Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, 4, 5   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] La place du marché, ses étals, la fontaine pas loin ...

--Gamine
La gamine lorgnait de près une belle miche de pain qui avait l'air très croustillante. Les mains dans les poches trouées de ses braies, elle se demandait si la vendeuse la lui cèderait pour quelques deniers, seule richesse qu'elle possédait après avoir fait quelques sourires à gauche et à droite. Oui mais c'était loin de pouvoir lui payer quoi que ce soit à la gamine.

Elle regardait discrètement la matrone qui l'avait visiblement repérée. Petite grimace sur le visage, lèvres pincées, elle poussa un long soupir et s'éloigna. Ce n'était pas les boulangers qui manquaient, elle devrait pouvoir trouver le moyen de chiper un morceau ou deux sans qu'on la remarque.

Nouvelle proie. Un vieil homme aux cheveux aussi blancs que la farine qu'il devait utiliser pour faire les jolies miches qui trônaient sur son étal. Bon sang qu'elles étaient appétissantes ! Vieux mais pas aveugle. Décidemment ce matin elle se faisait repérer. Les épaules basses, elle repartit un peu plus loin. Non ce matin, elle n'avait pas de chance. En avait-elle seulement eu un jour de la chance ?

La fontaine n'était pas loin. Elle alla y poser les fesses sur le rebord gelé, tout comme l'eau qu'elle contenait. Elle regardait les allées et venues des gens. Malgré le froid, il y avait du beau monde qui se promenait. Et certains étaient si bien vêtus .... elle rêvait de porter un jour de beaux habits. Un rêve qui était loin de devenir réalité pourtant. Assise sur le bord de la fontaine, quelqu'un s'approcha d'elle.



rp ouvert à tout le monde, la place du marché étant un lieu où beaucoup de choses peuvent se passer. Quant à la gamine, s'approche d'elle qui le souhaite
Frutass
Laura se promenait sur le marché, l'uniforme dissimulé sous son manteau brun. Elle passait devant les étals, son attention se reportant préférentiellement sur ceux des artisans-forgerons. L'odeur du métal chaud emplissait ses narines. Laura aimait cette odeur, mémoire olfactive, senteur de souvenirs. Mais elle portait également son attention sur les badauds de la foule, en quête d'un larcin ou d'une rixe. Pour cela, elle se rendit sur les étals de nourriture. En cette froide saison, les vols de nourriture étaient monnaie courante.

Le regard suspicieux d'une boulangère attira son attention. Elle tourna la tête dans la direction du suspect, mais ne le vit pas. La matrone continua à suivre le suspect d'un mouvement de tête. Laura avança dans cette direction. Tournant après un étal, elle regardait l'expression des différents boulangers. Là, ce vieux. Même regard. Laura réussit à entrapercevoir un enfant, impossible d'en connaître le genre. Bousculant un badaud et se confondant en excuses, elle arriva devant l'étal du vieux boulanger, qui lui indiqua une petite forme assise sur la fontaine un peu plus loin. Laura le gratifia d'un sourire et de quelques écus contre une miche de pain, puis tourna les talons.

Se frayant un chemin au milieu de la foule et des caquètements de poules, Laura s'approcha de la fontaine puis vint s'asseoir aux côtés de l'enfant, une fille. Elle lui tendit la miche de pain.
Pas facile tous les jours n'est-ce pas ? Elle lui fit un sourire. Comment t'appelles-tu ?
_________________
--Gamine
Elle baissa les yeux, espérant passer inaperçue, mais il était trop tard. La silhouette venait de s'installer à ses côtés.

Pas facile tous les jours n'est-ce pas ?


Une femme, une voix de femme. Elle avait eu peur qu'il s'agisse d'un vieux pervers ou de je ne sais quel énergumène qui aurait pu en avoir après elle. Soupir de soulagement et mouvement de tête sur le côté pour mieux la regarder. Elle lui tendait une miche de pain. Bon sang qu'elle avait l'air bonne, mais peut-être était-ce un piège ? Oui mais son estomac s'en fichait pas mal. D'une main timide et pas très propre, elle prit la miche de pain et glissa un léger merci avant d'y croquer à pleines dents.

Comment t'appelles-tu ?

La bouche pleine d'une délicieuse croûte croustillante et de mie moelleuse, elle répondit pourtant

Chophie !

