[Rp] En bon et due forme

Amelliane

Cela faisait un petit moment que Amelliane avait passé une annonce, la demoiselle était à la recherche d'un garde, enfin pas qu'elle sentait sa vie en danger mais on ne sait jamais. Et si ce dernier savait très bien manier l'épée il pourrait faire un excellent maître d'armes par la même occasion, un peu d'exercice entre quelques occupations ne lui ferait pas de mal, cela faisait trop longtemps que la jeune femme n'avait manier son épée, pas que cela s'oubliait mais cela lui manquait. Deux hommes en un que demander de mieux. Ah si qu'il soit fiable surtout.

Bref elle allait le vérifié tout de suite, puisque l'homme en question ne devait plus tarder à présent.

C'était la première fois qu'elle faisait ce genre de recrutement, ce qui ne devait pas être bien différent de ce qu'elle faisait lorsqu'elle était sergent recruteur dans l'Ost en Empire.

Pour patienter la demoiselle était assise à une petite table dans les jardins à l'ombre d'un grand arbre, elle avait demandé à ce qu'on lui serve une petite tisane avec en complément une petite goutte de liqueur de Mirabelle, oui étrange mélange mais toujours agréable. Faire paraître le sérieux alors que ce n'était pas le cas.

La brunette relisait des courriers, prenant son pendentif entre ces doigts. Amelliane réfléchissait de temps à autre entre quelques lignes aux renseignements qu'elle allait demander, fallait juste espérer que la personne en question ne soit pas un gros plein de soupe aussi empoté que manchot sinon elle ne pourrait rien faire pour lui sauf lui indiquer la porte de sortie.
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Montparnasse.

La frontière de l’Armagnac était passé, Montparnasse, de son pas assuré, franchissait les derniers kilomètres qui le séparé du lieu de rendez vous donné.
Il avait trouvé, il y a quelque temps de cela, une affiche indiquant qu’une jeune femme rechercher un garde personnel. D’abord amusé il s’était finalement dit que c’était une occasion de se faire de l’argent facilement et s’était lentement laisser séduire par l’idée. Un peu de stabilité de ne lui ferait pas de mal assurément. Une lettre avait été écrite afin de se porter candidat, bien sur dans celle-ci il avait tut sa tendance à vivre de ses rapines et le plaisir particulier qu’il avait à jouer du couteau sur les gorges de ces innocentes victimes. Pas besoin de trop s’étendre sur ces détails.
Il savait se battre et se tenir en société, c’était déjà beaucoup pour un seul homme.

Arrivée en ville, il prit de temps de faire une halte pour ajuster sa tenue et son apparence. Il avait une petite heure d’avance sur son programme et souhaitait faire bonne impression lors de son arrivé, et ces vêtements étaient couvert de poussière âpres sa longue marche solitaire. Il les épousseta puis rajusta ces braies, décrotta ces bottes et rentra sa chemise dans son pantalon afin de cacher les marques d’usure de celle-ci. Il passa ensuite une main dans ces épais cheveux brun qu’il portait assez long comme le voulait la mode de l’époque avant d’arpenter les rues à la recherche du lieu de rendez vous.
Son éternel sourire en coin ne quittait pas ces lèvres. Montparnasse n’était pas désagréable à regarder. Il était meme plutot bel homme, mais si ce critere reste à l'appréciation de chacun. Il n’était pas impressionnant physiquement, beaucoup le qualifié même d’efféminer, surement dut au soin particulier qu’il accorder à son apparence. Mais malgré sa silhouette gracile, d’aucun ne venait lui chercher des noises. Son regard froid et son sourire narquois y était pour beaucoup. Il dégageait du brun une assurance déconcertante, comme si il n’avait peur de rien, comme si rien ne pouvais l’atteindre, ce qui, pour dire vrai, était un peu le cas. Le manque de respect lui vrillait les oreilles. Jamais il ne perdait ces bonnes manière et son langage courtois, même si parfois les mots était dit avec plus de dureté et de froideur qu’habituellement.

