit incapable de répondre, mais elle était heureuse que ses amis soient là et sa petite Hely. Elle leva les yeux et aperçut Nuit qui se tenait non loin de là, cela la réconforta les larme recommencèrent a couler. Elle chercha des yeux sa fille adoptive et la vit qui gambadait non loin de là, elle aurait voulu lui crier de revenir plus prêt, mais sa gorge douloureuse lui interdisait tout excès. Le Demi-frère était peut-être dans les alentours, ou pire le Maître d’Helyane, qu'elle avait vue s'enfoncer dans la forêt, elle ne savait pas depuis combien de temps, elle avait perdu toute notion du temps qui c'était écoulé.

Altahire a écrit:
"Je vais te déposer, mo Cridhe, il va regarder tes blessures, je reste là, ne t’inquiète pas"
Elle sentit la panique la submerger à nouveau, quand il l'eut déposé au sol, elle s'accrocha à sa main sentant son coeur s'emballer, elle ne voulait pas perdre contact avec lui. Elle en avait trop besoin. Elle le retint, mais il ne fit pas mine de vouloir partir. Il parlait de problème au village ce qui ne fit qu'augmenter son inquiétude. L'homme qui se disait médecin s'approcha. Il lui parla d'une voix douce et rassurante. Elle le regarda méfiante au début, terrorisée même, elle ne faisait plus confiance à personne maintenant. Mais il était avec son amour et il c'était l'amoureux de son amie, Nuit. Elle se détendit un peu et le laissa l'examiner.

Le liquide apaisant coula dans sa gorge en feu, elle but l'eau à grande gorgée, trop vite, cela lui donna la nausée. Elle ferma les yeux quand il lui palpa la nuque serrant un peu plus la main de son amour. Il l'examinait doucement, la douleur était supportable, jusqu’à ce qu'il arrive a sa cheville, elle ne put retenir un mouvement de recul instinctif appuyant le front contre la main d'Altahire. Elle prit de grandes inspirations afin de rester le plus immobile possible.

Kamharley a écrit:
Rose, est-ce que tu te souviens de ce qu'il a fait à ta cheville après l'avoir blessée? À t’il versé un produit quelconque sur la plaie??"
Elle leva des yeux désespérés sur lui. Elle aurait voulu lui répondre, mais il était assis sur elle à ce moment-là. Elle avait tellement mal qu'elle ne se souvenait de rien.
Je... ne sais pas. Je n'ai pas vu... fais ce que tu veux, mais enlève-moi ça...


Elle le regarda, suppliante, elle ne voulait pas se souvenir de lui chaque fois qu'elle poserait les yeux sur sa cheville. Même si elle savait que jamais elle ne l'oublierait.....

Elle serra la main de son amie quand celle- ci s'approche d'elle et lui sourit douloureusement.

Je suis heureuse que tu soit là Nuit... Sa voix mourut étranglé par l'émotion elle leva les yeux vers altahire. Serre moi dans tes bras mo aingel...


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ALTAHIRE

Il n’y a rien à pardonner mo millis Spèis, rien du tout. Que vas-tu chercher là! Tu crois que je te laisserais après t’avoir cherché partout ? Et si quelqu’un doit pardonner, c’est toi… je t’expliquerais, pour l'instant, repose-toi ! Tous va bien, je suis là… c’est fini

J’espère que c’est fini.
Pensa t’il, même s’il voulait manger des adeptes de la main noire, il la voulait en sécurité.
Il l’a vu touché par la présence d’Hélyane, il n’aimait qu’elle se soit accrochée si vite à elle, on ne savait rien d’elle. Il savait par expérience personnelle, qu’un enfant qui a vécu ce qu’elle a pu vivre était, sensible à la tentation, il espérait juste que personne ne la tenterait. Nombreux étaient les gens ce faisant passer pour de braves gens, mais prêts à abuser de la confiance d’une gamine. Elle avait droit à sa chance et espérait qu’ils pourraient lui apporter un peu de bonheur.

Elle ne le lâcha pas alors qu’il l’avait déposé, il lui sourit et garda sa main dans la sienne. S’il pouvait la rassurer, il le ferait. Il ne supportait pas de la voir souffrir, pourquoi fallait-il que l’on s’en prenne à elle, la lâcheté de celui qui avait fait ça n’avait d’égale que sa perversité. Il le retrouverait un jour, cela était certain ! Il fouillerait toutes les villes, un jour il saura...

Le médecin s’occupa d’elle, Altahire eut une fois ou deux un mouvement vers lui, quand il la faisait souffrir. Mais se reprenait bien vite, pas la peine de lui mettre la pression. Il s’en occupa bien, il aurait aimé avoir ce soigneur il y a quelques mois...

Puis vint Nuit, elles ne s’échangèrent que quelques mots et à sa demande il la prit dans ses bras. Lui murmurant des mots tendres, la cajolant.

On va redescendre vers le village, tu vas te reposer, on va s’occuper de toi. Mo Cridhe, que je suis heureux de t’avoir retrouvé, je remercie Yamael et Rose des Vents, sans eux, je ne serais pas parti à ta recherche…

Il la prit dans ses bras et entreprit la descente vers le village, suivit des loups...


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ANSCHAIRE

En bas de la colline

Blackhand a récupéré le gamin, nous grimpons le chemin escarpé de la colline.
Pas facile avec la jeune fille, même si elle se laisse faire en maugréant. Tout ça pour un homme. Nous avons de la chance, pas encore de mort.

Je me demande toujours ce qu’il veut à cet énergumène d’Altahire. Au dire de Thanos, il est impressionnant… ça veut dire quoi impressionnant, comme ce barbare de Zordrak ou ce taré de Chramm ? Mais on lui fait quoi, si on ne doit pas le tuer ? On lui à brûler sa demeure, enlevé le marmot qui était chez lui… et maintenant quoi ?

Je ne suis pas mécontent de quitter la forêt, il y a toujours de la végétation, mais moins d’endroits pour se cacher. Je n’aurais pas aimé me retrouver dans une embuscade, pas envie de faire du mal à n’importe qui. Surtout pas à la donzelle, je n’aime pas faire du mal aux damoiselles.

Je ricanais. Quoique ce maraud à la maison… j’aurais bien aimé l’entendre hurler en cramant comme du bois sec. Dommage, il s’en est sorti…

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HAFGAN

Hafgan avait parcouru la forêt dams la direction que lui avait indiqué le voyageur... C'était la bonne, le tronc d'arbre taché de sang encore chaud était là pour l'affirmer... Mais trop tard, les brigands avaient repris le chemin rapidement... Peut-être nous savaient-ils à leur trousse ? Hâtant le pas, Hafgan suivit les traces du mieux qu'il le put, Elraed, un soldat tout aussi fort et expérimenté que lui, et Agent, l'entraîneur de l'armée, le suivait subtilement... Hélas, la trace menait directement à la colline... Il n'y avait plus moyen de tenter l'embuscade par la forêt hors sentier... Eh bien que la stratégie de déguiser Elraed en Ours le fit rire, il se disait que cela était très risqué et avait peu de chance de fonctionner... il ne fallait pas prendre les ennemis pour des idiots...

Là bas, au pied de la colline, il pouvait discerner une petite masse mouvante... Il se savait près des truands, mais comment faire pour les surprendre ou pour assurer la sécurité des otages ? Il fit signe aux deux soldats que le suivait de s'arrêter et de rester hors de vue, puis leur fit part de son état de penser...

Bon eh bien voilà... pour l'effet de surprise, c'est raté... Mais nous ne pouvons pas simplement les charger, ils n'auraient qu'à exécuté les otages et ce serait fini, et même si l'on pouvait les tuer, cela ne serait qu'une mince consolation devant la perte des notre soeur Owélie et du gamin... Je ne sais pas ce qu'est leur but précis, et je ne sais pas vers où ils se dirigent... Mais je sais que maintenant que nous les avons retrouver, nous ne pouvons plus les perdre... Ils sont plus lents que nous, ils ont à traîner des otages et l'un d'entre eux a reçu une flèche dans la jambe.... Tôt ou tard, leur vigilance se fera moins grande, ou d'autres événements se produirons... Si d'autres soldats nous rejoignent, nous seront plus nombreux pour l'assaut et plus convaincants, eh puis s'ils parviennent à leur but précis, nous sauront de quoi il s'agit et nous pourrons choisir le moment propice pour intervenir. Et si d'autre ''héros'' les rencontrent en chemine et tente de porter secours aux otages, nous pourront lui porter secours et tenter le tout pour le tout... Mais à seulement nous trois, sur un terrain découvert, il me semble impossible de faire quoi que ce soit sans risquer la vie des otages... à moins que vous ayez des idées à proposer ? Sinon, je suggère que l'on continue à poursuivre l'ennemi à distance, en usant de toutes les techniques de chasse et de subtilité apprises à l'entraînement. Puis le moment opportun, nous pourrons intervenir... Une autre option serait peut-être de prendre chacun son pan de colline et tenter de les surprendre... mais encore là, les chances sont minces... Qu'en pensez-vous ?


Hafgan regarda ses confrères, l'air songeur... il aurait aimé passer à l'action, passer sa frustration sur ces brigands... mais sa raison lui dictait d'être patient et d'attendre le bon moment... Tôt ou tard, ils poseront un geste qui nous sera favorable, se disait-il... Et si les autres soldats pouvaient se bouger les fesses et nous rejoindre... Faudra travailler sur la vitesse dans les entraînement je crois....
La Main Noire
KAMHARLEY

Kam avait écouté la réponse du Lieutenant. Elle ne se souvenait pas, évidement, le supplice avait été assez horrible comme ça. Il s'en voulait presque de lui avoir posé la question et donc de l'avoir ainsi replongée dans sa tourmente, mais on ne sait jamais, dès fois qu'elle se soit souvenue... Il reprit d'une voix douce

humm c'est pas grave Rose, je vais faire de mon mieux, ne pense plus à ça. Je vais devoir nettoyer cette plaie et lui appliquer un bon cicatrisant pour diminuer au maximum les traces... Je risque de te faire un peu mal, pardonne moi, essaie de penser à un souvenir heureux pendant ce temps. J'en ai pour cinq minutes. Surtout dit moi si je te fais trop mal.

Il sorti une nouvelle fiole de sa besace, la porta haut devant lui et l'observa, laissant ainsi le temps à Rose d'intégrer ses paroles. Il vérifia le contenu, le liquide abhorrait sa belle teinte émeraude éclatante. Parfait, achillée millefeuilles, millepertuis, sauge, thym... que de plantes antiseptiques. Il déversa une partie de l'élixir sur la croix sanglante, sentant immédiatement le corps de Rose se raidir. Il imbiba un tissu de liquide et l'appliqua sur la plaie le plus doucement possible puis commença à la nettoya lentement mais avec précision et efficacité. Il augmenta petit à petit la pression, reversant un peu du contenu pour effectuer une désinfection et un nettoyage en profondeur. Le mal devait fuir cette plaie maudite et il s'y appliquait...
Une fois satisfait de son travail, il sorti quelque feuille de sauge qu'il apposa sur la scarification. Elles faciliteront la cicatrisation et atténueront la douleur. Puis il banda la cheville portant la terrible marque. Assez fort pour la maintenir, mais suffisamment lâche pour ne pas entraver ses mouvements. Une fois cela accomplit, il rangea son matériel en s'adressant à Rose.

