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[RP] Je résiste à tout, sauf à la Tentation.

Lirian
Débarqué depuis plusieurs semaines du Karaburun, navire familial que le brun avait laissé aux mains expertes de son capitaine, précieuse cargaison faite, et prête à retourner sur les côtes Ioniennes de Dyrrah d'où est issu le jeune corsaire des mers,
Venant d'un milieu aisé, élevé dans le luxe et l'opulence, l'homme ne s'en cache pas, la plupart du temps revêtu des étoffes les plus raffinées, il ne se dépare quasi jamais de sa courtoisie et de son charme. Que ce soit auprès de la gente féminine que masculine.
Mais loin d'être un fils à papa, Lirian a une passion véritable pour la mer, ce qui explique sans nul doute la morphologie avantageuse de son corps et la peau burinée par les rayons de soleil du grand large.
Avide d'espace et de liberté, que s'en vient donc traîner le brun dans ce quartier, et surtout, pourquoi s'en vient-il frapper à la porte de cet établissement dont la réputation était revenue jusqu'à ses oreilles.
Quitte à s'installer en France, autant que ce soit à Paris. Et quoi de mieux qu'un lupanar de luxe pour assouvir les vices et la luxure d'un homme qui n'aura plus à se réfréner. Lirian aime les femmes, les hommes, passionnément les femmes, vicieusement les hommes. L'argent il n'en manque pas, et si sa présence en ces lieux n'est pas anodine, il n'en reste pas moins, que le jeune homme a mûrement réfléchi sa décision.
Reste à savoir si l'intérieur est à la hauteur de la bonne réputation des lieux qu'on lui a faite. le jeune corsaire des mers n'a rien à perdre à s'y présenter. Un petit avant-goût de paradis, qui lui permettrait, entre autre, de continuer à diligenter ses affaires en toute discrétion.
Quelques petits coups fermes et décidés sont frappés à la porte, l'annonce repérée mentionnant la recherche de galants et galantes, bien pliée au fond de l'une des poches de son long mantel.

.elle


    Florale, suivie de près par Justine et une de ses collègues, arpentait le grand salon en vue de la soirée à venir d'ici une petite quinzaine de jours, il était à décider du divers et du varié, de l'emplacement de l'estrade à faire monter pour le poète, à celle qui recevrait le défilé du personnel mis aux enchères, sans compter l'aménagement du petit salon pour l'enchère privatisée de la perle d'ébène.
    Et l'impérieux se mêlait au professionnel, à la gérance de tout ceci, et d'un signe de bras, la rose matérialisait son idée.
      Il faudra voir avec le charpentier, je veux un il...

    Sèchement, les iris de jade avaient viré sur l'entrée en entendant des coups portés à l'entrée, l'interrompant dans ses explications du moment et ce qu'elle avait alors à l'esprit, une longue inspiration prise pour contenir son agacement adressant un regard à la petite rousse.
      Où est le portier ?

    Et pauvresse rouquine de répondre peunaude, le regard baissé.
      Bertrand a été appelé par le Sire Ligny et c'est le congé de Jehan

    Léger, quasi imperceptible, comme un grognement au creux de la gorge de l'épineuse, et sans un mot de plus, le carmin du jupon éthéré de la rose glissa jusqu'à la porte, quelques boucles rebelles se voyant replacées dans l'informel d'un chignon révélant la nuque fine de la gérante, caressée de quelques mèches chatoyantes évadées.

    Ré-ajustage discret du corsage cintré, brodé d'un bordeaux plus sombre, traçant des arabesques végétales sur le plastron écrasant l'abdomen pour réhausser poitrine, la gérante-galante, seul celui se trouvant derrière la porte sachant qui il venait trouver, empoigna la poignée du loquet pour débloquer la serrure et ouvrir au visiteur.
    "Elle" fit alors face à un homme d'une prestance certaine et dont la mise n'avait rien à envier à la sienne, étoffes précieuses, coupe luxueuse.
    Quant à celui qui les portaient ? Ne restait qu'à l'accueillir et le corps autant que le faciès de l'homme mandant audience, peu importait de quel ordre, se révélait tout aussi plaisant à regarder que le reste, le regard chlorophyllien de la rose ne s'en privant d'ailleurs aucunement, usant de la réserve et discrétion qu'on lui connaissait, dans le raffinement avant de laisser filtrer une voix aussi suave que douce entre les pétales labiaux.
      Le Bon Jour à vous messire, en quoi puis-je vous aider ?

