Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Correspondance d'un accro au magnigance

Montparnasse.
    Montpelier - 18 Aout 1466 - Derniers échanges cordiaux entre frere.



Citation:
Claque,

Les Corleones veulent ma peau, qu'est c'que t'as fait du gosse putain !

Mont


Citation:
Je vais arranger ca.

L.


Citation:
Je viens de passer un accord avec eux. Si tu leur rend le mioche il ne te feront rien, dans le cas contraire je les saigne. Qu'en pense tu ?

Mont.


Citation:
Je ne l'ai plus.
Je l'ai vendu pour payer un haut dignitaire pour que tu sois grascié.

L.


Citation:
Merde...
Le gosse est entier ? à qui l'as tu vendu ?

Je sais que cela part d'un bon sentiment, mais bon sang Claque dans qu'elle merdier tu t'es encore fourré ?!

M.


Citation:
Je ne sais pas son nom mais la dame est noble et riche et oui, je l'ai vendu en entier, c'est plus rentable que les morceaux.
Quand au merdier, je n'ai ni plus ni moins fait tourner l'orphelinat.

L.


Citation:
Faut pas choisir les enfants de gens que l'on connaît. Il me faut le nom de cette femme.

M.


Citation:
T'es drôle toi. Va falloir que je fasse des recherches..quand je serais sorti de ma chambre.

L.


Citation:
Je veux surtout savoir ton cul en sécurité. Et si cela passe par des recherches alors fait. Préviens moi quand tu as du nouveau, je protege tes arrières en attendant.

M.


Citation:
Si tu voulais me protéger, tu ne serais pas parti sans moi, Enguerrand. Je ne vois pas comment tu peux assurer mes arrières depuis je ne sais ou.
Je me débrouillerai.

L.


Citation:
Ce qui veulent ta peau son avec moi en ce moment, je peux surement plus pour ton cul la ou je suis que la ou tu es, mais si tu veux te débrouiller seul, alors je me plierais à ta volonté.

M.


Citation:
Je suis blessé Emguerrand et je ne sais plus à qui me fier . Je sens encore l'étreinte de la corde, autour de mon cou à Limoges quand je me faisais passer pour toi.
Je ne comprend pas pourquoi tu veux m'aider, ca n'a aucun sens.

Tu pourrais toi le comprendre. Il faut que je fasse des conneries pour que tu te rappelles de mon existence et pour que tu m'écrives. Je ne suis malheureusement pas une femme pour que tu puisses avoir l'envie de ne pas m'abandonner. Je préfère affronter mon destin seul parce que c'est comme ca que j'ai toujours vécu, seul et sans personne pour me protéger...depuis mon arrivée à Marseille.

J'ai écris à Fanette. Ils veulent venir me chercher et bien je ne me cacherai plus et advienne que pourra.

Rappelles-toi juste qu'un jour tu as eu un frère pour qui tu représentais tout l'univers.
Rappelles le toi à chaque fois que tu regarderas un enfant dans les yeux que la seule personne qui pouvait t'être fidèle, c'était moi.

L.


    Limoges - 21 Aout 1466


Citation:
Le rendez-vous a été donné. Se sera dans 8 jours.

Prends soin de toi et arrête tes conneries une bonne fois pour toute.

L.


    Limoges - 23 Aout 1466


Citation:
Enguerrand.



J'ai pris le temps de réfléchir à ma vie, notre vie et le sens de tout ça.


Tante Vittorina m'a dit un jour que j'étais mal né, que j'avais vécu des choses qu'aucun enfant ne devait vivre.


J'ai fais le mal comme on m'en a fait.


J'avais un idéal, qui m'aidait à tenir quand la douleur et la peine étaient trop forts. J'avais Gueulemer, et malgré le temps passé, je le gardais contre moi pour ne rien perdre de ton odeur qui s'étiolait.


Et puis un miracle se produisit, j'ai pu m'enfuir, te retrouver toi que je pensais mort. Ces quelques mois passés à tes côtés avaient été une rennaissance, malgré la vie cahotique que nous menions.


Nos promesses, tes paroles que j'étais ton Dieu, que tu étais à genoux devant moi, que tu m'aimais plus que de raison, la croix sur mon visage, sur ton poignet, notre pacte.


Des circonstances qui ont tout changés et la chute, l'idéal qui s'effondre, les rêves qui disparaissent et la réalité qui refait surface encore plus noire et plus sale, ton départ après ma connerie, ta lettre ou tu me jures de revenir ou tu me parles de Vivia et son monde ou il n'y a pas la place pour moi. Je t'aurais suivi à l'autre bout du monde et j'aurais endossé les pires châtiments, encore et encore pour avoir encore ma place auprès de toi. Cet enfant que j'ai volé, vois-tu, n'est pas une connerie. Parce que dans mon monde à moi, mon frère n'a pas le droit d'être agressé, personne ne peut lever la main sur lui sans que je réagisse et la souffrance de cette mère est le résultat de ma propre souffrance à moi. Cet enfant ne grandira pas dans un milieu brigans ou il risquera à chaque instant d'être violé ou tué. Il vivra auprès de nobles, protégé par son statut bien loin de nos frontières. La souffrance de cette mère me bouleverse, mais mon frère est roy et j'ai fais ce que mon sang me dictait.


