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[RP] Le fantôme de l'Aphrodite.

Montparnasse.
      Nuit du 18 novembre 1467.


    La nuit tous les chats sont gris. Mais celui qui s'approche en cette nuit sans lune est d'un noir profond. Fantôme revenu d'outre tombe pour hanter les vivants. Esprit vengeur d'un passé au goût amer qu'une corde a fauché au sommet de son art, laissant empreinte indélébile dans sa chaire.
    Traces du passé sont foulé. Mise impeccable, gueule toujours pourvus de son sourire en coin.
    Ironique. Narquois. Chameur. Moqueur.
    Pourtant si l'homme n'a nullement perdu de sa superbe regard lui s'est éteint de sa dernière étincelle d'humanité. Regard est froid. Vide. Impétueux. Impitoyable. Silhouette se faufile. Gracieuse, souple. Porte de l'arrière cuisine souvent utilisé pour s'échapper est utilisé pour pénétrer dans l'établissement dont il connaît chaque recoin. Clin d'œil est offert au personnel se trouvant là, rangeant les derniers vestiges d'une soirée arrosée, tandis qu'il imagine sans peine la frimousse d'une Angèle mutine emprunter le même passage. Grain de raisin est volé sur un plateau et bouteille de vin italien emprunté à discrétion. Porte est entrouverte pour s'assurer qu'aucune âme nocturne ne foule les tapis du grand Salon et escalier est gagné d'un pas assuré. Étage supérieur atteint sans encombre, la porte ouverte est celle d'une chambre qu'il a par plusieurs fois visité.

    Pas de coups frappé. Pas d'excuses prononcé pour cette intrusion.

    L'homme qui pénètre en ce lieu ne demande pas. Il se sert.
    Effluve féminine envahisse ses sens et sourire se dessine avec élégance sur ses lèvres. Silhouette gracieuse est observé quelques instants à la lueur d'une flamme qui doucement termine sa combustion tandis que les paupières de la belle sont déjà lourdes d'une journée qui a dû être arrasante.

    Et si présence de l'intrus n'est pas encore révélé, elle ne peut passer inaperçu quand, appuyé nonchalamment contre la porte, il demande d'une voix teinté d'une douce ironie :


    - C'est combien pour un habitué ?

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Merci Jd Meli pour la bannière.
.elle


    Un soir de Novembre et ses frimas, bientôt le manteau blanc recouvrirait les toits de Paris, et les nobles restaient au chaud de leur grosse demeure, mais en cette nuit, la rose n'avait pas fait dans la facilité, certains frères ayant parfois idées saugrenues, mais ô combien rentable, de vouloir se partager une maitresse.
    Le corps délacé d'un bain préparé par Justine, pour l'après séance, et repu d'un repas frugal, le corps parfumé et nimbée du drapé de satin, le corps floral vint se poser sur le lit pour répondre à quelques correspondances.
    Le nez dans la lecture et les propositions pour la propagande de la prochaine soirée, les émeraudes avaient finis par se clore, la tête lourde s'enfonçant dans l'oreiller, chevelure chatoyante s'étalant sur le linge de lit.
    Songes s'immisçant lentement entre ses tempes, les souvenirs s'éveillent sur la bouille machiavélique autant qu'angélique de celui qui fût un de ses rares confidents, la phrase prononcée dans la chambre se faisant écho dans ses rêves, les ayant même sûrement provoqués.

    Mais... cette image qu'elle ne pouvait plus dissocier de lui, ce bruit sinistrement morbide, parce que oui, la florale était là au coeur de la foule déversant sa haine, quand elle, elle laissait couler sa peine sur ses joues.
    Et la bouche de la rose s'ouvre alors dans un violent appel d'air qui la fait se redresser dans son lit brusquement quand le corps de son ami apparait ballant au bout de cette corde.
    Souffle court un simple murmure le regard perdu sur la couverture de son lit qu'elle empoigne de ses deux mains avec force.
      Monty...

    Sensation étrange le regard se relève et le corps se fige, lumière vacillante sous ses émeraudes rendant l'apparition funeste, on ne peut plus réelle, tellement réelle que la rose aurait pu... mais l'odeur, cette odeur qu'il trainait toujours dans son sillage, singulier mélange indéfinissable, et si, et...
      Monty... mais... ça... c'est... non...
      Je rêve encore c'est ça ?

