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[RP Ouvert] La proposition.

Lylie_blanche
L'Aphrodite, on lui avait maintes fois parlé de cet établissement de luxe sans toutefois, qu'elle ose y proposer ses services. La Rousse avait mis beaucoup d'années pour sortir de son premier bordel, de ce cercle infernal qui surendette les courtisanes pour en assurer la présence quotidienne. Elle avait du faire montre d'ingéniosité, de manières pour obtenir les faveurs d'un client et le rachat de sa dette. Désormais indépendante, elle exerçait dans une chambre d'Auberge dans le cœur de la Capitale. Loin des ruelles putrides, des pavés et des pierres froides et humides lorsque l'on s'y appose, de ces odeurs fortes qui prennent autant les narines que la gorge. Loin de ces menaces, de ces hommes prêt à malmener pour qu'elles entendent les menaces et s'y soumettent. Toutefois, cette indépendance ne lui permettait pas de suffire à ses besoins. La clientèle, en dehors des ruelles, est plus exigeante, plus raffinée. Les satisfaire sous entendait en conséquence, une hygiène irréprochable, des visites plus régulières chez le médecin et des étoffes de qualité. En somme, un coût plus exorbitant qu'elle ne l'aurait songé. Si l'hygiène primait au point d'avoir loué une chambre avec un baquet et de posséder quelques produits de qualité, la garantie d'un corps sain et de ces visites à hebdomadaire la contraignait à jouer des coudes plus régulièrement. C'est donc pour des raisons purement financière qu'elle était contrainte de regagner l'un de ces établissements. Il lui fallu du temps pour étudier la question, le bordel adéquat et ce n'était donc pas un hasard si elle se trouvait devant l'Aphrodite.

Désormais devant la porte, en dehors des heures de passes, Lylie rajuste sa robe de couleur verte et ses gants de cuir noir. Elle inspire et finalement frappe trois coups pour s'annoncer. Les dès étaient lancés et si l'inquiétude était palpable, son minois impassible lui garantissait une certaine marge de manœuvre. Les secondes, voir quelques minutes passent et la porte close lui renvoie quelques brides, quelques lambeaux de ce passé. Elle n'a plus rien de cette gamine naïve, apeurée que l'on est contrainte de vendre en raisons d'un trop grand nombre de bouche à nourrir. Le corps qui autrefois était à peine formé avait conservé cette ligne fine et chétive, pour la flatter néanmoins de quelques formes pulpeuses à la croupe et aux monts. Le teint était toujours laiteux et sa peau fine, laissait deviner quelques veines bleutés par endroit. Rousse, son minois et sa peau portaient quelques tâches de rousseurs, ci et là, et certains de ces clients l'avaient surnommés l'étoile en raison ces constellations ou de ces formes qu'ils s'amusaient à créer en reliant quelques tâches sur son échine.

Un craquement se fait entendre derrière la porte. On s'apprête à l'ouvrir. Aussitôt et par un geste réflexe, Lylie vient pincer ses joues avec délicatesse pour leur offrir une teinte plus rosée et pincer ses lippes avec ferveur pour les repulper un peu et offrir ainsi à son visage, un teint frais.

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Gerard.

Toc.
Toc.
Toc.

Et oui vous voulez que j'entende quoi d'autre que ça quand on vient soulever le heurtoir de la porte pour essayer d'y entrer ? Bah rien tiens.
On disait donc toc, toc, toc et de ma grosse masse entre muscle et grassouille de se bouger du moelleux du fauteuil où je fais le plus clair de mon taf à savoir : attendre.
Donc corps d'athlète tout bien précieusement dissimulé sous de l'étoffe des pieds au cou, oui pas la tête parce que c'est que j'en ai un peu besoin quand même, je me dirige vers la porte pour bien entendu l'ouvrir.
Et d'y voir une petite mignonnette tout fluette, aussi fine que je suis massif, c'est pas peu dire qu'elle pesait pas bien lourd à première vue, mais des fois les apparences hein, parce qu'à coté de ça y'avait des rondeurs bien agréables la p'tite rouquine.
Concentration Gégé, fais ton boulot au lieu de la dessapper mentalement.

Bonjour... Puis-je vous aider ?

Et même que je l'ai pas merdé le "puis-je" cette fois, comme quoi tout arrive, ça rentre à force les courbettes, et ouais.


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Lylie_blanche
S'attendait-elle à voir une telle masse lui ouvrir la porte ? Non, comme en témoigne ce pas de recul, cet air surpris et cette bouche entrouverte comme si un "Qu'est-ce que.." ou plus familièrement un "WT F" - plus moderne - voulait sortir, sans pourtant se le permettre.

Ainsi donc, une fois la surprise passée, elle se racle discrètement la gorge et poursuit.

Bonjour..Je m'appelle Lylie, je viens pour proposer mes services à l'établissement comme, courtisane.

Le regard azur se perd vers celui du portier, la contraignant alors à relever le minois devant l'imposante stature. Diable, comment faisait-il pour être aussi grand..Aussi massif ? Pour sûr, avec un tel personnage, ils ne devaient pas avoir besoin de recourir aux mains. L'intimidation suffisait.


