Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

VERDICTS: Pillage de la mairie de Thouars

Icie
Alexine était accusé de trouble à l'ordre public.
Citation:
Le jugement a été rendu

Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
En ce jour 26 septembre 1467, nous, Icie de Plantagenêt, juge du Poitou sous le règne de Sa Grandeur VonsigmarGarden, allons rendre notre verdict.
La juge consulte son dossier.

Nous rappelons que ce procès a été ouvert le 23 août 1467,par Morgane Blanche de Valyria, Duchesse de Saulieu, Procureur du Comté du Poitou, pour Trouble à l’ordre public et plus particulièrement pour complicité de révolte et prise illégitime de la mairie de Thouars par la force, durant la nuit du 22 août 1467 au 23 août 1467.

Nous notons que l’accusé, Alexine, ne s’est pas présentée devant ce tribunal, ni écrit ou fait écrire à la cour de justice du Poitou comme le précise madame la procureure malgré les courriers qu’elle a adressé à l’accusé. Si elle ne sait ni lire, ni écrire, l’on trouve des écrivains publics dans toutes les villes.

Pièces versées au dossier :
- Rapport de la prévôté du 20, 24 /8/1467 constatant l’arrivée et la présence à Thouars d’une lance constituée de : Xandrya, Zilofus, Valph, Seki_, Alexine, Gerceval, Vasco.
- Nous ne retiendrons pas le rapport de la prévôté du 30 /8/1467 qui n’apporte rien au dossier.
- L’annonce du conseil du Poitou des 16/11/1465 et 21/6/1467 réglementant tous les Laissez-passer
- Le détail du pillage de la mairie de Thouars évalué à 2872, 78 écus.

Celui-ci est constitué d’environ 1 540 écus, 2 haches non aiguisées, 1 hiéroglyphe rouge, 1 kilo de minerai de fer, 5 manches, 8 pains d’argile,3 pierres de taille, 11 qx de pierre, 24 stères de bois, 3 haches, 17 miches de pain, 50 sacs de maïs.

Si l’accusé n’a pas formellement détenu une partie ou non des biens pillés, sa complicité est établie.
Comme le dit dame la procureur « Qui ne dit rien consent »

*Soupire*

La jurisprudence de notre comté punit cette infraction de prison et bannissement ainsi que le remboursement partiel des marchandises volées.
Par un arrêt de 1460, La Cour d'Appel estime qu'il est incohérent de condamner un accusé déclaré coupable au cumul d'une peine de prison et d'une peine de bannissement.

Conformément à la Loy, nous statuons en ces termes :
Attendu les faits énoncés, les documents présentés par l’accusation, le contenu du dossier, nous, Icie de Plantagenêt, juge du Poitou, déclarons le 4/10/1467, l’accusé Alexine coupable des faits reprochés et le condamnons à deux jours de prison et 160 écus d’amende.

L’accusé peut faire appel de cette décision auprès du Tribunal du Palais.

*tape du marteau* Qu’il en soit ainsi !
Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 2 jours et ?une amende de 160 écus.

_________________
]
Icie
Gerceval était accusé de trouble à l'ordre public.

Citation:
Le jugement a été rendu

Enoncé du verdict

Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
En ce jour 26 septembre 1467, nous, Icie de Plantagenêt, juge du Poitou sous le règne de Sa Grandeur VonsigmarGarden, allons rendre notre verdict.

*La juge consulte son dossier*

Nous rappelons que ce procès a été ouvert le 23 août 14 67,par Morgane Blanche de Valyria, Duchesse de Saulieu, Procureur du Comté du Poitou, pour Trouble à l’ordre public et plus particulièrement pour complicité de révolte et prise illégitime de la mairie de Thouars par la force, durant la nuit du 22 août 1467 au 23 août 1467.

Nous lisons ce jour la lettre en première plaidoirie que l’accusé, Gerceval. à fait parvenir à notre procureur et l’ajoutons au dossier:

« À Morgane.. / Date d'envoi Le 25 Août 1467
Objet Re: Procès à votre encontre
De moi, G. rancunier avide de vengeance.
A vous, Duchesse et Procureur.

Salutations,
Tout d'abord, je me dois de vous féliciter pour l'omniscience dont vous faites montre, dans ce merveilleux comté qu'est le Poitou, dommage cela dit qu'elle arrive si tardivement.
Je ne crois avoir jamais bavé mon nom à qui que ce soit chez vous, mais soit, on dira que vous êtes douée de quelques dons divins... Promis, j'en tairai l'information aux curés!
En ce qui concerne cette belle accusation... J'y ai pris un plaisir inavouable que de préparer, observer, tromper et piller cette mairie.
D'ailleurs, j'en profite à mon tour! Je vous accuse, vous, votre conseil et vos mairies de ne pas faire leur travail!
Qu'est-ce que c'est que ce comté comparable à une passoire? Ou chaque discussion faite avec un conseiller quelconque vous offre une mine d'informations. Quel est ce comté qui ne s'inquiète pas de voir un groupe séjourner longuement chez eux?

Mais revenons un peu à ce qui nous intéresse, enfin, surtout vous. Pourquoi Thouars, pourquoi ce cimetière perdu au milieu de nulle part?
Et bien par vengeance, délicieuse et douce.
Vous semblez omettre d'avertir ceux qui ont le malheur de venir s'ennuyer chez vous, pire vous semblez tirer bénéfices de ceux qui osent pénétrer en Anjou sans Laisser-Passer. Voyez là, dans cette attaque, dans ce pillage, une juste compensation du préjudice que moi et mes comparses avons subi.
G.»

*La juge pose la lettre en soupirant et cite*

« J’ai pris un plaisir inavouable que de préparer, tromper et piller cette mairie » et encore « Par vengeance, délicieuse et douce ».

Si ce ne sont pas là des aveux de culpabilité et de complicité avec le sieur Vasco. Entre autres compagnies ……..

*Pièces versées au dossier :
- Rapport de la prévôté du 20, 24 /8/1467 constatant l’arrivée et la présence à Thouars d’une lance constituée de : Xandrya, Zilofus, Valph, Seki_, Alexine, Gerceval, Vasco.
- Nous ne retiendrons pas le rapport de la prévôté du 30 /8/1467 qui n’apporte rien au dossier.
- L’annonce du conseil du Poitou des 16/11/1465 et 21/6/1467 réglementant les Laissez-passer
- Le détail du pillage de la mairie de Thouars évalués à 2872, 78 écus.
- Première plaidoirie de la défense : lettre de sieur Gerceval du 25/8/1467

Celui-ci est constitué d’environ 1 540 écus, 2 haches non aiguisées, 1 hiéroglyphe rouge, 1 kilo de minerai de fer, 5 manches, 8 pains d’argile,3 pierres de taille, 11 qx de pierre, 24 stères de bois, 3 haches, 17 miches de pain, 50 sacs de maïs.

*Soupire*

La jurisprudence de notre comté punit cette infraction de prison et bannissement ainsi que le remboursement partiel des marchandises volées.
Par un arrêt de 1460, La Cour d'Appel estime qu'il est incohérent de condamner un accusé déclaré coupable au cumul d'une peine de prison et d'une peine de bannissement.

Il a été aperçu en possession d’une hache et d’un bouclier qu’il peut revendre.
La juge consulte une fiche : une hache 140 écus, un bouclier 20 écus.

