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[RP] De son Altesse à la Montagne

Wilson.
La jument est arrêtée subitement aux aurores, la pauvre n'en peux plus de galoper depuis le début de la nuit. Le mini blond, descends, prends une plume et s'empresse d'écrire à la seule personne qui lui vient à l'esprit en ce moment de trouble.



Prince des voleurs,


Qui l'eut cru que tu te serais évanoui dans la nuit sans un mot. Pas moi. On peut dire que tu portes bien ton nom de voleur qui s'enfuit sans un bruit. Ainsi, tu continues ta route en solitaire, ers l'Armagnac donc ? J'espère que la fille là-bas y sera plaisante mais qu'elle ne te fera pas oublier mes charmes entre-temps. Pour ma part, je n'oublierai pas les tiens. À vrai dire je crois bien que c'est même impossible, vu la douleur des derniers coups.


Mon frère est revenu, et je suis reparti. On s'est méchamment pris la tête, mais bon, t'en as sûrement rien à carer et franchement, j'te comprends, même moi je n'ai pas vraiment compris l'histoire de la dispute.


La blonde m'a réécrit, j'hésite vraiment à lui répondre. Elle me reproche de l'oublier alors qu'elle souffre dans le couvent. Là-bas, on n'souffre pas si ? En sachant que c'est la fille d'un Marquis les nonnes doivent en prendre un peu soin j'imagine. Elle n'comprends pas et ignore vraiment ce que j'ai vécu avec le fouet de son père. J'hésite à lui faire comprendre ça dans une réponse. Tu serais bien méchant et sans pitié à ma place toi hein ?


Je ne sais pas si tu recevras ma lettre, le messager a un peu tiqué quand je lui ai dit de chercher un efféminé brun au vêtement vieillit et au cul bon à mordre. Pardonne-moi, mais sur le coup c'était la seule description qui me venait à l'esprit. Allez tu ne m'en veux pas ? J'te ferai un lapin au miel la prochaine fois pour me racheter si t'es touché.


Gaffe à toi sur la route, les ours rodent en ce moment et ils sont affamés.


P.S : Le matin en me levant j'ai pas réussi à mettre la main sur ma bourse. Simple coïncidence me diras-tu ?

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Montparnasse.
La lettre cueillit le brun alors qu’il venait d’entrée en ville. Le messager le regarder d’une étrange façon, il attendit que Montparnasse le dépasse avant de lui courir apes l’appelant par son nom.
Je rêve ou il vient de matte mon cul celui –la ?!
Montparnasse le toise, sourcille redresser, regard froid. Le messager hésite légèrement avant de lui tendre une lettre à son nom. Montparnasse est surpris, il n’a pas beaucoup d’amis, et encore moins des amis sachant tenir une plume.
Le messager est chassé d’une main agacé et la lettre est décachetée.
L’entête de la lettre l’amuse « Prince des voleurs », son regard se pose directement sur la signature afin de confirmer l’identité de son auteur.
La lettre est ensuite parcourut rapidement décrochant un sourire au brun. Le petit blond n’a vraiment pas froid aux yeux.
Changeant de destination il se rend dans une taverne afin de rédiger une réponse à son compagnon de voyage temporaire.




A son Altesse,

En effet j’ai pris la route en direction de l’Armagnac, vous dominez tellement profondément que je n’ai pas eut cœur à vous réveiller. J’ai préféré m’assurer qu’en vous retournant vous ne vous blessiez pas en vous appuyant malencontreusement sur votre bourse. Je suis un homme prévenant que voulez-vous.
Ayant peur que vous t'inquiétez de ne pas la disparition subite de celle-ci, je vous rassure en vous disant que je l'ai mis en sécurité à ma ceinture. Parfois les conseils d'une jolie brune sont bons à suivre.
Bien sur je vous la rendrais à notre prochaine rencontre, en attendant je veille sur elle avec le plus grand soin.

Etonnement je serais curieux d'en apprendre plus sur cette dispute et j'espère ne pas en être la cause, je vous ai déjà posé quelque... désagrément.
Comment se porte votre cul d'ailleurs ?