Bravo ! Au moins il ne faisait plus de doutes qu'elle n'avait aucune manière ! Ses yeux allaient de la miche à la jeune femme. Mais Sophie s'attarda sur son visage. Elle la trouvait si jolie et se demandait si un jour elle serait aussi belle. Elle avala son morceau de pain et avant de croquer à nouveau dans la miche, elle lui posa à son tour une question

Et toi ? tu t'appelles comment ?
Frutass
Chophie !

La spontanéité de la réponse dans l'action et le petit air gêné qui se dessinait sur le visage de l'enfant firent éclater la jeune femme de rire. Et bien voilà qui est dit. Comment t'appelles-tu ?

Laura. Enchantée mademoiselle Sophie. Elle esquissa un sourire rassurant et jeta un regard circulaire sur la foule avoisinante. Alors ? Que fais-tu ici toute seule ? Où sont tes parents ?
_________________
--Gamine
Regard sur la jeune femme qui dit s'appeler Laura. Vraiment très belle, à n'en pas douter.

Alors ? Que fais-tu ici toute seule ? Où sont tes parents ?

Petite grimace et tête qui se baisse. Elle ignorait où se trouvait ses parents. Ils étaient arrivés il y a quelques jours maintenant et ils l'avaient laissée près de l'église en lui disant de ne pas bouger. Obéissante, elle avait attendu des heures et des heures et ils n'étaient jamais revenus. Elle était depuis livrée à elle-même et n'osait pas le dire de peur qu'on se moque. Il fallait qu'elle trouve une parade, quelque chose que la jeune femme croirait sans avoir le moindre doute.

Oh je ne suis pas toute seule ! Ma mère fait le marché pendant que mon père est en quête d'un travail. Ils m'ont dit de les attendre sagement ici.

Demi mensonge puisque c'est à peu près ce qu'ils devaient faire avant qu'ils ne disparaissent. Difficile cependant à douze ans de se débrouiller toute seule. La tête toujours baissée, elle poussa un long soupir, laissant s'échapper une larme sur la joue.
Frutass
A sa question, la jeune Sophie baissa la tête et mit un peu de temps à répondre.

Oh je ne suis pas toute seule ! Ma mère fait le marché pendant que mon père est en quête d'un travail. Ils m'ont dit de les attendre sagement ici.

Cette réponse là n'est pas spontanée, pensa-t-elle. Laura sourit et passa un bras autour des épaules de la petite fille. Tu sais Sophie, j'ai jamais vu un enfant engloutir aussi vite une miche de pain. Ca signifie sûrement que tu as sauté bon nombre de repas. J'ai du mal à imaginer ta maman faire le marché si elle n'a pas assez d'argent pour te nourrir.

Laura se leva du rebord de la fontaine et s'accroupit devant la petite fille, la tenant par les épaules. Elle plongea ses yeux dans les siens et aperçut une larme qui dessinait une trace luisante sur la joue de Sophie. Elle l'essuya d'un revers de son index. Elle est gelée cette petite. Laura se releva. Viens avec moi. On va aller jusqu'à ma ferme. Il y fait plus chaud. Elle tendit sa main vers Sophie avec un sourire. Tu as déjà bu du lait de brebis?
_________________
--Gamine
Un bras passe autour de ses épaules. Elle avait oublié d'être bête la jeune femme .... Comment aurait-elle pu gober une histoire pareille ? Elle s'accroupit devant Sophie et plongea son regard dans le sien, essuyant au passage la larme qui s'était aventurée sur sa joue.

Viens avec moi. On va aller jusqu'à ma ferme. Il y fait plus chaud.


Elle regarda la main tendue devant elle, hésitant un peu. Après tout elle ne la connaissait pas ! Mais l'idée de se retrouver au chaud était si tentante .... Et le sourire sur le visage de Laura .... elle avait envie de lui faire confiance, au moins pour aujourd'hui, histoire de se réchauffer et peut-être se remplir le ventre.

Tu as déjà bu du lait de brebis?


Elle secoua la tête négativement. Elle ne connaissait que le lait de vaches quand ses parents en avaient encore, avant qu'un homme vienne les prendre et qu'ils ne partent pour se rendre ici. Non elle ne connaissait pas le lait de brebis mais elle avait envie d'y goûter. Elle prit timidement la main de Laura et descendit de son assise gelée, prête à la suivre.
Pouilleux
Antoine marchait aussi vite que possible. Il sortait du marché, ayant acheté de bien croustillantes miches de pain pour sa taverne. Il allait y passer pour déposer la marchandise, avant de courir jusqu'à la Mairie, où il avait foule de travail. En passant devant la fontaine, le panier plein de pain à son bras, il reconnut le Tribun, Laura. Il fut très étonné de la voir tenant la main d'une petite jeune fille. A sa connaissance, Frutass n'avait pourtant pas d'enfants, encore !

