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[RP] Dans la vie, les monstres gagnent.

Lililith
TW : Viol.

Il y a deux mots que Lili ne connaît pas. Enfin, non, il y en a plus de deux, mais depuis quelques semaines, il y en a deux qui lui trotte dans la caboche sans qu’elle ne parvienne à les en retirer. Il faut dire que cela fait longtemps que, sans se l’expliquer, elle déteste voir Gabriele avec Tigist et Cassia ; pourtant, elle ne dit rien, parce que ce serait injuste de sa part, et tellement indigne d’elle. Lili n’est pas jalouse, elle n’est pas méchante, du moins, pas d’ordinaire ; mais il faut dire que le manque de sommeil et voir les autres qui paraissent heureux la rendent chaque jour un peu plus aigrie. L’Étoile ne dit rien, parce qu’elle n’a pas l’habitude de se plaindre, puis je l’ai dit, elle n’est pas mauvaise de nature, et elle sent bien que si elle se mettait à parler, ce ne serait pas bien fondamentalement parlant.

Elle a demandé des explications pour l’un de ces mots, mais elle n’a pas vraiment écouté les réponses qu’on a fini par lui donner, ne retenant que le fait qu’ils n’ont pas voulu répondre au départ ; dans le fond, ils lui ont fait sentir qu’elle n’était encore qu’une petite fille. Si elle n’a d’ordinaire aucun mal à le faire remarquer à autrui, elle les a détestés de le lui démontrer de la sorte.

Elle dort avec les adultes, parce que cela lui permet de faire fuir un peu plus le fantôme du Ghisi ; mais si elle dort plus, c’est toujours aussi mal et le nombre de fois où ses yeux se rouvrent est incalculable. Lili ne dit rien, rongeant sans s’en apercevoir chaque jour un peu plus la corde sur laquelle elle marche en équilibre.

Ce soir, elle a donc décidé de boire un peu, un peu pour passer le temps parce qu’il n’y a personne en taverne – personne qu’elle ne connaisse –, un peu parce qu’elle veut voir si elle va dormir ce soir sans se sentir mal ; bon, la dernière fois qu’elle a bu beaucoup, ça s’est mal passé, mais cette fois, c’est différent, hein ! Elle a levé le pied sur la bouteille – façon de parler, elle n’a pas vraiment un pied posé sur une bouteille d’alcool – parce qu’elle ne veut pas être encore méchante – et puis de toutes façons, avoir un pied sur une bouteille, c’est tout ce qu’il y a de plus inconfortable, et puis ça doit pas être pratique pour marcher vu comme une bouteille c’est quand même gros, surtout vu le pied de Lili –.

Elle a laissé Custos, le gros chien, dans sa chambre d’auberge, parce qu’elle ne veut pas qu’il aille chercher quelqu’un à la rescousse quand elle titubera trop que pour avancer correctement. Parce que, soyons francs, vu la corpulence de la gamine, il ne faut pas qu’elle boive de trop pour être fin bourrée. Il n’y a que son fidèle chat roux, qui se trouve sur ses genoux actuellement. Alors, elle lui parle, parce qu’il n’y a que lui qui ait jamais su comment elle se trouvait ; si Gabriele a Cassia et Tigist, Lili a Pandou, qu’elle considère comme sa moitié, sa meilleure moitié, parce qu’il n’a jamais failli. Même la fois où il n’est pas revenu et où elle est partie le chercher, elle ne lui en a pas voulu et était simplement heureuse de le retrouver… Du coup, elle marmonne à son intention des phrases un peu décousues, parce qu’elle n’a plus vraiment conscience du monde qui l’entoure ; l’Étoile est focalisée sur l’animal à qui elle parle et qu’elle caresse en même temps, faisant quand même gaffe à ne pas renverser la chope que le tavernier vient de lui servir.


- T’vois, Pandou… Si j’avais su qu’Flam’ était pas morte, j’aurais p’têt pas tué l’Ghisi. Il l’a bien mérité, mais quand même, ça aurait p’têt pas valu l’coup.

Le chat miaule d’un air plaintif, il faut dire qu’elle tourne en boucle sur le sujet depuis… Ben depuis qu’elle l’a tué, et qu’il la hante pendant la nuit.

Finalement, elle se lève, chope en main, chat sur les talons, et elle se dirige vers la sortie. Sans trop savoir si elle est vraiment dehors, ou si elle est encore à l’intérieur – tout tangue –, elle alpague quelqu’un qui la regarde sans qu’elle arrive à décrypter ce qu’il signifie ; elle va lui poser la question concernant les mots qui la taraudent :


- Hé… ! T’sais c’que ça veut dire, « jouir » ? Et « sodomie » ?

Elle n’en sait rien, mais rien d’anormal à ce que Tigist ait précisé que quiconque lui expliquerait serait tué de ses mains. Ironie, vraiment ?