    Accueil était fait... Question ouverte... Restait la réponse....
    Client ? Possible...
    Galant ? Possible...
    Marchand ? Possible...
    Enigme ? A percer...

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Merci JDMonty
Lirian
C'est sur une des plus agréables apparitions que la porte s'est ouverte. En lieu et place d'un portier que l'on s'attend à voir surgir, c'est une créature des plus féminines que le corsaire des mers s'en dévisage. Et le regard ardoise, fin connaisseur, se délecte de cette vision florale. Le bon jour vous va, ma Dame ! Main féminine se voit délicatement saisie et portée aux lèvres chaudes masculines, qui effleurent la peau d'un baise-main tout ce qu'il y a de plus protocolaire. Bien que l'homme s'y attarde peut-être quelques secondes en sus. Lirian ... Je viens de m'installer sur Paris, et j'ai appris que vous recherchiez des galants au sein de votre établissement. Cela est-il toujours d'actualité ? Je souhaite vous proposer mes services. Je ne suis pas vraiment un novice, je connais le métier.Fils d'un opulent et implacable marchand aux valeurs plus ou moins douteuses, et d'une courtisane qui était traitée comme une reine sous la protection de son père, Lirian avait évolué depuis sa plus tendre enfance dans le même genre de maisonnée que dans celle où il se trouvait actuellement, et il y avait immanquablement fait ses premières armes d'homme. Habitué aux fastes, au clinquant, aux belles paroles, le jeune homme n'en était pas moins vicié jusqu'au plus profond de ses tripes et se vautrait dans la luxure depuis quelques années déjà. La réputation de votre établissement, n'est, parait-il, plus à faire. Me serait-il possible d'être reçu par quelqu'un de votre direction, si par chance, vous recrutez encore ? Le jeune homme semble assurément à son aise, et l'accueil qui lui est fait, ne le conforte que davantage encore dans sa démarche. Regard ardoise et sourire charmeur s'offrent alors à son vis à vis, parce qu'il en va ainsi dans la nature de Lirian. Qu'il se fut agi d'un homme à la place de la charmante inconnue qui lui faisait face, qu'il n'aurait pas , à peu de choses près, agi autrement.


.elle


    Galant donc se présentait aux portes de l'Aphrodite, et avec des manières qui ne purent que ravir la florale, un fin sourire animant les pétales labiaux de la rose dont les iris herbacées déjà se posaient avec intérêt sur le visiteur en écoutant sa requête sans l'interrompre.
    Le laisser se vendre à quelqu'un dont il ignore le pouvoir exécutif sur sa démarche, et d'un geste relativement lent finir d'ouvrir la porte, l'invitant à entrer en laissant glisser toute en finesse la délicatesse de sa main hors de celle du jeune homme, pulpes de ses doigts s'attardant d'une douce caresse effleurée contre la paume ouverte, séduction tactile répondant au sourire charmeur, émeraudes et hématites se répondant dans l'échange d'un regard.
      Je vous en prie Lirian, soyez le bienvenu à l'Aphrodite.

    Non sans s'assurer d'un regard accroché qu'il répond à l'invitation, Elle se détourne de la porte laissant le soin à Justine, d'un simple coup d'oeil, de la clore derrière lui, réfléchissant à la soirée à venir, au potentiel indéniable du sourire ravageur de celui qui demande audience, et un étrange sourire en coin anime les lippes de la rose.
    Sous pression, bien que rien ne transparaisse jamais, lasse aussi de ces entrevues protocolaires, la rose avait envie d'autre chose et même si l'homme n'en savait rien, ne serait-ce que son baise-main avait apposé une partie de la signature de la florale au pied du contrat d'embauche, il est des détails parfois qui font une certaine différence.
      Je vous prie de m'excuser un instant, je suis à vous l'espace d'un battement de cils.

    La petite rouquine interpellée, dernières instructions furent données en toute discrétion, en les annotant sur le parchemin à l'attention du charpentier pour qu'un ilot central prenne place au coeur du grand salon ainsi qu'un plus modeste dans le petit salon, la partie technique de la vente aux enchères prenait forme.
      Je passerais aux cuisines pour le buffet, files maintenant.

    Petites mains envolées et calme revenu au grand salon à la disparition des bruits de pas des servantes, la gérante pivotant vers le brun au teint halé inclina lentement la tête, un court moment, une main se posant sur son ventre en se rapprochant de lui, de loin comme de près l'attrait était à n'en point douter.
      Je vous prie de bien vouloir m'excuser, me voilà totalement disponible à présent.
      Vous avez été bien informé, nous recrutons, je suis Elle, gérante.
      Je vais donc pouvoir répondre à l'objet de votre visite.
      Suivez-moi.

