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[RP] Lagleygeolle, bas-Limousin

--Hotel_du_nord
[HRP: Ceci est un sujet pour les rp se passant sur les terres de Lagleygeolle. Chacun est le bienvenu tant qu'il n'oublie pas les règles de bases de la bienséance et du RP.]






[Castel du Theil. Tombée de la nuit.]

Une légère flambée pétille joyeusement dans l'âtre et vient réchauffer l'air pourtant tiède du soir. La saison ne se prête guère à un feu d'enfer ou même à la seule pensée de bouter le feu à un fagot, mais quand l'ordre vous est donné d'un ton qui n'admet aucune réplique, vous vous exécutez. Et vous suez à grosses gouttes dans la cuisine seigneuriale.

On ne se connaît pas encore bien entre salle commune et cuisine. Celle-ci observe celle-là prudemment. Cela fait peu de temps que l'on se côtoie, quelques semaines à peine, mais des liens se nouent peu à peu. Chacun prend la mesure de l'autre.
On se fait doucement en cuisine aux manières de la salle. Cela vient nourrir les conversations du bourg. C'est qu'elle était attendue, la demoiselle.

D'abord il y avait eu des rumeurs qui avaient couru la campagne. Guillaume, le bras droit du vicomte parcourait les terres. Il se disait qu'il y aurait une levée des paysans pour former une troupe armée. D'autres soutenaient qu'il surveillait que chacun accomplisse bien sa tâche, et malheur aux tire-au-flanc!
Puis on avait appris la nouvelle. Le vicomte avait confié la seigneurie en fief à une de ses cousines Malemort. Les langues des commères s'en étaient alors donné à coeur joie. C'est qu'il y en avait à raconter sur le compte de cette famille. Un vrai rêve de lavandière. Les frasques de la mère redevenaient pleines de saveur et l'on ne se lassait pas de les remémorer entre anciens ou d'en instruire les plus jeunes. Celles de la nouvelle génération promettaient également des veillées passionnantes. On avait eu vite fait de convoquer le colporteur qui était celui qui connaissait le mieux celle qui allait devenir leur dame.

Elle aurait de grands pouvoirs sur eux, pouvant les conduire de la misère à une certaine prospérité ou bien les accabler de maux et de souffrances. On connaissait le vicomte de Brassac, on lui faisait confiance. Les petites gens de Lagleygeolle s'interrogeaient. On savait ce qu'on perdait... Comment serait-elle donc? Serait-elle à l'image de son frère ainé que leurs voisins de Ligneyrac n'avaient pour ainsi dire jamais vu?
Et étaient-ils donc si pitoyables eux-mêmes pour que ce soir à 'aveugle qu'on les ait confiés? Ne méritaient-ils pas mieux? En quoi avaient-ils dépl au vicomte?
Une pimbêche incompétente et anormale qui les mènerait à la ruine, telle était l'opinion qui se dégagea au fil des soirées passées à gloser sur le sujet. Puis l'on parla moins, les moissons venaient de débuter et chacun avait au coeur le souvenir de l'année passée et des ventres creux de l'hiver suite aux très mauvaises récoltes.

Fasse le Ciel que cela ne recommence cette année ou ils étaient alors certains de mourir de faim. Peu leur importerait alors que leur dame soit jeune ou vieille, forte ou faible.
Lunedor
Le grand jour était arrivé. Enfin, elle foulait ses terres. Depuis longtemps, elle les imaginait. Comment seraient-elles?
Depuis le départ de l'auberge, elle se répétait que les crissements des sabots sur les pierres était le chant de sa terre. Assis à ses côtés, Guillaume, l'intendant vicomtal, lui décrivait le paysage, les lieux dits. Là, la Croix de Ratabout marquait l'entrée du domaine, ici le chemin marquait une fourche dont la branche de droite allait à Antignac, la seconde bourgade de la seigneurie. Le chemin s'élevait tandis que l'attelage se dirigeait vers la principale agglomération, Lagleygeolle. Et l'intarissable intendant de décrire les vignes à flanc de colline, les paysans aux moissons, les mauvaises récoltes de l'année dernière, et celles, prometteuses, de cette année. Enfin, on arriva sur la place du village. On y fit une pause pour reposer les chevaux et boire une moque d'eau. C'était l'occasion de s'étaler consciencieusement sur la vie que l'on a depuis la place de l'église. Vue impressionnante s'il en est puisque le village domine toute la vallée. Et l'intendant d'expliquer en long, en large, et en travers les avantages stratégiques que confère cette position.