Intrigué, il alla à leur rencontre. Une fois devant eux, il s'adressa à Laura.


"Bonjour ! Comment vas-tu ?"

Il regarda fixement l'enfant deux secondes, et ajouta.

"Elle est à toi cette belle jeune fille ?
_________________
Frutass
La jeune fille attrapa sa main avec hésitation, l'informant au passage de sa connaissance en lait de brebis. Et bien on va arranger ça. Elle entraîna Sophie avec douceur au milieu de la foule, comme si elles faisaient le marché ensemble. C'est alors que Monsieur le Maire, alias Antoine, fit son apparition, des miches de pain plein les bras.

"Bonjour ! Comment vas-tu ?"

Salut Antoine ! Je vais très bien merci. Elle regarda les victuailles. Je vois que tu t'approvisionnes. Tu prépares un siège ?

Il détourna son attention vers l'enfant.
"Elle est à toi cette belle jeune fille ?

Non. La mienne n'a pas encore appris à marcher ; et elle est avec son père. Elle fit signe à Sophie de s'approcher un peu plus. Antoine, je te présente Sophie. Sophie, je te présente le maire de Dié, Antoine de Navarre. Elle regarda Antoine. Il semblerait qu'elle soit orpheline, ou abandonnée. A vrai dire, elle ne me l'a pas précisé.

Elle marqua une pause. Quoi qu'il en soit, je vais l'emmener à ma ferme en attendant ; qu'elle ait au moins un repas chaud, un lit pour dormir, et peut être même un bain. Elle fit un clin d'oeil à Sophie avant de revenir à Pouilleux. Enfin, si un de ses proches vient te voir pour la chercher, à la mairie ou autre, tu sauras où l'envoyer. Sur ce je te laisse, tu m'as l'air passablement débordé. Bonne journée Antoine !

Elle lui fit un salut de la main, puis réamorça sa traversée du marché, naviguant dans les ruelles jusqu'à sortir du centre-ville, puis passer les remparts ; empruntant le chemin neigeux-boueux menant jusqu'à sa ferme.

Une fois arrivée en sa demeure, entourée de ses deux champs en jachères, Laura entra dans l'étable, où le troupeau d'ovinidés s'éloigna de la barrière, apeuré par cette soudaine intrusion dans leur demeure. Attend-moi ici. Elle monta à l'étage, où se situait sa demeure à proprement parlé. Elle rajouta une bûche dans le poêle à bois qui couvait doucement, puis récupéra une cruche en terre cuite et redescendit aux étables.

Elle enjamba l'enclos, faisant fuir les bêtes dans un concert de bêlements. Elle repéra une brebis suivie de près par deux agneaux et aux mamelles biens gonflées. Avec patience, elle réussit à attraper la brebis et entrepris de la traire, au milieu de la tétée des petits. Une fois la cruche pleine elle repassa par dessus la barrière et invita Sophie à la suivre à l'étage. Une fois au chaud, elle servit deux verres de lait tiède et en tendit un à Sophie. A la tienne !!
_________________
Tenebreux
Tenebreux qui s'ocuper de son champs lorsque la garnison n'avait pas besoin de lui devait aller vendre ses sacs de blé et en acheter ainsi que de la viande.Il se rendit a une étal en portant ses sacs qui pesait au moins 5 kilos dans une charrete et se mit a negocier avec le marchand sur le prix pour qu'il soit plus avantageux.Losque le prix lui plut il vendit ses sac de blé a un prix interessant et partit vers une autre étal qui vandait des denrée alimentaire et choisit trois morceaux de viande qu'il avait soignesement choisit.Puis il partit chez lui pour entreposer sa nouriture.Il passa devant une étal ou un jeune homme de 8 ans voler une miche de pain.Il partit a sa rencontre et lui parla:

Tu sais petit, le vol c'est pas la meilleure solution.

Le gamin sursauta et essaya de s'enfuire mais Tenebreux l'attrapa par le bras et lui tendit la miche pain qu'il essayait de voler

Tiens je vais te la payait.
Combien la miche de pain??

