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[RP] Début des péripéties au fond du trou ...

Javier.gimeno

      « Le jeu permet de tout oublier, y compris qu'on n'a pas les moyens de jouer »
      Philippe Bouvard
      ______________


      L'ambiance est lourde, chaude, étouffante. Peut-être est-ce le stresse qui provoque ces sensations chez le catalan ? On y voit pas grand chose au-delà de la table, si ce ne sont les silhouettes ombrageuses de quelques badauds qui s'amusent du spectacle. Ou peut-être est-ce encore le Gimeno dont le palpitant galope qui ne tient pas à les voir ?
      Il ne sait plus depuis combien de temps cette partie de berrichon à commencée, il pourrait sans doute le mesurer si il prenait la peine de calculer combien de temps il met en moyenne pour perdre l'une de ces piles d'écus qui s'amoncelle en muraille chaotique devant l'homme qui lui fait face. Mais non, le temps importe peu quand on aime jouer comme lui, c'est le démon du jeu perché sur son épaule qui le lui souffle, seul compte la chance, et la chance tourne, c'est bien connu.



        Douze.


      Le doré de son regard se fixe sur la boite contenant les trois dés, ment-il ? Douze, ce n'est pas grand chose, ce doit être facile à battre. Encore une fois, le Gimeno va compter sur la chance plutôt que jouer la sécurité. Et la main s'avance pour saisir la boite qu'il se met à secouer …

      A le voir ainsi, on ne croirait pas qu'il est dans la merde jusqu'au coup, qu'il flippe. Si ce n'est la légère goute de sueur qui lui coule le long du coup, l'adrénaline du jeu lui donnant de plus en plus chaud. Toute sa personne est soignée, et il ne se défait de son air impassible que pour esquisser une légère mimique d’agacement à chaque défaite. Vous comprendrez qu'elles sont nombreuses depuis le début du jeu. D'ailleurs cela risque bien d'être sa dernière défaite, puisqu'il vient d'avancer ses derniers écus …

      L'ouïe concentrée sur le bruit des dés qui subissent les secousses à répétition, il ne lâche pas son adversaire de son regard profond. Il caque la boite sur la table d'un geste sec, et prend son temps pour pencher un peu la boite, et observer le résultat … Neuf. Le cœur manque un battement, et dans l'empressement, Javier joue le tout pour le tout.



        Treize.


      Il tente le bluffe, n'esquissant aucune émotion particulière tandis qu'il replace la boite pour masquer le résultat, et se fend d'un air sûr de lui en cueillant sa coupe de vin pour en boire une gorgée. L'homme en face le scrute, yeux plissés, mâchoires crispées, l'étudiant avec intensité … Avant de grogner un :


        Tu mens l'espagnol.
        Tu es sûr ?
        Oui !


      Peste soit de ce gros lard ! Il espère un instant que le doute l'assaille, mais le lourdaud gifle la boite pour dévoiler son misérable score, et le pointe de son index en lâchant un victorieux et narquois :


        AH !
        Burdel.*


      Les traits se tendent d'exaspération, mais à l'intérieur de sa tête, c'est le bordel ! Il vient de perdre la quasi totalité de ce qu'il lui restait. Il observe d'un regard noir la grosse main ramener les miettes de sa fortune vers la grosse bedaine, et en bon accro, il lance la phrase la plus stupide qui soit dans sa situation :


        Quitte ou double !
        Hein ?
        Quitte. Ou double.
        T'as d'quoi payer Gimeno ?


      Il est piqué au vif, blessé qu'on puisse le taxer de la sorte, alors que c'est bien vrai ! Il n'a plus un rond. Mais cela ne se lit pas sur ses traits, et c'est l'air assuré qu'il lance de son accent du sud:


        Aurais-tu peur que la chance t'abandonne … Dupontieu ?
        J'veux une assurance ! Tu n'les as pas sur toi bien entendu ?
        Non, mais je peux te les faire apporter plus tard … Tu te défiles ?


      Et il oublie, il oublie qu'il n'a pas les moyens de jouer.


      *Bordel

    _________________
    .elle

    Complimenté est le gagnant.

    Mais la revanche est dans le sang.
    Déjà tout se remet en place.
    Et du combat ne reste trace.
    Tout aussitôt le jeu reprend.

    (Extrait de "Le Jeu" Esther Granek)



      Un peu d'air et un moment de détente pour une rose au bord de l'asphyxie, oh pas bien loin, de l'autre côté du jardin, et même si quelques accès dérobés auraient pu offrir à l'épineuse une certaine discrétion, c'est comme tout à chacun, frappant trois coups secs et rapides, suivis de deux plus forts et espacés qu'elle se présenta à la porte du Pacte d'Orphée.
      Portier orchestrant son inspection par la fine grille du judas et l'ayant reconnue, c'est parée d'une tenue relativement sombre, même si de belle facture, qu'Elle était entrée en saluant d'un hochement de tête la Tortue qui lui tenait la porte et d'un sourire Carys, toujours à l'affût de ce qui se passait l'air de rien.

