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[RP] À la chasse aux oeufs, on ne trouve pas que du chocolat

Fyndecano


Hé ho Zab!!!!!Attends nous crotte de bique fatiguée!
D'abords on est pas aux pièces hein?
A force de tracer comme une dératée tu vas finir par te planter de chemin.
N'oublie pas qu'on est en terrain inconnu ici.
Pis vu ton aptitude pour lire une carte on va bien finir par arriver dans un coin perdu de l'Espagne genre Soria.
Je sais tu connais pas, moi non plus d'ailleurs mais çà n'empêche.


C'est un Fyn suant pestant crachant à moitiè ses poumons qui rattrapa enfin sa nièce aventurière.

Bon on est où là?
Mais dis? c'est qui tous ces gens la bas?Et cette musique?
Ne me dis pas qu'on est arrivés?
Alors là je te dis chapeau! tu as donc réussi à nous amener à destination.


Agitant les bras bien haut le tonton s'écria:

Youhou! C'est nous que vlà!




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Fyndecano Milener des Vergers d'Avalon



Baron an Trevoù
Hivar
    Tout vient à point à qui sait attendre, voilà un proverbe qui se révèle véridique! Même si certains retardataires se faisaient encore désirer, les invités arrivent encore et la clairière se remplie doucement d’amis et de connaissances, tous attendus par le couple star très heureux revoir enfin certaines personnes qu’ils n’ont plus revues depuis leur déménagement.

    La tribu de Zab débarquent en fanfare, le tonton Fyn un peu à la traîne, serait-il dépassé par l’énergie débordante générée par toute la ptite famille des Vergers d’Avallon… on le serait à moins! Et leur état à leur arrivée témoigne bien du chemin aventureux qu’ils avaient dû prendre.

    Le sourire de Marihna et Hivar se fit plus amusé encore lorsqu’ils vit le résultat de leur périple à travers le bois du Breuil, pour sûr ils n’avaient pas emprunté comme tout le monde l’un des nombreux chemins. Bien entendu c’est moins amusant que de s’érafler aux branchages, moins savoureux que de profiter des mûres cueillies dans les taillis ou encore moins intime que de se retrouver face à une laie accompagnée de ses minuscules porcelets tout habillés de rayures rousses et noires prenant la fuite devant l’assaut de Pythagore la tornade doguesque.

    Les salutations allaient bon train, le bonheur de se revoir était flagrant. Puis deux nouveaux invités firent à leur tour leurs premiers pas dans l’herbe qui avait finit par reprendre sa couleur émeraude.

    Bonjour à vous deux, soyez les bienvenus parmi nous!

    Tout le monde faisait connaissance, papotait entre eux, les gamins commençaient à courir partout avec le dogue aux trousses. La vie était dans la place! Et les sourires fusaient.

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Carmen_esmee.
        [13 septembre - Bois du Breuil]


    Envoûtée par le tambours, elle met un temps à ce souvenir ce qu'elle fait ici, et tourne la tête pour retrouver son cavalier, qu'elle avait abandonné un peu plus tôt avec Harmony. Elle sourit lorsqu'elle le retrouve et fait un pas de côté pour l'inviter à la rejoindre, contre son tronc d'arbre.
    Hivar et Marihna rejoignent le cœur de la clairière, elle découvre leur tenue, les admire et leur sourit chaleureusement jusqu'à ce que.. Jusqu’à ce que Hivar ouvre la bouche..! Celui-là elle le retient, c'est la deuxième fois qu'il enflamme ses joues. Elle écarquille légèrement les yeux à son clin d’œil à Bélisaire, puis elle détourne le regard un court instant pour tenter de calmer le rouge qui lui réchauffe les joues.. Elle incline poliment de la tête pour le couple,


      "C'est plaisir partagé, Marihna votre robe est sublime.. Nous avons hâte de découvrir vos coutumes."

    L'art de changer de sujet, tout ce qui était nouveau, perturbait la Serna, elle était fière d'être au bras de Bélisaire, mais comme dit, cela était nouveau, leur première sortie après une longue correspondance épistolaire. Le sentiment de vouloir et devoir protégé cela pour le laisser s'épanouir doucement ne la quittait pas.

    Les futurs mariés saluèrent les invités, certain plus calmes que d'autres, mais tous enthousiastes et allèrent s'installer près du couple de druide, la brune fit un pas puis un autre, curieuse de découvrir une autre façon de célébrer les mariages, l'amour entre deux êtres, un regard vers les cieux, elle ne partageait pas leurs croyances mais les respectait, puisqu'elles ne nuisaient à personne et qui pourrait condamner un amour sincère, dans un lieu ou le seul toit est le ciel, Son domaine.