Voilà, j'ai fait de mon mieux avec les potions que j'avais, et j'ai bonne confiance. Si on continue les soins très régulièrement, on devrait pratiquement s'en débarrasser. Evidement il restera bien quelque chose, mais je ne suis pas Aristote et lutte avec mes humbles moyens. Aller courage! Une fois chez nous je chercherai dans mes grimoires s'il n'y a pas quelque chose à faire pour les cicatrices, mais pour l'instant il nous faut regagner le village. Tu es faible et la potion que je t'ai fait boire devrait te redonner un peu d'énergie pour rentrer, mais pas assez pour te rétablir complètement. Il te faut du repos au plus vite.

Il se tourna vers Altahire. Celui ci semblait avoir suivit chacun de ses gestes, souffrant en silence pour sa belle, prêt à intervenir si les soins devenaient supplices...

Je crois que c'est bon Alta. En tout cas ça suffira pour le moment, mais on ne devrait pas s'attarder ici. Toujours aucun signe des ravisseurs?

Nuit alla ensuite voir son amie Rose, puis Alta la prit dans ses bras, lui adressant quelques paroles réconfortantes, et engagea le retour vers la ville. Kam rejoignit sa belle, remarquant que l'inconnu les avait quitté. Fallait pas chercher à comprendre...


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THANOS

Enfin, ils quittaient la forêt, la progression serait plus facile. Ne pouvant s’empêcher de penser à la fuite de Végo, Thanos restait sur ses gardes, ce bougre d’imbécile serait bien capable de renseigner les soldats de Lodève sur notre direction.

Dépêchons nous ! Nous ne savons pas combien de personnes nous attende aux bout de ces traces et si des soldats sont à nos trousses.

D’autant plus que ces otages nous ralentissent fortement. Nous devrions peut-être nous débarrasser de la femme ? Et puis autant prendre les devants, cet Altahire à l’air assez tarer pour sacrifier la vie d’une femme pour sauver la sienne. Il était bien près à me saigner pour des informations…
Espérons qu’il sera plus attentif à la vie d’un enfant.

Continuant encore et toujours leur progression, Thanos jetait de temps à autres des coups d’œils dans son dos, sans déceler pour l’instant le moindre signe de vie.

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VEGOKULL

VégokuII était couché derrière un buisson une arbalète à la main il regardait la forêt avec impatience quand il vit les brigands sortir. En les voyant un sourire mauvais se dessina sur son visage il chercha celui qui tenait l'enfant et lui tira une flèche dans le mollet droit puis il tira dans le mollet droit de celui qui tenait Owelie avant de siffler son cheval et repartit en chevauchant pour arriver au sommet de la colline avant eux...

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ADIELLE

Un étalon noir comme la nuit filait dans la forêt lodévoise. Le martèlement des sabots raisonnait sur la terre battue du sentier résonnant dans le sous-bois. Les hennissements rageurs de la bête semblaient accompagner les cris furieux que poussait la cavalière penchée sur l'encolure de jais de la bête. Elle le poussait aux limites de sa capacité. Sa capuche, c'était rabattu sur ses épaules, ses cheveux aux couleurs flamboyantes flottaient derrière elle au rythme des foulées d'Angus son étalon favori. Les dents serrées, elle essayait de contrôler la rage qui l'habitait.

Elle avait reçu l'ordre du Patron de rejoindre les autres membres du clan à Lodève, la séparant de sa soeur jumelle. Jamais depuis leur naissance, elles ne s'étaient éloignées l'une de l'autre. Elles avaient toujours tout fait ensemble, elle était sa force et son guide. Cette mission était un supplice pour Adielle. Plus la distance s'installait, plus elle sentait ce lien invisible qui la reliait à sa siamoise se tendre lui tiraillant les entrailles décuplant la rage qui bouillonnait en elle.

Adielle, comme Adorabelle, se sentait coupée de sa source vitale, elle qui avait vu le jour en symbiose avec sa sœur. Les douleurs de l’enfantement avaient égrainé l’agonie des heures et leur pauvre mère poussait son dernier soupir sans que même le duvet d’un crâne n’ait daigné s’approcher de la sortie. Pourtant, les palpations du ventre distendu faisaient savoir que la vie y germait encore! L’accoucheuse avait ouvert les entrailles de la morte et en avait sorti son fruit tiède, gluant, au souffle presque éteint : deux bébés soudés par la hanche. Genèse de Satan!

Elle avait emporté, tapie sous sa longue cape, ces enfants du diable, en ricanant, s’enfuyant comme une impie et se moquant de la frayeur du père qui se signait dans son dos. Elle en avait fait ses filles, les dorlotant comme une mère. Et quand elles avaient eu la vigueur physique et morale indispensable pour contrer la Faucheuse, elle avait pratiqué sur elles une intervention délicate et risquée… elle les avait séparées, mais la symbiose ancienne demeurait toujours, jamais complètement brisée entre les siamoises…

Ayant été informé par le Demi-Frère Jacques de l'endroit où il avait laissé Rosetendre, la femme d’Altahire. Elle savait exactement où elle allait. Quand elle déboucha dans la plaine et que la colline fut enfin en vue, elle fit stopper sa monture et observa les alentours. Du monticule où elle se trouvait à mi-chemin entre le pied et le sommet de la colline, elle bénéficiait d'une vue allant de la plaine, jusque loin sur la colline.

Elle repéra un petit groupe de soldats plus bas. Un peu plus loin, elle aperçut Thanos, Dhalia, Anschaire et Dark. Il semblait y avoir d'autres personnes avec eux, mais de loin elle n'aurait pu dire. Adielle pris l'unique gant noir qui était passé à sa ceinture et le passa à sa main gauche. Elle jeta un dernier regard en direction des hommes d'armes et repartit au galop en direction des autres membres du clan, quand elle vit devant eux, un homme couché dans un fourré. Ce dernier décocha deux carreaux en direction de ses acolytes et rata de peu Anschaire et Black. Ou peut-être les avait-il éraflés, mais les carreaux avaient continué leur course, pour finir plantés dans le sol un peu plus loin. Elle le vit sauter sur le dos d'un cheval et repartir en direction du sommet.

Un sourire carnassier se dessina sur son visage, ses yeux se plissèrent. Adielle avait besoin de soulager cette rage bouillonnante qui la rongeait. Il était un cadeau du tout puissant. D'un coup de talon dans les flans d'Angus, elle le remit au galop, fondant sur l'homme qui trop sûr de lui ne surveillait pas ses arrières. Elle avait attrapé son fouet qui se composait de fines lanières de cuir, dont une se terminait par une bille de métal. Elle ne ratait que très rarement sa cible et la colère qui l'habitait se trouvait focalisée à ce moment même sur l'homme qui ne se doutait pas de ce qui l'attendait.

D'un coup étonnamment puissant venant d'une femme, le fouet fendit l'air au-dessus de sa tête et s'enroula autour de l'homme. Lui immobilisant les bras près du corps, elle le désarçonna avant même qu'il n'eût le temps de faire quoi que ce soit. Il tomba au sol dans un bruit sourd. Adielle sauta de cheval et atterrit au-dessus de lui. D’un coup de pied, elle éloigna l'épée du pirate qui alla se fracasser dans un tintement métallique sur un rocher hors de porter. L'homme étourdi, était immobilisé en parti par le fouet qu'elle récupéra, tirant violement sur le manche et lui balança un violent d'un coup de pied dans les côtes, elle le fit se retourner sur le côté afin qu'il puisse la voir.

Tu ne sais pas à qui tu t'es attaqué ! Inconscient, de quoi te mêles-tu ? Hein ? Elle lui ramena un second coup de pied encore plus violent dans les côtes. Réponds, qui es-tu ? Que fais-tu là ?
La Main Noire
HAFGAN

Hafgan, toujours accompagné d'Agent et d'Elraed, poursuivait tranquillement la traque, prenant bien soin de se dissimuler le plus possible pour rester hors du regard des brigands qu'il poursuivait. Quelle surprise il eut lorsqu'il aperçut, au loin, ce qui semblait être l'homme-pirate qu'il avait plus tôt rencontré.... L'homme, embusqué, venait de tirer à l'arbalète en direction du groupe de brigands... L'homme avait tout de suite pris la fuite...

En voilà un qui guérit vite de ses blessures et qui ne tarde pas à se remettre dans le pétrin ! Un autre otage je présume ?


À peine eut-il le temps de faire savoir sa pensée à ses frères d'arme qu'un vif mouvement à l'embouchure de la forêt retint son attention... Une dame se dirigeait à toute vitesse vers le pirate... Qui était-elle ? D'où venait-elle, et pourquoi se diriger avec tant de hâte vers le pirate ? Craignant le pire, il fit signe aux soldats de partir à la poursuite de la dame.. En s'approchant, Hafgan vit la manoeuvre de la dame à l'endroit de l'homme pirate... Il était clair qu'elle ne pouvait qu'appartenir au groupe de brigands... Aussi y vit-il une opportunité...

Elraed, Agent... Venez avec moi et tenez vous près... Nous allons jouer à leur jeu et faire de l'un des leur un otage... peut-être pourrons-nous ainsi récupérer notre amie et le jeune garçon... Surveillez le groupe de brigands et tenez vous près à l'affrontement... ils semblent sournois...


Voyant ses amis opiner de la tête, il partit en direction de la femme... Cette dernière semblait emporter par la frénésie du combat et envahie d'une insatiable soif de violence... comment expliquer cela sinon qu'elle avait des intérêts à protéger les bandits.. Hafgan en été plus que sûre.. Elle faisait partie des leurs... Profitant de la folie meurtrière de la femme qui, manifestement, était trop occupée à maltraiter et à crier sur sa victime pour surveiller ses arrières, il s'approcha subtilement de la femme et, tenant fermement son manche d'épée, le fit violemment s'abattre derrière la tête de l'assaillante... Celle si perdit connaissance. Puis, se retournant vers Elraed et Agent, leur fit signe de lui passer de la corde et attacha solidement les jambes et les bras de la dame avec une technique apprise dans l'armée...

Voila ! Impossible pour elle de bouger.... quand bien même userait-elle de toute la force imaginable !

Puis Hafnium se tourna vers le pirate qui semblait encore plus amoché que la première fois qu'il l'avait rencontré... Décidemment, il y en a qui semble courir après les baffes ! Hafgan s'approcha de l'homme et lui demanda s'il croyait être en mesure de survivre. Du coin de l'oeil, il s'assurait que ses deux amis surveillaient encore du regard le groupe de bandits afin de ne pas se faire surprendre. Tous étant à leur poste, il se retourna vers Vegoku..

