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[RP] Papotage entre filles

Capucine_
A l'écart des hommes du groupe, Koya et Capucine s'étaient lancé dans la corvée d'épluchage de légumes. C'est qu'il fallait les nourrir ces grandes carcasses.
Et puis Capucine avait un besoin urgent de se confier à quelqu'un, il lui fallait mettre des mots sur ses émotions et surtout savoir...


Comment ça se passe pour vous, les filles ? Nous voilà trois maintenant... Trois femmes, trois hommes. Ça va plutôt bien je trouve.

A se demander si Kem n'avait pas un sixième sens pour ces choses là car alors que la jeune fille cherchait encore un moyen d'engager la conversation sur ce chemin glissant, la blonde arriva avec son sourire radieux, sa bonne humeur et son franc parler.

Tu sais, Capu, avec Kymon, c'est rare. C'est rare que je le voie comme ça. Il est très amical, toujours, mais avec toi, c'est différent. Ce n'est vraiment pas un coureur. Il t'aime beaucoup, c'est certain. Et je le comprends !

La roussette piqua le plus beau fard de sa vie ! Elle qui croyait que personne n'était au courant de ce qu'elle éprouvait, de ce charivari qui lui chavirait le coeur.

Alors tu crois que je lui plait ?
Les mots étaient sorti tout seul, quel soulagement de pouvoir exprimer ses doutes !!!!
Mais aussitôt Capu se rappela la présence de Koya et lui présenta un petit sourire contrit.

Koya... Je voulais t'en parler... Je ne sais pas comment te dire... mais... Voilà j'aime beaucoup ton frère. Je me sens si bien quand je suis près de lui.
Les jades clamaient tout haut ce que ses levres n'osaient pas encore s'avouer.

Mais je ne voudrais pas que mon attirance pour lui pose le moindre souci tu comprends, c'est ton frère et je respecte beaucoup ça.

Le rire complice de Kem la rassurait déjà mais la crevette avait besoin de savoir ce qu'en pensait la piquante marseillaise dont elle tentait avidement de gagner l'amitié.
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Koya.kamani


[ Brest, deuxième jour ]



Midi était passé mais ils s'étaient levés tard. Le groupe mangerait tard.
Koya, Capu et Kem s'éloignèrent pour éplucher des légumes. Une tâche pas franchement passionnante... Comme au lavoir, une corvée de cuisine poussait aux confidences.
Kemiha lança le sujet qui les brûlait toutes. Surtout une.

Kymon, le frère de Koya, était devenu très proche de Capu et c'était très réciproque !

Alors tu crois que je lui plait ? Demanda la Roussette, rouge comme une tomate.
Koya eut un léger rire gentil. Ces dernières années, Kem avait plus côtoyé son frère qu'elle mais quand même ! C'était son frère ! La petite Kamani connaissait très bien le grand Kamani !

Ça saute aux yeux, Capu.
Elle devait bien l'avoir vu et senti, forcément, mais Koya comprenait sa question. Elle était avec les deux femmes les plus proches de Kymon.

Capu la regarda. Un regard étrange. Pourquoi ?

Koya... Je voulais t'en parler... Je ne sais pas comment te dire... mais... Voilà j'aime beaucoup ton frère. Je me sens si bien quand je suis près de lui.
Mais je ne voudrais pas que mon attirance pour lui pose le moindre souci tu comprends, c'est ton frère et je respecte beaucoup ça.

La Brune posa son aubergine pour serrer Capucine dans ses bras, lui bisant les deux joues ! Revenue à sa place avec son aubergine, elle dit, tout sourire :
Je sais que tu l'aimes beaucoup, ma belle. Et lui aussi ! Il te couve du regard. Hier, tu t'étais endormie contre lui... Il t'a porté dans ses bras, t'as déposée sur une couchette et t'a couverte, puis il a embrassé ton front en te disant "bonne nuit" d'un ton tout doux. Et tout ça, ça n'avait rien de paternel, crois-moi. Raconta-t-elle d'un ton malicieux.

Koya regarda son aubergine. Elle n'aimait pas trop ça... Tant pis, elle trierait sa poêlée. Peler un poivron étant bien compliqué, elle le hacha et l'odeur lui donna faim. Pourquoi avait-elle prit cette aubergine ?
Elle posa son regard vert... Capu et Kem avaient les yeux verts aussi. Ceux de Kem étaient d'un vert vif, très spéciaux avec cette ligne cuivrée. Les siens étaient verts, oui, mais aussi noisette selon la lumière. ... Koya posa son regard vert sur Capu. La regardant, verts dans verts.

Kem te l'a dit, Kymon n'est pas un coureur.
Avant, si, mais Capu n'avait pas besoin de le savoir.

