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[RP]Sauvetage de glou glou

Hesychia
"Tout est fini"

Ces mots résonnaient dans l'âme et l'esprit de la jeune fille qui s'était retrouvée vide au fond du lit de la rivière alors que ses poumons se remplissaient d'eau. Le courant rapide du fleuve la secouait dans tous les sens ce qui n'était pas très dur étant donné la légèreté de corps qu'elle avait. Elle se sentait peu à peu sombrer pour rejoindre ses dieux alors qu'elle se noyait. Après tout elle l'avait voulu.

Par amour elle avait tourné le dos à sa famille, par amour elle n'avait fait que de se déshonorer, par amour elle a perdu tout ce qu'elle avait été. Mais cela n'avait maintenant plus d'importance, elle avait eu le choix entre se marier ou mourir et le choix était bien rapide à prendre pour elle. Comment donc pourrait-elle épouser un homme qu'elle n'allait surement ne pas aimer? Comment donc allait-elle pouvoir supporter cette idée une seule seconde? Bien évidemment, elle qui ne rêvait que d'amour ne pouvait pas accepter une telle chose, cela en était évident.

C'est ainsi que le choix de la crevette fut pris, c'est ainsi qu'elle se retrouvait au fond de l'eau. Ce qu'elle allait devoir affronter, et qui l’effrayait, ce n'était pas réellement la mort mais ses dieux, et surtout un. Hesychia avait tourné le dos au dieu qu'elle servait au nom de l'amour, elle avait tourné le dos au dieu Apollon. Elle s'imaginait pendant qu'elle coulait ce qui allait se passer pendant qu'elle perdait connaissance. Et ce fut la fin.

La jeune grecque était allongée dans une prairie aux senteurs merveilleuses qui emplissaient ses narines, le ciel était d'un bleu à couper le souffle et une légère brise aussi douce qu'une caresse s'enroulait autour de son corps alors qu'elle se levait. En face d'elle se trouvait les rayons du soleil, les réels rayons de soleil. Une forme humaine se tenait devant elle, aux contours lumineux. A vrai dire il devait bien ressembler à quelque chose mais la lumière ne faisait que cacher tout ceci. Puis un mot dans son esprit résonna. "Tu me déçois." Et la chute commença.

Hesychia tombait, tombait, tombait, sans jamais s'arrêter. Elle tombait dans un trou sans fin dont les murs étaient recouverts d'âmes en peine qui essayaient de s'échapper d'un endroit qu'elle pouvait bien s'imaginer : Les Enfers. Toutes ces mains la touchaient ou plutôt la traversaient tout en lui transmettant une douleur insoutenable. Puis, ce fut le néant pendant un court ou long moment, elle ne pouvait pas savoir. Et enfin ses poumons se remplirent d'air et ses yeux voyaient.
Montparnasse.
La nuit venait de tomber. Les chats sont de sortit. Montparnasse aussi. Le dos bien droit, le port altier il parcourt les rues comme si elle lui appartenait. Son éternel sourire moqueur est visser a ces lèvres, tandis que ces yeux froid parcoure les différents visages a la recherche de sa future victime. Sa main gauche est plongée dans sa poche tandis que l’autre joue avec un petit couteau délicat et aiguisé.
Son physique est aussi avantageux que son cœur est froid. La faim en avait fait un voleur, la coquetterie en avait fait un monstre. Sa silhouette fine est efféminée, ces vêtements sont de bonne facture mais élimer.
Son ventre gargouille. Il a faim…
Ses pas l’entrainent le long de la rivière. Il ne lui reste que quelques dizaine de mètre avant de rejoindre le marché ou il pourra chaparder quelques quignons à se mettre sous la dent.

La lune se reflète à la surface de l’eau et Montparnasse savoure ce moment de calme avant de fondre dans l’effervescence de la ville.
Quelque chose au fond de l’eau attire son attention.
Ces pats s’arrête ces sourcilles se fronce légèrement tandis qu’il se penche en avant pour mieux voir.
Au fond de l’eau une silhouette se dessine, jeune, frêle, fragile. Une jeune femme.
Elle se noie.
Montparnasse hésite. Doit-il la laisser se noyer ? Apres tout si elle l’était là c’est qu’elle avait surement voulut non ? Puis plonger pour la récupéré implique de se mouiller…
D’un autre coté si il la sauvé la jeune femme serais surement disposé à le remercier chaleureusement… Très chaleureusement.
Une lueur amusée éclaire son regard et le sourire en coin s’agrandit sur ces lippes.
Le coutelas est rangé, la veste retirée. Ainsi que le chapeau qu’il pose avec nonchalance sur ces cheveux brun épais.
Montparnasse prend son temps avant de plonger dans cette eau bien trop fraiche.
La jeune femme ait saisit a la taille et il prend appuie dans le lit de la rivière pour remonter rapidement. Heureusement celle-ci n’est pas très profonde et l’air est de nouveau happé avidement par le jeune homme.
Il remonte la jeune femme est la pose délicatement sur la rive avant de s’y hisser à son tour. Elle ne pèse pas lourd, elle est plutôt jolie.
Montparnasse se dit que se sauvetage lui rapporterais peut-être quelque chose au final…
Une main de pose sur le tissus qui recouvre bien trop plate à son gout et il appuie fermement dessus afin de faire entrer de nouveau l’air dans ces poumons…
Assis près d’elle il replace délicatement une mèche de cheveux trempé qui lui barre son visage avant d’appuyer de nouveau sur sa frêle poitrine, laissant son regard parcourir le corps de la jeune femme que ces vêtements trempés mettent en valeur.