Tu sais, jouer au héro, c'est pas toujours facile... Maintenant je t'offre deux choix l'ami.. soit tu retourne te faire dûment soigner au village... ou soit tu te joins à nous... ton arbalète ne sera pas de trop et, étant donnée qu'un genou et une main éclopé ne t'ont pas empêché de revenir vers les brigand, je présume que cette dernière raclé ne t'aura pas non plus découragé.. Avec toi, nous serons 4... dont 3 soldats très bien entraîner... Alors, à toi de voir, il semble que nous poursuivions la même meute, autant lier nos forces !

Hafgan se retourna vers sa prisonnière... elle était toujours inconsciente... Il l'a bâillonna, vérifia une fois de plus les liens de ses cordes, puis fit signe aux autres de se préparer... Arcs et arbalètes en main... Il prit l'arme de la dame et s'assura de la briser pour qu'elle soit inutilisable, puis il se dirigea vers la monture de sa prisonnière, l'orientant dans la direction des bandits, et lui donna une bonne claque afin qu'elle déguerpisse dans leur direction... Si tout se passait comme il l'imaginait, les brigands, s'ils n'étaient pas déjà en route, devraient sûrement reconnaître la monture de leur amie et viendrait forcément la secourir... Du moins, il l'espérait... Puis Hafgan retourna prendre son otage, pour qu'elle soit bien en vue lorsque les brigands viendraient la chercher.. S’ils venaient.. Il la tenait fermement pour ne pas qu'elle puisse faire un seul mouvement advenant son réveil... Puis il dégaina son épée de son autre main, puis attendis fébrilement de voir apparaître les bandits, prenant soin d'observer tous les horizons pour ne laisser place à aucune surprise.....


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DAHLIA

Dahlia réfléchissait tout en marchant. Quel était le but de tout ceci? Ennuyer Altahire. Voici leur mission. Mais ils avaient déjà fait beaucoup... cramer sa demeure, enlever ce gosse, qui devait sûrement être important pour l'homme, ou au moins sa compagne... Que devaient-ils faire à présent? Leurs montrer comment Black l'avait mutilé?
Son attention se reporta sur Thanos quand il se mit à parler. Il parlait des otages. De laisser au moins la femme. Dahlia pensait qu'il n'avait pas tort. Déjà, avec un otage, la course est ralentie. Alors avec deux...

Je suis d'accord avec toi Thanos. Mais nous ne pouvons pas la lâcher comme ça. Elle irait prévenir l'armée, et on se retrouverait avec une horde de soldats au c... A moins qu'on la laisse attachée et bâillonnée quelque part ici. On aurait peut-être suffisamment de temps pour remplir notre mission. Et...

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que deux carreaux d'arbalète furent tirés, pour se retrouver plantés au sol, près d'Anschaire et de Black. Elle eut juste le temps de penser que l'arbalète devait être extrêmement perfectionnée pour pouvoir tirer deux carreaux coup sur coup... Elle se tourna dans la direction d'où provenaient les projectiles, portant la main à sa dague. Qui se mettait encore en travers de leur chemin?!!
Puis un bruit de cheval au galop arrivait jusqu'à eux. Il commençait à y avoir trop de monde en cette colline...
Il y eu ensuite un silence pesant. Le cheval s'était arrêté, et la personne n'avait pas retenté de les attaquer. Que se passait-il donc? Dahlia n'aimait pas ça... D'un signe de tête à ses compagnons, elle indiqua la direction d'où provenaient les carreaux d'arbalète. Prenant doucement sa dague en main, elle se dirigea vers la direction indiquée. A peine avait-elle fait quelques pas que le bruit du cheval au galop réapparut, venant dans leur direction. Bientôt, ce fut le cheval qui fut visible... sans cavalier.
Dahlia fronça les sourcils. Bien qu'elle ne connaissait pas Adielle de très longue date, elle reconnut sa monture. Tout s'éclaircit dans sa tête. Adielle avait du empêcher le tireur de continuer à les prendre pour cibles, mais devait certainement être entre les mains de leurs ennemis à présent. Que faire?
Elle regarda tour à tour Anschaire, Thanos et Black.

Vous avez du reconnaître le cheval d'Adielle. Elle est sûrement captive de ses imbéciles à présent. On fait quoi? Un échange d'otage? La femme contre Adielle? On garde le môme, lui nous servira, mais la femme... On voulait s'en débarrasser de toute manière... Alors?

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HELYANE

Helyane releva la tête, regardant autour d'elle. La gamine aperçu Altahire qui se dirigeait vers un direction quelconque, elle se décida donc a le suivre en trottinant, son bouquet de fleurs a la main. Puis, elle entendit des bruits de sabots venir d'un endroit qu'elle ne pas vraiment identifié clairement. Puis, des éclats de voix. La fillette tourna un regard interrogatif vers Altahire.

"Il se passe quoi, monsieur?"

Demanda la fille adoptive de RoseTendre d'une voix enfantine et où la curiosité était bien perceptible. La gamine trottinait un peu plus vite pour rester à la hauteur de l'assassin, restant près du gros loup noir. A sa curiosité s'ajouta rapidement la peur de l'inconnue. Et si c'était des méchants qui venaient pour leurs faires du mal? Ou pis encore; Des monstres qui hantes la forêt.....La gamine s'approcha un peu plus du loup, près duquel elle se sentait un peu plus en sécurité.


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VEGOKULL

VégokuII galopait en direction de la cabane de la colline quand il entendit un bruit de sabot derrière lui à peine s'était-il tourner pour voir qui est-ce qui le suivait qu'il s'était retrouvé au sol un peu étourdit par cette chute inattendu VégokuII resta sans rien faire avant de recevoir un coup de pied dans les côtes. VégokuII se retourna vers celle qui le maltraitait avec un sourire aux lèvres il ne poussa aucun cri ni aucun gémissement de douleur mais se contenta de la regarder en cherchant un moyen de s'en sortir,puis il vit des soldats sortir de la fret pour venir assommer la femme.
Il sauta sur ses jambes mais celle qui avait reçut le coup de bâton tremblait donc il mit tout son poids sur l'autre jambe puis il regarda les soldats et leurs dit :

Je vais venir avec vous mais j'ai un meilleur plan que d'aller les attaquer je pense savoir ce qu'il cherche et nous devrions monté au sommet de la colline pour les devancer même si vous ne voulez pas c'est ce que je ferais et j'emmène avec moi la prisonnière pour vérifier si ce que je pense est vrai...

Puis sans attendre de réponse il souleva sa tortionnaire d'une main et la fit monter tant bien que mal sur sa monture. Puis VégokuII se tourna vers les autres.

Que dîtes vous de mon plan?
La Main Noire
ALTAHIRE

Descente de la colline

Kamharley avait fait un sacré travail, c’était vraiment un bon soigneur, même si deux ou trois fois, il avait arraché quelques gémissements à sa petite fleur. Il lui devait une fière chandelle. Il connaissait son travail, cela ne faisait aucun doute. Le médecin s’était tourné vers l’assassin, celui qui sauve, oeuvrant avec celui qui tue. Ironie de la vie. Il demandait s’il y avait des signes des ravisseurs. Il lui répondit froidement que non, cela était étrange, et ne lui disait rien qui vaille.

Rose aurait très certainement pu marcher, mais il préférait l’avoir dans ses bras, la sentir contre lui. Il avait pris le chemin menant au bas de la colline. Il lui souriait tendrement, son cœur s’apaisait, sa haine se réduisait de minute en minute. Il l’avait retrouvé, c’est tout ce qui comptait. Mais il donnerait cher pour avoir entre les mains cet enfoiré de la Main, ou n’importe qui d’autre pourvu qu’il est un gant…
Il chuchotait à ses oreilles des paroles réconfortantes, lui expliquant encore et encore que ce n’était pas de sa faute. Mais qu’il fallait qu’elle soit plus vigilante à l’avenir.
Son passé lui apportait un lot d‘ennemis, ou… d’anciens amis devenus ennemis…

Les loups marchaient aux pieds d’Altahire, vigilant… ils grognaient de temps à autre, Haschischin surtout. L’assassin se raidit, mais continua sa descente, ne montrant rien pour l’instant.

Il descendait d’un pas lent maintenant, Helyane vint les rejoindre en trottinant. Des bruits de cavalcade se firent entendre, des voix… Altahire s’arrêta immédiatement, la petite lui demanda ce qu’il se passait.
Il posa doucement Rose et la fit passer derrière lui, il chuchota:

Va avec Nuit et Ysola, mo Cridhe, prend Abilis avec toi. Ne fais pas de bruit Beag caileag, reste avec Haschischin…
Haschischin! Spéis! Il montra la jeune fille au loup.

Il se tourna vers le médecin et lui fit signe de rester avec les femmes. Il passa une main dans les cheveux de la petite et lui sourit. Elle était très prés du loup maintenant.

Reste là! D’accord…

Sans attendre de réponse, il s’éloigna doucement en dégainant ses dagues. Il allait dans un profond silence, le prédateur reprenait du service. Tous ses sens en alerte, il avançait telle une ombre, profitant du moindre bosquet pour se dissimuler.
Il disparut derrière le coude que faisait le chemin de terre.

Là, il aperçut un groupe, des militaires, celui qui les avait suivis, et… non! Un membre de la Main, il se releva et sans lâcher ses armes se dirigea vers le groupe. Sa voix froide retentit:

Soldat! Le lieutenant Rosetendre est un peu plus haut. Elle est blessée et a besoin de se reposer, allez la rejoindre et protégez là, j’ai peur que ce ne soit pas fini. Et…

Un sourire carnassier se dessina sur ses lèvres, ses yeux luirent de cet éclat malsain, d’une haine farouche...

JE VEUX CETTE FEMME!!!!!!!!!!!!

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ADIELLE

Une douleur subite derrière la tête, tout devint noir autour d'elle. Elle se sentit sombrer alors que les sons devinrent sourds puis s'éteignirent. Quand elle ouvrit les yeux, elle était sur la monture du pirate ligoté incapable de bouger. La rage qui l'habitait déjà bouillait en elle. Adielle poussa un cri rageur, étouffé par le bâillon qui la rendait presque muette. Son regard haineux se posa sur le maraud, puis le soldat qu'elle avait sous-estimé, aveuglé par sa rage. Ils allaient payer pour ça.

Elle pensait à la façon de se sortir de là, lorsqu’un autre homme arriva et parla de la lieutenante. Ils l'avaient retrouvé ! Alors, Altahire ne devait pas être loin. Puis, il hurla qu'il la voulait elle, pourquoi la voulait-il tant? Elle leva les yeux. L'homme avait un regard dur et semblait enragé. Ses yeux se posèrent sur sa ceinture, un unique gant noir identique au sien y était accroché. Adielle sourit intérieurement, il était là pour les induire en erreur et la sortir de là. Elle ne savait pas qui il était, mais il portait le gant.