Conformément à la Loy, nous statuons en ces termes :

Attendu les faits énoncés, les documents présentés par l’accusation, le contenu du dossier, nous, Icie de Plantagenêt, juge du Poitou, déclarons ce jour d’hui 4/10/1467, l’accusé Gerceval coupable des faits reprochés et le condamnons à deux jours de prison et 160 écus d’amende.

L’accusé peut faire appel de cette décision auprès du Tribunal du Palais.
*tape du marteau* Qu’il en soit ainsi !

Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 2 jours et ?une amende de 160 écus
_________________
]
Icie
Xandrya était accusé de trouble à l'ordre public.

Citation:
Le jugement a été rendu

Enoncé du verdict

Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
En ce jour 26 septembre 1467, nous, Icie de Plantagenêt, juge du Poitou sous le règne de Sa Grandeur VonsigmarGarden, allons rendre notre verdict.

*La juge consulte son dossier*

Nous rappelons que ce procès a été ouvert le 23 août 14 67,par Morgane Blanche de Valyria, Duchesse de Saulieu, Procureur du Comté du Poitou, pour Trouble à l’ordre public et plus particulièrement pour complicité de révolte et prise illégitime de la mairie de Thouars par la force, durant la nuit du 22 août 1467 au 23 août 1467.

Nous lisons ce jour la lettre de première plaidoirie que l’accusée, Xandrya dite aussi « Rouge vengeresse » a fait parvenir à notre procureure et l’ajoutons au dossier:
« De nous, Rouge vengeresse,
A vous, Procureur, ainsi que les autres concernés par ceci,
Le Bon Jour,

Même s'il ne le fût pas pour vous à la découverte de ce qui vous a prestement poussé à m'écrire et ceci par deux fois, sait-on jamais que je n'ai pas bien compris le premier propos de cette si délicate invitation à visiter les locaux du tribunal poitevin.
Hélas, votre messager ayant délivré votre carton tardivement, j'avais déjà repris la route ne souhaitant pas plus abuser de l'hospitalité de votre si "vivante" Thouars.

Je ne compte pas faire demi-tour, vous m'en voyez navrée, cela étant soyez rassuré aussi que je ne conteste aucunement les faits qui me sont reprochés, je les revendique même haut et fort.
Thouars et le Poitou avait une dette de sang envers moi, que l'attitude moqueuse, pour ne pas dire irrespectueuse de vos administrés n'a fait qu'accroître, Thouars en a payé le dû, qui, entendez-le n'avait rien de financier, même si vous ne verrez sans doute que celui-ci.
Souriez simplement que votre petite cité n'ait pas brûlé en prime, j'ai une fâcheuse tendance à "embraser" ce qui me porte préjudice ou provoque mon ire.

Cela étant, je tiens à préciser plusieurs points, il semble que les rares personnes que nous ayons croisées, à savoir les sieurs Cyphus et Ajay, aient un don de voyance, car si, peut-être, d'autres voyageurs se sont présentés à eux, ce ne fut pas mon cas, senher Cyphus s'amusant même de savoir comment je me distinguais d'une autre rousse, en lui répondant que me nommant "la rouquine" je devrais pouvoir me reconnaitre...
Cela dit, dois-je m'inquiéter d'un don de voyance qui semble poser problème à sa vue tout court, pour que, sur sa description précise j'imagine, je me vois octroyé des attributs mâles dans votre invitation, et donc votre acte d'accusation, qui de fait pose problème, tant sur le fond que la forme, je m'interroge.

Non parce que me voir accusée d'un pillage, tout à fait légitime, selon la "coutume" qui m'est tout personnelle au demeurant, pas de soucis MAIS être accusé de n'être pas un bon père de famille ???
Je suis obligée de m'insurger, même avec la meilleure volonté du monde, j'en suis incapable de par la nature même de ma personne ? et ne vous hasardez pas à vouloir tabler sur une bonne mère de famille, là aussi par la nature même de ma personne, c'est inconcevable de porter telle accusation.

Ces points étant évoqués, j'en viens à mes compagnons de route.
Mettons-nous d'accord, est-ce que parce que vous vous promenez avec plusieurs de vos connaissances vous couchez tous dans le même lit ? Non ? Il en va de même ici.
Mais n'étant point présente pour voir les documents officiels que l'accusation devra présenter, afin de confirmer fermement, preuve à l'appui, qui a été vu par senher Cyphus, que j'ai moi-même bien reconnu, et son compagnon d'arme inconnu en revanche, j'ai fait missionner un messager sur place, chez vous.

Je suis certaine que vous aurez à cœur de respecter les procédures, pour qu'aucun "vice de forme" ne puisse être retenu contre vous.
Merci donc de lui transmettre copie de la plainte du prévôt ou du bourgmestre ayant repris une mairie inoccupée, ainsi que les rapports officiels des défenseurs pour m'assurer que chaque accusation contre ceux qui ont eu l'audace de voyager à mes côtés soit fondée par des preuves et non des suppositions, il sera prompt à me trouver en tout lieu.

J'étudierais les documents fournis par l'accusation et vous enverrais un courrier, de nouveau, en guise de seconde plaidoirie, étant donné que vous pouvez bien entendu considérer ce courrier comme la première.
La nuit du 26 au 27 Août 1467»

*La juge pose la lettre en soupirant et cite*

« cela étant soyez rassuré aussi que je ne conteste aucunement les faits qui me sont reprochés, je les revendique même haut et fort » et encore « Ces points étant évoqués, j'en viens à mes compagnons de route.
Mettons-nous d'accord, est-ce que parce que vous vous promenez avec plusieurs de vos connaissances vous couchez tous dans le même lit ? Non ? Il en va de même ici .»

Si ce ne sont pas là des aveux de culpabilité et de complicité.
Mouahhh à elle seule Xandrya aurait transporté tout ce qui a été dérobé ? L’accusé ne manque pas d’aplomb.
Qu’on m’explique comment l’inventaire cité a passé les portes de la maire ! Par lévitation sans doute !

« En bon père de famille »….effectivement la formule peut prêter à sourire mais n’ôte rien aux faits.

*Pièces versées au dossier :
- Rapport de la prévôté du 20, 24 /8/1467 constatant l’arrivée et la présence à Thouars d’une lance constituée de : Xandrya, Zilofus, Valph, Seki_, Alexine, Gerceval, Vasco.
- Nous ne retiendrons pas le rapport de la prévôté du 30 /8/1467 qui n’apporte rien au dossier.
- L’annonce du conseil du Poitou des 16/11/1465 et 21/6/1467 réglementant les Laissez-passer
- Le détail du pillage de la mairie de Thouars évalués à 2872, 78 écus.
- Première plaidoirie de la défense : lettre de sieur Gerceval du 25/8/1467

Celui-ci est constitué d’environ 1 540 écus, 2 haches non aiguisées, 1 hiéroglyphe rouge, 1 kilo de minerai de fer, 5 manches, 8 pains d’argile,3 pierres de taille, 11 qx de pierre, 24 stères de bois, 3 haches, 17 miches de pain, 50 sacs de maïs.

*Soupire*

La jurisprudence de notre comté punit cette infraction de prison et bannissement ainsi que le remboursement partiel des marchandises volées.
Par un arrêt de 1460, La Cour d'Appel estime qu'il est incohérent de condamner un accusé déclaré coupable au cumul d'une peine de prison et d'une peine de bannissement.

Elle a été aperçue en possession d’une épée et d’un bouclier qu’elle peut revendre.
*La juge consulte une fiche* : une épée 140 écus, un bouclier 20 écus.

