Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Bureau du directeur

Montparnasse.
Simplement meublé, le lieu n’a rien de chique. Trois chaises sont présente de part et d’autre d’un bureau, quelques velins trainent sur le dessus tandis que derrière des livres de comptes et des informations sur chaque enfants et clients sont rangé dans un ordre impeccable.

C’est ici que Montparnasse reçoit ces clients et généreux donateurs. Certaines paroles se font parfois plus discrète entre ces murs. Des murmures, des rêves…qui peuvent se transformer en cauchemar.

Le directeur y traitent avec une certaine froideur ces affaires, laissant son humanité dans l’anti chambre qui précède la pièce.

Des enfants y sont invités. Parfois. Mais cela n’est jamais bon signe pour eux…

N’oubliez pas de frapper vous qui osez pénétrer en ce lieu, le tempérament du directeur peut être changeant…

_________________
--Gertroude



Une vieille femme se presse dans la ruelle, elle a l’air bien décidé. Elle pousse même les passants hommes comme femmes et en plus elle râle.

Cé ty qu’tu vas t’pousser oui !! Cé ty pas possib’e ça !! Boudiou !!

Elle n’est plus de toute première fraîcheur, je dirais même qu’elle sent presque la mort tant elle est âgée mais ne vous y fiez pas elle a la couleur de la mort, elle a l’odeur de la mort mais sa langue elle, est restée très vivace et elle a un tempérament bien trempé. Elle est énergique et surtout bien décidé.

C’est une ancienne catin……. Euh non pas exactement……… C’est une catin……Non une gouge, voilà une vieille catin…… C’est ça. Elle est toujours en activité à qui veut bien s’y risquer. Elle reste très…professionnelle et elle n’hésite pas malgré son âge avancé d’user de ses char…….. de ses avantages pour obtenir ce qu’elle veut et elle y arrive.

Cette grand-mère au combien charmante se nomme Gertroude. Non, pas Gertrude, bien que ça soit son vrai prénom, elle s’est débaptisée Gertroude pour souligner le fait qu’elle les a à disposition….. Quoi ? Quoi ? Rhoooooo ses « trous » évidemment. Oui, je sais ce n’est pas très délicat. Mais quand vous la connaitrez mieux, tout cela vous semblera d’une évidence absolue.

Donc cette charmante petite vieille pousse tout le monde pour aller à l’orphelinat de Sainte Catherine. Vous allez me dire c’est parce qu’elle aime les gosses. C’est une mamie gâteau, limite gaga etc…… Mais voyez plutôt…..

Elle arrive à la porte de l’orphelinat et elle ne frappe pas à la porte, elle l’ouvre directe et on la fait attendre dans une espèce d’anti chambre. Elle tourne en rond et elle s’agace déjà.

Cé ty pas possib’e ça ! Va m’faire attendre longtemps dit ?! Croyais z’aviez b’s’in d’monde pour bouloter ? Ben cé ty pas comme ça, ça va bouger moi j’dis ! J’avions prend’e racine à force !

Et elle râle et elle râle tant qu’elle peut jusqu’à ce qu’on l’amène au bureau du directeur. Elle entre, totalement indécence, les épaules découvertes à la limite des seins tombant qu’on ne sait plus où ils sont partis, elle s’avance tout sourire vers le bureau.

Elle s’adresse au directeur.


Cé ty pas mignon ça ! Ouhhhhhh cé ty t’es beau toi ! Tout jeunot et tout frais ! L’visage tout lisse. Cé ty beau d’êt’e jeune moi j’dis.


Elle s’assoit sur la chaise devant le bureau sans y être invité bien évidemment.

Si j’suis ici mon mignon cé ty j’ai entendu qu’à b’s’in d’personnel pour t’occuper des gosses. Alors moi j’sais tout faire, la cuisine, serveuse, lavandière……..