      "Elle" n'était pas ce qu'on pouvait appeler une habituée, ni une joueuse d'ailleurs, mais l'ambiance du lieu, la chaleur des ocres et du bois, et il arrivait aussi d'y croiser des membres ou de potentiels clients, comme le Sire Dupontieu qu'elle observait discrètement depuis de longues minutes, verre d'un clairet de Bordeaux en main.
      Si sa bourse compensait largement ses piètres qualités d'amant pour s'offrir les soupirs de la florale, il était un domaine dans lequel il excellait : le jeu, les dés et les cartes.
      Et le voir plumer un oiseau, pigeon de son état avait un certain attrait, l'épineuse s'en était déjà délecter par le passé, mais cette fois l'ibère victime du savoir-faire du bourgeois retint l'intérêt de la galante, surtout quand de tout évidence sans un sou il fit preuve d'audace... ou d'inconscience c'était encore à voir.

      Lentement, avec la grâce qui la caractérisait où qu'elle se rende, Elle laissa ses pas glisser dans le froissement de ses jupons d'un pourpre sombre jusqu'à se trouver dans le dos du dit Dupontieu, prenant une gorgée de vin avec délicatesse, émeraudes rivées sur l'hispanique, un fin sourire se dessinant aux pétales labiaux.
      Senestre glissant sur l'épaule du maître de jeu actuel, revers du pouce vint légèrement effleurer la gorge offerte avant de prendre part à l'échange.
        Il me semble être homme de bonne foi Messire
        Ma chère, il ment comme un arracheur de dents, et sans le sou, j'en jurerais.
        Et vous seriez prêt à laisser filer pareil frisson pour si peu, je vous ai connu plus... joueur.

      Le sous-entendu, pour qui connaissait la profession de la rose, ne pouvait être passé inaperçu et le sourire cynique de Carys derrière le comptoir n'eut d'autre écho que celui de la courtisane, contrairement à son client dont le grognement ne fût pas tout à fait la réaction qu'elle attendait.
        Soit, je veux voir ce quitte ou double, je serais son assurance, cela vous convient-il ?
        A votre guise, je saurais où vous trouver, et vous, comment me rembourser ma chère.

      La main saisit à l'épaule pour s'y voir déposer un baise-main grossier et le regard porcin lancé vers elle scellèrent donc l'entente, sans aucun doute possible sur la nature du dit dédommagement, longue inspiration armée d'un étirement de lèvres commerciales appuyant le contrat avant de le confirmer verbalement.
        Alors qu'il en soit ainsi, ne vous reste plus qu'à jouer Messires.
        T'as entendu Gimeno, une belle dame s'offre et s'associe à ta folie, alors jouons.

      Elle folle ? Aucunement
      Elle joueuse ? Probablement
      Elle calculatrice ? Potentiellement

      Alors que le gagnant relançait son opposant, une lueur anima les iris chlorophylliennes de la florale, pourquoi avait-elle ainsi jouer de provocation, si peu dans les habitudes de la chatoyante, toujours posée, calculée, calme.
      Une nouvelle manne financière qui lui brûlait les doigts et l'avait poussé à venir ici ? Peut-être bien
      Des desseins, plus terre à terre, celui de s'amuser, frisson différent de l'habituel ? Possible
      Tout autre chose, plus subtile, une idée à creuser, des éléments à manipuler ? Qui sait

    _________________

    Merci JDMonty
    Javier.gimeno

        *

        You can't fight the temptation
        When you get the vibration
        It won't do you no good
        It won't do you no good
        ___________


        Qu'est-ce qui peut perturber l'attention du Gimeno, et le pousser à quitter l'adversaire du regard ? Une tentation bien plus insidieuse que l'adrénaline du jeu. Une femme. Pas n'importe laquelle bien sûr … Ce genre de femmes qui vous envoute d'un sourire, d'un regard, qu'on ne se lasse pas de regarder. D'ailleurs, les solaires ne se prive pas d'abreuver l'enveloppe florale de ses rayons incandescent. La mine plus tôt impassible et garnie d'un brin de provocation, se détend pour offrir le charme d'un sourire en oubliant un instant le Dupontieu. Légère inclinaison du chef pour ne pas dérober la plante au regard …


          Señorita …


        Le ton est posé, emprunt de sa note catalane pour offrir un brin d'exotisme aux oreilles féminines. Les piques du bedonnant ne parviennent pas à détourner l'attention des épines féminines qui titille sa curiosité. Pourquoi se porter ainsi garante de lui ? Question sans réponse qui en amène bien d'autres : Lui aurait-il taper dans l'oeil ? Est-ce qu'il la connait ? Lui doit-il de l'argent ?
        Il ne sait … Mais il n'en faut pas plus pour que son geste gonfle le catalan d'orgueil. S'en est tout bouffi qu'il reporte sa mine impassible sur Dupontieu, offrant un agaçant sourire goguenard.



          C'est qu'en-dessous de ses charmants atours, elle doit être mieux pourvu que toi … Mais si cela suffit à apaiser tes craintes, jouons.