Adielle d'un puissant coup de reins se débattit et se jeta en bas de la monture, pour tomber lourdement au pied de l'homme. Le souffle coupé par le choc elle poussa un gémissement étouffé. Elle ne pouvait pas aller bien loin, mais espérait ne pas se tromper et que cet homme lui viendrait en aide


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ALTAHIRE

Il regardait le groupe, mais surtout la femme. Elle leva la tête vers lui, et il remarqua son regard sur sa ceinture. Son sourire s’accentua, un rictus de haine déformait son visage.

Elle réussit à se faire tomber à ses pieds, gémissant à l’atterrissage. Il se pencha sur elle, ses yeux de jais se rivèrent à ceux de cette vermine, elle put y lire une cruauté latente, un plaisir jouissif de la voir là. Sa voix froide résonna de sa haine, de sa rage :

Le Maître à de nouveaux chiens on dirait… merci, tu tombes directement à mes pieds… on va s‘amuser tous les deux… je vais te montrer moi… fallait pas toucher à ma Rose… tiens! Un avant-goût… tu es à moi !

Il dirigea ses dagues vers son front et lui scarifia un A, le sang coula dans ses yeux.

Te voilà marqué par Altahire… tu me cherchais peut-être?

Il la saisit par le col et la tira alors qu’il partait rejoindre ses compagnons...
La Main Noire
HAGFAN

Tout s'était déroulé à une telle vitesse qu'Hafgan n'avait pas eu le temps de réagir... Il était si concentré à surveiller l'arrivée prochaine des ennemis qu'il n'avait pas prévu l'imprévisible... Décidément, ce pirate faisait tout de travers... Éclopé, sonné et à peine capable de se tenir debout, à quelque secondes près de mourir des mains de cette furieuse... et le voilà qu'il voulait tout diriger, qu'il enleva la femme et la fit prendre place sur sa monture.... Hafgan ne pouvait laisser cela aller, cet homme, malgré toute cette bonne volonté, commençais à nuire plus que d'autres choses... Il s'apprêtait à le rejoindre pour l'empêcher de quitter et de ruiner son plan quand il vit Altahire les rejoindre, les informant de la situation de la lieutenante et réclamer la prisonnière.... Tout allait beaucoup trop vite.... c'était si risqué... et si les autres brigands arrivaient... la vie des otages était en péril... Lorsqu'il vit le pirate protesté et tenté de poursuivre son plan, Hafgan ne put faire autrement que de l'assommer, comme il l'avait fait pour son assaillante... D'un violent coups sur la tête, l'homme déjà affaibli perdit connaissance....

Citation :
Désolé l'ami, c'est pour te protéger que je fais cela... Toute cette histoire est devenu beaucoup trop grande et dangereuse pour toi...


Puis, prenant la corde restante, il noua les jambes et les bras du pirate, de la même façon qu'il l'avait fait pour l'assaillante, puis le plaça inconscient sur sa monture et, d'une claque, la fit décoller en direction du village. Voila qui devrait le tenir hors d'ici pour un bon bout de temps... Avec de la chance, d'autres soldats pourraient l'apercevoir et lui porter secours... Mais peu importe, il serait plus en sécurité n'importe où qu'à cet endroit et en ce moment et, surtout, il ne pourrait plus nuire.... Hafgan se retourna alors vers Altahire, le bien aimé de sa lieutenante. Voyant son visage imprégné à la fois de fureur et d'excitation, Hafgan craignait le pire... Altahire l'avait informé de la position de la lieutenante, mais devant la réaction de ce dernier, Hafgan se retrouvait confus....

Citation :
Altahire ! Attend ! Avant de t'adonner à je ne sais trop quoi avec cette prisonnière, explique moi... Tu ne sembles pas étranger à tout ceci... Cette femme est venue à la rescousse d'un groupe de bandit que nous poursuivons depuis déjà quelque temps, ils ont avec eux deux otage, la soldate Owelie et un jeune garçon mal en point... Ils ont incendiés la demeure de Rose et presque tué le pirate que je viens de renvoyé.. Je ne doute pas de tes raisons concernant cette prisonnière, mais sache que l'heure est critique, les autres bandits de devraient pas tarder à rappliquer et nous avions prévu récupérer les otages à l'aide de l'échange de cette femme, puis de poursuivre la traque... Mais il semble qu'il faudra trouver un autre plan... Ces brigands semblent en avoir après Rose, et croit moi je veux aussi leur faire payer... Mais la survie des deux otages m'importe beaucoup...


Hafgan attendais une quelconque réaction de la part d'Altahire... Mais mis à part une brève hésitation, l'homme garda son même regard de furie posé sur la prisonnière.. Puis Hafgan s'approcha de l'homme et s'accroupis à côté de lui.. La marque sur le front de la prisonnière témoignait bien de la rage d'Altahire... Puis il plongea son regard dans celui d'Altahire... Il fallait le convaincre, même si Hafgan pouvait comprendre sa rage...

Citation :
Écoute Altahire.. Je comprends ta rage... Si cette femme s'est attaquée à Rose, croit moi que je veux autant que toi la faire payer.. Rose est mon amie la plus chère, ma tavernière et ma lieutenante, et je serais près à mourir pour elle sans hésitation, et je serais près a faire payer quiconque lui veut du mal, et je sais qu'il en va de même pour toi...Aussi, je vais demander aux deux soldats de partir à la rencontre de Rose et de lui porter assistance... Elle sera entre de bonne main... Moi je reste avec toi, que tu le veule ou non, c'est une affaire personnelle pour moi aussi, on ne s'attaque pas comme ça à Rose et à sa demeure sans que je réagisse.... j'ai confiance en toi, pour la simple et bonne raison que Rose est ta principale préoccupation... Aussi c'est pour son bien que je t'offre mon aide... et que je te l'impose... Ils sont plusieurs là bas.. et je tiens à te voir revenir en vie, Rose ne supporterait pas d'être séparé...


Hafgan avait les yeux toujours plonger dans ceux d'Altahire... Il fit un sourire réconfortant et hocha de la tête en signe de respect.. Puis il se releva et demanda à Agent et à Elraed d'aller assister la lieutenante et de la ramener saine et sauve au village... Puis il parti rejoindre Altahire, déjà en marche vers les autres, traînant la prisonnière par le col... Puis, remarquant l'étrange A sur le front de cette dernière, Hafgan ne put s'empêcher de sourire et de se dire intérieurement qu'il était cinglé cet Altahire... ! Puis, relevant sa tête vers lui, il souria et lui adressa sereinement quelques paroles..


Citation :
... Dite toi bien une chose l'ami... Quand tout sera fini, tu auras 5 personnes sur qui assouvir ta vengeance... et je t'aiderai à les prendre...


Altahire était un homme silencieux... et en plus, furieux comme il l'était... Il était difficile de le cerner... Hafgan espérait sincèrement que Rose lui ait suffisamment parlé de lui pour qu'il comprenne ma volonté et qu'il sache que j’étais homme de confiance....
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NUIT CRISTALINE

[ Plus haut sur la colline ]

Nuit regardait son amie, et n'avait pas trop voulue parler avec elle,
de peur de la fatiguer.... Kam avait fait les premiers soins
Elle devait se reposer, et pour le moment ce qu'elle
voulait, c'était de se retrouver dans les bras de son amour.
Ce que fît aussitôt Atla, ne se le faisant pas dire deux fois !!!
Une fois Rose dans les bras de son homme, celui ci prit le chemin du retour, et tous le suivirent.
Kam prit la main de Nuit afin de l'aider à retraverser les chemins difficiles .....

Helyane revint vers eux un bouquet de fleurs en main, lorsqu'elle vit
que nous repartions.

Rose était toujours dans les bras de son chéri, sécurisée. Celui ci lui murmurait des mots.
Sûrement que les paroles qu'il lui disait, devaient être réconfortantes, car le visage de Rose s'éclaircissait .
Même celui de son chéri était devenu beau. C'est fou ce que l'amour peut métamorphoser quelqu'un.

Les loups marchaient aux pieds de leur maitre, de temps en temps Haschischin grognait plus qu'Abilis.
Nous poursuivions notre descente de cette colline.
Des bruits de sabots se fîrent entendre, et la gamine
questionna Alta:

Citation :
"Il se passe quoi, monsieur?"


Hélyane par la peur et aussi pour se sentir protégée, se mit au niveau du loup d'Altahire et prés de celui ci aussi.
Nuit n'en menait pas large non plus. En temps ordinaire, elle saurait
quoi faire en cas de danger, mais là vu son état, avec son gros ventre, elle était plutôt handicapée.

Alta stoppa net et posa doucement Rose à terre et se mit devant elle
pour la protéger, lui murmurant une phrase, et de là, Rose vint rejoindre Ysola, Nuit et Kam. L'homme de Rose regarda
Kam et lui fît comprendre, qu'il devait rester auprés d'elles. Hélyane était en sécurité avec les loups.
Une fois les ordres donnés, il s'éloigna du groupe, tout en dégainant ses dagues.
Nuit le regardait s'éloigner et le voyait agir pour pouvoir surprendre l'ennemi, puis disparut...
C'était un sacré guerrier, il savait comment faire pour ne pas être vu.
Ils restèrent là à attendre l'arrivée d'Alta....


ELRAED

Elraed avait suivi la progression et assisté à la scène qui avait permis la capture de la femme.
C’est alors qu’ils furent surpris par l’homme : Altahire.
Il se souvenait de lui : l’homme qui n’aimait pas les soldats, le compagnon de Rosetendre. Leur dernière rencontre ne lui avait pas laissé que de bons souvenirs et même si il semblait toujours aussi prévenant avec Rose, il se méfiait de lui. Sa violence le rendait vraisemblablement incontrôlable.
Sans dire un mot, il lança un regard à Altahire qui en dit long sur ce qu’il pensait.

Allons plutôt tous rejoindre le Lieutenant, nous formerons un groupe plus nombreux et c’est notre officier, elle saura quoi faire.


La Main Noire
ADIELLE

Quand elle releva la tête et que son regard rencontra le sien elle compris aussitôt son erreur. Il n'était pas là pour elle, en fait si, il était là pour elle, mais son intention n'était pas de l'aider bien au contraire. Elle soutint son regard il voulait s'amuser et bien soit qu'il s'amuse, mais elle ne lui ferait pas le plaisir de lui montrer la peur qui avait pris naissance dans ses entrailles.

La douleur était intense et irradiait, lui martelant la tête déjà douloureuse du coup reçu précédemment, elle respirait rapidement ses narine tendu sous l'effort se dilatait désespérément cherchant à compenser le manque d'air causé par le bâillon trop serré. La lame cruel lui tailladait la peau.

Adielle mordit dans le bâillon. Elle ne voulait pas gémir, ne pas se débattre inutilement. C'était son plus cher désir et elle ne l'assouvirait pas. Des larmes de rage et de douleur perlèrent à ses yeux auquel vint se mêler son propre sang qui lui inondait le visage.

«Te voilà marqué par Altahire… tu me cherchais peut-être ?»

