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[RP]Un Mariage Krisprolls en Rolls Gitane

Zade
Musique d'ambiance

Il avait sonné l'heure de sortir les plus belles soieries et les plus beaux atours.
Il avait sonner l'heure de sortir les somptueuses tenues et les décors splendides.
Il avait sonné l'heure d'un mariage !
Ce n'était pas des gitan qui étaient venu lui demander tel service, ce n'était pas des amis de longue date ou une famille reconnu par le royaume.
De simple personnes rencontré depuis le début de leur séjour bretonnesque, qui était des plus mouvementer que jamais.
Les rencontres avaient afflué, une minette qui ce prétendait assez audacieuse pour avoir la main de l'un de ses petits fils, un curé qui s'entendait dire aimé les jeunes femmes et un couple possédant une taverne des plus originale.
L'histoire ce fut tourner sur ces derniers, un homme grand costaud et barbue, une femme aussi frêle qu'une brindille de bois, un couple des plus ordinaire et complémentaire.

La veille de cette cérémonie, Zade les avait retrouver en leur antre, lors d'un moment des plus sanglant, la femme s'ouvrant volontairement et inconsciemment le doigt, son compagnon n'intervenant et ne comprenant rien de ce qui ce passait, les deux ce faisant un boudin noir de chaque côté de leur demeure publique.
Deux enfants, voila ce qu'elle voyait la bonne vieille Zadyenne, mais elle, au contraire de ces deux là, réussis à réagir plus rapidement avant qu'un drame plus affreux ne leur tombe sur le coin du nez.
épreuve pour la femme, il fallait recoudre cette affreuse plaie béante, Zade n'y était pas aller de main morte, ne lui cédant aucun remède pour l'aider à souffrir moins, seul son compagnon la soutenant physiquement, si elle voulait souffrir, elle lui avait donner l'occasion de le faire.
Opération plutôt efficace, ce qui permis de réparer un doigt et deux cœurs.
Songeant avoir terminer son travail, Zade était prête à retourner au près des sien lorsque la petite femme l'interpella pour une chose qu'elle ne refusa aucunement.
Pour simple réponse elle ne leur donna guère un délais bien long, ils devaient ce présenté le lendemain matin à l'aube au camp des Orsangue pour célébrer leur union devant le très haut, si c'était leur souhait le plus important pour eux, ce serait chose faite en un clin d’œil de quelque jours, car ils n'y pensaient peut être pas, mais lorsque les gitans font ce genre de cérémonies, ce n'est pas pour une heure ou deux et Zade comptait parfaitement réaliser cet ouvrage avec une perfection digne d'un roi et d'une reine.
Ce n'étaient pas des gitans, ce qui leur épargnait bien des étapes, mais ils en subiraient certaines qui était non négociable, ils avaient choisit Zade pour les marié, ils étaient loin d'arriver au bout de leur peine.
Pour ce qui était de la question des invités, il n'y avait pas besoin de faire des papiers à tout vas pour annoncer que deux êtres allaient s'unir devant le très haut, les bouches ça s'ouvrent et ça commente, et pour cela, les gitans savaient parfaitement les utiliser !
Toute la famille Orsangue était convié, les amoureux pouvaient eux aussi invité leur amis, de petit nombre songeait Zade au vue du nombre de la famille.

Elle n'avait pas fermer l’œil de la nuit pour préparer cette cérémonie, cela ne lui manquait pas trop de ne pas dormir, elle en avait l'habitude, la vieillesse aidant beaucoup sur ce sujet, contrairement à certain autres membres de la famille, surtout les plus jeunes, qui peinaient sur la fin, somnolant debout quelque instant, ceux là, la vieille femme les invita à aller ce reposer un peut, car les prochains jours, ils ne dormiraient guère beaucoup plus.
Les roulottes avaient été décorer de multiple fleurs et branchages, les coiffure avaient pris le même exemple, les tenues étaient coloré et vive, pleine de vie, les sourires affiché sur les visage, l'enthousiasme ce sentait à fleur de peau.
Fêter un mariage était toujours joyeux.
Une petite estrade avait été monté afin que Zade vienne y monté pour célébrer cette union.
La vieille femme était prête depuis bien des heures, habiller de multitudes de voile et turbans de couleurs toutes différentes, ses pieds toujours nues, règles qu'elle n'avait jamais enfreint de toute sa vie, sentir le sol c'était une règle primordiale pour elle.
Planter comme un valet de pique, sa canne devant elle et les deux mains positionner dessus, elle attendait sagement les amoureux.

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El.django
La Matriarche Orsangue était venue me trouver sans mal puisque comme chaque jour, je me trouvais assis à l'ombre d'un vieux chêne en train de composer une nouvelle chanson muni de mon Luth Andalou.

Zadyenne souhaitait me toucher deux mots ou plus. J'ai passé l'âge des coups de canne. C'est au tour des petits enfants d'en prendre et d'apprendre à s'endurcir. Chez les Orsangue il n'y a pas de place pour les chiffes molles.
Pour en revenir au sujet de discussion, ma mère me demanda (sans vraiment me donner le choix au fait mais ça j'en ai pris l'habitude depuis gamin) de m'occuper de l'animation musicale pour une union qui doit avoir lieu le lendemain.
Evidemment, je ne vais pas refuser une occasion de jouer et partager mon art.
Ce qui m'interpella plutôt, c'est de ne pas savoir qui sont les deux êtres qui vont s'unir. Dans le clan, tout le monde est au courant de tout sur tous. Bizarre cette histoire.
Ou alors, c'est qu'il s'agit de personnes extérieures au clan. C'est la seule raison valable.
Je fronce le regard, pris d'un doute qui ne me plait vraiment pas : ce n'est quand même pas l'union de Pheles avec ce Cureton Breton ? Non... la Vieille ne l'aurait pas accepté si facilement.


C'est pour qui tout ça ?

Une certaine Enigma et un Danois Half... avec un nom pareil, m'étonnerait pas qu'il vienne de la planète Melmac et mange du chats au festin...
Bref ! C'est pas Pheles et le ratschaï (curé). L'honneur de la famille est sauf. Pour le moment.


...



Le Lendemain - Jour de Mariage mais pas à Bamako.


J'ai pu réunir mes deux vieux compères avec lequel je forme un groupe de musique Arabo-Andalou pour jouer dans des occasions comme celle qui se présente aujourd'hui.
Il a Alejandro, avec son Oud et qui joue la voix en second.
Il y a Marco avec son caisson vide et son Riqq pour la partie "percussion".
Puis il y a moi, Django, au Luth et au chant.