- Mademoiselle ?
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Hesychia
Le passage de la mort à la vie ne fut pas sans conséquences. La douleur irradiait ses poumons, sa trachée, sa gorge et son nez. La brûlure en était même insoutenable. Alors qu'elle reprenait vie, Hesychia se mit rapidement sur le côté pour tousser et cracher l'eau qui sortait de ses poumons. Elle ne vit pas tout de suite l'homme qui se tenait près d'elle mais elle savait qu'elle n'était pas seule, ayant entendu parler avant de reprendre totalement conscience, ses yeux se mirent donc à parcourir ce qui l'entourait jusqu'à se poser sur son "sauveur". Après tout elle n'avait pas envie d'être sauvée mais si elle l'avait été, cela ne voulait dire qu'une seule chose pour elle, il n'était pas l'heure qu'elle rejoigne les dieux.

Elle se remémora aussi ce qu'elle vit de l'autre côté, n'étant que le fruit de son imagination mais l'ignorant. Elle avait déçu le dieu qu'elle avait servi, peut être lui fallait-elle se racheter désormais? Mais il fallait en ce moment en revenir à l'homme près d'elle qui, lui, était bel et bien réel. Hesychia était loin d'avoir peur des étrangers d'habitude mais, pour une raison qui lui échappa, elle ne put s'empêcher de paniquer. Peut-être était-ce dû aux évènements récents, elle qui se croyait déjà morte, se retrouve en vie et avec un inconnu. La panique ne la fit pas pour autant crier, à vrai dire elle ne criait pas souvent, que ce soit de peur ou de douleur, sauf devant les araignées mais ceci était autre chose. Le regard perdu et l'esprit confus, elle arriva à sortir quelques mots hachés par la toux au bout de quelques bonnes dizains de secondes depuis sa revenue à la vie.

Où suis-je?

L'eau qui se trouvait sur elle ainsi que le vent, même si léger, la faisaient trembler mais essaya de les contenir le plus possible. Depuis toute petite elle avait toujours fait cela, faire comme si tout allait bien même si ce n'était pas le cas, n'aimant pas inquiéter son entourage. Après tout, la jeune grecque préférait les voir sourire plutôt que de s'inquiéter, elle préférait répandre des sentiments positifs plutôt que de mauvais, ce qui était ironique étant donné ce qu'elle fit quand son monde entier s'écroula. Mais à qui allait-elle donc manquer? Les amis c'était ceux de celui qu'elle avait aimé et non les siens, sa famille lui tourna le dos et ses dieux l'abandonnèrent. Ce n'était que ce qu'elle méritait, elle en était persuadée. "Il faut assumer les conséquences de ses actes." La toux passa assez rapidement à la différence de la douleur.

Est-ce vous qui m'avez sortie de l'eau? Qui êtes-vous?

Les questions se bousculaient les unes aux autres maintenant que son esprit sortait de sa torpeur et ses yeux bleu-violet passaient du décor les entourant au visage de l'inconnu, le détaillant au passage. S'il y avait bien une chose à laquelle Hesychia était incapable c'était bien celui de retenir les noms et si ce dernier allait se présenter à elle, il lui fallait trouver des repères. Ce qui la frappa aux premiers abords ce fut le fait qu'il soit autant efféminé. Cela lui rappelait chez elle, où les jeunes hommes pouvaient aisément passer pour des femmes. Et puis sa question pour savoir si c'était lui qui l'avait sortie de l'eau lui parut stupide. Il était clair qu'il était trempé jusqu'aux os tout comme elle et se dit qu'heureusement elle portait sa toge violette car si cela avait été la blanche... Tout son corps aurait été visible. Cette idée lui fit légèrement venir le rouge aux joues, ce qui contrastait avec sa pâleur naturelle alors qu'elle se redressait, restant assise à cause du manque de forces qui l'envahissait.
Montparnasse.
La jeune femme reprit rapidement conscience et lui posa trois questions auquel il ne comptait pas répondre.Pas tout de suite du moins.
Son nom il l’avait remplacé depuis longtemps par le surnom qu’on lui avait donné dans les rues. Montparnasse. Sobriquet moqueur pour celui qui se prenait pour un mythe. Montparnasse était un homme fiere, imbu de lui meme.
Il l’observa un instant sans répondre. Le froid la faisait tremblait et elle se recroquevilla près de lui. Un autre homme aurait eu un geste tendre envers elle mais Montparnasse n'était pas de cette race. La pitié et la compassion n'était pas vraiment le trait de caractère dominant chez lui. Il l'avait sauver de la noyade et il estimait donc qu'elle avait une dette envers lui.
Il se contenta de poser son regard sombre sur elle et de lui sourire, une lueur légèrement amusé dans l’œil.