C'est la première fois que..je viens me présenter. Ou comment dire qu'aucun rendez-vous n'a été entendu avec le gérant par un manque cruel d'application et de maîtrise dans les écrits et les missives.

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Gerard.
Oui, oui, je sais je fais souvent cet effet là, je commence à avoir l'habitude mais elle va quand même pas défaillir éblouie par mon corps de Dieu la jolie rousse ? Même si jouer le sauveur qui ramasse pour avoir sa gratitude et avec du bol un poil plus, mais qu'est-ce t'as aujourd'hui Gérard, recentre recentre, un peu de professionalisme et de classe, bordel de mierde.

Hum...

Put... et elle me dit qu'elle veut bosser ici, hep chef je peux lui faire passer l'entretien d'embauche à ma façon siou plait ? Quoi c'est beau de rêver et c'est gratos. En attendant, elle a pas l'air d'avoir annoncé sa venue ici la demoiselle, mais la diva masculine non plus et ça avait été géré comme y faut tout ça.

On va voir ce qu'on peut faire pour vous Lylie

Bouger ma grande carcasse pour dégager le passage en la regardant.

Si vous voulez bien vous donnez la peine

Mais que t'es con, elle s'est déplacée pour alors elle va se la donner la peine, bah oui tiens.

Lylie_blanche
La masse se décale donc, polie, lui permettant ainsi de pénétrer dans l'établissement. Il avait suffit d'en franchir le seuil pour être aussitôt happée par les senteurs diverses et raffinées. Des odeurs de fleurs, d'encens, rien à avoir avec l'odeur de stupre qui parfois se dégageait de son bordel. La réputation de l'établissement n'était pas surfaite. Un théâtre, voilà à quoi elle pense lorsqu'elle en foule le sol et s'y aventure jusqu'à pénétrer dans le salon, sans savoir si cela lui était autorisé. Captivée, elle observe la richesse des lieux, cherche à deviner ce qui se trame derrière chaque voiles qui barre l'entrée de certaines salles.

Une main vient s'emparer de sa tignasse rousse pour l'arranger, sur l'une de ses épaules et en dégager la nuque. Les iris azurs se perdent, alors que les lippes restent closes, de peur de la sortir de cette torpeur. Les doigts restent prisonniers du cuir, retenus le long de sa taille pour retenir une curiosité qui pourrait paraître déplacée. Celle qui a toujours aimé toucher, découvrir par ce sens premier, se retient autant que faire se peut.

Marquant une pause, elle se retourne vers le portier, qui pour le coup, dénote un peu avec les lieux. A moins que ce personnage lui apporte finalement que plus de caractère et de burlesque.

Ce lieu est vraiment..saisissant.. Pourquoi ce terme, cet adjectif. Pourquoi même interagir avec le portier qui pourrait très bien, apprécier le silence. Elle ne sait. C'est la première fois que la courtisane découvre un autre, établissement et qu'elle peut enfin avoir matière à comparer. Certes, elle avait déjà été confrontée à l'opulence, à la richesse, à la délicatesse de certains décor lorsqu'on la recommandait chez de riches et fortunés clients, mais cela n'était pourtant pas comparable. Elle a l'impression d'être au cœur d'une pièce de théâtre qui n'attend plus que ces trois coups sur ces planches pour s'éveiller, s'animer.

Le sourire s'étire à ses lippes, les iris brillent d'un esprit ainsi éveillé et taquiné. Pleine d'imagination, la Stellaire imagine déjà, les corps qui se cherchent, se provoquent sous des mimiques et des masques, le tout sous quelques notes de musique...

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Gerard.
Et bah elle se le fait pas dire deux fois la mignonnette, pire qu'une anguille qu'elle se faufile dedans, mais regarder l'ondulation de ses hanches qui balancent à chaque pas de plus dans le salon à rien de désagréable pendant que je referme la porte.
Encore qu'à pas assez que ses yeux pour découvrir le faste qui règne ici, et oui ma p'tite, t'es pas dans un lupanar bas de gamme ici, on a la classe ou on l'a pas.
Ca me tire même un sourire de la voir comme ça, une gosse dans une échoppe de gourmandise, un peu comme moi quand... ouais non je m'égare là alors que je me rapproche de la petite rousse pour me planter dans son dos avec l'envie de m'amuser un peu en la voyant subjuguée et ailleurs.

Saisissant oui

Et là j'aurais dit "bouh" avec ma grosse voix que ça aurait été pareil je pense, surtout avec ma paluche large qui vient s'étaler dans son dos pour la guider, vers une des causeuses.