Titre complet : « There are no heroes ; in life, the monsters win », à traduire par « Il n’y a pas de héros ; dans la vie, les monstres gagnent ». Citation de Sansa Stark dans Game of Thrones.
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Montparnasse.
Ce soir son humeur est sombre. Attablé seul en taverne il a bu plus que de raison. Habituellement sa main est plus légère sur la boisson, il sait que l’alcool fait ressortit la part d’ombre qui sommeil en lui, mais ce soir il avait soif. Très soif. Alors il a étanché sa soif, verres après verres, jusqu'à sentir cette légère torpeur s’emparer de son esprit. Il est bien à présent. Ces sens sont en éveille mais sa conscience endormie.
Ce soir est un bon soir.
Un soir où il va pouvoir déchainer la bête. Il aurait dut le faire il y a longtemps. Il ne devrait pas se retenir ainsi, il le sait. Se retenir c’est risquait de perdre le contrôle, et se réveiller le lendemain avec une tête en guise de chapeau...
Vraiment pas une bonne idée en somme.
Pourtant c’est ce qu’il a fait. Voila plusieurs semaines qu’il n’a pas fréquenté les bordels. Plusieurs semaines qu’il n’a pas répandu ses humeurs entre les cuisses engageantes des catins. Il ne se rappelle même pas depuis combien de temps il avait tenue aussi longtemps…
Son verre fut de nouveau porté à ces lèvres tandis que Montparnasse parcourrait des yeux la population de la taverne. Il n’y avait pas grand-chose à ce mettre sous la dent. Quelques ivrognes, des catins qui sentait la mort et une gamine qui causé à son chat…

Son regard se posa sur cette dernière. C’était de loin la plus intéressante du bar. Elle avait l'aire d'être seule. Plutôt précoce à en juger la chope qui se trouvait devant elle. Elle était jeune, très jeune, il lui donnait onze ans, peut être douze, mais pas plus. Elle n’était pas encore formée, ce n’était qu’une enfant. Une petite blonde.
Une blonde…

Montparnasse avait toujours eut une relation particulière avec les blondes. Elle l’attirait comme un aimant, mais c’est souvent à elle qui faisait le plus de mal. Un traumatisme lié à l’enfance surement. Sans entrée dans la psychanalyse à deux balles, c’était même sur. Il se rappelait de chaque minutes de son passé. Il n’avait rien oublié. En revanche il n’arrivait pas à déterminer pourquoi les blondes l’excité tant alors que ce devrait être l’inverse…
La vision de ces cheveux provoqua quelque chose en lui. Son regard s’assombrit, ce qui n’était franchement pas bon signe.
Il essayait de se résonner.
Non, voyons pas elle, ce n’était qu’une gamine. Une jeune fille innocente, tu as promis de ne pas leur faire de mal…
Je sais. Mais pourquoi j’en ai envie alors ?
Oui il avait envie de lui faire du mal, il sentait son contrôle glissait lentement, se perdre dans les limbes.
Il ferme les yeux et respire profondément.
Ce n’est pas une bonne idée ça Montparnasse, vraiment pas.
C’est ainsi que tu veux finir ? Comme Lui ? A t-ont avis que penserait-elle de tous ca si tu ne te contrôle pas plus ?
Montparnasse chasse cette idée de la tête. La petite fille se lève. Titube. Elle est soule ?
Il la regarde s’éloigner vers la sortie, son chat sur les talons.
Oui tu as raison petite blonde, il faut mieux que tu sortes rapidement de ce cloaque. D’ailleurs une jeune fille de ton âge ne devrait pas trainer dans ce genre d’endroit…

Arrivée à sa hauteur la jeune fille s’arrête. Elle le regarde. Le corps de Montparnasse se tend, sur la défensive. Prés à fondre sur elle, ou à prendre la fuite…
Elle lui pose une question. Montparnasse fronce les sourcilles. Il a dut mal comprendre, ce n’est pas possible. Il reforme la phrase dans sa tête.
Merde, il a bel est bien comprit.
La signification de "sodomie" et "jouir"… Oh tu le seras bien assez tôt petite.

Montparnasse sourit en coin amusé. Sa belle gueule donne confiance, son sourire attire. Il le sait, et il en joue. On lui donnerait le bon dieu sans confession, et pourtant Montparnasse n’est autre que l’incarnation du diable.
Sa voix est grave, sensuelle. Il repose la chope vide qu’il tient encore dans les mains et se penche légèrement vers la jeune fille sans se défaire de son sourire charmeur.


- Oui jeune fille je sais ce que ca veut dire. Pourquoi me demander cela ?

Il se demande si elle a connaissance de la signification des ces mots ou si c’est un jeu d’enfant.
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Lililith
- Eh bah, dis-moi alors !

Sa voix claque, presque sèche ; elle s'impatiente, mais c'est à cause de l'alcool. Elle veut savoir, et elle a décidé que ce serait ce soir... Ou jamais. Et comme jamais, elle ne peut pas s'y résoudre, ben ce sera ce soir. C'est tout.