- L’eau était bonne ? Personnellement je préfère prendre mes bains nus.

Il ne lui demanda pas le pourquoi de son geste. Cela ne le regardait pas. Et de toute façon la réponse ne l'indifferait au plus au point.
Chacun avait ses comptes à régler avec le Très Haut. Chacun avait son passé. Les questions il n’en pose que pour éviter d’y répondre. Afin de mener la danse. Garder le contrôle, toujours.

Montparnasse se redresse. Trempé jusqu’aux os. Il récupère son chapeau qu’il replace avec nonchalance sur le côté de son crâne, comme si celui-ci était en équilibre et pose sa veste sur les épaules de la jeune femme.
Un vrai gentleman.
De bonne manière pour cacher un cœur sombre. Un vrai Kinder surprise…
Il la regarde de toute sa hauteur et lève un sourcil. Il attend. Il ne sait pas vraiment quoi en revanche. Mais il attend.
Un geste ? un regard ? de la reconnaissance peut être ? une explication ? pas vraiment non... une autorisation pour la laisser là ? surement.
La faiblesse l'ennui, et l'attente l'exaspere. Le prince charmant c'est tiré avec cette connasse de cendrillon chéri, faudra te contenter de Montparnasse.

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Hesychia
A vrai dire, savoir où elle était lui importait vraiment très peu, ce n'était pas comme si elle n'avait qu'à suivre le fleuve pour rentrer chez elle et ce qui était de savoir si c'était lui qui l'avait sorti de l'eau... C'était une évidence. Ne manquait plus que la question du nom, cette question était celle qui lui importait vraiment, aimant savoir à qui elle s'adressait. A la place de répondre ne serais-ce qu'à une seule des questions posées par la grecque, l'inconnu lui en posa une ce qui fit faire une légère grimace pour l'humour.

Au bout d'un moment l'on ne fait plus attention. Et je me dis que j'ai bien fait de garder mes habits.

Autant répondre à l'humour par l'humour. Puis elle se retrouva avec une veste sur les épaules ce qui ne fit que la gêner bien évidemment, ce n'était pas aux autres de l'aider mais à elle de le faire se disait-elle. Mais comme à son habitude, elle avait du mal à refuser une marque de gentillesse. Il fallait l'avouer tout de même que le froid était ainsi moins présent, tout comme la douleur qui s'en allait lentement mais surement. Enfin... La douleur de son corps. Hesychia n'allait tout de même pas pleurer devant lui, ses problèmes n'étant que les siens. Elle avait même déjà préparé une phrase au cas où il lui aurait demandé pourquoi elle se retrouvait dans l'eau en train de se noyer. "Garde tes problèmes pour toi, le monde ne s'en portera que mieux."

M... Merci mais vous allez avoir froid ainsi par ma faute, vous risquez de tomber malade.

Celle qui allait probablement tomber malade c'était elle, surtout après toute la nuit passée dehors et la belle noyade qu'elle avait eu. Elle commença à se lever lentement quand elle remarqua qu'il la fixait en haussant un sourcil. Que pouvait-il bien lui vouloir? La naïveté, ou la stupidité tout dépend du point de vue, de la jeune fille se disait qu'il fallait qu'elle se présente même si la situation n'était pas adéquate et aussi le remercier. Ce n'était pas comme s'il pouvait savoir qu'elle voulait se donner la mort et elle avait tout de même de bonnes manières pour ne pas passer pour une ingrate. Alors, comme à chaque fois qu'elle remerciait sincèrement quelqu'un, elle déposa un baiser su la joue du brun. C'était ainsi qu'elle avait appris à remercier.

Et merci de m'avoir sortie de l'eau, je suis Hesychia.

Ses yeux bleu-violet le fixaient alors que peu à peu se fermaient. Son corps n'était clairement pas remis et le fait de s'être levée aussi vite après les évènements eurent pour effet de puiser dans les dernières forces qui lui restèrent. Son corps se faisait de plus en plus lourd et la tête lui tourna très vite, ne lui laissant même pas le temps de se tenir à l'homme près d'elle. Il ne lui fallut pas plus d'une dizaine de secondes après s'être présentée pour qu'elle finisse par s'écrouler, aussi inconsciente que quand l'efféminé sortit la rousse de l'eau. Il semblait qu'il était parti pour un second round.
Montparnasse.
Son sourire se mue en légère ricanement la voilà qui s’inquiète qu’il prenne fois. Etrange demoiselle que voilà… La jeune femme se redressa sous le regard froid de Montparnasse et vint déposer un baiser sur sa joue en le remerciant. Un sourire salace passa sur ces lèvres. Il avait bien fait de la sauver au final, il arriverait surement a lui soutirer un remerciement digne de ce nom, le genre de remerciement qu’il avait espèré en plongeant dans cette eau glacial.
Hesychia. Nom peu commun, surement d’origine gre….
Pouf.
Et merde.
Montparnasse regarde la jeune femme évanouie à ces pieds et se penche pour récupérer sa veste. Il l’époussette doucement avant de l’enfilé de nouveau. C’est vrai qu’il commence à avoir froid en fait.
Un léger soupire sort de ces lèvres.