Je n'ai fais aucun effort vestimentaire pour l'occasion. Je vois pas pourquoi. Je reste comme à mon habitude. Non rien de rien, non je ne change absolument rien.
M'occuper de l'animation musicale est la preuve de ma participation.

Je rejoins Zadyenne qui joue le plancton à attendre le couple qui sera mis à l'honneur.
Cigare fait "maison" en main, je tire une bouffée, profitant du calme qui règne avant le début des festivités qui vont durées jusqu'au lendemain.


Jalla michto, Mami ? (Comment ça va, maman ?)

Je tire de nouveau sur le cigare. Expire la fumée. Ouais, je me la joue "Che" et alors ?


Ils t'en donnent combien, les Gadjo ?

Bah oui, même si les Tziganes n'accordent que peu d’intérêt pour le côté "matériel", l'argent c'est autre chose. Ça aide bien pour vivre et s'acheter ce que la nature ne peut offrir.
Puis bon, ce sont des étrangers après tout et même pas Gitans. Donc j'vois pas pourquoi on leur ferait un cadeau ?
Si la "obi" (vieille femme), leur fait grâce de tous les frais, ce qui serait étonnant de sa part quand même, je trouverais un autre moyen pour me faire rémunérer. Tout travail mérite salaire. Je suis Tzigane pas forain qui offre des tours de manège.

Si ça se trouve la futur Madame Danoise est "bonne".
Dans ce cas là, je pourrais peut-être faire l'impasse sur une bourse pécuniaire et me contenter de faire la "première partie" de sa nuit nuptiale avec elle. Je tâcherais de ne pas trop la crever pour en laisser à son keribo (marin) Viking.

Je reprends une bouffée de mon cigare qui arrive à sa fin puis fait le tour du "camp" de mon regard sombre.


Où s'traîne Deirdre ? J'vais l'emmener chasser. Histoire de la faire chafrav (travailler) si on veut meinguer (manger) cette nuit.

Je laisse tomber le reste de cigare à terre et l'écrase du pied. Je quitte Zadyenne pour aller trouver Deirdre et partir à la chasse comme annoncé plus tôt.
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Naya...
Mamé avait parlé de mariage. Naya ne connaissait pas les personnes que Zade allait unir, mais elle aimait bien les mariages. Enfin... Pas toujours.

Elle aimait sortir ses plus beaux jupons. Voir le camp se parer de milles rubans chatoyants. Les guirlandes de fleurs. Les bouquets odorants.
Elle aimait voir l'amour briller dans les yeux des épousés. Entendre leurs promesses sincères. Voir les émotions planer au dessus des gens.

Mais elle n'aimait pas les simagrées des gens. L'hypocrisie. Les faux espoirs de félicité sortants de bouches menteuses. Les personnes présentes juste pour profiter de la nourriture et des boissons coulant à flot. L'amour simulé. Et encore moins les mariages forcés, qui heureusement n'étaient casi jamais célébrés dans leur camp.

Sa petite pomme ridée d'amour était déjà prête quand Naya revient au camp, un gros panier appuyait sur la hanche. Il contenait un nombre important d'abricots et de fleurs. Si les lavandes commençaient timidement à fleurir, les pivoines elles fleurissaient un peu partout.

La sauvageonne s'avança sur l'estrade, plaqua un bisou sur la joue parcheminée, et enfin alla répartir les fruits dans diverses paniers plus petits. Puis elle alla s'asseoir non loin de sa Mamé et entrepris de tresser quelques fleurs fraîchement cueillis et former de petits bouquets avec les autres.

Alors que ses doigts s'activaient, ses yeux verts se portèrent sur les membres de sa famille qui commençait eux aussi à s'agiter. Sans savoir réellement l'expliquer, Naya sentait que cette journée allait être... agitée.

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Nathanael_karine_mcfadyen
*Les enfants n'en avaient pas cru leurs yeux quand leur mère leur avait annoncé la chose. Comment ça elle se mariait le lendemain avec far* ? Oh bien sûr, ils étaient très bien ensemble, même si c'était un peu tendu ces derniers jours, mais comment Tonton Seurn, Tatie Eud, Solveigh, Kaghan, Domdom, et puis, la belle Chandra, sans son mari évidemment, allaient-ils venir avec un délai aussi court ? Mais maman avait expliqué qu'ils feraient un mariage aux yeux de l'église plus tard éventuellement mais qu'elle avait pas besoin de qui que ce soit pour aimer leur père.

Bon, c'était fou, mais avec maman, c'était toujours un peu dingue Après tout. Ils avaient déjà vu bien pire avec Kaghan qui débarquait dans la carriole de maman aux petites heures et qui lui avait mis un bébé dans le ventre alors qu'ils s'aiment pas, ou quand elle avait détruit leur charrette à Arles sans crier gare. Oh cette fois-là, ils lui en avaient voulu, elle avait failli blesser Karine quand même ! Mais ils avaient fini par pardonner leur mère grâce à leur far justement.

Elle était arrivée ce matin-là avec une sacrée demande en attendant et bien sûr les deux têtes blondes avaient accepté. Karine avait revêtu une longue jupe colorée dans les tons mauves avec une blouse blanche et ses cheveux avaient été nattés et piqués de petites fleurs mauves et bleutées. Elle avait l'air d'un petit ange bien sage... comme quoi l'air ne faisait absolument pas la chanson ! Nathanaël de son côté avait décidé qu'il ne se séparerait pas de son kilt aux couleurs des McFadyen pour l'occasion et c'est donc les jambes nues sous le tissu vert et bleu - qu'il porte à la traditionnelle évidemment - avec une chemise à jabot blanche que le gamin blond était sorti de la chaumière, très fier de la mission que sa maman lui avait confiée.

Les deux têtes blondes étaient arrivées avant le reste de la smala McFadyen - Asfrid et c'est avec des yeux émerveillés qu'ils avaient découvert les lieux, retrouvant avec plaisir les traditions gitanes qu'ils avaient déjà découvertes en Provence en rencontrant Zeze, Sandino et Chandra.*


Wawww ! C'est magnifique ici et toutes ces fleurs !

Et y'a des rires, d'la musique ! C'est mieux que l'Eglise ! En plus ici j'peux courir sans que quelqu'un m'engueule ! Et, tu crois qu'on peut grimper sur le toit d'une roulotte sans s'salir et avant qu'y'ait un des gitans qui nous voie ?

Oh oui oh oui, on essaie !


*Aussitôt dit, aussitôt fait, les deux garnements si propres et si fiers de leurs missions deux secondes plus tôt choisirent l'une des roulottes et commencèrent à faire grimpette en se poussant.*

C'est moi qui vais gagneerrrrreuuuhhhh

Même pas en rêve, je serai en haut avant et tu devras manger des vers de terre parce que t'auras perdu!