Elle boit quelques gorgées de sa chope et observe par-dessus l'homme qui lui fait face, et poursuit, un brin moqueuse :


- Han mais j'sais ! En vrai, t'en sais pas plus qu'moi, et c'pour ça qu'tu veux pas me l'dire !

Rappelons que c'est l'alcool qui fait qu'elle tient ces propos ; si elle était sobre, Lili ne réagirait pas de la sorte, probablement même qu'elle n'aurait même pas abordé cet homme pour savoir ce que les mots veulent dire.
L'Étoile se dit qu'elle a raison et qu'il ignore tout de ce que ça veut dire. Pourtant, elle ne peut s'empêcher :


- C'est ça, hein ? Tu m'dis qu'tu sais juste pour faire genre, parc'qu'les adultes y z'aiment bien faire genre qu'y savent des trucs, mais en fait t'en sais rien du tout !

Ouh, ça tangue. Lili a un vague sourire et bredouille quelques mots, plus parce qu'elle est paumée que parce qu'elle sait réellement ce qu'elle dit. Est-ce qu’elle a conscience de ce qui est en train de se passer ? Probablement pas, elle est perdue dans sa recherche de comprendre ce que « jouir » et « sodomie » peuvent dire. Jouir, apparemment, c’est quelque chose de joyeux ; et « sodomie », c’est joli, comme mot, ça ressemble à « toponymie », en plus moche et moins compliqué – oui, Lili SAIT ce que veut dire « toponymie », et c’est pas une sinécure –.

Elle ne prend même pas le temps d’observer celui qui lui fait face tellement elle est percluse dans sa contemplation de la chope qu’elle tient dans sa main. En-dessous d’elle, à ses pieds, le chat roux se frotte en miaulant d’un air méfiant, mais l’enfant s’en fiche : c’est normal, elle est bourrée.

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Montparnasse.
La gamine lui répond. Son ton est sec, cassant. Elle le prend de haut, se moque de lui. A cette instant Montparnasse n’a qu’une envie, lui mettre son poing dans la gueule pour la faire taire, pour lui apprendre les bonnes manières. Quelque chose se brise en lui. La colère qu’il ressent à ce moment-là fait glisser son contrôle et lui retire le masque d’apparence qu’il porte. Sa main tremble. Son regard se fait sombre.
Tu n’aurais pas dut petite. Tu aurais dut passer ton chemin…

La claque part. Le chat feule. Montparnasse l’ignore. Il se lève et agrippe la tignasse blonde qui se trouve devant lui. Ses gestes sont violent, féroce. Il a trop but. Bien trop pour reprendre le contrôle de lui-même. Le souhaite il réellement d'ailleur ?
Sa part sombre s’est réveillée, il a soif de sang, il a soif de sexe, et il a dans la main une victime parfaite, blonde, condescendante, et plus soul que lui encore.
Certain monstre se cache en pleine lumière. Montparnasse est de cela.
La torpeur le gagne, son esprit se perd dans les limbes alcoolisés et son autre main se saisit de la bouteille présente près de sa chope. De l’alcool de poire. Une boisson forte. C’est ce qu’il lui faut, sa part d’ombre veut se déchaîner, mais l’autre partie veut reprendre le contrôle, il sait qu’il doit l’assommer pour passer à l’acte. Son âme réclame plus d’alcool, son corps plus de violence. Mélanger les deux n’est pas une idée.
Le goulot de la bouteille est glisser entre ces lippes et une longue gorgée est avalée. Montparnasse se penche vers la jeune fille dont il n’a pas lâché la chevelure malgré ses protestations. Tous les autres clients ont détourné le regard. Comme si il n’existait pas, comme si ils avaient pressenti ce qui allait arriver et se disait que si il ne regardait pas, alors il ne serait pas responsable des malheurs de la jeune fille.
La lâcheté est mère de tous les crimes.
Et en matière de crime Montparnasse n’a aucune limite. Aucune conscience. Il est froid, habile, féroce, réfléchit et perspicace. Il commet ces crimes en toutes lucidités. Voilà bien le pire des crimes.
Oh il pourra vous dire que non il ne savait pas ce qu'il faisait, qu’il avait trop but et n’a pas su garder le contrôle de lui-même. Mais au fond de lui il sait. Il sait qu’il n’a qu’une envie en saisissant la jeune fille par les cheveux c’est de lui faire passer l’envie de causer pour rien. Il sait que son envie de lui faire du mal est bien plus forte que l’illusion de contrôle qu’il donne. Il sait que cela aurait fini de la même façon sans qu’il ne touche une seule goutte d’alcool. La boisson ne fait qu’accélérer le triste sort de la jeune fille.

Il approche ces lèvres de l’oreille de la jeune fille pour que seule elle l’entende, et lui murmure doucement


- Je vais faire mieux que t’expliquer ce que veulent dire ces mots petite…. Je vais te le montrer, et je te conseile fortement de garder ta grande gueule bien fermé.