Trois possibilité s’offre à lui.

- La première est de la portait jusqu’à l’auberge ou il pourrait l’étendre sur son lit et prendre son dut.
Pas besoin qu’elle soit consciente pour ça…

- La deuxième solution était de tourner les talons et de reprendre sa vie, en la laissant là.

- Quand à la troisième… Il suffisait simplement de la pousser un peu du bout du pied afin qu’elle replonge dans l’eau. Ainsi la jeune femme ne serait plus son problème…

Une étincelle éclaira son regard à cette idée et Montparnasse poussa légèrement la jeune femme du bout de sa botte. La troisième solution lui plaisait bien, l’ennuie c’est qu’il avait toujours eu un faible pour les rouquines…
Montparnasse s’agenouille et relève un peu la robe de la jeune femme et glisse un regard sur ces jambes. Son cul est un peu trop gros, et ces seins inexistants, mais cela ne dérange pas le jeune homme. Les canons de beauté ne n’intéresse pas, il préfère les jeunes filles frêle, pas vraiment sûre d’elle, avec quelques défaut, elles sont plus facile à séduire, à amadouer…
Il sera dommage de perdre pareil merveille. Surtout quand elle s’offre ainsi à vous.
Il rajuste la robe et glisse une main sous ses épaules, l’autre sous ses genoux. Un regard se glisse autour de lui. Ils sont seuls. Parfait.
L’auberge qu’il loue pour la nuit ne l’est pas très loin, légèrement en dehors de la ville. L’aubergiste n’est pas vraiment du genre à poser des questions. Parfait.
Montparnasse la ramène jusqu’à l’auberge. Il monte les marches sans difficulté. La jeune femme est légère.
L’intérieur de sa chambre est un fouillis sans nom. De nombreuses étoffes sont dispersée de partout, une vraie chambre de pucelle. Il la pose sur le bord du lit, rabat les draps avant de l’allongé. Il la laisse là et entreprend de ranger un peu son foutoire. Ses pensées s’égarent, la noirceur l’envahit doucement. Il lutte. Non, il ne la prendra pas ainsi. Il les préfère consentent ou en train de se débattre… Patiente un peu Montparnasse. Soit charmant comme à ton habitude, et elle sera tienne. Tu le sais, tu le sens… Et si ce n’est pas par choix alors ça sera par force.

Il reviens vers elle. Il lui retire sa robe trempé. Il regarde un instant son corps nu allongé sur son lit. Ses pensées sont insondables à ce moment-là. Il la recouvre d’une couverture. Et accroche la robe sur la porte ouverte de son armoire pour la faire sécher.
Il prend ensuite le temps de se changer. Il n’aime pas être mouillé. Une chemise propre et des braies sèche son rapidement enfilé. Il glisse le devant de sa chemise dans ces braies. Il n’aime pas quand ça pend.

Montparnasse revient avec des sels, il relève doucement la tête de sa compagne imprévu et les lui fait sentir. Il guette le moment ou ces yeux s’ouvriront à nouveau.

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Hesychia
Il était rare pour elle de ne pas rêver, était-ce les évènements de la nuit qui avaient provoqué cela tout autant que son évanouissement? Ou était-ce un moyen pour elle de ne plus songer à ce qu'elle avait traversé? Même elle l'ignorait. Mais un chose était sûre, elle n'avait pas la moindre idée de ce qui se passait autour d'elle, elle qui d'habitude se réveillait même rien qu'en entendant le bruit que faisait la respiration de quelqu'un. Ce qui était tout à fait normal, pour ainsi dire, l'on ne se réveillait pas d'une perte de connaissance avec un claquement de doigts. Heureusement que pendant le transport les cheveux de la rousse étaient entre le bras de son "sauveur' et elle car cela n'aurait pas arrangé les choses que ses cheveux se retrouvent au même niveau que les pieds de celui qui la portait, il n'aurait manqué que la chute des deux dans le fleuve à cause de cela.