    Son bras s'enroule autour de celui de Bélisaire, appuyant son épaule contre celle de l'homme, un brin moins grande que lui, quatre pouces de moins que lui précisément ! Elle reporte son attention vers les élus du jour, un fin sourire aux lèvres, le cœur d'artichaut allait surement faire verser une ou deux larmes s'ils échangeaient des vœux pour leur noces.

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En deuil de sa Reyne
Belisaire
        [13 septembre - Bois du Breuil]


Un simple geste, si léger qu'il soit, suffit parfois à rendre un homme heureux. Un don féminin, une attention délicate, peut lui importait tant que ce simple effleurement lui était, aujourd'hui, destiné. Ce n'est non sans une certaine admiration qu'il la voyait s'éloigner, Ce n'est non sans un certain émerveillement qu'il la vit à nouveau s'approcher et l'enlever d'un regard à Chris et Harmony. A nouveau à ses côtés, il posa sa main sur la sienne.

C'est nous qui te remercions, Hivar, pour votre invitation et encore tous nos meilleurs vœux de bonheur.

Quant aux autres propos, il répondit par un sourire et un regard en coin à destination de Carmen. Sa main s'empressa d'apposer une pression plus ferme, se voulant rassurant, mais déjà la jeune femme y allait de sa petite pirouette. Effectivement les deux futurs mariés s'unifiaient au décors: radieux et féerique.

Pour Bélisaire, cette cérémonie serait une première. C'est bien simple, tout lui était inconnu, tout lui était nouveau. Son regard se posait sur chaque détail, chaque personne afin de vivre le moment le cœur ouvert et l'esprit libre.

Hypnotisé par la musique et le spectacle qui se préparait, au bras qui l'enlace, à l'épaule qui se rapproche, lui répond par un rapprochement de tête et dans un léger murmure.


    Hivar a raison. Bonne compagnie, belle compagnie, magnifique compagnie.


Hivar avait peut être dit moins que cela mais déjà lui aussi y alla de sa petite diversion et sourit grandement à l'arrivée des derniers invités et de leur entrée grandiose.
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Marie.therese
[Dans un pays lointain... pas si lointain...]


Marie-Thérèse pensait tout haut...

Que nenni, que nenni, que nenni! C'est pas possibe, pas possibe, pas possibe... Peux pas rester icé moué, faut que j'y va de r'joindre M'dâme! Partie, partie... loin sans moué... Pleure à chaudes larmes...

Et M'sieur le Duc, ben m'en fous moué, s'débrouillera sans Marie-Thérèèèèèse car Marie-Thérèèèse, elle pââârt chez M'dâme Marihna. Elle va se marier pardi! Cé l'amiiie de la p'tète cousiiiine du bôôô frééére du pote du cuistot en chééf qui a dit la rumeur, elle va se marier!! Avec un gââârs du Noooord!! Chantonne... "Qui ont dans l'coeur le soleil qu'ils ont pas dehors"*

Et la Duduche! Ben elle s'est barrée, ben ouais... Ça, ben on s'doutait hein... Cé qu'faut nin** nous prendre pour des cruches hein... chuis pas béte moué!

Plus personne a b'soin de moué, à c't'heure!


Vous l'aurez compris, chers lecteurs, outrés par tant de fautes de français... Marie-Thérèse manque d'éducation, d'allure aussi, d'intelligence aussi, bien qu'elle soit futée parfois... Bref, une paysanne d'entre deux âges, bêbête mais ayant bon coeur et surtout une excellente pâtissière! Elle rendit service fidèlement à Marihna, lors d'une autre vie, dans un autre pays... dans un château...

Oui mais comment notre chère Marie-Thérèse allait s'enfuir du château et surtout comment allait-elle arriver en Normandie, loin là-bas!? Vous devez savoir que la Marie-Thérèse, elle a un secret! Bien gardé, depuis de nombreuses années, elle voit son "namoureux" en cachette! Ben oui! Un "namoureux" à qui elle fait plein de bisous mais pas autre chose car ils ne savent pas comment on fait LA chose et ils ont jamais osé demander... Mais Perceval... la classe son nom quand même... Il est accroché à elle comme... non pas comme une moule, je vous vois venir... Comme une crotte au cul de chien! Rien que ça!

C'est donc une nuit de pleine lune que Perceval tel un chevalier, tel un prince, vint sauver sa reine! Il attacha son valeureux destrier au tronc d'un arbre et entra dans le château sans difficultés car qui connaît les lieux, sait que l'entrée est très mal gardée... Il se faufile dans les couloirs interminables, telle une ombre, sans un bruit , en suivant le plan à la lettre! Car Perceval, contre toute attente, comprend des choses qu'on ne s'attend pas qu'il comprenne mais n'essayez point d'avoir une discussion sensée avec lui, c'est peine perdue! Un brave type... un... un brave type quoi.