Je sais que là bas à Limoges ils me tueront, je sais que je me livre sans résistance et cela parce que j'ai péché et que j'ai perdu la foy que j'avais en nous et à la crédibilité de tes paroles. A combien d'autres que moi as-tu dis pendant l'amour que c'était unique et bien plus intense qu'avec tous les autres ? A combien d'autres as-tu dis je t'aime, les yeux dans les yeux, les corps unis ? Ou était le vrai du faux Enguerrand ? Aujourd hui, j'ai peur. Bien plus peur qu'à Marseille ou quand on a essayé de me pendre à Limoges, bien plus peur qu'en les Corleone.


J'ai peur d'arriver à 20 ans et de devenir comme toi, de faire des promesses que je ne pourrais tenir et de briser l'âme d'un enfant.


Je t'aime, Enguerrand et je te pardonne. Parce que parait-il que ça pèse moins lourd dans la balance lors du jugement dernier. Je t'aime inconditionnellement, comme un frère, un amant ou un roi, comme dans ces pièces de théatres qu'on voit à la Cour ou l'un des deux finit par mourir.

Je ne vais pas laisser la joie aux Corleone de se targuer de m'avoir tué Je ne vais pas non plus te laisser un motif d'encore te foutre dans une situation merdique.


Je mourrai au combat, l'épée au poing, si j'arrive à la soulever. Je mourrai en défendant une cause qui n'est pas mienne, dans un combat qui n'est pas mien mais qui aura fait de moi un homme.


Si cette lettre te parvient, cela veut dire que j'ai été tué sur un champ de bataille par une armée et qu'on t'aura livré avec le parchemin, mon masque et Gueulemer.


Que ma mort ne soit pas vaine. Ranges-toi, arrêtes les conneries.


A toi éternellement


Lutécien.

_________________
Montparnasse.
    Montpellier - 26 aout 1466


Citation:
Ma soeur,

Si je puis encore me permettre de t'appeler ainsi, vu qu'Océane n'est plus...
Je t'écris ces quelques mots pour t'informer de la mort de mon frere.

Prend soin de toi.

Montparnasse



    Montpellier - 27 aout 1466


Citation:
Je... ne sais tout simplement pas quoi dire.
J'aimerais dire que je ne m'y attendais pas, mais cela serait mentir.
Voilà plusieurs jours qu'il m'écrit en me parlant de son mal être. Je te promet que j'ai tout essayé... j'ai essayé tous les mots, de le faire venir à moi, de le retenir, de lui offrir des portes de sortit,tout... je te le jure Engu'.... Mais j'ai échoué...

Que s'est-il passé ? S'est-il livré au Corléone ? Si c'est eux qui l'on tué, je veux leur mort. Tous.

Si tu as besoin de moi, tu sais où me trouver.
Quoi que je puisse penser aujourd'hui, quoi que je puisse ressentir, si tu as besoin je serais là.

Fais attention à toi.
Mary.


Citation:
Tu n'as rien à te reprocher, sa mort est de ma faute, et uniquement de la mienne.

Non il ne s'est pas livré au Corleone, je m'étais arrangé pour qu'ils ne puissent rien lui faire d'ailleurs. Il s'est jeté contre armé. L'on m'a fait porter sa lettre adieu et ces effets personnel. Dedans il m'explique les raisons de geste.
Il m'explique qu'il ne veut pas me ressembler.

Ces mots sont dur, comme les tient l'ont été, mais criant de verité. Je suis un monstre, et je l'ai blesser, au point qu'il a preferé la mort que de vivre avec.
Je t'ai blessé toi aussi, et j'avoue ne pas savoir exactement pourquoi, si cela vient de mon départ, ou des aveux fait avant celui-ci.

Je ne merrite pas d'aimer.
Je ne merrite pas d'être aimer.

J'apprecie ton aide, mais je crois que je t'ai fait bien assez de mal comme cela. Peut etre as tu raison, peut etre qu'Enguerrand s'en est aller aussi, écrasé par Montparansse.
Je ne peux exprimer avec des mots ce que je ressents en ce moment.

Prend soin de toi, et sois heureuse.

Montparnasse


    Montpellier - 28 aout 1466


Citation:
Mont,

Effectivement, quelques jours avant... avant son envol, il m'a apprit combien ton départ pour retrouver Vivia là profondément blessé. J'ai bien peur d'avoir sous estimé ses mots.
Il t'aimait comme jamais personne d'autre ne t'aimera. Il est de ta chair, l'amour qui soit le plus véritable et infaillible. Que tu le mérite ou non comme tu le dis, n'est pas la question. Quant on aime ainsi on ne réflechit pas au mérite. C'est un fait, c'est tout.