Attendez là je vais vous chercher un gérant

Un sourire tout doux, ouais je suis un mastodonte, mais je sais faire ça, truc de fou hein ? Me voilà à grimper à l'étage pour aller frapper au bureau des gérants quand je vois qui ? Je vous le donne en mille ? La diva !
Ouaip, forcément, je pouvais pas tomber sur l'autre gérant bah non, mais bon on s'en contentera, me demandait bien avec qui y'avait eu coucherie pour qu'elle se trouve propulsée là, les paris étaient ouverts d'ailleurs en cuisine, un plan à trois avec le duc peut-être bien, les perversions sont légions ici.

Tiens tu tombes bien, y'a une rouquine qui vient proposer ses services ici, mais y'avait pas de rendez-vous de prévu pour la gérance sur mes visites du jour.
S'appelle Lylie.
Je vais chercher la rose ou tu t'en occupes ?




Dacienhissy
Le pas lourd dans ce couloir pour arriver jusqu’à ce nouvel accès attribué. Voilà qu’après avoir été directeur de ce Bordel, il avait été nommé au maintien de la gérance en compagnie d’Elle, femme accueillante au premier abord. Dacien ne voulait pas l’attendre afin de prendre possession d’un lieu qu’il avait connu jadis et de ne pas avoir le temps d’attraper la clenche de cette porte que le Colosse arriva.
Il arriva oui, d’un pas décidé, d’une voix rauque, imposant sa présence et de divulguer le contenu de son interpellation. Une rouquine en bas, demandant un rendez-vous pour une éventuelle embauche. Si ce minois semblait clair en amont, le sombre vint s’en emparer la seconde d’après. Merde. Une rousse. Elle non plus ne le laisserait jamais en paix. La Sicile avait eu raison de son départ et encore plus cette femme. Celle qui l’avait mis à mort dans ce taudis presque italien. Celle qui avait crié au scandale lorsqu’elle était rentrée dans cette piaule, maintenant le silence du début à la fin, pour l’entendre causer seul, soi-disant, alors qu’elle avait pénétré une intimité dévastatrice. Et si le Désert était bel et bien présent, la conscience n’était plus celle qui devait être. La disparition provoquée de cet indiscutable voile qui n’appartenait qu’à Lui, avait valu la tempête sans précédent d’un employeur peu regardant sur le personnel et ses faits et gestes. La survie dégagée au point de balancer cette femme au travers de la balustrade pour s’enfuir par le passage des artistes, Dacien s’en était sorti in extremis, se réfugiant finalement dans les pays du Grand Nord. Chaque fois, c’était presque pareil. Chaque fois, quelqu’un pénétrait dans son antre personnelle, celle qui ne devait jamais divulguer ses propres péchés, celle qui gardait ses plus terribles secrets. Et si cela devait recommencer, Dacien le ferait encore. Le vert se transforma en noir. Le visage se renfrogna et de laisser place à ces quelques rides au front quand il le plissa et de serrer ses mâchoires entre elles, creusant les tempes de part et d’autre.


Tu ferais mieux oui. Et ramènes un seau d’eau froide avec des chiffons. C’est plus facile pour détacher le sang.

Alors qu’il commençait déjà à dévaler le couloir d’un pas franc, austère, livide de tout sentiment pour n’avoir qu’une envie, la prendre dans ses mains et lui faire rendre son dernier souffle. Le chemin serait long encore pour arriver jusqu’à elle, assez long pour L’entendre, prendre ses marques, prendre ses dispositions et de lui rétorquer.

-Tu lui as dit ?
Non.
-J’t’assure que c’est pas moi.
Très drôle Castillon. Arrêtes, je vais me fendre en deux.
-Y a pas qu’une rousse sur Terre.
Non. Mais y en a qu’une pour oser se pointer ici et que l’autre me trouve.

Le rideau fut atteint. Le rouge des coulisses fut écarté pour n’apercevoir qu’un dos fin, parsemés de mèches orangées alors que la stature semblait précieusement conservée dans le décor bordélique. Il l’observa quelques secondes, la laissant admirer chaque recoin de l’endroit et de sentir l’anis dans son cou.

-C’est pas elle.
Au pire d’ici ce soir, elle n’existera plus.

Murmura-t’il quand sa dextre Le fit disparaitre d’un revers de main dans le drapée rouge. Dacien entra dans le salon, le regard au sol pour ne pas croiser celui qu’il pouvait haïr de tout son sang et de se rendre derrière ce comptoir marbré dont il caressait la longiligne de ses phalanges tremblantes. La salive ravalée, un verre ainsi qu’une bouteille d’arak qui fut prise dans l’une des étagères pour s’en servir un, il contempla la femme qui se tenait devant lui, cherchant par quel endroit du corps il pourrait commencer à châtier les plaies qu’elle avait pu lui donner afin de la faire souffrir autant. Elle avait l’air jeune, comme elle. Un fessier qui se laissait admirer de par ses formes angéliques, comme elle. Le blanchâtre de cette peau de rousse qui tentait d’appeler un corps pour un réchauffement climatique effréné, comme elle. Tout transpirait la torture en la regardant. Tout transpirait cette sicilienne au sang chaud alors qu’il déclara enfin, pour voir son minois de traitresse.