Quand à la blonde, je pense qu'il serait de bon ton de lui répondre que vous ne l'oublierais jamais, les cicatrices des coups de fouet vous rappellerons à son bon souvenir pendant de très longues années.
N'ayez pas de pitié pour elle, elle n'en a pas eut pour vous en jouant avec vous avant de vous jeter en pâture à son père.

Quand au lapin au miel je compte bien y re-gouter encore une fois, après tout c'était notre marché non ?

Saluez bien bas votre frère que je ne connais pas.

Montparnasse, ou Monty pour vous.


Montparnasse avait acceptez de tutoyer le jeune homme mais le faire a l’écrit c’était une autre mince à faire, surtout que certain propos tenue passe toujours mieux avec un « vous » devant…
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Wilson.
La réponse fit sourire le blondin, dés les premières phrases. L'âme en peine il trempa sa plume dans l'encre pour coucher sur le papier la réponse à son correspondant. Installé dans son petit campement sommaire à l'orée d'un bois, il prit le chemin de la ville pour trouver un messager qui pourrait adresser sa missive.

Une fois trouvé, sa main glissa à sa ceinture cherchant de ses doigts sa bourse vide, le jeune garçon pesta contre Monty et passa machinalement sa main dans ses cheveux face à la main tendue devant lui. Il n'avait même pas d'argent pour payer le pauvre homme.


Mmh...Vous... allez rire, ou pas, mais j'n'ai pas d'argent sur moi, là ... Ecoutez, vous d'manderez au brun au cul bombé de vous donner double mise d'accord ?


Le regard du messager ne paraissait pas du tout certain. Pour cause, il avait peur de ne pas se faire payer pour sa course. Il était temps de le rassurer !

Mais oui vous verrez comme il est généreux, un beau sourire de votre part et le tour est joué.



Robien des bois,


De ce que je peux voir, le messager t'a retrouvé, ma description devait finalement être juste ! J'ignore si j'ai raison, mais il me semble que tu as fait un lapsus dans ta première phrase. Je cite « vous dominez tellement profondément que j'ai pas eut cœur à vous réveiller » , à la place d'un simple « dormiez ». Allons bon, je suppose que ce lapsus est révélateur mon cher Monty ?


Sache que je tiens à ma bourse et à son contenu malgré ta grande prévention à mon égard. J'imagine qu'elle t'a déjà servie depuis la lecture de cette lettre. Mais il te serait bon de me la remplir à notre prochaine rencontre, voir même d'en rajouter quelques pièces. Vois cela comme l'argent de mes intérêts ? Rassure-toi, ils ne sont pas aussi chers que ceux des voleurs de maires.


Tu n'es pas la cause de cette dispute n't'en fait pas, c'est encore bien plus compliqué que ça. J'ai l'impression qu'il ne veut plus de moi dans les parages. Il me reproche de ne pas tenir compte de l'enseignement qu'il me donne alors que je fais tous les efforts pour y parvenir. J'ai même volé ma jument (l'animal encore une fois oui oui) pour lui prouver que j'étais à la hauteur de ces attentes. 


J'ai préparé mes affaires pour m'en aller, il m'a vu et n'a même pas daigné me faire rester, à la place, il a entamé une mélodie avec son luth sans se poser la moindre inquiétude sur mon départ. Je crois qu'il va en Bourgogne dans les jours à venir. Je ne voulais pas y aller de base, mais depuis deux jours qu'il est parti, je commence à ressentir la solitude qui me pèse. Je devrais peut-être lui écrire, m'excuser ou bien au moins mettre les choses à plats… 


Pour le coup, mon royal cul prend du repos et je suppose qu'il ne demandait que ça le pauvre. Il reviendra en force et en forme pour le meilleur comme pour le pire ne t'en fais pas. Après tout, avec ce qu'il a pris le pauvre, je vais me méfier de tous ceux qui veulent le visiter…


La blonde écrit et écrit encore, quelques phrases à chaque fois. Je me demande si ne pas lui répondre ne serai pas plus radical. Sans réponse, elles abandonnent en général ? Et ta blonde à toi, elle est comment au final ? Elle est blonde au moins ? Elle crie ?


Rappelle-moi donc ce marché, n'a t-il pas déjà eut lieu ? Je peux aussi changer de recette, il ne faudrait pas que notre cher Prince se lasse de son repas, vois-tu ?