Conformément à la Loy, nous statuons en ces termes :

Attendu les faits énoncés, les documents présentés par l’accusation, le contenu du dossier, nous, Icie de Plantagenêt, juge du Poitou, déclarons ce jour d’hui 4/10/1467, l’accusée Xandrya « Rouge vengeresse », coupable des faits reprochés et la condamnons à deux jours de prison et 160 écus d’amende.

L’accusé peut faire appel de cette décision auprès du Tribunal du Palais.
*tape du marteau* Qu’il en soit ainsi !

Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 2 jours et ?une amende de 160 écus
_________________
]
Icie
Valph était accusé de trouble à l'ordre public..
Citation:
Le jugement a été rendu

Enoncé du verdict
Le prévenu a été relaxé
En ce jour 26 septembre 1467, nous, Icie de Plantagenêt, juge du Poitou sous le règne de Sa Grandeur VonsigmarGarden, allons rendre notre verdict.

*La juge consulte son dossier*

Nous rappelons que ce procès a été ouvert le 23 août 14 67,par Morgane Blanche de Valyria, Duchesse de Saulieu, Procureur du Comté du Poitou, pour Trouble à l’ordre public et plus particulièrement pour complicité de révolte et prise illégitime de la mairie de Thouars par la force, durant la nuit du 22 août 1467 au 23 août 1467.

*Pièces versées au dossier :
- Rapport de la prévôté du 20, 24 /8/1467 constatant l’arrivée et la présence à Thouars d’une lance constituée de : Xandrya, Zilofus, Valph, Seki_, Alexine, Gerceval, Vasco.
- Nous ne retiendrons pas le rapport de la prévôté du 30 /8/1467 qui n’apporte rien au dossier.
- L’annonce du conseil du Poitou des 16/11/1465 et 21/6/1467 réglementant les Laissez-passer.
- Première et deuxième plaidoirie de la défense
- Le détail du pillage de la mairie de Thouars évalués à 2872, 78 écus

Celui-ci est constitué d’environ 1 540 écus, 2 haches non aiguisées, 1 hiéroglyphe rouge, 1 kilo de minerai de fer, 5 manches, 8 pains d’argile,3 pierres de taille, 11 qx de pierre, 24 stères de bois, 3 haches, 17 miches de pain, 50 sacs de maïs.

*Soupire*

Nous lisons ce jour la première plaidoirie de la défense que l’accusé Valph a fait parvenir à notre procureure et l’ajoutons au dossier:
« Madame Morgane Blanche de Valyria, Duchesse de Saulieu, Procureur du Comté du Poitou,

Je tiens tout d'abord à reprendre vos accusations.
Commençons par le fait du bon père de famille :
Sachez que malgré les dames rencontrées, qui m'ont comblé dans le péché de chair et à qui je rends hommage par la même occasion, je n'ai jamais eu d'enfant.
J'ai pu voir quelques médecins, dont certains de renommée royale, qui m'ont malheureusement informé que je ne pourrais jamais en avoir.
Donc je ne serais ni ne pourrais être comparé à quelques pères de famille bons ou mauvais.

Pour ce qui est des dires de Messer Cyphus :
Nous nous sommes rencontrés la veille de notre départ de Thouars, donc la nuit du soi-disant pillage, dans l'auberge de la mairie.
Auberge dans laquelle j'ai pu lui expliquer que travaillant la veille chez dame Yolandele, j'avais quitté le groupe sur lequel il souhaitait avoir des informations.
De plus je n'aurais pas pu faire grand chose d'autres, vu le nombre de chopes que NOUS avions bu.
Et je peux affirmer que le sieur Cyphus était aussi ivre que moi ce soir là.

Voilà madame la Procureur du Comté du Poitou ce que je voulais vous faire savoir.
Salutations
Valph »

*La juge pose la lettre en soupirant et cite*

« En bon père de famille » : la formule prête peut être à sourire mais n’ôte rien aux faits.
« Pour ce qui est des dires de Messer Cyphus :
Nous nous sommes rencontrés la veille de notre départ de Thouars, donc la nuit du soi-disant pillage, dans l'auberge de la mairie.
Auberge dans laquelle j'ai pu lui expliquer que travaillant la veille chez dame Yolandele, j'avais quitté le groupe sur lequel il souhaitait avoir des informations.
De plus je n'aurais pas pu faire grand chose d'autres, vu le nombre de chopes que NOUS avions bu.
Et je peux affirmer que le sieur Cyphus était aussi ivre que moi ce soir là. »

*Tourne les feuilles du dossier : pas de témoignage de SG Cyphus. « flûte »"crotte de bique", pense t elle"

Continuons la lecture de la deuxième Plaidoirie de l'accusé déposée par lettre également :
« Madame le Juge, Noble cour,
Je viens vers vous pour plaider ma cause tout en me permettant de vous poser quelques questions sur les lois régissant votre comté.

Voici les preuves dont fait état Madame le Procureur et qui m'amènent à vous rédiger cette missive :
- Rapport signifiant mon arrivée à Thouars dans une lance,
- Rapport informant de mon départ de Thouars dans cette même lance.

J'avoue :
Oui je suis arrivé dans une lance : mais est-ce interdit de se joindre à un groupe ou une lance pour voyager en sécurité ?
Oui je suis resté à Thouars quelques jours : mais est-ce interdit de venir gagner de maigres écus en travaillant la terre du Poitou ? Est-ce un crime que de dépenser ces mêmes écus dans la taverne municipale ?
Oui je suis reparti dans la même lance avec laquelle je suis arrivé : mais est-ce une obligation d'attendre le prochain groupe en partance pour continuer son voyage ?

L'accusation de trouble à l'ordre public de Madame le Procureur n'est pas fondée.
Ces rapports ne font que désigner tous les voyageurs arrivant et partant de Thouars, comme ils désignent tous ceux arrivant et partant de toutes les villes du royaume sans pour autant que tous les voyageurs se déplaçant soient accusés de trouble à l'ordre public.

Je demande donc que ma relaxe à ce procès soit entérinée, Madame le Procureur n'ayant fourni aucune preuve de mon implication dans un soi-disant trouble à l'ordre public dans votre comté.
Je m'excuse auprès de Madame le Procureur, de la frustration qu'elle a pu ressentir de ne pas avoir pu vérifier, dans l'intimité, ma plaidoirie concernant le fait de ne pas être un bon père de famille et accepte l'abandon cette accusation.

Bien à vous. Valph »

« Oui je suis reparti dans la même lance avec laquelle je suis arrivé : mais est-ce une obligation d'attendre le prochain groupe en partance pour continuer son voyage ? »

*La juge tique. Elle qui était prête au doute à la lecture de la première plaidoirie, tapote des doigts sur son bureau*

Nous doutons fort que malgré ce que dit l’accusé, il est pu ignorer le pillage qui a eu lieu. Il a quitté le groupe pour travailler. Il était ivre. L’était il assez pour ne pas participer au pillage ? Peut être.
Mais il est reparti avec le même groupe. Sans se rendre compte que la charrette était lourdement chargée ? On arrive, on repart avec les mêmes. Il y a bien trop de coïncidences.

Cependant, malgré notre intime conviction, le doute bénéficie à l’accusé et nous n’avons pas entendu un témoin nous informant que Valph était trop ivre pour participer au pillage ni le contraire.

Nous aimerions conseiller à sieur Valph de mieux choisir ses compagnons de voyage. Car il risque bien, la prochaine fois de trinquer avec les autres et d’être accusé de complicité.