Un verre ?
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Lylie_blanche
La voix rauque se glisse derrière elle, surplombant son être qui semble incontestablement frêle aux côtés de cette masse. Une main, large, est glissée dans son dos pour l'inviter à prendre place et c'est avec silence qu'elle s'exécute. Captivée, Lylie l'est. Les iris azurs se perdent encore, curieux, parfois même espiègle sur les rideaux qui selon le reflet des bougies perdent en opacité.

Quant à savoir ce qu'il se trame à l'étage, la rousse n'en a aucune idée. Nulle envie de tendre l'oreille, de se faire indisciplinée ou irrespectueuse. Sa place était toute indiquée et il lui fallait faire montre de patience. Les doigts fins restent ainsi posés, calmes, sur son jupon jusqu'à que des bruits de pas se fassent entendre. L'attention est captée et les iris plissés pour espérer capter le moindre détail qui pourrait enfin, se présenter à elle. Néanmoins, ce ne fut pas un détail, mais bien plusieurs qui marquèrent aussitôt son esprit.

En bordel depuis l'âge de neuf voir dix ans, Lylie avait appris à se faire discrète, attentive, tant est si bien que son sens de l'observation était devenu, pointilleux, juste, parfois même acerbe. Ainsi, les lippes toujours closes, elle se contente d'observer l'homme qui se dresse non loin, derrière le comptoir. Hostile. C'est le mot qui vient s'enrouler entre ses tempes alors qu'elle croise dans ce regard d'émeraude, une fièvre, une haine qui la met mal à l'aise. En était-elle réellement l'objet ? Elle n'y croit pas. Après tout, bien des hommes pouvaient se lever du pied gauche ou ne pas apprécier les imprévus, mais rien, ne pouvait justifier une telle rancoeur dans ce regard. Alors, qu'est-ce ?

Devant la proposition, Lylie redresse l'échine et s'avance d'un pas léger jusqu'au comptoir. Les azurs se posent, sans pudeur aucune, sur le corps du brun. Ce n'est pas ces charmes qu'elle cherche à déceler, mais bien ces mains tremblantes, sa mâchoire serrée et ses ridules qui se dessinent sur ce visage, haineux et tendu. Malheureux quiproquo ? Ancien insatisfait ? Encore faudrait-il être à même de marquer de manière significative un homme pour espérer pareille considération et retour de flamme.

Lentement, elle finit par décrocher son regard pour le porter au delà de son épaule. Derrière lui, bien des breuvages, mais aucun qui semble pourtant, lui convenir. L'alcool, les drogues, rien de tout cela n'était intéressant, aux yeux de la Rousse qui estimait que sa vie impie, ne méritait nullement d'être sublimée d'autres maux. Surtout si ces derniers étaient à même d'amoindrir l'attention et de troubler les sens.

Une tisane, si cela est possible, messire. Malgré son âge et son apparence quelque peu candide, la voix se fait posée, mesurée avant de se faire, espiègle..

Vos mains tremblent..Vous êtes souffrant? Bien sûr qu'il ne devait pas l'être. Ces gestes parasités n'étaient le résultat que de cette colère qui suintait de ces pores et de ces iris verdâtres. Mais, loin d'elle l'envie d'être l'objet d'un tel..tourment. Aussi, elle se devait d'y mettre un terme, ou du moins, d'en crever l’abcès, au risque que cela lui éclabousse le visage.

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Gerard.
Uhm... Merci demain Dacien, oh bordel à cul me voilà à faire de la rimaille, bref un seau d'eau et des chiffons m'a pris pour une bonne la Diva, on croit rêver. Pis du sang de qui ? de la mignonette ? Moui surement pas de la pucelle trop de... ce truc qui fait que ça se sent.
Bon pas tout ça, trouver la fleur, mouais, bureau de gérant ? nada... donc sa piaule.

Toc.
Toc.
Toc.

Ouais ça fait ce bruit là aussi quand c'est moi qui frappe sauf que la porte mal fermée s'ouvre, oops. Mais au final pas moins pratique que je donnes l'info sans beugler.

Y'a du monde pour toi en bas Rose, un rouquine qui veut bosser.
La div... Dacien est déjà descendu et m'a dit de te prevenir et que tu demandes à une bonniche un seau d'eau froide et de chiffons pour le sang.
Moi j'y retourne.


Quoi oui je refile la besogne mais c'est pas la mienne, suis portier moi pas porteur, pis gérer c'est leur taf maintenant alors qu'ils gèrent hein.
Et en retour de dévaler l'escalier, je vois le freluquet et sa belle gueule qui sont d'jà sur la rousse, mouais... pas l'air gagné mais moi je m'en retourne à mon poste, le recrutement c'est pas mon taf.

