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[RP] Mon sourire suffirait-il ?

Belisaire
      [Une dizaine de jour avant le mariage à Châteauneuf-sur-Loire - devant les fenêtres du couple parental]


Bien sur que non. En cette matinée, aux aurores, voilà qu'il franchissait les grilles du domaine avec la complicité de toute la maisonnée. Certains incrédules, d'autres déconcertés, beaucoup s'interrogeaient sur la réaction des maîtres, beaucoup aussi levaient les yeux aux ciels, certes un brun amusés, mais toutefois stupéfaits de voir le jeune Belisaire encore une fois faire des siennes.

    Il n'arrêtera donc jamais ?
    Mais, ça part d'un bon sentiment !
    Et puis c'est pas bien grave !
    Soit
    Et puis on peut rien lui refuser quand il fait sa bouille et ses yeux là.
    On nous le refera pas non plus.
    Et on reviendra pas sur le passé. C'est un peu notre faute aussi. On l'a un peu trop gâté.
    C'est certain.
    Mais bon le réveil va être tout de même assez brusque.
    Pour sur oui.
    Et en plus je parie que les maîtres se sont bien amusés hier au soir.
    Oh quand même !
    Et bien quoi, il n'y a pas de mal à se faire du bien !
    D'ailleurs toi, c'est quand que tu vas me faire du bien ?
    Tsss allez regarde.
    Oui, oui c'est ça. J'oublie pas. Hein ! Les amants ça se trouvent vite tu sais.
    Rho dis pas de bêtises. Promis. Allez regarde le spectacle, ça risque d'être distrayant.


Le vieux couple de serviteur pouvait alors voir tout le ramdam qui se tramait. Il n'en croyait pas leurs yeux tout comme Phémie qui tout juste réveillée venait de sortir ... Belisaire ... mais ... Elle regarde tout autour d'elle. Mais tu n'es pas bien. Qu'est ce qui te prend encore ! Belisaire sourit pleine dent et pose son index sur la bouche de la seconde maman. Chuuut, c'est une surprise. Et il faut avouer qu'il avait cherché longtemps pour enfin trouver. Et comme les idées avaient proliféré il s'était dit qu'il les garderait bien toutes. Pourquoi se censurer après tout. On ne marie pas sa mère tous les jours tout de même. La première étape avait été de conduire à bon port tout un troupeau de brebis. Et pour sur il y en avait ... Autant que sa mère et son beau père aimaient le fromage. Pour sur ils allaient avoir de quoi faire. Mais ce n'était pas tout et toute une journée avait été préparée. Pour se faire il fallait bien l'annoncer. Il planta tout son petit monde devant la fenêtre et leur donna le signal de départ.


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Xalta
10 jours avant la date fatidique du 21 juin

Le soleil pointait son nez doucement, des rayons venaient chatouiller les joues et les corps endormis, enlacés du couple ducal. Elle était une lève-tôt mais en ce matin, elle ne souhaitait qu'une chose: profiter de la longue silhouette couchée près d'elle. Un sourire niais, vous savez ce sourire des gens heureux qui agace parfois, ourle sa bouche. Pas vraiment éveillée mais pas totalement endormie, elle jouissait de l'instant. Ses narines s'emplissaient de la mâle odeur de sa bouillotte humaine, son petit corps épousait le grand. Le bonheur peut parfois être très simple: une grasse matinée avec l'être aimé, profiter d'une quiétude pleine et entière.

Dans son semi-sommeil, elle perçoit bien les bruits de la vie à l'extérieur: des oiseaux qui pépient, sifflent, les aboiements des chiens plus loin, celui du hennissement des chevaux accompagnés des braiments des ânes, des voix qui s’élèvent de la domesticité... Oui le bonheur peut être simple. Un rayon vient caresser ses paupières, elle émet un grognement et se plaque un peu plus contre le torse kronien. Des bêlements se rapprochent, enfin il lui semble mais est-ce la réalité ou bien des songes qui laisseraient leurs empreintes dans son cerveau embrumé par le sommeil ? Un froncement de sourcils, non vraiment, elle a l'impression que cela se rapproche, elle grogne de nouveau et jure en pensées qu'elle ira pester après le pâtre.

Et soudain c'est un tintamarre qui emplit tout l'espace, elle fait un bond , se retrouve assise dans son lit le regard hagard. Son cœur bat la chamade, ses mains se sont crispées sur les draps.

Bordel de....
Quel est le con qui fait tout ce raffut ?
David !