Le monologue la berçait tandis qu'elle découvrait à sa façon ce lieu qui lui deviendrait bientôt familier. Le parfum des fleurs que lui portait le vent chaud, l'accent chantant de l'oc d'un paysan rythmant le travail d'une équipe de faucheurs, tout concourrait à lui donner une idée du lieu où elle se trouvait. Puis on repartit vers la destination finale, le castel lui-même, situé à peu de distance du village.

Fort de cinq tours reliées par des massifs qui forment un hexagone irrégulier, il s'élève au bord de la falaise sur trois côtés et fait face à la colline de la Chaise du Diable qui marque les limites du fief. Oh il paraît bien effrayant le castel vu de la vallée encaissée à ses pieds. Mais pour qui le découvre par le chemin du village, il lui ne lui semble guère menaçant. Non qu'il soit en ruines mais il n'a tout simplement pas été habité depuis de nombreuses années et le temps a fait son oeuvre. Le solide donjon a vu une partie de son toit s'effondrer dans une mémorable tempête dans les années 45. Les créneaux du chemin de ronde auraient bien du mal à dissimuler qui aurait l'audace de s'y promener. Seul s'élève au centre de la cour, comme indifférent au temps qui passe, le tilleul qui a donné son nom au château.



Cela fait quelque semaines qu'elle vit ici désormais. Depuis son arrivée, il lui semble n'avoir jamais eu une seconde de répit. Ce ne sont qu'interminables discussions avec Guillaume ce qui a été fait, ce qu'il convient de faire et ce qu'il faudra faire.
Elle s'est installée dans une petite chambre assez confortable mais dépourvue de cheminée ce qui l'oblige à être plus souvent en cuisine qu'elle ne le souhaiterait. Les grandes pièces encore vides de mobilier résonne étrangement lorsqu'elle s'y rend. Lentement, elle apprivoise son bien, et ses gens.
Dieu que ces rustres le sont. Pourtant elle ne ménage pas sa peine pour être une bonne maîtresse. Au moins savent-ils cuisiner. La famille que Guillaume a engagé pour servir au château comporte une matrone qui s'y entend en matière de potages. Certes, ce n'est pas très raffiné à côté des cuisines qu'elle a pu goûter par le passé, mais ça tient diablement au corps et vous réchauffe par dedans que c'en est un plaisir.
Lunedor se remplume peu à peu et prend le soleil chaque jour. Bienfaisant soleil qui éloigne les vilains jours qui l'avaient épuisée. Mais le soir, la fraîcheur monte et avec elle, cette damnée humidité qui lui rappelait ce printemps bourguignon. Assise au coin du feu dans la cuisine, elle somnolait, bercée par les conversations. Il y avait bien trop de bruit pour espérer faire de la musique correcte aussi se tenait-elle immobile, une couverte sur les épaules, dans la chaleur bienfaisante de l'oc et de l'âtre.