6.50 ecus messieurs

Tenebreux lui tendit la somme indiquer et dit au gamin de partir

Merchi monchieur

puis il rentrit chez lui
_________________
--Gamine
Elle suivait Laura lorsqu'un homme les interpela, saluant la jeune femme et l'interrogeant sur la belle jeune fille. Sophie se retourna machinalement, ne pensant pas qu'on puisse parler d'elle ainsi, puis comprenant qu'il s'agissait d'elle, elle esquissa un sourire timide, sentant le feu lui monter aux joues. Il est vrai qu'elle avait bien grandit et que ses douze printemps avaient modifié pas mal de choses et notamment ses formes qu'elle avait de plus en plus de mal à cacher.

Antoine, je te présente Sophie. Sophie, je te présente le maire de Dié, Antoine de Navarre


Le maire en personne ! Elle s'inclina du mieux qu'elle put pour le saluer et les écouta parler. Laura avait hélas vu juste sur la situation de Sophie, mais le mot abandonnée pris alors tout son sens dans sa tête. Sa gorge se noua et elle ne put sortir le moindre mot pour dire ne serait-ce qu'au revoir au maire lorsqu'elles repartirent en direction de la ferme de Laura.


[Chez Laura]

Elle la suivait, faisant attention de ne pas s'étaler au sol, tant celui-ci glissait. Chemin de neige et de boue, véritable parcours du combattant pour qui est mal chaussé. Enfin un bâtiment se profile. Elles pénètrent dans l'étable, et elle lui demande de l'attendre là. Pour sûr, elle n'allait pas retourner dehors. Elle regarda les brebis tandis qu'à l'étage se faisaient entendre des bruits sourds. Quelques instants plus tard, Laura était à nouveau là, une cruche dans les mains. Elle la regarda faire, observant le moindre de ses gestes, se rappelant la traite des vaches de ses parents.

Sourire triste aux lèvres, elle la suivit à l'étage sans piper mot. Une douce chaleur envahit alors son corps gelé. Le poêle faisait son œuvre et Sophie retrouva quelques couleurs. Elle prit le verre tendu.

Merci

Elle porta le verre à ses lèvres et bu quelques gorgées. Le goût était certes différent du lait de vache mais c'était agréable, et puis il était encore tout chaud, à peine sorti des mamelles, ce qui la réchauffa encore un peu plus. Dernière gorgée avalée, elle se lécha les babines et peaufina le tout d'un essuyage en règle d'un revers de manche.

C'était drôlement bon !


Les mots sortaient tout droit du coeur, et si elle n'avait pas eu un minimum d'éducation, elle en aurait volontiers redemandé, mais elle se contenta de sourire à Laura, jetant de brefs regards autour d'elle.
Frutass
C'était drôlement bon !

Laura rendit à Sophie un tendre sourire lacté et détailla l'enfant de la tête au pied. Un sourire timide, un regard triste, un corps pâle et frêle. Dieu qu'elle a dû souffrir, se dit-elle en reposant son verre de lait vide. Elle poussa la cruche jusque devant Sophie. Sers-t'en si tu en veux. La seule limite, c'est le fond de la cruche. Elle se leva et entra dans sa chambre un peu plus en arrière, séparée des commun par une porte de bois. Elle en ressortit quelques instants plus tard avec une épaisse couverture de laine qu'elle tendit à l'enfant.
Voilà pour toi, le temps que la pièce soit bien chauffée. Je vais aller en bas pendant un petit moment, préparer un petit quelque chose. Si tu as faim, il y a du pain, de la charcuterie et du fromage de brebis dans le garde-manger. Ne mange pas trop non plus, sinon tu n'auras plus faim pour le dîner. A tout à l'heure. Elle lui fit un clin d'oeil accompagné d'un sourire puis descendit au rez-de-chaussée.

Sous l'escalier, une porte dérobée donnait sur l'ancienne grange que Laura avait aménagée en forge. La forge à proprement parlée était en train de couver, le feu étant non alimenté depuis bientôt un jour. Enfilant gants épais et tablier, elle ouvrit la trappe d'entrée de la cuve et jeta un oeil à l'intérieur. Vide. Elle attrapa alors une brouette, une pelle et sortit à l'extérieur par la porte de la grange. Elle s'attela à remplir la brouette de neige fraîche puis rentra à l'intérieur et remplit la cuve de cette neige, qui se mit rapidement à fondre sur le métal légèrement chaud. Elle effectua deux autres allers-retours, le volume d'eau de la cuve augmentant petit à petit. Elle laissa la neige fondre complètement, puis l'eau se réchauffer peu à peu.