    Le coeur au bord d'exploser, du cauchemar, de la peur, de l'envie... oui tout ça en même temps.
    Peur d'un fantôme sous ses yeux, peur que ce ne soit rien de plus qu'une hallucination, peur...
    Envie que tout ça soit réel, envie qu'il soit vraiment là, envie de ne pas se réveiller envie...
      Parles-moi. Même si...

    Perturbée ne trouvant même plus ses mots, la phrase lui revient "C'est combien pour un habitué", tellement lui que le doute l'assaille subitement et que le corps glisse de la couche, chaque pas pied nu la rapprochant un peu plus d'une chimère qu'il lui serait si doux de voir devenir réalité.
      C'est vraiment toi ?

    Les émeraudes retrouvant l'océan de l'androgyne ami, une longue inspiration est prise, dextre se tendant vers le visage pour venir le caresser, geste se stoppant, en repliant les doigts, main laissée en suspens.
    Ne pas oser le toucher, comme si ce simple contact allait le faire disparaitre.

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Merci JDMonty
Montparnasse.
    Mains restée en suspens est saisie avec délicatesse avant d'être porté à sa joue. Visage viens se niché contre elle avant que les doigts délicat de la Rose ne soit ramener à ses lèvres et qu'un baiser y soit porté. Sourire de petit con réapparaît sur ces lèvres tandis qu'avec nochalence il montre la bouteille de vin emprunter au cuisine quelques instants plus tôt. Comme si il n'était jamais parti. Comme si il n'était jamais mort, et que, comme à son habitude passé, une fois les clients partie Monty se glisse dans la chambre de celle qui se rapproche le plus d'une amie pour lui.

    - Alors tu ne m'as pas répondu ma belle, tu ne vas tout de même pas faire payer ton plus vieux et plus fidèle client ?

    Et avec ce même sans gêne qu'autrefois, cette facilité d'alors de prendre tout lieu pour terrain conquis, Montparnasse se détache de la porte pour se diriger vers le lit. Mains féminine n'est pas lâché et il n'a aucune considération pour la surprise et le choque que son apparition peut causer à la belle tandis qu'il vient s'allonger sur le lit dans un geste mainte et mainte fois répété ne serait ce que pour la regarder se préparer.

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Merci Jd Meli pour la bannière.
.elle

    Chaleur diffuse d'une main enveloppant la sienne et de la joue se lovant au creux de sa paume, perle saline sillonnant sur son visage, teintée de joie, quand la chimère se fait réalité, la laissant muette, silence d'or quand les yeux dans les yeux, lèvres s'apposent et rictus de l'androgyne illumine son faciès cabotin d'enfoiré de première avec cette lueur espiègle au regard.
    Et le sourire reçoit écho aux pétales labiaux, il était là, loin de cette corde qu'elle avait maudit de si nombreuses fois, de ce jour maudit, du Malemort qui avait été plus qu'un soutien en cette funeste journée, n'y croyant qu'à peine alors qu'il réitère se plaignant qu'elle n'ai pas répondu à sa question.
      Ô Montparnasse...

    Un rire, léger, proche de l'insouciance, pour celui qui fut client avant d'être ami, même rabatteur parfois, avant de devenir collègue et confident, s'offrant ces instants de détente entre "copines" après le départ des clients, à se raconter leurs passes, souvent insatisfaisantes, sur fond de charnel entre amis.
    Monty et Elle, précurseurs de ce qu'on nommerait plus tard : sexfriend, et oui, rien que ça.

    Et fidèle à lui-même, la couche est rejointe en l'entrainant, Rose abasourdie le suivant sans même réfléchir, repoussant affiche et autre chose devenue franchement gênante en se glissant sur le lit à ses côtés. Oubliée Elle guindée, Elle tenue, Elle tirée à quatre épingles.
      SI tu savais ce que j'ai pu rêver de ça, de te revoir en vie...
      J'étais là, je les aient vu te pendre... Je t'ai vu... M...
      Mais comment c'est possible...
      Explique-moi Monty

    Et tout en parlant, les émeraudes, l'observent le détaillent, autant que la main libre qui vient jouer des épis bruns et de cette mèche folle, contenant les envies de le presser, de hurler, de lui poser milles questions.

    Comment ? Pourquoi ? T'étais où ? T'as fait quoi ?
    Pourquoi t'as pas écrit ?
    Je rêves encore ?

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Merci JDMonty
Montparnasse.
    C'est comme autrefois. Comme si rien ne s'était passé. Comme si rien ne les avait séparé. Cette même complicité. Ce même sentiment de pouvoir être sans chercher à paraître. Contact physique est aussi recherché par le galant et, tandis qu'elle se retiens de lui poser les milles questions qui lui brûlent les lèvres, la pulpe de ces doigts viennent effleuré le bras de sa comparse dans de douce caresse ascendante.