Elle lui fait un clin d’œil et poursuit, le charmant tant qu’elle peut, allant même jusqu’à faire bouger ses seins qui en fait se trouvaient……..euh…….. au niveau du ventre.

……j’peux même à l’occasion m’occuper du directeur, si tu vois c’que j’veux dire mon mignon. Bien sur cé ty qu’c’est supplément d’ma paye pour mon travail, normal hein. Mais j’chuis ben bonne j’t’assure. L’expérimentation ça n’a pas d’prix.

Evidemment vous l’aurez compris c’est l’expérience qu’elle a voulu dire, pauvre vieille….

Elle ne parle pas des gosses et pour cause, elle ne peut pas les voir. Elle ne les supporte pas et ils le lui rendent bien. Tout ce qu’elle veut c’est se rendre utile et surtout pouvoir papoter et qui sait se faire une nouvelle clientèle. Oui je sais, ce n’est pas l’endroit, mais allez le lui dire…….. Quand elle a quelque chose dans le fondement, elle ne l’a pas ailleurs……..enfin….normalement….. Mais ça c’est une autre histoire……
Montparnasse.
Penché sur son livre le compte Montparnasse relevé la tête à l’entrée fracassante de la tête et hausse un sourcille devant le manque de tenue de la vieille. Elle s’installa sur la chaise devant lui et Montparnasse referma son livre en observant la vieille en détail, écoutant les mots qu’elle prononçait sans y avoir été invité. Elle lui proposait ses services pour s’occuper des gosses….et de lui. Montparnasse réussit à n’échapper aucune grimace de dégoût devant la proposition indécente, mais il n’en pensait pas moins. Cela ne faisait que confirmer ces goûts déviants. Ce laisser aller aux charmes d’une jolie femme oui, mais il n’avait pas faim au point de payer un supplément à la vieille femme…quoi que… sans dent ça peut-être intéressant à tester.
Il lui offrit son plus beau sourire et ne s’offusqua pas plus que cela d’être entrée sans y être invité. Il avait en effet besoin d ‘une personne pour s’occuper des enfants et la vieille ferait l’affaire a défaut de trouver autre chose pour le moment. Si cela lui permettait de ne pas avoir à s’approcher plus que cela des mômes, cela lui irait très bien.


- On vous a bien renseigné, j’ai en effet besoin de personnel pour les enfants. Les extras seront avoir plus tard. A partir de quad serez-vous disponible ? Bien sûr il vous faudra apprendre à vous tenir mieux, ne plus entrée en ce lieu sans y être invité et je pense que tous ce passera bien entre nous. Sachez que j’ai une sainte horreur des mauvaises manières et de l’irrespect, je me verrais dans l’obligation de vous remettre à votre pace et cela me déplairait autant que vous. Cela est clair ? Dame ?…

Il laissa sa phrase en suspense pour lui laisser le temps de se présentait, il ne prendrait la peine de se présenter à son tour qu’après que celle-ci le fasse.
_________________
--Gertroude


Assise nonchalamment elle écoute et dévisage même le petit jeunot qui trône derrière son bureau. Elle lui offre son plus beau sourire dévoilant une dentition quasi absente. Elle se rajuste et se redresse pour essayer de se tenir correctement à la suite de ses dires. C’est que le jeune homme n’est pas à prendre avec des pincettes. Mais il en faut plus pour déstabiliser notre petite mamie qui en a vu des vertes et surtout des pas mûres dans sa chienne de vie.


Oh boudiou ! Cé ty qu’tu dois pas rigoler tous les jours toué hein ?! Pète un coup ça ira mieux ! Moué j’chuis là pour t’aider et p’is j’ch’sais bien travaillé tu verras, t’auras pas à t’plaindre, j’t’assure.

Elle lui sourit à nouveau reboutonnant son espèce de chemise qui en a vu des guerres… Puis elle poursuit.

J’chuis prête d’suite. Moué j’m’appelle Gertroude, mais on m’appelle Gerte, cé ty plus court à dire.