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Dacienhissy
Le vert avait à peine regarder celle qui se trouvait non loin devant lui, ne souhaitant rien d’autre que d’attraper ce cou qui se tendait presque à ses mains, pour l’emprisonner, le serrer, lui couper cet oxygène si précieux que les picotements venant fendre la vision se déployaient sans fin et de laisser place au noir ébène défrayant la chronique de sa propre mort. Il en mourrait d’envie. Il en tremblait de plaisir, prêt à lui sauter à la jugulaire juste en apercevant ce visage candide qui sublimait cette funeste beauté. A peine observer derrière ce marbre froid, ruisselant de ces nervures acerbes. A peine prise en considération alors qu’il songeait déjà à l’emplacement réservé pour enterrer ce corps frêle. Le jardin serait de bonne augure. Ses verts se levèrent un court instant, dédaigneux, froid d’une intense saveur en frottant son regard à son échine et de jouer avec ses mâchoires tant la férocité transpirait dans ses veines. La volonté laissait place à l’enchainement de chaque mouvement délicatement programmé, de cette ferveur qu’il mettrait dans cette soif d’éteindre celle qui aurait pu lui faire reprendre un goût certain dans ce monde fou allié. L’œuvre commençait à prendre forme. Doucereuse fut-elle de l’imaginer là, inerte, le suppliant d’arrêter l’agonie lente qu’il tenait dans ses mains et de pourvoir la fin qu’elle méritait. Son enfer l’attendait. Les démons se pressaient à la porte afin de conjurer le sort qu’elle lui avait lancé. Elle ne pourrait sortir de cet établissement qu’avec les pieds devant. Et si de l’imaginer semblait réel, ce n’était que parce que Dacien se promettait de lui faire subir chaque détail rejoué dans sa cime.

La voix égrainée de cette maléfique se posa dans le silence imposant. La mesure prenait un sens certain mais pas celui escompté quelques secondes plus tôt et quand il releva son regard , ce n’était que pour constater un visage candide, charmant, angélique, parsemés de tâches rousses accompagné de lèvres rosées. Le frais gérant mit un temps avant de comprendre que ce n’était pas celle à qui il pensait et de repenser à cette phrase qu’Il avait prononcé juste avant qu’il n’entre en scène.
C’est pas elle. En effet, ce n’était pas elle. Mais elle lui ressemblait bien.
Il lui servit cette eau chaude infusée qui trônait là pour les employés tout au long de la journée. La tasse fut posée sur le comptoir, la laissant s’approcher et de l’observer sans vergogne, pupille se dilatant quelque peu sur ces points déposés partiellement sur sa peau. Il fallut un temps à Dacien avant de remettre tous ces évènements en ordre, calmer cette hargne qui ne devait pas s’interrompre avant le sacrifice de la chair humaine et de cavaler tout ce qui pouvait se rapprocher de l’indivision sourde. Le sang arrêta de bouillir, laissant apparaitre l’accalmie et de brandir ses dextres en les posant d’un geste soutenu sur ce marbre, à plat. Il la regarda, encore, tendant à remarquer la turbulence qu’elle mettait en place sans pour autant s’y attacher. Observatrice à ses heure perdues quand le temps lui en était donné, cette rousse angélique ne venait pas pour se taper la discute anthropophage d’une histoire ressurgie d’outre-tombe. Et quand le Portier passa pour reprendre son poste si promptement exécuté, Dacien revint donc à l’idée première de cet entretien.


Donc tu cherches du boulot.

La mâchoire se desserra quelque peu. Le front se dérida un soupçon. Quant aux dextres, autant dire que ce fut le calme plat. Il inspira grossièrement, émiettant le vert sur la silhouette en se penchant aux devants du marbre afin d’admirer les courbures longilignes qui se présentaient à lui. La jeune femme possédait ce corps que tous les hommes aimaient voir. Frêle. Longiligne. Discret dans une candeur impeccable et insaisissable à la fois. La fragilité se dessinait au travers de ce tissu aisé sans oser la toucher afin de ne pas rayer l’épiderme ni fendre la chair. La chevelure respirait la volupté de ces flammes incandescentes et légères, transportées par un vent, soufflant le déploiement d’une armée sans faille. Elle était belle. A n’en point douter. Pourtant, quand les phalanges s’emparèrent de l’arak pour dégager une gorgée dans son œsophage, la bouche fut désaltérée juste assez afin de divulguer une constante quelque peu véridique.

J’aime pas les rousses. T’as pas d’bol. Alors qu’une commissure s’étira légèrement. Et toi ? C’est quoi ? En montrant ses mains encore emmitouflées. Une maladie incurable ?
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Lylie_blanche
Il était agréable de voir comment l'esprit humain pouvait ainsi s'emporter et le temps d'instant, s'apaiser. Que s'était-il passé entre les tempes adverses pour estomper la rage au profit d'un certain naturel. Froid, c'est peut être l'idée qui lui vient en tête pour décrire le personnage qui lui fait face. Direct ? Assurément lorsqu'il lui avoue le peu d'intérêt qu'il voue aux Rousses. A la remarque, le sourire amusé s'étire presque instinctivement. La verbe était piquante, peut être même le reflet d'un homme sûr de lui.