Il rejoint Marie-Thérèse dans sa chambrine, il prend son petit bagage et l'emmène en sens inverse vite fait, bien fait! Ils partent ainsi sous un ciel étoilé, la lune éclairant leur chemin, le chemin des amoureux!



C'est à ce moment que vous devez verser une petite larme devant tant de romantisme! Faites donc...

Non mais ça suffit là, remettez-vous quand même! Un peu de tenue...



Il avait un cheval!? Vous dites-vous car vous avez bien lu chaque ligne précédente (oui, toi qui n'a pas tout lu, tu remontes et tu lis tout... et que ça saute! Non mais pourquoi je me fatigue à écrire moi!?)


Bah oui mais attendez un peu la suite... Le cheval, il l'avait comme qui dirait "emprunté" et il avait bien sûr laissé un petit mot au propriétaire qui retrouverait son cheval bien attaché à un arbre... Mais allez savoir s'il le retrouvera car Perceval n'est pas un pro du noeud (comment ça c'est ambigu! Mais nooon!)


C'est donc dans un magnifique carrosse... Pour être tout à fait honnête, une vieille charrette pourrie dont les roues ne tiendront sans doute pas jusqu'à Honfleur... Tirée par un vieux cheval de trait à bout de souffle... qui finira certainement sa vie avant d'arriver... Ils étaient pas prêts d'y être à ce mariage!


To be continued...***



*"Les gens du nord" d'Enrico Macias

**nin = pas en wallon... Vous vous débrouillerez bien pour le reste

***À suivre in english
Carmen_esmee.

        [13 septembre - Bois du Breuil]

    Tête contre tête, les regards vissés sur les futurs époux et les officiants, touchés par la magie de l'instant, elle rit doucement à sa farandole de compliment et relève les yeux vers son visage, se tournant un brin vers lui, pour le regarder franchement.

      "Vous vous emportez, c'est la magie de la clairière, elle vous enivre."

    Elle lui sourit amusée, navigant d'une émeraude à l'autre avant de revenir à son bras, où elle se permet d'entrelacer ses doigts aux siens. Carmen pose sa tête à l'orée de son cou, profitant allègrement de la chaleur de son cavalier Le feuillage encore épais des arbres les prive de la caresse des rayons du soleil mais elle n'accorde pas ses frissons à cette seule raison, la présence de Bélisaire et sa propre audace la surprend et l’émeut, alors que ces gestes sont tout à fait innocents.

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En deuil de sa Reyne
--Perceval_
    Perceval! Percevaaaaaaaallll! Mais réveilles-toi bordel!! Alleeeeeeez!! Tu vas encore être en retard, mais c’est pas croyable d’être aussi fainéant! C’est pas l’jour pour l’être, en retard!! Et le voilà secoué comme un prunier et lui qui grommelle tout ce qu’il sait, essayant de remettre la couverture par dessus sa tête.


    Hmmmm ça va, ça va!! J’me lève! Arrêtes de crier comme ça, j’ai mal à la tête!!


    Le Perceval, hébergé chez sa soeur qui avait la grâce d’une Reyne et l’intelligence d’un Roy - chut ça suffit dans les rangs! C’est ainsi les Roys sont plus intelligents que les Reynes c’est bien connu, c’est ainsi pis c’est tout! Allez pour vous faire plaisir, pt-ête pas les Roys Consorts eux sont à part - Mais revenons-en à la frangine du Perceval!

    Elle était bien gentille en plus de tout ça, elle le laissait s’incruster chez elle à longueur de temps. Faut dire qu’elle lui faisait tout au bougre pourquoi partirait-il ailleurs?!

    Et c’est là que la raison laissait place au coeur et ça la frangine elle le savait que c’était le moment ou jamais de se débarrasser de son frangin, pot de colle! Elle savait que ce jour allait être à marquer d’une pierre blanche, il s’en allait aujourd’hui, enfin cette nuit plus précisément. Pour la première fois il lui avait parlé de Marie-Thérèse! Faut-il vous dire qu’elle a vu en cette femme sa porte de sortie de secours, son île déserte au beau milieu de l’océan après un naufrage, vous avez compris l’idée j’suis sûr.

    Il en avait des défauts mais quelques qualités tout de même faut pas déconner, il en a au moins une! Sa bonté d’âme et généreux avec ça… ah nan ça fait deux ça et puis il était a-mou-reux! Oui oui amoureux de la bel - euh enfin - de Marie-Thérèse quoi. Elle l’avait eu par la gourmandise avec ces gâteries, quelle pâtissière hors pair.