Son sourire est carnassier, ses yeux dénué de toute humanité. Le gout métallique du sang envahit sa bouche tandis que son corps se tend. Il donne un coup de pied dans le chat pour le faire déguerpir, il tire sur la chevelure avec force pour l’entraîner dehors. Quelques regards inquiets sont jetés dans leur direction, quelques murmures prononcés. Des paroles rassurantes, pour calmer leur conscience « Oh il ne va que lui apprendre un peu la politesse à cette sale gamine ! » « Oui une claque ou deux n’a jamais fait de mal à personne... » « Il était temps que quelqu’un le fasse d’ailleurs, non mais boire autant à son âge ! Mais que font les parents ? »
Oui l’esprit est prêt à faire croire n’importe quoi pour ne pas regarder la vérité en face. Pourtant tous ont vu l’étincelle mauvaise qui brillait dans le regarde de Montparnasse en entraînant la jeune fille dehors, mais leur conscience a préféré l’ignorer, pour se protéger. Personne n’accepte de voir le mal à l’état pur, le regarder dans les yeux sans sourciller. Cela est impossible. Les illusions nous berce, nous endorme.
La jeune Corleone, elle sera bien éveillé.

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Lililith


Elle n'aurait pas dû, non. Elle aurait dû partir, le laisser en plan, et rentrer se coucher. Elle aurait dû ignorer les vapeurs d'alcool qui la font se mêler de tout, et surtout de ce qui ne la regarde pas ; elle aurait dû laisser couler, parce qu'en temps normal, son instinct lui aurait soufflé de se méfier de cet homme-là, sauf qu'on n'est pas en temps normal…

Et quand la claque est donnée, la gamine se redresse, un peu sonnée. Il y a bien quelques temps qu'on ne l'a pas frappée ; aussi, elle ne réagit pas pendant quelques instants alors que Pandou feule immédiatement : on ne touche pas à Lili ! Mais trop tard : il la tient par ses cheveux, ses cheveux blonds qu'elle a laissé pousser depuis qu'elle les avait coupés à la mort de Makeda. Elle aurait dû les recouper. Tant pis, qu'il la batte encore s'il le veut, elle aura la force de se relever ; l'Étoile n'en a pas conscience, mais elle est une résiliente : neuf fois à terre, dix fois debout.
Elle tente de protester, mollement : elle a bu, elle n'a plus tout à fait conscience de ce qui se passe autour d'elle sinon que tout tourne.


- Je vais faire mieux que t’expliquer ce que veulent dire ces mots petite…. Je vais te le montrer, et je te conseille fortement de garder ta grande gueule bien fermée.

Elle lâche une flopée de jurons en italien, les seuls qu'elle soit capable de se rappeler maintenant ; son corps se tend alors qu'il la traîne dehors. Elle n'a pas vu qu'il mettait un coup de pied à son chat, et c'est heureux : elle aurait sinon été plus hargneuse dans ses mouvements. Leur amour, à ces deux-là, est réciproque ; si on touche à l'un, l'autre réplique. Son regard ambré tente d'accrocher quelqu'un pour demander de l'aide, mais personne ne répond. Tout le monde détourne les yeux, et les murmures qu'elle entend sans pour autant les comprendre la mettraient en rage en temps normal.

Sauf qu'on n'est pas en temps normal, mais ça, elle ne le sait pas encore.

Il la traîne au-dehors pendant qu'elle bredouille encore quelques mots incompréhensibles. Les gens sur leur passage s'écartent, et elle ne dit plus rien lorsqu'enfin sa conscience lui fait percuter les quelques mots qu'il lui a murmuré plus tôt. Les brumes viennent de s'envoler de son esprit, et c'est les yeux écarquillés que le reste va advenir.

Il la coince dans une ruelle sombre – plus si sombre parce qu'elle est éclairée de la lune enfin dégagée de tout nuage – et s'avachit sur elle. Elle ne réagit pas, parce que l'alcool lui a sapé toute résistance, même lorsqu'il déchire sa chemise et ses braies, rendu fou de rage de ne pas pouvoir lui enlever correctement. Il ne fait pas froid en cette nuit d'août ; pourtant lorsque sa peau apparaît dans le clair de lune, elle frissonne. Peut-être en a-t-il conscience, peut-être pas, mais il semble redoubler d'ardeur, et elle voudrait pouvoir se terrer quelque part, mais elle ne peut pas : il la maintient trop fermement, et elle n'a nulle part où aller.
L'inconnu la soulève, et la cale entre lui et le mur. Elle sent ses mains se hasarder partout sur son corps à peine développé alors qu'elle-même pend lamentablement, bras entr'ouverts comme si elle s'abandonnait à lui. Mais un sursaut de lucidité la prend, et son corps résiste enfin ; pourtant, elle ne dit rien, parce qu'elle croit que cela passera plus vite si elle ne réagit pas. L'Étoile luit encore, mais trop faiblement que pour éclairer. Elle est en fin de vie, du moins c'est ce que les assauts répétés de cet homme lui font penser.