Conformément à la Loy, nous statuons en ces termes :

Attendu les faits énoncés, les documents présentés par l’accusation, le contenu du dossier, les arguments de la défense, nous, Icie de Plantagenêt, juge du Poitou, déclarons ce jour d’hui 4/10/1467, l’accusé Valph, relaxé.

*tape du marteau* Qu’il en soit ainsi !

_________________
]
Icie
Zilofus était accusé de trouble à l'ordre public.

Citation:
Le jugement a été rendu

Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre publi
c.
En ce jour 26 septembre 1467, nous, Icie de Plantagenêt, juge du Poitou sous le règne de Sa Grandeur VonsigmarGarden, allons rendre notre verdict.

*La juge consulte son dossier*

Nous rappelons que ce procès a été ouvert le 23 août 14 67,par Morgane Blanche de Valyria, Duchesse de Saulieu, Procureur du Comté du Poitou, pour Trouble à l’ordre public et plus particulièrement pour complicité de révolte et prise illégitime de la mairie de Thouars par la force, durant la nuit du 22 août 1467 au 23 août 1467.

*Pièces versées au dossier :
- Rapport de la prévôté du 20, 24 /8/1467 constatant l’arrivée et la présence à Thouars d’une lance constituée de : Xandrya, Zilofus, Valph, Seki_, Alexine, Gerceval, Vasco.
- Nous ne retiendrons pas le rapport de la prévôté du 30 /8/1467 qui n’apporte rien au dossier.
- L’annonce du conseil du Poitou des 16/11/1465 et 21/6/1467 réglementant les Laissez-passer.
- Première et deuxième plaidoirie de la défense
- Le détail du pillage de la mairie de Thouars évalués à 2872, 78 écus

Celui-ci est constitué d’environ 1 540 écus, 2 haches non aiguisées, 1 hiéroglyphe rouge, 1 kilo de minerai de fer, 5 manches, 8 pains d’argile,3 pierres de taille, 11 qx de pierre, 24 stères de bois, 3 haches, 17 miches de pain, 50 sacs de maïs.

*Soupire*

Nous lisons ce jour la première plaidoirie de la défense que l’accusé, Zilofus a fait parvenir à notre procureure et l’ajoutons au dossier:
"De Zilofus /27 Août 1467
Objet Re: Procès à votre encontre
Madame le procureur, Le bonjour,

Tous ces courriers que vous me faites parvenir me laissent assez admiratif de toute la dévotion dont vous faites preuve dans la charge qui vous incombe, c'est assez rare d'avoir affaire à un procureur aussi réactif et impliqué dans ses fonctions, cependant je me demande si vous n'en faites quand même pas un peu trop, serait-ce du zèle pour vous faire bien voir du comte ou simplement que vous vous ennuyez tellement dans votre office que lorsqu'une affaire vous parvient vous êtes toute émoustillée ? Hmm ... J'avoue que je me pose la question.

D'ailleurs pourquoi toute cette précipitation dans le déroulement de la procédure ? Vous souhaitez avancer cette affaire tellement vite que vous en devenez presque plus louche que moi qui suis censé être l'accusé, auriez-vous constaté d'énormités que vous voudriez faire disparaitre ? Il me semble aussi savoir que le juge reste seul maitre décisionnaire de la vitesse à laquelle se déroule un procès, de cette manière vous n'avez pas à réclamer ma présence au tribunal, à moins que ce ne soit là qu'une tentative farfelue pour m'intimider ?

Venons-en aux faits, puisque c'est là je gage ce qui vous intéresse réellement et non le fait d'échanger quelques missives avec un éventuel criminel.

Je pourrais bien entendu me rendre au tribunal afin de faire part à la cour de ma première plaidoirie pour ma défense, cependant je crains qu'en ces circonstances je ne sois pas considéré comme le bienvenu en vos terres, m'exposant de fait à mes propres risques et périls lors de mon séjour pour cette audience. Se serait assez inapproprié que de convier quelqu'un à un procès en clâmant vouloir faire justice et alors qu'il s'apprêtait à se faire qu'il se retrouve "malencontreusement" faucher par une horde de maréchaux revanchards et de soldats assoifés de sang, nous sommes en 1467 tout de même, soyons civilisés.

Donc non pas que je ne veuille pas venir plaider devant la cour, seulement je n'ai aucune certitude que vos invitations ne soient pas des guêt-apens, et, qui plus est que mes plaidoiries influencent l'issue de ce procès.

Cordialement, Zilofus."

*La juge pose la lettre en soupirant*
Nous faisons lecture de la deuxième Plaidoirie de l'accusé déposée par lettre également :""

« Votre Honneur, Madame le procureur, Membres de la Cour,
Le bonjour,

Cette lettre fera office de seconde plaidoirie pour ma défense, je n'aurais recours à aucun avocat, ni même aucun témoin.

Votre Honneur, comme l'a si bien précisé le procureur dans son réquisitoire, comment pouvais-je deviner qu'il m'était possible de vous faire parvenir ma première plaidoirie par missive tandis que les courriers du procureur me sommaient de me présenter au tribunal, c'est assez équivoque. D'ailleurs cette réponse à laquelle la procure fait référence démontre bien que j'étais prêt à venir plaider de vive voix dans votre noble institution judiciaire, encore aurait-il fallu qu'on daigne bien répondre à ma tentative de pourparlers.

Aussi je tiens à revenir sur ces accusations que je porte à la procure dans ce même courrier car il me semble assez évident que cet acte d'accusation est plutôt bâclé en plus d'être vide de preuves quant à mes soit disant agissements. Reprenons le depuis le début je vous prie. L'on m'accuse de trouble à l'ordre public, de complicité de révolte et de prise illégitime de mairie, d'accord, soit, mais où sont les preuves ? Non parce que je veux bien qu'on m'accuse de certaines choses encore faut-il pouvoir les justifier derrière. Il me parait assez logique qu'on accuse des personnes en se basant sur des faits avérés, soutenus de preuves ou de témoignages et non pas sur de simples suppositions car là vous m'excuserez mais ça sonne plutôt comme si ma tête ne revenait pas.

Ce qui me permet de rebondir sur la suite du réquisitoire de l'accusation. En effet j'ai eu le plaisir de rencontrer le procureur l'an passé pour d'autres faits, en d'autres lieux, c'est d'ailleurs bien qu'elle le souligne de son propre chef cela va me permettre encore une fois de pointer du doigt son inaptitude à mener la tâche qui lui incombe correctement. Ce qu'omet volontairement de dire l'accusation c'est qu'il n'y avait eu aucun fait de brigandage alors, il s'agissait simplement de couvrir l'agissement de deux de ses collègues conseillers qui s'étaient passés les nerfs sur moi après une mauvaise journée au château, j'en ai gardé des bleus deux semaines durant !

Parlons à présent des preuves, ou plutôt des documents qu'elle nous apporte car à priori cela ne prouve pas grand chose. Lorsque je lis le rapport du vingt aout je vois quoi ? Absolument rien. Hormis le fait que mon groupe soit arrivé à Thouars ce jour là il n'y a aucune preuve là dedans, ce n'est pas interdit de voyager en groupe à ce que je sache. Ensuite je lis le rapport du vingt quatre aout, encore une fois je n'y vois absolument rien si ce n'est que le fait que ce même groupe est reparti de la ville. Il y a même d'autres personnes qui sont partis ce jour là, comment savez vous s'ils ne sont pas complices eux aussi ? La seule preuve que cela démontre c'est bien celle que j'avançais plus tôt, c'est un peu à la tête de chacun. Quant aux documents suivants je ne vois pas absolument pas ce qu'ils viennent faire dans ce procès, je suis pas angevin, je vous prierais donc de ne pas me mêler à ces affaires là.