Oui, je viens ici pour espérer proposer mes services en tant que courtisane. Et si le roux, ne vous sied pas, je dirai qu'il faut de tout pour plaire, n'est-ce pas ? Et puis, quant à mes gants..Je dois avouer..Qu'au vu du regard quelque peu..Saisissant -oui, encore ce mot- que vous m'avez adressé, je dois avouer que je ne me voyais pas me mettre plus à mon aise, s'il me fallait finalement..fuir votre courroux...

La voix est un peu espiègle et pour cause, malgré cet air angélique, cet aspect même frêle ou docile dirons certains, elle avait un caractère certain. A force, elle avait apprit que les employées se devaient de faire preuve d'esprit, de répartie, au risque d'être quelque peu malmené par leurs confrères ou consœurs. Enfin, c'était ainsi dans son ancien bordel...Peut être qu'ici, les courtisans étaient moins enclin à la rivalité, aux frasques ou autres maux mesquins. Ne dit-on pas que la nature est plus verte ailleurs ? Mais est-ce réellement le cas.

Je suis arrivée dans un bordel à l'âge de neuf ou dix ans...Mes anciens propriétaires m'ont appris l'art de courtiser, de discuter, de se faire désirer, l'importance de l'hygiène et ces autres règles communes à la pratique de la profession...Je n'ai..aucune marque..aucune cicatrice.. "Et je sens bon l'huile essentielle d'abricot ?" A cet instant, elle réalise qu'elle se fait peut être maladroite...Mais il est vrai que c'est la première fois qu'il lui faut s'entretenir avec un dirigeant..Ces parents s'étant occupés de cela lorsqu'elle fut encore enfant.

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.elle

    Un bourrin, voilà ce qu'était le portier de l'Aphrodite, et pourtant fort serviable, sans doute n'y était-il pour rien si la porte s'était ouverte, un trop plein d'énergie ou Justine qui aurait mal fermé, allons donc savoir, mais sur l'instant, "Elle" n'en avait cure.
    L'annonce faite pouvait la ravir autant que la rendre anxieuse, son statut avait évolué il y a peu, co-gérante oui, mais toujours galante, il était donc à jauger l'arrivante, outre ses fonctions, d'autant qu'elle connaissait l'appétance de certains clients pour les rousses, un en particulier qu'ele comptait bien garder dans ses filets.
    Sortant à la hâte sans finir de s'apprêter au cheveu près, quoiqu'un dernier réajustement fut fait, ne serait-ce que ces quelques gouttes d'essence savamment distillées ici et là, avant de se diriger vers le l'escalier.
    Son programme de la journée n'était pas celui d'un entretien, mais plutôt d'investir un bureau peu connu voire pas du tout, mais... le visiter impliquait ce genre de gestion, et l'étoffe sombre, d'un bleu si soutenu qu'on l'aurait dit noir, de caresser le sol et de contraster le rouge du tissu écarté au sortir des quartiers du personnel.

    Jauger ce qui se passe depuis le palier supérieur, main droite posée sur la balustre, le regard de jade se baisse vers le salon et observe, détaille, des courbes frêles à l'incandescence des filins de soie qui cascadent sur le dos. Le minois n'est pas visible mais le sera sous peu.
    Et Lui, assurée, arrogant... définitivement séduisant qui entame les hostilités et la fait parler, sans grand mal d'ailleurs.
    Le lieu a l'avantage du silence en journée et les discussions d'être partiellement audibles, mais pas suffisamment pour savoir exactement ce qu'il en est, alors la descente se fait, avec grâce.

    Ne pas interrompre Dacien pour l'heure, le laisser poursuivre et se contenter d'approcher en silence du duo, s'installant dans le moelleux d'un fauteuil à proximité pour écouter.

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Merci JDMonty
Dacienhissy
Putain…..Elle fout quoi….Première phrase qui lui vint à l’esprit lorsqu’il épiait la jeune femme devant lui, en train de causer, causer, causer. Le commun des mortels. Parler. Le commun aussi de toutes les femmes. Papoter. Sauf une. Elle, au moins, avait cette répartie, cette manière de lui répondre, qui n’appartenait qu’à elle. Pas un mot inutile ni aucune remarque déplaisante. Chaque syllabe sortant d’entre ses lèvres était mesurée, posée, assurément calculée. Et quand il reporta son attention sur la Rousse après avoir fait allusion à sa confusion, Dacien déclara brièvement.

T’es bien une femme.

Pas désespéré mais limite. S’il estimait que le direct valait mieux qu’autant de mots qu’elle venait de prononcer, Dacien n’en resta pas moins courtois, l’œil aiguisé face à cette éventuelle collègue et d’entendre encore les phrases bien trop longues à son goût.

Bien bien. Dit-il sommairement. Je n’avais pas besoin de toute ton histoire mais tes anciens patrons t’ont bien appris.

Et bizarrement, le Gérant allait essayer de faire passer le temps. L’arak était toujours là, tout comme la tisane fumante sur ce marbre quand il déplaça machinalement la tasse pour essuyer l’auréole de vapeur qui s’étalait. Adryan n’aurait pas aimé voir cette tâche qu’il faisait disparaitre avec un chiffon. Il prit une gorgée de cet anis pour se désaltérer et de faire patienter l’inconnue avant de prendre la décision avec sa comparse chatine.