* Père
Kaghan
QUOI ?!

Un messager qui sursaute. Un bébé qui pleure. Et un blond hors de lui.

Pauvre coursier, lui qui ne voulait que nourrir sa famille ... C'est que sa petite sœur est malade, et il pensait que c'était de l'argent facile ce job. Décidément, quelle erreur de sa part ! Depuis qu'il fait ce travail de misère, il n'a jamais eu aussi mal aux fesses et aux pieds à force de monter des bourrins et de marcher !


Comment ça elle s'marie ?!

Le temps d'une énième relecture fut nécessaire à son client pour comprendre le message. Ce n'est pas possible, il n'a pas percuté ... La lettre semblait pourtant courte et claire ! Les doigts du récepteur sont crispés sur le vélin. La mâchoire est tellement serrée qu'elle laisse apparaître la première rangée de dents. Le teint a viré au rouge, pas ce rouge mignon quand on batifole avec la tavernière du coin ! Pas ce rouge qui apparaît sur le nez quand on a trop bu ! Non, pas tout ça. Plutôt ce rouge qui laisse présager le pire, un peu comme un père vous surprend à déflorer sa précieuse fille. La totalité de son visage se déforme à vu d'œil, lui donnant un air de pervers hérétique fou mangeur de chair humaine !

Cette chiabrena ... Ça va pas s'passer comme ça ... TOI !

Un regard vert perçant se plante sur le messager qui glapit, semblant plus que désireux de disparaître dans un trou de souris. Quelques spams au coin de la joue gauche prouvent que le blond ne s'est pas statufié, mais son sourire de psychopathe trahissent ses "bonnes" intentions. Le souffle est profond, la voix rauque et l'aura malsaine.

Dis-moi précisément où se trouve ce camp de gitan ...

À peine quelques minutes plus tard, voilà le même blond qui déboule chez sa précieuse moitié.


EUD ! J'te confie ma chair. Cette ... ! C'te ... Pis ... AAAAAAH ! J'te confie Oan !

Il tourne les talons, laissant au sol son fils, les yeux pleins de larmes et les jours humides. Trop peu habitué à ce genre d'excès de rage de la part de son père, le bambin se fait petit. Son regard est empli d'une incompréhension et d'une peur bien ancrée, qui pour la première fois de sa vie ne trouve pas les bras musclés pour le rassurer. Il tend les mains vers la belle et délicate brune, n'osant pas pleurer davantage et de sa voix de bébé, lance un appel incertain.

Mama ... ?

Sans une once de culpabilité, le jeune homme parcourt les quelques mètres séparant la roulotte et la yourte, pour monter sur son étalon qui broute non loin de là. Adieu les principes ! Adieu la réflexion ! Le moment ne se prête qu'à l'action ! La jambe de bois tape, parallèlement au talon, forçant Daïn à se lancer dans un galop qui ne prendra fin que quelques lieux plus tard. Et le Mongol, sans plus de cérémonie, s'arrête dans un haras pour louer une monture et y déposer la sienne, payant bon soin contre un sac d'écus.

Le boiteux réitérera l'opération plusieurs fois, sans forcément payer, parce qu'il n'a que peu d'argent et se fiche bien des conséquences. Qu'il soit fiché dans les maréchaussées pour vol de chevaux ... Quelle importance ?! De toute façon, il ne les vole pas vraiment, disons que c'est un emprunt obligatoire, car les grandes bébêtes étaient trop essoufflées pour continuer la route.

Et ses pensées tournent en rond. C'est qu'il en a connu des femmes, mais des aussi peste que celle-là ! C'est quand même un sacré numéro. Si Eud le complète presque entièrement, la chieuse ne faisait que lui tenir tête. Pourtant, après Ali, il devrait avoir appris. Mais non ! C'est le genre d'erreur qu'on répète plusieurs fois, histoire de bien se faire saigner et de bien le marqué dans l'esprit. Il sait où il va, il ne sait pas quand il arrivera et il ignore ce qu'il va faire. Mais ... Il va le faire, ça, c'est certain !

Et après une route épuisante, autant pour le corps que pour l'esprit, du monde ! Et enfin, il arrive. Le boiteux tire un coup sec sur les crins du pauvre hongre qui hennit plaintivement en s'arrêtant. Sans attendre plus longtemps, essoufflé au moins autant que sa monture de sa course rapide, Monsieur de Chambertin fait plusieurs pas vers ce groupe de personne qu'il ne connaît pas. Il ne prête d'ailleurs aucunement attention aux enfants. Quand bien-même le balafré les aime, l'heure est grave ! Et ses petits paquets de morve ambulante attendront leur tour. Car en ce jour, la vedette, c'est ...


ÉNIGMA !!! Elle est où ?! C't'espèce de ... ELLE EST OÙ ?!

Pas folle la guêpe, le boiteux pose sa main sur le pommeau de sa hache. Par habitude, une distance de sécurité -et surtout nécessaire pour une bonne réaction- est gardé avec chaque être présent, y comprit les marmots.
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Halfdaan
Halfi arriva au camp habillé convenablement et propre sur lui mais pas comme un nobliaux à la con, plutôt comme un gueux qui a du gout. Il avait coiffé ses longs cheveux noirs et avait bien entretenu sa barbe. Il avança dans le campement, stressé par ce mariage soudain et improvisé mais en même temps heureux d'avoir pu pardonner l'écart de conduite de la brune. Il regarda les enfants courir dans tous les sens avant de les voir monter en haut d'une roulotte. Il devient gêné ne sachant plus ou se mettre et s'adresse aux enfants.

Hey vous deux ! Ce n'est pas parce que c'est jour de fête qu'il faut que vous fassiez n'importe quoi ! Descendez de la avant de vous faire mal !

Le noiraud continue de marcher dans le camp espérant que les enfants allaient lui obéir, contemplant la décoration mise en place. Il salua les gitans qu'il croisait au passage l'air très jovial comme un enfant qui découvre le monde. Il a quand même toujours sa fidèle danoise à la ceinture même s'il ne pense pas devoir s'en servir en ce jour de fête.

Il vit mamie Zade sur l'estrade et la salua chaleureusement comme à son habitude. Ce n'est pas parce qu'elle lui a mis un coup de canne dès leur première rencontre qu'il ne l'appréciait pas. Il observa encore les alentours pour regarder tout le campement, des fleurs, des rubans. Le danois entendit quelqu'un gueuler le nom de sa future femme dans le campement, il sorti sa hache et s'approcha de l'homme avant de lui demander d'un ton sec


Qu'est ce que vous lui voulez ?