J'en profite pour souligner un point important énoncé précédemment, puisque j'étais connu pour des faits de brigandage, pourquoi mon nom ne figurait pas en rouge d'après les rapports de vos maréchaux ? Je devrais être considéré comme un potentiel suspect pourtant. Il faudrait déjà vous mettre d'accord entre vous, soit je suis un criminel, soit je n'en suis pas un, là en l’occurrence tout ce que les preuves démontrent c'est que n'était pas considéré comme tel, ma participation à cette prise de mairie n'est que pure fabulation.

Par conséquent votre Honneur, je plaide non-coupable pour tous les faits qui me sont reprochés et demande donc la relaxe.
Merci. Zilofus. »

*La juge se retient de lever les yeux au ciel :*

« D'ailleurs cette réponse à laquelle la procure fait référence démontre bien que j'étais prêt à venir plaider de vive voix dans votre noble institution judiciaire, encore aurait-il fallu qu'on daigne bien répondre à ma tentative de pourparlers. »
Mais oui, que le sieur Zilofus se rassure, nous tenons compte de ses plaidoiries

« J'en profite pour souligner un point important énoncé précédemment, puisque j'étais connu pour des faits de brigandage, pourquoi mon nom ne figurait pas en rouge d'après les rapports de vos maréchaux ? Je devrais être considéré comme un potentiel suspect pourtant. »

Mais oui, c’est désormais chose faite, que sieur Zilofus se réjouisse s’il craignait un manque de réputation.
Ceci dit rien dans ces plaidoiries n’explique quoique ce soit. Le sieur était il ivre au point de ne pas pouvoir se révolter ? non. Le sieur est il un ange de vertu : non. Mais ceci ne compte pas.
Il était donc là, par hasard…….se promenant, le nez en l’air, regardant le reste du groupe participer au pillage….
Mais oui pour sur, nous le croyons. Mais voilà, il faut être plusieurs pour s’emparer d’une mairie.
Et bien sur, de même pour repartir. Surtout quand il y a tant de choses à emporter. Il faut bien quelqu’un pour tout charger dans les charrettes, n’est ce pas !

Nous suivrons dons le réquisitoire de l’accusation.

La jurisprudence de notre comté punit cette infraction de prison et bannissement ainsi que le remboursement partiel des marchandises volées.
Par un arrêt de 1460, La Cour d'Appel estime qu'il est incohérent de condamner un accusé déclaré coupable au cumul d'une peine de prison et d'une peine de bannissement.

Le sieur Zilodus a été aperçu en possession d’une épée et d’un bouclier qu’il peut revendre.
La juge consulte une fiche : nous évaluons l’épée à 140 écus, le bouclier 20 écus.

Conformément à la Loy, nous statuons en ces termes :
Attendu les faits énoncés, les documents présentés par l’accusation, le contenu du dossier, nous, Icie de Plantagenêt, juge du Poitou, déclarons ce jour d’hui 4/10/1467, l’accusée Zilofus, coupable des faits reprochés et la condamnons à deux jours de prison et 160 écus d’amende.

L’accusé peut faire appel de cette décision auprès du Tribunal du Palais.
*tape du marteau* Qu’il en soit ainsi !


Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 2 jours et ?une amende de 160 écus
_________________
]
Xandrya

Quelque part, à la sortie d'une geôle

    Maréchaussée zélée et omnisciente, débusquant à travers le royaume qui bon lui semble, sans aucune traque préalable, avait fait son office digne d'un bûcher pour sorcellerie, bien loin des terres poitevines.
    C'est donc au sotir d'une cellule, les fers outrageusement serrés par ses geoliers, que la rouge prend connaissance des minutes du procès et surtout de la décision du juge qui lui ont été transmises, histoire de savoir un peu ce qu'il en était d'un verdict clairement attendu, et sans surprise, comme étant coupable.

Icie a écrit:
Xandrya était accusé de trouble à l'ordre public.

Spoiler:
Citation:
Le jugement a été rendu

Enoncé du verdict

Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
En ce jour 26 septembre 1467, nous, Icie de Plantagenêt, juge du Poitou sous le règne de Sa Grandeur VonsigmarGarden, allons rendre notre verdict.

*La juge consulte son dossier*

Nous rappelons que ce procès a été ouvert le 23 août 14 67,par Morgane Blanche de Valyria, Duchesse de Saulieu, Procureur du Comté du Poitou, pour Trouble à l’ordre public et plus particulièrement pour complicité de révolte et prise illégitime de la mairie de Thouars par la force, durant la nuit du 22 août 1467 au 23 août 1467.

Nous lisons ce jour la lettre de première plaidoirie que l’accusée, Xandrya dite aussi « Rouge vengeresse » a fait parvenir à notre procureure et l’ajoutons au dossier:
« De nous, Rouge vengeresse,
A vous, Procureur, ainsi que les autres concernés par ceci,
Le Bon Jour,

Même s'il ne le fût pas pour vous à la découverte de ce qui vous a prestement poussé à m'écrire et ceci par deux fois, sait-on jamais que je n'ai pas bien compris le premier propos de cette si délicate invitation à visiter les locaux du tribunal poitevin.
Hélas, votre messager ayant délivré votre carton tardivement, j'avais déjà repris la route ne souhaitant pas plus abuser de l'hospitalité de votre si "vivante" Thouars.

Je ne compte pas faire demi-tour, vous m'en voyez navrée, cela étant soyez rassuré aussi que je ne conteste aucunement les faits qui me sont reprochés, je les revendique même haut et fort.
Thouars et le Poitou avait une dette de sang envers moi, que l'attitude moqueuse, pour ne pas dire irrespectueuse de vos administrés n'a fait qu'accroître, Thouars en a payé le dû, qui, entendez-le n'avait rien de financier, même si vous ne verrez sans doute que celui-ci.
Souriez simplement que votre petite cité n'ait pas brûlé en prime, j'ai une fâcheuse tendance à "embraser" ce qui me porte préjudice ou provoque mon ire.

Cela étant, je tiens à préciser plusieurs points, il semble que les rares personnes que nous ayons croisées, à savoir les sieurs Cyphus et Ajay, aient un don de voyance, car si, peut-être, d'autres voyageurs se sont présentés à eux, ce ne fut pas mon cas, senher Cyphus s'amusant même de savoir comment je me distinguais d'une autre rousse, en lui répondant que me nommant "la rouquine" je devrais pouvoir me reconnaitre...
Cela dit, dois-je m'inquiéter d'un don de voyance qui semble poser problème à sa vue tout court, pour que, sur sa description précise j'imagine, je me vois octroyé des attributs mâles dans votre invitation, et donc votre acte d'accusation, qui de fait pose problème, tant sur le fond que la forme, je m'interroge.

Non parce que me voir accusée d'un pillage, tout à fait légitime, selon la "coutume" qui m'est tout personnelle au demeurant, pas de soucis MAIS être accusé de n'être pas un bon père de famille ???
Je suis obligée de m'insurger, même avec la meilleure volonté du monde, j'en suis incapable de par la nature même de ma personne ? et ne vous hasardez pas à vouloir tabler sur une bonne mère de famille, là aussi par la nature même de ma personne, c'est inconcevable de porter telle accusation.

