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[RP] Mens, mais souviens-toi !

Nikita.novgorod
*Proverbe russe.

    Terminus, tout l'monde descend !


En vérité, personne ne descend puisqu'elle chevauche sa monture et qu'ils ont besoin de la roulotte pour les mioches ainsi que les bestiaux, entre autres... parce que ouais, la ménagerie est comprise dans le packaging, donc elle leur refourgue le temps de sa courte escapade. Un imprévu. Vital sans doute pour qu'elle fasse demi-tour...

Elle ne ment pas.
      Jamais.

Elle exècre le mensonge. Tant, que ça lui joue des tours très souvent. Trop sûrement. L'être humain n'est pas prêt à tout entendre et, pourtant... alors elle travaille la courtoisie, force est de constater qu'elle a du boulot, mais elle persiste et progresse au fil du temps. Subtilité toute personnelle d'une Slave effrontée, bien entendu.
Par conséquent, le détour n'était sans doute pas fondamental, mais les voies de la Blondeur sont impénétrables -ne cherchez pas, y'a rien de salace tsss-, aussi l'esprit dérangé l'aura persuadée de l'implacable exigence.

Elle ne ment pas.
      Jamais.

Déguiser la vérité, un peu, ce n'est pas mentir ?
Omettre quelques éléments, ce n'est pas mentir ?
Taire des événements, ce n'est pas mentir ?
Dans la caboche aurifère, à cet instant précis, ça ne l'est pas. Ses déboires passés ont laissé des cicatrices, au sens propre comme figuré et la Punaise se fait dorénavant plus attentive aux signes, qu'elle imagine émis par Mère Nature... Ou, peut-être était-ce Cyr', cette fois ? La voix de l'Occitane amie, fantasmée probablement, l'aura détournée du groupe, pour quelques jours.

C'est ainsi, qu'à la nuit tombée, elle refait le chemin à l'envers, tout en parlant à sa jument :


    - Je sais mais je n'vais pas leur dire que j'entends des voix keumême, la loose ! C'est un coup à leur foutre les jetons en plus... non, non, le paquet, c'est un bon compromis... Un mensonge ? Hannnnn...


On pourrait croire qu'elle a disjoncté, mais non. Tout est normal dans le monde platinesque... quant à Ténèbres, elle s'ébroue, rompue aux déviances de l'humaine. Mens, mais souviens-toi !
_________________
Nikita.novgorod
    Un peu de folie est nécessaire pour faire un pas de plus*


A l'aube, elle passe les remparts. Mensonge ou pas, il est hors de question de traîner... elle n'a pas le temps, le groupe l'attend et l'objectif reste en ligne de mire. Aussi, elle gagne l'auberge rapidement, quelques heures de sommeil, nécessaires et, c'est au coucher du soleil qu'elle quitte la chambre afin de se rendre à l'Eglise.
Il paraîtrait étrange, à qui la connait, de la voir pousser la porte de l'édifice pour s'y engouffrer... pourtant, elle n'agit pas furtivement et, même, l'attitude présente une assurance certaine. N'est-ce pas pour cette visite qu'elle est revenue sur ses pas ?
Le claquement des bottes dans l'allée centrale, traditionnel, comme pour annoncer sa présence à l'hôtesse éthérée... un fin sourire habille le minois quand elle rejoint l'autel, tandis qu'elle murmure dans sa langue, inaudible. Cette fois, pas de prière païenne, pas de déclaration énoncée. Non, cette fois, un vélin noirci d'encre est posé dans une coupe puis enflammé... au terme du flamboiement, la silhouette blondesque déserte le sanctuaire.
A cette heure, la ville semble léthargique. Endormie probablement, pour que la Slave ne croise personne jusqu'à...

La blessure traversant son thorax ayant enfin cessé de suinter, l'ombre a profité de la nuit tombée pour s'éclipser dans les ruelles. Finie la fourrure dans laquelle il s'est engoncé tout l'hiver, il retrouve avec plaisir la sensation du vent sur sa peau sombre.