        L'air narquois est abandonné pour se couvrir d'assurance en offrant sourire à son nouveau mécène. Oui, parce qu'il s'imagine en son fort être une sorte de virtuose des dés. Quel idée stupide un soir où la chance s'absente. Mais il ne peut tout de même pas se débiner devant cette charmante créature prête à lui rendre service. Assuré d'être le bon cheval sur lequel misé, il en revient au gras bonhomme à la mine courroucé qui claque la boite et les dés devant lui.


          Ton insolence se payera Gimeno, elle n'a d'égale que ta bêtise.
          J'en connais plus d'une qui la comparerait à plus imposant.


        Insolence, insolence, c'est bien sa seule arme pour donner le change alors qu'il joue son va-tout. Dupontieu en grogne, tandis qu'il se saisit de la boite et la secoue longuement, dardant son regard à celui d'Elle …


          Comment dois-je vous nommer « charmante » bienfaitrice ?


        Il prend tout son temps, jouant avec les nerfs de son adversaire qui tapote pianote nerveusement sur le bois de la table en l'observant. Catalan claque soudainement le contenant sur la table, lippes s'étirant d'un séduisant sourire avant le faciès ne retrouve son impassible expression pour soulever légèrement le chapeau, et cueillir le résultat d'un regard.

        Merd a. Quatre, un et un qui font … Un malheureux six.
        Affiché la détresse soudaine qui lui étreint les tripes serait une grossière erreur. Aussi, il prend grand soin de masquer lentement le résultat en tâchant de conserver une mine n'affichant aucun trouble, l'ambre se posant sur la grasse trogne.



          Onze.


        Il fixe un instant, avant d'abreuver de ses rayons les émeraudes féminines en lui souriant à nouveau, s'affublant d'assurance du mieux qu'il peut.

        Dupontieu n'a de cesse de jouer les virtuose de la planche. Le brun de ses billes suspicieuses allant du réceptacle à l'espagnol, avant qu'il ne se décide en poussant un grognement dédaigneux, le menton se dressant d'autant de dédain …



          Un menteur reste un menteur … Tu « mens ».


        Regard hispanique se plisse et se pose lentement sur le français, transperçant …


          Es-tu sûr de vouloir jouer aussi gros sur une vieille maxime ?


        Le palpitant s'affole, ce gros lard va le mettre sur la paille ! Et peut-être que son torse se bombant un peu plus trahis légèrement son changement d'état alors qu'il en oublie même sa bienfaitrice et les nouveaux ennuis qui accompagneront cette perte sèche.

        Dupontieu fronce les sourcils, hésitant un instant, avant de saisir le couvercle de sa pogne pour dévoiler le vilain mensonge de Javier, poussant un :



          AH !


        Sonore, accompagner d'un coup victorieux qui fait bondir la table et sonne la fin du Gimeno qui fixe les dés.

        Merd a.




        * No good - Kaleo
        Tu ne peux pas lutter contre la tentation
        Quand tu sens la vibration
        Ca ne te fera pas de bien
        Ca ne te fera pas de bien

      _________________
      .elle

      Au poker, ce qui compte,
      Ce n'est pas le jeu que tu as en main,
      Mais le jeu que ton adversaire se figure que tu as.

      (Bernard Werber.)



        Fragrancée grisante d'un pari, d'une manne à tenter, et la réaction de l'ibérique n'est autre que celle qu'elle espère, la curiosité du catalan est piqué tout autant que l'homme se fait lentement envouté par les épines et le parfum de la rose.
        Chaleur hispanique n'a rien de futile et tout au contraire de quoi attiser un intérêt réciproque, pourquoi ? elle seule le sait, à moins que ce ne soit "Elle".

        Le goguenard du brun lui plait, l'amuse, ce qui n'est offert à tous, son aplomb, où suinte pourtant un état fébrile, tout autant, et la partie reprend, la florale se faisant simple observatrice, sans un mot.
        Concentration intense des joueurs, émeraudes jaugent, jugent, analysent et évaluent chacun des traits, un fin sourire répondant aux iris s'arrimant aux siennes, audace, aplomb, physique plaisant, charmeur à n'en pas douter.
          Votre réussite ou votre perte le décidera très cher, jouez.

        Un sursaut au gobelet claqué en réponse à sa présentation, et la suite se joue sans elle, au moins en apparence, car le soleil caressant la prairie verdoyante en se voulant assuré ne dupera aucunement la rose, et déjà les pétales labiaux s'étirent.
        Si les dés viennent de se jouer du Javier, les cartes de l'épineuse se glissent délicieusement entre ses doigts, pour un usage dont elle seule à la connaissance, et que l'entretien qui suivra la perte du catalan définira.

        Car oui, il va perdre parce qu'alors que la rose sent Dupontieu hésitant à renverser le godet pour confirmer le mensonge, un subtil massage, presque imperceptible à l'oeil nu, gratifie la nuque du grassouillet, le poussant en silence à appuyer son idée et le geste à venir qui se soldera par ce "AH !" triomphant et du poing qui fait encore sursauter la galante, foutue manie de joueur.
          Bien joué Messire, vous avez la chance avec vous.
          Nul question de vaine, je suis doué voilà tout ma chère.
          Et humble avec ça.