Ces points étant évoqués, j'en viens à mes compagnons de route.
Mettons-nous d'accord, est-ce que parce que vous vous promenez avec plusieurs de vos connaissances vous couchez tous dans le même lit ? Non ? Il en va de même ici.
Mais n'étant point présente pour voir les documents officiels que l'accusation devra présenter, afin de confirmer fermement, preuve à l'appui, qui a été vu par senher Cyphus, que j'ai moi-même bien reconnu, et son compagnon d'arme inconnu en revanche, j'ai fait missionner un messager sur place, chez vous.

Je suis certaine que vous aurez à cœur de respecter les procédures, pour qu'aucun "vice de forme" ne puisse être retenu contre vous.
Merci donc de lui transmettre copie de la plainte du prévôt ou du bourgmestre ayant repris une mairie inoccupée, ainsi que les rapports officiels des défenseurs pour m'assurer que chaque accusation contre ceux qui ont eu l'audace de voyager à mes côtés soit fondée par des preuves et non des suppositions, il sera prompt à me trouver en tout lieu.

J'étudierais les documents fournis par l'accusation et vous enverrais un courrier, de nouveau, en guise de seconde plaidoirie, étant donné que vous pouvez bien entendu considérer ce courrier comme la première.
La nuit du 26 au 27 Août 1467»

*La juge pose la lettre en soupirant et cite*

« cela étant soyez rassuré aussi que je ne conteste aucunement les faits qui me sont reprochés, je les revendique même haut et fort » et encore « Ces points étant évoqués, j'en viens à mes compagnons de route.
Mettons-nous d'accord, est-ce que parce que vous vous promenez avec plusieurs de vos connaissances vous couchez tous dans le même lit ? Non ? Il en va de même ici .»

Si ce ne sont pas là des aveux de culpabilité et de complicité.
Mouahhh à elle seule Xandrya aurait transporté tout ce qui a été dérobé ? L’accusé ne manque pas d’aplomb.
Qu’on m’explique comment l’inventaire cité a passé les portes de la maire ! Par lévitation sans doute !

« En bon père de famille »….effectivement la formule peut prêter à sourire mais n’ôte rien aux faits.

*Pièces versées au dossier :
- Rapport de la prévôté du 20, 24 /8/1467 constatant l’arrivée et la présence à Thouars d’une lance constituée de : Xandrya, Zilofus, Valph, Seki_, Alexine, Gerceval, Vasco.
- Nous ne retiendrons pas le rapport de la prévôté du 30 /8/1467 qui n’apporte rien au dossier.
- L’annonce du conseil du Poitou des 16/11/1465 et 21/6/1467 réglementant les Laissez-passer
- Le détail du pillage de la mairie de Thouars évalués à 2872, 78 écus.
- Première plaidoirie de la défense : lettre de sieur Gerceval du 25/8/1467

Celui-ci est constitué d’environ 1 540 écus, 2 haches non aiguisées, 1 hiéroglyphe rouge, 1 kilo de minerai de fer, 5 manches, 8 pains d’argile,3 pierres de taille, 11 qx de pierre, 24 stères de bois, 3 haches, 17 miches de pain, 50 sacs de maïs.

*Soupire*

La jurisprudence de notre comté punit cette infraction de prison et bannissement ainsi que le remboursement partiel des marchandises volées.
Par un arrêt de 1460, La Cour d'Appel estime qu'il est incohérent de condamner un accusé déclaré coupable au cumul d'une peine de prison et d'une peine de bannissement.

Elle a été aperçue en possession d’une épée et d’un bouclier qu’elle peut revendre.
*La juge consulte une fiche* : une épée 140 écus, un bouclier 20 écus.

Conformément à la Loy, nous statuons en ces termes :

Attendu les faits énoncés, les documents présentés par l’accusation, le contenu du dossier, nous, Icie de Plantagenêt, juge du Poitou, déclarons ce jour d’hui 4/10/1467, l’accusée Xandrya « Rouge vengeresse », coupable des faits reprochés et la condamnons à deux jours de prison et 160 écus d’amende.

L’accusé peut faire appel de cette décision auprès du Tribunal du Palais.
*tape du marteau* Qu’il en soit ainsi !

Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 2 jours et ?une amende de 160 écus
Spoiler:
Citation:









































































    Lecture achevée, un fin sourire anima les purpurines abîmées de l'incendiaire, nombre de petits détails et incohérences s'étant glissés au creux du verdict, mais quand enchainer les verdicts est à la limite de la copie, il était si aisé de se tromper, sauf qu'en matière de justice... même la coquille de scribe est une erreur fatale pouvant rendre un jugement caduque.
    Ayant rejoint l'appartement de la capitale où elle se trouvait, nécessaire d'écriture attrapé, furent ressorties les notes qu'elle avait fait lors de cette prise de mairie, déformation d'archiviste clanique et d'ancien maire aidant, il sembla nécessaire de donner des précisions à la juge, qui sait cela lui serait sans doute utile pour rendre des jugements cohérents par la suite et ne pas condamner à tort.




      De nous, Xandrya, Rouge vengeresse,
      A vous, Icie, juge poitevine,

      Icie chérie,

      Oui je vais cesser les salamalèques, quand je me retrouves gentiment attachée sur la volonté de quelqu'un, j'estime l'intimité de mise et les ronds de jambes fort inappropriés.
      Je vais même avoir la bonté ultime, et surtout parce que j'ai deux jours à tuer, et que ça va m'occuper cinq minutes, d'éclairer un peu votre lanterne sur quelques points, et puis parce que vous semblez vous poser des questions auxquelles vous apportez réponse farfelues.
      Ce qui me pousse même à quelques inquiétudes sur un potentiel début de sénilité, l'homme qui a suivi l'affaire pour moi chez vous m'a transmis votre âge déclinant, rien d'omniscient là dedans, n'allez pas vous inquiéter, une simple déduction médicale, étant médecin confirmé, car à plusieurs reprises il y a des choses délirantes ou se contredisant dans le verdict que l'on m'a transmis, si, si, je vous jures.

        "Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
        En ce jour 26 septembre 1467, nous, Icie de Plantagenêt, juge du Poitou sous le règne de Sa Grandeur VonsigmarGarden, allons rendre notre verdict."
        "Icie de Plantagenêt, juge du Poitou, déclarons ce jour d’hui 4/10/1467, l’accusée Xandrya « Rouge vengeresse », coupable des faits reprochés et la condamnons à deux jours de prison et 160 écus d’amende."

      Rien que ça, perte de repère temporel, c'est assez inquiétant de ne plus savoir quel jour on est, surtout avec un tel écart, entre le 26 septembre et le 4 octobre il se joue plus d'une semaine tout de même, qui plus est ça rend le document totalement inutilisable.

      Et il n'y a pas que ça... Vous en mélangez même les accusés et les preuves à charge.

        "*Pièces versées au dossier :
        - Rapport de la prévôté du 20, 24 /8/1467 constatant l’arrivée et la présence à Thouars d’une lance constituée de : Xandrya, Zilofus, Valph, Seki_, Alexine, Gerceval, Vasco.
        - Nous ne retiendrons pas le rapport de la prévôté du 30 /8/1467 qui n’apporte rien au dossier.
        - L’annonce du conseil du Poitou des 16/11/1465 et 21/6/1467 réglementant les Laissez-passer
        - Le détail du pillage de la mairie de Thouars évalués à 2872, 78 écus.
        - Première plaidoirie de la défense : lettre de sieur Gerceval du 25/8/1467"

      Uhm... que vient faire cette plaidoirie dans mon dossier et où à donc disparu la mienne ??? Je m'interroge.