Il ne sert donc à rien de te torturer l'esprit en refusant d'aimer ou d'être aimé. Cela ne changera strictement rien.

Quant à moi. Cela n'a aucune importance. Sache simplement que les aveux sur les actes que tu as pu faire ne m'ont jamais détourné de toi. Je t'ai accepté tel que tu étais, je te l'ai déjà dis.

Je veux simplement ton bonheur, et j'espère du plus profond de mon coeur que tu le trouveras.
Savoir ta peine immense pour la perte de ce frère au fond, bien plus que cela, me fait réellement mal. Je ne te souhaite aucune telle souffrance.

Sa perte me fait également beaucoup de mal. Depuis le jour où tu nous à présenté il à été pour moi un frère. Malgrès la distance depuis, il n'a jamais manqué une occasion pour me rappeller qu'il était bien présent, pour m'offrir un mot, une tendresse ou simplement une pensée. Il va terriblement me manquer et c'est peu de le dire.

Je le réitère, qu'importe mon mal, je me montrerais présente le jour où tu manifestera le besoin d'appaiser le tiens.

Mes pensées vont vers toi, vers lui.
Mary.

_________________
Montparnasse.
    Montpellier - 23 aout 1466


Citation:
Au Loup Noir,

Il m'a été conté votre mauvais sort.
Coup dur quand un Prince n'est plus que l'ombre de lui même.
Traitre à la couronne, prestige bien honnorable que voilà.

Peut etre que certaine de vos mauvaises relations peuvent vous apporter leur aide.

Montparnasse.


    Montpellier - 26 aout 1466


Citation:
Mon très cher M.

Est-il vraiment un mauvais sort, ou au contraire ne suis-je pas enfin libre de mes entraves.
Quand Prince n'est plus, n’est-il pas le prince des ombres à en devenir.
Sans aucun doute un rêve pour certain, mais est-il l'impossible quand on le décide.
Mais vous avez raison, voilà un titre dont je m'honore bien plus que celui du sang.
Je dirais même que ce titre me sied bien plus que n'importe quel autre.

M. que puis-je vous dire de plus que la surprise en tout cas de votre courrier, qui pourtant m'a fait grand plaisir. Non pas uniquement pour la raison de celui-ci, mais bien car moi-même j'avais dans l'idée de vous écrire pour vous demander votre aide. Votre aide, pour deux raisons bien particulières.

La première ... je souhaiterais que vous me mettiez en contact avec Judicaël. N'y voyez aucune raison a nos rapports anciens, mais bien celui d'un avenir qui sera feu et sang a l'avenir des prochaines élections royales. J'aimerais m'entretenir avec lui car j'en ai assez de n'être qu'un pion dans une armée, j'aimerais bien plus que cela. Ceci n'est qu'une partie de mon avenir.

Ma seconde ... j'aimerais que vous m'ameniez bien plus profondément dans la fosse de paris, je veux plonger dans ses entrailles maintenant que plus rien ne m'y empêche. Mais je sais aussi que ce monde n'est pas ouvert, n'est pas libre et que bien souvent il faut qu'un parrain vous y ouvre ses portes. Je vous connais assez pour savoir que vous êtes bien plus sombre et dangereux, et je pense aussi que vous pouvez être cet homme.

Mais si vous souhaitez que nous nous entretenions, ou en savoir plus. Je me tiens a votre disposition. Dans quelque jour je prendrai route pour la Bretagne ... il y a beaucoup de fil à tendre, de piège a mettre en place, et maintenant que plus rien ne m'étreins d'honneur et de devoir, je vais pouvoir libérer tous ce que je désire ... mais nous le savons tous, que seul l'impuissance nous gagne. Chaque demande a une raison.

M.

J'attends de vos nouvelles.

Le Loup Noir.


    Montpellier - 28 aout 1466


Citation:
LN,

La liberté peut parfois un gout amer, et si pour l'instant vous n'en voyez que son coté doucereux, rester sur vos gardes, le monde des ombres n'est pas aussi attrayant qu'il n'y parait.

Pour ce qui est de vous apporter mon aide, je ne peux vous la refuser puisque tel était le but de ma première lettre.

Je ne suis malheureusement pas porteur de bonne nouvelle. Judicaël, de là ou il se trouve, ne pourrat plus faire grand chose pour vous, à part peu être signer un pacte avec le Sans Nom. Il a été tué il y a quelques semaines. Le jeu du pouvoir évolue. Et si je ne vous cache pas que cela ne m'émeut pas plus que cela, il n'en sera peut être pas de même pour vous. Il vous faudra trouver un autre partenaire d'affaire.

Quand à vous mener dans la fausse au Lion, cela est dans mes cordes, mais n'oubliez pas que lorsqu'on plonge dans la fange, on n'en ressort pas purifier. Etes vous sur que c'est bien cela que vous voulez ?

La Bretagne est bien loin de l'endroit ou je me trouve actuellement, je ne peux vous promettre de vous rejoindre, mais sachez que j'y pense sérieusement. Le temps de voir ce qui sort des fils que j'ai tendu de mon coté.