Elle devait vraiment être loin pour ne même pas sentir que l'on était en train de la déshabiller mais le réveil ne tarda pas très longtemps non plus. L'inconnu lui passait des sels sous le nez ce qui eût presque un effet immédiat sur la jeune fille qui se redressa sans trop faire attention à ce qui l'entourait ou à ce qu'elle portait. Et ce qui devait arriver arriva. En se redressant, Hesychia ne fit que faire glisser la seule chose qui cachait son corps dénudé mais elle était encore plus perdue que quand elle sortit de l'eau, ne se souvenant plus très bien des derniers évènements et ceci ne fit qu'accentuer son ignorance. La première chose qu'elle fit ce fut de se frotter la tempe où cette dernière avait rencontré le sol. Certes ce n'était pas du béton comme cela serait des siècles plus tard mais le sol n'en restait pas mou pour autant et elle sentait la légère bosse qu'elle s'était faite.

Alors qu'elle retrouvait peu à peu la clarté de son esprit, la jeune grecque faisait papillonner son regard tout autour d'elle jusqu'à tomber sur l'homme qu'elle avait vu sur la berge et qui l'avait sauvée malgré elle. Ses yeux avaient tout de même remarqué le fouillis de la chambre où elle se trouvait et s'était demandée aux premiers abords à qui cette dernière pouvait appartenir. Puis tout ceci était clair de sens, les hommes étaient connus pour le bordel qu'ils semaient à où ils habitaient, elle en avait eu confirmation avec sa famille et celui qui s'occupait du temple du temps de son service auprès des dieux. Ces souvenirs la firent sourire légèrement, rien de réellement voyant, juste un petit sourire à peine perceptible au coin de la lèvre. Puis ses yeux s'étaient trouvés face à lui. Elle pouvait déceler quelque chose dans son regard mais elle ne savait pas vraiment de quoi il s'agissait, cela devait même être son imagination, après tout elle en avait une bien débordante.


Ceci est votre chambre, inconnu?

Ce dernier refusait de donner son nom? Qu'à cela ne tienne, elle se contentera de l'appeler Inconnu. Il lui fallait quelque chose pour l'appeler, puis pensa que c'était tout de même mieux que s'il avait dit s'appeler Personne. Tout ceci lui fit penser à l'odyssée d'Homère quand Ulysse s'était trouvé confronté à l'un des cyclopes du dieu Poséidon, à la façon à laquelle ce dernier avait joué de sa ruse pour piéger le géant alors qu'il l'avait rendu aveugle. Au moins Inconnu désignait réellement quelqu'un et ne risquait pas d'être piégée comme Phylomène l'avait été. Elle n'était pas si naïve que cela pour se laisser berner tout de même, enfin, pensait-elle, car les pensées et la réalité étaient deux choses bien différentes.

Je suis navrée de vous déranger autant.

Des excuses, toujours des excuses. Au même temps c'était l'éducation qu'elle avait reçue, s'excuser même s'il n'y en avait aucune utilité, comme n'avoir que trop de pièces à donner à un marchand ou prendre la dernière pomme de la corne d'abondance. Des futilités en somme.
Montparnasse.
La belle reprend conscience. Elle se redresse paniqué. Le drap qui la couvre glisse sur sa peau trop pale. Montparnasse jette un coup d'œil furtif sur sa poitrine avant de se lever et de marcher un peu dans la chambre.
Elle l’appelle Inconnu, comme si elle lui reprocher de ne pas s’être présenter.
Un sourire amusé passe sur ces lèvres. Il est difficile de se présenter en bonnet du forme à une femme inconsciente.
Il l’observe à la dérobé, taire son nom pourrait l’amuser, mais cela risquerait de ne pas mettre en confiance la jeune femme.
Elle s’excuse encore une fois de déranger.
Montparnasse ne répond pas. Il prend le temps d’ouvrir une bouteille qu’il garde dans sa chambre et remplit généreusement deux verres avant de revenir s’assoir près de la jeune femme. Il lui tend un verre toujours aussi silencieux.
Montparnasse est un homme froid, sur la reserve, toujours maître de ces émotions et pas vraiment du genre a causé inutilement.
Il l’observe un instant puis se décide enfin à lui répondre.


- Oui ceci est ma chambre. On me nomme Montparnasse, enchanté de faire votre connaissance Hesychia.

Son chapeau est retiré, aussi il se contente d’un hochement de tête poli. Si comme il le présume elle est d’origine grecque alors elle doit connaître la montagne d’où il tire son surnom. Mais cela n’est qu’une supposition à vrai dire, il n'est sur de rien, il est bien passé pour savoir que certaines personne n'ont pas les origines de leur nom. Puis il n’a jamais entendu parlé de grecque rousse…
Il porte le verre à ces lèvres et prend le temps de boire une gorgée avant de poursuivre.


- Vous ne me dérangez pas. En revanche vous devriez vous couvrir. Il n’est pas très décent pour une jeune femme de dévoiler ainsi sa poitrine en étant seule dans la chambre d’un inconnu.