Elle aimerait hurler, lui cracher sa haine dans sa gueule d'ange, mais elle est résignée : rien ne le fera arrêter tant qu'il ne l'aura pas décidé ; c'est lui qui mène le jeu, et elle n'a pas d'autre choix que de subir. Elle tente faiblement de le frapper, mais elle ne l'atteint pas, probablement parce qu'elle est persuadée qu'il est intouchable tandis qu'elle est souillée au plus profond d'elle-même.

Toutefois, elle ne dit rien. La Minusculissime se tait, conformément à ce qu’il a demandé ; heureusement, elle ne pleure pas, elle se contente de détourner le regard de la scène où elle est actrice et de noyer ses yeux dans la lune, comme pour mieux ignorer ce qui se passe en elle. Mais elle ne le peut pas, parce que sa conscience plus tôt inondée par l’alcool a refait surface et est très acérée sur ce qu’elle voudrait oublier.

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Montparnasse.
Tous c’est passé très vite. Montparnasse n’a même plus conscience de ce qu’il fait, son calme apparent à laisser la place à la fureur et à la haine et le voilà en train de prendre sans ménagement la jeune fille dans une ruelle sombre. Elle essaie de se débattre mais Montparnasse ne le remarque même pas, son regard est plus sombre que jamais et de rien d’autre que son plaisir lui importe. Ces coups sont violent, puissant, aucune douceur ne donne de répit à la petite Lili. Il ne pense qu’a une chose : la posséder toute entière. Elle est à lui. Elle est sienne. Elle est sa chose, son jouet. Il n’arrête ces assauts que lorsque qu’il a atteint l’orgasme, c’est seulement à ce moment-là qu’il prend connaissance de ce qu’il vient de faire. Son regard croise celui de la jeune fille. Il est éteint, terne. Il est semblable à celui d’Océane, il est semblable au sien quand il subissait les assauts répété de l’homme alors qu’il n’avait pas sept ans.
De proie le voilà passé bourreau. Qu'elle belle moral vous ne trouvez pas ?
La petite n’a pas versé une larme, pas un cri. Elle a subi ces violences dignement. Elle est de la même trempe que lui. Lui non plus n’avait pas versé une seule larme à l’époque. Venez-t-il à son tour de créer un monstre ?
A vrai dire il s’en foutait. La haine et la rage exulté par tous ces pores. Il n’y était pas allé de main mort avec la petite, il se rendit compte de la brutalité avec laquelle il l’avait prise et desserra légèrement son étreinte. Pas la peine de s’excuser pour ce qu’il venait de faire, cela ne servirait à rien, puis il ne le pensait pas vraiment de toute façon, il se pencha à son oreille et lui demanda :


- Dit moi gamine, tu as pris ton pied ? Tu as jouie ou je dois recommencer ?

Un sourire ignoble se dessina sur ces lèvres. Il sait très bien que la gamine ne peut prendre aucun plaisir dans cette acte odieux, il provoque, s’amuse. Lui a pris son pieds en tous cas, devrait il lui dire ? Ces démons sont rassasier, peut a peut-il reprend contenance, il redevient le Montparnasse calme courtois et polie qu’il a toujours était. Il relâche la gamine. Celle-ci s’écroule au sol. Montparnasse n’est pas étonné entre le choque et la violence des coups la pauvre petite aura du mal à tenir sur ces jambes tout de suite. Il prend le temps de rajuster ces vêtements avant de s’agenouiller près d’elle, il lui relève doucement le menton et lui sourit. Il veut se souvenir de son visage. Et il veut qu’elle se souvient du sien, après tout il restera à jamais dans l’esprit de la jeune fille, que ce soit le soir à la tombée de la nuit, ou dans ces pires cauchemars.
Méprisant, il se permet même d’ajouter :


- Le mot "sodomie", je te l’apprendrais une autre fois, je vais devoir filler…

Oui la ville commence à s’agiter autour d’eux et il est presque sûr que quelqu’un dans la taverne a fini par donner l’alerter. Il reconnaitrait le pas lourds des gardes sur le paves entre mille.
Ses lèvres viennent s’écraser sur celle de la gamine et il murmure :


- Merci pour ce délicieux moment passé ensemble…

Sa main récupère rapidement ses affaires qu’il a laissé là et la silhouette fine de Montparnasse disparait dans la nuit, laissant la gamine nue et souiller dans la rue.
La vie est vraiment une grosse salope.