Le lieu de rendez-vous fut atteint et Montparnasse pris le temps de faire le tour de la maison. Habitude de voleur ? Peut être, mais jamais il ne pénétrait en un lieu sans s’être assurer avant qu’il pourrait en sortir. La paranoïa ne faisait pas partie de son caractère, mais derrière le calme apparent de son attitude chaque fait et geste, chaque chose avait était préalablement étudier avec minutie. Il n’y a que lorsque qu’il laissait libre court à sa noirceur intérieur qu’il devenait plus spontanée.
Grand bien lui pris de faire le tour car la silhouette de la dame se détacha dans le jardin. Nul besoin de se heurter à un serviteur zélé et trop soupçonneux pour s’annoncer, il lui suffisait d’approcher la dame.

Celle-ci était jeune, il fut surpris, elle devait avoir son âge a vu de nez. Brune plutôt agréable a regarder. Le poste devint déjà un peu plus attrayant aux yeux du brun. Son sourire s’agrandit, il ne voulait pas l’effrayer en pénétrant ainsi chez elle sans y être invité. Surtout que si la Dame engagé un garde personnel, c’est qu’elle devait surement craindre pour sa vie.

Arrivé à sa hauteur, il s’inclina respectueusement.

- Dame Amelliane ? J’espère que vous pardonnerez mon intrusion, mais je vous ai aperçut dans le jardin, je me suis permis d’entré. Je me nomme Montparnasse, nous devions nous rencontrer.
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Amelliane

La demoiselle ne s'attendait pas à sa venue si rapide ou du moins à ce qu'il se fasse annoncer par un domestique ou quelque chose du genre mais pas qu'il débarque ainsi. Bon elle se trouvait dans son jardin ce n'était pas comme si elle était dans son baquet à se détendre, c'est sur que ça n'aurait pas été le même son de cloche là.

Mais un bon point il était à l'heure, c'est toujours mieux que d'enrager à ne pas voir arriver la personne qu'on doit rencontrer et tout de suite pour un poste ça fait moins sérieux. Amelliane leva les yeux en sa direction, elle le détailla de pied à la tête, un autre point positif c'est qu'il était assez bel homme. Finalement elle qui craignait rencontrer, un homme gras du bide, bossu barbu et non chevelu (c'est pour la rime) c'était tout le contraire qu'elle avait sous ses mirettes. On connait toujours le nom de la personne qu'on doit recevoir mais jamais à quoi il ressemble surtout quand nous ne le connaissons pas.

Elle posa sa tasse sur un coin d'une lettre pour éviter qu'elle s'envole puis se redressa.

- Bonjour, oui je suis Amelliane de Réaumont Kado'ch. Ravie de vous rencontrez. Désirez vous boire quelque chose avant que nous nous lancions dans le sujet de votre venue ?

La demoiselle garda ces deux mains jointes devant elle, elle était à sa hauteur donc elle pouvait mieux se rendre compte du potentiel "garde" et c'est encore mieux à voir d'un peu plus près.

Elle esquissa un petit sourire afin de se montrer courtoise.

- J'espère que vous avez fait bonne route.

Amelliane attrapa sa tasse de tisane qui était presque vide elle l'apporta à ces lèvres et en bu une petite gorgée, on sentait un petit peu plus le goût de liqueur de Mirabelle a présent. La demoiselle ne craignait pas du tout cette liqueur après tout elle venait de l'Empire et la liqueur de Mirabelle est une boisson assez fréquente là bas.
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Montparnasse.

Elle se leva et vint vers lui. De près Montparnasse la trouva plus jolie encore.
La courtoisie de la jeune femme le fit sourire. Elle lui proposa à boire et lui demanda s’il avait fait bonne route. Un sourire amusé agrandit ses lèvres en pensant au petit blond. Oui le voyage avait été bon, très bon même...
Il se permit un peu de fantaisie dans sa réponse sachant qu’à part lui et Wilson personne ne comprendrait le sous-entendu :

- J’ai fait bonne route merci, mais les ours sont affamés en ce moment. Quand à votre proposition de boire quelque chose, je vous en remercie, mais je vais décliner cette généreuse proposition, je préfère discuter de ce qui m’amène dès à présent.