Votre attirance commune m'enchante ! Je lui souhaite une femme gentille, intelligente, attentionnée. Comme toi. Et je me souhaites une belle-sœur comme toi !
Koya rit, contente. Elle aimait beaucoup Capu. Elle aimait voir Kymon avec elle. Mais...
Il a l'air costaud, je sais, mais c'est un grand sensible. Hein, Kem ? Je ne voudrais pas qu'il souffre. Déjà parce que c'est mon grand-frère adoré mais surtout parce que c'est un homme en or !
Koya ne comptait pas menacer Capucine. La pauvre ! Sa petite phrase suffisait.

Ce voyage va beaucoup compter pour vous... Passez du temps ensemble. On va s'en charger, hein Kem ?
La Marseillaise fit un clin d’œil à la Languedocienne. Elles allaient leur arranger des moments à deux...

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Kemiha_del_showk


La Vagablonde détestait cuisiner. Surtout, faire la cuisine. Elle ne savait pas. Sauf la viande. Elle pelait des carottes en les amputant de la moitié de leur chair, boudait les brocolis par dégoût et rechignait à s'occuper des oignons.
Elle tirait des lagopèdes, les plumait les vidait, écorchait les lapins, tannait leur peau. Mais ne lui demandez pas de peler une pomme ! C'était exagéré, mais presque véritable. Kem pelait très bien les pommes.

Elle n'était pas là pour un cours de cuisine. Elle l'aurait bien mérité, pourtant ! Ses capacités l'aurait faite rester avec les hommes. Mais elle était là. Et pas pour rien !
Capucine. Oh, Capu, Capu, Capu !
Sans ambages, la Pulpeuse parla de Kymon. Son meilleur ami. Un homme parfait pour chacune, sauf pour elle. Presque au même titre que Koya, Kemiha était sa sœur. Les liens du sang en moins.
La Pulpeuse n'avait jamais connu un Kymon papillonnant. A leur rencontre, il avait environ vingt-deux ans. D'après ses confidences, il avait multiplié les conquêtes de ses quinze à vingt ans. Depuis, il avait connu quelques femmes, oui... Rien de sérieux. Kymon était un homme.
Ils voyageaient ensemble depuis longtemps. Le Kamani était viril & diablement sexy ! Il avait fait tourner la tête de plusieurs ! Sans suite.

Capucine était différente.
A ses questions, elle piqua un fard.

Alors tu crois que je lui plait ?
Ça saute aux yeux, Capu.
Oui. Il n'a d'yeux que pour toi.

Kem sourit, pas le moins du monde jalouse. Elle ne voulait pas d'amoureux.

Elle continua d'éplucher les carottes de façon pitoyable en laissant Koya & Capu discuter de famille. Kem écouta Koya raconter à Capu ce qu'avait fait Kymon pour la coucher. Elle hocha la tête.

Je connais bien Kymon. Il est très protecteur. Chaque femme est, pour lui, à protéger. Mais avec toi, il est différent.
Kemiha devait-elle lui parler d'Azalys ? Celle qui aurait pu être son grand amour ? Non, parce qu'elle l'avait déçu. Capucine était très, très différente.

La carotte de Kem ayant le diamètre de son index, elle soupira bruyamment. A ses pieds s'étendaient plus d'épluchures que voulu. Demandez à Kemiha une potion pour dormir, pour être féconde, pour ne pas l'être, pour déborder d'énergie,... Mais pas peler une carotte !

Avec les femmes, en voyage, Kymon est toujours très courtois & serviable. Tu l'as vu.
Tu es différente, Capu. Je le connais très bien, ce foutu Kamani !

Kem éclata de rire, laissant Koya parler. Elle était sa soeur.

Il a l'air costaud, je sais, mais c'est un grand sensible. Hein, Kem ? Je ne voudrais pas qu'il souffre. Déjà parce que c'est mon grand-frère adoré mais surtout parce que c'est un homme en or !
Oui. Kymon est un géant au cœur d’artichaut. Il est entier. Il déteste, il n'aime pas, il apprécie, il aime, il adore. Il est grand & fort, mais sensible.
Il couvrira sa future de mille attentions. Je le sais. Il me l'a dit. C'est un type génial.
Il t'aime, Capu...
Tout du moins, il t'apprécie plus qu'aucune autre, c'est sûr. Il va t'aimer. Je ne suis pas vous.

Kem agita sa carotte épluchée, fine comme un index, vers Capucine. Comme une menace. Mais ses mots démentirent son geste "carottien" :
Je ne sais pas s'il est amoureux, Capu... Je ne sais pas. Mais il t'aime. Tu saisis la nuance ?