Elle va jusqu'à papillonner des cils comme une jouvencelle lui donnant une mimique à faire rire, plutôt qu'à séduire.

Alors cé ty qu’j’aurais quoi à faire ? Moué j’ch’sais tout faire. T’hésites pas hein !

Elle le dévisage à nouveau et lui sourit toujours. Elle ferait du rentre dedans qu’elle ne s’y prendrait pas autrement. Elle regarde partout.

Cé ty qu’c’est joli ici et p’is c’est grand. En tout cas j’chuis pas une voleuse hein. T’as pas à avoir peur d’ça. J’ai des défauts mais pas c’lui là.


La vieille n’aimant pas les gosses, espère plutôt être en cuisine pour préparer la pitance mais éviter le contact avec les gosses. Mais il est bien évident que si c’est le travail qu’il lui donne elle ne va pas cracher dessus mais les pauvres gamins n’ont pas fini d’en baver…. Elle attend patiemment de savoir à quelle sauce le jeune directeur va la manger…… Si on peut dire cela ainsi….
Montparnasse.
Montparnasse regarde la vieille se redresser. Bien. Bon point pour elle. Elle se reboutonne se présente. Le regard Que Montparnasse pose sur elle reste froid, glacial, tandis que la vieille bats des cils dans un numéro de charme à faire pâlir un fantôme. Ne cachant pas sa mine dégouter et répriment un haut le cœur Montparnasse adresse un sourire charmant a la vieille femme et prend la peine de se présenter.

- Gertroude. Bien. Moi c’est Montparnasse, mais vous pouvez m’appelez Monsieur. Je tiens d’ailleurs à ce que cessent tout de suite ces familiarités. Je n’ai pas était nourrit à vos seins qui ont du être a une époque fort appétissant et j’aimerais que vous me vouvoyez.
Pour l’instant le personnel se faire rare, aussi vous vous occuperez des enfants et de la cuisine, mais j’espère prochainement recruter une personne plus… a même de s’occuper des enfants que vous, et vous serez ainsi assigner a la cuisine.


Il marque une pause et ouvre un de ces tiroirs pour en sortir une bourse qu’il pose devant la vieille.

- Votre salaire sera de 20 écus par jours. Vous viendriez me voir à la fin de chaque journée pour recevoir votre paie.
Bien sûr vous avez la possibilité de dormir en ce lieu, mais dans ce cas je retire 7 pièces à votre paie. Il va s’en dire que même sans cela la paie est plutôt généreuse.


Un sourire affable se dessina sur ces lèvres. Savoir que la vieille dorme si prêt de lui ne l’enchante guerre, l’inquiétude de la retrouver un matin dans son lit effleuré un instant le jeune homme, il faut dire que lorsqu’il a certaine envie, le galant prend ce qui lui tombe sous la fin…femme, homme, vieille,… ou même enfant.

- Dois-je vous faire préparer une chambre ?

Façon élégante de demander si elle comptait prendre ces quartiers à l’étage ou pas.
_________________
--Gertroude


Elle se rend bien compte qu’il ne l’a pas à la bonne mais elle ne s’en offusque pas le moins du monde. Même quand la remet en place quand elle le tutoie.

Comme tu veux mon grand !

Elle se rattrape aussi sec.

Comme vous voulez Monsieur

Ca la fait sourire, c’est vraiment pompeux mais qu’il en soit ainsi. Tout ce qui compte c’est l’embauche, elle en a besoin. Elle sait pertinemment, même si elle ne veut pas se l’avouer, que le métier de catin ça n’est plus pour elle. Cuisinière c’est quelque chose qui lui plait bien. Aussi est-elle contente quand il lui dit qu’il trouvera quelqu’un d’autre pour s’occuper des gosses.

Cé ty que cuisinière cé fait pour moi. J’chuis ravie.

Aussi quand il dépose la bourse d’écus, elle écarquille les mirettes.

