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[RP] Et il traine sa vieille carcasse...

Jean_jack


Il observe l'orphelinat de loin. Les rumeurs se révèlent exacte. Le sinistre endroit ayant refermé les âmes égarées et perdues de la Cour renaît de ses cendres, même si cela reste discret. Aucune émotion ne transparait sur le visage de l'homme, car l'endroit l'indifférait. Il n'y avait pas grandi, même si sa catin de mère lui avait confié qu'elle avait abandonné un rejeton à peine sorti de ses entrailles ici-même. Il ne l'avait jamais recherché, car Jean Jack n'était pas le frère de l'année ni même un homme bien et il savait qu'il ne l'aurait jamais retrouvé car l'orphelinat était à l'abandon voilà des années. Il n'aimait pas non plus les enfants qu'ils ne pouvaient s'empêcher de comparer à des rats. Ces bestioles-là pullulent, courent, couinent, se faufilent et il y'en a de partout. Saletés. Ce n'est pas l'amour des gamins qui l'attirait en ces lieux, mais une couverture. Il avait appris qu'une garce était sur ses traces et si ce n'est pas elle qui allait l'empêcher de nuire, il n'en savait pas plus. Elle avait peut-être des complices et il n'avait pas l'aspiration de tomber dans un piège. La sagesse lui dictait donc de se mettre au vert pendant un certain temps et de se créer une couverture. Elle ne viendrait pas le chercher dans un orphelinat et quand bien même, elle le ferait, elle ne connaissait pas son visage. Il voulait s'établir à temps plein à la Cour des Miracles et il voyait dans le sinistre endroit, une belle opportunité. Pauvres enfants. Il ne savait pas si c'était un homme ou une femme qui dirigeait l'endroit mais d'après ce qu'il avait entendu, l'amour n'avait jamais régné et il espérait secrètement que celle ou celui qui avait repris la direction ne comptait pas changer la donne. Jean Jack esquissait un sourire mauvais et amer en s'imaginant border les mioches et leur raconter des histoires pour qu'ils s'endorment. Si l'objet de son obsession sont les catins, il avait parfois l'envie de mettre un coup de botte sur la face des enfants qui trainent, mais les gosses des rues étaient des rats et savaient reconnaitre le danger quand il se présentait devant eux, donc il ne les voyait pratiquement jamais. Tant mieux. Avec un peu de chance, ceux-là aussi comprendraient qu'il ne faudrait pas trop le chercher.

L'homme s'éloigne de son point d'observation et s'avance. Il entre dans l'orphelinat, qui a été aménagé pour l'occasion et il s'arrête comme pour mieux s'imprégner des lieux. Il reste figé, attendant à ce qu'on remarque sa présence et il est patient.
--Marigote


Marie_Jane la laisse toute seule le temps qu’elle aille parler au directeur. Elle évite de mettre la petite dans les pattes de Montparnasse. Elle lui promet de vite la rejoindre. Pendant ce temps elle va se promener un peu partout. Sa curiosité la pousse à aller fouiner partout. La cuisine où elle voit une vieille qu’elle ne connait pas. Elle la regarde intensément mais reste bien caché de la vieille dame. Elle l’observe et la trouve bizarre. Elle sourit et continue son petit bonhomme de chemin. Elle va discuter avec d’autres enfants et même jouer un peu à cache-cache et c’est lorsque c’est à elle de chercher qu’elle aperçoit un homme dans le hall. Il a l’air un peu perdu.

Elle s’avance en silence et arrive dans son dos. Elle lui tire la chemise et lui sourit


T’es qui toi ? Connais pas toi moi


Elle est toute mimi et continue

J’veux un câlin !

Elle se déplace face à lui et lui tend les bras. Elle s’agrippe même à ses vêtements pour être bien sûr qu’il a compris.

Toi avoir l’air gentil. Bien aimer tête de toi

Pour la petite Marigote il n’y a pas de méchant et de gentil, tout le monde est gentil. Le monde est beau, la vie est belle. Elle a sa petite maman Marie_Jane qui prend soin d’elle et elle est toujours sage, obéissante et gentille alors tout va bien.
N’est-ce pas ?
Montparnasse.
On frappe à sa porte doucement. Des coups faibles, timides. Surement un des enfants. Montparnasse donne son autorisation, l’enfant entre. C’est une jeune fille, blonde, maigre. Une des plus craintives de l’orphelinat. Elle a du mal à se faire aimer des autres enfants et du mal à se faire aimer tout court.
Montparnasse n’a aucun avis sur elle.
Elle l'indifere.
Mais elle lui a utile. Parfois. Et il la vendrait surement un bon prix. Certains hommes aiment ce genre d’enfant. Mais pour l’instant c’est celle qui le craint le plus, alors pour se faire bien voir, elle vient régulièrement rapporter ce que les autres enfants font.
Si Montparnasse exècre ce genre de personne, il doit avouer que la petite est parfois utile, et si cette fois elle vient le voir c’est pour lui dire qu’un vieux monsieur attend dans l’entrée.