Au plaisir de vous lire.

Montparnasse

PS : J'en profite également pour vous annoncer la mort de mon frere.


Citation:
M.

La liberté est douce et amère en même temps, pour celui qui ne peut se relever. Celui qui avance, qui même dans la chute la plus mortelle y trouve son plaisir ne peut que désirer y gouter avec délectation. Les ombres ne sont pas aussi attrayantes, je vous le concède, mais la lumière ne l'est pas davantage. Suis-je homme à rester dans la pénombre pour ne gouter ni à l'une, ni à l'autre ? La lumière est fade et ennuyante, l'ombre m'est partiellement inconnu, mais si je n'y goute pas, si je n'y plonge pas, serais-je seulement capable d'en connaitre la véritée ?

Je vous remercie pour votre mise en garde, mais mon corps frémis au simple plaisir de gouter à cette ombre, et plus rien ne pourra à présent m'y soustraire.


En ce qui concerne Judicaël, voilà bien une triste nouvelle. Mais rien de plus qu'une nouvelle. Des ombres et des dangers courent à travers ce royaume, il pouvait en rassembler mais il me faudra agir autrement dès lors.

Sachez également que je ne cherche pas à me purifier, j'ai connu la cuillère en or à ma naissance, et je désire plonger à présent dans la fange, ce n'est qu'en connaissant les mondes qu'on en extrait la véritable saveur. Jer suit bien sur de ce que je veux, peut-être même y trouverai-je enfin ce qui me donnera l'impression d'un souffle de vie. Amenez-moi à la fausse au Lion, car c'est là que mène à présent mes pas dans la conviction et la certitude du chemin à accomplir.

Pourquoi ne suis-je pas étonné, vos fils s'étire dans une toile qui emprisonne le monde, n'est-ce pas amusant d'être celui que vous êtes. Encore peu, votre nom soufflait dans la ville de Limoges de l'enfant d'une Corleone disparue. Vous voilà sans aucun doute dans l'art de l'ombre, de celui qui ne se soumet qu'au désir d'un objectif. Ne me pensez pas fou, de ne pas savoir que derrière vos mots, vos présents, et même ... vos soumissions, se cachent bien souvent un fil tendu, un piège pour y attraper votre propre destination. Atteindre son but est important, mais le délice du chemin que l'on emprunte est aussi un régal.

Et si je n'etais celui que je suis ... peut-être vous dirai-je que je pourrais encore apprendre beaucoup de vous.

L.N.

PS: Voilà qui m'attriste, votre frère était une arme délicieuse, mais aussi d'une certaine manière votre faiblesse.


    Montpellier - 29 aout 1466


Citation:
LN,


Rassembler des ombres n’étais pourtant pas le principale talent de Judicaël. Il y a de nombreuses personnes qui tirent les ficelles aux miracles et je peux vous mener à l’une de celle qui tiraient celle de Judicaël. Apres tout, tous le monde sait qu’il y a une femme derrière chaque grand homme. Même si mon aversion pour le Roux m’empêche de le nommer ainsi.


Si cela vous convient, nous pourrions vous rejoindre avec cette personne en Bretagne. Mes projets s’affinent et mon intérêt se rapproche du votre, aussi j’accepte la proposition faite dans votre précédente lettre de vous retrouver la bas.


Quand à la fausse aux Lions je vous y conduirais, vous savez ou me trouver pour convenir d’un rendez vous.


L’imagination des Limougeauds quand il s’agit de trouver une personne à blâmer est bien limiter, bien que je ne cache pas avoir un lien avec l’affaire, je n’en suis pourtant pas le maitre.


Montparnasse


Citation:
M.


Judicaël n’était certes pas un marionnettiste, amenant malgré tout avec lui un petit groupe. Mais lorsqu’on désire trouver le marionnettiste, il faut toujours s’approcher du pantin, même si parfois on laisse nos fils à celui-ci. Car la marionnette est toujours reliée par un fil qu’il suffit parfois de remonter … mais une fois de plus vous me prenez de cours.


Même si j’aurais préféré ne pas avoir une faveur à vous devoir, car je vous connais malin et perfide, roublard et dangereux, vous devoir une faveur est dangereux. Pourtant, je vais vous en devoir une, car j’accepte votre proposition. Amenez-moi à elle ou plutôt amener là à moi. À cette femme qui dans l’ombre joue, qui se glisse perfide tel un serpent et qui pourtant manipule avec brio pour disparaître et tel le diable faire croire qu’elle n’existe pas.


Je vous attendrai donc en Bretagne, il me faudra un peu de temps, car il me reste un dernier voyage à faire, dire au revoir à l’Armagnac, j’aurais voulu le faire avec brio, en laissant une marque amusante sur cette terre sèche et aride, mais le temps me manquera pour y trouver un nombre suffisant.