        La main du vainqueur s'égare déjà sur la croupe florale, client grossier, mais bon payeur, il n'est pas de ses préférés mais lui apporte ce qu'elle désirait sur un plateau, tout à un prix, celui du Dupontieu sera charnel.
          Je vais m'enquérir de mon débiteur, je vous laisse me faire savoir à quelle date vous viendrez quérir votre paiement, je ne puis vous l'offrir sur l'instant.
          Très vite belle fleur, très vite, comptez sur moi.
          Je n'en doutais pas Messire, une douce soirée à vous.

        Lentement, avec grâce, la table est contournée et une main tendue vers le perdant, fin sourire rassurant, pour l'heure envoyé, émeraude joutant à l'or du regard.
          Nous avons a discuter autour d'un verre je pense Messire Gimeno.

        Un petit coup d'oeil vers Carys et déjà deux verres se voient servis et posés sur le comptoir, n'attendant plus que d'être pris en main et emportés vers le calme d'une table libre de tout joueur.

      _________________

      Merci JDMonty
      Javier.gimeno

          *

          Should I stay or should I go now ?
          Should I stay or should I go now ?
          If I go there will be trouble
          And if I stay it will be double
          So come on and let me know
          ___________



          Devrait-il rester ? Devrait-il partir ? Ce serait sans doute si simple de se faire la malle, disparaître pour ne pas avoir à rembourser cette dette de plus. Mais non, c'est une bien mauvaise idée … D'une part parce qu'il y a sans doute un molosse qui l’empêcherait de sortir au moindre crie d'alerte. Et d'autre part, parce qu'il n'est clairement pas fait pour la vie de fugitif. Il a besoin de faste, de fête, d'alcool, de jeu … Ces quelques pensées passent sans qu'il ne remarque la jubilation grossière de son adversaire chanceux, et c'est la Rose qui s'en vient le tirer de sa torpeur. Une main tendue, dont les solaires remontent lentement l'appendice élégant le temps de se composer un visage dénué de crainte. Allons Gimeno, on se reprend ! Tu n'en es pas à ton premier revers de fortune. Le sourire s'étire en coin, histoire d'essayé de ne pas avoir l'air d'un enfant qui se fait dessus, mais d'un homme qui assume ses actes. Pourtant ! Ca le démange déjà de réclamer son pardon au paternel et de demander à ce qu'il efface son ardoise. Mais bon, qui sait … Peut-être que la nature du remboursement de la dette pourrait lui plaire ? La belle plante à sans doute des besoins.


            Il semblerait señorita, mais ce sera assurément un plaisir pour moi de le faire en votre compagnie.


          Allez, allez ! On passe la brosse à reluire. La Mystérieuse à bien un point faible, il lui faut creuser à plusieurs endroit pour les découvrir et enfoncer la porte de sa compassion.

          Il se redresse, et main s'en vient rejoindre le creux de la menotte pour lentement la retourner. Se penchant, il effleure le derme de cette mimine de ses lèvres, les dorées charmeuse levées vers les vert.



            Je vous en prie, après vous.


          Souffle-t-il en désignant une table plus loin, laquelle est libre de toute présence qui pourrait s'avérer dérangeante. Ayant capté son regard en direction du bar, il se dirige vers ce dernier pour cueillir les verres, se retournant ensuite pour contempler la silhouette féminine de dos. Haussement de sourcil appréciateur, et le Gimeno reprend contenance, arrivant juste assez tôt pour déposer les verres, et tirer son siège à la jeune femme, se penchant légèrement lorsqu'il avance le siège une fois son séant posé, il murmure :


            Allez-vous enfin me dire comment dois-je vous nommer ?


          Et Gimeno de prendre place au siège voisin, qu'il tourne d'un petit quart vers elle, histoire de donner moins l'air d'une négociation vitale à tout ceci.


          * The Clash - Should I Stay or Should I Go
          Devrais-je rester ou devrais-je partir maintenant ?
          Devrais-je rester ou devrais-je partir maintenant ?
          Si je pars il y aura des problèmes
          Et si je reste il y en aura le double
          Alors, vas-y dis moi

        _________________
        .elle

        Javier/Elle
        (4 mains)

          L'ibérique ne mit guère de temps à se montrer enclin à la suivre, d'une pointe charmeuse pour ne rien gâcher, pétales labiaux s'étirant lentement et délicatement au baise-main subtil sur le satin des fines digitales de la florale.
          Inclinaison légère quand le pas avance vers la table alors que, serviable, l'homme à la peau brune s'en va quérir les verres servis par le tenancier, s'en suivant retour et geste galant à son encontre, simple chaise tirée et pourtant un indice supplémentaire sur l'éducation du beau brun.
          Emeraudes détaillent et observent Javier, virant de biais en relevant à peine le nez sur lui à sa question, simple étirement de lippes en guise de réponse alors qu'elle se saisit du verre apporté pendant qu'il prend place.
          Plaisir personnel ou professionnel, la rose hésite encore, mais....
            Je l'ignore encore très cher, tout dépendra de la suite de cette entrevue sans doute
            Sans un mot supplémentaire, coupe est porté en bouche laissant le vin venir titiller ses papilles avec délice, chlorophylle se mêlant au doré d'un regard suintant le soleil et le suave possible d'y être associé.
          ~~~~~

          La Fleur le trouble. D’un regard qui l’étudie, pour mieux le fuir. D’un sourire simple qui s’en suit d’une déclaration des plus énigmatique. Le regard s’en plisse très légèrement, il va falloir la jouer finement pour ne rien montrer de son état.
          Gimeno penche légèrement la tête sur le côté, s’affublant d’un fin sourire tandis qu’il l’observe déguster une gorgée de fin, l’Ibère se montre flatteur …

            Cette incommensurable beauté cacherait-elle de multiples facettes ?