Il lui adressa son plus beau sourire comme pour s’excuser de ces manières un peu brutes.
Montparnasse n’était pas vraiment du genre à causer inutilement. Puis boire de l’eau chaude avec des plantes dedans n’était pas vraiment à son gout.
Néanmoins il nota la sollicitude la jeune femme et l’apprécia. Tout comme il apprécia qu’elle ne s’offusqua pas qu'il n'ai pas avoir respecté le protocole en se présentant à la porte.
Il faut dire que Montparnasse était plus brigand que garde, et il ne connaissait pas vraiment les étiquettes et la façon de s’adressait à une Dame de son rang. Il nota d’ailleurs dans un coin de son esprit que la prochaine fois il devrait surement l’appelait de son nom complet bien que celui-ci soit un peu long.
Le jeune homme se demanda s’il devait encore s’excuser mais comme elle n’avait pas relever il n’ajouta rien. La laissant prendre les devants dans la conversation, elle devait surement avoir de nombreuse question à lui poser et il espérait sincèrement que ce n’était pas des questions trop personnel, trop embarrassante. Il s’était préparer au faite qu’il devait surement mentir, mais habilement il préférait se taire tout simplement.
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Amelliane

A sa réponse, la demoiselle fronça les sourcils, elle se demandait bien ce que les ours venaient faire ici. C'était à rien comprendre, sans doute que la jeune femme lui demandera plus d'explication à la fin de leur conversation.

- Très bien alors discutons dit-elle en s'asseyant là ou l'homme l'avait trouver un peu plus tôt tout en lui désignant une chaise, enfin si ce dernier voulait bien s'asseoir.

Pas que Amelliane était très protocolaire déjà à peine qu'on lui donnait de "dame Amelliane" par ci et du "dame Amelliane" par là cela lui hérissait les poils mais elle allait être Comtesse dans quelques mois en épousant le Comte donc elle devrait s'y faire. Elle pourra, cependant, faire exception à certaines personnes.

- Et bien, je vais tout d'abord parlez un peu de moi, histoire que vous sachiez là ou vous mettez les pieds ou si quelque chose n'a pas été claire dans mon annonce. Dans quelques mois je serais Comtesse en épousant le Comte d'Armagnac et j'avais envisager de recruter un garde, pas pour un mois ou deux mais pour une très longue durée enfin tout le temps que j'en aurais besoin . Attention pas que je ne sache pas me défendre.. j'ai été soldat par le passé, j'ai participé à des guerres .. mais un garde pourrait être un petit plus pour moi.

Elle poussa ses divers courriers ainsi que sa tasse vide sur le côté qu'un domestique s'empressa de venir chercher avant de reprendre : c'est le pourquoi de votre présence ici. Enfin je pense sauf si vous avez vu de la lumière et que vous êtes entré dit-elle en souriant. Bon je vous ai parler un peu de moi enfin juste ce que vous avez à savoir pour l'instant, à présent vous allez me parler un peu de vous. Avez vous déjà fait un poste similaire par le passé ? savez vous manier une arme ? comment êtes vous disponible ?

Amelliane n'avait jamais fait cette démarche autrefois, à vrai dire c'était la première fois qu'elle allait épouser un Comte tout comme se marier donc elle n'avait jamais eu le besoin de se trouver un garde puisque elle assurait elle même sa propre sécurité. Donc elle voulait trouver quelqu'un de confiance, que si un jour par exemple elle part en voyage et qu'elle doive dormir à la belle étoile, qu'elle puisse dormir tranquille sans craindre qu'un brigand déboule pour la dépouiller.

Elle se redressa et posa ses deux mains à plat sur la table attendant patiemment ces réponses ou alors ces questions si defois il en aurait.

Il y avait cette histoire d'ours qui attisait sa curiosité au plus au point elle qui pensait attendre la fin de leur conversation elle finit par demander :

- Des ours affamés ?
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Montparnasse.

Montparnasse pris place en face de la jeune femme sans discuter plutôt ravi de pourvoir s’assoir après la marche qu’il venait de faire. Il ne s’était pas beaucoup reposé en chemin, il avait pris du retard à cause de cette fameuse histoire d'ours et avait du presser le pas afin d’être à l’heure au rendez vous. Il écouta la femme lui expliquer pourquoi elle recherchait un garde et Montparnasse hocha la tête. En effet il était peu prudent pour une dame de son rang de se promener seul par ces temps difficile même en sachant manier l’épée.

Elle en vint ensuite au temps des questions. Oui le temps des cathédrale ne viendrais que bien plus tard.
Un sourire en coin se dessina sur ces lèvres tandis qu’il répondait mentalement aux interrogations de la Dame « Non » « oui » « tout de suite » « pose pas trop de question sur les ours ma jolie il pourrait t’arriver des bricole a toi aussi »… Une légère étincelle lubrique alluma son regard tandis qu’il chassa rapidement ces pensés salace, ce n’était ni le lieu, ni le moment de laisser son esprit divaguer.
Assis bien droit sur son fauteuil Montparnasse pris le temps de s’adosser au dossier avant de formulait une réponse bien plus entendable que celle qui lui avait traversé à l’ instant l’esprit.