    Elle l’avait mis au courant qu’elle voulait s’enfuir, partir loin, très loin dans le nord, dans le froid là-bas. Et hors de question de la laisser lui glisser entre les doigts, c’est qu’il y tient à sa Marie-Thérèse. Ils avaient donc échafaudé un plan machiavélique pour fuire le duché ensemble et pour ça elle avait grand besoin de lui. C’est ainsi à la lueur de la lune que Perceval arriva au château pour aller la rejoindre et pour une fois il avait tout compris. Enfin presque parce que….

    Vu par Perceval



    Elle m’a dit quoi d'jà?! La porte du côté est puis prendre celle qui mène aux grands escaliers qui montent à l’étage puis à gauche….
    Euh non à droite ses yeux s’écarquillent

    Merde j'sais plus! Gauche - droite - droite - gauche grattage intensif de la caboche comme si ça allait arranger les choses… Il tenta bien de renifler la bonne odeur de sucre qui émane parfois de sa chérie d’amour qu’il aime mais rien, pas une effluve, rien à part le moisi du château ou de ses habitants allez savoir.

    Allez ça doit bien être gauche, oui c’est gauche! le v’là parti évidemment du mauvais côté et longeant les murs pour ne pas être vu il arrive devant une porte qu’il ouvre sans bruit, un ronflement ressemblant à un ours en colère envahissait la pièce… il murmura un Marie-Thérèse?? Très hésitant et pour cause! Le voilà dans la chambre du duc! Ni une, ni deux il fila à l’anglaise par le couloir, soulagement il n’y en a qu’un sinon il serait encore fichu de se paumer l’idiot. Et hop le voilà parti dare-dare à droite de l’escalier. Une porte, puis deux, puis trois et enfin la délivrance! LA bonne porte, LA bonne chambre, SA Marie-Thérèse se tenant debout impatiente de le voir enfin franchir le seuil de sa chambre!

    Heureusement sa chérie d’amour qu’il aime savait y faire dans les couloirs du château, elle le connaissait comme sa poche trouée! Et les voilà déjà quittant les terres qu’elle ne voulait plus revoir.

    Quelques lieux plus loin, tout était prêt le Perceval avait tout prévu pour le reste du voyage, ce jour-là il avait la lumière à tous les étages fallait en profiter parce que c’est pas tous les jours ainsi.

    Les voilà donc partis vers de nouvelles aventures… en route pour la Normandie.
Hermine.
Capucine : Maman, est -ce qu'elle aura une belle robe la mariée ?


Hermine : Bien sûr ma chérie, toutes les mariées portent de belles robes le jour de leur mariage, sinon, es futurs mariés , à la question "Monsieur Tartampion, voulez vous épouser madame Strucmuche ? " disent "non".

Capucine : Alors, toi, maman , tu n'avais pas de belle robe ?

Hermine : Mais si Capucine, bien sûr que si ?

Capucine : ben il est où alors papa ? Tu n'as plus mis de belle robe quand il a dit oui ?

Hermine se gratte le nez, gênée, car celui-ci, quand elle s'apprête à mentir, la chatouille.

Zabou : Titouan, cesse de mettre ton doigt dans ton nez !!!


Ondine : Tatiiiiiiiiiiiiiiie Zaza, maman aussi elle met ses doigts dans son nez !!!!


Hermine : Ondine, cesse de rapporter ou les loups vont arriver et te manger.

Les quintuplées : Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin ! J'ai peur des loups !!!

Tonton Fyn : Minette, cesse de faire peur à tes filles, voyons, mais quel âge as-tu ? Tenez mes petites, mangez ces sucre d'orge magiques : ils éloignent les loups.

Zabou : Tonton !!! Cesse de distribuer des friandises, personne ne mangera à table !!!

Eglantine : Maman, est-ce les mariés se diront des mots d'amour ?

Hermine : Bien sûr ma chérie, ça va même dégouliner comme le miel.

Eglantine : Ah oui, tantine Vio m'a parlé de la lune de miel. C'est des bisous toute la journée, des troubadours qui chantent l'amour et des colombes qui volent pendant plein de jours. Tu as vu les colombes, toi, maman, après ton mariage ?

Hermine : Euh....Papa n'aimait pas les oiseaux, mon ange il préférait les....euh....les chatouilles et les galipettes.

Eglantine : C'est pour voir la lune de miel qu'il est parti, maman, papa ?

Hermine : Ah je ne sais plus si elle se nommait Mielle, cette garce, ma chérie et....

Augustine : tonton, maman a dit un gros mot !

Hermine lasse de toute ces questions, imite , en douce, le cri d'un loup, et tout ce petit monde se met à hurler.

Zabou : Silence, derrière ! Il me semble qu'on est bientôt arrivé.

Ondine : Maman, tu crois que la marié ira voir une autre lune de miel ? Regarde comme elle est belle, il va dire oui, c'est sûr !