          Premier essai, la belle Rose est-elle friande de compliment ?
          ~~~~~

          Flatterie au menu de l'ibère, le sourire se dessine sur le bord du calice, velours labial se détachant de l'étain, pressant les ourlets pour effacer trace de la goutte de carmin alcoolisée résiduelle.
          Et doucement les digitales enveloppent le verre, déviant émeraude un court instant sur le vin qu'elle fait tournoyer dans son contenant d'un petit mouvement de poignet avant de revenir au bonimenteur, doué certes, mais pouvant surement faire mieux.
            Vous n'avez pas idée à quel point votre propos est juste Sieur Gimeno...
            Alors... parlez-moi dont de celui qui m'est désormais redevable d'une fort jolie somme

          Rose aux épines dardées sous le couvert de pétales voluptueux ne perd pas le nord, sourcil ourlant délicatement d'un haussement le regard félin.
          ~~~~~

          Elle ne perd pas une occasion de jouer de son avenante constitution, rien que cet effacement d'une infime trace de vin lui donne l'envie d'être la goute pour se perdre au velours de sa langue. Il faut qu'il se ressaisisse ! La coupe est portée à ses lèvres, l'Ibère s'abreuvant d'une gorgée qu'il espère salvatrice au ressaisissement. C'est l'instant que choisi la rose, profitant d'une bourrasque pour venir lui piquer le derme d'une de ses épines. Léger pincement des lèvres sur le rebord de sa coupe, il prend le temps de reposer le contenant et de savourer le vin qui voit son utilité réduite.

          Mains sont écartées légèrement et retournée pour en exposer les paumes, le sourire s'étirant finement dans un masque d'apparente assurance.

            Je suis né et j'ai grandi à Barcelone, une magnifique région, chaude, pleine de couleur, vivante ...

          Paume s'en vient à nouveau garnir sa coupe, alors qu'il s'offre l'audace de laisser glisser ses soleils sur la gorge Florale, avant d'ancrer à nouveau son regard au sien.

            N'auriez-vous pas un peu de sang catalan ? Les femmes de mon pays sont d'une beauté peu commune, pourtant, vous les supplantez ... Je ne vois que cela comme explication.

          Gratter un peu, détourner, pour ne pas en venir trop vite à ce sujet fâcheux qu'est l'argent.
          ~~~~~

          Lentement la prestance florale s'accapare l'assise du fauteuil de la table de jeu, avant-bras dénué de verre se déposant sur l'accoudoir en fixant l'hispanique.
            Je me doutais assez facilement que vous n'étiez pas scandinave voyez-vous

          Petit sourire espiègle animant la commissure des pétales labiaux, l'émeraude se met à pétiller de l'envie de jouer, de tirer le diable par la queue, d'autant plus quand le diable a un physique avenant et le verbe charmeur.
            Le mélange des origines donne souvent des beautés à couper le souffle oui, allez savoir si les miennes sont celles que vous imaginez, je n'ai cependant pas la peau brune et le cheveu noir qui fait votre différence.

          Gorgée délestée de la coupe d'étain, la tête s'incline pour s'appuyer pleinement contre le dossier du fauteuil, l'homme l'intéresse, plus d'une cliente donnerait cher pour s'offrir une touche latine au creux de leurs cuisses.
          Longue inspiration prise, la gorge s'étire à un menton relevé, poitrine se comprimant à en bomber à la lisière du corsage.
            Tentez de me séduire Sieur Gimeno


        _________________

        Merci JDMonty
        Javier.gimeno

            Javier/Elle
            (4 mains)


            L'espièglerie féminine tend lui prouver qu'elle n'est pas insensible à l'ironie, c'est toujours ça de prit, et c'est encourageant pour la suite. Les solaires prennent bien soin de continuer à nourrir la verdure de son regard qui semble pétiller comme une rosée matinale. Elle ne semble pas non plus des plus modeste, mais comment peut-il lui en vouloir ? Elle a de quoi ne pas l'être, et cette assurance n'est pas pour lui déplaire.
            Impossible pour lui de ne pas poser les yeux sur cette paire qui semble s'entendre pour le narguer, et la question d'élever à nouveau son attention qui s'en illumine d'une petite flamme joueuse. Comment résister à un défi ? L'ibère ne vit que pour ça ! Et si c'est là la façon dont elle compte se faire rembourser, il va s'appliquer comme jamais.

            Inconscient du piège qui se referme peut-être sur lui, il esquisse un fin sourire charmeur lorsqu'il se redresse, et approche son siège pour le coller au sien. S'y installant, il pose un coude assuré près du sien, effleurant les traits de son visage d'un regard du quel coule le désir, réel ou surjoué ? La réponse ne fait aucun doute.