- Non je n’ai jamais exercé de poste similaire, aussi il faudra me pardonner si je commets quelques erreurs de comportement, en revanche oui je sais manier une arme, même si j’ai conscience que ma carrure n’est pas celle d’un soldat aguerrie, je m’en sors plutôt bien.

Il fit une légère pause. Plutôt bien, c’était le terme. Sans être un as Montparnasse savait trer son épingle dut jeux. Il avait étudier chaque passe d'armes avec soin, et mélanger savament different style de combat. Il était rapide et précis, il préférait les armes légères et maniables aux lourdes épées à deux mains. Jusqu'à présent il n’avait eu à faire qu’a des miliciens et autres gredins, mais foutre une raclé à une poignet de vaut rien, et protéger une dame ne devait pas être trop différent. Apres tous qui d’autre que des voleurs attiré par les belles pierres s’approcherait d’une Comtesse ? Un homme était un homme, et il aimait faire couler le sang, le reste ne devait pas beaucoup différencier. Devait-il lui dire d’ailleurs qu’il avait une légère prédisposition au meurtre ? Non… faut mieux pas.

- Quand à ma disponibilité, ma foi je dirais qu’après avoir fait cette route je ne vous demanderais qu’une soirée de repos avant de vous être entièrement dévoué.

Quand aux ours, il parait qu’il vous prenne sauvagement dans les fourrés si vous leur parler de travers et vous laisse continuer la route en boitant sans sourciller.

- Ne vous en faites pas pour cette histoire d’ours, nous avons simplement croisé un ours en route, et nous avons dut faire quelque détour pour lui faire perdre notre trace.

Pas mal non comme explication vaseuse ? Moi je lui mets un 7 /10 au Monty pour cette petit pirouette.
Il sourit légèrement à la Dame avant de lui poser à son tour des questions :

- Si je puis me permettre j’ai quelques interrogations à vous faire par sur le poste : Que craignez vous exactement ? Le garde que vous recherchiez devra vous suivre du matin jusqu’au soir ? Il devra loger avec vous ? Y’a-t-il des choses qui lui seront interdite ?

Les questions était posé de façon abrupt, mais pas la peine de tourner autour du pot cent sept ans non plus. Puis Montparnasse avait remarqué que poser des questions éviter qu’on lui en pose de trop, pendant que les gens répondent, ils oublient petit à petit qu’ils ne connaissent rien de vous et se livrent avec plaisir. Il en avait encore quelques unes du même genre mais il laissa déjà la jeune femme répondre à celle là, la noyer sous les questions ne se faisait pas.
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Amelliane

La demoiselle eu un petit sourire qui pouvait confirmer le soulagement des réponses données. Bon la potentiel recrue n'avait jamais occupé un poste comme celui ci après tout on ne pouvait pas savoir tout faire et il fallait bien débuté dans la vie.

- Oh ne vous en faites pas je ne vous demanderais pas d'être à mon service tout de suite sur le champ je ne suis pas un bourreau.

Puis son explication concernant son souci d'ours sur les chemin lui donna satisfaction, c'est vrai que ces bêtes sont féroces malgré qu'elle n'en ai jamais croisé encore sur les chemins, les seuls bêtes féroces qu'elle avait rencontrer c'était les brigands et même en faisant des détours ils avaient l’œil et les autres sens aiguisés.

Amelliane replaça une mèche brune, c'était à son tour de poser des questions, après tout il en avait le droit autant savoir à quel sauce il allait se faire manger.

- Et bien je ne crains rien en particulier mais vous savez si il m'est amener à voyager en Armagnac si mes déplacements peuvent se faire en sécurité ça serait une bonne chose. Elle marqua une petite pause avant de reprendre : vous vous êtes déjà battu en portant une robe ? je l'ai déjà fait et je peux dire que c'est plutôt contraignant, alors pourquoi pas le faire pour moi. Oui bon c'était une raison comme une autre au lieu de dire "je vais être Comtesse et je veux un garde c'est tout" un peu comme un enfant qui réclame quelque chose. Me suivre du matin jusqu'au soir ... répéta-t-elle en tapotant son doigt sur son menton, c'était une chose qu'elle n'avait pas penser : et bien je n'y ai jamais songé, mais je ne pense pas tant qu'il ne se trouve pas dans la même pièce que moi à certains moments, après on pourra envisage au fur et à mesure.