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Roman.
Les Corleone sont comme des loups... ou comme des chats errants. Sauvages par principe, polis par intérêt, loyaux à leur clan, et doués pour errer discrètement en pleine nuit. Roman ne faisait pas exception. Comme bien d'autres, cette nuit-là, il marchait en ville, mais ce n'était (pour une fois) pas dans le but d'assassiner quelqu'un. Non. Cette nuit-là, il avait décidé de profiter d'un moment de liberté : aucun contrat à honorer dans la ville, et une compagne sagement endormie à l'auberge où ils logeaient avec leurs amis. Il avait presque l'impression d'être quelqu'un de normal.

Il était prêt à abandonner une partie de sa vie pour offrir à Fanette une existence plus convenable, dénuée des craintes terribles qui la tenaillaient lorsqu'il partait exécuter ses basses oeuvres. Depuis les graves blessures qu'ils avaient tous les deux reçues à Vendôme - blessures tant physiques que psychiques, chacun à sa mesure - il s'était résolu à reconsidérer ses priorités. Une vie sans Fanette n'était plus imaginable pour lui. Une vie sans assassinats lui permettrait de ne pas détruire tout ce qui faisait que Fanette était Fanette. Pourtant, jamais il ne quittait ses armes, et toujours ses sens restaient aux aguets.

C'est ainsi qu'au hasard de ses déambulations nocturnes et solitaires, Roman repéra un homme qui se hâtait un peu trop vite de sortir d'une ruelle. La méfiance de l'Italien s'éveilla davantage encore lorsqu'il vit l'air satisfait et cruel qui apparaissait sur le visage de l'inconnu... Que venait-il donc de faire ? Même lui n'avait pas cet air-là lorsqu'il venait d'accomplir l'un de ses crimes. Au contraire, il prenait grand soin de donner à son visage une expression détachée pour paraître le plus normal possible. Mais ce type, là, avait l'air sacrément louche. Roman s'arrêta en pleine rue, malgré la noirceur à peine éclairée par une lune entourée de nuages... Il tendit l'oreille, mais rien. Y avait-il eu un assassinat ? L'homme était-il l'un de ses rivaux ou l'un de ses collègues ? Ou bien s'agissait-il d'autre chose.... Soudain décidé, Roman quitta la rue à grandes enjambées pour s'enfoncer dans la pénombre de la ruelle d'où l'homme était sorti. Là, une tâche claire attira son regard en trahissant un corps dénudé, un petit corps d'enfant. C'était une gamine, pas encore une jeune fille, aux cheveux blonds. Il fit exprès de faire du bruit en marchant pour ne pas la surprendre en s'approchant :


- Hé, ça va ? Qu'est-ce que tu as ?

Encore quelques pas, et il fut près d'elle. L'enfant amorphe n'avait pas réagi. Etait-elle évanouie, blessée ? Roman s'agenouilla puis lui releva doucement le visage pour s'enquérir de son état de conscience.

- Mais... Lili ??!

Effaré, effrayé, il reconnut les traits de sa cousine Corleone, cette gamine qui semblait savoir toujours éclairer les vies tourmentées des membres de la famille... Son regard parcourut rapidement le jeune corps nu. La gorge serrée, il ne put laisser de côté l'ignoble conviction qu'elle venait tout juste d'être abusée. Pourquoi sinon serait-elle sans ses vêtements, amorphe et abandonnée là dans la rue ? Il essaya de la faire réagir, parlant à voix basse, sans retirer sa main du menton qu'il venait de relever mais en prenant soin de ne pas du tout la toucher par ailleurs.

- Lili, tu m'entends ? C'est Roman. Je suis là. Je vais mettre ma cape sur toi. Je vais te couvrir. Tu comprends ?

De sa main libre, il avait déjà dégrafé sa cape, et sans quitter des yeux le visage de l'enfant, il arrangea le tissu sur le petit corps meurtri. Il n'avait même pas besoin de mettre en exercice ses compétences médicales pour savoir qu'il n'y aurait pas que son corps à soigner.
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Lililith
- Dit moi gamine, tu as pris ton pied ? Tu as jouie ou je dois recommencer ?

Il se penche sur elle, mais elle ne répond rien, figée dans l'horreur de ce qu'elle vient de vivre. Elle regarde toujours ailleurs, la gamine, sans réaliser tout à fait ce qu'il vient de lui dire. Oh, les phrases feront sens, mais plus tard, quand elle aura atterri. Pour l'heure, elle est loin, très loin de l'endroit où elle gît, préférant s'aveugler sur ce qui l'entoure.

- Merci pour ce délicieux moment passé ensemble…

Il l'embrasse, enfin, elle comprend que c'est ce qu'il fait pour avoir vu le geste effectué par des membres du clan. Le visage de l'homme est gravé sur les rétines ambrées de la fillette : elle ne l'oubliera jamais, c'est certain. Il l'a marquée à vie.

Et puis il s'éloigne, l'air de rien, comme si le crime qu'il venait de commettre n'en était pas un. Lili reste prostrée sur le sol de là où il l'a prise, adossée contre le mur contre lequel il l'a maintenue ; elle ne bouge pas, et elle est prête à attendre là, en silence, tout en tentant de triturer sa mémoire pour se souvenir, mais pas trop.