Il faudra faire réparer le toit. C'est une priorité. Mais où trouver l'argent nécessaire? Les moissons semblaient tenir leurs promesses mais cela serait-il suffisant? Guillaume était certes de bon conseil mais elle se refusait absolument à faire appel au vicomte comme il le suggérait. Elle s'en sortirait seule. Et pas davantage question d'aller voir les Lombards de Limoges, très peu pour elle les épées de Damoclès que sont les usuriers.
Il lui faudrait engager quelqu'un pour l'aider à tenir ses comptes quand Guillaume repartirait. Mais cela pouvait attendre encore. Elle avait le temps d'y penser. Ses pensées prirent un tour plus personnel. Où étaient les membres de sa famille? Cela faisait un moment qu'elle n'avait plus de nouvelles. Depuis les fiançailles avortées en fait. Devait-elle attendre un signe de leur part ou se manifester? Etaient-ils encore une famille d'ailleurs? Elle en venait à en douter de plus en plus souvent. Peut-être pourrait-elle les convier...? Non. Impossible. Pas encore. Il fallait réparer le castel d'abord. Elle ne les recevrait pas dans la misère, dans l'image de l'échec de ses talents de gestionnaire. Elle aviserait plus tard.
Elle se leva et entreprit de regagner sa chambre. Inutile de continuer à réfléchir, elle tombait de sommeil.

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Alienaure
Les bruits avaient couru jusqu'à ses oreilles. Volontaires ou non, ils couraient énormément, en Limousin. La p'tite Malemort, comme l'appelaient beaucoup, était de retour. La Princesse avait peut-être fini par lui donner des congés. Ce qui ne serait pas un luxe aux souvenirs qu'elle en avait. La dernière fois qu'elle avait vu sa peste de sœur, elle l'avait trouvé bien pâle, amaigrie, sur la défensive.
Alors forcément, en sœur inquiète, elle avait fait sortir le coche et classé de suite tout dossier.

Lagleygeolle... La seigneurie que le cousin Nico avait offerte à sa sœur pour sa majorité.
Petit pincement au sein du cœur de la mini brune. Lune avait eu un anniversaire, au moins. Elle, ses invités l'avaient oubliée, ayant sûrement mieux à faire que de venir passer une bonne soirée où les victuailles avaient fini aux habitants du coin.

Redressant la tête, Aliénaure regarda la demeure qui s'étendait sous ses yeux.
Une ruine... Son cousin avait fait beau cadeau, il n'y avait point à en douter, songea-t-elle en souriant. Mais sa sœur était aussi têtue qu'elle-même. Allez savoir pourquoi... Et si elle devait remettre sur pied la seigneurie, elle le ferait.

Le coche s'arrêta sans que personne ne vint à sa rencontre. Il faudrait qu'elle parle de la sécurité à Lune... Lorsqu'elle abaissa le lourd marteau contre la porte, elle dut attendre un certain temps avant de voir arriver une grosse bonne femme fort peu souriante.


Adi... Qu'e't-qu'vous voulez?

Et la politesse avait dû être très accessoire...

Voir ma sœur... Je suis Aliénaure de Malemort.


Et sans attendre, la jeune femme passa devant la grosse rombière et se dirigea vers ce qui ressemblait à un salon.
Beaucoup de travaux à faire. Sans parler de décoration...
En attendant sa sœur, elle s'installa dans un fauteuil. Comment Lune allait-elle réagir? Lors de leur dernière entrevue, sa cadette lui avait demandé si elle était sur de vouloir épouser Trokinas. Et moins d'une heure plus tard, elle n'était plus fiancée pour cause de fuite du bonhomme. Situation fort risible, pour qui l'aurait vécu de l'extérieur. Mais pour elle, il en avait été différemment. Elle avait beaucoup maigri malgré sa grossesse. Qui commençait du coup à peine à se voir, pour qui la connaissait bien, alors que d'autres femmes auraient déjà eu des rondeurs fort épanouies. Elle s'était enfermée dans le travail, faisant la bêtise d'accepter une place au conseil, un soir, pour aider une amie. Quelle sage idée... Depuis quelques mois, elle semblait accumuler les erreurs et les mauvaises décisions.
Choix d'un homme qu'elle avait profondément aimé - et qu'elle aimait toujours, malgré tout- et qui l'avait humiliée le soir même de leurs fiançailles, avec un simple mot écrit à la va-vite et remis à sa mère.
Choix d'une liste montée à la va-comme-j'te-pousse, à quelques heures de la limite légale. Pour s'entendre dire, un mois plus tard, qu'elle ne faisait rien dans un Conseil où la seule volonté était de tout briser pour mettre leurs griffes avec une comtesse fantomatique.
Choix d'un autre homme pour qui elle ne serait jamais rien d'autre qu'une maîtresse. Que que ce soit n'était pas le plus stupide des derniers mois. Bien au contraire, d'ailleurs. Sans doute parce que ce n'était pas un choix. Mais une envie, une pulsion. Il avait au moins le mérite de lui faire oublier une vie pour le moins misérable, emplie de solitude, de regrets et d'erreurs.
Seule petite lumière: la vie qu'elle portait en elle et qui semblait s'éveiller doucement en son sein.

