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[RP] Vous souvenez-vous de moi ?

Savian
Citation:


      A Dôn ap Maëlweg de Kerdraon, Baronne de Caro, Roy d’Armes de Bretagne,


    Ma Dame,

    Vous souvenez-vous de moi ?
    Nous avions échangé quelques courriers, lorsque vous aviez posé annonce chez Madame Violette. Nous nous étions rencontrés sous le rouge signe au sein dans les jardins d'un Hôtel au joli nom de Bourbon. Rien que d'y songer, j'ai soif. Nous nous sommes quittés assez promptement, j'étais resté sur ma fin. Ou ma faim.

    J'ai failli mourir.

    Alors, j'ai songé à toutes les personnes que j'ai pu rencontrer dans ma longue existence. À ceux que je ne souhaitais pas retrouver. & à vous. Je n'ai jamais été doué pour les jolies tournures, de phrases. Mais j'éprouvais le désir de vous écrire.

    Comment allez-vous, Rouge-Gorge ? Vos pas dernièrement vous guident plutôt vers le beurre salé ou la saleté parisienne ?

    Moi, je survis.

    Si vous ne vous souvenez pas de moins, ne me répondez pas. Je n'en prendrais pas ombrage.

    Savian de Walburghe Lablanche d’Abancourt
    Dict le bien monté

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Dict Le bien monté "La Bête"
Don.
Citation:
Dôn ap Maëlweg de Kerdraon - Salaün de Kerkreñv - veuve Harscouët.
"Le Céphalophore"
Bourges - BERRY


Sire de Walburghe Lablanche d’Abancourt,


Il y a bien longtemps, déjà que nos chemins se sont désunis, je n'espérais plus recevoir de vos nouvelles pour être honnête.
La nuit qui précéda notre rencontre, fut courte et rythmée par les angoisses - nocturnes - qui s'avérèrent être aussi abusives de jour, une fois ma tête disposée au réveil.
Ha ! Ce petit jour qui nous a propulsé, tous deux au sein de ce petit jardin mais qui nous a tout aussi vite arraché l'un à l'autre. La nuit suivante fut bien plus pénible à supporter alors, tant j'étais peinée de n'avoir pu poursuivre notre conversation. Notre but commun.

Mais rien de tout cela n'a d'importance aujourd'hui, alors que j'apprends votre nouvel amusement, celui de frôler la mort. Si je peux me permettre, intéressez vous plutôt à la petite (mort), cette dernière n'est pas déplaisante et cela vous évite alors de chagriner l’entièreté de votre entourage.
Est-ce par la faim - évoquée une ligne plus tôt - que votre force vitale a pris la lourde décision de vouloir vous quitter ? La soif peut être même, puisqu'elle s'immisce également au beau milieu de vos mots. Et qu'ils sont beaux, ces mots, lorsqu'ils évoquent nos "retrouvailles".
Il me fait plaisir sincère de réceptionner ce pli et de vos nouvelles avec. Bonnes puisque vous n'avez guère trépassé. La survie est enivrante, bien plus qu'une vie monotone à laquelle nous tentons tous de nous accrocher/raccrocher sans trop y croire. Croyez alors.

L'Alençon n'en a donc pas terminé avec vous.

Peut-être un jour, pourrais-je venir à nouveau ? J'ai bon souvenir de votre cité. L'Ursula et vous aviez été deux rencontres marquantes, il serait bon, lorsque le temps me le permettra enfin, de venir vous saluer.

Ma tête dirige mes pas, et croyez moi, celle-ci est loin d'espérer retrouver le beurre salé ou le Paris trop souillé. Je gambade joyeusement vers les farcis d'escargots, les bœufs cuits au vin et les potées en tout genre. La Bourgogne m'invite. N'avez-vous pas l'envie de déguster l'un de ses plats en ma sympathique (oui oui) compagnie ?

En attendant d'en savoir plus, et parce qu'il faut bien mettre un terme à mes écrits,
Je souhaite que notre très-haut à tous veille sur votre chemin, bien que séparé du mien.

Gant ma gwellañ soñjoù*,
Dôn MdK. (Qui n'est plus ni baronne, ni comtesse, ni Roy d'Armes, ni... Bretonne.)