Tafar déambule donc entre les hautes demeures, ne pouvant s'empêcher de glisser un oeil noir dans les jardins et par les fenêtres. Observateur de cette population qu'il ne connaît pas encore bien, dont il n'a pas compris tous les codes... D'aucun pourrait trouver étrange sa manière de reluquer les familles, mais lui ne fait qu'essayer de comprendre pourquoi ces gens s'enferment entre quatre planches.

Peut être pour éviter les chocs comme celui qu'il reçoit brusquement dans le côté, ravivant la douleur de son torse en lui arrachant un grognement sourd...


    - Humpf... mais qu'est-ce... rhaaaa, t'peux pas regarder où tu vas non?!


La Blondeur zieute rapidement l'obstacle, encore un mioche qui s'est perdu et qui cherche sa mère... pas vraiment étouffée par la compassion, elle prend le temps de s'épousseter, puisque bien sûr, un « chien errant » ne peut que l'avoir salie et, d'enfin, reporter l'attention sur ledit môme. Un poing sur la hanche, quand l'index de l'autre main tapote les pulpeuses, elle s'apprête à faire la leçon au fugueur, c'est l'évidence à l'esprit blondesque.

La caboche bascule sur un minois blond, les yeux remontant vers le visage pour le détailler. Et d'une main joueuse il tire son foulard pour dévoiler son visage au clair de lune, esquissant un sourire grimaçant au milieu de sa barbe noire.


    - Je sais que la nuit cache les ombres... Mais moi je ne bougeais pas.


La voix basse et traînante glisse dans l'air alors que le pygmée se dresse de toute sa petite hauteur face à la jeune femme de grande mauvaise foi. On fait ce qu'on peut pour faire bonne impression...

Est-ce qu'elle a couiné de trouille ? C'est fort probable, bien qu'elle niera avec l'aplomb qu'on lui connait mais, une certitude, son bond en arrière. Elle a trébuché, s'est rattrapée de justesse, non sans se péter un ongle d'ailleurs, avant de rester un certain temps et un temps certain à épier son interlocuteur, mirettes écarquillées, bouche arrondie et d'imiter la carpe asphyxiée avec brio.
Dans la caboche aurifère, ça turbine à plein régime. C'est le bordel même... la Slave hésite entre crise de nerfs, de panique ou de rire. Jaune le rire, ça va de soi. Elle frise l'hyperventilation, si bien qu'elle en oublie de s'écarter davantage, voir même de se percher sur un quelconque monticule. Ouais, c'est le dawa qu'on vous dit !
Cependant, en le voyant se redresser tant qu'il peut, c'est un début d'hilarité qui s'invite au neurone et la Platinette de glousser bêtement... nerveusement ? Sans aucune doute.


    - Hannnn mais... ça s'fait pas d'se planquer pour épier les gens ! Pis d'abord, t'es quoi... heu, t'es qui toi?


Lapsus révélateur. C'est vrai quoi, on n'a pas idée... un presque nain, et noir en plus. Fallait que ça tombe sur elle, dont la pire phobie est le nanisme. Maxi combo, si c'est pas du bol ça keumême!

Il en a vu des réactions dans ce royaume, de l'ignorance la plupart du temps... Mais celle que lui offre la donzelle est un spectacle inconnu. La bouche est si grande ouverte que pendant quelques instants il se demande si ce n'est pas une des démons de son enfance prête à l'engouffrer d'un trait...

Mais non, la blonde manque de faire exploser son corsage à chaque inspiration, les yeux écarquillés... C'est elle qui est en train de flipper en fait !! Ça par contre c'est de l'inédit, un pygmée effrayant les grands blancs.


    - Je suis un Batwa. Et toi, qu'est-ce que t'es ?


Nouveau sourire pour dévoiler les dents blanches au clair de lune, et le pygmée se décale d'un pas, puis encore d'un autre, pour se rapprocher en silence en tournant autour de la jeune femme. Juste histoire de vérifier ce qu'il a senti, peur ou curiosité ? Comme un félin jouant avec sa proie... Plus grande que lui.