En faite la demoiselle ne voulait pas préciser pour éviter d'attiser les idées folles que peuvent avoir les hommes, mais elle pensait au moment ou elle passerait ces robes ou encore quand elle se prélasse dans un baquet avec un bon verre de vin, une idée de Sou ça.

A sa troisième question qui était sur le logement, Amelliane imaginait bien le garde dormir par terre devant son lit, bon pas sur que l'époux soit bien d'accord.

- Ne vous en faites pas le garde en question aura sa chambre non loin de la mienne. Et en ce qui concerne des choses interdites .. encore une question dont elle n'avait pas réfléchis : ce qui est interdit .. et bien tant qu'il me respecte déjà je pense que ça sera bien puis j'aviserais, en principe une personne qui a déjà occupé un poste de garde sait ce qu'il peut faire ou pas, je sais que dans votre cas ce n'est pas pareil. Et puis je n'ai jamais eu de garde à mon service donc c'est tout nouveau aussi.

La demoiselle réfléchit un instant, autant tourner la question dans l'autre sens.

- Je dirais plutôt ce qu'un garde doit faire : être là quand j'en ai besoin pas se retrouver dans le Comté voisin par exemple alors que je m'apprête à voyager, me respecter enfin voilà quoi tout ces petits trucs normal, tout comme user du Dame Amelliane et autre étiquette quand je serais Comtesse.

Oui bon c'était voulu que sa réponse reste vague.

- Donc je suppose que vous serez prêt à emménager en Armagnac si defois que ma proposition vous convient ? Avez vous peut-être des objets personnel à emporter ici, femme enfants ?
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Montparnasse.

Le sourire de satisfaction quand aux réponses donné ne lui échappa pas. Il avait fait le premier pas dans la bonne direction, à présent il devait faire en sorte que la jeune femme lui accorde sa confiance. Tache souvent ardu. Il écouta avec attention les réponses donner a ces questions, son regard sombre ne se détacha pas une seconde de la jeune femme. Il devait l’observait avec attention pour mieux la cerné et satisfaire a ces exigences.
Une remarque le fit sourire et ses yeux pétillèrent d’une lueur amusé : « vous vous êtes déjà battu en portant une robe ? » Voulait-elle vraiment qu’elle réponde a cette question ou n’est ce la qu’une question purement rhétorique ? Il se dit qu’il était plus sage de ne pas y répondre.
Les réponses à ces questions lui donnèrent satisfaction et un léger hochement de tête fut fait pour le lui faire savoir. Les réponses restèrent vague et il compris que la jeune femme n’était pas plus habituer que lui à ce genre d’entretien, aussi il décida de lui épargner ces autres questions, il les posera en temps et en heure si le poste lui était donné. De toute façon les réponses n’étaient pas vraiment faites pour guider son choix mais plus pour l’orienter dans le comportement à adopter face à cette situation nouvelle pour lui.
Il se dit que tuer sans raison et voler faisait également partie des choses interdite à se poste, et qu’il devra faire preuve de plus de discretion si il voulait poursuivre ces activités nocturnes.
Mais s’il la jouer finement alors cela serait un alibi parfait à ces mœurs douteuses.
Qui soupçonnerait le parfait garde du corps de la Comtesse ?

Elle lui posa une question sur ces attaches, auquel il répondu le plus simplement du monde :

- Bien sur je serais prêt à emménager en Armagnac, en revanche il faudra que je m’absente quelques fois pour retourner à Paris, mais dans ce cas je vous demanderais votre accord ainsi que les dates qui vous conviendrez le plus. Et non je n’ai pas d’autre objets personnel que le sac que je transporte avec moi, tout comme je n’ai ni femme, ni enfant. Je vous suis entièrement dévoué.