*Langue bretonne : Avec mes meilleures pensées

_________________
Savian
Citation:


      A Dôn ap Maëlweg de Kerdraon,


    Ma Dame,

    Vous mentez mal. Et de surcroit, vous faites comme si mon langage égalait le vôtre. En résumé, je ne suis pas poète, tout juste noble mais je me sens davantage comme un bâtisseur, un soldat, un homme de peu. Et vous, vous utilisez de grands mots. « Le Céphalophore », qu’est-ce que ça ? Est-ce une insulte ? Ou peut-être le nom d’un navire ? Les capitaines –de bateau- sont toujours spéciaux.

    Vous dites ne plus être bretonne et pourtant, vous usez de mots qui, malgré mes lacunes, ne se rapprochent aucunement du français. Que veut dire « Saulaün de Kerkretruc » ? Et « Gant ma gwellan sonjou » ? Avec tous vos traits étranges. Gant ça va, je comprends. Ma aussi, mais la suite, c’est chaud.

    La leçon de vocabulaire initiée, parlons d’autre chose.

    Pour la petite mort, encore faut-il que je trouve épouse. En effet, je n’ai guère envie de semer davantage de bâtards et ne pourrais prendre plaisir qu’entre les cuisses de ma future femme. Chaque homme a ses désirs, ses fantasmes. Un des miens est celui-là.

    Revenez en Alençon, vous boirez à mon crédit tout le long de votre séjour. Cela vous tente ? Me concernant je ne peux guère quitter ma province pour l’heure, mais le futur ne m’appartient pas alors, nous verrons.

    Qu’est-ce que la Bretagne vous a fait ? Car je peux lui piner la gueule, hein.

    Moufle ta elwën mondis,*
    Savian

    *ça ne veut strictement rien dire, c'était pour la rime triple.

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Dict Le bien monté "La Bête"
Don.
Citation:
Rouge Gorge.
"La Pinardante"
Nevers - BOURGOGNE


Savian !

Oui, vous me traitez en menteuse, alors je pense pouvoir au moins me permettre de vous interpeller par votre prénom.
Sachez que si mon souhait était de vous insulter, je l'aurais fait de manière bien plus directe, et non par un procédé aussi étrange qu'une " entête de lettre vulgaire ". Céphalophore... Il s'agissait bêtement, du nom de l'auberge d'où j'écrivais votre mot. Aujourd'hui, c'est à la Pinardante que ma missive prend forme, n'y voyez cette fois-ci aucun appel du pied, ou autre.

Je ne suis plus citoyenne bretonne, excusez mon manque de rigueur et l'oubli, donc, de ma précision. Mais en mon âme et mon corps, je suis toujours une bretonnante, c'est une évidence.
Salaün de Kerkreñv est le nom que porte mon grand père maternel. Il est donc celui qui complète le mien, mais j'ai finalement opté pour "rouge gorge" surnom superbement attribué par une connaissance à moi. Un Walburghe Lablanche d’Abancourt je crois !
En parlant de cette famille, connaissez vous un dénommé Eddard ? Il me semble qu'il porte ce nom, ou une partie de celui-ci. Un brave homme qui m'a semblé agréable en tout point, malheureusement notre rencontre fut brève, peut être même autant que celle de vous & moi.

    Que dites vous ? Vous n'avez toujours pas trouvé épouse ?
Votre situation semblait pourtant alléchante, seriez-vous si difficile à combler qu'aucune ne trouve grâce à vos yeux ?
Si vous ne souhaitez vous livrer sur le vélin, je gage pouvoir venir entendre vos confidences en Alençon même, oui.
Un jour. Prochain ? Peut être ?

J'ai désiré y passer il y a peu, mais finalement ma route fut poitevine. Quel regret ! L'Alençon est bien plus agréable à parcourir en comparaison.
Je venais saluer une énième fois cette Bretagne, qui je vous l'assure ne m'a rien fait. Ou de manière si insidieuse que la punir prendrait des années. Avez vous quelques années à perdre ? Pour cet unique but ? J'en doute et vous épargne alors bien de fâcheuses aventures.

Gant ma gwellañ soñjoù : Avec mes meilleures pensées donc.
Vous méritez bien une traduction.

Dôn.