Un quoi ? Mais de quoi qu'il cause lui ? Késako ! Le museau se fronce de perplexité, sans qu'elle ne quitte, le « Bidule », des yeux. Sait-on jamais qu'il lui saute dessus comme une tique sur un clebs et qu'il tente de lui sucer le sang. Bah ouais, avec cette façon d'exposer sa dentine à la lune blafarde, il n'en faut pas davantage à la Platinette pour élucubrer... d'autant qu'elle ignore totalement ce qu'est un Batwa, forcément.
Cependant, elle ne tergiverse pas longtemps avec elle-même et de plisser les mirettes, suspicieuse, alors que le pygmée s'approche dangereusement... petit mais menaçant keumême. Un pas en arrière, puis un autre, elle avise les éventuelles issues, qui lui permettraient d'éviter l'affrontement... et, soudain, elle se fixe pour, à son tour, se redresser autant qu'elle peut.


    - Alors déjà, j'sais pas c'est quoi un Batwa mais visiblement, c'est pas bien fufute hein... parce que, ne pas remarquer que j'suis une fille, non mais l'eau quoi!


Vexée la Blondeur ? A retardement en plus ? Oui et alors... les moments d'égarement, ça arrive namého !

Une fille ? Avec une paire comme celle là ? Jamais. Il sait que c'est une femme. Jeune peut être, sans doute plus que lui, mais pas une fille. Les filles à cette heure sont déjà toutes endormies ou dévorées par les ombres monstrueuses qui peuplent les forêts. Ou les rues...

Les pupilles glissent pour vérifier ce qu'il a déjà vu dans le corsage, observant autant le contenu que les pierres, avant de remonter provoquer les yeux de la blondasse. Aussi apeurée que susceptible apparemment.


    - C'est moi. Et mon clan.


Simple et efficace. Toujours de sa voix traînante de vieux sage,

Gné ?! Dis-moi pas que c'est pas vrai... parce qu'il y en a d'autres en plus ?! Aussitôt, l'ambre balaye la pénombre, tâchant de distinguer quelques silhouettes ou, accessoirement, des quenottes d'albâtre... Bah ouais, c'est visiblement culturel chez eux de sourire à pleines dents, alors à défaut d'apercevoir les trognes, elle verra les ratiches. Pas con hein ?

Il s'écarte légèrement pour avoir une vision d'ensemble, croisant même ses bras noueux sur son torse, autant pour se donner une contenance que pour vérifier la place de son couteau de chasse. Ici, rien n'est simple, et la proie peut devenir le chasseur encore plus vite que chez lui.


    - Toutes les filles ne sont pas comme toi. Loin de là, elles ne se pissent pas dessus en me voyant.


Oups, ça lui a échappé. Mais le sourire qui déchire son visage à nouveau marque la provocation.

Sitôt qu'il se meut, l'attention féminine revient sur lui. Aux aguets la Slave, et c'est peu de le dire... paradoxale, encore. Si son interlocuteur faisait deux têtes de plus qu'elle, nul doute qu'elle lui tiendrait la dragée haute, mais « ça », c'est pas humain !
Enfin si, il doit l'être... en modèle réduit. Y'a de quoi être déstabilisée keumême, un faux nain, c'est pas commun. Mais pourquoi ?
Pas le temps de réfléchir à la question, ou plus sûrement, à l'hypothétique réponse, que môssieu-demi-portion ramène sa fraise... bêtement -n'est pas blonde qui veut-, elle baisse les yeux, comme s'il était nécessaire de vérifier les dires masculins, avant de se reprendre en plissant les mirettes et les poings de retrouver ses hanches.


    - Dis donc... vous vous appelez tous Batwa ? *N'attend évidemment pas la réponse et de poursuivre*... je n'me pisse pas dessus namého, j'suis pas une sauvage. Sont dégueu' tes coutumes ! Pis j'ai pas oublié d'grandir mouâ alors fais pas le malin... en plus, à cause de toi, j'me suis cassé un ongle et ça, c'est criminel !!


Maturité ? Kesako ? La Crâneuse qui, d'ordinaire ne se sent plus pisser donc, se rebiffe comme elle peut, face à l'effronterie du « grand » nain. N'empêche qu'à cette allure, elle va finir par être en retard!


*Paulo Coelho
Ecriture à 4 mains

_________________
Tafar
Les yeux scrutent sans relâche les manières de la blonde, lui qui a côtoyé certaines formes d'aristocratie dans son passé ne peut que s'amuser de toutes les différences. Outre la couleur de pain pas cuit de la peau et la blondeur innocente (Si, si) de la chevelure, le phrasé autant que la gestuelle sont différents.