Elle avait trouvé Altahire ou plutôt c'est lui qui l'avait trouvé plus rapidement que prévus. Il l'attrapa violemment par le col et la traîna derrière lui elle essaya tan bien que mal de le suivre, mais les liens qui lui enserraient les chevilles lui interdisaient tout mouvement. Il lui coupait le souffle.

Elle pensa à sa soeur restée à Carcassonne, pour elle, elle trouverait la force de résister. Thanos n'était pas loin, elle espérait qu'il arriverait à temps pour la sortir de ce mauvais pas. Le patron avait dit pas de mort... pas de mort il en a de belle lui et si c'était elle qui allait mourir devait-il respecter la consigne si leurs propre vie était en danger ? La réponse était oui, Il leur répétait sans cesse qu'il ne devait pas échouer si non c'était la mort assurée. Il ne lui restait qu'une issue Thanos et les autres....

AGENT 47

excus moi elraed, ça fait juste ça fait 1 semaine qu'on est parti en mission.On est mal organisé et je crois qu'on est la patrouille la plus apte a combattre car au niveau compétence et arme on est les meilleurs sur place.
si même nous on fuit on ne pourra rien faire

agent leur fit signe d'arréter.Ils regardèrent leur stock et se rendirent compte qu'ils posséder en tout 3 épées 1hache, de la nourriture pour 2semaines ( ça aide de tuer un ours) 2 arcs et des fléches ainsi que beaucoup d'eau.

c'est vous qui voyez les gars, moi je vous suis jusque dans mon tombeau si il faut. owélie je l'aime bien mais c'est une soldat , se n'est pas pour elle qu'on doit se battre, c'est pour cette enfant, on ne doit pas tuer nos adversaires, c'est la toute la difficulté de la mission....

soudain un craquement ferme se fit entendre

dispersion

ordonna doucement agent
elraed et hafgan se séparére et allèrent sécuriser la zone. agent resta au milieu attendant de voir qui est dans les parages


HELYANE

Helyane regarda l'homme s'éloingné, se demandant se qu'il pouvait bien faire a courire comme sa. Regardant le gros loup noir, elle se dit que se devait être un jeu. La famine pencha la tête sur le côté, faisant mine de réfléchire, puis, un grand sourire éclaira son visage.


"Viens hashi-quelque-chose, on va joué avec le monsieur!"

La fillette se mit a courire dans la même direction d'avait pris Altahire, entrainant le gros loup noir avec elle. Helyane laissa tombé le bouquet de fleure qu'elle avait cuillit et disparut dans les feuillages en laissant échapé un rire enfantin.

La Main Noire
ALTAHIRE

Altahire fut pris de ricanement quand les yeux de la femme lui apprirent qu’elle avait compris. Elle soutint son regard, qu’elle résiste, cela n’en serait que meilleur...

L’un des soldats l’interpella après s’être occupé de celui qui les avait suivis depuis le début et lui narra les récents évènements tout en le questionnant. Le sourire de l’assassin s‘élargit encore.
Un groupe? Elle va me parler cette femelle:

Il regardait la femme avec cette envie de meurtre, la crever comme toute cette bande. Il la lâcha et pieds et mains liés, elle s’écrasa sur la terre et les pierres. Il posa un genou sur son dos, juste sous la nuque, alors que le soldat approchait. Altahire se retourna et riva son regard de jais dans les yeux du militaire, ses mots se propagèrent dans sa tête. Depuis son arrivée à Lodève, il semblait le seul militaire digne de confiance. Enfin, ce qu’il en pensait lui...:

Je ne peux t’obliger en rien… n’oublie pas que je n’ai d’ordre à recevoir de personne… je n’ai pas la prétention de battre un groupe seul… tu peux rester...

Son sourire carnassier vint en réponse du sourire de l’homme, ses yeux se firent moins haineux l’espace d’une seconde, c’est tout ce qu’il pouvait lui offrir pour l’instant. Il se pencha à nouveau sur la chienne du Maître, le soldat lui précisa qu’il y aurait cinq personnes. Cinq? Ce n’est pas rien, connaissant le maître, ce ne serait pas des enfants de cœur.
Il voulait savoir pourquoi ils étaient là, ce que le Maître avait contre lui et Rose. Il appuya son genou durement sur la colonne de la femme et allait trancher les liens retenant ses mains quand l’homme au piège à loups s’approcha à son tour, son regard amusa l’assassin. Il lui répondit de son sourire le plus ironique qui soit et ses yeux luirent de haine à nouveau. Il se focalisa sur la femme l’ignorant superbement. Son genou appuya à nouveau sous sa nuque:

Si tu bouges…, t’es morte…

Il coupa les liens qui retenaient ses mains et saisit sa main gauche et la plaqua au sol, juste devant ses yeux. Il trancha le bâillon, emportant un peu de chair au passage.

Pourquoi êtes-vous là? Que nous voulez-vous?

Il cloua la main au sol sans attendre de réponse, la femelle gémit légèrement. Elle avait du cran, il dégaina sa seconde dague avant de saisir la main droite et s’apprêta à recommencer:

Je n’ai aucune patience…


ADIELLE

Elle sourit intérieurement en entendant le soldat narrer les exploits de ses compagnons. Ils avaient été efficaces. Au moins, elle ne souffrait pas pour rien. Elle essayait de faire abstraction de la douleur qui lui martelait les tempes et de la brûlure qu’elle ressentait sur son front. Le souffle coupé elle ne pouvait rien faire d’autre qu’espérer que les autres ne soient pas loin.

Elle percuta violemment le sol rocailleux, retenant un cri étouffé. Elle craignait le pire, Altahire avait vraisemblablement fait partie de la Main Noire et si c’était le cas il était capable de n’importe quoi. Elle ne devait pas céder à la panique. Son genou appuyait sur son dos lui interdisant tout mouvement sans risquer qu’il lui brise le cou. Le visage plaqué au sol elle respirait la poussière glaciale de la terre gelée.

Si tu bouges…, t’es morte…

Il appuya plus fort, les cailloux s’enfonçaient dans ses chairs. Une angoisse sourde l’envahit quand il lui libéra les mains. Il maintint sa main gantée devant elle. Adielle se sentait cruellement impuissante à la merci d’un homme enragé et sans pitié. Elle échappa un léger gémissement quand elle sentit la lame lui taillader la nuque.

Pourquoi êtes-vous là? Que nous voulez-vous?

Elle n’eut pas le temps de prononcer un mot, la dague lui transperça la main. Elle serra les dents et se raidit une plainte à peine audible s’échappant de sa gorge. Elle fit un effort surhumain pour ne pas hurler de douleur. Elle le vit avec horreur tirer sa main droite devant elle. Ses yeux figés sur la dague. Elle repensa à la fin atroce qu’avaient connue Sighdrifa et Zardrok après avoir trahi le patron. Elle revoyait les loups dévorer le corps des victimes encore vivantes qui leur était jeté en pâture. Elle préférait de loin subir les tortures de ce fou furieux plutôt que d’avoir à affronter la fureur du Patron. Elle marmonna d’une voix rauque, affaiblie par la douleur qui lui coupait le souffle.

Crève !! Sale chien ! Je ne dirai rien !


Elle focalisa son esprit sur sa sœur tentant de faire abstraction de ce qui l’entourait, tentant d’oublier la souffrance qui lui tordait l’intérieur. Elle ferma les yeux, elle aurait souhaité perdre conscience pour ne pas voir la suite. Elle tremblait, son souffle court et rapide soulevait un léger nuage de poussière devant elle. Elle attendait le prochain sévice déterminer a ne pas céder, ne pas crier…


ALTAHIRE

Elle avait à présent sa main plantée dans le sol, le moindre mouvement lui arracherait une vive douleur. Ses yeux semblaient refléter une terreur indicible, elle avait sûrement plus peur de son Patron que de lui. Elle haletait, projetant un léger nuage de poussière devant elle.
Le maître inspirait la terreur. Il jouait sur les peurs profondes de l’être humain, il tuait sauvagement ceux qui lui déplaisaient ou désobéissaient. Ainsi que ceux qui échouaient.
Elle était vaillante et ne dit rien de plus que ces mots:

Citation :
Crève !! Sale chien ! Je ne dirais rien !


Altahire ricana, sa main libre vint se poser sur la dague plantée. D’un geste précautionneux, il la bougea légèrement. Elle gémit en serrant les dents:

Si je dois crever… tu y passeras en même temps… le maître à de nouveaux jouets… toujours le même adage? Mais lui ? À t’il droit à l‘échec ?!!!!...

À peine la phrase terminée, la seconde dague se ficha dans la main droite, transperçant les chairs et se plantant également dans le sol. Elle n’hurlait toujours pas, mais la douleur se lisait sur son visage. Il lâcha l’une des armes et écrasa son visage sur le sol, les cailloux lui tailladaient la peau. Il la fixait de ses yeux noirs. La haine débordait de son visage déformé. Pour lui, plus rien n’existait que sa rage contre la Main Noire, contre le Maître. Sa main refit faire des mouvements à la dague:

Tu aimes souffrir pour lui? Toi aussi tu es aveuglée... ou terrifiée… ce n’est qu’un homme avec ses faiblesses. Il use de vous comme de pions. Lorsqu’il n’aura plus besoin de ses pions, il vous jettera et recommencera avec d’autres… Tu peux me croire, il m’a élevé… je le connais...

Parle-moi et j’arrêterais… que me veut-il? Qu’il vienne ce loqueteux… mais il a besoin de ses chiens… il ne fera rien seul… la peur l’étreint… tu vivras et tu lui passeras ce message…

Je le trouverais un jour… il a fait de moi ce que je suis. La haine qu’il m’a insufflée se transforme… et elle lui ai maintenant destinée. Il a créé un prédateur, ce sont ses mots… il devient ma proie… une nuit, il s’éveillera et je serais là!

Parle ou je m’attaque à tes pieds!!!


ADIELLE

Elle serrait les dents à en avoir mal aux mâchoires. La dague remuait, sans pitié, rendant la douleur à la limite de ce qu’elle pouvait encore supporter. Son cœur frappait contre sa poitrine. Le ricanement de l’assassin lui parvenait comme dans une brume, il lui parlait et la questionnait, elle ne répondit pas. S’enfermant dans un silence obstiné. Elle se demandait ce qui était pire entre le Patron et l’Assassin. Sûrement ni l'un ni l'autre, mais elle se devait de rester loyal envers la main qui la nourrit.

Une décharge douloureuse lui transperça la main droite. Tous ses muscles se contractèrent sous le calvaire qu’elle subissait jusqu’en son âme. La bouche entrouverte, elle poussa un long râle plaintif, presque silencieux. Elle cherchait à reprendre son souffle, l’air fuyait ses poumons. Le goût de son propre sang lui parvint quand il lui plaqua le visage au sol. La brûlure des entailles que provoquait le sol escarpé se joignit aux tourments de la scarification quand la plaie sanglante rencontra le sol graveleux.