              Peut-être êtes vous un savant mélange de beauté ibérique ... Le point culminant de l'évolution ...


            Son délicieux minois est à nouveau passée à l'étude, baigné des rêveries hispaniques lorsqu'il souffle :


              Sì ... Je vous imagine très bien danser sur les rythmes catalans ... Vos jupes virevoltant ... Vos formes enivrante accrochant l'oeil de tous les spectateur qui s'en verrait devenir envieux ...


            La paume est tendue en quête de sa main ...

              Permettez Señorita ?



            ~~~~~


            Aucune résistance à la requête formulée, l'homme se montrant même d'une nature généreuse à répondre à la demande formulée par la rose, pourtant il est probablement conscient qu'il lance là le devenir de sa dette, dans quelle mesure et sous quelles conditions en revanche... Le bel hispanique n'en a très clairement pas la moindre idée et risque d'en être fort surpris.
            Mais pour l'heure, elle se fait cliente, avec une pointe de gérante, galante s'effaçant complètement du tableau, à cet instant, elle évalue, teste et compte très probablement offrir un nouveau galant à l'Aphrodite.
            Les mots charment et le sourire s'étire, délicatement, dans une simplicité non calculée ou presque, quand la florale reste muette aux compliments, non par génance, mais parce que le verbe est intéressant et le phrasé subtil, ce qu'elle apprécie particulièrement dans un jeu de séduction.
            Sans doute aussi car les suppositions sur ses origines l'amuse, émeraudes détaillant le visage à la peau tannée tout proche, des amandes d'un regard à la rebique d'une pointe de moustache, la femme apprécie, la gérante se réjouit.


              Je permets Señor


            Joignant le geste aux mots, senestre est offerte, fines digitales se glissant au creux de la paume dans un effleurement aussi léger qu'un voile de soie.



            ~~~~~


            La finesse du sourire se fait élégante, quand il reçoit la délicate offrande réclamée. La peau est douce, et il approche son autre main pour en caresser le derme qu'il observe d'un chaleureux regard dorée, remontant plus que nécessaire sur le début de l'avant bras, pour mieux en redescendre au dos de la menotte, tout en soufflant lentement :


              Je les imagine ... Jaloux d'une simple table, d'un pan de mur, sur lequel vous auriez posé cette douceur ... Ils devaient se battre, no ?


            L'attention se porte aux précieuses émeraudes, tandis que les lèvres viennent s'apposer délicatement à la main, puis d'un second plus appuyé. Et de se redresser légèrement, s'essayant à la charmer d'un sourire ...


              Pour avoir le droit d'effleurer ainsi votre main ... Et rêver de plus ?



            ~~~~~


            Sans un mot, les émeraudes se baissent pour détailler les périgrinations des doigts hispaniques, lentement suivant les attitudes digitales quand la verdoyance oculaire remonte pour observer les traits de son débiteur.

              Vous semblez doué d'une imagination des plus intéressante, débordante peut-être même.
              Sensuelle à n'en point douter.


            Un baise main de nouveau, ou pas... une ébauche de séduction plus appuyée que le verbe, tout en restant subtile, tout en finesse, point de racolage vulgaire et ça a tout pour convenir à la florale qui rend le sourire offert, léger mais présent avant de rétorquer.

              Et vous rêvez-vous sur l'instant ? Sire Gimeno...



            ~~~~~


            Les lippes s'étirent d'un fin sourire, le regard s'habillant d'une franche malice tandis qu'il détaille ses traits. C'est son petit talent, il aime à charmer avec des histoires, abreuver ses conquêtes de rêveries qui ne se réaliseront peut-être jamais, mais dont il s'emploie du mieux qu'il peut à faire ressentir les sensations ...

            Il incline légèrement le chef :



              Gracias, le compliment me va droit au coeur ...


            Et il surejoue un brin, se faisant taquin lorsque la paume libre se presse contre son coeur. Avant qu'il ne darde ses rayons sur la délicieuse plante, pour sûr qu'il rêve à l'instant. Difficile d'en être autrement quand tout en elle transpire la séduction et le mystère, un savant mélange qui donne forcément envie de partir à la conquête du trésor par quelque moyen que ce soit.

              Sì señorita ... Est-il arrivé qu'il en soit autrement en votre présence ?

          _________________
          .elle

          Javier/Elle
          (4 mains)

            Le regard émeraude jauge, analyse et s'amuserait presque de la comedia del arte qui se joue devant elle,, surjoue même mais à ce mérite de la faire sourire, de charmer quelque part et même de l'intéressée.
            Se faire courtiser sans qu'il ne sache qui elle est, ce qu'elle fait, et ô combien la florale maitrise cet art qu'elle lui demande de déployer pour elle.
            Alors lentement les digitales se libérèrent de l'étau de la main hispanique, délicat sourire se voyant offert au moustachu vers qui l'épineuse se penche, subtil rapprochement, iris herbacés joutant avec les dorées quand pulpe d'un index vient souligner la ligne de la mâchoire masculine.
              J'ai l'audace de penser que non, mais vous... Señor Gimeno... que seriez-vous prêt à faire pour explorer ce rêve dites moi ?
            ~~~~~

            L'inconnu à du bon, c'est un bon engrais pour l'imagination, qui permet de faire voler les idées et les songes à l'infini. Les doigts fins sont relâché lorsqu'elle initie la retraite, et l'or se perd un court instant en contemplation des pulpeuses qui s'étirent d'un sourire qui ne manque pas de le charmer. Elle s'approche, et ses délicieuses effluves se mêlent à l'air qu'il respire, affinant son sourire quand le regard se laisse hypnotisé par l'émeraude. Lèvres se pincent légèrement, alors qu'elle distille cette chaude caresse qui le fait frémir ...