      Ceci étant le point médical qui m'inquiétait, je vais répondre maintenant à des questions qui semblent avoir été posé, mais à laquelle vous n'avez pas eu réponse, rassurez-vous Icie chérie, je vais remédiez à ça.


        Spoiler:
        « cela étant soyez rassuré aussi que je ne conteste aucunement les faits qui me sont reprochés, je les revendique même haut et fort » et encore « Ces points étant évoqués, j'en viens à mes compagnons de route.
        Mettons-nous d'accord, est-ce que parce que vous vous promenez avec plusieurs de vos connaissances vous couchez tous dans le même lit ? Non ? Il en va de même ici .»

        "Si ce ne sont pas là des aveux de culpabilité et de complicité.
        Mouahhh à elle seule Xandrya aurait transporté tout ce qui a été dérobé ? L’accusé ne manque pas d’aplomb.
        Qu’on m’explique comment l’inventaire cité a passé les portes de la maire ! Par lévitation sans doute !"


      Alors pour bien comprendre comment, non parce que tant qu'à faire autant que cela soit limpide, Oui Icie, ce courrier était une lettre d'aveux, c'est en général ce qui est à traduire quand on reçoit une accusation pour pillage de mairie et qu'on répond par "je les revendique même haut et fort", si, si, y'a même pas de doute à avoir s'en sont.
      En revanche, contrairement à ce que vous semblez vouloir faire croire à qui veut l'entendre je ne suis pas sorcière, même si la croyance populaire des faibles d'esprits l'associe aux femmes rousses, alors en tant que médecin je cumules pour que les benêts et autres culs bénis adhèrent à vos propos en évoquant la "lévitation".

      Cependant, nous sommes trois à avoir revendiqué cet acte, logiquement vous avez soit des preuves réelles ou des aveux pour le savoir, dont deux hommes en pleine possession de leurs moyens, entrainés et préparés de surcroît, qui ont eu 24 heures pour transférer dans des charrettes, parce que oui quand on vient piller une mairie on se pointe pas avec une besace au cas où vous l'ignoriez, ce qui est plus que suffisant quand on est pas une feignasse ou un cul de jatte.
      Cela dit, lors de l'ouverture des réserves, démunies de toute denrée d'ailleurs, le contenu exact, que j'ai noté minutieusement, réflexe d'archiviste et d'ancien maire, n'avait rien de "volumineux", et même seule avec ma charrette j'aurais pu, effectivement, tout transporter seule si je l'avais souhaité au demeurant.

      - 1526,08 écus
      - 3 haches non aiguisées (enc 105)
      - 1 hiéroglyphe rouge
      - 1 kilo de minerai de fer (enc 5)
      - 5 manches (enc 10)
      - 8 pains d'argile (enc 16)
      - 3 pierres de taille (enc 24)
      - 11 quintaux de pierre (enc 88)
      - 26 stères de bois (enc 130)

      A ceci s'ajoute bien entendu la réserve de la taverne municipale
      - 47 maïs (enc 141)
      - 16 pains (enc 80)

      Et les deux haches (enc 120) et deux stères de bois (enc 10) récupérées en forêt.

      Voyez que je ne suis pas surhomme, pas plus que bon père de famille, mais que tout ceci est tout à fait faisable de manière purement technique, même sans nos charrettes, mais plus fatiguant ça j'en conviens.
      Spoiler:
      (enc total 729 pour 3 coupables avérés en pleine forme soit enc total dispo 900).


      Voilà maintenant que tout est bien clairement re-situé pour que vous puissiez vous rendre compte que, Non, mon propos n'était nullement fantaisiste, ou digne de sorcellerie lévitative, mais bel et bien réaliste, vous pouvez objectivement vous demander :
      "n'ai-je pas inculpé à tort de simples compagnons de route"
      Puisqu'à priori aucune preuve tangible autre que d'avoir fait parti de ma lance en arrivant et en repartant n'appuie l'accusation.
      Je m'étonnes d'ailleurs de ne pas voir au dossier le rapport de la milice et de la maréchaussée pour la nuit du pillage celle du 22 au 23 août, qui étayerait vos accusations autre qu'un témoignage informel de vos défenseurs.
      Parce que vous savez aussi bien que moi que condamnation se doit d'être appuyée de preuve tangible sur le fait lui-même et non sur de simples suppositions.

      Voilà, acte de bonté orchestré, comme quoi je ne suis pas si mauvaise, juste vengeresse.

        Le 6 octobre 1467



8/10 : Légère édition sur les conditions et le moment de l'écrit pour coller à un rp connexe qui n'impacte en rien le contenu de la missive ou un potentiel rp à la suite de ce courrier, SI jamais il y en avait un. Bon jeu.

_________________
Icie
Procès ayant opposé Vasco. au Comté du Poitou

Citation:
Vasco. était accusé de trouble à l'ordre public.
Le jugement a été rendu

Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
En ce jour onze octobre 1467, nous, Icie de Plantagenêt, juge du Poitou sous le règne de Sa Grandeur Vonsigmar Garden, allons rendre notre verdict.

*La juge consulte son dossier*

Nous rappelons que ce procès a été ouvert le 23 août 14 67,par Morgane Blanche de Valyria, Duchesse de Saulieu, Procureur du Comté du Poitou, pour Trouble à l’ordre public et plus particulièrement pour complicité de révolte et prise illégitime de la mairie de Thouars par la force, durant la nuit du 22 août 1467 au 23 août 1467.

Nous notons que l’accusé, Vasco. , ne s’est pas présentée devant ce tribunal, ni écrit ou fait écrire à la cour de justice du Poitou comme le précise madame la procureure malgré les courriers qu’elle a adressé à l’accusé. S’il ne sait ni lire, ni écrire, l’on trouve des écrivains publics dans toutes les villes.

Pièces versées au dossier :
- Rapport de la prévôté du 20, 24 /8/1467 constatant l’arrivée et la présence à Thouars d’une lance constituée de : Xandrya, Zilofus, Valph, Seki_, Alexine, Gerceval, Vasco.
- Nous ne retiendrons pas le rapport de la prévôté du 30 /8/1467 qui n’apporte rien au dossier.
- L’annonce du conseil du Poitou des 16/11/1465 et 21/6/1467 réglementant les Laissez-passer
- Le détail du pillage de la mairie de Thouars évalués à 2872, 78 écus.

Celui-ci est constitué d’environ 1 540 écus, 2 haches non aiguisées, 1 hiéroglyphe rouge, 1 kilo de minerai de fer, 5 manches, 8 pains d’argile,3 pierres de taille, 11 qx de pierre, 24 stères de bois, 3 haches, 17 miches de pain, 50 sacs de maïs.

Madame le procureur nous précise que tôt le 23/8 le crieur public reconnait bien le sieur Vasco. à la tête de la mairie de Thouars.
A moitié assommé lors du pillage, le scribe reconnait l’auteur des allées et venus et réussit à transcrire sur les registres de la mairie les marchandises volées. Très choqué son état ne permet pas de recueillir son témoignage mais les registres demeurent.

*Soupire*

La jurisprudence de notre comté punit cette infraction de prison et bannissement ainsi que le remboursement partiel des marchandises volées.
Par un arrêt de 1460, La Cour d'Appel estime qu'il est incohérent de condamner un accusé déclaré coupable au cumul d'une peine de prison et d'une peine de bannissement.

Il a été aperçu en possession d’une hache et d’un bouclier qu’il peut revendre.
La juge consulte une fiche : une hache 140 écus, un bouclier 20 écus.