Kemiha jeta au dessus d'elle son pauvre bout de carotte, qui pirouetta pour revenir dans sa main.
La personne lui faisant du mal pourrait trouver un laxatif très puissant dans son assiette... J'dis ça, j'dis rien.
D'un coup de couteau, Kem coupa la pauvre carotte, puis elle sourit à Capu.
Je te crois plus qu'honnête. Fonce ! Vous vous méritez l'un & l'autre. Vous êtes faits l'un pour l'autre. Te prends pas la tête. S'il n'ose pas, ce con, fais le premier pas.
Koya & moi allons vous arranger des moments perso.

Juste pour le plaisir de faire sa belle, avec son couteau, Kem hacha menu, très vite, les légumes. Mauvaise en cuisine, habile en découpage.

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Capucine_

Ça saute aux yeux, Capu.
Oui. Il n'a d'yeux que pour toi.


Voilà les premiers des mots que la roussette avait bien besoin d'entendre, et elle en fut soulagée. Ainsi elle ne s'était pas montée le bourrichon, y'avait vraiment un truc spécial qui passé entre eux et les filles s'en était rendu compte.
Mais ça voulait dire que les gars aussi ?! Elle pourrait plus croiser leur regard sans se poser de questions ....

De rouge tomate, Capu vira à l'aubergine, oui oui, la même que celle que Koya abandonna pour venir la serrer dans ses bras.

Entre ses mains l'épluchage des petits panais prenait un certain retard et à ce rythme, ils leur faudrait les manger crus en entrée parce que c'était mal barré pour coup.
Oui il faut ajouter à l'embarras le fait que la crevette parlait autant avec les mains qu'une italienne, cela suffit à comprendre que la cuisine en pâtissait.


Je sais que tu l'aimes beaucoup, ma belle. Et lui aussi ! Il te couve du regard. Hier, tu t'étais endormie contre lui... Il t'a porté dans ses bras, t'as déposée sur une couchette et t'a couverte, puis il a embrassé ton front en te disant "bonne nuit" d'un ton tout doux. Et tout ça, ça n'avait rien de paternel, crois-moi.
Les propos de Koya l’émurent grandement. Elle imagina la scène, les bras puissant qui l'enveloppaient et les lèvres sur son front...Gros soupir... Et dire qu'elle dormait ! d'autant que vue le regard canaille de la marseillaise, il aurait pu s'en passer bien plus.

Puis Kem prit la parole et en rajouta en parlant du côté protecteur du brun, désir de protection qu'elle n'avait pas l'air d'éprouver pour les malheureuses carottes qui passaient entre ses mains plus habituées à dépecer qu'à éplucher.
L'espace d'un instant Capu eu de la peine et failli lui retirer la tubercule des mains mais son oreille capta le côté intéressant de ses paroles.

Tout geste en suspend, Capucine se fit encore plus attentive, désireuse d'en apprendre plus sur l'homme qui la faisait vibrer.

Pas coureur, voilà qui était parfait !
Costaud, oui elle avait pu admirer.
Sensible et attentionné, oh oui ça aussi elle le savait.

Et bien sur aucune des deux ne voulait le voir souffrir et là dessus elle avait le pouvoir de la rassurer, même sans les allers retours carottes/couteau d'un Kem au mieux de sa forme.


Ohhhh je vous promets que je ne veux pas le faire souffrir ! Et moi aussi je serais la plus heureuse t'voir une belle soeur... Comme soeur même....
Mais justement ... il est quand même... Comment dire.... C'est plus un gamin quoi.

Toutes les nuances de rouge passaient sur son minois.
Et moi... Ben.... Et vas y que je me tritouille les mains en tout sens.
J'suis toujours... Rohhh vous savez bien quoi ! J'ai jamais.... Le truc quoi !
Comment parler de la "chose" quand personne n'a abordé le sujet avec vous depuis que vous avez été réglé très jeune au couvent ?
C'était certes le fantôme qui lui avait servi de mère qui l'aurait fait.


"ON" m'a bien expliqué qu'il fallait pas "le" faire avant le mariage, mais faire quoi ?
C'est mal si j'ai envie qu'il me prenne dans ses bras ?

Le ton se faisait suppliant.
Lâchant couteau et légumes, le repas attendrait, Capu s'approcha de Kem et Koya.

J'ai peur que Kymon me prenne pour une petite idiote.... Et si vous nous ménager du temps ensemble... je dois faire quoi ? On fait comment "le premier pas" ?

Non parce que la roussette elle était vraiment ignare !
Certes elle savait que les enfants naissent pas dans les choux, et qu'ils sont le fruit de l'union charnelle d'un homme et d'une femme. Elle avait des yeux pour voir et la nature était riche d'enseignement, mais il y avait un grand pas entre des lapins et des humains !

Devait elle leur dire qu'elle envie une folle envie que Ky l'embrasse ?
Qu'elle rêvait souvent de lui la nuit seule dans son hamac, imaginant la douceur de sa peau sous ses doigts ?
Etait ce mal ?
La jeune fille se mordait la lèvre pour retenir le flot de question qui risquait bien de les submerger si le barrage cédait.