Gare aux messagers qui rôdent, celui-là aussi surveillera ton arrière ...


𝓦𝓲𝓵𝓼𝓸𝓷


De ses saphirs, l'adolescent observa l'homme partir en direction du sud. Le pauvre ignorant., Montparnasse généreux.... Et puis quoi encore ? D'un petit espoir vain, le jeune blond souhaitait tout de même que son acolyte brun ne soit pas trop désagréable avec le coursier.
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Montparnasse.
- Monsieur Montparnasse ?
- Ca dépend qui le demande.
- J’ai une lettre pour vous.
- Bien, dans ce cas donnez la moi.
- Mais c’est que…je n’ai pas été payé, et le jeune homme m’a dit que vous me régleriez la course…


Montparnasse toisa le messager sourire amusé au coin des lèvres. Les pigeons n’ont plus d’ailes on dirait mais ca n’en reste pas moins des pigeons.

- Et que vous a-t-il dit d’autre ce jeune homme ?
- Que vous me paierez double et que vous étiez un homme généreux.


A présent ce fut un véritable sourire qui se dessina sur les lèvres du brun. Un sourire charmant et chaleureux, le messager se détendit un peu en le voyant il se dit que finalement il avait bien fait de faire confiance au blondinet.
Le poing s’abattu avec violence sur le nez du pauvre bougre et celui-ci perdu l’équilibre surpris.
Montparnasse le fouilla pour récupérer sa lettre ainsi que sa bourse avant de se redresser et de le toiser de haut.


- Il faut toujours se faire régler la course avant mon brave. Quel intérêt aurais-je de vous payer ?

Il détourna les talons et décacheta la lettre, laissant le pauvre coursier l’insulter copieusement.
Bien que le début de la lettre l’amusa, le reste du contenue le fit froncer les sourcilles et il ne tarda pas à donner réponse au blond.




A sa Blondeur,

Commençons par répondre aux aspects amusants de votre missive avant de s’attarder sur les points bien moins plaisants :

Le lap « suce » pourrait être en effet révélateur mais seulement dans vos rêves les plus osé. Il vous faudra faire preuve de plus d'inventivité afin que ce rêve devienne réalité.

Votre bourse vous sera rendu pleine lorsque j’aurais vidé les miennes. Que pensez-vous de cette proposition que je trouve plus que raisonnable ? On en revient donc au repos de votre royal séant et au marché qui n’a pas eut lieu : N’avais-je pas gagné deux tours de manège ? Il me semble de mémoire n’en avoir utilisé qu’un seul, le deuxième devait attendre que son altesse cesse de boitiller comme une pucelle.

Pour ce qui est de votre frère, il est toujours triste d’apprendre qu’une amitié comme la votre se trouve mis à mal. Essayait donc d’en savoir plus, et sinon venait me rejoindre, je comblerais avec grand plaisir votre solitude, et cela avec douceur maintenant que vous avez compris quels sont les limites à ne pas franchir.

Quand à votre blonde, je peux vous envoyez un annulaire que vous pourriez joindre à votre prochain message, cela sera surement plus claire pour elle.

Ma blonde est en faite brune et pour le moment je n’ai pas encore eut l’occasion de la faire crier, ainsi vous ne serez pas jaloux, et vous pouvez vous gargariser d’être ma petite blonde préféré.

Le messager est venue me réclamer des pièces, ce n’est pas très courtois de votre part de ne pas payer ce pauvre hommes. Je pense qu’il vous faudra en trouver un autre pour la suite de nos échanges.

Montparnasse


La lettre fut confié à un gamin avec la même promesse de se faire payer par le blondinet arrivé à destination. C’est moche, je sais.
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Wilson.
Hey M'sieur, faut m'payer !

Du coin de l’œil, le blondin observe le gosse la main tendue. C'est quoi encore cette histoire ? Faisant mine de ne pas entendre le jeune garçon s'éloigne en décachetant sa lettre, suivit de près par l'enfant réclamant sa paie.

P'tain mais... sérieux lâche moi ! Le blond soupir et fouille dans sa poche de quoi sortir quelques pièces qui lui restait et les tends à l'enfant. Les temps sont durs, va falloir se mettre à bosser.