Ouhhhh bonne paye Monsieur. Il va d’soi que j’vais dormir ici, merci pour la proposition. Sept écus en moins mouais, ça l’fait. Dans ce cas j’n’ travaille qu’en cuisine car si j’cumule deux boulots j’veux êt’e payé double.

Elle lui sourit en coin. Elle n’est pas née de la dernière pluie non plus notre vieille femme. Il y a des chances qu’il n’accède pas à sa requête mais qui ne tente rien n’a rien.

Bougez pas j’vais m’débrouiller j’chuis une grande fille.


Elle se lève et prend congé. Elle croise des mioches et leur demande où sont logés le personnel et on lui montre l’étage donc elle s’y rend et prend la première chambre venue. Elle fait le lit et fait un peu de rangement avant de se rendre aux cuisines pour aider à la souplette.
Alfred
Le philanthrope Alfred marchait sans jamais laisser de trace. Il cherchait la direction de l'orphelinat Sainte Clothilde. Il partait de charrette en charrette pour arriver au plus vite, se disant que la petite s'impatientait dans un four. Un orphelinat n'était pas fait pour une enfant. Et trouver le mode d’éducation qu'il fallait donner à la petite pour éviter qu'elle ne soit victime d'aucun dérapage d'une matrone trop fermée à l'ouverture d'une belle enfant.

Une lettre arriva.

- Cher Monsieur,

Je mets en gage mon enfant entre vos mains. Gage de mon amour pour vous et mes mots ou mon discours ne pourraient comprendre. Merci du fond du cœur pour votre solidarité et malgré tout, je tiens à vous remercier.


Alfred cherchait à savoir qui lui remit une telle lettre. Il avait un faible pour les petites filles, et s'empressa d'aller vers la jeune enfant.

-Bien le bonjour à vous,

Je viens chercher une jeune fille au nom...de...


Il sortit un morceau de papier, qu'il chercha à lire avec sa lunette.
_________________
Montparnasse.
Montparnasse regarde la vieille femme prendre congé. Etrange femme. Amusante. Montparnasse l’aime bien, il préfère une vieille femme trop bavarde et taquine qu’une vieille femme aigrie. Peut-être se laissera t-il tenter par une gâterie maison. A voir comment cela se déroule. Un sourire se dessina sur ses lèvres, il aimait le genre de personne qui se mette tout de suite au travail. La vieille sans le vouloir venez de gagner des points.

Il laissa s’écouler quelques minutes avant d’emboiter le pas de la vieille, il voulait la voir à l’œuvre avec les enfants se demandant si elle était du genre affectueuse ou vieille pot quand il remarqua un homme qui avait pénétré dans le lieu et qui s’adresser aux enfants.
Cela fit froncé les sourcilles au jeune Directeur. De son air hautain et froid il interpella le sire.


- Mes excuses Messire, mais vous n’êtes pas autoriser à vous adresser aux enfants, si vous avez besoin de quelque choses je vous prie de passer par moi.

Le ton était posé et un sourire particulièrement faux s’étira sur les lèvres de Montparnasse quand il poursuivit mains tendu.

- Mon nom est Montparnasse, je suis le directeur de cette établissement et vous comprendrez que je n’aime guère que de parfait étranger vienne querir ces chérubins, vous comprenez il y a tellement de… malade dans ces rues, on est jamais trop prudent.

Nouveau sourire affable, le brun demanda.

- En quoi puis je vous être utiles très chère ?
_________________
Alfred
Encore une mégère. Dans une aventure, il arrive de se perdre. Et le philanthrope se tardait de voir la petite fille.

- Elle s'appelle Marigote.

Il cita le nom comme s'il se rappelait. Il cherchait dans tous les sens, avant de se fixer devant le monsieur comme devant un mur. Il respecta la parole de l'homme, tout en banalisant la vertue de ses propos, cherchant le juste milieux dans son comportement.