Son bourreau repris la torture, bougeant à nouveau la lame dans la plaie à vif. Elle gémissait, se mordant la lèvre pour ne pas hurler. Les larmes coulaient se mêlant au sang et à la poussière qui lui collait au visage. Tout se mit à tourner autour d’elle. Engourdi par les tourments qui se faisaient insupportables. Son corps se convulsa, elle fut prise de violente nausée. Elle murmurait des paroles presque incompréhensibles : Nino… Thanos… je t’en pris… sors-moi de là…

Elle l’entendait dans un état second, ses paroles tourbillonnaient dans sa tête… Souffrir pour lui ? Jusqu’où était-elle capable d’aller pour lui ? Les idées se bousculaient, elle ne pouvait pas parler… mais si elle ne parlait pas il n’arrêterait pas. Le Patron pouvait-il comprendre qu’elle n’avait pas eu le choix ? Serait-il clément ? N’était-elle qu’un pion ? Il voulait faire savoir à Altahire qu’il était toujours là… si elle lui disait, ce n’était pas une trahison ? Ou si ?

… une nuit, il s’éveillera et je serais là ! ...Parle ou je m’attaque à tes pieds !!!

Ces dernières paroles firent leur chemin. Elle ne se sentait pas la force d’en supporter plus. Désespérée, elle hurla le plus fort qu’elle put, souhaitant être entendue par les autres membres du clan qui ne devaient pas être bien loin…

NOOONNNNNNNNNN!!!!!! JE PEUX PAS!!!!!

Le cri fut perçant, Éperdu, il lui fallait gagner un peu de temps. Haletante, elle essayait de reprendre le contrôle d’elle-même. Elle continua dans un murmure :

Arrête ! Je t’en supplie ! J’en peux plus… arrête…


ALTAHIRE

L’échange avait été rapide, les soldats bougeaient vers eux, des pas venaient du haut de la colline. Elle résistait étonnamment bien, mais elle était proche de succomber, il le sentait, encore une petite minute. Sa résistance s’étiolait, son sang se répandait glissant sur le sol gelé, inondant la caillasse sous son visage.
Au bord de l’évanouissement, elle appela ses compagnons dans un murmure.

L’assassin souriait, encore une minute et il aurait ses renseignements, les pieds furent fatidiques, elle hurla :

Citation :
NOOONNNNNNNNNN!!!!!! JE PEUX PAS!!!!!


Son cri déchira le silence et se répercuta contre les versants de la colline de loin en loin, et un murmure appelant à sa pitié. Il éclata de rire :

Tu supplies ? Vermine…

Il attrapa ses cheveux et lui fit embrasser avec violence le sol :

Dors !

Il arracha ses dagues du sol et des mains de la gueuse et se retourna, les muscles de son visage étaient agités de tressaillements nerveux. Ses yeux brillaient empreints de folie meurtrière. Il semblait en frénésie, il regarda les soldats un à un, et se retourna vers le bruit, un petit rire se rapprochait… venant du haut, il semblait prêt à fondre sur quiconque apparaîtrait...

La Main Noire
SOMBRE DHALIA

Dahlia avait proposé de retourner sur leurs traces, voir ce qu'il était advenu de la jeune femme. Ils n'étaient encore passé au stade amis, surtout pour Dahlia, mais il fallaient qu'ils la récupèrent pour au moins deux raisons. Déjà, elle était des leurs. Leur honneur ne leurs permettait pas de laisser tomber une personne du clan. De plus, à cinq, ils avaient encore plus de chance de s'en sortir vivants qu'à quatre. Le Patron avait demandé aucun mort de leur côté, mais certainement que chez l'ennemi, les ordres n'étaient pas les mêmes. Ils avaient kidnappé deux personnes de leur village, un gosse et une femme. Non, si ils les laissaient s'échapper, c'était alors dû à une folie contagieuse...

Dahlia posa son regard sur les otages. Comment en étaient-ils arrivés là? Si ces imbéciles n'avaient pas rappliqué si tôt, aucune personne n'aurait été enlevée. Il n'avait pas été dans leurs intentions de les embarquer. Mais bon, ils ne pouvaient reculer, alors autant aller de l'avant. Bien que là, ils s'apprêtaient à rebrousser chemin...

Ses compagnons ayant acquiescé, ils se déplacèrent dans la direction voulue, faisant le moins de bruit possible. Dahlia gardait le cheval près d'elle. Anschaire avait toujours la femme avec lui, et Black tenait le gamin d'une poigne ferme.

Soudain, un cri s'éleva, donnant la position d'Adielle. Tous reconnurent sa voix. Ils s'arrêtent l'espace d'une seconde. Que se passait-il pour qu'elle hurle ainsi? Et surtout cette phrase?

Citation :
NOOONNNNNNNNNN!!!!!! JE PEUX PAS!!!!!


Très vite, ils arrivèrent près du lieu d'où provenait le cri. Ils y trouvèrent Adielle, aux prises avec un homme qui ne semblait pas rire souvent...
Thanos le reconnut de suite.

Citation :
Voilà Altahire...


Dahlia se mit à rire doucement. Enfin ils l'avaient trouvé...


BLACKHAND

Black abonda dans le sens de Dalhia, il fallait sortir Adielle de là. Ils commencèrent a marcher les sens en alerte, quand soudain, un cri de douleur perça le silence de mort qui régner autour deux...

Adielle...

"Je ne sais pas ce qu'il lui font mais sa ne doit pas être très tendre, dépêchons avant qu'il ne la tue"

Quand il arrivèrent la d'ou provenais le bruit, ils virent Adielle allonger a terre inconscient ou pire encore, son visage recouvert de sang et de terre, les deux main ensanglanter par une dague qui les avaient traverser de par en par, elle avait du perdre beaucoup de sang a en juger par la couleur du sol autour d'elle. L'homme qui se trouver prêt d'elle, était celui que l'on chercher d'après les dires de Thanos, Altahire, et s'était lui aussi qui avait mis Adielle dans cet état, vu la couleur de la dague qu il avait dans les mains... Il y avait un autre homme un peu en recul, probablement un habitant de lodeves qui voulait jouer au héros mais mieux valait se méfier...

Black souria intérieurement en regardant Altahire, ils avaient remplie leur mission, Altahire avait compris que la main noire était de retour et que le Patron ne l avait pas oublier, et surtout Black avait compris pourquoi le patron voulait que l on s occupe de lui, il a fait partie de la main noire, il avait un gant similaire au notre accrocher a sa ceinture...on ne tourne jamais le dot au patron...

Par sécurité black souleva le gamin pour s'en servir de bouclier, et plaça une dague sur sa gorge, un mouvement de l ennemi et le gamin meurt.
Il fixa Altahire dans les yeux, black n'avait ni haine, ni peur dans le regard, mais comptait bien venger Adielle si il en avait l'occasion, si ce n'est pas maintenant se sera une prochaine fois...


HAFGAN

Hafgan observait Altahire torturer cette femme.. Il n'approuvait pas nécessairement la technique, mais il avait compris avec le regard qu'Altahire lui avait lancé, qu'il valait mieux le laisser faire. Les cris devenaient insupportables, et il savait que l'ennemi n'allait pas tarder à rappliquer. Altahire semblait confiant, cela le rassurait... Il ne comprenait pas encore toutes les raisons de ces événements, mais il était certain d'une chose, qu'il ne devait pas laisser tomber Altahire, qu'importe ce qui pouvait arriver. Le dernier cri poussé par la prisonnière fit entendre son écho tout autour de la colline, personne n'aurait pu en faire abstraction... Bientôt, Hafgan entendit un groupe se déplacer rapidement vers eux, il reconnut les vandales de la maison de Rose... La femme laissa s'échapper un ricanement à la vue d'Altahire, cela lui donna des frissons... Puis l'un d'eux souleva le gamin, toujours otage, et le menaçait de sa dague... quel lâche...

Le gamin semblait être en piteux état, comme il l'appréhendait... Si aucun soin ne lui était porté, les conséquences pourraient être tragiques... Hafgan avait confiance en Altahire, mais il restait lucide. Ils étaient deux, les bandits étaient quatre, en plus d'avoir deux otages... Heureusement, ils ne pouvaient combattre avec les otages en main, et la détermination d'Altahire allait peut-être les faire abandonner leurs prises, d'autant plus qu'ils semblaient être là pour lui.... Mais intérieurement, malgré tout son entraînement et sa volonté, Hafgan savait bien que cela ne serait pas une partie de plaisir, et il ne pouvait qu'espérer voir réapparaître les soldats repartis vers la lieutenante... Et si quelques autres avaient pu suivre les traces, les menant jusqu'ici, cela n'aurait pas été de trop non plus se disait-il...

Tranquillement, et sans faire de mouvement provocateur, Hafgan s'avança jusqu'aux côtés d'Altahire afin de faire front commun. Il était déterminé et n'était pas là que comme un simple observateur. Le combat était sa force, et il entendait l'exercer au plus haut de ses compétences... tout ce temps à l'entraînement et à l'armée ne pourrait lui être qu'utile. Il regardait Altahire du coin de l'oeil.. Il était toujours aussi calme extérieurement, mais il semblait bouillir de l'intérieure... Hafgan ne put s'empêcher d'esquisser, encore une fois, un petit sourire en coin, se disant que son sombre compagnon était définitivement des plus cinglés ! Mais dans une telle situation, c'était peut-être ce qui pouvait être le mieux... De plus, il devait l'être lui-même puisqu'il souriait tout de même malgré la situation critique... Au fond, il se disait qu'il aimait bien l'idée de faire équipe avec Altahire, il appréciait définitivement l'homme, malgré ses techniques douteuses et, chose étrange, c'est dans la folie de l'homme qu'il semblait puiser sa confiance...

Appuyé sur on épée, celle qui lui avait toujours été fidèle, Hafgan leva la tête bien haute vers le ciel, fermant les yeux et prenant un grand respire, puis la rabaissa tranquillement, plongeant un regard inébranlable, déterminé et confiant dans celui des brigands... son sourire était toujours perceptible, la frénésie du combat le gagnait, il était près

La Main Noire
ROSETENDRE

[Plus haut sur la colline en descendant]

Rose c’était laisser porter un moment par Altahire le serrant toujours fermement collé contre lui. Les battements de son cœur avaient enfin repris un rythme normal, les soins et la potion que lui avait fait boire Kam l’avait apaisé elle se sentait mieux physiquement, mais moralement elle se sentait désemparé et s’accrochait à lui comme si sa vie en dépendait. C’est avec beaucoup d’appréhension qu’elle quitta ses bras au moment ou des bruits et des éclats de voix leur parvinrent.

Va avec Nuit et Ysola, mo Cridhe, prend Abilis avec toi. Ne fais pas de bruit Beag caileag, reste avec Haschischin…

Son cœur s’emballa, il partait il la laissait là. Elle avait tan besoin de lui maintenant et il partait. Elle avait tenté de se raisonner et avait pris la main d’Helyane dans la sienne, puis avait rejoint Nuit et Kam. En arrivant aux côtés de son amie elle ne pue elle avait pris sa main dans la sienne la serrant elle tenta un pâle sourire qui reflétait l’angoisse profonde qui l’habitait. Rose parlait sa gorges était douloureuse et chaque son qu’elle émettait la faisait atrocement souffrir. Tenant la main de Nuit elle regarda Altahire s’éloigner les yeux embués de larme….