Pour la fausse aux Lions, faisons au plus simples, je serai prèsde Paris en revenant d’ici quelques jours d’Armagnac pour me rendre en Bretagne. Nous ferons une pause, et si vous êtes sur le lieu vous aussi … vous pourrez m’amener en ce lieu.


M. cessez donc avec ce complexe de vous diminuer. Depuis que je vous connais, votre nom se murmure sur tellement de lèvres au moindre acte fallacieux. Vous n’êtes jamais loin. Maître ou esclave, pion ou joueur, vous êtes dans bien des moments donnant un peu de vie à ce monde devenu rose bonbon.


L.N.

_________________
Fanette
    Mende - 30 aout 1466

Roman gisait sur une paillasse de l'auberge municipale de Mende, le visage tuméfié, les côtes brisées et la respiration difficile. Et s'il semblait parfois réagir faiblement, à un contact, à un mot, il n'avait jamais vraiment repris conscience. Quand le médicastre avait expliqué à Fanette que ses blessures ne suffisaient pas à expliquer cela, elle s'était sentie plus mal encore, plus misérable, plus coupable, plus malheureuse. Alors, elle était remontée à son chevet, elle avait glissé ses doigts sous la paume de son diable, et longuement regardé les deux lettres tracées à jamais sur le dos de sa main. Alors, la colère était venue tirailler ses sentiments. Elle s'était levée, faisant les cent pas dans la petite chambre.

- Mais mordiable ! J'ai juste mêlé mes lèvres à celle de Seayrath, juste mes lèvres ! Alors soit ! Quitte-moi si tu veux ! Mais ce que tu fais là, tu n'en as pas le droit Roman, tu m'entends ! Tu as un fils ! Milo ! Lui, tu n'as pas le droit de l'abandonner ! Réagis Roman ! Bon sang réagis !
Ce n'est pas moi qui t'ai fait ça ! Ce n'est pas moi !


Mais l'Italien restait là, immobile, les yeux désespérément clos derrière ses paupières enflées. Elle n'y était pour rien assurément, c'était eux ! L'un des deux frères, peut-être les deux, c'était gravé dans sa main, comme il l'avait lui-même gravé dans celle des frères quelques mois plus tôt. Elle tira fébrilement deux parchemins de l'écritoire de voyage, et rapprocha une chandelle. Deux courriers identiques partiraient ce jour-là, l'un à Limoges pour Claquesous, le second à Montpellier pour Montparnasse.
Elle devait savoir avec lequel des deux partager sa culpabilité.




Claquesous,
Montparnasse,

Roman gît sans conscience dans une auberge, quelque part entre Languedoc et Limousin. Vous deux saviez que nous devions prendre la route, et avec les frontières du Rouergue fermées, il vous a été facile d'en déduire notre chemin. Lequel de vous deux a battu à mort mon époux ? Prendre notre fils n'était donc pas suffisant ? Il fallait que vous vous acharniez encore ?
C'est quoi l'histoire ? Pour quelles raisons tout ça ? Vous violez une jeune fille et vous n'acceptez pas d'en subir les conséquences, c'est ça ? C'est pour ça que vous avez pris Milo ? Pour ça que vous avez laissé pour mort Roman, sur le bord d'un chemin ?

Un jour, je ne serai plus celle qui subit sans rien dire.
Fanette


Ce n'était pas à proprement parler une menace, même si on pouvait le lire ainsi. Elle avait déjà perdu son fils, alors à présent, si Roman mourrait, que pourrait-on bien lui prendre de plus, si ce n'est la vie. Et que valait la vie d'une petite vagabonde qui avait trahi l'homme qu'elle aimait, au point qu'il préférerait se laisser mourir ?
_________________


Jd Lililith ... j'adore ...
Montparnasse.
    Montpellier - 26 aout 1466


Citation:
Dame Vittorina,

Pardonnez si mes mots sont plutot direct, mais je connais les sentiments que je vous inspire aussi je ne me permetterais pas de gacher inutilement votre temps.

Je voulais seulement vous informer que l'ont ma appris la mort de mon frere il y a quelques jours de cela.
Je sais que vous l'appréciez, aussi j'ai cru bon de vous en tenir informer.

Prenez soin de vous.

Montparnasse.


    Alais- 31 aout 1466


Citation:
Montparnasse,


Ai-je raison de croire que cela a un rapport direct avec le crime dont s'est rendu coupable Claques, qu'il m'a avoué il y a peu, et auquel je n'ai su répondre que par mon silence ? Devez-vous votre deuil aux Corleone ?

Je suis attristée, sans doute plus que je ne le devrais, d'apprendre la mort de Lutécien. Sans doute aurais-je préféré apprendre la votre.
Ma vue se brouille, un peu, ce "on" qui vous donne de si mauvaises nouvelles, est-il au moins certain de ce qu'il vous rapporte ? Ne l'avez vous pas enterré vous même ? Etes vous au moins aller prier sur sa tombe ?

Je m'égare, je devais simplement vous présenter mes condoléances.
Vous avez perdu un frère qui vous aimait plus que lui-même.
J'imagine votre douleur.