Dis-moi pourquoi t’as quitté ton ancien boulot, ce qui t’as poussé à postuler ici et c’est quel nom qu’il faut prononcer pour t’appeler ?

Il fallait bien commencer par quelque chose et savoir quoi dire à Rose aussi par la même occasion. Dacien avait à peine entendu le tissu qui frottait contre ses jambes fines lorsqu’elle marchait avec ces pas de velours afin de ne pas interrompre la conversation. Le coin de l’œil se sentit attiré par cette ombre qui passa sans prendre part au duo et d’aller, apparemment, se poser un peu plus loin. Et, parce qu’il aimait tourmenter son prochain, parce qu’il appréciait ces quelques indices se délestant d’eux-mêmes, Dacien ramassa ses bras pour les croiser sur le comptoir, aiguisant ce vert habile de l’insérer dans un bleu clair et d’émietter gentiment.

Ca va, tu peux te mettre à l’aise. Moi c’est Dacien. Alors que le suave se déclenchait quelque peu. Gérant de l’Aphrodite. Sans préciser la nuance d’être deux pour cette fonction. Tu sais tout faire?

Il eut l’esquisse facile, le visage sage et le regard appétant qu’il savait mettre en œuvre. Elle était là, il le sentait bien de par cette fragrance légère de cette rose, tranchant avec l’abricot qui se dégageait de son interlocutrice, cette odeur alléchante qui traversait la pièce. Juger voulait-elle faire. S’amuser mettait-il en avant. Evidemment, la jeune femme ne ferait jamais partie de ces victimes qu’il savait impunément attiser dans une danse qui n’appartenait qu’à lui. Pourtant, en sentant cette Rose dans une atmosphère austère, le Gérant laissa place au Galant. Et si ce dernier connaissait les rouages pour imposer cette carrure espiègle d’entrevoir celle qui savait ce faire désirer, il n’en restait pas moins que de découvrir ce qui pouvait se tramer dans cette tête bien faite l’intriguait parfois. Et le voilà l’homme désireux du plaisir intense, celui qui aimait convoiter son prochain pour s’enivrer de ce désir certain sans entreprendre quoi que ce soit. Il le déploya ce vert intense aux abords de ce bleu liquoreux. Il l’usa ce charme pavoisant devant sa comparse rousse. Il usa encore plus de la parole, là, tout de suite, maintenant, pour voir celle qui devait être vue.

Tu connais l’Aphrodite ? Sais-tu comment cela se passe ici ? T’es au courant quand même que je dois tester ce que tu vas proposer aux clients ?

La voilà cette phrase qui méritait d’être prononcée histoire de comprendre la Rose qui ne pouvait s’empêcher de garder une place certainement intrigante dans ce corps de Galant. Ses émeraudes ne bougeaient pas d’un cil, tentant d’instaurer la même intensité qu’elles possédaient lorsqu’il la regardait. Pour sûr, aucune femme ne pouvait atteindre Elle.
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Lylie_blanche
Tu l'emmerdes ma fille. Ce sont les mots qu'auraient pu lui dicter son ancien patron en la voyant ainsi, en captant dans le regard du brun cet étincelle d'intérêt qui s'effrite, se meurt. Il lui avait pourtant appris à se faire plus observatrice que bavarde et malgré son appréhension, cet inconnu qu'elle découvre, il n'aurait nullement pardonné cette lassitude naissante auprès de son interlocuteur. Il ne manquait plus que ce geste, las, de la main comme pour l'inviter à blablater sans conteste et le tableau aurait été parfait. Mal à l'aise, elle le devient vite, même si elle tente de ne rien montrer. On lui avait appris à séduire un homme ou une femme, mais pas à convaincre un gérant.

Aussitôt, prenant conscience de son erreur, elle se ravise. L'échine toujours droite, elle pose une main discrète à son ventre, pour percevoir cette respiration lente qu'elle cherche à retrouver. Un souffle, fin se perd à ses lippes alors qu'elle sent une ombre se perdre derrière elle. Une effluve particulière, féminine qui pourtant se fait discrète. Derrière son échine se trouve donc une femme aux fragrances subtiles, qui ne souhaitent ni déranger, ni se faire remarquer.

Reprends toi rouquine, ou tu vas t'faire gercler en leur laissant un arrière goût de cruche dans l'palais...Cela serait dommage, tu es quand même la seule, qui a eu l'audace de me faire chanter pour retrouver ta liberté..

Lentement, elle finit par s'apaiser, occultant volontairement ce trouble que le gérant espérait étendre pour espérer l'en envelopper. Les gants sont retirés, en un geste précis et lent alors qu'elle finit par les conserver dans sa main gauche. La tisane est saisit pour boire quelques gorgées et dénouer un peu cette gorge. La verbe devait être moins libre, plus concise, précise à l'instar de ce que son ancien propriétaire lui avait maintes fois enseigné. Se reprendre, occulter la difficulté par un inconnu qu'elle ne maîtrise pas. Tourner la langue dans sa bouche pour trouver les mots, loin de toute fioriture, résumer sa vie, ses choix de manière la plus simple mais néanmoins pertinente.