    Comment est-ce possible ? Lui même ne savait pas trop. Il avait de vagues souvenirs d'une discussion avec son bourreau, autant qu'il avait de vagues souvenirs d'un endroit irréel. Il avait entendu parler de résurrection mais il avait toujours pris ces gens là pour des illuminés. Était-il vraiment mort ce 31 mars ? Il ne savait pas. Les seuls certitudes qu'il avait, c'était que la corde s'était bien resserré autour de son cou ce fameux jour et qu'il s'était réveiller dans le cimitere quel heure plus tard. La corde l'avait-elle juste étouffer au point de perdre connaissance ? Avait-on vraiment vérifié qu'il était belle et bien mort? Est ce vraiment l'œuvre du sans nom qui, déçu de perdre un de ces instruments les plus prometteurs, l'avait renvoyer sur terre ? Tout cela il l'ignorait. Mais la mort était douloureuse c'était une certitude. Que répondre à la Rose alors ? Ma foi ce qu'il avait presque toujours fait avec Elle, lui dire la vérité.


    - Si seulement je le savais moi même... J'ai de vagues souvenirs d'avoir passé un accord avec le bourreau... Mais pourquoi avoir laissé des lettres d'adieu si je pensais m'en sortir ? Pourquoi avoir tenté de survivre quand je ne désirais plus vivre ? Rien de tout cela n'est cohérent je le crains.

    Petit moue renfrogné quand baissant le ton il précise comme une confidence ou une honte :

    - Je crois avoir parlé avec le Sans Noms également...

    Honte d'être pris pour un fou. Honte de n'avoir pas su maitriser la situation quand d'ordinaire il s'attelle à être maître de sa vie et de celle des autres. Lui qui avait toujours plusieurs coups d'avance se retrouve contraint a jouer en évitant les coups des autres et cela lui était désagréable. Aussi il était revenu dans cette endroit qu'il n'aimait pas particulièrement mais qu'il maîtriser à la perfection pour reprendre le contrôle sur sa vie. Sur cette nouvelle vie offerte dont il avait le sentiment de ne plus en être le maître.

    - Mais changeons de sujet, racconte, qu'est ce que j'ai raté ?

    Petite lueur espiègle dans le regard tandis que le Montparnasse friant de potins diverses et variées et de retour. Il ignore tout de ce qui s'est passé à l'Aphrodite. Il ignore qu'il ne reste qu'Elle de ces compagnons passé.

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Merci Jd Meli pour la bannière.
.elle

    Chaleur de nouveau, de la pulpe des doigts d'un Monty bien vivant sur la peau de son bras, bien loin de ce qu'on penserait de froid ou glacé d'un mort ou d'un fantôme, et la rose écoute, sans lâcher la clarté du regard opposé, comme elle l'aurait écouté lui raconter le coté insipide de sa dernière passe avec une pucelle chiante à souhait, comme antan quand il se retrouvait en fin de journée pour discuter et plus quand pas trop rincés.
    Sauf que là, le sujet est bien plus sérieux, alors l'attention est différente, et les digitales viennent se faire caressante sur cette mâchoire taillée à la serpe, avec finesse, tant de fois parcourue.
    Lui même ne savait pas, alors sans doute personne ne le saurait, et au final, la florale s'en moquait, il était là et c'était ce qui importait. Etonnement la réaction de l'épineuse ne serait sans doute pas celle crainte par son ami, quand la confidence fusa, joue fut enveloppée dans un sourire tendrement taquin d'un murmure.
      Il était temps, je suis étonnée qu'il ne l'ai pas fait avant

    Ponctuation labiale d'une rose s'offrant la légèreté d'un baiser à la saveur d'une amitié précieuse retrouvée, émeraudes noyées au creux des topazes un court instant, avant de se laisser choir sur l'oreiller, boucles chatoyantes s'étalant sur le gonflant.
    Lascive alanguie sur la couche, les iris pivotèrent vers Monty, empreintes se jouant de la peau de sa gorge jusqu'à sentir la marque de la corde sous ses doigts,texture de peau changeant lui faisant relever la main d'instinct en enquillant de répondre au revenant.
      Tellement de choses, si tu savais...
      Il n'y a pu que moi, tout a changé ici, la direction, les galants, le fonctionnement, plus rien n'est pareil.
      Angèle, Ludwig, Gygy, chacun a pris sa route... Quand à Lucas, envolé l'avocat, disparu sans laisser de traces...