_________________
Savian
Citation:


      Au Rouge-Gorge, pilier de taverne/auberge,


    Dôn,

    Je suis ravi que nous nous appelons maintenant par nos prénoms. En effet, cela me paraît plus simple et intuitif, surtout que je n’ai jamais été très au fait du protocole et des prédicats.
    Vous m’avez balancé une tonne d’information que je vais maintenant devoir digérer. Alors commençons par le commencement, ou presque. Donc tout d’abord, merci de ne pas m’avoir insulté ou alors de vous être rattrapée de la meilleure façon qui soit. Ainsi, mon ego n’est pas blessé.

    J’ai l’impression en vous lisant que votre séparation avec la Bretagne vous attriste un peu. Je vous souhaite de vous en remettre, et bien. Une perte est toujours douloureuse, encore plus lorsqu’on y était fort attaché. Mais quelqu’un m’a dit récemment, « il faut souffrir pour être beau ». Je n’ai pas compris l’intérêt de cette phrase dans le contexte mais ça m’a fait réfléchir. Peut-être qu’on est plus beau lorsqu’on aime quelqu’un ou quelque chose. Lorsqu’on est attaché à une entité physique ou spirituel. Du coup, il faut souffrir pour être beau signifie que pour aimer, il faut souffrir. Je n’apprécie pas tellement cette conclusion. Mais ce n’est pas moi qui fait les proverbes.

    Je connais bien un Eddard, mais de nom. Je crois que c’est un de mes cousins. Cela étant, j’espère grandement que vous ne me qualifiez pas de « brave ». Je n’ai guère envie d’être le « brave Savian ». Ou pire encore, « le brave Walburghe Lablanche d’Abancourt ». D’ailleurs, Eddard est un Lablanche d’Abancourt. Mais certes pas un Walburghe. En effet, je n’ai guère retrouvé mes frères et sœurs depuis un moment déjà. D’ailleurs Dôn, avez-vous des frères et sœurs ?

    L’amour m’a évité. De justesse.

    Vous ne le savez peut-être pas mais j’ai dû me retirer chez les moines pendant une période plutôt longue. Environ la moitié d’une année. Ou un peu moins. Moi qui pensais avoir trouvé mon âme sœur, ma moitié, lors de mon retour, cette dernière s’en est allée. En Tourraine. Où elle est de nouveau tombée amoureuse. J’ai failli me tuer tant la douleur fut vive. J’ai eu l’impression de me réveiller d’un dur et violent cauchemar.

    D’ailleurs, je ne vois aucune raison qui ai conduit vos pas jusqu’en Poitou car je n’y suis pas. Venez me voir, Dôn. Nous critiquerons l’Amour et noierons des poissons dans la Sarthe. N’est-ce pas une fabuleuse idée… ? Alléchante qui plus est ?

    Autrement, je crois que notre chancelière Alençonnaise, Eulalie se trouve actuellement à Nevers. L’avez-vous croisée ? Elle est charmante n’est-ce pas ?

    Sur ce, la nuit m’appelle.

    Venez, Dôn.

    Savian

    PS : Ne voudriez-vous pas me confectionner un sceau qui claque autant que le vôtre ? Peut-être pour mon anniversaire...?

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Dict Le bien monté "La Bête"
Don.
Citation:
Rouge Gorge.
"La taverne du coeur"
Nevers - BOURGOGNE


Savian,

Nous sommes donc en accord, restons en à nos prénoms, ce qui est bien plus simple et bien plus bon.
La rime était d'un juste ton, non ?

Nier l'attachement que je porte encore à mon Pays, serait mentir. J'ai été triste d'en partir, mais cette peine fut bien compensée face au bonheur éprouvé une fois loin, et finalement, je dois l'admettre je me sentais enfin : Libre.
J'y ai laissé certes beaucoup de choses. Ma famille en premier lieu. Mon château et mes manoirs. Mon si beau comté en Guingamp et la baronnie de Caro dont vous me saviez maîtresse. Quelques amis, beaucoup de souvenirs mais surtout... Surtout j'ai laissé derrière moi un douloureux passif dont je vous épargne les détails tant ils sont sordides. La France a su m'accueillir, et j'en suis fort soulagée, je ne savais pas ce que j'allais trouver avant de pouvoir fouler son herbe que j'espérais plus verte qu'en Breizh.

Si la logique que vous tirez du fameux dicton dont on vous a fait cadeau s'avère vraie, j'espère pouvoir prétendre à beaucoup d'amour.
Cette phrase peut aussi être traduite par : Plaignez moi, j'ai tellement souffert !