Elle saute sur ses pieds, attrape une chemise qu'elle enfile car elle a pour habitude de dormir nue et d'un pas pressé, ouvre brusquement la fenêtre et les persiennes qui viennent claquer contre le mur et elle va pour hurler quand son regard se pose sur le troupeau de brebis, des dizaines et dizaines de brebis qui bêlent et un orchestre qui joue à tue-tête, elle en reste coite. La bouche ouverte, elle met du temps avant de réagir puis son regard se pose sur son fils Bélisaire qui affiche la mine réjouie de celui qui a préparé une surprise.

Belisaire Lablanche d'Abancourt ! crie-t-elle en direction de l'instigateur de tout ce raffut. L'entendra-t-il ?
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Belisaire
en mode Roméo il attend, il trépigne tout en effectuant un mouvement de la main pour forcer le tempo et surtout la tonalité. La nuit avait-elle été trop rude ? Étaient-ils en train d'agoniser ? S'étaient-ils aperçu qu'il y avait quelques galipette désormais inaccessible pour leurs dos malmenés, outragés et non libérés ? Aux deux hommes qui s'approchaient, il leur fit signe de stopper leur élan et d'attendre.
    Ah ! enfin ! La voilà !
Il sourit pleine dent. Elle lui parle mais n'entend rien. Il s'approche, la dextre posée proche de l'oreille en éventail.
    Quoi ?!!.....qu'est-ce qu'tu dis ?
Il se retourne et fait signe de stopper aux musiciens. L'échelle est enfin mise en place et Belisaire grimpe pour se rendre à portée de sa mère. Elle n'est pas nue, il est sauvé. David encore caché sous les draps aussi. Il sourit de plus belle, l'embrasse ...
    Surprise !
Elle a un air grognon, ronchon ... il se dit que cela lui passera et continue comme si de rien n'était.
    Alors contente ... Oui c'est votre premier cadeau de mariage de ma part.
Il sourit de plus belle sans mesurer s'ils seraient contents de pouvoir faire leur propre fromage de brebis.
    Vous manquerez pas de fromage pour le coup. Bon ça pue un peu mais pour des amoureux du fromage ça ne devrait pas vous gêner.
Il saute à travers la fenêtre pour se retrouver à l'intérieur de la chambre.
    Bonjour David. Tu vas aimer ton cadeau je suis sur.
Il ne manque pas d'assurance puis pris dans son élan il continue à mettre son plan en action.
    David, le témoin de madame vient kidnapper les futurs époux.
Il se retourne vers sa mère et avant même qu'elle ne sorte de son état de stupéfaction .... il s'interrompt et regarde toutefois si la chemise qu'elle porte est assez longue. Fort heureusement Xalta est suffisamment petite pour qu'il n'y ait pas de fâcheux accident.
    Oui tu as bien entendu ... Fallait pas me désigner témoin.
Il rit puis s'approche et ... et ... en un instant sa mère se retrouve sur ses épaules en mode "sac à patate". Le fils avait bien grandit !
    Un mariage chez les Lablanche sans enlèvement ... pfff ... ça n'existe pas.
Il regarde David.
    Ne t'inquiète pas, je vous ramène...ce soir ...tard peut être par contre.... Ah aussi tu m'excuseras mais difficile de te prendre sur mes épaules, il va falloir que tu y mettes du tiens. Promis tu ne le regrettera pas.
Et en deux mouvements ils se retrouvent hors de la chambre en train de descendre l'escalier. Il ne leur faudra pas longtemps pour qu'ils atteignent un beau carrosse.
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Xalta
Et de le voir faire, il n'entend rien, elle cesse donc de s'époumoner. Le raffut se calme un peu quand les musicien mettent fin au concert mais celui des bêlements ne s'arrêtent pas. Mais que lui veut son fils ? Il grimpe à l'échelle pour la rejoindre.

Belisaire ! Mais !
Ne te romps pas le cou !


La mère reprend le dessus. Oui il est agile et il n'a plus dix ans mais il est son fils et comme toute mère elle continuera de s'inquiéter pour lui jusqu'à sa mort.
Il la rejoint dans la chambre.

Premier cadeau de mariage ?
Hein?
Oh du fromage ! Bien entendu !


Oui elle vient de percuter.

Y a le pâtre avec ou va falloir recruter ?

La Pragmatique reprend le dessus.

David du fromage de brebis !
Mais qui sait en faire ? Mmm va falloir vraiment recruter !


et de claquer un baiser à son fils.
Ravie de cadeau surprise. Et là c'est le drame son fils la soulève et elle se retrouve en sac à patate sur les épaules de Bélisaire. Il avait tant grandi et elle en prenait conscience maintenant. Depuis quand était il devenu un homme ? Heureusement qu'elle avait mis une longue chemise sinon adieu pudeur. Bon elle n'est pas pudique en temps normal mais là il s'agit de son fils et elle apprécie qu'il ne la voit pas nue.

Tu ne vas pas m'emmener comme ça ?
Où ?
Bélisaire !

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