- Un vieux monsieur ?
- Oui même qu’il a les cheveux blanc et qu’il bouge pas beaucoup, mais il a une tête qui fait peur.


Montparnasse se lève, il veut voir de quoi la petite parle, si il sait bien une chose, c’est que les enfants ne mentent jamais. En sortant de son bureau il tombe sur Marie Jane, son regard se pose sur elle. Elle aura bientôt onze ans, elle perd chaque jour de sa valeur. Onze ans. N’est-ce pas l’âge de la petite Lili au moment de sa rencontre avec Mont ? Son regard change légèrement quand il se pose sur elle et il préfère l’écarter de la main avant cette (mauvaise) idée s'insinue plus dans son esprit.

- Plus tard Marie Jane, occupe-toi de Maevelle, je vous rejoins après.

Montparnasse laisse les enfants dans son bureau, les documents important sont sous clé, il n’est pas inquiet. Traversant d’un pas rapide le petit couloir qui le sépare de l’entrée Montparnasse regarde un instant l’homme déjà interpellé par Marigote. Un signe de la main il chasse l’enfant. Décidément elle est agaçante cette petite-là. Toujours fourré là où il ne faut pas.
Il s’incline légèrement devant l’homme et lui offre son sourire narquois habituel.


- Pardonnez Messire, ces enfants manquent cruellement d’éducation.

Son regard parcourt la pièce, il cherche la vieille du regard. Comment ce fait-il que trois des enfants ne soit pas dans le dortoir à cette heure ?

- Je suis le directeur de cet établissement, que puis-je faire pour vous Messire… ?

_________________
--Marie_jane


Je me retrouve nez à nez avec le directeur et son regard me pétrifie sur place.
Il est avec Maevelle.
Je ne l’aime pas elle, c’est une fouine et surtout elle rapporte tout au directeur.
Tout ça pour se faire bien voir ou pour ne pas subir ses foudres.
Elle me rend malade. Elle serait prête à nous vendre pour sauver sa peau.
Je lui décoche un regard mauvais et elle baisse la tête immédiatement.
Elle me donne envie de vomir.
Je n’ai pas le temps de lui parler qu’il me repousse de la main.
Je ne supporte pas qu’il me touche.
Je réagis immédiatement comme si je venais de me faire électrocuter.
Il me demande de m’occuper de la peste et je ne peux qu’obéir.


Bien Monsieur le directeur.

Je regarde la gamine qui n’ose plus moufter du coup.


Allez viens ! Je t’amène à la salle de jeu moi je vais lire sur mon lit.


Je fais exprès de lui dire ça pour ne pas qu’elle s’amuse à me suivre.
Je l’accompagne et la laisse dans la salle avec les autres moi je dois retrouver Marigote.
Elle quitte remonte l’escalier où je me trouve et je vois à l’entrée un vieil homme qui parle avec Montparnasse.
Je reste, mains sur la rambarde à l’observer.
Il me fascine de par son âge.
Un homme âgé ça doit être gentil avec les enfants surement, ça ne peut pas en être autrement.
Je le regarde intensément cherchant à croiser son regard.
Déjà Marigote me tire sur la chemise.
Heureusement que Montparnasse nous tourne le dos et nous voit pas.
Je prends la petite dans mes bras et elle se love dans mon cou.
Je veux absolument croisé le regard du vieux, on y lit tellement de choses dans un regard.
Secrètement je rêve de quitter cet endroit de vivre enfin heureuse, de voir du monde.
D’avoir quelqu’un qui m’aime vraiment, comme j’aime la petite Marigote, le même amour inconditionnel et sans attente de retour.
Seulement je refuse de partir en laissant Marigote, pas question de partir sans elle.
Je l’aime tellement et elle a besoin de moi, autant que j’ai besoin d’elle.