Pour finir,Laura attrapa le grand bac en cuivre qui servait de bac de trempe et l'amena sous la gargouille de la cuve. Elle jeta un oeil dans la cuve, apercevant quelques volutes de vapeur. Elle se décida donc après une heure et demie de préparatifs et d'attente à ouvrir la trappe d'écoulement. L'eau coula le long de la gargouille et vint remplir le contenant de cuivre. Elle sourit, satisfaite d'avoir trouvé une utilité fort délassante à un appareil aussi éreintant.

Elle retira son tablier et ses gants, ainsi que son long manteau. Elle se retrouva alors dans son uniforme, espérant ne pas le tâcher de charbon de bois. Elle appela Sophie, espérant que sa voix porterait au travers du plancher.
SOPHIE !! Viens me rejoindre en bas !
_________________
--Gamine
[Chez Laura]

Elle se régala avec le lait et lorsque Laura descendit, elle s'en resservit un verre puis elle regarda alentours. C'était assez joli. En bas, du bruit se faisait entendre. Sophie se sentait bien mais elle savait qu'elle ne pouvait pas abuser de sa gentillesse plus longtemps. Elle prit un morceau de pain là où le lui avait indiqué Laura puis elle descendit le plus discrètement possible.

A pas de velours, elle descendit les escaliers, regard vers Laura qui était très occupée. Elle sortit et pressa le pas dans le chemin boueux. Au loin, elle entendit la jeune femme SOPHIE !! Viens me rejoindre en bas !. Pincement au cœur, et sans se retourner, elle fila en courant. Quelqu'un l'attendait.



Désolée de mettre fin ainsi au rp mais voyage oblige. Ne le laissez pas mourir, il peut se passer plein de choses sur un marché, près d'une fontaine. J'espère le revoir à mon retour
Frutass
Laura sortit de sa forge, inquiète de ne pas avoir vu descendre Sophie. Peut être qu'elle ne m'a pas entendue. Elle monta à l'étage et fut surprise de voir que l'habitation était vide. Elle jeta un coup d'oeil rapide dans sa chambre. Personne. Elle redescendit rapidement à l'étable, toujours rien.

Rien sauf des petites traces de pas qui s'éloignaient de la ferme au travers de la neige. Elle courut chercher son manteau, fermant la porte de l'étable et suivant les traces de pas dans le manteau blanc. Celle-ci se retrouva face au chemin boueux, dans lequel les traces de pas se mêlaient aux autres, se perdaient dans la multitude. Elle décida donc de remonter le chemin jusqu'au centre-ville à vive allure, espérant l'y croiser, peut être avec ses parents ou un proche ; qui le savait réellement ? Au moins l'aperceoir pour savoir que rien ne lui était arrivé.

Elle mit ses mains en porte-voix et commença à l'appeler au coeur de la foule.
SOPHIE ! SOPHIE !

Revenez-nous vite alors
_________________
Lapetitenadia
Elle était en Dié depuis le lever du soleil.
Première halte depuis son départ de Briançon, sa jument s'en satisfaisant.
Après avoir déposé cette dernière à l'écurie afin de la laisser se reposer, elle s'était mise à errer, sans but, comme à l'habitude.
Ses pieds trainaient presque sur le sol, signe de son état d'esprit du jour...Et des jours d'avant.


Il est bon mon jambon! Il est bon!
Elle leva ses yeux gris, ses pas l'avaient menés au marché.
Une grande place s'étendait face à elle, les marchands gesticulant ou vociférant, les passants en pleins achats et plus en retrait une fontaine magnifique.
Le décor était somme toute atypique pour un marché.
Remontant sa capuche sur sa tignasse blonde afin de ne croiser personne qui puisse la reconnaitre elle s'approcha d'un étal de plantes.
Saluant l'homme d'un signe de tête bref elle se mit à regarder ce qu'il vendait.
Rien ne l'intéressait, comme tout le temps en ce moment.

En soupirant elle quitta les étals et s'appocha de la fontaine, y jetant un écu comme à la coutume, en faisant un voeu...
Ce voeu....Quel étrange voeu...qu'elle espérait se voir réaliser rapidement.
See the RP information <<   1, 2, 3, 4, 5   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)