Je ne vois pas bien en quoi je pourrais vous êtes utile dans cette épreuve, mais si jamais, je suis toujours en Limousin.


V.A.



Citation:
Vittorina,

Ce ne sont pas les Corleones qui sont la raison de sa mort, je m’étais arrangé pour qu’ils ne puissent pas le toucher.
Je suis le seul responsable de sa mort. Il s’est jetée contre une armée. Pour ne pas devenir comme moi…

Je ne sais qui est ce « on », je n’ai reçu qu’une lettre d’adieu de mon frère et ses effets personnel, je ne sais ou est son corps, ni qui la mis en terre.
Si cela n'est qu'une mauvaise blague, je ne pardonnerais jamais à son auteur.
Hélas les courriers reçus avant ont un goût d’alerte auquel je n’ai su tendre assez l’oreille.

Je vous remercie pour votre sollicitude, surtout quand je sais à quel point écrire ces mots a du être dur pour vous.

Montparnasse.


Citation:
Fanette,

C’est moi qui est battu votre époux, mais je ne l’ai pas battue à mort loin de là, seulement une petite correction pour le rendre inapte quelques jours. Si j’aurais voulu sa mort, il le serait à l’heure qu’il est.
Cela m’étonne qu’il n’est toujours pas repris connaissance, peut être que le loup blessé que j’ai rencontrée à Montpellier était bien plus faible encore que ce que j’avais estimer, peut-être qu’il n’a plus la force de se battre pour vivre ?
J’ai seulement fait en sorte d’équilibrer la balance dans votre future rencontre avec mon frère, je ne pouvais décemment pas vous laissez lui régler son compte sans avoir au moins tenté quelque chose.
Vous êtes une mère, une femme aimante, vous comprendrez que protéger ceux que l’on aime passe parfois par des actes désespérés.
Cela n’a rien à voir avec la petite Lili, j’estime que votre famille et moi-même sommes quittes sur ce sujet-là, je pense avoir payer pour cette erreur.

Quand à mon frère malheureusement il ne vous répondra pas à cette lettre, pas plus qu’il ne sera ce que j’ai fait à votre amour, pour la simple et bonne raison qu’il est mort.

J’ai donc battus Roman pour rien, et vous m’en verrez presque navré pour cela, mais la vie est ainsi faite et le mal est fait.

Quand à vos menaces, vous ferrez bien de les gardez pour vous, sachez que je n’ai plus rien à perdre à présent, et que je n’aurais aucun scrupule à vous détruire si d’avance il vous prenez encore l’envie de vous en prendre à moi.
Pesez bien vos mots la prochaine fois que vous m’écrirez.

J’espère que vous retrouverez votre fils.

Montparnasse.


Citation:
LN,

Nous serons en Bretagne dans une vingtaine de jour.

M.

_________________
Fanette
- Gabriele n'est pas quitte !
- Surtout, qu'il n'aille pas le tuer avant que j'ai pu obtenir ce que je souhaite. Si Milo a été vendu sous le couvert de l'orphelinat dont il m'a causé, à défaut de son frère, je ne vois que lui pour retrouver la trace de celle qui l'a acheté.


Fanette appréhendait d'avoir à croiser encore la route de Montparnasse. Jusqu'ici, elle ne s'en était pas si mal tirée au regard de Lili ou de son diable. Quelques coups tout au plus, dont les dernières traces à sa gorge s'estompaient doucement. Il ne fallait peut-être pas forcer sa chance, mais, aurait-elle le choix ? Si l'évocation de son nom suffisait à attiser la colère de la fauvette, c'est l'inquiétude de son fils qui la pousserait sans doute encore vers lui.




Foutaises !

Inapte quelques jours, mais là Montparnasse, on parle de semaines, s'il s'en sort, ce qui à ce jour, est encore incertain. Vous vous croyez quitte ? Vraiment ?
Pour le viol de Lili, peut-être l'êtes-vous. Bien que je doute que ce que Roman et Gabriele vous ont fait saura lui rendre ce que vous lui avez pris, son sourire, sa confiance ? Mais pour le reste ? Suis-je quitte moi ? Suis-je quitte alors qu'on m'a arraché mon fils. Soixante-dix-neuf jours à chercher son souffle, à me souvenir de son regard d'ardoise, à imaginer la douceur de ses joues, alors que je n'ai pu le chérir que sept courtes semaines. Et mon époux à présent. Roman avait conclu un accord avec vous, il s'était engagé à ne pas tuer votre frère si on nous rendait notre fils, et vous avez bafoué votre parole en vous en prenant à lui d'une odieuse façon.

Moi aussi je n'ai rien à perdre Montparnasse, mon cœur a cessé de battre. Quand je serai fixée pour Roman, quand je saurai s'il va vivre ou mourir, je viendrai vous trouver. Si vous me souhaitez vraiment de retrouver mon fils, soit, nous verrons, prouvez-le. Puisque vous dites que votre frère a vendu Milo par le biais de votre orphelinat, vous êtes le mieux placé pour m'y faire entrer et retrouver la trace de cette famille à qui il l'a vendu. Peut-être saurai-je alors m'en tenir à ce que Roman avait convenu avec vous ... s'il vit.