Lorsque l'on ne connaît rien d'autre que le bordel, on est persuadé de ces maux. Désormais indépendante depuis quelques mois, je découvre que ces établissements offrent au moins, une sécurité. Je suis prête à offrir mes services, quitte à grignoter une part de cette liberté pour me sentir, de nouveau sereine lorsque je travaille sous les traits de Blanche.

Inutile d'en rajouter d'avantage, de nommer les dangers qui sont ceux d'une courtisane qui officie loin d'un bordel. Malgré les précautions, malgré cette clientèle qu'elle sélectionne, malgré cette solitude qui lui est cher, elle ne peut aisément palier au vice qui se cache et ne se révèle qu'une fois la chair dévorée. Néanmoins, ce n'est pas une expérience qu'elle souhaite achever ainsi. Elle avait mis tant d'effort, tant de temps pour obtenir le rachat de sa dette, qu'elle ne pouvait aisément pas, abandonner malgré quelques maux. Sa liberté, son indépendance, sa solitude, ces idéaux qui furent les siens des années durant sont enfin à porté de main. Il lui faut juste trouver, un équilibre...

On m'a tout enseigné, en effet. Néanmoins, j'ignore comment vous procédez ici lieu et découvre, ainsi, que vous testez vos candidat(e)s. En dehors de ces murs, on peut aisément entendre l'avis d'un client, moins celui d'un courtisan.

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Dacienhissy
Il n’avait pas écouté un traitre mot de ce que disait cette Rousse, assoiffée d’un langage qui n’arrivait pas à son écoutille alors qu’il ne captait que ces lèvres rosées qui bougeaient. Il était là, derrière elle, dans son dos, en train de sourire, circonspect d’un état qu’Il n’avait pas l’air de comprendre quand le gris s’inséra dans son vert éclairci. La pupille se dilata, réfléchissant lentement à ce qu’Il foutait là, ce qu’Il désirait obtenir en restant debout derrière cette future recrue et de froncer les sourcils de plus en plus. Ses dextres revinrent s’appuyer sur ce marbre si précieux. Dacien posa tout son poids aux devants du bois, se penchant au-dessus du bar pour entendre la voix délicate de la Rousse femme alors qu’Il prenait tout le silence à lui seul.

-Je le crois pas…Me dis pas que maintenant, tu vas te faire recruteur de toutes les putains qui vont passer cette porte…Oh Dacien, je te croyais plus agile…Et tu te crois crédible là ? T’adores ça mais quand même…Bientôt tu sauras plus où donner de la tête….

Il continua à déverser ses remarques acerbes qui retentissaient entre ses tempes et de décupler cette culpabilité de se sentir là, d'être là, devant cette femme qui ne demandait qu'un entretien en bonne et due forme. Et il ne put s’empêcher de brandir cette main, la lever dans cet air malsain que son Gouffre commençait à mettre en place. Le visage se crispa, offrant une grimace sortant d’outre-tombe, approchant ses yeux du blanc transpercé par des rayures noires et de balancer cette même main forte, abrasive, furieuse sur le comptoir en criant un.

Assez !

Qui prit toute la pièce et de retentir sur tous les murs et drapés du salon. Le vert s’infiltra au travers de l’épaule flamboyante pour capter ce gris qui disparut l’instant d’après. L’azur fut rattrapé à ses dépens, se sentant d’un coup bête, imbécile, discrètement con et de lui rétorquer avec l’appétit de clore ce qui devint soudain incompatible avec son humeur.

Tu parles trop. Une seconde de silence. Et ça m’emmerde.

Il essaya de se calmer, de reprendre le peu d’esprit qui lui restait de suite et d’enfouir tout au fond le responsable de cet excès qui n’aurait pas dû être. La jade se faufila sur le côté afin de l’entrevoir, Elle, et d’effilocher tranquillement le rouge pourpre du salon qui se distillait sous toutes les coutures. Le Gérant s’encombra de son verre pour le finir et de ne plus pouvoir regarder la dite Blanche pendant un instant. Le temps fut nécessaire. Le temps devint son meilleur allié et de rester à cet endroit précis, de reprendre la contenance qu’il devait avoir en face d’elle quand il se rhabilla machinalement.

Apparemment tu n’as pas compris. Puisqu’il devait continuer ce qu’il avait commencé. Tu sais qu’ici, on n’a pas n’importe quoi comme clients. Tu crois qu’il suffit de te présenter, de sortir trois phrases bien écrites dans ta p’tite tête et de les déblatérer pour convaincre ? Tu crois que la clientèle te mérite ? Et de rajouter. J’veux en être sûr.

Stoïque, froid, inerte. Dacien laissa l’azur au profit de ce vert. Aller Rose. Dis quelque chose.
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