Tiens prends ça et puis la réponse qui va avec. Retrouve le brun et dis lui qu'il fait chier son altesse.

Devant les yeux émerveillés du gosse, le blondinet sourit, pourquoi il n'y avait pas pensé plus tôt à la stratégie de son altesse qui ne désire pas payer.

Ouais parfaitement, mais j't'en tiens pas rancune. La prochaine fois ça sera gratuit hum ?



Vile pie noire,


Un nouveau marché entre nous ? Je doute que te mettes bien longtemps à vider tes bourses ainsi, je récupérais mon dû rapidement. À moins qu'il y a quelques conditions sur comment les vider ? Sache que ton Altesse marche droit et fier comme un paon. Pour boiter comme une pucelle, il faut avoir de quoi mon tendre ami. Disons… Ma bourse contre ton deuxième tour de manège ? Peut-être qu'en attrapant la queue du pompon, tu en gagneras un autre, qui c'est.


En ce qui concerne mon frère, je vais attendre quelques jours puis lui écrire. Il doit être remonté contre moi, comme je le suis en ce moment. On doit tous les deux avoir besoin de temps pour réfléchir et mieux se retrouver. Mais si d'ici une semaine, je n'ai aucune nouvelle, je retiens ton offre alléchante. Je ne suis pas du genre solitaire.


Ma blonde serait capable de mourir en voyant l'annulaire, la pauvre. Et puis, tu le trouverais où ce doigt ? Nan, tu sais quoi ? Ne me le dis pas, je n'ai pas envie de savoir. Je suis sûr que c'est ignoble.


Oh une brune ? Et elle est belle ? Ses miches sont bonnes ? Jaloux d'une femme, tseuh me prends pas pour un faible toi ! Mon pauvre prince des voleurs, évite les fautes du genre "ma petite blonde préféré" tu veux ? Je suis un homme et un vrai. Je tacherais de te le marquer dans l'esprit la prochaine fois.


L'argent qui me restait trône et scintille à ta ceinture, je te rappelle. Ne m'dis pas que tu as tué le pauvre messager ? Et ce gamin qui me suit et me crie dessus pour avoir son argent, j'en fais quoi, j'te le renvoie ? Tu risquerais de l'abîmer lui aussi le pauvre gosse... P'tain tu fais chier Monty ! C'est toi qui a l'argent tsh !


𝓦𝓲𝓵𝓼𝓸𝓷

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Montparnasse.
La lettre le cueillit dans un moment inopportun, attablé en taverne avec celle qui l’avait engagé comme garde du corps, future Comtesse et nouvelle cible du brun, il avait était obligé de lâché quelque pièces au gamin pour ne pas passer pour un pingre. Ce qui lui avait passablement agacé. Sa vengeance sera terrible. Il ne lut pas la lettre de suite il préférait attendre d’être seul pour parcourir la missive.

Plus tard dans la soirée la lettre et fut lut et la réponse rédigée :




Petite oie blanche,
Puisqu'on en est au nom d'oiseau,

Me voila de forte mauvaise humeur, j’ai été contraint de donner quelques pièces au gosse que vous m’avez envoyé, celui-ci avait les yeux brillant de reconnaissance, tandis que ma bouche se remplissait d’amertume. Ce n’est pas très loyal de retourner ainsi le petit morveux contre moi. Tenez, pour changer je trouverais une jeune fille pour vous apporter cette lettre. Ne l’amochez pas trop…

Votre marché est accepté. Un deuxième tour de manège contre votre bourse. Vous avez pris de la valeur on dirait depuis le feu de camps. J’ai compté bien plus que 23 écus dans celle –ci. Ne voyait pas la une récompense pour vos prouesse et ne prenez pas le melon, ce n’est que par faciliter d’expression que je vous échange votre bourse contre votre cul.

Des nouvelles de votre frère ?
Votre blonde vous harcèle toujours ?
Etes vous sur pour le doigt ?

Ma brune est plutôt jolie oui, je pense pouvoir la faire céder à mes avances en jouant correctement le jeu que j’ai en main. Mais je compte sur vous pour ne pas ébruiter ce que j’écris là.