Un bruit dans le couloir la sortit de ses pensées et elle se leva.

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Lunedor
Meuna sòrre ? Aqui? Despodedis!

J'vous assure dam'zelle que c'est ben elle. Elle a été très claire. Même qu'elle m'a pas laissé le temps de vous prévenir avant d'entrer comme une furie.


Pas de doute, c'était Aliènaure. C'était une catastrophe. Ni plus ni moins. Peut-être qu'elle pourrait faire dire qu'elle était absente. Oui, c'est ce qu'il fallait faire! Ainsi, elle partirait sans attendre. Pourquoi rester quand la personne qu'on vient visiter n'est pas là? Parce qu'on est têtue comme une mule?

Bonne réponse.

Lune' sentait qu'elle ne s'en tirerait pas avec des excuses bidons. Elle pouvait soit affronter sa soeur, soit trouver un prétexte imparable. Mais son cerveau semblait bloqué. Il refusait obstinément de fonctionner à la vitesse nécessaire pour lui fournir l'excuse qui abuserait sa soeur. Il lui fallait donc faire face. Elle congédia sèchement la servante qui partit en bougonnant, et passa une main rapide pour défroisser sa tenue qui ne l'était pas.
Vêtue simplement de lin ocre, sa seule touche de fantaisie résidait dans le riche ruban de velours émeraude qui relevait ses boucles brunes en un lourd chignon. Ses doigts moites se refermèrent sur le pommeau de la canne qui ne la quittait pas. Elle s'avança vers la pièce baptisée salon comme si elle montait à la potence, essayant de faire bonne figure et d'afficher une sincère joie de retrouver sa soeur.


Alié! Quelle bonne surprise! Comment es-tu venue jusqu'ici?
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Alienaure
Aliénaure regarda sa sœur entrer. Joie mitigée, sur le visage de la seconde mini Malemort. Si les deux filles avaient bien quelque chose en commun, c'était bien leur incapacité à mentir. Ou plutôt à cacher leurs émotions.
Mais elle n'était pas là pour embêter sa cadette, et encore moins pour la mettre mal à l'aise.
Voila bien longtemps qu'elles ne s'étaient pas retrouvées seules, et elle devait bien avouer que cela lui avait manqué.

S'avançant vers elle, la jeune femme la prit dans ses bras.


Il paraît que les calèches peuvent faire des miracles, et transporter les personnes d'un point à un autre, répondit-elle avec malice.

S'écartant légèrement, elle prit les mains de sa sœur dans les siennes et la regarda des pieds à la tête.


Le vent m'a porté ton arrivée en ta nouvelle seigneurie. Je ne pouvais faire autrement que venir t'accueillir, étant la seule représentante de la maisnie sur nos terres natales.

Comment te portes-tu? Prends-tu le temps de te reposer, au moins? Et Guillaume? T'est-il de bons conseils?


Guillaume... Il fallait absolument qu'elle trouve le moyen de parler à l'intendant de leur cousin. Oui, absolument. Trop de choses lui étaient arrivées aux oreilles, trop de coïncidences pour qu'elle ne puisse les nier. Et le vieil homme pourrait sûrement l'aider.

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Lunedor
Embrassade, prise de nouvelles. Rien que du classique.

Je me porte comme un charme. Comme un charme, merci.