- Je cherche une petite fille, qui s'appelle Marigote. Je n'ai plus bonne mémoire, mais elle fait parti de ma vie. Ce doit être ma nièce, quelque chose comme ça. J'ai besoin de votre aide, vous pouvez me croire, je suis très exténué, car la route a été longue. J'ai besoin d'un verre d'eau, et je vous en prie de voir la gentille et serenissime Marigote. Est-ce possible?
_________________
Montparnasse.
Le Directeur sourit à l’homme, et lui fit signe de le suivre. Il l’amena dans le petit salon ou quelques fauteuils plus ou moins conformables étaient disposés. Il lui fait signe de prend place et se dirige vers la table ou divers alcool était proposer. Il faut dire que ce salon était habituellement réservé à la clientèle importante de Montparnasse, mais l’homme semblait de bonne situation et réellement intéresser par la petite Marigote. A côté des boissons se trouver un pot à eau duquel il remplit un verre qu’il tendit à l’homme, avant de commenter de sa voix calme et posé.

- Nous avons en effet une Marigote, veuillez patienter, je vais la chercher.

Il sortit de la pièce en laissant ainsi l’homme seul et monta pour se rendre au dortoir, cherchant du regard parmi les enfants il aperçut enfin la petite blonde qu’il était venu chercher. Un sourire mauvais au coin des lèvres se dessina. Il allait enfin se débarrassé de cette petite fouine, bonne nouvelle, en revanche il avait escompté en tirer un bon prix de celle-là. L’homme devra donc débourser une somme importante pour l’adopté. Mais que ne ferait ton pas pour sa petite nièce retrouvé ?

- Marigote ? Suis moi je te prie, j’ai un homme à te présenter. Tiens toi bien et tu n’auras pas à rester encore longtemps dans cette établissement.

Il lui tend la main pour qu’elle l’accompagne jusqu’au petit salon ou l’homme les attends.

_________________
--Marigote


Elle joue à la poupée de chiffon quand le directeur s'approche de la gamine. Elle lui sourit et se lève laissant sa poupée derrière elle. Elle lui donne la main et le questionne.

C'est qui le monsieur ?

Quelque chose gêne la gamine qui lui en parle directement.

Moi être bien ici pas envie partir, petite maman Marie_Jane est là, pas partir sans elle, jamais

Elle continue de sourire innocente et adorable petite fille aux grands yeux verts.

Elle entre dans le petit salon et dévisage l'homme qui se tient là et du haut de ses trois pommes elle dit ce qu'elle pense.


Je connais pas lui et il est vilain pas beau. Je veux retourner jouer.
Alfred
Le philanthrope se consterna dans le fauteuil, dans un air de deuil. Il était tout en noir. Il cherchait un tableau dans les coins de mur. Comme le seuil au pas de velours de la paternité. Il attendait patiemment. Quand le directeur lui fit signe d'aller chercher la petite :

- Merci Monsieur, pour votre gentillesse.

Il aurait aimé être plus aimable, mais il était fatigué et sa voie enrouée laissait quelques notes de fausse musique. Cherchant le calme absolu voulant imiter la pièce. Et il vit la brillantissime petite Marigote :

- Petite fille, je connais ta maman. C'est une femme que j'ai aidé quand elle était dans une situation difficile. Tu aimes les "mots difficiles"?

Il regardait la petite Marigote. Il se plaisait de parler sans savoir leur origine, cherchant à savoir ce qui se passe. Il regarda la petite franchement. C'est là qu'il tint ce langage :

- Merci encore Monsieur. C'est elle. Dites lui qu'on jouera et qu'elle aura tout ce qu'elle veut. On fera le nécessaire, et si Monsieur a besoin de quelque chose, je me ferai un plaisir d'apporter mon aide.
_________________
--Marigote


Elle écarquille les yeux tout rond. Elle cligne plusieurs fois des yeux avant d'ouvrir la bouche.

Tu connais ma maman à moi ?? Pourquoi elle me laisser là si elle exister ?