Ne t’en fais pas pour le message je ne l’ai pas tué, en revanche ca m’étonnerais qu’il accepte encore une course sans se faire payé d’avance.
Je te glisse dans la lettre deux écus. Fais en bonne usage.

Montparnasse.


Sourire amusée sur les lèvres Montparnasse se dirigea vers le bordel de la ville et glissa la lettre cacheté a une jolie brune, il lui donna également le contenue complet de la bourse du petit blond avec une consigne simple :

- Apportez donc cette lettre au jeune homme dont le nom est inscrit juste ici, vous le reconnaitrez facilement, blond, jeune, frêle, agréable à regarder, les cheveux en bataille et la bouche pleine de foutre. Vous lui transmettrez la lettre et vous lui offriez vos faveurs. S’il ne veut pas, insistez. Je vous paie gracement, je serais fort déçut d’apprendre qu’il n’a pas eut entière satisfaction de vos services…

Le regard était froid et la catin accepta sans broncher, elle avait reçut une jolie somme et ne décevra pas le brun. La Maquerelle risquerait de ne pas être contente si l’homme revenait se plaindre.
Montparnasse la regarda s’éloigner en souriant, satisfait du tour qu’il venait de jouer au blond.

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Wilson.
Le jeune blond avait quitté la ville pour retrouver son campement sommaire. Une fois arrivé, quelle ne fut pas sa surprise d'être accosté par une brune aux proportions généreuse agitant une missive à la main et le regardant de ses yeux de chats sensuels. Une main passée dans sa blondeur, il prend la lettre et remercie la brune qui s'avance vers lui jusqu'à venir le coller contre le tronc d'un arbre. S'ensuit un baiser vite coupé par le jeune adolescent qui repousse son attaquante d'une main.

Wow mais il t'arrive quoi à toi …. Ca va pas ?! Le soleil tape trop fort ?

Mes faveurs, mon corps et mon expérience vous sont offerts. N'essayez pas d'y résister, je sais me montrer persuasive beau blond.


Petit à petit, à force de discussion coupée d'un effeuillage de tissus et de baisers aux tentatives de répulsions vaines, le blond comprit. C'était la nouvelle vengeance de son acolyte brun, le gosse messager avait du lui réclamer de l'argent et voilà où il en était. Il allait devoir se plier à ce plan bien réfléchi et rudement mené.

Une fois la catin satisfaite d'avoir accompli sa mission, la lettre fut lu et il comprit ce qui avait servit de monnaie d'échange.


Le salaud …




Fourbe oiseau moqueur,


La vile pie, vole tout ce qui brille et ce qui est d'or. Remarque que ça te va bien. Nan, mais Monty, tu débloques complètement. Payer la brune avec l'ensemble du contenu de ma bourse, mais tu te rends compte un peu ? J'avais économisé 136 écus exactement. En plus, elle était bien trop grande t'aurais pu mieux la choisir. T'as intérêt de me rembourser jusqu'à la moindre pièce beau brun, je te préviens !


Toujours aucune nouvelle de mon frère, il doit être en Bourgogne et j'imagine qu'il est très bien entouré. Il a un don pour ça, je ne me fais pas trop de soucis pour lui.


La blonde a abandonné la mise, peut être aussi parce que je ne lui ai pas répondu. Elle voulait savoir si un jour elle serait pardonnée et si oui comment elle pouvait l'être. J'ignorais quoi lui répondre donc je n'ai rien fait, je pense que c'est mieux ainsi. Pour le doigt, tu peux le garder du coup, je pense ne pas en avoir besoin.


Raconte-moi ta technique pour faire céder ta brune, tu as ma parole, je ne dirais rien. Je suis juste curieux de connaître le plan du grand Montparnasse dans sa quête de proie. Rassure-moi, tu es doux au moins avec les brunes ?


Comment, c'est l'Armagnac, raconte moi. À côté de Paris, ce doit être bien plus calme ? Les bordels sont bien garnis de ce que j'ai pu voir, t'y vas souvent ? Moi, je me suis installé dans un coin de forêt pour être au calme. Je dois avouer que ça l'est un peu trop par moment.