Enfin, trêve de plaisanterie.
Que vous soyez un parent d'Eddard ne m'étonne pas finalement, vous êtes bien brave Savian, vous aussi !
Et pour répondre à votre question. En effet, j'ai un grand nombre de frères et sœurs. Peut-être, que grâce à Tuatha avec qui vous êtes lié, il me semble, vous avez appris à en connaître un. Ou une. Peut être même deux. Trois ? Je m'arrête là car nous sommes onze descendants légitimes. Sans compter les bâtards que mon père a semé par ci, par là. Quelle grande famille n'est-ce pas ?
Au grand Dam de mes parents, malheureusement, peu d'entre nous sont mariés, les affres de la passion ont eu raison de la plupart de mes frères. Et là, qu'entends-je ? Ou plutôt qu'écrivez-vous ? Vous aussi l'amour vous a malencontreusement bousculé jusqu'à ce que vous risquiez votre vie ?
Je n'ignorais pas l'existence de votre romance auprès de "la dame aux joutes" comme un bon nombre de personnes se permet de la surnommer. Keltica de son prénom, n'est-ce pas ? Mon chemin a croisé le sien, lorsque mon séjour en Alençon s'est prolongé, par le passé. Elle était encore éprise de votre personne d'ailleurs. Je suis navrée d'apprendre que ce n'est plus d'actualité. Navrée aussi, de constater qu'une demoiselle ne sache guère attendre quelques petits mois, le retour de son homme.
Mais je n'écris pas ces lignes pour monter son réquisitoire ou l'accuser de tous les maux, j'espère seulement que vous allez mieux. Vraiment.

J'ai bien croisé la chancelière, et je ne peux que confirmer vos dires, c'est une jeune fille charmante, en effet. Figurez vous, que sans raison particulière - autre qu'une générosité impulsive - elle m'a offert un nouveau fermail. Le mien était abîmé et porté depuis ma plus tendre enfance, imaginez ma joie lorsque j'ai pu l'échanger contre un neuf. Bien sûr, l'ancien reste en ma possession, j'y tiens bien trop pour m'en séparer, mais obtenir de nouvelles choses, après tant de pertes m'ouvre le cœur et me donne l'envie de crier au monde, que rien n'est perdu. Jamais.

Enfin, je m'égare.
Je compte venir, oui, un jour. Mais je ne peux vous promettre une date, mes plans de vie changent en permanence et il serait vilain de vous jurer des retrouvailles qui ne pourront avoir lieu prochainement.
Comme vous le savez déjà, j'ai deux enfants. Deux enfants qu'il me faut désormais protéger seule (enfin pas vraiment car j'ai la chance d'avoir à mes côtés, une personne en qui j'ai désormais entièrement confiance et qui me soutient).
Mais mes fils sont orphelins de père à ce jour. Ma situation, vous l'aurez deviné aisément, ne me permet pas de vivre pleinement tous mes choix de vie potentiels.
Et noyer des poissons, même si l'idée me paraît - non pas alléchante - mais originale, ne sera pas fixée pour demain, j'en ai bien peur ! Regardez comme ma spontanéité en prend un coup. Serais-je devenue une grande personne ? Enfin ?
Conservez tout de même l'idée, derrière une oreille ou sous le bras, que je ne puisse guère m'ennuyer dès mon arrivée, qu'elle soit prévue pour dans deux mois ou six années.

J'ai hâte de pouvoir critiquer l'amour avec vous, même si en ce moment il est loin de me faire faux bond.
A dans six ans, (la durée me paraît plausible.)
Dôn.



PS : Bien sûr, il y a quelques mois j'avais évoqué cette proposition. Donnez moi un symbole, un animal, quelque chose à représenter, suivi de votre devise et de la couleur de cire désirée.

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Savian
Citation:


      Au Rouge-Gorge,


    Dôn,

    En vous lisant, je me rappelle alors que vous n’êtes pas la seule bretonne que je connaisse. Ou du moins, ancienne bretonne… Enfin, vous me comprenez. En Alençon réside Chimera de Dégénér… Enfin, je ne me rappelle plus de son nom. Connaissez-vous une Chimera ? Elle est d’un roux flamboyant. Elle a un fils, Eoghann qui est également en Alençon et une fille… Adenora. Les connaissez-vous ? C’est un peu stupide comme question, comme si tous les bretons se connaissaient… Mais peut-être que c’est le cas, vous me le direz.