De la main qui tient son verre il montre la poitrine dénudé et le drap tombé enroulé sur le ventre de la jeune femme. Si elle gesticule encore un peu elle offrira bien plus au regard du brun, ce qui n’est pas vraiment pour lui déplaire.
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Hesychia
Hesychia avait tout de même remercié l'homme quand elle s'était saisie du verre mais ce que sortit l'homme par la suite la mit dans tous ses états. La réaction de la jeune fille ne se fit pas attendre une seconde quand, grâce à l'homme, elle comprit qu'elle était dénudée. Le rouge s'installa rapidement sur ses joues alors que d'un rapide mouvement elle ramena le drap pour cacher sa poitrine. Ce dernier aurait pu la prévenir bien avant mais un homme restait un homme après tout et ce dernier préféra en profiter, elle en avait l'habitude depuis qu'elle avait quitté son temple. Ce qui la fit penser au nom qu'il lui donna : Montparnasse. Pouvait-il exister coïncidence plus grande que cette dernière? Elle répéta le nom à voix haute comme pour s'en convaincre.

Montparnasse?

Elle arqua un sourcil, toujours très rouge car elle savait pertinemment que si elle s'était retrouvée nue c'est que l'on avait pris soin de la déshabiller. Combien de temps pouvait-il s'être écoulé entre son écroulement et son réveil? Combien de temps pouvait-il avoir passé à la regarder nue? Elle essaya de ne pas y penser et en revenir à sa discussion.

Les coïncidences sont grandes, je suis de Delphes, plus précisément du temple dédié à Apollon. Cela se situe juste aux pieds de la montagne portant le nom de Mont Parnasse.

Elle avait beau faire tout son possible, Hesychia était on ne peut plus gênée de la situation. Elle serrait e drap contre sa poitrine presque aussi inexistante que celle d'un homme alors qu'elle déployait ses longs cheveux sur ses épaules et son dos pour en cacher le plus possible, se rendant compte aussi au passage qu'elle avait perdu son ruban doré. Elle évitait aussi de regarder l'homme qui avait clairement profité de sa nudité car elle avait l'impression que la gêne ne faisait que croitre ainsi, ne se contentant que de quelques regards pour ne pas paraître mal élevée. Après tout l'on devait de regarder son interlocuteur dans les yeux.

Mais la jeune grecque ne croyait pas réellement aux coïncidences et elle se demanda pourquoi le dieu qu'elle servait jadis lui avait envoyé quelqu'un pour la tirer de l'eau. Deux idées s'étaient présentées dans l'esprit confus de la rousse :
-"Ton dieu ne t'a pas abandonnée et essaie de te faire comprendre qu'il faut que tu restes en vie."
-"Ton dieu t'a sortie de l'eau pour infliger sa punition par un intermédiaire."

Soit Montparnasse était quelqu'un de bienveillant, soit il était tout le contraire. Mais elle ne pouvait pas se décider à cause d'une simple lueur dans le regard, beaucoup d'hommes avaient eu cette lueur en la voyant. "Les français sont des dépravés..." Cette idée passa son esprit mais ne le pensait pas réellement, certaines personnes étant des plus charmantes.


Maintenant qu'elle voulut boire, une envie d'humour lui vint pour essayer de se détendre, sachant pertinemment qu'elle n'arrivait jamais à se faire comprendre quand elle faisait cela. Bien évidemment, elle n'était pas que rousse, s'étant saisie du verre de la main gauche. Tout pour qu'elle soit brûlée par ici. Beaucoup de monde le lui avait d'ailleurs dit. "Rousse, gauchère et païenne, vous aurez de la chance si vous survivez plus d'un mois en ces terres."

Rassurez-moi, vous n'avez mis aucune drogue dans le verre n'est-ce pas?

Cette petite "boutade" n'était pas vraiment des plus innocentes, elle gardait tout de même un peu de méfiance.
Montparnasse.
De la drogue ? Dans le verre ? La boutade est mal prise, une lueur sombre se glisse dans son regard. Il lui tend son propre verre.

- Vous voulez échanger ? Je vous rappelle que vous avez était évanouie durant de longues, très longues minutes, j’ai eu le temps de prendre tous ce qui m’intéressé merci, pas besoin de drogue pour cela.

Un sourire indescriptible passa sur ces lèvres.
Lui faire croire à un viol n’était pas vraiment la meilleur idée pour mettre la jeune fille en confiance, mais qu’importe, Montparnasse n’aimait pas qu’on lui manque de respect et après ce qu’il avait fait pour la jeune grec, la question était pris comme un affront par le jeune homme.
Si elle n’était pas trop stupide elle comprendrait qu’il ne fallait pas trop titiller la patience de son hôte.
Il lui reprit le verre sans lui laisser le temps de boire et alla le reposer sur la table. Puisqu’elle mettait en doute sa bienveillance soit, il ne le sera plus.
Susceptible le Montparnasse ? Nooooon, si peu.

S’adossant contre le mur il croise les bras et la regarde. Il pense à la coïncidence entre son surnom et d’où vient la jeune femme, il pense a comment tourner ça a son avantage. Mais en a-t-il vraiment envie ?
Son nez se fronce et son menton se lève. Dédaigneux il montre la porte à la jeune femme.