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Zade
Elle attendait de pied ferme les amoureux, sur cette estrade parfaitement réaliser par les hommes de la famille.
Son fils, Django, vint la trouver, toujours les mêmes idées en tête, toujours les mêmes principes, toujours aussi sauvage.
Lorsqu'il lui demanda à combien elle avait extorquer d'argent ces deux là pour fêter leur mariage, Zade le regarda avec ce regard que personne d'autre qu'elle ne savait lancé à ses enfants lorsque ceux ci partait bien trop loin des limites et lui répondit.


Bien plus que quelque chose d'aussi futile, chose d'ailleurs que tu ne saurais comprendre.

Puis lui donne un coup de canne au cul pour l'aider à dégager plus loin.
Sans plus tarder, l'une de ses petites filles fit son apparition, la petite senteur de printemps fleurit, sa petite Naya, l'enfant recueillit et confié au bon soin de son fils le plus chaleureux et attention, son Ménon.
Un sourire, un baiser tendre et la voila partit s'affairé ailleurs.
Son regard ce posa de nouveau sur l'horizon, guettant le prochain invité à pointé le bout de son nez.
Un cheval débarqua au loin, une silhouette sur son dos, approchant à vive allure.
Des amis de ces tourtereaux répondaient finalement présent à leur mariage préparer plutôt rapidement.
Son étonnement s'agrandit lorsque l'homme, inconnu au bataillon, descendit de sa monture, d'un aire plutôt non joviale et énerver.
Ses sourcils ce froncèrent, mais elle ne bougea pas plus d'un pouce, regardant ce que faisait cet inconnue, ce qu'il dévoila sans tarder, appelant à gorge déployer la jeune mariée...
Un soupire, espérant et priant le très haut que ce ne soit pas un amant éconduit par la demoiselle. Elle ne souhaitait pas faire de la couture en ce jour saint !
Les enfants, gitans et ceux du couple, jouaient en toute inconscience, ce qui rassurait quelque peut la vieille femme, elle n'aurait pas à s'occuper des petits alors qu'elle devait s'occuper des grands.
Un œil toujours fixer sur cet inconnue, puis son regard ce tourna sur le barbue qui faisait son entrée, un sourire, mais très vite effacé, celui ci, au sang tout aussi chaud que l'inconnue, détacha sa hache pour venir menacé cet homme.
Trop c'était trop, hors de question de faire des effusions de sang un jour de mariage !
Remonté comme il fallait, Zade vint à leur rencontre, prête à les houspiller comme il fallait, mais les actions étant toujours plus claire que les paroles, ce fut la canne qui parla en premier lieu, certes il pouvait être aussi grand qu'un géant, sa canne était suffisamment grande pour l'atteindre au visage, et dans un tourniquet prodigieux, elle envoya valser son amie de bois contre le crâne du barbue, puis ce retourna vers l'inconnue et lui plaqua le pommeau de sa canne sous le nez.


On est en un jour saint de mariage ! Si vous voulez vous battre vous r'tournez en ville et z'aller chercher l'curé !

Elle les regardait tour à tour d'un œil noir, prêt à leur jeter le mauvais œil sur leur personne.
Les sourcils froncé à souhait, la mine meurtrière, ici c'était la matriarche, et le premier qui faisait un pas de travers en avait pour son compte, qu'il soit gitan ou non, elle n'avait aucune craintes la dessus la Zadyenne.


Si, par contre vous rester, c'est pour fêter joyeusement la cérémonie ... !

Les mots étaient dis, le choix leur était fait.
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Enigma_asfrid
[Dans la petite chaumière de Saint-Brieuc]

*Oh berdol, comment en était-elle arrivée là du jour au lendemain ? Elle les avait à peu près toutes faites sur les deux dernières semaines probablement ... entre les duels en lice, l'amour dans le confessionnal, le baiser du curé, la bague rendue à son fiancé, l'automutilation et la folie, ça avait été chargé pour la brunette. Et voilà qu'elle avait non seulement accepté qu'il lui repasse la bague au doigt, mais elle lui avait même proposé de l'épouser le jour-même en demandant à la vieille de les unir. La maigrichonne avait apprécié les gitans dès qu'elle avait fait leur connaissance, d'abord en Provence, et puis en Bretagne. Ils étaient fous et chérissaient famille et liberté, tout ce qu'elle-même voulait chérir.

Assise dans sa petite chambre devant une petite blonde de 6 ans debout sur une chaise et occupée à lui tripoter les cheveux, elle pensait à la sienne de famille. Les choses s'étaient passées si rapidement qu'elle ne leur avait rien dit et n'était-ce pas pire encore de penser à inviter Eud alors que son frère était disparu ? Oh son frère... elle aurait voulu que ce soit lui qui donne sa main à son danois mais c'était un doux rêve qui n'aurait pas lieu. Elle avait pris d'autres dispositions et souriait en y pensant. Pendant ce temps, sa fille coiffait sa tignasse brune et faisait le nécessaire pour qu'elle tienne en place pendant le trajet. La fillette avait déniché une robe dans les malles du greniers ainsi que des jupons et elles s'étaient affairée à récupérer le corset de l'une pour le coudre sur d'autres jupons. Il fallait bien avouer que la petite avait nettement plus de goût que sa garçonne de mère ! Sans doute tenait-elle plus de Zolgan et que son jumeau tenait plus d'elle.

A la porte de la chambre, Nathanaël s'était impatienté jusqu'à la dernière seconde, observant sa soeur coiffer leur mère, lui passer la robe confectionnée à la hâte et vérifier jusqu'au laçage des bottes. elle avait bien essayé de convaincre sa mère d'abandonner le poignard danois mais c'était peine perdue ! La précieuse lame avait été glissée dans la botte, place habituelle qu'elle ne quittait en aucune occasion, même si elle ne devait pas servir ce jour-là. Les deux petits étaient finalement partis devant pendant que leur mère prenait sa percheronne blanche pour y grimper à crû avec sa dernière-née au creux des bras.*


Il est l'heure Layla ...