    J’ai hésité à attendre six années pour vous écrire. Mais je trouvais ça long comme ma ….

    Concernant mon hypothétique matrice, je ne sais ce qu’il est convenable d’utiliser. Pensez-vous cette amphisbène ci-joint réalisable ? Pour la devise… « Mort aux cons. » et la couleur de la cire… Auriez-vous quelque chose tirant vers le doré ? Sinon de sable.

    Je ne me rappelais plus que vous aviez déjà deux enfants. J’ai sûrement dû vous le dire mais j’ai moi-même une fille qui n’a plus sa mère, hélas. Elle est tellement forte que je pourrais croire que cet amour maternel ne lui manque pas. Du moins, c’est ce que j’aime croire.

    A dans six ans, ou moins, j’espère.

    Savian

    PS : J’ai gravé, à contre cœur, votre « Vous êtes bien brave Savian ».

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Dict Le bien monté "La Bête"
Don.
Citation:
Rouge Gorge.
"Le comptoir Turon"
Tours - TOURAINE


Savian,

J'ai eu l'envie d'écrire " le Barbier Sanglant" en rapport à nos foulards unis, mais j'ai trouvé cela un peu fort, et très certainement mal adapté. me contenterais-je alors, de votre simple prénom.

Ya, en effet, je connais Chimera.
Elle était encore en Bretagne lorsque je suis née. C'était même une amie à mes parents et puis la vie a fait que leurs choix n'ont plus été les mêmes.

Ils ne se parlent plus.


J'allais la voir souvent malgré cela, car elle tenait - aux cotés d'Elisabeth Kermorial - une petite auberge, non loin de celle où je me rendais régulièrement en compagnie de mes ascendants.
J'aimais beaucoup cette femme, elle était instruite, belle, et semblait savoir aider son prochain.
Nous avons eu, lorsque j'ai pu enfin atteindre mes quatorze printemps, un très fort désaccord. Il fut silencieux et insidieux. Mais fort.
Depuis lors, nous ne nous adressons plus la parole.

Je ne lui parle plus.
Elle ne me parle plus.


Vous devinerez facilement, que si mes pas me mènent auprès de vous prochainement, j'éviterai avec le plus grand soin, de croiser son chemin. IL y a des rancœurs qu'il vaut mieux garder au sein de son poitrail, oublier semble parfois trop facile. Je ne suis pas ainsi, j'accorde difficilement mon pardon. Peut être a t'elle déjà oublié les raisons de notre "éloignement", peut être nie t'elle encore ? Ou m'a t'elle totalement oublié. Qu'importe, c'est du passé, qu'il reste enterré.
Je n'ai jamais eu l'occasion de rencontrer son fils par contre, alors qu'Adenora est une jeune femme charmante en tout point, avec qui j'aime beaucoup converser, sur tous les sujets possibles (sauf celui traitant de sa mère.)
Vous êtes ami, avec cette famille ? Ceci n'est pas une question piège je vous l'assure, je sais faire la part des choses.

J'ai pris le soin de confectionner vos sceaux.
A leurs côtés quatre couleurs de cire.

Sinople.
Or.
Rouge.

Et la dernière "Sable mouillé" car en effet oui, j'ai eu bien du mal à faire un mélange satisfaisant. J'espère toutefois qu'ils vous plairont.
Je vous laisse donc tamponner tout ce que vous voulez, scellez, écrivez, et faites moi part de vos impressions.

A bientôt, (Je suis conviée aux épousailles d'Ursula.)
Dôn.





Spoiler:
Citation:

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Savian
Citation:


      Au Rouge-Gorge,


    Dôn,

    Vous ne me trouvez aucun surnom, je pourrais m’en vexer et décider de vous reprendre le surnom de Rouge Gorge. Mais je crois que ça ne marche pas comme ça et dans mon esprit, vous resterez mon Rouge Gorge.

    Je n’avais pas la prétention de croire que tous les bretons se connaissent. Ou presque. Mais je suis bien triste de vous savoir en froid. Me concernant, je côtois avec courtoisie toutes les personnes de mon duché. Je ne connais pas bien Chimera, je connais davantage son fils. Je n’ai rien contre personne mais il semble bien qu’elle se soit attirée la colère de quelques alençonnais.