Hermine : Si ce n'est pas lui qui ira voir, ce sera elle, ma douceur, c'est toujours ainsi. Mais chut, écoutons, regardons et....faisons semblant d'y croire.

Ondine : Maaaaaaaaaaaaaaman......Moi je crois au prince charmant et quand je sera grande ben j'en aura un pour la vie, na !

Hermine : et gnagnagna !!!!

Tonton Fyn : Hermine ! Il suffit à présent ! Tais-toi et souris.
Hivar

      [13 Septembre en plein coeur du Bois du Breuil - Il est l'or - ]


    Les invités arrivaient au compte-goutte mais arrivaient malgré tout, l’attente devenait interminable du coup mais rien ne parviendra à retirer le bonheur qui rayonne sur le visage du couple qui va très bientôt s’unir pour la vie. Et puis ne dit-on pas que les absents ont toujours tort?! Voici un exemple parfait pour illustrer cette expression...

    Le temps n’était pas de l’argent en ce jour mais il passait à une vitesse défiant les autres jours, à croire que les heures n’étaient pas les mêmes lorsque l’on doit s’unir à l’élue de son coeur.

    C’était le moment de débuter la cérémonie à proprement parler, Hivar qui fourmillait littéralement d’impatience se pencha vers Marihna et lui susurra quelques mots au creux de l’oreille. Un échange de regards complices et un signe de tête de sa part renforça les paroles du jeune homme qui esquissa un sourire et lâcha immédiatement la main de sa douce pour partir en direction du druide Mortemer qui continuait inlassablement de tambouriner sur son instrument.

    Arrivé près de lui, Hivar lui sourit avant de lui adresser ces quelques mots d’une simplicité sans équivoque.



      Mortemer, si vous êtes tous les deux prêts n’attendons pas plus longtemps, commençons!


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Mortemer
Le tambour ralentit jusqu'à devenir bruissement, puis s'éteignit.
Beaucoup d'invités étaient arrivés et Nannou et Mortemer les saluèrent tous les uns après les autres.
Certains, ils les avaient déjà rencontrés à un moment de leur vie, comme Carmen, Aziliz ou Belissaire, Cantemago ou encore Elioz, d'autres leurs étaient inconnus, mais tout aussi agréables et charmants.
Mortemer sourit en voyant le visage égratigné de Zabou où la forêt avait imprimé sa marque.

Mais il était temps...

Mortemer saisit alors une branchette d’olivier cueillie sur les chemins et la trempant dans un récipient d'eau limpide que lui tendait Nannou, purifia symboliquement le site, par la projection de gouttelettes aux quatre directions cardinales.
Puis, il bénit aussi l'assemblée en chantant:


-Et l’onde frémissante de la source sacrée rassemble les personnes des quatre coins du monde.

Ainsi la consécration des lieux et des personnes soulignait l’ambiance de spiritualité de cette cérémonie.
Nannou
Nannou avait sourit et rendu le salut à la mariée, puis à Carmen, toujours aussi simple et gentille.
Puis Liza qu'elle reconnu aussi. Elle la regarda intensément, sentant chez la jeune femme le même... elle ne savait comment nommer cela, un don? Elle lui murmura :


Cette clairière est vertigineuse n'est-ce pas?


Les invités continuaient d'affluer, les druides saluaient les uns et les autres, puis Hivar demanda le début de la cérémonie.
Il se placèrent donc devant les coupelles, les mariés face à eux.
Elle prit le bâton de frêne, le pencha devant le petit feu et alluma le grand feu avec.


Chers Hivar et Marihna, vous avez décidé de vous unir en ce jour, devant vos amis réunis et témoins de votre amour.

Elle décida de donner quelques mots d'explications, n'étant pas très sûre que l'assemblée soie très au fait des coutumes druidiques.

Les trois coupelles et le feu représentent les 4 éléments. La terre, l'eau, la plume symbolise l'air, et au centre le feu qui symbolise aussi le soleil. Ces quatre éléments sont nécessaires à tout ce qui vit sur terre, Plantes, Animaux et Humains.

J'ai allumé le feu avec du bois de frêne car c'est un arbre sacré à la fois chez les druides et chez les scandinaves.

Un frêne nommé Yggdrasil est un arbre central dans la mythologie scandinave. Il est l'arbre du monde : l'univers se déploie à l'ombre de ses branches, d'innombrables animaux s'y abritent, tous les êtres en dérivent.
Chez les druides il est la renaissance, le renouveau, la fécondité. Il relie le haut et le bas, le visible et l'invisible, porteur de vie, de durée et de sagesse.