    Parler de Lucas ne faisait que faire remonter un peu plus l'amertume du moment, quand de nouveau elle avait voulu s'ouvrir avec Dacien et que le même constat tombait pile au moment, lui aussi envolé dieu seul savait où, à part peut-être l'italienne.
      Justin et Axelle sont partis aussi, le Duc sur ses terres et Axelle s'est concentrée sur la milice je crois, elle a déménagé d'ailleurs.
      En fait le créateur et le proprio d'ici est revenu, j'ai pas tout suivi, mais il a repris la main ici, et beaucoup de choses ont changés. Plus de passe-droit, l'Aphrodite est ouverte à qui veut et peux payer, ce qui restreint quand même, tu verras pas du pécore ou du pouilleux ici, ça reste dans l'esprit du luxe mais plus ouvert.

    Pause marquée, la main florale s'amuse du lien de la chemise de l'androgyne, petit sourire animant les pétales labiaux.
      Donc l'équipe dirigeante a changé comme tu te doutes, mais si tu veux revenir, et j'espère bien que c'est le cas, j'en parlerais à la gérante, elle est pas toujours commode mais je suis sûre que ça devrait aller, pis le gérant, oui parce qu'ils sont deux, est pas là en ce moment.

    S'amuser un peu et profiter de cette note de légèreté dans son quotidien tourmenté ces derniers temps, un coté espiègle que bien peu connaissait à la rose, bien peu, mais pas inconnu de Monty.

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Merci JDMonty
Montparnasse.
    Montparnasse écoute, apprend. Il apprend les nombreux changements qui ont eut lieu durant ces mois d'absence. Tant de changement… Si Rose n'aurait pas été là, il aurait surement tourné les talons pour repartir se terrer dans son ombre. Mais Elle est là. Fidèle au poste et plus encore si il déchiffre les non dits que sous entendent ces mots. Elle est une constante, une allié de choix, une amie, une confidente. Puis pour être franc, il ne s'était jamais entendu plus que cela avec les autres. Se faire des amis n'était pas la qualité première du galant, il faut l'avouer. Et nous ne reviendrons pas sur le cas Lucas. Quant aux gérants, ils lui reprochaient régulièrement ces frasques. Il restait Angèle tout de même, qu'il appréciait assez pour regretter son départ.

    Son regard clair se pose sur le corps alanguie de la belle. Ses doigts viennent effleurée cette peau aussi douce qu'une pétale de rose. Elle porte si bien son nom, à la fois douce et épineuse. Changeante. Caresse à sa gorge se dessine, en écho à la sienne. Petit sourire s'agrandit quand espièglerie est lu dans son regard. Alors ancien galant joue le jeu, et avec cette même lueur taquine au fond des yeux, il répond à la belle :


    - Ainsi la gérante n'est pas commode ? Voilà qui est bien dommage, peut être que si tu me laissais la rencontrer je serai lui faire oublier ses soucis le temps d'une étreinte passionnée. Sans doute qu'après cela, elle n'aura plus aucune raison de me refuser l'entrée de ses murs…

    Lèvres du galant viennent remplacer ses doigts sur la chaire fine et délicate de sa gorge. Baiser envieux qui lui fait comprendre bien plus que ces mots qu'elle lui a manqué et que oui, il compte revenir.
    Baiser qui remonte jusqu'à son oreille ou taquinerie est échangé dans un murmure :


    - Enfin si la gérante est Théodora… je préfère attendre le retour du gérant pour mettre en œuvre mon talent de persuasion.

    Sourire s'étire à ses lèvres quand son regard viens chercher celui de sa consœur, ou plutôt de son ancienne consœur car il a deviné que gérante elle l'est, après tout elle avait déjà plus ou moins ce rôle à son départ, de façon officieuse certes, mais tout les galants avait pris l'habitude de la considérer comme t'elle. Après tout elle avait l'expérience et le charisme nécessaire à ce poste. Elle avait le doigté adéquat et la verve piquante quand il le fallait. Si ce n'était pas Elle la fameuse gérante pas commode avec laquelle il espérait négocier de façon… serrer, alors l'ancien-nouveau propriétaire de l'établissement était un sot. Et Montparnasse n'avait aucune envie de travailler pour un sot.