Non, elle ne radotait pas. Elle faisait passer un message, nuance.

Et toi? Que deviens-tu ?Et comment se fait-il que les Malemort aient déserté le Limousin? Où sont maman et les petits? Qu'as-tu fait depuis la dernière qu'on s'est vues?

Un éclair. La dernière fois qu'elles s'étaient vues c'était le soir des fiançailles avortées. Vite, elle enchaîna.

Guillaume? Il est bougon, râle que je suis la pire dépensière qu'il ait connu de sa vie, tente de faire entrer dans ma caboche des chiffres, des tonnes de chiffres. Et voilà que je te les additionne, que je te les multiplie.. On m'avait vanté sa patience mais je crois qu'elle plus une légende qu'autre chose.

Non elle ne croyait pas tout à fait à ce qu'elle disait, mais après si longtemps passé sans parler à quelqu'un de sa famille, ou même de sa condition... Et Lune' n'avait jamais été bavarde. Bien sûr que non.

Mais je parle, je parle, et je manque à tous mes devoirs d'hôtesse.

Elle prit un ton officiel. Aliènaure, sois la bienvenue sur mes terres.

Je sais ce que tu vas dire. C'est petit c'est vrai, surtout à côté de Ségur. Le castel tombe en ruines, il n'y a rien pour recevoir du monde, tu viens de quitter l'un des rares fauteuils de la maisonnée et il pleut dans toute l'aile est quand le temps est à l'orage. Mais la terre est bonne, et puis il y a un tilleul dans la cour, pour faire des tisanes c'est pratique. Bien sûr, des tisanes, c'est pas comme la prune ou le vin, mais chaque chose en son temps. Qui n'est pas heureux de boire une bonne infusion quand il est malade, hein?


Elle s'arrêta brusquement, un peu essoufflée, avec l'impression d'avoir ouvert les vannes de la parole et de n'avoir pû les refermer à temps.
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Alienaure
Froncement de sourcils de la mini Malemort.

Malade? Tu es malade, 'Lune? Qu'est-ce qu'il se passe? C'est pour ça que tu n'étais pas bien le soir des... la dernière fois que nous nous sommes vus, hein?

Pâleur, traits tirés, légère maigreur, et cette façon d'être sur le qui-vive... Sa mère avait-elle eu raison de suspecter que quelque chose n'allait pas chez sa cadette?

Les tisanes... Pourquoi pas entrer dans les ordres, tant que tu y es?


Haussant les épaules, Aliénaure saisit la main de sa sœur et regarda autour d'elle. Deux sièges, à la limite du bancal, et deux coffres dans un coin. Sièges bancals? Coffres? ... Coffres? Sièges?
Traînant sa sœur par la main, elle se dirigea vers un des coffres et fit en sorte que leurs deux postérieurs y logent sans risque de chute ou d'effondrement.


Bon, je crois que tu as beaucoup de choses à me dire, Lunedor de Malemort...
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Lunedor
Comment avait-elle su?

Je vais très bien, je te l'ai dit.

Sourde à ses protestations, sa soeur ne lui laissa pas le choix, et Lune' se retrouva assise sur un des coffres de la grande salle.
Comme je te disais, mais vu que tu ne m'écoutes pas, je peux bien me répéter, je me porte comme un charme.

Elle l'asséna de toute la force de sa conviction. Un silence s'intalla entre les deux soeurs. Silence qui s'éternisa.N'y tenant plus, la cadette lâcha.

Oui, bon, d'accord. J'ai été un peu malade, c'est vrai. Un mal de poitrine qui m'a pris et m'a tenu quelques temps. Mais je vais beaucoup mieux maintenant alors ce n'est pas la peine de t'inquiéter.

Elle dédia à sa soeur son sourire le plus chaleureux avant que d'enchaîner.
Qu'as-tu fait pendant tout le temps où j'ai été absente de céans? Car je ne peux pas dire que je me sois noyée dans le flot de tes nouvelles.
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