Rose se rendit soudainement comte qu’elle ne tenait plus la main de la petite, elle regarda autour sentent la panique la gagner quand elle la vit disparaître derrière les feuillages Haschichin sur ses talons.

Helyane NON reste ici !!!
Mais il était trop tard la gamine gambadait laissant échapper un rire emprunt de l’innocence de l’enfance. La petite n’entendit pas la voie enrouée de rose qui l’appelait. Elle se tourna vers ses amis.

Je vais la chercher je reviens…. Abilis avec moi


Rose était terrorisé elle craignait que le moine ne soit encore dans les parages même si c’était peu probable la crainte était là sourde lui tiraillant l’estomac à mesure qu’elle s’éloignait. Elle marcha le plus rapidement possible boitillant légèrement éveillant la douleur lancinante à sa cheville, cruel rappel de ce qui venait de se passer. Un hurlement se fit entendre celui d’une femme. Rose paniquée, se mit a courir, la Louve la suivait toujours de prêt, elle aperçut alors Helyane...

Tremblante elle courut vers Helyane et lui pris la main. Celle-ci s’était arrêtée le regard figé sur un point plus bas sur la colline. Haschischin grognait en sourdine dans la même direction. Rose suivi son regard et se figea à son tour.

Quelques mètres plus bas, elle vit deux soldats, Elraed et agent qui se dirigeaient vers elle. Puis un peu plus loin elle reconnue tout de suite Hafgan qui se tenait près d'Altahire, celui-ci venait d’assommer violemment une femme qui tomba inerte au sol. Ses traits étaient déformés, exprimant une rage qu’elle n’avait encore jamais vue chez lui. Rose frissonna, elle le regarda n’osant pas approcher, sans voix. Elle serrait la main de sa fille posant l’autre sur la tête d’Abilis.

Des bruits de pas approchaient provenant de plus bas encore, un groupe de 5 personnes approchait. Que ne fut pas sa surprise de reconnaître la Soldate retenue par un homme la dague sous la gorge, l’un deux portait un paquet. Rose serra l’enfant contre elle et posa la main sur la dague du moine qu’elle avait récupéré à la cabane. C’est tout ce qu’elle avait pour les défendre, mais la proximité de son assassin et les loups qui se tenaient de part et d’autre de la femme et de l’enfant la rassuraient.

Les nouveaux venus approchait ... Rose échappa un cri qui s'étrangla quand elle pue distinguer ce que tenait l’homme…. C’était Petit Pierre... il semblait à demi conscient, ensanglanter et l'homme s'en servait comme d'un bouclier…..Mais que c’était-il passé ? Qui étaient-ils ?


ELRAED

Elraed avait abandonné à contrecœur Hafgan et Altahire avec la femme.
Les cris de douleur qu’il entendait le confortaient dans son sentiment, cet Altahire était un barbare, à peine s’était-il approché de la femme qu’il avait commencé à la taillader. Elraed se plut à imaginer ce qu’il aurait fait lui avec cette femme et …..ce n’était pas le propos et il se reconcentra sur son action.
Avec Agent, ils devaient rejoindre Rose qui était blessée semblait-il.
Aussi, s’éloignaient-ils d’Hafgan et son triste compagnon du moment en remontant lentement la pente de la colline.
Des bruits se firent entendre venant de plusieurs directions.
Se dirigeant vers eux, une petite silhouette accompagnée d’une masse sombre et grondante : un chien ou un loup.
Elraed n’aimait ni l’un ni l’autre et ne se sentait jamais en sécurité en leur présence.

Derrière eux, le groupe de bandits était en train de progresser vers Hafgan et Altahire, parmi eux il reconnu Owélie, elle était toujours en vie.

S’adressant à Agent :

Continue vers le Lieutenant, moi je vais redescendre prêter main forte à Hafgan, qui sait si dans sa folie, cet Altahire n’est pas capable de s’en prendre à notre camarade !


Se délestant d’une partie de son chargement, il ne conserva que sa lance, son épée et son bouclier et de dirigea rapidement vers les deux hommes.
Il préférait affronter des hommes que des animaux, leurs réactions étaient plus prévisibles


ANSCHAIRE

Du côté de la Main Noire

Le cri de la jumelle… ils avaient aussi des gens capables de bien des choses, il semblerait. Je maintiens la femme et la fais avancer plus vite.

Rapidement, nous arrivons sur les lieux, effectivement si c’est lui le gars à trouver, il est plus impressionnant que l’autre de la maison. Il n’est pas seul, un soldat avec lui et un autre qui descend et un groupe plus haut. Nous sommes en infériorité numérique.
Et ils ont Adielle. Et le Altahire doit être capable de la tuer séance tenante. Elle est déjà dans un triste état, j’aurais comme une envie de vengeance, mais quand je vois l’état dans lequel on a mis le gamin…
Tiens, un gant à sa ceinture, le sien ? Ah si je pouvais parler, j’en aurais des choses à demander. J’espère que mes compagnons sont curieux.

Je me place à côté de Dahlia, son rire est glacial. Ah ! C’est fou l’effet qu’elle me fait, sa froideur me donne envie de lui donner encore plus de chaleur. Mais plus tard c’est pas le moment.

Mais nous voilà bien, chacun avec des otages. Si on bute les nôtres, on perd la jumelle. Si on les libère, un échange et après ?

Et je peux difficilement m’exprimer, avec le boulet que je trimballe, bah advienne que pourra.

La Main Noire
ALTAHIRE

Du côté des soldats et de...

IL reprit son sourire carnassier en voyant arriver les autres membres de la Main Noire. Il semble que les cris de leur compagne les ont attirés. Il n’avait pu savoir ce que lui voulait le maître. Il s’était joué de lui et maintenant envoyait ses chiens… pourquoi?

Voilà donc les nouveaux chiens du Maître qui se rassemblent. Bien! Ce sera bientôt l’hallali, s’ils veulent jouer, je n’y vois pas d’inconvénients. En crever un ou deux ne sera que plaisant. Mais ils se cachent derrière leurs otages… en riant pour certaines, ils veulent rire… rions

Le seul soldat de cette ville que l’assassin jugeait de confiance, se rapprocha de lui. Lorsqu’il le regarda, le militaire put voir son sourire se transformer légèrement à sa vue et Altahire émit un borborygme pouvant être pris comme un bienvenue.

Puis il ricana et attrapa le corps inerte à ses pieds et le retint en passant une lame dans sa ceinture. La lame dirigée vers le haut sous sa poitrine, près du coeur. S’il relâchait son bras, elle viendrait s’empaler dessus. L’autre dague courait sur son visage sanguinolent, puis vint se poser sur sa gorge. Tout le monde pouvait voir son visage mâcher par les pierres, rien de très grave, mais pas joli à voir. Son faciès tuméfié et gonflé arborait un A scarifié sur le front. Le sang s’écoulait de ses mains trouées, en un goutte-à-goutte mortel. Le fluide vital quittait la femme peu à peu, venant rougir le sol au pied de l’assassin qui ricanait de plus belle. Il utilisait leurs techniques, celle qu’il avait apprise du Maître. Il appela :

Haschischin! Còmhla mi!

L’énorme loup noir se rua vers son maître, descendant la colline rapidement.

Altahire brisa le silence de sa voix froide et monocorde, la rage visible sur son visage n’était pas audible:

Alors… que voulez-vous ? On tue nos otages et on s’entretue après! Ou, vous cessez d’être un cercle de jeunes filles en manque de sensations fortes… vous les lâchez et on voit qui remporte la partie ?
Vous touchez un cheveu de plus du gamin et cette… loque ne rentrera pas entière…
Et si on se bat…, celui qui tombe ne se relèvera jamais ! Vous acceptez les règles ?
Êtes-vous prêt à mourir pour le Maître ?

Le loup vint se poster à sa droite, babines retrouvées, ses énormes crocs défiant les brigands. Un bruit de pas derrière eux, quelqu’un approchait. Ils allaient bientôt être à un contre un.

L’assassin regarda celui qui avait des cheveux blancs, et lui envoya son plus beau sourire de tueur...


ELRAED

Elraed poursuivit sa descente vers Hafgan et Altahire ; sa présence à leurs cotés rééquilibrerait les forces et peut-être que les bandits hésiteraient à engager le combat.
Il était un soldat expérimenté et la meilleure preuve était qu’il était toujours en vie. Sa longévité, il la tenait autant à sa capacité à éviter de se fourrer dans les mauvais coups que sa capacité à combattre.
Il semblait qu’ici il était dans une sale affaire. Ce qui au départ n’était qu’une simple attaque de bandits sur la ville se transformait sous ses yeux en un règlement de compte entre Altahire et les bandits qu’il connaissait visiblement.

Elraed était en train de réfléchir à la meilleure façon de se sortir entier de se mauvais pas quand il fut dépassé par un animal appelé par Altahire : un loup ! Il sursauta :il détestait les loups !

Le fauve alla se placer à la droite d’Altahire pendant que celui-ci invectivait les ravisseurs d’Owélie et du gamin, ruinant tous les espoirs d’Elraed de trouver une solution négociée au problème. Ils allaient devoir se battre.
Aussi alla-t-il se placer à la gauche d’Hafgan, mettant ainsi le plus de distance possible entre lui et le loup.
Se tournant vers Hafgan :

Un p’tit coup d’main ?


S’adressant à Altahire

Hé l’homme ! Ca serait bien de la laisser un peu en vie si on veut négocier !


Enfin s’adressant aux bandits de la voix la plus assurée et la plus digne qu’il avait :

Holà vous la bas ! Z’avez perpétrés des crimes sur le territoire de not’ bonne ville de Lodève !
Z’êtes donc sous not’juridiction !
Rendez vous et vos vies seront sauves !
Sur not’ honneur de soldats, z’aurez un procès équitable et s’rez pas forcement exécutés ! On vous l’garantit !

Elraed acheva son apostrophe, il était satisfait, il aimait bien parfois parler comme un important, ça plaisait aussi aux filles qui se laissaient aussi impressionner par l’uniforme…


HELYANE

Helyane ne sut pas trop se qui se passait. Un instant elle courait joyeusement vers les bruit, puis, un cris de douleur vint lui brisé le coeur. Elle se mit a courir plus vite, jusqu'a se qu'elle se fasse rattrapé par sa mère. La gamine se retrouva au milieu de plusieurs gens. Une femme gisait sur le sol dans son sang. Elle fait dodo par terre à cette heure? Elle saigne aussi de temps en temps comme moi....? Puis, son regard se posa sur ses mains trouées et le A gravé sur son front. La colère monta rapidement à la tête de la fillette.