Elle a treize ans, mais elle en paraît onze, et maintenant elle veut mourir. L'envie fugace passe et tournoie comme un rapace aurait repéré sa proie, et ne veut plus la lâcher pour l'instant. Lili ne bouge plus, comme si elle espérait se transformer en statue de pierre. Une commémoration à la vie de l’Étoile qui s'éteint dans une explosion incendiaire.
Elle croit se consumer de l'intérieur, et elle attend que cela la prenne tout entière, parce qu'il faut bien commencer quelque part pour en finir. Pourtant, un bruit externe attire vaguement son attention, et la conscience de l'enfant la prévient que quelqu'un approche ; mais elle ne bouge pas. La personne va passer devant elle, l'ignorer, comme tous l'ont fait juste avant dans la taverne ; il lui suffit d'attendre, ce n'est pas compliqué.


- Hé, ça va ? Qu'est-ce que tu as ?

La gamine ne perçoit pas ce qu'il vient de dire, les mots lui parviennent à travers un filtre qui déforme tout et n'amène que du bruit alors qu'elle voudrait du silence. Seulement, lorsque son nom est prononcé, elle le comprend facilement ; mais elle ne bouge toujours pas et ne tourne même pas la tête vers la personne qui semble la connaître. Il la saisit et elle le regarde. Comment les hommes peuvent-ils être si beaux alors que leurs âmes sont noires ?

Le contact avec celui qui s'avère être Roman la fait frissonner : enfin son corps réagit ! Alors, comme pour répondre, elle se penche, et elle rend tout ce qu'elle avait bu. Le tout s'écrase au sol dans une flaque, et il est étonnant qu'elle ne la rejoigne pas tellement elle est à bout de forces. Heureusement, il ne la touche pas : elle aurait eu un mouvement de recul. Il a beau être de sa famille, une fois, mais pas deux dans la même nuit. C'était suffisamment atroce la première fois. Elle acquiesce péniblement, et sa tête lui semble lourde, très lourde ; elle a envie de dormir, de se rouler en boule et d'essayer d'oublier. L'enfant n'y arrivera pas, mais cela vaut peut-être la peine de tenter...

Elle n'a pas bougé, elle n'a rien dit, et elle ne dira rien pendant les jours qui suivront, jusqu'à ce que son chat roux soit retrouvé.

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Roman.
Roman recula d'un pas pour laisser la fillette rendre tripes et boyaux, et lui accorda un répit dans l'attentive observation qu'il faisait d'elle pour regarder autour de lui. Bien sûr, il n'y avait plus personne, et aucun objet particulier ne semblait avoir été oublié là par l'agresseur. Il reporta son attention sur Lili, qui hoquetait en finissant de vomir, et lui tendit son mouchoir pour qu'elle puisse essuyer sa bouche.

- Je vais te ramener à l'auberge où je loge, Lili. J'ai une chambre, et il y a deux lits. Je vais t'aider. Tu seras en sécurité, et tu pourras y rester autant que tu le souhaiteras.

Il lui parlait doucement, à voix basse et lente, conscient de l'horreur qu'elle venait de vivre. Elle n'accepterait peut-être pas d'être touchée, mais il fallait la relever, l'emmener loin de ces lieux de terreur, et la soigner. Il allait devoir l'encourager à ôter ses vêtements, à se laver. Peut-être en aurait-elle envie elle-même, d'ailleurs. Pourrait-il trouver l'aide d'une femme compatissante, à l'auberge, qui pourrait s'occuper de l'aider à prendre un bain ? Elle serait sûrement plus à l'aise sans la présence d'un homme. Ou bien elle craindrait cette personne inconnue davantage qu'elle craindrait l'homme de son sang. Il avait laissé sa besace de soins et de remèdes dans sa chambre à l'auberge, et il fit mentalement la liste de ce dont il pourrait avoir besoin pour apaiser l'enfant.

- Veux-tu que je te porte, ou peux-tu marcher ?

Il tendit sa main devant Lili, sans la toucher de lui-même, afin qu'elle puisse la saisir si elle le souhaitait. Il allait devoir, sans aucun doute, prévenir Rodrielle qu'il était arrivé quelque chose à sa fille, et qu'elle devait se hâter de venir la retrouver... Il ne savait même pas où elle se trouvait en ce moment, des recherches allaient être nécessaires.
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Lililith
Roman. Elle ne le connaît pas, pas plus que ça, mais les liens du sang parlent pour eux : et Lili sent bien dans son intonation qu'il ne veut que l'aider.

Elle se redresse enfin tout à fait, et regarde le Corleone ; elle fait un signe de tête négatif, et tente de faire quelques pas toute seule. Sans trop comprendre comment, parce qu'elle est persuadée que son corps ne fonctionnerait plus jamais, elle arrive à marcher ; qu'il ne la touche pas est le plus important.