*C'est une boule de stress au creux du ventre qu'elle prit la route. Quelle folie faisait-elle là ? Etait-elle prête ? Le serait-elle jamais ? Allait-il la supporter avec sa folie prenant souvent le pas sur la raison ? Serait-il toujours le même qu'avant d'être lié à elle officiellement ? Tant de questions qui ne trouvaient pas réponse... et pourtant, ils vivaient ensemble depuis quelques temps et s'étaient déjà fait du mal aussi bien que du bien. Et mine de rien, c'est qu'elle l'aimait cette homme-là !*

[Au campement]

*En arrivant en vue du campement, elle descendit de la jument et flatta son encolure, lui murmurant des mots doux à l'oreille en lui tendant une carotte. La belle serait en liberté pour le temps qu'il faudrait. Au pire, elle pourrait tout-à-fait rentrer à la maison, elle avait l'habitude depuis le temps. La brunette s'agenouilla un moment dans l'herbe en y posant sa fille, vérifiant que tout était en ordre et qu'elle ne refilerait pas un paquet puant à sa grande sœur, en profitant pour faire sourire la petite blonde, puis elle la reprit dans les bras et commença à s'avancer, très naturelle, dans sa robe blanche, largement plus virginale que ne l'était la jeune mariée en cette belle journée.*

Allez ma guerrière ... à notre tour de faire notre entrée ! T'as peur toi ? Moi oui, je crève de trouille ! Mais ça va aller Mademoiselle McFadyen de Chambertin ... tu verras !



*Pourtant, alors qu'elle avance dans l'herbe en direction du campement, sa chevelure ne bougeant pas d'un poil sous le vent par un miracle qu'elle ne comprend pas le moins du monde, elle a l'impression de voir quelque chose d'étrange. Non, elle doit se tromper, c'est absolument impossible voyons ! Et pourtant si ! C'est une scène qui sortirait presque du burlesque qui se déroule sous ses yeux. Les jumeaux sont en équilibre instable en train de crapahuter sur une roulotte pour en atteindre le toit, montrant à qui veut leurs blanches lunes à l'air libre sous leurs robe et kilt, un blondinet en colère a une hache presque à la main et une autre presque sous la gorge et comme si ça ne suffisait pas, elle voit mamie abattre sa canne sur la tête de son futur époux avant de la fourrer sous le nez de Kag.

Elle se frotta les yeux un instant, se disant que ce joyeux bordel sortait de ses cauchemars et qu'elle allait se réveiller d'un moment à l'autre... sauf que non, pas de réveil pour la brunette. Elle commença à passer sa main sur son front, s'arrêtant en grimaçant lorsqu'elle atteignit la balafre qui courait du milieu du côté gauche de son front jusque dans sa chevelure coiffée avec amour.*


P'tain, mais t'es trop conne d'toujours l'oublier cette foutue plaie !

*Entendant la mamie s'en prendre aux deux hommes, elle accéléra le pas. Ah, elle était bien loin l'entrée calme et conventionnelle des jeunes mariées dans l'église, c'était plutôt la cavalcade de la brunette aux jupons à moitié retroussés, bébé coincé au creux du bras, vers le berdol de sa vie ! Après un petit dérapage pas très contrôlé, elle atterrit à peu près entre les deux hommes, se rattrapant d'une main au premier truc qui lui tombait sous la main ... à savoir, la canne de mamie qu'elle balança dans le pif de Kaghan par la même occasion, grognant elle-même de douleur en touchant l'objet de son doigt blessé et enturbanné.*

Y'a un souci ici ? Min kaerlighed*, pourquoi t'as sorti la danoise ? Et toi blondinet ... mais qu'est-ce que tu fais là ? enfin, j'suis heureuse de t'voir, enfin je crois ... mais comment .. ?

*Elle fronça les sourcils, attrapa la main de Kag posée sur sa hache et y fourrer la petite blonde. Il tirait une drôle de tronche quand même le mongol et elle se demandait bien comment il avait bien pu arriver jusqu'ici, et plus encore maintenant.*

Profites-en, prends notre fille du coup ! J'aurai les mains libres !

*Son regard passait de l'un à l'autre, se demandant s'ils allaient se taper dessus ... elle toussota légèrement.*

Hum ... j'en profite pour vous présenter ptet puisque c'est pas vraiment fait ... Min Kaerlighed, je te présente Kaghan de Chambertin, le père de la petite guerrière ! Kag,voici Halfdaan Asfrid, mon presque époux !

* mon amour
Halfdaan
*Halfi se frotte la tête après le coup de canne de mamie. Il entendit au loin un cheval et se tourna du côté du bruit et vit sa moitié arriver dans une robe magnifique. Il resta bouche bée devant son épouse la voyant approcher avec le bambin dans les bras. Il rangea sa danoise à sa ceinture et s'excusa auprès de mamie. Il se tourna de nouveau vers sa compagne et lui répondit calmement même s'il n'était pas totalement calmé par la situation.*

Et bien comment dire ? Je n'apprécie pas que quelqu'un gueule le nom de ma future épouse d'un ton plutôt agressif le jour de notre mariage ! C'est censé être notre journée après tout !

*Il regarda de nouveau l'homme d'un air dédaigneux et s'adresse à lui à son tour.*

Aujourd'hui c'est un mariage, soit vous respectez soit vous partez mais je n'accepterais pas que vous gâchiez notre journée !

*Il se tourna de nouveau vers sa compagne, les yeux remplis d'amour, prit ses mains doucement. Il esquissa un large sourire.*

Tu es magnifique min eskelde* !

*Le noiraud se tourna de nouveau vers mamie, sa main tenant toujours celle de sa compagne.*

Maintenant que tout est dit... Je pense que nous pouvons commencer ?


* Ma bien aimée

_________________
Nathanael_karine_mcfadyen
[Nathanaël]

*Il allait gagner, ça pouvait pas être autrement ! Non mais franchement, vous croyez quand même pas qu'il allait devoir bouffer des vers à cause de la frangine non plus ? Bon cela étant, y'avait des courant d'air quand même à force de jouer à la grimpette en kilt. Heureusement, chez les McFadyen, la pudeur est une notion très abstraite et ça ne me perturbait pas le moins du monde de montrer mes fesses aux gitans ou à la jumelle. Après tout, j'suis fait comme la moitié des gens nan ? Mais j'pensais pas que far allait interrompre la compétition entrez Karine et moi comme ça ! Non mais... il devrait comprendre que j'veux gagner non ? Mais bon, si je redescends pas, je sais déjà qu'il va m'priver d'ciseau à bois alors pas l'choix... je commence à redescendre quand j'entends un espèce de beuglement sur maman d'une voix que j'connais bien. Encore un peu et j'manque de m'casser la figure en sautant en bas de la roulotte pour courir vers le blond.*

Tonton Kaaaaaaggggggg !

*Mais si moi j'suis content de l'voir, et plus encore de semer la jumelle emmerdée par sa robe, far* ça a pas l'air d'être la même chanson. D'ailleurs tonton Kag non plus il a pas l'air content. Pourquoi l'est pas content ? C'est parce que c'est Karine et moi qui l'avons invité ptet ? C'est vrai qu'maman nous a pris d'court alors il l'a su un peu tard l'pôv tonton ! D'ailleurs, il est habillé comme d'habitude et y'a pas Oan qu'est là, c'est ptet pour ça qu'il râle ! Le mini-blond il est toujours avec lui d'habitude !