Va-t-il enfin me regarder ?!
Jean_jack


Détaillant les lieux, Jean Jack imaginait quel aurait été sa vie si c'était lui qui avait été abandonné à l'Orphelinat au lieu de son frère. Sa mâchoire se crispait en pensant à sa catin de mère qu'il avait vu dans des positions peu flatteuses dans des mains sales de misérables, de brutes et soulards. L'aversion qu'il ressentait envers elle était le plus fort sentiment qu'il n'avait jamais ressenti durant toute sa vie. Il était de ces hommes qui avait honte de son passé et de sa famille. Les âmes charitables diraient qu'elle avait vendu son corps pour pouvoir nourrir ses gamins mais Jean Jack n'était pas d'accord avec cette théorie. Sa mère était une faible. Une femme qui avait cru au grand amour et qui n'avait pas su protéger sa pureté. Elle n'avait pas non plus su tenir tête à son père qui l'avait envoyé sur le trottoir et au lieu d'apprendre de ses erreurs, elle était tombée sous la coupe d'un homme qui l'avait exploité toute sa vie et avait décidé de son destin comme si elle était du bétail qui lui appartenait. Lasse d'elle, il avait fini par la battre à mort devant son fils. Devant Jean Jack. Le gamin devenu un jeune garçon avait regardé le corps de sa mère avec indifférence. Il savait intérieurement que c'était la meilleure fin pour elle, mais avec le recul, en ces lieux, l'homme se rendait compte qu'il lui aurait voué la même haine. Parce que d'une manière ou d'une autre, elle resterait la même minable à ces yeux. Abandon ou pas. Mais peut-être aurait-il été un honnête homme s'il avait été aux mains de l'orphelinat ou de sa nouvelle famille. Peut-être que sa vie aurait pris une nouvelle tournure mais au fond de lui, il était bien content d'être l'homme qu'il est. S'il avait été adopté par d’honnêtes gens, il aurait renié sa propre nature, vivant tel un loup en cage et cette situation, il ne leur aurait jamais pardonné.

Tout d'un coup, ses pensées s'envolent en éclat et son corps se raidit à cause d'un contact non désiré. L'attente n'aura pas décidément pas été longue mais contrairement à ce qu'il s'attendait, ce n'était pas un adulte qui venait l'accueillir mais bel et bien, une indésirable gamine. Il se retourne et plante son regard dans celui de l'enfant. Immédiatement et involontairement, son esprit la compare à un petit rat sale et porteur des pires maladies de la création. Le petit rat lui tend les bras et lui demande un câlin. Les poils de la nuque de l'homme hérissent et il fixe la gamine en reculant d'un pas, mais elle s’agrippait à lui. Il sentit une pression au niveau de ses tempes, mais se ressaisit. Ce n'était qu'un
- Petit rat indésirable... Et il savait se contenir face à eux. Comme il savait se contrôler face aux prostituées avant de se mettre à purifier les obscurs venelles de la Cour. Si l'envie de flanquer un coup de pied à la gamine pour lui soutirer des pleurs était présente, sa raison le rappelait à l'ordre. Un tel geste dans un tel endroit risquait de lui coûter sa couverture et pour l'instant, il ne pouvait pas se le permettre. Alors, il prend l'un de ses poignets d'une main ferme, reste droit et penche légèrement la tête vers la gamine. Mignonne, par ailleurs. Plus grande, elle ferait sûrement des ravages jusqu'à ce que les pouilleux lui enlèvent la dernière parcelle de sa beauté et d'âme... En ce qui concerne la gente féminine, Jean Jack n'était pas des plus optimistes quant à leur avenir. - Qu'est-ce que nous avons là ? Notre futur repas ? Non, Jean Jack ne mange pas les humains et les enfants ne font pas partis de ses fantasmes. Il espère juste faire peur à la petite. N'est-ce pas la peur de tous les enfants ? Un monstre caché sous leur lit, guettant leur moindre mouvement pour les manger ?

Il la lâcha car il vit un homme assez jeune s'approcher. Un surveillant, sûrement. Il chassa l'enfant. Jean Jack était intérieurement soulagé et gratifia l'homme d'un signe de tête en le laissant se présenter. Le directeur. Aussi jeune ? Tiens donc. Il l'observa. Qu'est-ce qui pouvait pousser un homme en pleine fleur de l'âge à s'occuper d'un établissement comme celui-ci et des gamins ? Avait-il hérité de cet établissement ? Avait-il été placé là ? Respectait-il les dernières volontés de quelqu'un ? Avait-il vécu ici ? A moins qu'il ne voulait prouver sa valeur à quelqu'un. Il existait quand même d'autres activités où un jeune homme pouvait s'investir, mais Jean Jack ne ferait pas de commentaire.
- Peu de chose, à vrai dire. L'homme avait passé l'âge de préparer de beaux discours à réciter devant un futur employeur. Il voulait aller droit au but. - Je cherche un emploi, donc c'est plutôt moi qui pourrait faire quelque chose pour vous, si vous cherchez quelqu'un. Peu loquace et peu démonstratif mais il ne pouvait pas être plus clair. Il avait sciemment omis de se présenter, car il n'en voyait pas l'utilité. Et moins, on savait de chose sur lui, plus ça l'arrangeait. Si le directeur n'avait pas besoin de ses services, il repartirait comme il est venu.
Il jeta un coup d'oeil par dessus l'épaule de l'homme mais ne s'attarda pas plus sur celle qui l'observait. Il aura tout le loisir d'apprendre à les connaître s'il était pris... Vice versa.
--Marigote


Il va sans dire que l’homme est impressionnant de par sa stature déjà et son regard d’un bleu profond aurait le don de vous glacer sur place mais pas la petite Marigote. Cependant lorsqu’il attrape son frêle poignet pour le serrer elle grimace.