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Koya.kamani


Capu ne pu qu'affirmer sa louable intention de ménager Kymon et son grand cœur. Aurait-il pu dire qu'elle s'en fichait royal ? Non... Déjà parce que ce serai dangereux pour sa propre sécurité vu les outils qu'elles tenaient toutes en main. Puis Capu était gentille et franche. Elle prendrait soin du grand Kyky.


Moi aussi je serais la plus heureuse t'voir une belle sœur... Comme sœur même....
Koya allait lui demander si elle n'avait pas de sœur, mais ce n'était pas le moment de parler généalogie.
Je n'ai jamais eu de sœur. J'aurais tellement aimé ! Si ça se passe bien avec Kymon, on sera comme des sœur. Pas trop quand même ! Sinon Kymon serai ton frère et ça, ce serai dégueulasse !
Koya éclata de rire et une image fugace passa dans sa mémoire. Ado, à Marseille, un frère et une sœur couchaient ensemble... Ça s'était su. La fille avait été envoyée chez les religieuses et le garçon à l'armée. La Marseillaise tenta de s'imaginer embrassant à pleine bouche l'un de ses frères... Impossible. L'imagination de Koya avait des limites !

Capucine semblait très, très gênée.

C'est plus un gamin quoi. Et moi... Ben.... J'suis toujours... Rohhh vous savez bien quoi ! J'ai jamais.... Le truc quoi !
La Brune n'avait plus envie de rire... C'était un sujet sérieux et très important. Koya rougit à son tour.
"ON" m'a bien expliqué qu'il fallait pas "le" faire avant le mariage, mais faire quoi ?
C'est mal si j'ai envie qu'il me prenne dans ses bras ?
J'ai peur que Kymon me prenne pour une petite idiote.... Et si vous nous ménager du temps ensemble... je dois faire quoi ? On fait comment "le premier pas" ?
Demanda Capu, suppliante, lâchant son couteau.

Ce genre de questions mettait Koya face à sa propre ignorance. Elle parla donc de ce qu'elle savait.

Non, Capu, ce n'est pas mal du tout. Déjà, ça prouve que tu es humaine. Et réceptive à Kymon...
A Mimizan, j'ai connu un pirate... Un sacré sans-gêne mais que j'appréciais beaucoup. Il m'a fait de nombreuses avances... J'ai toujours dit non, parce que je savais qu'il rentrerait chez ses collègues avec ma virginité en étendard.
Pour le mariage, je dirais que c'est selon la croyance de chacun.
L'essentiel pour moi, c'est un homme qui te respecte, qui t'aime. Qui ne filera pas juste "après". Si j'en rencontrais un comme ça... Je me laisserais tenter, c'est sûr ! C'est que "ça" travaille "tout ça" !

Koya rit, le rouge gêné de ses joues remplacé par celui du rire. Voilà, Capu et Kem savaient qu'elle aussi était vierge. Elle n'en parlait jamais. Elle n'en avait pas honte, au contraire, mais c'était vraiment très, très privé. Avec qui en parler ?

Pour la marche à suivre, je ne peux pas t'aider...
Kem ?

La Blonde devait être experte ! Koya savait qu'elle avait couché avec son frère Kalan. Et avec Aisling, hein ? Elle ne cueillaient pas des fleurs ! Et puis tout dans l'attitude de Kem laissait penser à une bonne expérience. Une bonne ouverture, sans mauvais jeu de mots...
Elles étaient entre filles et surtout entre amies. Il n'y avait pas de meilleur moment pour parler de sexualité !

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Kemiha_del_showk


Capucine & Koya se ressemblaient beaucoup. Capu avait quelques petits centimètres de plus & Koya un peu plus de poitrine. La Brune était une pulpeuse, mais sans le gras de Kem. Capu était une altière, gourmande & féminine.
Entre Kem & elles, il y avait tout un monde.
Mais non. Elles s'entendaient si bien. Elles étaient différentes, toutes les trois.

Encore une fois, la Blonde les laissa causer famille, s'en prenant à une autre carotte. Elle en pela une tranche. Navrée de sa maladresse, Kem prit l'épluchure gargantuesque pour la croquer. C'était bon, les carottes !


Justement ... il est quand même... Comment dire.... C'est plus un gamin quoi.
Ah ben voilà ! Ça allait venir. Poussez, poussez ! On voit la tête ! Euh, le sujet.
Sans pitié, Kemiha laissa Capucine s'embourber avec ses allusions enfantines. Ça devait sortir. Elle devait dire "la chose" pour mieux la nommer ensuite. Qu'elle se dépêtre, c'était bon pour elle ! Qu'elle rougisse, c'était bon pour l'afflux sanguin ! Allez Capu !!!