    Comme à l'habitude, la sylphide emprunta l'escalier pou rejoindre l'étage, passant le rideau de velours, laissant dans son sillage à la démarche gracile, l'effluve de son essence de rose.
    Mais cette fois le bureau de la gérance fût dépassé et c'est le salon privé qui fût rejoint, le carmin de la jupe soyeuse se voyant lissée sous ses cuisses avant de s'installer délicatement dans le moelleux des sièges offrant cocon aux échanges entre galants lorsque ceux-ci se détendaient ou se retrouvaient, parfois.
    Un simple signe de la main invitant son visiteur à la rejoindre, la rose avait envie d'autre chose, d'un brin de "fantaisie".
      Je vous écoute Lirian, mon attention vous est acquise.

    Pas un mot de plus, tout juste un léger sourire invitant, florale intriguée et charmée, au jeune corsaire de la séduire et conquérir.

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Merci JDMonty
Lirian
Patient en ces lieux, alors que d'ordinaire, d'autres endroits le trouverait bien plus sur la défensive, le jeune Corsaire des mers profite que Florale semble quelque peu occupée sur le moment, pour l'observer. Délicate et raffinée, elle a tout d'une Galante mais, quelque chose dans l'attitude féminine laisse à percevoir que la Délicate a bien d'autres atouts dans sa manche. D'un regard la scène est embrassée, notant de loin la discussion avec ce qui lui semble être du petit personnel de l'endroit.
Léger sourire se forge sur les lèvres masculines quand enfin, Florale se rapproche de lui, et le geste évoqué rapidement d'une main posée sur son ventre n'échappe pas aux ardoises, habituées à déceler le langage muet de la nature féminine, avant que celles-ci ne se reporte sur les marches à grimper et les étoffes carmins d'un rideau qui s'en voit disparaitre la silhouette féminine, qu'il suit de son pas nonchalant.
C'est un salon précieux et luxueux qui se dévoile alors qu'il prend place sur l'un des fauteuils, à la suite de celle, qui avoue , de par la suite de la conversation, ne pas être une simple galante, ainsi qu'il le pensait au premier abord.

A priori à l'aise, installé dans un fauteuil près de celle qui est là, à son écoute, et certainement celle qui décidera de son avenir en ces lieux, Lirian ne lâche pas son vis à vis féminin du regard, bien décidé à gagner sa place en ces lieux.Comme je vous l'ai dit en arrivant, je connais le métier. J'ai été élevé à l'étranger, dans une maison comparable à celle-ci. J'y ai été éduqué et formé par ma mère qui en est aujourd'hui à la direction. Elle est d'origine française, c'est pour cela que je parle aisément la langue. Je suis ici, envoyé par ma famille, pour étudier les arts et les coutumes de ce pays. Y développer quelques affaires également. Mais il est indéniable, que votre établissement est l'endroit le plus sûr et le moins dépaysant pour moi. Mes idéaux de vie sont le plaisir sous toutes ses formes, la luxure, le vice, et les affaires. Mes préférences vont autant aux hommes qu'aux femmes. Et on ne m'a dit que du bon de cet endroit, implanté depuis plusieurs années. Preuve de son sérieux et de ses facultés d'adaptation envers sa clientèle. J'aimerai pouvoir travailler ici, c'est l'endroit idéal pour me familiariser avec la culture de votre pays, tout en faisant ce à quoi j'aspire. Volontairement peu prolixe sur l'endroit d'où il vient, le jeune homme a préféré mettre l'accent sur l'essentiel. Venant d'un territoire en plein essor non loin des terres grecques, il aspire simplement à garder ses repères dans un pays qu'il ne connait pas, et, de par bien des façons, il se sent déjà chez lui au sein de ce beau salon calfeutré. Ardoises s'en glissent sobrement au creux des Chlorophylles qui lui font face. Quelles sont les règles de l'établissement ? Et le pourcentage pratiqué ? Bien que l'argent soit le cadet de ses souçis, il tient néanmoins à connaitre le fonctionnement des lieux, et ce à quoi il doit s'attendre. Il est homme libre et compte bien le rester, libre de toute attache sentimentale, mais, de par son éducation dans un lieu similaire à celui-ci, il sait qu'il est important de ne rien laisser au hasard. Il en va de la crédibilité de l'établissement et de ses employés. Alors, autant s'imprégner de l'ambiance dès maintenant. Sourire charmeur aux lèvres. Cela va de soit.

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