Elle est loin d'être bête et ayant toujours les oreilles qui traînent près des adultes, elle apprend vite, bien trop vite dans certains cas d'ailleurs.


Soit toi menteur, soit elle pas mériter que moi je vais la voir. Pas envie.


Elle croise ses petits bras alors qu'il lui parle de "mots difficiles".

Toi bizarre, je comprends pas et pas envie de savoir. Moi bien ici. Toi peux repartir.


Elle se retourne vers le directeur cherchant une autorisation pour quitter le lieu et retrouver Marie_Jane mais l'homme n'en reste pas là. Il continue de causer et la petite le fixe de nouveau. Elle reste interdite ne sachant pas de quoi il en retourne.


Je suis là devant toi hein. Pourquoi toi dire "dites lui" ?? Je veux rien de toi. Pas envie de jouer avec toi et rien envie d'avoir. Merci et au revoir Monsieur.

Elle tire sur le vêtement du directeur.

Je veux aller jouer avec mes amis, je peux Monsieur directeur ????
Montparnasse.
Montparnasse passe une main sur sa mâchoire, il écoute l'échange et est intrigué par la façon dont l'homme parle a la petite. Pour une fois qu'il est d'accord avec la blonde...
Montparnasse se baisse, il se met à la hauteur de la jeune fille et la regarde dans les yeux, il lui parle d'égale à égale, comme il le ferait à une adulte. Pas par considération non, il ne sait seulement pas faire autrement.


- Marigote écoute moi bien, c'est une reel chance de se faire adopter par quelqu'un. Cet homme connaît ta vrai famille et il prendra soin de toi. Ton avenir si tu reste ici sera bien plus sombre et dur. De nombreux enfants rêvent de se sentir aimé et désiré au moins une fois dans leur vie, toi on te donne cette chance, et même si tu ne le comprend pas encore parce que tu es peut être trop jeune et trop protéger, tu devrais reconsidérer ta réponse. Surtout que tes amis ne resteront pas éternellement ici, et rien ne t'empêchera de venir les voirs de temps en temps.
Va à l'étage, parle en à Marie Jane, je sais que tu l'aime bien, et fait ton sac. Pendant ce temps nous parlerons des conditions de ton adoption avec l'homme et je reviendrais te chercher. Il va s'en dire que si l'idée de fuir te viens en tête oublie là. Je te retrouverais et je te ferais passer ton envie de vivre. Compris ?


C'est pas comme si elle avait vraiment le choix la gamine de toute façon. Se relevant il s'écarta pour laisser la petite monter tout en se tournant vers l'homme.

- Il va s'en dire Monsieur qu'il y a quelques documents à remplir avant que je ne vous la laisse l'emmener et une contribution financière à verser.
_________________
--Marigote


Elle écoute le directeur et elle n'est pas d'accord du tout.

Je veux pas partir. Pas sans Marie_Jane. Je veux pas.....

Elle n'a pas le choix que de quitter le petit salon. Elle part en courant pour la première fois les yeux remplis de larmes. Son petit monde s'écroule et elle court chercher Marie_Jane qu'elle trouve sur son lit en train de lire.

La gamine lui explique ce qui s'est passé et Marie_Jane la prend contre elle pour la bercer et lui expliquer de la chance qu'elle a de partir. Qu'elle ne rêve que de quitter ce lieu sordide et qu'elle est contente pour elle. La gamine éclate en sanglot et Marie_Jane a un mal fou à la calmer.

Elle l'aide Marigote à faire son maigre baluchon et fait son maximum pour que la gamine sourit à nouveau. Mais rien n'y fait, elle reste inconsolation déchirant le petit coeur de Marie_Jane. Elles finissent par pleurer ensemble l'une contre l'autre. La séparation est déchirante.

Au fur et à mesure ça va un peu mieux et elles se rappellent quelques souvenirs et se promettent de se revoir très vite. Tout est bon pour essayer de faire face à ce douloureux départ.
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)