Non, Capu, ce n'est pas mal du tout.
Et Koya y alla de sa petite anecdote sur son pirate. Kem découvrait une autre partie de la petite Kamani. En fin de compte, elles se connaissaient peu... Koya dit des paroles pleines de bon sens. Et Kem croqua plus d'épluchures que ce qu'elle laissait comme carotte pelée... Pas de gaspillage ! Sur ce coup, la Blonde se faisait compost.

Koya était vierge aussi, mais Kemiha le savait déjà. A l'odeur. Euhm. Non, mais presque. Un pucelle est différente, de façon plus ou moins subtile. Subtiles, elles l'étaient. Mais pas pour Kem. Surtout Capu, parce qu'un homme du groupe lui plaisait. Auprès de Kymon, son hymen intact s'affichait sur son front, pour la Guérisseuse.
C'était un peu moins évident pour Koya, surtout que sur trois mâles, deux étaient ses frères. Pourtant, Kem s'en doutait. A la façon dont Koya parlait des hommes.


Pour la marche à suivre, je ne peux pas t'aider...
Kem ?

Levant la tête de sa pauvre, pauvre carotte, Kem sourit, s'empêchant un grand sourire.
Deux minutes.
La carotte entre les lèvres comme un cigare, Kem se leva & alla "chez" les hommes.
Messieurs. Nous avons besoin de ça.
La Pulpeuse prit trois verres & une bouteille de whisky entamée avant de revenir dans leur petit coin. Kina dormait sur des pulpes de tomates.

Kem servit Koya & Capu.

Voilà. Causons.
La Blonde but deux grandes lampées du breuvage ambré.
Koya a totalement raison, Capu. Commençons par le mariage. Tu es une fervente croyante ? Pas Kymon. Koya ? Je me trompe ?
Regard vers la Brune. Le grand Marseillais lui avait déjà fait part de ses rapports avec la Religion.
Un homme voulant embrasser & peloter une jeune-fille, ça te semble étrange ? Non, c'est normal. Mais notre monde accepte mal le contraire.
Vouloir le serrer contre toi & imaginer ses mains sur ton corps, c'est normal, pas mal. Comme a dit Koya, c'est humain. Et ces pensées ne font pas de toi une fille de petite vertu, si ça t'inquiète.

Kem pensa à son premier amour. Elle avait quinze ans. Une éternité ! Mais même pas dix ans d'ancienneté.

Elle regarda une aubergine d'un œil torve. Nan. Sa main se jeta sur un poivron avant que Koya ne prisse le second ! Aha !
Retour à cette discussion si passionnante où la Vagablonde était parfaitement à l'aise mais soucieuse de ne pas froisser ses interlocutrices.

Certains hommes sont timides. Nous devons parfois prendre les choses en main. Si l'homme est trop distant, faire le premier pas pourra être malaisé & entraîner un second, voire troisième pas... Ce n'est pas très agréable. De plus, un homme si réservé augure mal pour l'avenir. Il pourrait être peu câlin, peu loquace. Pas très intéressant. Sauf si vous aimez vous regarder dans le blanc des yeux des heures durant...

Puis il y a les hommes réservés, ou respectueux, qui n'oseront pas faire le premier pas par respect. Peut-être comme Kymon, je ne sais pas.
Ces hommes-là n'ont besoin que d'un petit encouragement. Un geste, un mot. Qu'ils soient sûrs de n'être pas refoulés, de ne pas abuser.


Quel âge avait-elle, la Kem ? Vingt et un ou vingt deux ? A leur âge, cinq ans étaient une énorme différence !
Enfant, vivant dans les bois dans un Clan très spécial, Kem avait vu des adultes sans pudeur copuler. Elle avait imité cela dès ses cinq ou six ans. Sans résultat, bien-sûr. C'était un jeu. Sa virginité fut prise par jeu, à dix ans. Kem ignorait que c'était un passage important dans la vie d'une femme. A quatorze ans, elle avait cessé de jouer. A quinze ans, un homme lui avait fait l'amour Il en avait trente-cinq. C'était magique !
Il était étranger au Clan, il l'avait vu femme, non enfant. Grangousier. La grande Gouse, comme l'appelait son mentor, Merfol. Mais ce serai partir dans trop de détails...
Koya & Capu avaient grandi en ville, dans des familles.


Buvez un coup, les filles.
Kem faisait des pauses voulues, mais pas pour le suspense. Juste parce qu'il le fallait. Et puis elle devait réfléchir, mine de rien. Comment expliquer l'acte aux deux pucelles ? Sans trop viser Capucine.
Un homme tendre & respectueux, oui. C'est très important. Doux, aussi. A l'écoute. La première fois est douloureuse mais pas tout le monde ne saigne. Les cavalières ou les femmes souples, par exemple. Moi qui ai toujours étiré mes jambes dans tout les sens, je n'ai pas saigné.
L'hymen... C'est comme une très fine résille dans le vagin... Eh bien, on peut le déchirer sans acte sexuel. Par l'équitation, des étirement ou de la masturbation.