Nannou entonna un chant :

♪ Cet arbre sagement édifié qui plonge jusqu'au sein de la terre...
Je sais qu'il existe un frêne qu'on appelle Yggdrasil.
La cime de l'arbre est baignée dans de blanches vapeurs d'eau.
De là découlent des gouttes de rosée qui tombent dans la vallée
Il se dresse éternellement vert au-dessus de la fontaine d'Urd.
Il est le géant, dieu de la fécondité : ♫♪

♫♪ Yggdrasil tremble,
Le frêne érecte,
Gémit le vieux tronc,
Et le géant se délivre ;
Tous frémissent
sur les chemins d'enfer... ♪♪


poème scandinave

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Mortemer
Mortemer se laissa porter pas le beau chant de Nannou, il resta un instant silencieux, comme enchanté, puis il reprit parole :

-Boujour à vous tous réunis pour fêter l'union de Marihna et Hivar dans la tradition celtique.
Quel que soit notre religion, nous somme ici devant la Nature et le Souffle de l'Inspiration emporte nos âmes et nos cœurs.


Il ferma un instant les yeux puis continua :


-Cette nuit, dans mes rêves de Barde, je vous ai vus...
Femme à la chevelure d'or sombre, Homme aux yeux couleur glacier,
Tous deux natifs des brumes du nord pour arpenter la terre de Bretagne
Un jeu vous a réuni, la chasse aux œufs, mais l'un des œufs a éclos
Le jeu devint destin, l'amour germa dans vos cœur


-Aujourd’hui, Marihna et Hivar, vous allez vous unir par un acte majeur où s'insèrent votre corps, votre cœur, votre âme, votre pensée et votre esprit, acte qui s'inscrira dans la mémoire de l'univers.
Jour exceptionnel ! Nous sommes à l'équinoxe d'automne, temps des moissons, des vendanges, temps d'engranger nos richesses. La saison sombre commence ! Mais ce n'est pas le repos, ni le sommeil, mais le temps pour nous de chérir notre vie intérieure.


Mortemer étend ses mains, paumes vers le ciel:

-A ces noces sont conviés l'Amour, l'Amitié, le Respect, la Sincérité, la Bienfaisance...
Mais aussi la Terre-mère, l'Eau fécondante, Source de tout, le Ciel porteur d'espoir et tout ce qui nous entoure, visible ou invisible.
J'invoque nos ancêtres!
J'invoque Áine déesse de l'amour !
J'invoque Tailtiu, mère nourricière de Lugh déesse de l'agriculture !
J'invoque Cernunnos, le dieu cornu, dieu de l'amour !

-Marihna et Hivar, avancez au centre de la clairière, prenez-vous par la main et venez exprimer librement, une nouvelle fois, aujourd'hui, devant vos amis témoins, votre désir de vous unir dans l'acte sacré du mariage et réaffirmer votre promesse d'amour faite l'une à l'autre.


Il se tait, laissant s'exprimer les deux promis.
Hivar


    De retour auprès de Marihna, le jeune homme lui sourit comme à chaque fois qu’il croise son regard puis il lui prend la main et lui dit..

    Allons-y mon cœur, nous sommes attendus. Sa main se serre doucement autour de sa jumelle féminine avant de la tirer délicatement vers lui, invitant ainsi sa promise à le suivre.
    Le couple fait quelques pas côte à côte se dirigeant vers le milieu de la clairière, le cœur du barbu se mit à taper dans sa poitrine aussi fort et cadencé que le tambour qui venait de s’interrompre. Une bouffée d’émotion s’empara alors du Scandinave, lui faisant presque perdre pied… ils y étaient … là où ils voulaient être depuis des semaines déjà, là où leur amour les avait conduits… Et l’angoisse l’étreint en un instant, lui broie les tripes, l’empêche pratiquement de respirer tellement cette boule d’émotion qui venait de prendre place dans sa gorge l’étouffait alors que son vœu le plus cher était sur le point de se concrétiser.
    Il était comme dans un rêve, un rêve idyllique où tout se vit au ralenti, où la lumière se fait pénétrante et intense alors que tout est vaporeux et sirupeux, tout n’est que douceur et lenteur.

    Les bras s’écartent, les mains se lâchent mais les doigts, eux, s’accrochent encore comme si c’était la dernière fois qu’ils se touchaient, ils glissent dans les paumes avant de finir leur course en leurs bouts tout en se recourbant légèrement dans l’espoir vain de garder le contact encore un peu.
    Nos amoureux se séparent pour quelques secondes interminables, pour mieux se retrouver au cœur du cercle sacré. Chacun doit y pénétrer en passant par une arche qui leur est dédiée, comme le veut la tradition scandinave.