- Maintenant que vous êtes en forme, je ne vous retiens pas, la sortie est juste là…


Montparnasse attrape la robe de la rouquine et la porte à sa joue. La robe est encore trempée. Il la jette sur le lit.
Froid, insondable.
Il l’observe se demandant comment elle réagira à cette froideur soudaine.
Acceptera –elle de quittait le confort des draps pour se mettre debout et nue devant lui ou préféra-t-elle tenter de radoucir son hôte ?

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Hesychia
Cela n'avait aucun doute, son humour avait encore une fois coulé car ce dernier se montra d'un coup très froid. Naturellement, elle porta son regard plus bas sur son verre. Ce n'était pas trop le fait qu'il parlait d'avoir pris ce qu'il souhaitait qui la mettait dans cet état, à vrai dire elle ne l'entendit même pas, cela devait être mieux ainsi. Le verre retiré de sa main, elle ne sut plus où mettre son regard, celui-ci fixait désormais sa main vide avant de se recevoir sa robe qui était bien évidemment trempée.

Je suis navrée je n'essayais que de faire de l'humour mais il semblerait que les mentalités soient différentes de chez moi en ces lieux...


Devait-elle partir? Non, elle ne pouvait pas à vrai dire. Elle se sentait trop faible pour devoir marcher longtemps avant de savoir où elle était et où elle irait. Il y avait aussi Montparnasse qui la fixait et il n'était pas le genre de personnes qui détournaient le regard quand une femme devait s'habiller. Il fallait trouver quelque chose à dire dans ce cas.

Je... Je ne sais même pas où je suis et je ne me sens pas en état à vrai dire... Je ne voudrai pas non plus vous importuner plus que cela, je vois bien que mon humour vous a blessé, cela doit...

Elle ne continua pas, à vrai dire elle avait perdu le fil de sa propre phrase. Ses yeux le regardèrent avant de se poser sur la robe.

Je devrai m'en aller oui, vous avez sans doute raison. Pouvez-vous me laisser seule un instant le temps que je me rhabille? Ou du moins vous tourner de façon à ne rien voir?


Il était évident que cela la gênait car le rouge avait légèrement envahi ses joues alors qu'elle portait contre elle la robe, s'apprêtant à se lever pour s'habiller.

Je suis vraiment navrée Montparnasse, que ma maladresse vous ait blessé...


Des excuses... Allait-elle arrêter de s'excuser un jour? Cela lui donnait l'impression de passer sa courte vie à s'excuser envers tout le monde, tout comme elle s'était excusée d'être née et d'avoir jeté le déshonneur sur sa famille.
Montparnasse.
Une personne normalement constituer c'est-à-dire pourvut d’un cœur aurait surement était fatigué des excuse répété de la jeune grecque, tous comme sa manie de se croire de trop partout ou elle était, comme si elle devait s’excuser d’être en vie. Si Montparnasse l’avait sauvé ce n’était pas pour qu’elle s’excuse de vivre bien sur. En revanche, un cœur il n’en avait pas, devoir mettre les autres a genoux pour qu’il est la satisfaction de recevoir des excuses cela ne le déranger nullement. Même si, dans cette situation, il était franchement grotesque de s’excuser pour une blague mal prise vous ne trouvez pas ?
Les excuses furent donc appréciées et un léger mouvement de la tête satisfait fut offert en échange par le brun.
Montparnasse était très a cheval sur les règles de savoir vivre, la politesse et tous ces conneries là. Il ne supportait pas qu’on lui manque de respect. Aussi sans le vouloir la belle venait de trouver les mots justes pour calmer l’humeur changeante du brun. Montparnasse se radoucie légèrement.
Mais pas au point de se tourner pour se tourner pour la laisser s’habiller complètement.
La question de la jeune femme n’eut donc pour seul réponse qu’un sourire impétueux.
Le rouge avait teinté les joues de la jeune femme, et celle-ci était encore plus belle ainsi. Montparnasse plongea son regard sombre et dénuer de remord dans celui de la Rouquine, restant debout pour la dominer se sa hauteur.


- Je n’ai malheureusement aucune intention de détourner mon regard de vous.

Les choses étaient claires ainsi. Montparnasse venait de débuter le jeu du chat et de la souris, il commençait à y prendre gout. La souris était faible, une proie faible et manipulable. La déstabiliser serait un jeu d’enfant, surtout après les émotions qu’elle venait de vivre.
Soufflant le chaud et le froid il lui accorda un léger sourire avant d’ajouter.


- J’accepte toute fois vos excuses, mais je ne tôlerais pas un autre écart de votre part.

Ses yeux aussi sombres que son cœur se portèrent à l’extérieur ou la nuit sans lune était impénétrable. Il tourna enfin les talons et rassembla quelques affaires personnelles.

- Il se fait tard. Vous pouvez rester dormir ici si vous voulez. Je me trouverais une autre chambre.

Montparnasse était un homme sur de lui. Calme, froid, calculateur, il avait toujours une parfaites maitrise des ces émotions et de ces mots.
Au final la jeune femme aurait surement était mieux noyé au fond de l’eau qu’entre les mains du Brun.