L'enfant se tourne vers l'adulte, et d'un geste, lui montre qu'elle le suit. Elle aimerait avoir Pandou près d'elle, pour se rassurer, pour le serrer contre elle, respirer son odeur, et se dire que ça ira mieux. Mais son compagnon de toujours l'a abandonnée au pire moment, et elle ne le voit nulle part dans la ruelle. Alors, elle suit Roman jusqu'à l'auberge, hébétée, les yeux écarquillés de douleur ; chaque pas lui semble plus difficile que le précédent, et la souffrance ne la quitte pas, allant jusqu'à la torturer dans le moindre de ses muscles.

Ses pieds sont lourds et semblent claquer fortement sur le pavé alors que la lumière se lève doucement sur la ville ; les gens commencent à ouvrir leurs volets, et la gamine a l'impression que ce retour à la vie n'est pas pour elle. Ses mains cherchent à agripper le peu de vêtements qui lui restent pour en couvrir sa peau, qui subitement lui apparaît comme sale.

Enfin, les deux Corleone arrivent à l'auberge, et l’Étoile pose ses ambres sur l'italien, luisant faiblement comme pour le remercier. Elle est incapable de parler. Elle l'écoute parler à quelqu'un, sans voir de qui il s'agit ni même comprendre ce qu'il dit, et le suit à l'étage.

Et subitement, son corps se met à trembler violemment, comme si elle subissait le contrecoup de ce qui venait de se passer. Elle s'effondre, la gamine, parce que ses jambes lâchent tout à coup, comme si elle avait présumé de ses forces pour venir jusque-là. Heureusement, elle ne se fait pas mal en tombant, parce qu'elle a projeté ses mains en avant ; mais une fois au sol, elle replie ses jambes près de son torse et enroule ses bras autour, comme pour en faire un rempart et prévenir quiconque de s'approcher avec de mauvaises intentions. Elle ne pleure toujours pas, laissant les tremblements prendre possession de ce corps qui ne lui appartient plus.

Silencieusement, elle commence à lister les raisons qui ont fait qu'elle en est arrivée là, et dans toute la pièce, on peut sentir sa haine d'elle-même.

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Roman.
Les semaines avaient passé, de même que les mois. Roman s'était assuré de la santé et de la sécurité de Lili, l'ayant confiée aux bons soins de la famiglia tandis qu'il devait repartir, appelé pour une mission "diplomatique". Il aurait voulu, il est vrai, écumer encore et encore les rues de la ville et les villages voisins, poursuivre sa quête et assouvir la vengeance que méritait le chien qui avait souillé sa petite cousine. La petite étoile des Corleone était éteinte. Terne, maussade, absente, souffrante, et muette. Il avait tenté, sans grand succès, de l'aider à reprendre un peu de vie... Et lorsqu'il avait du repartir, laissant pourtant Lili entre de bonnes mains, il avait eu le sentiment de n'avoir pas entièrement accompli son devoir. L'envie de meurtre coulait en lui, fluide et battante dans ses veines, sans commune mesure avec la simple mise au point d'un assassinat politique programmé. Non : il voulait tuer, par haine, par cruauté, par désir de faire souffrir au centuple... Il voulait tuer l'homme responsable de la disparition d'une lumière innocente.

Il advint, plusieurs mois plus tard, qu'il retrouvât Lili à Limoges, où il s'était rendu pour mille autres raisons que le secret qu'il partageait avec elle et peu d'autres personnes. Il n'avait pas même évoqué le sujet avec Fanette, considérant que personne d'autre que Lili elle-même n'était habilité à en parler. Ha, si : il avait raconté l'horreur des tourments de l'enfant au patriarche Corleone, son père Amalio. La proximité qu'il connaissait entre ces deux-là lui avait laissé penser qu'Amalio, médecin de surcroît, allait se sentir concerné par l'affaire. Il ne sut cependant pas si son père avait agi d'une quelconque manière, par la suite.

Le fait est que Roman et Lili, mais aussi Amalio, Gabriele, Jenifael, Arsène, Nizam, Maï... et d'autres membres de la famille Corleone, se retrouvèrent en la capitale du Limousin. Diverses raisons présidaient à leur présence : mariage, retrouvailles, plans d'avenir, études, nombre de tavernes...

Un soir, Roman trouva Lili en taverne, en compagnie de quelques personnes, mais le comportement de la fillette attira son attention bien davantage que la présence de quelques têtes inconnues. Elle semblait retenir sa colère, et lorsqu'il l'interrogea sur la raison de son humeur, elle évoqua un coupable encore inconnu, responsable de l'état de son chat. Ledit chat n'avait, à première vue, aucun autre inconfort qu'une queue nettement hérissée et un pelage doublé de volume... Roman ne s'inquiéta donc guère de l'affaire. C'est ce qui advint par la suite qui dut avoir de bien plus graves conséquences...

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