    En effet, au cœur de la clairière désormais baignée par un soleil se faisant plus présent encore, se trouve le cercle sacré, imperceptible, que les druides viennent de purifier. Cercle autour duquel ont été érigées trois arches joliment fleuries et disposées en triangle…

    Tandis que Marihna passait sous l’une d’elle, Hivar en même temps passait sous la seconde ainsi, ils pénétraient simultanément dans le cercle sacré en homme et femme “libres”. La troisième arche placée derrière les druides symbolise l’union de ces deux êtres, leur sortie par celle-ci achèvera la cérémonie.

    Hivar et Marihna se rejoignent enfin dans le cercle, face aux druides, leurs mains se glissent l’une dans l’autre, s’imbriquant parfaitement comme si elles étaient faites pour être scellées et ne jamais se lâcher. Un fin sourire se dessine sur les lèvres du Viking malgré cette sensation onirique, comme s’il flottait hors de son propre corps.

    Les voix de Mortemer et de Nannou le firent revenir sur terre lui confirmant que tout ce qu’il venait de vivre était bien réel, son regard se plante dans celui de son aimée et ne s’en décroche plus. Les chants l’envoûtent tandis que les mots prononcés, forts de sens résonnent en lui, Hivar est comme enivré par ce début de cérémonie.

    Puis Nannou lui assène le coup de grâce avec son ode à Yggdrasil l’emportant dans un passé si lointain, sur les terres qui le virent naître et grandir ainsi que l’amour d’une mère lui ayant été arrachée alors qu’il n’était qu’un enfant… l’émotion l’étrangle littéralement alors que sa main se resserre plus encore. Il lui fallut un moment pour réussir à se ressaisir...

    Mortemer reprend la parole, il évoque leur rencontre lors de ce doux mois d’avril, la mémoire du barbu vagabonde un court instant…


    I was searching
    J'étais en train de chercher
    You were on a mission
    Tu étais en mission
    Then our hearts combined like
    Quand nos coeurs se sont unis comme
    A neutron star collision
    Une collision d'étoiles à neutrons
    Muse - Neutron Star Collision (Love Is Forever)


    Et ces quelques mots tellement justes et ressemblant tant à nos amoureux.
    L'Amour, l'Amitié, le Respect, la Sincérité, la Bienfaisance voilà qui traduit sans nul doute la relation qui noue leurs âmes entre elles.

    Les glaciers se veulent plus tendres à l’écoute de ces mots et ils fondent lorsque le druide invite le couple à prononcer une nouvelle fois leur désir ardent de s’unir devant les dieux et en l’occurrence, aussi devant leurs proches.

    Ils s’avancent tout deux vers le centre, Hivar fait volte-face et ancre ses azurs dans ceux de sa rouquine. Il ne lâche pas la main de sa belle et se lance en premier, comme au premier jour de leur rencontre, il ne réfrène pas ses pulsions, il ne le peut !
    Il prend un ton solennel très inhabituel, qu’il ne prend jamais lorsqu’il lui adresse la parole en temps normal, mais là rien ne l’est… normal.


    Marihna, ... il fait une pause comme pour chercher ses mots alors qu’il en est tout autre, en fait son émotion reprend le dessus… il tente de faire le calme intérieurement avant de reprendre … Mon amour, vous le savez, mon cœur est vôtre depuis la première fois où nos regards se sont croisés… où nos mains se sont frôlées…. Après une longue inspiration, il poursuit Lorsque j’ai eu le privilège de goûter vos lèvres pour la toute première fois vous avez littéralement volé mon cœur, pour toujours, il vous appartient. Mon amour pour vous est indéfectible, rien ni personne ne pourra le briser ….
    Je vous ai dans la peau, je vous ai au plus profond de moi, si profond dans mon cœur que vous êtes une part de moi. *
    Je vous aime pour toujours, et à jamais. Près ou éloignés, plus proche l'un de l'autre. Partout je serai avec vous. Chaque péché, je le ferai pour vous.**


    Puis deux mots seulement arrivent à sortir instantanément, pour couronner le tout Epousez-moi !



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Marihna
C’était l’heure… enfin… déjà ! C’est étrange ces moments où l’on va obtenir tout ce que l’on désire et où l’angoisse nous étreint, comme si cela semblait impossible que ce soit pour nous… comme si nous n’étions pas faits pour la joie et le bonheur. Comme si ce n’était qu’un rêve, un très beau rêve inatteignable… Et pourtant, ce rêve-ci était bel et bien réel, tout ce qu’il y a de plus concret et tangible.

Ils passèrent chacun sous leur arche séparée avant de passer ensemble sous la troisième tout à l’heure, pour signifier leur union… éternelle !