Fanette

_________________


Jd Lililith ... j'adore ...
Montparnasse.
    Rodez - 2 septemebre 1466


Citation:
Mon frère est mort.

ca doit te réjouir ça, pas moi. Tu en as un tu devrais imaginer ce que l'on ressent à être amputé d'un bout de soi-même.
Je suis perdu.
Je veux la peau de la putain d'esclave qui l'a tué. Tu t'en souviens? Tigist.
Et je dois récupérer le corps que cette chienne trimballe.
Aides-moi, tu me dois bien ça.



    Limoges - 14 septembre 1466


Il n'avait pas répondu a la dernière lettre de Fanette. Il était fatigué de tout cela, et il lui avait déjà expliqué une fois en taverne. Elle était bien trop bête pour le comprendre, a quoi bon le lui redire par lettre. La lettre fut froissé et abandonné sur le chemin. Sa route se poursuit vers Limoges. Il voulait parler à sa Tante avant de partir. Helas la discussion se passa aussi mal que tous les précédente, laissant derriere elle un Montparnasse usé et fatigué de se battre. Elle avait fait couler ces larmes, mais cela elle l'ignorait. Se sentant rejeté encore une fois il avait prefer s'isoler pour se laisser à ces sentiments.
Le lendemain il reçut néanmoins une lettre d'elle. Auquel il répondit de manière plutôt sèche.


Citation:
Enguerrand,


Je crois que je vous dois un brin d'honnêteté : je vous en veux.
Pas d'être entré dans ma vie sans y avoir été invité, ni même de m'avoir salie de par le sang qui ne cesse de couler sur vos mains ( enfin si, je vous en veux toujours pour ça aussi ! ). Mais je vous en veux vraiment pour la mort de Lutécien.
Et je sais maintenant que vous vous en voulez tout autant, ainsi vous voyez, nous nous rejoignons sur quelque chose.
Aussi improbable que cela puisse paraître, je crois que je me suis attachée à lui parce qu'il me ressemble dans cet amour fraternel qu'il vous porte, et dans sa douleur d'avoir l'impression de ne passer qu'en second quand vous étiez toujours sa priorité.
Et plutôt que de le pleurer ensemble, je n'ai pas trouvé mieux que de vous jeter à la figure toutes ces vieilles querelles. Sans doute que cette énième discussion houleuse avec Vivia ne m'a pas aidée.

J'ai dû quitter la ville pour quelques jours, un détour prévu d'avant que je sache votre présence à Limoges.
Si vous êtes toujours là à mon retour, peut-être pourrons nous parler.


Que le Très Haut veille sur vous

( désolée, c'est un réflexe )



Vittorina A.


Citation:
Vittorina,

Je crois que nous n’avons plus rien à nous dire. Vous êtes une belle femme, intelligente sensible. J’ai un profond respect pour vous, un respect qui frôle parfois l’admiration. Malheureusement j’ai déjà à plusieurs reprise tenter de vous parler, mais à quoi bon ? Votre haine pour moi n’a pas d’égale et, quoi que je dise quoi que je fasse nous nous comprendrons jamais.

Votre frère comme le mien ont disparu, plus rien ne nous lit à présent. Les contrats d’adoptions ont disparu avec mon frère, et je redeviens orphelin.



Vos mots me blessent. Bien que ce n’est pas la première fois, mais je suis lassé d’encaisser ces coups. A vous lire j’ai l’impression que vous pensez que je n’aimais pas mon frère, et que si lui m’admirer, il n’était qu’un passe-temps pour moi. Je ne sais ce qu’il vous a raconté pour vous attendrir, mais sachez que j’ai tous sacrifier pour lui. Il est facile de s’émouvoir devant son visage d’ange alors que son bon à rien de frère n’est qu’un être abominable, pas assez beau pour susciter l’admiration et pas assez laid pour susciter l’indifférence. Durant toutes ces années j’ai tout fait pour le protéger de lui-même, de son destin. Je lui offert le masque qu’il portait pour éloigner les prédateurs, les laissant croire qu’une maladie ronger sa peau, pendant que nuit après nuit, jours après jours durant ces cinq années où nous avons était enfermé en geôle, moi, le frère incapable de l’aimé je subissais les assauts des autres prisonniers, parfois seul, parfois en groupe. Ils n’avaient de cesse de s’en prendre à moi, mais je ne disais rien je me laisser faire, pour que jamais ils ne le touchent. Je leur ai laissé me prendre mon âme pour sauver la sienne. Malheureusement je n’étais qu’un enfant, je n’ai pas pu le préserver en sortant de prisons quand il s’est jeté dans la gueule du loup, quand il fut envoyé à Marseille. Je l’ai cru mort. Je l’ai cherché pourtant pendant des années, errant dans les rues de la capitale, vendant mon corps pour me nourrir, après tous, je n’étais bon qu’à ça.