Un léger sourire en coin se dessina sur ces lèvres lorsqu’il dit cette dernière phrase tandis que ces yeux se portèrent sur le corps de la jeune femme qu’il dévora d’un plaisir non dissimilé. Il assumait entièrement le regard porté ainsi que le sous entendu à peine voilé de ces derniers mots.
Montparnasse aimait séduire et avait parfaitement conscience que cela ne se faisait pas de s’adresser ainsi à une comtesse, mais pour sa défense il n’avait portait aucun propos déplacé. Libre à la jeune femme d’interpréter comme bon lui semble les sous entendu. Apres tout, on ne peut être tenue pour responsable d’une mauvaise interprétation de la part de son interlocuteur. Il n’aurait qu’à affirmer que ces intentions étaient parfaitement louables.
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Amelliane

Finalement tout se passait bien, l'homme en question semblait lui convenir et il n'avait pas trop d'inconvénient mis à part le fait qu'il n'avait jamais occupé ce genre de poste par le passé, mais il savait manier une arme. D'ailleurs la brune se demandait dans quelle circonstance il avait appris.

Bref après tout, ce n'était pas plus mal et puis qui sait qu'un jour elle le lui demandera. Un domestique arriva pour enlever la tasse vide et emporter par la même occasion les divers courriers disposés sur la table.

Amelliane pencha légèrement la tête sur le côté comme pour tenter de comprendre à son allusion. Entièrement dévoué .. comme elle disait souvent à son fiancé, 'faites attention car elle pourrait le prendre aux mots' et bien là c'est exactement pareil. Il avait ce regard en cet instant, la brune avait l'impression d'être un morceau de viande qu'on rêve de dévorer quand on meurt de faim.

La demoiselle se tortilla sur sa chaise comme pour dissiper se malaise et haussa un sourcil en sa direction.

- Bon et bien tout me semble correcte sauf quelques points que nous réglerons au fur et à mesure, en ce qui concerne vos déplacements à Paris je n'y vois pas d'inconvénients tant que vous me prévenez. Si pour vous tout est bon et si vous n'avez pas de questions particulières pour moi je suis d'accord. Je suis sur que vous allez vous plaire en Armagnac.

Elle le regarda en se demandant bien ce qu'il allait lui répondre, peut-être qu'après réflexion il ne voudrait plus, trop peur d'être dans l'entourage d'une futur Comtesse, surtout si cette dernière c'est manier une épée car il ne fallait pas craindre les coups de bâton quand les choses sont mal faites, bon avec Amelliane aucun risque elle n'était pas violente .. ou presque. Il ne fallait juste pas trop la chercher.
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Montparnasse.

Sauf quelques points ? Aurait-il dit quelque chose qui aurait mis le doute à la jeune femme ? Il faudra qu’il soit peut être plus fin pour la suite des évènements.
En tous cas il remarqua le malaise de la jeune femme suite à son regard lubrique et fut un peu déçu de ne pas avoir réussi à la faire rougir. Peut-être que la brune était moins ingénues qu’elle en avait l’air ? Hum… Facette a creusé.
Voyant qu’elle attendait une réponse de sa part il ne la fit pas mariner plus longtemps.

- Si je vous conviens, alors cela me va parfaitement. J’espère que je ne vous décevrais pas.

Sur ces mots Montparnasse se leva pour prendre congé. L’entretien avait l’air d’être terminé. Il lui tendit la main afin de sceller leur accord. Il n’avait pas la moindre idée si cela se faisait, mais de là où il venait chaque accord était sceller ainsi, et puis cela n’avait rien d’inconvenant si ?
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Amelliane

Amelliane le regardait debout main tendu comme pour sceller leur entente. Elle avait l'impression de donner son accord pour une vente de bétail ainsi.

La demoiselle se leva à son tour, lissant quelques plis de sa robe, elle ne savait pas du tout si elle devait répondre à la main tendu, après tout il n'allait rien lui arrivé. Il faisait jour, dans un jardin, ce n'était pas comme si elle allait donné son accord en plus ruelle dans Paris.

- J'espère que vous ne me décevrez pas non plus, pour l'instant ce n'est pas le cas dit-elle en esquissant un petit sourire.

Au départ c'était une main hésitante qu'elle tendit puis finalement elle prit son courage. La demoiselle s'avança un peu et serra sa main en ne le lâchant pas des yeux.

Et bien voilà, il semblait que la jeune femme venait de trouver un garde, que demander de mieux. Elle termina par une petite phrase :

- Si vous avez besoin de quoique ce soit les premières jours j'hésiter pas à me demander je tâcherais de faire au mieux.

Si Amelliane pouvait garder son garde le plus longtemps possible, autant utiliser les bonnes méthodes.
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