C’était le moment de parler ! Marihna prit une grande respiration pour se donner le courage de parler ainsi devant tout le monde de ce qu’elle ressentait pour cet homme, là près d’elle et qui sera toujours près d’elle…



Hivar, mon Amour… Comme nous en avions un jour parlé il y a déjà plusieurs mois, je considère et je sais que vous pensez la même chose, que l'Amour ne s’explique pas ! Si l’on veut trouver de bonnes raisons d’aimer quelqu’un, c’est que l’on s’égare et ne regarde qu’à la surface. L’amour véritable se vit au jour le jour, se ressent, se partage, se donne sans compter… Mais la raison n’y a pas sa place ! Les âmes sont connectées… Nos âmes… Néanmoins, en ce jour particulier où chacun attend de savoir pourquoi nous sommes là à vouloir nous unir… Lui sourit… J’aimerais dire quelques mots sur vos nombreuses qualités… Vous êtes l’homme le plus gentil, attentionné, bienveillant, protecteur et aussi le plus passionné que j’ai rencontré et j’ai une chance immense d’être à vos côtés ! J’aime aussi l’humour que nous partageons et même nos prises de bec qui se finissent toujours bien… Fait une pause avant de continuer, les larmes commençant à poindre le bout de leur nez au bord des yeux…

Nous nous sommes choisis pour parcourir ensemble le chemin de la vie car nous ne pouvons plus imaginer un seul instant passer le reste de notre vie sans être ensemble… Nous nous aimons, nous nous écoutons, nous rions… nous sommes faits l’un pour l’autre, sans l’ombre d’un doute ! Alors mon Amour, encore une fois, je vous le dis et plus fort et plus intensément que la première fois où vous me l’avez demandé… OUI ! Je veux vous épouser !

Les larmes retenues jusque là, perlent, à présent, assez nombreuses sur les joues de la rousse… Un peu trop émotive peut-être mais comment ne pas l’être en ce jour magique où ils s’unissent devant tous… Les Dieux, les Druides, les Amis, Mère Nature… Ayant besoin de soutien dans ce moment délicat, elle enlace Hivar et se serre contre lui un instant pour reprendre des forces et se donner le temps de reprendre contenance. Elle se retourne ensuite vers Mortemer et Nannou et prend la main de son aimé en attendant la suite…

La suite qui ne peut être qu’un moment merveilleux, intense et magique ! Ce n’était pas pour rien que notre couple avait choisi de s’unir selon des rites particuliers… Les croyances druidiques et celles apparentées ont en commun ce retour à la source de toute vie, à une forme de pureté, d’innocence d’une certaine façon… Et c’est dans cet objectif d’être totalement soi-même, sans fard, que le choix de cette cérémonie avait été évident… Ils espéraient que toutes les personnes présentes partageraient, au moins pour ce jour, cette conception peut-être inhabituelle mais tellement belle de voir les choses…




That's not the beginning of the end
Ce n'est pas le début de la fin
That's the return to yourself
C'est le retour vers toi-même
The return to innocence
Le retour vers l'innocence

Love - Devotion
Amour - Dévotion
Feeling - Emotion
Sensation - Emotion

Don't be afraid to be weak
N'ai pas peur d'être faible
Don't be too proud to be strong
Ne sois pas trop fier d'être fort
Just look into your heart my friend
Regarde juste à l'intérieur de ton coeur mon ami
That will be the return to yourself
Ce sera le retour vers toi-même
The return to innocence
Le retour vers l'innocence

If you want, then start to laugh
Si tu veux, alors commence à rire
If you must, then start to cry
Si tu le dois, alors commence à pleurer
Be yourself don't hide
Sois toi-même ne te caches pas
Just believe in destiny
Crois juste au destin

Don't care what people say
Ne fais pas attention à ce que les gens disent
Just follow your own way
Suis seulement ton propre chemin
Don't give up and use the chance
Ne renonce pas et utilise la chance
To return to innocence
Pour retourner vers l'innocence


The return to innocence - Enigma

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Nannou
Nannou avait perçu l'émotion de Hivar quand elle parlait de l'arbre Yggdrasil.
Le couple s'intéressait aux légendes vikings depuis qu'il avaient adopté leur frangin nordique, et elle avait été ravie de pouvoir en évoquer une toute petite partie.

La cérémonie se poursuivait, toujours selon une coutume viking qu'elle ne connaissait pas mais qu'elle trouvait très belle.
Puis l'échange des vœux. Cela faisaient plusieurs mariages qu'ils célébraient maintenant, mais s'il y avait bien un moment unique, c'était celui ci. Une fois encore, le discours fut émouvant et sincère, et surtout à l'image des promis.

Une fois les paroles prononcées, elle prit les poignets des mariés qu'elle lia avec deux rubans, puis demanda à la future :


Marihna, souhaite-tu lier ton destin à Hivar, devant l'assemblée réunie des témoins, devant les créatures vivantes et toutes choses créées par la nature, acceptes-tu de l'épouser?
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