Trop de générosité en toi pour ses 2 écus, je te remercie. J'ai l'impression de me voir avec ma mère quand elle m'offrait une pièce pour bonne conduite à la maison. T'accepterais 2 écus contre ton cul ? L'été, les tarifs sont à la baisse en général et puis je dois utiliser avec bon escient ces deux écus.


𝓦𝓲𝓵𝓼𝓸𝓷


Hey brunette, tu vas retrouver le ténébreux qui t'a payé et tu lui donneras ça. Pas besoin de te donner autre chose, avec ce qu'il t'a offert, je pense que tu peux t'permettre de me rendre ce dernier service, n'est ce pas ma jolie ? Et puis tu dois bien faire le chemin du retour pour faire ton compte-rendu à ta patronne.

Un dernier clin d'œil à la catin et la voilà repartie en direction du sud. Brrr, pour le coup, le Monty ne l'avait pas raté avec sa vengeance. La prochaine fois qu'ils se verraient, le blond se promet de lui rendre la monnaie de sa pièce.
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Montparnasse.
Quelques jours plus tard la Catin fut de retour. Elle avait en sa possession une lettre pour Montparnasse. Celui-ci fronça légèrement les sourcils. Elle avait pris son temps pour faire l’aller retour, la patronne risquerait d’être fort mécontent… A moins que Montparnasse ne lui en souffle mot...
Le silence fut négocier avec la brune et Montparnasse s’installa à sa table pour répondre au blondinet tandis que la jeune femme s’affairait en dessous.
N’est ce pas là une merveilleuse condition pour rédiger un courrier ?




Au petit blond allégé de toutes ces bourses,

J’espère que la demoiselle c’est aussi bien occupé de vous qu’elle s’occupe actuellement de moi. Mon cadeau vous a t’il plut ? Ne me remerciez pas pour la générosité cela est une qualité inné chez moi. Il est vrai que j’aurais plut la choisir moins pulpeuse, plus chétive, mais cela ne vous aurez pas mis autant en rogne et j’aurais été déçut de ne pas lire vos quelques phrases d’introduction pleine d’amour à mon égard.

Je vous remboursait chaque centime dépensé en nature beau blond… Hum... penser à ce que je vous ferez en étant si agréablement dorloté par notre amie commune voila qui me mets en appétit.

Que faites vous donc de vos journée sans votre frère ? Ou donc promenez vous votre joli p’tit cul ?

Je suis ravi d’apprendre que la blonde a finit par vous laissez en paix, je trouverais une autre utilité à mon doigt soyez en persuader.

Quand à ma brune, j’ai pris il y a peu sa vertu et sa valeur. La pauvre noble n’est plus bonne à marier à présent. Je pense que lorsqu’elle réalisera les conséquences de ces quelques instant de plaisir je devrais faire mes bagages et quitté rapidement le pays… En attendant j’espère bien pouvoir encore profité de la situation quelques autres fois…
Et si cela vous rassure réellement, j’ai était plutôt douce avec la brune. Tant qu’elle ne me prendra pas de haut je resterais un bon amant.

L’Armagnac est ennuyeuse au possible, la ville est calme heureusement que la Mairesse est une ivrogne et que je profite des faveurs de ma patronne sinon je serais déjà loin. Imaginez donc, ils m’ont collé un tour de garde ! A moi ! M’enfin cela me permet de me promener en tout quiétude dans les rues sans avoir à justifier de mon manège.
J’aurais dut faire cela avant.
Les Bordels sont assez décevant au final, on a vite fait le tour, il manque un peu l’exotisme que l’ont peut retrouver à Paris, mais j’essaierais d'y remonter dans peu de temps. J’attends de voir comment cela tourne ici. Mais je peux déjà vous affirmer que ca commence à sentir le roussit. Je ne ferais surement pas de vieux os sous le soleil de l’AC...

Je serais curieux de savoir a quoi vous avez dépensé les deux écus que je vous ai donné, les gardez-vous réellement pour moi ? Dans ce cas je me dois de vous en donner deux autres. Je ne m’abaisserais pas à accepter deux écus. Quatre en revanche c’est à discuter...

J’espère qu’on se recroisera vite blondinet.