Allô Docteur ? Kemiha parlait comme une Guérisseuse, comme une femme. Sans gêne dans ses mots, pas vulgaires mais très intimes.

Elle but à nouveau & continua :

Peu importe, cela est toujours un peu douloureux. Ça tire, ça pique. On grimace, on plante les ongles. Puis ça passe & le plaisir vient.
C'est si... surprenant ! Il n'existe rien de tel au monde que ces sensations ! Voyez-vous un chaton pris de folie ? Eh bien c'est presque pareil ! On rue, on griffe, on mords ! Et voyez-vous un chaton calme ? Qui ronronne, s'étend, léchouille ? Eh bien c'est aussi pareil. Doux, tendre. La première fois doit être ainsi.
L'homme devra être doux, tendre. Patient, attentionné, respectueux. A l'écoute de la femme.

Kem n'avait pas fini !
Il faut le guider, d'un geste, d'un regard, ou, si ça ne suffit pas, d'un mot.
Calez vos mains sur son bassin, car j'imagine que la première fois se passe avec l'homme au dessus. Calez vos mains, imprimez votre vouloir en elles. Un homme attentionné saura y voir le message.

Comme dirait Koya : Voilà Voilà.

Kemiha sourit aux deux jeunes fe.. filles ? Non. Faire l'amour ne faisait pas forcément d'une fille une femme, pour Kem. Et une femme n'étant pas mère n'était pas "vieille-fille" non plus. Chacun ses choix. Chacun sa façon d'être.
Pour désamorcer toutes ces paroles pleines de conseils & de savoirs, la Blonde se confia :

Mon premier Amour était un charlatan. Au sens propre. Il vendait des potions factices. Moi, je faisais la Gitane en dansant, ou en jouant du pipeau, de la mandoline, et, selon la ville, de la harpe. Il se faisait appeler Grangousier. C'est lui qui m'a offert cette roulotte. Je l'ai aimé.
Kem fit un pauvre sourire mais son humeur restait au beau fixe ! Que diraient les deux jeunes femmes de toutes ses paroles ? Elle avait hâte de le savoir !

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Capucine_
Avoir Koya pour belle soeur, mais c'était un rêve qui devenait réalité.
Déjà Capucine était pliée de rire en voyant la grimace de Koya qui imaginait de malsains trios.
En fait ce genre de discutions était une nouveauté pour la roussette. Depuis qu'elle avait saigné la première fois et les règles dictées par les religieuses, Capucine avait brièvement discuté de la "chose" avec sa mère. Mais cette dernière lui avait simplement dit que le jour "où elle se sentirait prête" elle devrait venir lui en parler et qu'elle lui expliquerait.
Elle était bien bonne cella là ! Sans doute que Lylla comptait vraiment lui expliquer cet élan de vie qui vous parcourt les sangs un beau jour, mais entre temps le lien mère fille avait été rompu et la jeune fille restait seule avec ses interrogations.



Non, Capu, ce n'est pas mal du tout. Déjà, ça prouve que tu es humaine. Et réceptive à Kymon...
A Mimizan, j'ai connu un pirate... Un sacré sans-gêne mais que j'appréciais beaucoup. Il m'a fait de nombreuses avances... J'ai toujours dit non, parce que je savais qu'il rentrerait chez ses collègues avec ma virginité en étendard.
Pour le mariage, je dirais que c'est selon la croyance de chacun.
L'essentiel pour moi, c'est un homme qui te respecte, qui t'aime. Qui ne filera pas juste "après". Si j'en rencontrais un comme ça... Je me laisserais tenter, c'est sûr ! C'est que "ça" travaille "tout ça" !


Si désireuse d'obtenir des réponses. Plus aguerrit du contact des hommes et de la faculté de certain de prendre sans rien donner. Ses conseils et son expérience était les bienvenus.

Mais au fond d'elle même Capu savait bien que son prince charmant n'avait rien d'un vil séducteur, elle souhaitait juste ne pas le faire fuir devant son manque d'expérience.

D'ailleurs la notion même du mariage revint sur le devant de la scène avec Kem.

Koya a totalement raison, Capu. Commençons par le mariage. Tu es une fervente croyante ? Pas Kymon. Koya ? Je me trompe ?

Capu exprima donc son sentiment sur ce point délicat.

Je ne suis même pas baptisée les filles, alors vous savez le mariage...
Je me suis toujours demandé comment j'ai fais pour échapper au baptistère en passant les trois quart de mon enfance chez les soeurs... Quoique cela tient sans doute du fait que maman souhaitait surement ne pas avoir à expliquer les circonstance de ma naissance à un prête. Alors vous voyez, les bondieuseries... C'est pas trop mon truc.