En tout cas, y'a sûrement un truc qu'j'ai pas compris parce que la vieille, elle tape sur far, elle grogne sur tonton, et puis ils ont tous les deux la main sur leur hache ... J'ai une famille d'taré je l'sais mais à c'point ? Et en plus, j'ai une mission moi aujourd'hui, et justement, j'vois m'man qui arrive et qui commence déjà à engueuler tout l'monde. Ah oui, on dirait pas, mais quand elle a cette voix-là, moi j'sais qu'ça trompe pas, c'est qu'elle sait qu'ça va mal tourner et qu'elle fait son p'tit chef ! Et faut pas croire, j'la connais m'man ! Comme si elle m'avait fait ! Je regarde vers ma petite soeur qu'elle a fourré dans les bras de tonton Kag, elle est mignonne enroulée dans la couverture que Tatie Eud lui a offerte! Et puis comme ça, j'suis pas tout seul à porter les couleurs McFadyen ! Si tonton Seurn était là, j'aurais un peu de soutien de kilté aussi faut dire ! En attendant, j'approche de tonton Kag avec un grand sourire jusqu'aux oreilles.*


Chuis trop content qu't'es v'nu tonton Kag ! Tatie Eud, elle va viendre aussi dis ?


[Karine]

*Oh oui, j'ai tellement envie de le voir manger des vers ! Il fait tellement le malin depuis que maman lui a donné cette mission que j'aurais bien envie de le balancer dans la rivière pour le calmer un peu, mais j'aurais clairement des ennuis si je fais ça, donc je vais éviter ! J'ai déjà été assez punie ces temps-ci et puis là, ça rendrait maman triste et ça, je n'en ai pas envie. Mais toujours est-il que notre compétition a été stoppée en plein élan par l'arrivée de Kaghan. Ainsi donc, il avait répondu à leur lettre en venant ... vu son état en galopant à toute vitesse même ! Par contre, il n'avait pas l'air très content; voire carrément en pétard.

J'avais perdu du terrain sur mon jumeau à force d'observer et c'est donc d'un peu plus loin que j'avais vu maman arriver. Elle était magnifique comme ça. Elle devrait plus souvent prendre le temps de s'habiller comme une fille, ça lui allait bien. Par contre, pourquoi elle mettait ma soeur dans les bras de Kaghan ? C'était MA mission ça ! C'est donc avec une moue boudeuse que je vins me coller à far et glisser ma main dans la sienne.*


C'est pas juste, c'était moi qui devais m'occuper d'elle !

* père
Kaythia
Sur les routes de Breizh

En pleine balade en Breizh..pour pas changé, Kayt reçoit un petit oiseau, en ouvrant la missive elle sourit. Vu l'écriture ça ne pouvait venir que d'un enfant, mais lequel? elle ne connait pas trop d'enfants, encore moins un qui sait écrire. Kayt se met a lire la missive se demandant qu'est ce qui était si "grave" pour qu'un petit bout prenne le temps de lui écrire. Une fois la missive lu, Kayt leva les yeux au ciel en secouant la tête. Alors ça c'était de l'excuse pour un mariage "précipité. C'est qu'il s'en est passé des choses a Sant Brieg en juste quelques jours d'absence.

Donc voilà, c'était les jumeaux, les deux petits bout d'Eni qui disaient a "tata Kayt " de venir au mariage de maman. Pour sûr la brune serait présente, en aucun cas elle ne pouvait raté ça. Fallait il répondre a cette missive? Ou se rendre directement au mariage? Kayt reposa les yeux sur la missive. Hum...Vue la précipitation vaut mieux pas perdre de temps, pensa t'elle. Un petit brin de toilette pour se rafraîchir, bah ouais fallait arrivé un minimum bien habillé et bien coiffé quand même. Il n'y avait plus qu'à trouvé le camp des gitans en question, ce qui risquerait d'être une "mission" rien que ça..et oui, tout le monde connait la blondeur légendaire de Kayt, elle risquerait de se perdre.

Au campement

Étrangement, la brune trouva le camp où avait lieu le mariage assez rapidement..juste quelques petites heures, et sans se perdre !. Elle observa les alentours. Il semblait déjà y avoir du monde, probablement même qu'elle était en retard la Kayt. Il y'avait Eni et Half, logique c'est leur mariage puis bien sûr les enfants, entouré d'autres visages inconnu.

Un regard a droite a gauche, elle espérait que son "retard" ne soit pas remarqué, elle se glissa au milieu des gens discrètement, se posa dans un coin observant la scène qui se déroulait sous ses yeux.

Eni était magnifique, elle l'était toujours mais là, dans sa jolie robe blanche, wahou. Half était a ses cotés, puis il y'avais un homme..qui est ce? aucune idée. Kayt fit un large sourire, rha qu'ils sont beaux les deux. La petite chouquette, comme tata Kayt aimait l'appelée, était posée dans les bras de cet homme innconu, rha zut, elle aurait bien fait "la nounou" mais tant pis. La bretonne aurait aussi aimé zouillé les petits et ses amis mais elle n'en fera rien. Elle resta sagement au loin attendant que la "cérémonie" commence.

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Kaghan
La scène est irréaliste aux yeux du boiteux. Voilà qu'on le menace d'une hache ! Paie ta façon d'accueillir les gens. Forcément, ça ne fait qu'ajouter de l'eau au moulin. Pourtant, la petite vielle, aussi étrange que cela puisse paraitre, lui clou le bec un moment.

Dans sa culture, le blond avait appris à respecter les ainées. Ils sont source de savoir, de recul et surtout d'expérience. C'est tout ce qu'il lui fallait pour reprendre son souffle. Un respect, proche d'une soumission, à un être bien plus agé que lui.

Pourtant, quand la principale attendue arrive enfin, le balafré ne peut empêcher son cœur de s'accélérer de nouveau, au rythme du galop précédemment vécu. Un coup dans le nez qu'il ne parvient pas à esquiver plus tard, et voilà que son cerveau reconnecte ses neurones. Le blond recule d'un pas et se frottant le pif rougi. Ses yeux verts se plantent sur Éni, partagé entre animosité et autre chose. Un sentiment difficilement définissable.

Visiblement, elle ne semblait pas enchantée de le voir ! Et cette évidence lui fait l'effet d'une douche froide. Il attrape sa fille et la cale contre son torse. Baissant à peine le regard sur l'enfant, le blond hésite un instant à partir avec, et à les laisser là. Après tout ... Cela faciliterait les choses !