Elle allait protestée quand un autre groupe arriva. Elle se tut et attendit, sans rien dire. La jeune fille écouta sans trop comprendre, enfin, d'après son airs hébété, elle ne semblait pas trop savoir de quoi les gens parlaient. Helyane ne remarqua pas que les nouveaux arrivant tenaient des otages, tout se qu'elle vu, c’est Altahire menacé la femme qui "dormait". Elle se débattit dans les bras de sa mère, essayant vainement de se diriger vers celle si.

Voyant que c'était inutile, elle commença a sangloté, fixant l'assassin en furie d'un regard noir voilé de larme.

"Tu a pas le droit de faire sa! C'es méchant! Laisse la tranquille! Personne mérite d'avoir des bobos, même si ils en font! C'es pas comme ça qu'on règle les problèmes!


Gémit elle a l'intention d'Altahire, recommençant a se débattre de plus belle. La gamine ne connaissait pas la femme mais elle voulait lui venir en aide et elle ne voulait pas voir des gens souffrir.


ROSETENDRE

Rose était horrifié par l'état de la jeune femme, elle ne savait pas ce qui c'était passé, mais elle savait que Altahire ne torturerait pas quelqu'un sans raison. Haschischin ne se fit pas prié pour rejoindre son maître et détalla dépassant Elraed qui fit un pas de côté en l’apercevant.

Helyane voulu aller vers eux, mais R ose resserra sa prise, se penchant vers elle, elle la serra dans ses bras, lui murmurant à l’oreille. Ma chérie ne regarde pas il ne faut pas y aller je t’expliquerai plus tard, mais reste ici. La pauvre gamine ne comprenait pas ce qui se passait et sanglotait maintenant ce débattant dans ses bras. Rose resserra son étreinte autour de la petite ses poignet la faisait souffrir, mais il n’était pas question de la lâcher il ne manquerait plus qu’elle tombe aussi dans de mauvaise main.

Ses yeux se posèrent sur l’orphelin, pauvre enfants il avait perdu ses parents et le sort s’acharnait sur lui après le piège il se retrouvait torturé par des hommes et femmes sans pitié. Qu’elle genre de personnes pouvaient torturer ainsi un gamin qui était déjà mal en point. Elle ne voyait qu’une solution échanger le gamin contre la fille. Il avait besoin de soins et vite.

Elle hésita un moment puis tenant fermement la petite elle s’approcha d’Altahire. S’arrêtant non loin derrière lui. Il tenait la femme inerte contre lui la menaçant toujours de sa dague. La louve les avait suivi restant collé au flanc de l’enfant qui jetait un regard haineux vers l’assassin. Rose baissa la voix afin de n’être entendu que de Altahire et des soldats.


Mo Aingel Petit Pierre a besoin de soins et vite, Il faudrait leur rendre la fille en échange du petit.
Sa voix était affaiblie par la douleur, mais elle était déterminée à ne pas laisser mourir le gamin
…je croie qu'ils ont compris qui tu es et qu'ils vont nous laisser tranquille à présent ... qu’en pense-tu ? .


Elle se recula et attendit sa réponse elle sentait le sang lui battre les tempes jamais elle ne l’avait vue comme ça, elle aurait voulu le prendre dans ses bras pour le calmer, mais ce n’était pas le moment.

La Main Noire
BLACKHAND

Black tenait toujours le gamin fermement mais, il trouvais qu il y avait trop de monde ici, en plus du loup, un autre soldat avait rejoint Altahire, et une femme avec une gamine dans les bras qui se débattait en disant à Altahire de ne pas faire de mal à Adielle. Black decida de reprendre l'idée de Dalhia, échanger le gamin contre Adielle, il commençais a en avoir plein le dot de ce gamin qui gémit tout le temps.
En voyant le regard de la femme sur le gamin il compris qu elle avait pitié de lui, peu être même qu'il lui était chère...

Black regardât Altahire dans les yeux et lui dit d'une voix profonde et calme :

"Ecoute un peu les deux mignonnes qui te parle Altahire, tu ne voudrais pas qu'il arrive du mal à ce pauvre gosse, libère la femme, le sang a trop coulé devant les yeux de ses enfants, libères notre amie et je te rends le gamin, on garde l'autre encore un peu le temps de protéger nos arrières, on la relâchera des que l'on sera sur de ne pas être suivi...On a eu ce qu'on voulait il n'est pas encore l'heure de nous affrontez, mais soit patient je suis sûr que ce moment arrivera bientôt, et là il n'y aura pas d'otage pour ce protéger..."


Black l'aurait bien affronté sur le champ, mais le patron avait dit pas de mort, de plus ils n'avaient pas vraiment l'avantage ici, de leur coter trois hommes et deux loups, alors que nous sommes quatre et Adielle est dans un piètre état, il faut la sortir de là et la soigner avant quel ne se vide de son sang est meurt.

Il y eu un bref silence, puis Thanos pris la parole:

Citation :
"Bon tu te décides, vas mettre ta ménagerie a l'abris et rend nous la femme..."



Black repris sur le même ton :

"Il a raison Altahire restons en là pour le moment rend nous notre amie est laisse nous partir, si on doit s'affronter maintenant ça vas être une vraie boucherie, peut être que tu me tueras mais, je tuerais le gamin et les deux femmes avant de mourir et dans l'éventualité que tu m'en empêche je pense que mon collègue se fera un plaisir de le faire...Alors, décide toi, MAINTENANT!!!"



YAMAEL DARKSTONE

Yamael avait suivit Altahire et sa bande en silence jusque ici, se tenant non loin de l'assassin et protégeant ses arrières comme il lui avait promis, il l'avait vu torturer cette femme de la manière la plus cruelle qui soit mais n'avais pas dit un seul mot ces chiens le méritais il déshonorais la profession du jeune homme et d'Altahire.

Les choses s'étaient très rapidement enchaînées et Yamael avait pris soin de rester dans l'ombre suivant Altahire sans mot dire et attendant un véritable danger pour passer a l'action,mais soudainement la situation avait basculée en faveur de l'ennemi laissant Yamael impuissant. Un type avait surgit avec sa bande, tenant avec eux deux otages un femme qui paraissait être une soldate et l'autre était l'enfant qui se reposait chez Rose ils l'avaient torturer d'après ce que le jeune assassin put percevoir.

Peu de temps après des soldats avait surgi de partout,Yamael guettait les mouvements d'Altahire essayant de deviner quel était son plan,malheureusement ce dernier n'était plus lui même,pris dune frénésie meurtrière il n'écoutais plus personne a part peut être son aimée,Rose,qui s'approcha glissant quelques mots a son oreille. Yamael ne perçut rien de cette phrase qui sortit de la bouche de la jeune femme la jeune femme. Il resta dans l'ombre prévoyant une éventuelle arriver d'ennemis en nombre sans se faire repère des soldats ni de ses compagnons,il serait trop bête de se faire repérer a présent alors qu'il avait si bien réussi a se faire oublier.

Il surveillait du coin de l'oeil Altahire et guettait la moindre faille chez l'homme qui tenais le petit en otage,dégainant lentement son kanata sous son manteau,empêchant ainsi tout reflets de la lame de trahir sa présence c'est alors qu’il reconnus la soldate retenue en otage,c'était Owelie il se força a contenir la rage qui montait en lui et a ne pas céder une fois de plus a ce mal qui le rongeait. La main qui tenait son katana se mit a tremblée sous son manteau, la forçant a arrêter de son autre main il suivit la scène et attendit patiemment la suite des événements, prêt a entrer en action.


ELRAED

Elraed entendit les propos murmurés par Rose. Elle parviendrait peut-être à calmer le dément.
En revanche, elle avait oublié Owélie dans les négociations. Le gosse n'était qu'un civil, Owélie était leur camarade de corps!
On ne pouvait pas l'abandonner.

Aussi murmura-t-il en direction de Rose pour éviter que les bandits perçoivent son désaccord
Mon Lieutenant, il faut absolument inclure Owélie dans l'échange, elle n'a aucune chance de s'en sortir vivante sinon. je n'ai pas confiance en la parole de ces lascars


ADIELLE

MAINTENANT !!!!

Ce mot résonna comme dans un écho. Une douleur sourde remonta du profond de son inconscient. . Elle émit un faible gémissement alors qu’elle reprenait conscience. Son corps meurtrit, n’était que douleur et souffrance. Adielle ouvrit péniblement les yeux, l’enflure et le sang lui voilait la vue, elle arrivait à peine à discerner ce qui se passait autour d’elle, mais elle avait reconnu la voix de black.

Altahire la tenait fermement, douloureusement. Elle sentait la froideur de l’acier sur sa gorge et la pression de la lame sur sa poitrine. Face à elle se trouvait ses compagnons. Elle rencontra le regard de Black et si fixa. Elle ne les connaissait pas beaucoup, mais elle sentait qu’elle pouvait compter sur eux.

Elle ne bougea pas, ne dit pas un mot de peur de déclencher une autre attaque qui pourrait lui être fatal. Elle entendait son coeur battre, raisonnant dans tout son être. Affaiblie elle devait faire un effort surhumain pour garder les yeux ouverts. Sa respiration était haletante et courte, le supplice était insupportable.

Ses forces la quittaient peu à peu. Elle n’avait plus peur, mais la rage grondait en elle, l’envie de tuer cet homme malgré les ordres du patron, mais surtout la rage de s’être laisser prendre comme un amateur. Aveuglé qu’elle était par sa folie. Maintenant tout ce qu’elle voulait c’était que tout arrête et retourner auprès de sa soeur. …


BOUB45

Boub avait tenté de suivre Vego dans sa montée de la colline sur son cheval mais l'avait vite perdu de vue. Il avait quand même réussi à trouver une piste laissée par plusieurs personnes lui sembla t-il.
" je vais continuer par la! ça semble récent!" Boub laissa la forêt derrière lui et traversait des garrigues en arrivant sur la colline. Plus loin, il entendit des éclats de voix et s'approcha doucement une main sur son arc et se faufilant entre les arbustes. Il reconnut ses compagnons d'armes et les brigands du village tenant en otage l'enfant et Owelie.
" ha, j'ai perdu mon adresse à l'arc. Le blond est toujours debout."
Chuchota Boub. Puis il vit Rose et Altahire avec une autre femme qu'il ne connaissait et qui était en mauvaise posture.
Soudain Boub aperçu Yamael qui était tapi et semblait observer la scène.
Boub se baissa et s'approcha,la main sur son arc, attendant la suite des évènements...


YAMAEL DARKSTONE

Ayant aperçus Boub, il lui fit signe de ne pas se montrer et de laisser les événements suivre leur court. Puis dégainas lentement une dague et projeta le reflet de cette dernière sur le visage de Rose, juste une seconde de façon imperceptible par leurs ennemis pour ne pas être repérer par ceux la.

Espérant que la jeune femme avait remarquer ce signe que l'assassin ne pourrait pas renouveler, sous peine d'être repérer il attendit patiemment une réponse de Rose ou une faille dans la défense ennemie. Tentant toujours de contrôler le mal qui sommeillait en lui et devenait de plus en plus pressant, au vus des tremblements accrus de sa main droite.


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