    Mais je n’aime pas les rumeurs ni le passé. Alors je n’ai pas cherché à en savoir davantage. J’aime vivre avec ce qui se présente devant moi.

    Des amis, j’en ai peu. Mais je m’entends cordialement avec tout le monde. Je pense pouvoir compter mes amis sur les doigts d’une seule main (la famille n’en fait pas partie, c’est de la triche). Et étrangement, il n’y a que des noms de femmes qui pointent à chacun de mes doigts.

    Au fait, les sceaux sont parfaits. Je vous savais talentueuse mais j’en reste surpris. Bien évidemment, je les ai essayé et la cire me convient parfaitement, elles me conviennent toutes !

    J'ai hâte de voir votre "plus un" au mariage d'Ursula.

    Savian



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Dict Le bien monté "La Bête"
Don.
Citation:
Rouge Gorge.
"l'Auberge du Bow"
Sur le Bateau de l'immobilisme.



Savian,

Vous devez déjà savoir qu'un présent ne se reprend pas. Me voilà dotée d'un nouveau surnom, je compte le conserver jalousement à présent.
Je peine à vous en attribuer un, en retour, mais puis-je me le permettre surtout ?
Cela devra très certainement attendre que nous nous retrouvions.
Bientôt.
Rouge Gorge est l'un des plus jolis qu'il m'ait été donné. La liste n'est guère longue de toute façon.
En avez-vous, vous ? Votre stature doit être l'inspiration première, si tel est le cas.

Concernant Chimera, le sujet est donc clos.
Je me tourne très rarement vers le passé, et si je dois le faire, c'est en ayant la presque-certitude d'y trouver un intérêt. J'ai assez d'amis à ce jour, pour ne pas regretter ceux à qui j'ai décidé de tourner le dos. A raison.

Vous possédez uniquement des amies ? Est-ce que vous auriez une explication à cela ? Les hommes ne sont-ils faits pour s'entendre ?
J'ai une très bonne connaissance - pour ne pas dire, ma favorite, mon inédite, mon exclusive - qui entretient moult correspondances auprès des femmes. Et ne compte parmi ses amis que des "jolies". Ma jalousie évince ma logique, et il est sans doute vain de croire qu'il y a une raison autre que le hasard, qui puisse expliquer cela. A moins que vous ne m'en apportiez une réponse contraire. L'Attractivité naturelle des modèles féminins ? Peut être.

Je termine ici, en étant soulagée que mes travaux vous satisfassent.
N'hésitez pas à faire appel à moi, si vous souhaitez changer quelque chose à la matrice. Il me suffira d'en sculpter une nouvelle, ou de simplement modifier celle déjà existante.

A vite,
Dôn.


_________________
Savian
Citation:


      Au Rouge-Gorge,


    Dôn,

    Il m'a beaucoup plu de vous voir. Je regrette de n’avoir pu en profiter davantage.
    Maintenant où êtes-vous ? Que faites-vous ?

    Savian



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Dict Le bien monté "La Bête"
Don.
Citation:
Rouge Gorge.
"Taverne municipale de Châteauroux"
Châteauroux - BERRY


Le fugace !

Voici qui devrait vous convenir, le temps de trouver meilleur patronyme à adopter.
J'étais heureuse de pouvoir vous retrouver aussi, et même si ce fut bref, il est toujours bon de se réjouir de peu. Cela ne m'empêche guère pourtant de me permettre un petit sermon en opposition à ma compréhension, concernant votre si éphémère passage. Mais il était très certainement logique que vous ayez plus à dire à la demoiselle qu'est Eulalie, qu'à un souvenir de mon acabit.

Je suis présentement en Berry, où la vie n'est pas bien gaie. Avez vous déjà visité Châteauroux ? C'est tout à fait charmant, mais je n'y inviterait même pas ma grand-mère tant elle serait susceptible d'y mourir d'ennui faisant alors un joli pied de nez à son âge avancé.
Mon groupe s'est scindé en trois, me laissant en tête à tête avec Théodrik que vous n'avez d'ailleurs pas eu la joie de rencontrer.
Ce retrait me laisse l'occasion de réfléchir alors à la prochaine destination qu'il m'est possible de choisir. Auriez-vous un conseil à me donner ? Autre que celui qu'est de rejoindre l'Alençon ?

Et pour terminer.
Mais.. Que faites vous, vous ? Vous sembliez si préoccupé sur Argentan.

Dôn.



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