Mentalement, il prépare ce qu'il va dire, ce qu'il va faire. Patte-en-bois est perdu à ce moment précis. Fuir ? Attaquer ? Avancer ? C'est l'approche des enfants qui lui font prendre conscience qu'il est resté silencieux trop longtemps.


Eud n'viendra pas Nath.

Le Mongol serre les dents et redresse la tête vers Éni, et celui qu'il juge donc désormais comme un ennemi.

Na na ! Vous commencez que dalle ! Éni ! Je suis très sérieux, et crois moi j'l'ai j'mais autant été !

Osera-t-il ? Va t'il le faire ? Une déglution plus tard, il s'empresse de reprendre, avant qu'on ne le coupe de nouveau. Le ton est incertain, il n'articule pas très bien et son accent ressort particulièrement

Mais qu'es t'fais ?! Qu'es qui t'prend ?! T'as AUCUN droit d'te marier comme ça ! D'jà qu'tu m'obliges à supporter c't'situation ! Qu'tu baises 'vec un crétin d'inconnu à peine tu l'rencont' ! Juste 'près 'voir accouché ? Voir même 'vant et j'sais très bien qu't'en s'rais capab' ! Mais qu'es qui va pas chez pas toi Éni ?! Je ... C'est TROP là ! T'vas trop loin. Arrête ça ! Arrête tout ! Tu ... Je ...

Mais quelle idée de se marier quand on est marqué comme propriété d'un Mongol ? Ou plus précisément, de CE Mongol là ! Son étreinte se resserre avec douceur sur la petite et il prend le temps d'inspirer et d'expirer profondément. Maintenant, il reprend d'une voix forte, mais beaucoup plus calme et lente, pour être certain qu'elle comprenne la totalité de ses paroles. Son attention est braquée uniquement sur elle, qu'importe ce qu'en penseront les autres. De toute façon, le blondinet s'est déjà tapé la route, alors autant y aller à fond, de son point de vue.

Éni, d'jà que tu m'obliges à supporter ton départ et ton absence ... Maint'nant ça ?
J'peux comprend' que tu aies envie d'baiser ailleurs.
J'peux accepter l'fait qu'tu aies b'soin d'voir d'aut' tête.
J'peux tolèrer ton sale caractère instab' !
Je peux ... Essayer d'digérer l'fait que tu m'prives d'ma fille 'vec cette distance.
'Lors ouais, j'comprend' pas vr'ment c'ment ça fonctionne les relations ici, et p'têt bien qu'j'le pig'rai j'mais ! Ouais j'suis pas l'meilleur des pères pour tes enfants, et 'core moins l'meilleur des compagnons. Mais là, tu vas trop loin. J'peux essayer comprend' bien des choses, j'peux faire des efforts aussi si vr'ment si c'est c'qu'tu veux. Mais j'peux pas supporter qu'tu t'maries comme ça à un aut' ! J'peux pas supporter d'voir balayer tout c'qu'on a commencé à construire, aussi fragile que se soit ! Et j'crève d's'voir qu'not' gamine va prend' pour père un type qu'j'connais pas 'lors qu'moi aussi j'suis là ! Que c'est mon rôle d'ailleurs !
Tu comprends ça ? Tu comprends tout c'qu'ça veut dire au moins ? L'mariage c'pas toi ! Tu l'sais aussi bien qu'moi. T'pas ce genre d'femme, t'pas celle qui va êt' juste l'épouse d'un ...


Il se stoppe, un très court instant, pour couler un regard mauvais sur son rival. Puis reprend de plus belle, en replongeant dans les yeux noisette de la jeune future mariée.

C'trop rapide ! J'suis sûr qu'même toi tu t'en es rendu compte !C'ment t'peux lui faire ça ?!

Et avec lenteur, il remonte la petite sur son torse, caressant répétitivement son dos d'un geste du petit doigt.

Et c'ment tu peux nous faire ça ?
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Enigma_asfrid
*Elle pensait détendre un peu l'atmosphère, mais c'était pas gagné gagné ! Ca crevait les yeux, Half et Kag se détestaient mutuellement, pas de quoi arranger le petit bout de femme au vu de leur importance à tous deux à ses yeux. Elle pouvait difficilement donner tort à son danois, c'était leur jour, SON jour. Alors pourquoi les choses tournaient-elles au vinaigre tout-à-coup ? Elle avait un peu du mal à connecter les neurones et à tout comprendre jusqu'à ce que les jumeaux débarquent, son fils évidemment aux anges de voir le blond comme toujours. Elle aurait dû s'en douter, qui d'autre aurait pu prévenir le mongol de ce mariage à part eux ? Pas Halfi en tout cas, c'était certain !

Elle ne s'attendait néanmoins pas à ce que les choses aillent de mal en pis et encore moins à se retrouver bouche bée face à son ancien amant suite à son monologue auquel elle ne s'attendait pas, mais alors pas du tout ! A quel jeu était-il en train de jouer tout-à-coup ? Avait-il perdu l'esprit en même temps que son époux ? Restant bien entre les deux hommes, elle plonge ses noisettes dans le vert sombre du blond. Elle ne parvient pas à comprendre ce qui traverse le regard du jeune homme. Il n'a jamais été simple à comprendre mais elle le trouve particulièrement insaisissable à cet instant, comme si lui-même ne savait trop que penser de tout ça.*


J'peux savoir c'que t'es en train d'branler là blondinet ? Comment ça on commence que dalle ?

*De l'incompréhension initiale, elle ne ressort pas de suite, ne comprenant pas ce qu'il lui dit. Elle ne le quitte pas des yeux, avec l'impression de devenir une gosse qui se fait engueuler dans un premier temps, puis une femme acculée qu'il traite de catin. Il a au moins raison sur un point ! C'est TROP là ! Ni une, ni deux, sa main part toute seule pour s'écraser sur la joue du blond. Ca ne sera jamais qu'une énième fois qu'une discussion entre eux commence de cette manière après tout ... les habitudes ont la vie dure !*

Tu t'fous d'ma gueule là Kaghan ?

Déjà, tu débarques comme une furie à MON mariage pour te prendre pour mon père ! Oh ! J'te l'rappelle, il a tringlé ma mère et au r'voir merci, j'ai jamais su qui c'était, mais en plus tu t'permets d'me traiter d'catin ?

T'veux savoir foutu chieur, ouais, effectiv'ment j'ai couché avant d'accoucher parce que j'ai été violée à Arles Kag, pendant qu'tu t'lamentais sur ton sort et que j'gérais ma grossesse comme j'pouvais ! T'as même pas r'marqué quand j'ai quitté la yourte, ou quand j'ai sombré dans la folie ! T'as pas vu davantage quand ma carriole a été détruite ! Nan, tout c'qui t'intéressait c'était qu'surtout on m'prenne pas par d'vant pour pas déranger ton fils ! J'suppose que maint'nant ça va aussi être d'ma faute s'i c't'une fille bien sûr ?