              L'audace n'est qu'assurance, et l'assurance vous va à ravir ...

            Il se reprend un peu, les pépites tâchant d'éprouver les résistances féminine lorsqu'il lève sa main pour délicatement saisir la sienne, et déposer un baiser à l'intérieur de son poignet sans la quitter du regard.

              Bien des choses señorita ... Je suis prêt à être le sol que vos pieds fouleront, la chaise sur laquelle vous vous asseyez, la couche sur laquelle vous reposerez vos courbes alléchantes ... Vous emmenez danser, pour le simple plaisir de sentir votre peau contre la mienne, votre regard se mêler au mien ... Il y a tant de possibilité, et l'embarra du choix.

            Le regard ne s'est pas esquivé, plus intense, et la joue se frotte délicatement contre ce poignet délicat, avant de le relâcher doucement.
            ~~~~~

            Bien des choses... ils y étaient, la rose l'avait amené où elle voulait, savoir de quoi il était capable, ce qu'elle pourrait tirer de cet homme, de ses talents, la séduction n'était clairement pas le soucis, maniérée même, juste ce qu'il faut, de quoi charmer sans agacer et ce petit accent hispanique donnait un attrait que les autres n'avaient pas.
            Ce n'était pourtant pas l'exotisme qui manquait entre Lirian et Osmann mais cette pointe ibérique était tout aussi épicée.
              Voilà qui est fort intéressant mon cher.

            Lentement le vin se voit porter aux lèvres quand les iris verdoyantes observent la délicatesse mise dans cette main qu'il baise sans lâcher une once de l'emprise dorée sur ses émeraudes, un fin sourire animant les pétales labiaux à l'écouter, gérante analysant, galante appréciant et femme... en profitant délicieusement.
              Gardons donc votre forme initiale que je trouve fort avenante ainsi voulez-vous.
              Vous avez le plaisir de mon regard au creux du votre mais je n'ai point dansé me semble t-il ?.

            Le mettre en porte à faux et voir comment le bel hispanique saura rebondir, comment il accueillera un rejet de propos , pourtant plaisants, et une provocation dissimulée sous une semi remontrance.
            Gagne ta chance Gimeno, montre moi que l'intérêt que je te porte n'est pas une erreur.
            ~~~~~

            Gimeno n'est pas homme à abandonner aussi facilement, quand bien même la ravissante fleur lui donne du fil à retordre, il conserve la finesse de son sourire, comme le contact visuel. Et pour se donner contenance, il saisit sa coupe pour en prélever une gorgée, s'abreuvant lentement. Il a le temps, rien ne sert de se presser. Verre est reposé, offrant un sourire charmeur lorsque la paume s'en vient nonchalamment s'offrir sous le nez de la Rose ...

              Me feriez-vous l'honneur ? Il me faut remédier à cette fâcheuse situation, et vous menez sur le champs dans un lieu où nous pourrons montrer aux mondes comme vous êtes enivrante ....

            Cela dit, il n'a aucune idée exacte d'où il pourrait l'emmener, mais l'Ibère compte sur la chance, ce qu'il ne devrait sans doute pas au vu de ses dernières performances.
            ~~~~~

            Plus qu'intéressant, et la rose plus que besoin de se changer les idées, outre celui de recruter, l'aubaine est trop belle et le piège se met lentement en place dans les volutes de l'esprit floral.
            Et devant la proposition du bellâtre, le carmin de son calice disparait pour enchanter ses papilles d'une longue gorgée, quand l'émeraude s'offre l'or en oraison, doigts fin de senestre venant se glisser au creux de la main offerte, pulpes digitales caressant d'un effleurement la paume investie.
              Ci-fait...
              Nous pourrions remédier dans l'établissement voisin, Messire Gimeno, je pense qu'il serait tout adapter à voir une danse m'être offerte, à moins que je ne vous la demande dans le jardin où j'aime à me promener,
              Vous me direz point de musicien ? Toutes les danses n'en nécessitent cependant pas. Qu'en pensez-vous ?

            Sous-entendus subtils ? Peut-être...
            Proie attirée à l'Aphrodite ? Bien sûr
            Amusement avant la dette ? Qui sait

          _________________

          Merci JDMonty
          Javier.gimeno

              Javier/Elle
              (4 mains)


              L'attente se fait dans un calme relatif, si ce n'est la lueur de son regard qui s'en vient effleurer quelques ombres charmante à l'orée de sa gorge, pour mieux en revenir aux précieuses émeraude. Enfin, la douceur de ses doigts se presse dans le creux de sa main, et Gimeno se sent vainqueur. La proposition est attentivement écoutée, et le sourire ne s'en étire que plus finement, une palette d'idée venant lui éventer l'esprit à ses mots aux sens multiples ...