Conformément à la Loy, nous statuons en ces termes :

Attendu les faits énoncés, les documents présentés par l’accusation, le contenu du dossier, nous, Icie de Plantagenêt, juge du Poitou, déclarons ce jour d’hui, l’accusé Vasco. coupable des faits reprochés et le condamnons à quatre jours de prison et 160 écus d’amende.

L’accusé peut faire appel de cette décision auprès du Tribunal du Palais.
*tape du marteau*
Qu’il en soit ainsi !


Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 4 jours et ?une amende de 160 écus.
_________________
]
Icie
Procès ayant opposé Seki_ au Comté du Poitou
Citation:
Seki_ était accusé de trouble à l'ordre public.

Le jugement a été rendu


Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
En ce jour 11 octobre 1467, nous, Icie de Plantagenêt, juge du Poitou sous le règne de Sa Grandeur Vonsigmar Garden, allons rendre notre verdict.

*La juge consulte son dossier*

Nous rappelons que ce procès a été ouvert le 23 août 14 67,par Morgane Blanche de Valyria, Duchesse de Saulieu, Procureur du Comté du Poitou, pour Trouble à l’ordre public et plus particulièrement pour complicité de révolte et prise illégitime de la mairie de Thouars par la force, durant la nuit du 22 août 1467 au 23 août 1467.

Nous lisons ce jour la première plaidoirie de la défense que l’accusée, Seki , a fait parvenir à notre procureure et l’ajoutons au dossier:

« Monsieur Damme ,
Je vous écris car j'ai reçu une lettre hier qui me demandait de le faire pour plaider ma cause . comprenez que je ne suis pas aux arrêts puis que je ne suis pas devant vous . je suis dans le groupe que vous mentionnez en effet mais cella n'est en rien un crime . On suppose que j'aurais pris part à une révolte mais l'acte d'accusation le mentionne lui même il n'y as pas de preuve que des soupcons

extrait de l'acte d'accusation :
- Le dénommé Vasco. n'ayant pas pu renverser la mairie à lui seul, nous suspectons ses compagnons de route Xandrya, Zilofus, Valph, Seki_, Alexine et Gerceval de l'avoir aidé dans son forfait.-
Je ne suis pas avocat ni procureur ni juriste mais votre dossier repose sur quoi au juste ? des soupcons? des envie? des spéculations? je pense que c'est au procureur de démontrer ce dont il m'accuse mais bon je ne sais si elle s'est trompé de personne puisque sa lettre est adressé ainsi

- A vous, Messire Seki

je vous joint la lettre en Question pour que vous puissiez constater.
Madame LE Procureur semble un peu pressé je lui pardonne son erreur mais combien en as t'elle fait d'autre ?
Seki Humble pucelle»

*La juge pose la lettre en soupirant*

Nous constatons qu’il n’y a pas que le greffier qui a des doutes entre les « Le » et les « la »

* Lecture de la Deuxième Plaidoirie de l'accusé déposée par lettre également :
« Donc me revoici a l'écrit ici même si j'ai le sentiment que ça ne donne rien suite a la lecture du réquisitoire de l'accusation

en effet le procureur qui m'invite a suivre mon dossier ici ne tien pas compte de ma réponse a sa dernière lettre elle n'as aucune preuve a déposé le fait de voyager avec d'autres personne n'est en rien une preuve on ne m'as jamais questionné sur rien
on conclut que parce que je fait partis d'un groupe je suis coupable

au moins cette fois elle a réalisé que je n'était pas un homme je commençais a douter de mon apparence

elle conclut en disant qui ne dit mot consent je rappel que j'ai parler et ce courrier est ma seconde intervention

je relis le passage :
" Par conséquent, je rappelle à la cour que l’adage « qui se tait, consent » sied très bien à la situation, vus l’accusé a choisit de ne pas être représenté ou présenter une plaidoirie à la cour. Ainsi, l’accusée en faisant ce choix, approuve les faits et donne un accord implicite à la sanction. "


vous trouverez dans la procédure ma première intervention votre Procureure est très discrète elle ne produit aucune preuve et ne pose aucune question
À plus d'une reprise elle est prise en défaut d'attention elle m'as d'abord prise pour un homme et n'as pas vu ma plaidoirie .
Je pense qu'elle a prouver au moins une chose c'est que ses simple soupçons ne sont pas des preuvent
"De plus, au vu des rapports que nous avons en notre possession,"

Je rappel a la cour que les rapports en question ne font que montrer que je voyage avec d'autre personnes .Je demande a être Relaxé puisque Madame le Procureur n'as pas sus établir les fait qu'on me reproche

Merci d'avoir pris le temps de lire me lire
Seki La Pucelle»

C’est une chance que ces deux plaidoiries nous soient parvenus : il n y a pas de date et l’on ne sait à qui du procureur, du juge ou du greffier, elles s’adressent.
Mais que l’accusée se rassure, contrairement à sa supposition nous en avons bien connaissance.

Cependant c’est bien beau de critiquer mais il n y a rien dans ces plaidoiries qui démontre que l’accusé n’est pas complice.


*Pièces versées au dossier :
- Rapport de la prévôté du 20, 24 /8/1467 constatant l’arrivée et la présence à Thouars d’une lance constituée de : Xandrya, Zilofus, Valph, Seki_, Alexine, Gerceval, Vasco.
- Nous ne retiendrons pas le rapport de la prévôté du 30 /8/1467 qui n’apporte rien au dossier.
- L’annonce du conseil du Poitou des 16/11/1465 et 21/6/1467 réglementant les Laissez-passer.
- Première et deuxième plaidoirie de la défense
- Le détail du pillage de la mairie de Thouars évalués à 2872, 78 écus

Celui-ci est constitué d’environ 1 540 écus, 2 haches non aiguisées, 1 hiéroglyphe rouge, 1 kilo de minerai de fer, 5 manches, 8 pains d’argile,3 pierres de taille, 11 qx de pierre, 24 stères de bois, 3 haches, 17 miches de pain, 50 sacs de maïs.

*Soupire*

La jurisprudence de notre comté punit cette infraction de prison et bannissement ainsi que le remboursement partiel des marchandises volées.
Par un arrêt de 1460, La Cour d'Appel estime qu'il est incohérent de condamner un accusé déclaré coupable au cumul d'une peine de prison et d'une peine de bannissement.

Elle a été aperçue en possession d’une masse et d’un bouclier qu’elle peut revendre.
La juge consulte une fiche : nous évaluons la masse à 80 écus, un bouclier 20 écus.

Conformément à la Loy, nous statuons en ces termes :

Attendu les faits énoncés, les documents présentés par l’accusation, le contenu du dossier, nous, Icie de Plantagenêt, juge du Poitou, déclarons ce jour d’hui, l’accusée Seki, coupable des faits reprochés et la condamnons à deux jours de prison et 160 écus d’amende.

L’accusé peut faire appel de cette décision auprès du Tribunal du Palais.
*tape du marteau*
Qu’il en soit ainsi !

Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 2 jours et ?une amende de 160 écus.
_________________
]
Icie
Tous les verdicts de cette affaire ont été rendu
_________________
]
Seki_
un petit mot du fond de ma prison



vous y allez fort pour des gens qui n'ont aucune preuve si ca ce trouve Vasco était avec la comtesse pour faire la mairie j'en sais rien et je n'ai pas plus de preuve de cella .

en plus vous avez pris des mois pour vous décidé a fermer ce procès la réputation de la justice du Poitou n'est plus a faire dans le royaume de france et elle n'est pas très reluisante je comprend.

Seki

See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)