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Merci Jd Meli pour la bannière.
.elle

    Nul doute qu'associés, ces deux là auraient pu faire des ravages, et pourtant ce lien entre eux avait su rester discret depuis des années, surement autant que leur complicité charnelle, qui aurait pu l'imaginer au demeurant, mais ça lui avait manqué.
    Le cou fin s'étirant sous la chaleur des lèvres androgynes, au rythme des paupières qui se ferment, se délectant de cette sensation, de ce moment où "l'ami" est pleinement de retour et où la taquinerie s'insinue dans les retrouvailles, la rose se doutant alors qu'il évoquait Théodora que la duperie n'a pas pris plus qu'elle ne l'espérait.
      Oh je ne doute absolument pas de ton pouvoir de persuasion, même sur Théodora

    Et le topaze retrouvant l'émeraude avec ce petit sourire en coin eut raison de la rose dans cette mascarade, un rire cristallin s'échappant de sa gorge alors que les mains remontent sur la nuque du brun, digitales s'insinuant au creux des épis bruns.
      Je suis certaine que Théo adorerait ça cela dit

    Sourire large offert à Montparnasse, dextre vient s'offrir le dessin des traits fins de son visage du bout des doigts, en douceur, délicatesse d'une rose apaisée en cet instant, sentiment si rare depuis plusieurs semaines qu'il en devenait d'un précieux inestimable.
      Tu n'as qu'un mot à dire Monty... mais si tu veux tenter de me convaincre...

    Nul besoin d'en dire davantage, la lueur dans l'échange de regard parlant d'elle-même, mutine, coquine autant que sensuelle.
      Montrez-moi vos talents très cher Montparnasse

    L'espiéglerie, c'était là un visage que bien peu, pour ne pas dire personne ici ne connaissait de la rose, à part lui, et même si elle savait que son retour pouvait être source à problème, sachant bien qu'un homme supposé mort et ne l'étant pas n'était pas sans risque, elle n'en avait cure, il voulait reprendre sa place, et cette fois, elle ne comptait pas rendre de compte sur son choix d'embauche, quel que puisse en être les conséquences.

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Merci JDMonty
Montparnasse.
    Il n'en faut pas plus à Montparnasse pour s'exécuter. Les caresses et les baisers se perdent à sa peau qui, petit à petit, se déshabille pour, le temps d'une étreinte douce et passionné retrouver celle qui fut jadis amante espiègle et qui, par la force des choses fut devenu amie fidèle. Tout l'art du galant est mis en oeuvre pour satisfaire la belle, pas dans un soucis de regagner sa place non, mais simplement pour satisfaire un corps que les client oublient bien trop souvent pour assouvir leur plaisir personnel. A l'écoute de se corps qu'il connait si bien - et oui, désolé Dacien...- Montparnasse souffle le chaud et le froid, pour faire perdre ses épines et la rose et profité pleinement de sa douceur et du parfum qu'elle dégage. Autour de lui plus rien n'existe alors, il ne reste plus qu'Elle, elle n'est plus gérante et il n'est plus galant, ils sont simplement deux amants passionné qui aiment à se faire plaisir dans les bras d'un de l'autre, jusqu'à l'extase final.

    Pourquoi revenir alors qu'il pouvait parfaitement vivre de ses autres activités licencieuses ? Pourquoi continuer à vendre son corps et a devoir obéir à ses règles de vie imposer par l’établissement lui qui n'aspire qu'à la liberté ? Ces questions on les lui posera bien souvent lors de la suite des événements. La réponse était plutôt simple en fait. La solitude à ses limites, et, quand on est un orphelin, comme lui, on cherche un foyer, un endroit ou l'on se sente chez soi, voir simplement un chez soit, et même si pour cela on devait vendre son corps et parfois son âme. Appartenir à quelque chose, avoir une étiquette à posé à coté de son nom. Certain était prince, d'autre brigand, et bien Montparnasse était galant. Offrir son corps pour le plaisir des autres, il ne faisait que cela depuis ces sept ans. A force cela est devenue, une habitude, un drogue, un moyen de reconnaissance. Entre ses mur l n'était pas le voyou déteste par bien du monde pour ses frasques, non il était le Galant que ces dames aimaient cajolé entre leur poitrine opulente, il était l'amant que ses messieurs aimaient prendre puisement pour se rassurer dans leur virilité.Il était simplement aimé et désiré, et ces sensations là était rare pour Montparnasse. Trés rare...

    Alors oui, il était de retour, et oui, il comptait reprendre sa place. C'est d'ailleurs ses mots qu'il murmura à l'oreille de la Rose à la fin de leur ébat.

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Merci Jd Meli pour la bannière.
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