                L'idée est plaisante, ce sera là l'occasion d'établir un rythme qui n'appartiendra qu'à nous ...


              Doucement, il se redresse, invitant la belle plante à en faire de même avec douceur et patience.


                A qui cela ne plairait pas d'être le détendeur d'une chose unique après tout ?


              ~~~~~


              Main libre déposée à l'accoudoir, le dos s'étire légèrement, remontant doucement sa droiture avant que le fessier ne quitte le moelleux de l'assise, observant alentour, émeraudes détaillant les présents, de celui qu'elle devra cueillir de ses cuisses pour avoir Javier sous sa coupe au tavernier à qui sourire fut envoyé.


                Le rythme sera mien oui, vous êtes pour l'heure mon obligé très cher


              Une simple petite piquure de rappel quand lui même avait manqué de discernement, alors que pas florau les entrainent vers la porte menant aux jardins séparant le Pacte d'Orphée de L'Aphrodite.


                Vous devriez prendre garde aux mots que vous utilisez, si l'unique est fort agréable, la chose beaucoup moins et pourrait même en offusquer savez-vous ?


              Sourire en demi-teinte, l'extérieur est rejoint, la rose prenant le temps de s'attarder das un de ses endroits favoris, un pu de verdure au coeur de Jussieenne, de la vie parisienne.

              ~~~~~


              Ouille. La Rose sort ses épines et égratigne l'égo mâle d'un rappel dans les règles de l'art. Légère crispation des membres alors qu'il la suit sans accorder un regard à ce qui les entoures. L'air frais se fait piquant, et l'ibère espère un instant qu'elle oubliera cette idée de danser à la belle l'étoile. C'est qu'il est frileux, et des balades comme celle-ci, même aussi courte, font naître en lui un brin de mélancolie pour sa Catalogne.

              Sourcil se hausse aux mots qui sortent de ses lèvres.



                La chose est agréable, danser libère, réchauffe, fait oublier ... Que les gens s'offusquent de la liberté des autres n'a rien de nouveau, le commun des mortels s'offusquent toujours pour un rien et oublie de vivre.


              Chacun sa philosophie sur la chose après tout. Et Gimeno reprend son masque assuré, alors que l'esprit cogite dans un coin, de plus en plus intrigué par le dénouement de cette soirée.

              ~~~~~


              Le rire fuse malgré elle, il est des barrières qui parfois ne sont pas aisées à contrecarrer, celle des mots et du language semble être de celles-ci alors que la pulpe des doigts effleurent la corolle d'une fleur endormie.
              Lentement le corps pivote et fait face à l'ibere sourire inondant un peu plus le voile céleste sombre, l'émeraude jaugeant, détaillant et appréciant l'ibère en venant replacer un col revêche et inconséquent qui danse à sa guise, versant d'un index s'amusant à souligner ce tranchant de mâchoire.



                Nous ne nous sommes pas compris, je parle de votre propension à nommer une femme telle chose unique, comme il y a à peine quelques instants.
                Je vous accorde qu'une danse et virevolter au bras d'un homme guidant la libération des corps dans des mouvements plus ou moins lascifs, plus ou moins proche sont là tout ce qu'il y a de plus plaisants.


              Haussement de sourcils d'une rose épineuse, joueuse, passant un moment qu'elle notera de délectable que de mener sa proie dans la toile subtile de l'Aphrodite.


                J'escompte bien vous voir et vous sentir me faire tournoyer dans ce salon qui n'attend que cela. Mais pour cela il me faudra pouvoir vous nommer, cela pourrait être utile
                Savez-vous danser la volte Señor Gimeno ?


              Cabotine ? Un peu, quand déjà la porte donnant sur des dédales cachés et un vestibule s'ouvre sous les digitales animant la poignée de porte de l'Aphrodite.

              ~~~~~


              La Rose tisse lentement sa toile autour de l'Ibère, lequel en deviendrait presque méfiant si ce n'est son côté joueur qui le pousse à sourire en presque toute occasion. L'or glisse aux courbes, avant que tête ne se penche légèrement pour qu'il observe cette familiarité faite au col, pour mieux hausser un sourcil :


                Assurément, nous nous sommes mal compris ... C'est l'instant qui est unique, même si on peut aisément vous qualifier d'unique en tant que femme, de part votre beauté, et votre prestance ...


              Frotter dans le sens du poil, ou plutôt des épines, l'Ibère sait faire. Bien qu'il ne doive pas se fouler pour trouver les mots justes, puisqu'il ne se sent pas le moins du monde en faute.

              Tête se penche légèrement à ses mots, et alors qu'ils pénètrent dans l'établissement, une paume s'appose doucement au creux de son dos :



                Sì señorita, et quand bien même ce ne serait pas le cas, il serait plaisant d'être dirigé par vous ...

            _________________
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