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Hesychia
Hesychia était réellement à bout de forces. La nuit était des plus avancées désormais et elle savait qu'elle ne pourrait pas tenir longtemps encore éveillée. Elle savait aussi pertinemment que l'homme n'allait pas détourner le regard, des hommes comme lui elle en avait tout de même connu beaucoup sans compter que ce dernier n'avait pas jugé bon de lui dire tout de suite que sa poitrine était dévoilée. Alors elle imaginait un stratagème pour pouvoir s'habiller sans devoir le laisser profiter de la vue qui s'offrait à lui. Il aurait été aisé de s'habiller sous les draps, ce n'était pas comme si la toge était quelque chose de difficile à enfiler, il lui fallait seulement remettre les accroches ou, si elles avaient disparu, de faire un nœud. Elle était naïve, et non pas stupide. Il ne manquait plus, en plus de tous ses défauts pour le royaume où elle avait choisi d'habiter, qu'elle ne soit stupide. Le savoir est le pouvoir et la jeune grecque le savait parfaitement.

Ses excuses avaient, semble-t-il, fait l'affaire, il les avait acceptées.


J... Je ne risque pas de recommencer, je vais garder mon humour pour moi même.


Mais Hesychia voyait bien que quelque chose se passait, incapable de mettre le doigt sur ce qui lui échappait. Elle le regarda donc ramasser certaines affaires lui appartenant, il semblait que Montparnasse ne souhaitait plus qu'elle parte, tout comme il ne voulait pas détourner le regard de sur elle. Cela la rassura mais l'inquiéta au même temps, après tout elle ne le connaissait pas du tout et ne disait-on pas qu'une rose avait des épines et que donc tout ce qui était bau était aussi potentiellement dangereux? Cela pouvait valoir aussi pour elle dans un sens, la relation qu'elle avait eu avec une brute n'avait pas été que négative, il y avait eu de bons points tout comme le fait qu'elle ait dû apprendre à se défendre, l'on n'était jamais sur que lui avait le temps d'intervenir si l'une des personnes qu'elle avait appâté n'avaient pas de mauvaises intentions.

Je vous remercie... Je partirai au petit matin pour vous rendre votre chambre et vous débarrasser de moi. Je ne souhaite vraiment pas vous déranger plus longtemps. Je vous amènerai des écus pour vous rembourser si jamais vous comptez rester ici, je ne suis pas démunie de ce côté-ci.

Tout avait une valeur et peut-être apprécierait-il de recevoir dédommagement de la part de la rousse, même si elle ignorait qu'il préfèrerait recevoir quelque chose de plus... Charnel. Une chose était sure au moins, elle ne risquait pas de vouloir. Elle ne croyait peut-être plus en l'amour mais cela restait pour elle quelque chose à faire avec quelqu'un qu'elle désirait et non pas que physiquement. La fatigue commençait déjà à l'emporter au loin mais refusait de s'endormir, cela n'était pas du tout poli de s'endormir face à son interlocuteur.
Montparnasse.
Montparnasse hocha la tête aux paroles de la jeune femme sans rien ajouté.
Il fourra des affaires dans un gros sac de marin qu’il jeta avec nonchalance sur son dos et posa une dernière fois son regard sur la jeune femme.
Vous savez ce genre de regard appuyé qui vous mettent mal à l’aise. Ceux qui durent assez longtemps pour qu’on se demande ce que l’autre veut.
Mais Montparnasse n’ajouta pas un mot et sortit en claquant la porte.
De son pas léger, il descendit rapidement les marches et il s’avança vers l’aubergiste, visage fermé et regard sombre.


- Si la jeune femme que j’ai ramenée s’en va avant mon retour prévenez moi.

Il griffonna son nom et le lieu où il se rendait sur un bout de parchemin et le tendit à l’homme, accompagné de quelques écus.
La loyauté d’un homme peut s’acheter facilement, chaque homme à un prix, et l’aubergiste n’était pas des plus chers.

Ou se rendait Montparnasse ? Au bordel tout simplement. Il avait ressenti une violente envie seule avec cette femme nue dans la chambre et ne s’était retenue de la violenter que de peu. La Grecque parlait trop et il lui aurait bien fait fermer sa jolie bouche. Après tout on ne parle pas la bouche pleine.
A présent qu’il marchait dans l’air fraie de la nuit il se demandait d’ailleurs pourquoi il s’était retenu. Peut-être qu’il s’était dit qu’une noyade et un viol dans la même nuit était beaucoup pour une jeune femme. Peut être qu'il avait un coeur finalement ? Le destin n’était pas aussi cruel. Enfin pas pour tout le monde quoi.
Enfin qu’importe les raisons de la bonne conduite du brun l’important c’est qu’il se soit bien tenu non ?
En revanche la catin qu’il allait s’offrir ce soir pour laisser aller sa frustration, elle, n’aurait pas autant de chance…

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