*Elle se mordit la lèvre en voyant la gueule que tiraient les jumeaux tout à coup. Elle avait tout fait pour ne rien leur en dire. Ils savaient qu'elle avait eu des soucis, mais n'en avaient jamais su davantage. Elle serra les dents, ses yeux lançant des éclairs de fureur envers Kag, de plus en plus bouche bée en entendant ce qu'il lui disait. Elle n'en croyait pas ses oreilles !*

Que quelqu'un emmène les enfants ailleurs par Aristote ! Kag, tu sais pourquoi j'suis partie ? Pour fuir mon bourreau ! Pour retrouver mes enfants que j'avais confiés à Halfi pour qu'ils ne risquent pas leur vie !

Toi ... t'étais pas là j'te signale ! T'avais ton mari en tête et j'ai toujours été là quand t'as eu b'soin ! Alors viens sur'ment pas m'accuser d'conn'ries !

T'as TOUT fait pour me t'nir éloignée d'toi, t'as même été très clair, et tout-à-coup, tu m'sors qu'on a commencé à construire que'que chose ? P'tain Kag, mon frère et ta soeur nous ont même obligé à signer un foutu contrat d'grossesse ! On a jamais été compagnons, ni ensemble. On s'est contentés d'assumer cette petite et encore... j'te rappelle qu'tu voulais qu'j'aille voir une faiseuse d'ange ? J'te rappelle que quand t'as été malade et qu'j'étais inquiète pour toi, tu m'as envoyée chier comme une malpropre parce que j'avais risqué d'réveiller ton mari, puis qu'tu m'a fait la gueule pendant 3 mois ? P'tain, on s'f'rait encore sur'ment la gueule si j'avais pas été grosse !


*Elle serre les poings, elle crève d'envie de le cogner mais c'est impossible, trop risqué pour la petite. Pourquoi lui a-t-elle mis dans les bras ? Elle pensait qu'il allait ptet s'en prendre à son futur époux, sûr'ment pas qu'il allait tout d'un coup la réclamer comme sienne. Non mais dans quel monde il vivait là ?*

Tu t'souviens d'nos discussions sur l'mariage Kag ? J't'avais dit qu'c'était pas pour moi, et que nan, j'dirais sûrement pas oui si tu m'demandais. J't'avais dit c'que j'pensais de tes coutumes qui ne laissaient pas le choix ! Mon avis a pas changé sur l'importance du choix ! J'ai fait mon choix ! A toi d'le respecter ! T'as eu des mois avant que j'rencontre mon futur époux si t'avais vraiment voulu d'moi ! C'est pas l'cas ! T'crèves juste de trouille pour not' fille !

Alors ouvre tes foutues oreilles et écoute bien c'que j'vais t'dire parce que c'est d'jà la deuxième fois que j'te l'dis !

C'est TA fille, personne t'enlèv'ra jamais ça et Halfi est non seulement au courant mais tout à fait d'accord. Alors maint'nant, t'vas t'calmer tout d'suite ! J'sais pas, pète un coup, ça ira mieux !


*Soufflant un grand coup, elle avança d'un pas et vint poser sa main sur le dos de la petite en y emprisonnant le doigt du blond, attrapant le menton du mongol entre deux doigts pour le regarder d'un air à mi-chemin entre la tristesse et la détermination.*

T'as fait ton choix à mon égard y'a longtemps et tu as été très clair sur ce que tu pensais d'Halfi et de moi ... une chienne pour un chien c'est bien ça ? Et bien la chienne en attendant, elle sera toujours là pour toi ou pour Oan, elle te considérera toujours de sa famille et comme le père de son enfant, mais elle ne chang'ra pas d'avis comme de ch'mise pour tes beaux yeux !

*Un soupir, une main qui glissa se son menton à sa tignasse blonde qu'elle ébouriffe*

J'suis pas mongole, pas ta propriété, t'm'as jamais enl'vée pour m'épouser et tu l'f'ras pas, t'as jamais voulu être un père pour mes enfants et tu l's'ras pas non plus, pas plus qu'être mon compagnon Kaghan ! En revanche, tu sera toujours un ami cher, le père de notre fille, l'un des modèles masculins d'Nath ... et ... bordel d'merde Kag ... j'suis une femme, t'l'as oublié ? Même si j'étais seule, libre comme l'air ou que sais-je, rien qu'ça s'rait un problème ! Imagines, j's'rais obligée d'me prendre un amant et toi pareil ... et crois-moi, t'aim'rais pas forcément mes choix !

*Elle approcha ses lèvre de la petite tête blonde pour embrasser leur fille avant de retirer sa main de son dos, s'éloignant à reculons jusqu'à venir glisser sa main dans celle du danois.*

T'as raison, c'est rapide, c'est fou ... comme nous. Je l'ai choisi et je vais l'épouser ici, aujourd'hui, que ça t'plaise ou pas, qu'tu l'aimes ou pas. C't'un foutu jaloux colérique au caractère de merde, mais je l'aime ... et pis j'lui en fais voir d'toute les couleurs aussi ... Et surtout, c'est un homme attentionné, un coeur d'or, une lumière au bout d'une période sombre qui a bien failli me laisser morte, un protecteur, un homme d'honneur...

*Elle regarda son doigt bandé, puis la mamie en souriant en coin.*

J'peux pas t'promettre que notre fille le prendra pas comme modèle masculin, ce s'rait mentir, mais t'es son père et j'te r'tirerais jamais ça ! Pour qui tu m'prends sérieus'ment ? T'crois que j'pourrais t'empêcher d'la voir ou pas lui parler de l'emmerdeur que t'es ? Bon sang Kaghan, tu me manques souvent et j'ai souvent pensé aux bons moments à la yourte quand j'étais au trente-sixième dessous ... mais jamais en pensant à toi comme un compagnon ... Et si j'ai pu y penser à un moment, t'as eu vite fait d'me refroidir à l'époque, consciemment ou non !

*Elle le fixe toujours, même la main dans celle de son futur époux, même si elle se demande s'il ne va pas tenter une fuite avec leur fille. Elle a été dure, mais qu'aurait-elle pu faire d'autre ? Il y avait bien trop de spectateurs pour une telle scène mais elle s'en moquait bien, elle n'avait rien à cacher, que ça plaise ou non. Voilà qui donnerait des dossiers croustillants à ceux qui voudraient y aller sur le dos de la postulante mairesse au moins !*
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