Ah par contre cette fois il a la preuve que c'est une femme, elle pose une question sans attendre de réponses pour mieux se plaindre. Instinctivement le regard glisse sur les hanches pour chercher les doigts soit disant abîmé. Sait-on jamais qu'avec son gabarit immense il ait réussi à vraiment la blesser sans faire un geste....


    - Par contre ta mère a raté le temps de cuisson, tu n'es pas finie.


La peau, les yeux et les cheveux sont trop clairs... Et si pour elle c'est une première de rencontrer un pygmée, pour lui aussi s'en est une de rencontrer une blonde. Même dans cette contrée !

Ratée ? Comment ça ratée... non mais, il est sérieux ou bien ?! Tellement cuit qu'on dirait du charbon... sans déconner, un peu plus et il tombait en miettes ! En poussière même... portenawak lui ! Il aurait voulu la vexer qu'il ne s'y serait pas pris autrement. Quel pire affront pour la Slave que d'entendre critiquer la plastique dont elle est si fière... c'est suicidaire un pygmée ?!


    -Pas finie... moi, j'suis pas finiiiiie ? Toi-même namého... si tu l'avais pas remarqué, t'es un peu miniature keumême !


Notez l'éloquence blondesque... une telle répartie, ça laisse rêveur. Mais ce dont elle rêve, à cet instant, c'est de lui couper la langue pour avoir osé la traiter de moche. Traduction toute Nikitesque épicétout !

Alors mû par la curiosité et en pleine confiance, le pygmée s'avance vers elle en tendant une main, juste pour voir le contraste entre leurs peaux... Enfin c'est son idée, mais le clair de lune qui vient refléter sur la lame de son couteau pourrait laisser croire autre chose...


    - Moi c'est Tafar...


C'est une idée ou... mais non, ce n'est pas une idée, il tente de la toucher ! Maydé, maydé !Et d'une Platinette en mode puce hystérique qui saute d'un pied sur l'autre, en moulinant des bras jusqu'à trébucher, encore ouais. L'est pourtant pas murgée, mais y'a des jours où tout part en sucette... Devinez quoi ? C'est ce soir ! L'ongle cassé, oublié, quand elle s'aperçoit, horrifiée, que le Gnome marche sur sa houp' , laquelle froufoute* son mécontentement en cédant un morceau de tissu...

    - Hannnn... 'spèce de... 'spèce de nodocéphale !**...t'as tout bousillé ma belle toilette ! Sacrilègeuhhhhhhhh!!! *Toute en sobriété blondesque, hin hin, avant de beuguer légèrement* Tafar ? ah... moi c'est Niki'... et ma houp' est foutue à cause de toi !


Les événements s'enchaînent trop vite pour que le semi homme ne comprenne comment il se retrouve avec une jeune blonde en train de hurler sur sa maladresse... Et surtout comment avec son faible poids il a réussi à faire céder quelques coutures en posant sa semelle sur le tissu...

    - Faudrait te mettre à acheter de la qualité... c'est de la merde ton truc à craquer au moindre accro...


Nouveau sourire, mais il se penche pour ramasser le bout de tissu sous sa botte. La relevant devant ses yeux avant de soupirer en replaçant sa lame sur son torse. Et voilà le pygmée qui roule de son épaule valide pour se débarrasser d'un vêtement à son tour, tendant à sa "victime" une petite cape en fourrure qu'il a tanné lui même.

    - Tiens. Ça devrait suffire...


Parce que chez lui le troc fait encore ses preuves... Alors qui oserait dire qu'un peu de lin déchiré vaut une peau de lièvre entière...?

C'est officiel, il se fout de sa gueule ! Sans déconner, il y connait quoi à la qualité l'ostrogoth, avec ses peaux d'bêtes, et ses manières mal dégrossies ? Non mais à l'eau quoi !! Non content de critiquer son physique, maintenant, il va lui donner des leçons en matière de mode... il a vu Tristote lui !
Tapotement du peton qui n'augure rien de bon et l'index qui vient s'agiter sous le nez du Pygmée


    - Il va s'calmer l'Olibrius ! Confondre de la soie, hors de prix, avec de la merde, faudrait voir à s'instruire un peu... c'est fragile mais forcément, les pignoufs comme toi, ça les dépasse hein !