Montparnasse



Il relut sa lettre et sourit en coin amusé. Celle-ci avait pris une tourne plutôt explicite, écrire en se faisant dorloté la virilité n’était pas vraiment une bonne idée. Pauvre Wil… Il espérait sincèrement le revoir en tous cas.

En attendant il avait des affaires à finir avec la brune… Cette lettre l’avait excité plus que de raison et la pauvre catin ressortit de la chambre de Montparnasse en boitant légèrement, une nouvelle lettre entre les mains.
Elle la confia à un môme avec l’adresse du blondinet seulon les instruction de Montparnasse, avant de retourner faire son rapport à la Maquerelle. Le Brune n’avait vraiment pas était tendre avec elle mais elle savait qu’elle ferait mieux de passer sous silence ce détail. Elle avait accepter cela sans rétribution, et ne devait s'en prendre qu'à elle d'avoir accepter de lui offrir ces faveurs, puis il vivait ici à présent elle craignait de le voir revenir.

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Wilson.
Lorsqu'il signe le bas d'une première lettre, le blondinet avise celle du petit parisien en attente d'une réponse et sort un nouveau parchemin vierge. La lecture de celle-ci l'avait amusé et il s'était imaginé cette grosse brune s'activer sur le bas de Monty.

Voilà pourquoi l'écriture de ce dernier semblait plus ou moins tremblantes sur la fin.





Au gardien brun du rempart d'Armagnac,


Généreux, généreux, la tronche de la générosité ici. Mais je retiens t'en fais pas, tu me le paieras. Heureusement que tu me donnes ces deux autres écus qui font foi de cette fameuse générosité qui te caractérise à priori si bien. Repose toi, il se pourrait que je sois en chemin pour les dépenser et me dépenser avec. T'as encore quelques jours pour chasser le lapin et acheter du miel au marché. Mais dis, si tu t'abaisses à 4 écus c'est qu'il y a une faille dans la roche mmh ?


J'ai écris à mon frère juste avant de répondre à ta propre lettre et j'attends de voir s'il voudra m'adresser une réponse. Deux semaines qu'on s'est quitté et bordel je sais pas comment je fais pour réussir à ne pas devenir fou. M'enfin, l'histoire est vraiment compliqué aussi, tu dois rien y comprendre de ton côté pauvre brun que tu es. Je promenais mon cul dans la bonne ville fantôme de Périgueux et figure toi que notre bon vieux con d'ami y était. Heureusement il est vite parti et je l'ai évité pour ne pas devoir lui casser trois dents.


Il se pourrait que j'apprécie l'usage de tes doigts bientôt alors prends en soin, ne les coupe pas inutilement.


Ta pauvre brune va vouloir se marier avec toi si tu l'as défloré sans ménagement. Je rigole si tu as réussis à lui coller un gosse. J'imagine la tête de son noble de père lorsqu'il verra que sa fille n'est pas aussi pur qu'il le pensait. Et t'as pensé à sa réaction à lui d'ailleurs ? Faudrait pas qu'il te colle un procès et des coups de fouets à toi aussi, d'expérience c'est mieux d'éviter les nobles crois moi.


Ainsi le grand Montparnasse troque son vêtement rapiécé pour un uniforme de maréchal ? J'aimerai bien voir ça de mes propres yeux, cela doit t'aller comme un gant sur tes hanches généreuses. Tu me laisseras mater ton cul à la lueur des torches des remparts voir ce que ça donne ?
Sans un sous je ne pourrais pas vérifier tes dires sur les bordels c'est con. Mais au vue de la brune que tu m'as envoyé je peux bien croire que c'est pas la joie et que ça ne doit pas valoir Paris. Un jour j'irai te voir là bas et tester un bordel Parisien !


Dis tu comptes rester combien de temps le cul sur les remparts de l'AC ?


Je te dis à bientôt si tout va bien,


𝓦𝓲𝓵𝓼𝓸𝓷


La lettre est relut et un sourire est décroché. C'est décidé, marre de la solitude, l''Armagnac nous voilà.

Sur le chemin de la ville, le jeune garçon donne ses deux lettres en payant le coursier 4 écus. Tant pis, il trouverait bien de quoi s'offrir autrement les services du sudiste.

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