Tu serres trop fort, toi, tu fais mal à moi.


Son poignet devient invisible dans cette main immense mais elle ne se démonte pas pour autant, il lui en faut plus. Elle lui sourit gentiment.

Nannnn, toi pas manger les enfants. Toi gentil je suis sûre.


Il finit par la relâcher et elle revient à l’attaque pour un câlin mais elle est vite arrêtée par le directeur qui la chasse. Elle bougonne et regarde l’étranger.

J’espère revoir toi très vite hein. Je veux mon câlin.

Elle lui sourit et file dans la direction de la salle de jeu où d’autres gamins l’attendent surement pour jouer. Elle doit passer pas l’escalier et sourit en voyant Marie_Jane et ne tarde pas à retrouver ses bras où elle se sent si bien.

Cette jolie poupée n'a de cesse de chercher de l'amour, des câlins, un contact doux et tendre mais jamais elle ne l'a cherché auprès de Montparnasse. Les enfants aurait-il un sixième sens ?
--Marie_jane


Je reste en haut de l’escalier toujours dos au directeur et je croise enfin son regard.
Le bleu de ses yeux est impressionnant c’est certain.
Il n’insiste pas assez pour que je puisse me faire une opinion.
J’écoute la conversation et est clair qu’il cherche du travail.
Je sais que Montparnasse cherche du personnel, l’homme en fera-t-il partie ?
Moi j’attends en haut de l’escalier que Montparnasse me daigne m’écouter concernant les jumeaux qui viennent d’arriver.
J’ai hâte que ça soit terminé, je ne veux pas me retrouver seul avec lui mais je ne veux pas non plus y aller avec Marigote.
La protéger est ma seule préoccupation.
La petite commence à s’agiter et je ne veux pas me faire repérer.

Je dépose la gamine et je lui prends la main pour l’entraîner à la salle de jeu ou je joue un peu avec elle.
Je lui lis une histoire aussi et je n’ai de cesse de penser au vieil homme que j’ai croisé.
Je me demande ce que ça fait d’avoir un père, une mère, des parents qui sont là protéger leurs enfants, les aimer de façon inconditionnel.
Je sais bien c’est idiot comme pensée mais quand même…..
Je me prends à soupirer et je croise les grands yeux verts de ma protégée.
Je ne lui souris pas mais je caresse ses cheveux en douceur.
Je me relève et je lui demande de rester sage.
Peut-être que les deux hommes ont fini de discuter.
Je retourne en haut de l’escalier voir s’ils y sont encore……. ou non….
Montparnasse.
Le regarde du jeune directeur s’attarda longuement sur l’homme à sa réponse. Il cherchait donc un emploie. Ce n’avait pas l’air d’être le genre d’homme qui torche le cul des gamins, se devait donc être un tout autre emploi dont l’homme parlait. Mais ce n’était pas le lieu d’en discuter. Aussi il lui adressa un hochement de tête et précisa :

- Bien, allons en discuter dans mon bureau. Si vous voulez bien me suivre.

Tournant les talons il se dirigea de nouveau vers son bureau laissant les enfants là. Montparnasse trouvait que ces chérubins étaient bien trop curieux, il allait devoir leur faire passer l’envie de se fourrer dans ces pattes mais chaque chose en son temps. D’abord l’homme. Il faut dire qu’il avait su titiller la curiosité de Montparnasse, de par son physique particulier et son regard tranché. En d’autre terme il avait une tête qui revenait au Galant et ça c’ »était déjà exceptionnel.

La porte fut fermer derrière eux et il lui fait signe de prendre place toute en s’asseyant lui-même de l’autre côté du bureau. Puis du tiroir de gauche deux verres furent sortit, ainsi qu’une bouteille contenant un liquide ‘une jolie couleur ambré. Il remplit généreusement les deux verres et en tendis un à l’homme dont il ne connaissait pas encore le nom. Le faite qu’il ne se soit pas présentait n’avait pas échappé au jeune directeur très à cheval sur la politesse, mais il ne s’était pas lui-même présentait, il préfère savoir ce qu’avait à proposer l’homme avant de s’encombrer de présentation inutile et bien souvent inutile.
Montparnasse porta le verre à ces lèvres en détaillant l’homme avant de reprendre la parole.


- Je cherche en effet du personnel, pour divers tâches, en quoi pourriez-vous m'être utile ?

Oui on parle d’abord affaire, on discute de la température extérieure drôlement basse pour la saison après. Lorsque ‘il s’agit des affaires Montparnasse n’est pas vraiment du genre à prendre du temps, l’efficacité prime sur le reste.
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