Un tantinet fâchée, elle frise la montée de tension, au point d'en oublier la trouille qu'il lui inspirait plus tôt et de l'invectiver sans retenue... fallait pas l'embarquer sur le sujet épicétout. Lorsqu'il lui tend la cape, elle la saisit pour l'inspecter sous toutes les coutures, sans omettre quelques commentaires.

    - Mhm... t'crois quand même pas t'en sortir avec une pelure d'chat miteux namého ? Déjà que j'ai rien dit quand tu m'as traitée d'mocheté, c'est la p'tite goutte qui met l'feu au lac !


Sans exagération aucune, bien entendu, pas le genre de la Slave... quoique!

La donzelle monte dans les tours, il ne s'attendait pas à ce tempérament sanguin d'une femme aux allures si froides. Mais quand l'index vient danser devant son visage au rythme de la semelle qui s'agite sur le sol, il se demande si au lieu de lui troquer sa cape il ne devrait pas la remettre un peu à sa place....

Certes, il est haut comme trois pommes, mais il est vif. Ses yeux captent le rythme du doigt et il s'imagine quelques secondes s'en emparer pour le tordre violemment... Sans doute l'accent slave se ferait plus prononcé sous la douleur, et encore plus quand la lame de son couteau plongerait entre les os de son avant bras pour ressortir de l'autre côté ...
Première leçon reçue lorsque ses acheteurs ont compris qu'il n'était pas un enfant pour amuser la galerie... Le choc visuel est encore plus traumatisant que la douleur elle-même. Comme une blessure qui restera ouverte à vie à chaque fois que l'on verra la trace de la cicatrice.

Mais à la place de cet assaut, le pygmée reste dans son image d'amuseur. Il faut toujours faire profil bas quand on est pas engagé pour tuer, ses propres émotions ne doivent pas lui attirer d'ennuis


    - Le Batwa, je connais pas la tribu Olibirus.


Mais ses mots sont à peine perceptibles tant la jeune femme semble dévastée par sa houppelande abîmée. Peut être que les vêtements des femmes ont plus de valeur qu'il ne le pense, après tout, toutes ne savent pas tisser ou assembler le cuir pour faire leurs tenues elles-mêmes....

    - C'est un renard, pas un chat...


Parce qu'en bon chasseur il n'aime pas qu'on dévalorise son travail, il se sent obligé de rectifier en lui lançant un regard brillant.

    - Qu'est-ce que je te dois alors ? Chez moi on ne paye pas en or. Je n'ai que de quoi payer une chambre.


Petit être naïf pour qui le monde doit tourner en échange équivalent, tu ne sais pas encore vraiment où tu as mis les pieds....Une vie pour une vie, mais pour une houppelande, que va-t-elle pouvoir demander...?

Un instant, très court, elle se tait. Elle a bien remarqué que la peau n'est pas féline, mais la faim justifie les moyens... Pourtant, ce n'est pas ce qui lui cloue le bec un quart de seconde. Non, c'est la question masculine, l'interrogation qui ouvre aux possibles, en deux mots : l'erreur du Batwa !
      Ouais.

Le doigt cesse soudain de s'agiter, le minois s'habille alors d'un fin sourire, qui découvre sensiblement la nacre, et la Blondeur d'incliner légèrement la tête... sans plus réfléchir -mais si, ça lui arrive namého- elle toise Tafar comme elle l'avait fait avec la cape, sans le retourner dans tous les sens, ça va de soi, et l'illumination Novgorodienne !


    - Puisque tu le proposes si gentiment, tu pourrais m'être utile, en effet... je n'ai pas d'partenaire pour l'tournoi et t'as pas l'air trop empoté, pour peu qu'tu regardes où tu marches... pis n'parlons pas d'argent, c'est vulgaireuhhhh !


Non, elle ne doute de rien. Jamais ! Fuiiiiiiiiis pauvre fou, fuis pendant que tu le peux encore!!!

*du verbe froufrouter, toutafé !
** Tête de nœud
A vingt didis !
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