Pourtant un certaine lumière baignait les jades de rêves.

Oh certes je rêve comme bien des filles de trouver mon prince et de devenir sa compagne... Vous avez déjà assisté à un mariage druidique ? Voilà une chose qui me parle !

Ses joues prenaient de jolies couleurs rose tandis qu'elle repassait dans sa mémoire, les images magiques de cet évènement auquel elle avait participé.
Tant et si bien que le dernier panais encore dans ses mains, rejoignit ses copains s'en véritablement avoir perdu ses épluchures. Tant pis pour le repas, Capucine pour sa part venait d'abandonner les légumes avant d'ajouter un de ses doigts aux légumes.


La brune marseillaise étant au final aussi vierge que la rousse champenoise, se sont deux paires d'yeux qui se tournèrent vers Kem, en attente d'une suite qui pourrait éclairer bien des choses. Et elles ne furent pas déçu car la maline avait prit les choses en main avec doigté et dextérité.

Un verre de whisky en main, qu'elle hésitait toutefois à boire de peur de s'étouffer, Capucine toutes esgourdes grandes ouvertes avait les yeux fixés sur les deux cuisinières. Enfin la cuisinière et la scalpeuse.
Les images de corps enlacés s'intercalaient dans l'esprit de Capucine avec les propos de Kem, la réchauffant tout autant que l'aurait fait une seule gorgée de l'alcool de feu.

Les timides, les distants, les réservés, les respectueux... Dans quelle catégorie faire entrer Kymon ? La roussette hésiter entre le timide et le respectueux.

Et en entendant la suite avala prestement une gorgée à l'hymen, une seconde à l'acte sexuel et la troisième fut cracher tout de go en mille éclaboussures quand la masturbation arriva sur le tapis.
S'essuyant la bouche d'un revers de manche pas très élégant, le feu aux joues la crevette leur présenta ses excuses.

Pardon... Je ne suis pas habituée à entendre parler comme ça. Mais continue Kem s'il te plait.

Se fut au tour de la blonde de se rincer le gosier avant de repartir dans de nouvelles formulations tout aussi explicites.

Ca tire, ça pique, on plante les ongles, on rue, on griffe et on mord.
Pourquoi réagir pareillement avec celui qui serait sensé se comporter comme un mignon chaton ronronnant ? Un homme qui serait doux et respectueux, attentionné et tendre ? Mais bordel je comprends rien aurait elle voulu crier, et au lieu de cela Capucine trempa à nouveau ses lèvres dans le verre de whisky dangereusement vide.

Entre l'émotion, la surprise et l'alcool nous avons là un trio gagnant, une équipe de compétition !
Un coup d'oeil quelque peu désemparé vers Koya, en comprenait elle plus ?
Et les paroles de Kem qui s'enchainent tandis que les arbres entament autour du trio, une joyeuse farandole.


Alors .... Quand je l'aurais mordu et griffé... hips.... Kymon et moi on ... hips... dansera... et ...hips .... il m'offrira une... hips...... roulotte et on ...hips... s'aimera ?

Capucine tenta de mettre un pied devant l'autre, mais bon sang, le sol tanguait vachement fort !
Kem.... Koya.... hips... J'ai la tête qui... hips... Tourne ! J'crois que j' suis... Hips... Amoureuse !!!

On ne devient pas femme du jour au lendemain, mais Capucine semblait sur la bonne voie.
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Koya.kamani


Kem ? Whisky ! Amen.
Koya accepta avec plaisir la boisson, rageant d'avoir perdu son second poivron. Ah d'accord. Kem voulait la jouer comme ça ?! Très bien ! La Brune attrapa une carotte. Et elle ferai mieux que la Blonde ! Ce ne serai pas dur... Comme quoi, on ne pouvait pas savoir tout faire...

Kem à Capu :

Commençons par le mariage. Tu es une fervente croyante ? Pas Kymon. Koya ? Je me trompe ?
Je ne suis même pas baptisée les filles, alors vous savez le mariage...
Mmmh... Je sais que Kymon n'est pas trop croyant... C'est compliqué.

Kem répondrait peut-être à Capu sur le mariage druidique...

La Roussette buvait le whisky à grandes gorgées... Euh, elle avait l'habitude ?!
Koya écoutait Kemiha... L'entendre parler des hommes trop timides eut un écho chez la Kamani. Almaric. Il l'aurait courtisée cent ans en voulant devenir son ami, et il serai resté son ami. Et Kymon ? Pour Koya, c'était un respectueux.