Efféminé, Androgyne, je n’étais pas assez viril pour plaire aux autres gamins qui préféré se moquer, et bien assez pour attirer les hommes.



Quand nous nous sommes retrouvé, Claque était devenu un gamin jaloux, égoïste et capricieux, je ne comprenais pas comment il a pu devenir comme cela, malgré ce qu’il avait subi à Marseille.

Peut-être est-ce ma faute ? Peut-être que je l’ai trop protégé. Mais je l’ai aimé bien plus que je n’ai jamais aimé personne. Quand il a voulu se faire adopté par votre frère, je ne voulais pas, mais je me suis tut, j’ai accepté en silence, je me suis écrasé devant votre frère pour faire plaisir au mien. Pourtant déjà à cette époque il n’était pas heureux.

Il voulait être le centre de l’attention, et je lui ai donné tous l’amour que j’ai pu.

Mais la vérité et que j’étais jaloux de lui. Jaloux de ce qu’il était devenu. Jaloux que tout le monde l’aime, lui pardonne tous ces méfaits, ces crasses, et dieu sait qu’il avait le cœur aussi noir que le mien, mais qu’importe, tout le monde l’accepter ainsi. Même vous. Il était bien plus facile de tous rejeté sur son vilain petit canard de frère. Peut-être trouverez-vous mes mots horribles, détestable, mais je m’en moque. Ce sont là les derniers que vous lirez de moi.

Je voulais seulement être aimé moi aussi, juste un peu.

Mais cela était réservé à mon frère.



Mes amis m’ont tourné le dos un un, Archibalde lui offrait des caresses quand moi je n’avais que les menaces, les coups.

Vous lui offrez votre amour quand moi je n’avais que votre mépris.

Mais qu’importe, j’ai continué à l’aimé, bien que ce poison qu’est la jalousie s’immiscer doucement dans mon cœur.

J’ai tout fait pour qu’ils ne deviennent pas comme moi.

Tout fait pour que sa vie soit préservée, même si cela à transformer cet ange en enfant capricieux.



J’ai dut m’absenter quelques mois, à mon retour il m’a appris avoir pris l’enfant de Fanette.

Cela fut trop pour moi. Pourquoi ne comprenait-il pas ? Pourquoi faire cette connerie ?

Alors oui je l’ai laissait. Je comptais le rejoindre bien sûr, comme je lui avais promis. Je l’ai trop protégé pour qu’il apprenne les conséquences de ces actes. Je l’ai laissait se débrouiller avec cette histoire.

Histoire qui, une fois de plus me fut reproché pour une raison que j’ignore. Et, si j’aurais pu le livré au Corleones je ne l’ai pas fait. Encore une fois je l’ai protégé, j’ai brisé Roman Corleone avant qu’il ne brise mon frère. La famille veut à présent ma mort, mais qu’importe, si il fallait recommencer je le ferais. Le sang que j’ai sur les mains et qui vous fait si honte, c’est toujours pour le protéger lui qu’il a coulé, à quelques exceptions près.



J’ai détourné leur haine envers lui, pour la prendre sur moi. Mais il a préférait se donner la mort qu’assumer ces actes. Pour ne pas qu’ils le tuent. Pour ne pas finir comme moi…

Il n’a jamais réussi à grandir, et je n’ai jamais réussi à le comprendre. Tel était la vérité.

Le monde nous a séparés, nous avons grandi dans des cercles qui nous ont brisé l’un l’autre.

Oui je suis responsable de sa mort, oui je le pleure chaque jour et oui il me manque. Pourtant parfois je suis soulagé de le savoir dans un monde meilleur, loin de tous ce mal qui rodent sur terre.

La dernière partie d’humanité qui me restait est morte avec lui. Mon âme brulera en enfer pour l’éternité, bien que chacun de mes actes n’ont été guidé que par l’amour que je lui ai porté.



Jugez-moi autant que vous voudrez. Jetez-moi des cailloux si vous le souhaitez, cela ne m’importe plus.



Vivia est à présent la seule personne capable de m’aimer malgré mes défauts. Même Océane ne veut plus de moi. Alors vos mots railler, votre méchanceté à peine voilé … Vous pouvez vous les foutres ou je pense.


Enguerrand n'existe plus à présent. Il ne reste que Montparnasse.


Montparnasse.


Une autre lettre fut envoyé. Pour Samael. Il aurait bien besoin de compagnie masculine après cela...

Citation:
Samael.

Pardonne moi de ne pas t'avoir répondu avant. J'ai moi aussi perdu mon frere. Je comprend donc ce que tu ressens.
Je ne peux t'aider pour Tigist, ayant moi même des ennuies à gérer, mais peut être que je peux t'alléger de ton fardeau. Peut etre pourrions nous pleurer ensemble nos frères respectifs dans l'intimité d'une alcoves aux Miracles, et s'épauler l'un l'autre ?

Montparnasse.

_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)