Puis la Blonde se lança dans... quelque chose de plus... personnel. Capucine recracha son whisky par le nez, ce qui fit pouffer Koya, qui expulsa sa gorgée par la bouche ! Quelle paire de pucelles, non mais vraiment !
Calmée, la Marseillaise se confia :

J'espère saigner. C'est idiot, je sais. Mais c'est symbolique. Comme le premier sang de la jeune-fille...
Je monte à cheval depuis toujours ! Peut-être que ça ne m'arrivera pas...

Le Père était éleveur de chevaux. Koya montait avant de savoir marcher. Jambes écartées sur le dos d'un cheval, ça vous dépucelait par procuration ?!!! Allons bon. Une virginité prise par un cheval, c'était dur à avaler...

Alors .... Quand je l'aurais mordu et griffé... hips.... Kymon et moi on ... hips... dansera... et ...hips .... il m'offrira une... hips...... roulotte et on ...hips... s'aimera ?
Koya se mit à rire. Capu n'était pas habituée au whisky. Cette dernière se redressa, aussi stable qu'un marin touchant terre !
Kem.... Koya.... hips... J'ai la tête qui... hips... Tourne ! J'crois que j' suis... Hips... Amoureuse !!!
Un peu éméchée, Koya se leva et tenta de faire asseoir Capucine. Elle tombèrent sur le cul comme des huîtres sans coquille ! Ce qui déclencha un fou rire chez la Brune !

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Kemiha_del_showk


Kemiha était Herboriste & Guérisseuse. Psychiatre, même. Avant. Elle n'officiait plus, mais les manières restaient. Le ton docte. Le regard neutre. Sans jugement aucun. L'amour, elle connaissait ! Pas le mariage.
La Religion d'Aristote semblait avoir peu d'échos chez Capu & Koya. Tant mieux. Kem n'y connaissait rien, étant païenne.


Vous avez déjà assisté à un mariage druidique ? Voilà une chose qui me parle !
Kem hocha la tête.
Oui... Il y a autant de mariages druidiques que d'anciennes religions. Il est célébré dans la Nature, prônant le polythéisme. Il vaut pour les sexes différents ; un homme & une femme & pour les sexes semblables. Aucune différence. La Bénédiction est chantée par un barde. C'est très beau.
Kemiha regarda Capucine.
Comme pour un mariage Aristotélicien, il faut y croire. Ce n'est pas un jeu...
Kem ponctua sa petite remontrance d'un sourire. La Nomade avait grandi dans le paganisme. Elle y accueillait volontiers Capucine. Elle aurait beaucoup à lui dire. Et Capu pourrait peut-être lui apprendre des choses !
La Pulpeuse n'avait pas la science infuse.

Après ce sujet, Kem en vint à sujet un très personnel. Koya comme Capu s'étouffèrent ! Kem ignora leurs réactions & poursuivit, implacable :

Vous savez, la masturbation est très importante. Vous devez connaître votre corps. Ce n'est pas honteux, loin de là. Une femme ne s'ayant jamais touchée sera un peu bancale. Il faut s’explorer. C'est important. Ainsi, vous pourrez mieux guidez l'hom...
Vous m'écoutez ?!

Pourquoi la masturbation féminine était-elle si tabou ?

Un peu avant, Koya dit :

J'espère saigner. C'est idiot, je sais. Mais c'est symbolique. Comme le premier sang de la jeune-fille... Je monte à cheval depuis toujours ! Peut-être que ça ne m'arrivera pas...
Peut-être, Koya. Peut-être que tu ne saigneras pas. Et alors ? Et toi, Capu ?

La jolie Roussette était ivre.
Elle raconta n'importe quoi & Kem en rit gentiment. Koya tenta de la faire asseoir & elle tombèrent cul par terre ! La Nomade éclata de rire !

Derrière la roulotte, il y avait les hommes. Et alors ?!
Kem vint relever Capu en la serrant dans ses bras. Complètement bourrée... et Koya, presque pareil. Comme si la Roussette avait été une obèse, Kem la lâcha fesses au sol.

Ne bougez pas. Ce soir, on mange entre filles.

Kemiha vint prendre une vieille couverture pour que Capu & Koya ne posent pas leurs fesses au sol. Elle chercha le drap bien solide de Capu & le tendit entre deux arbres. Sans oublier deux carafes d'eau bouillie, donc, pure.
Et elle revint s'asseoir près des deux filles.

J'ai la marmite. Vous êtes douées ! On va manger séparés ce soir.
Kem fit un sourire à Capu. Et puis elle pensa... Depuis son faux-amour, Kymon, et même avant, voulait quitter Nîmes. Une chouette ville. Mais comment être heureux dans une ville en ayant eu un appartement miteux ? Kymon Kamani valait mieux.
Capucine.

Les légumes & la viande des hommes fut cuite. Kemiha garda une distance. Koya, Capu & elle mangèrent à part. Le temps passait, la nuit s'avançait.

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