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[RP] Bureau de la Duchesse & Cie

Andrea_
Vous savez combien de temps j’ai mis pour trouver le bureau du duc du Berry ? Bin j’y suis encore.
Pourtant je peux vous dire que j’en ai fait des tours de château, j’ai que ça à faire depuis qu’on a gagné les élections. Les quinze premières fois, j’ai cru que j’avais loupé des portes, comprenez que c’est un grand château, alors on ne sait jamais.
Les douze tours suivant, j’ai pensé que peut être, c’était une porte dérobée, alors j’ai soulevé, tourné, fait tomber, chaque objet croisé. Chaque tableau accroché au mur. J’ai soulevé chaque tapis, bougé chaque bibliothèque. J’ai tiré chaque livre, ouvert chaque placards et pareil avec les tiroirs. Mais RIEN.

Alors voilà, dans cette pièce somptueuse, où la luminosité est parfaite, les rideaux assez lourds pour retenir le soleil s’il est un peu trop aguicheur, les murs pas trop délabrés et la vue merveilleuse, c’est là, que je me suis installée.
J’ai pris soin de graver « Bureau de la Duchesse & cie » pour indiquer qu’on ne pouvait pas entrer là comme dans un moulin, mais je crois que ça ne servira à rien, les Piques qui savent lire ne sont pas vraiment du genre à frapper avant d’entrer. Ou alors je leur propose de mettre une liste à disposition, ça, ils aiment. Et si des Berrichons devaient se ramener, et bien soit ils frapperont et j’aviserai, soit ils viendront en armée et on entendra le cliquetis de trois épées et autant de boucliers.

La décoration est un peu sommaire. Nul bureau. Seule une énorme table ronde trône au milieu de la pièce. Autour, quelques fauteuils dont un surélevé, pour Tafar. A vrai dire la seule chose jolie dans cette pièce –après les moulures au plafond-, ce sont les multiples cadres de moi. Des peintures en hommage à ma personne. Souvent nue, ou peu couverte. Là le pied sur un homme –mon ex mari-, ici le poing dans le pif d’un autre –un autre ex mari-, là encore, Moi, me battant à mains nues avec un loup. Bref, c’est mon bureau, je fais encore ce que je veux.

Et j’vais vous dire, j’suis sacrément contente d’être la Duchesse et de pas occuper un poste à responsabilités. J’ai déjà eu du mal à trouver le questionnaire à fournir pour donner un poste à chaque membre du Conseil Ducal, imaginez le désastre si j’avais du interpréter un rapport de mines !

Alors voilà, Moi, DDLB – Déas, Duchesse Légitime du Berry-, coiffée d’une superbe couronne en or où trône au centre, la tête d’un canard empaillé à la va vite –avec un papier posté par l’ancien Duc-, j’avançais cérémonieusement vers la fenêtre pour convier, le plus solennellement possible, les membres du Conseil Ducal Légitime à la toute première réunion.



BOUGEZ VOUS L’OIGNON, REUNION DUCALEEEEEEEE

OK, ça fait un peu marchande de poisson mais bon, espérons qu’ils trouvent le bureau maintenant, c’pas gagné.
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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Grinchard
Pour une poignée d'anciens bagnards....c'est mieux que le mitard !

Il était décidément chose courante de se déchirer les poumons pour s'exprimer. Oh bien sûr, des gueulards, le blond en avait croisé plus d'un régiment. Mais alors qu'habituellement, ils riment souvent avec saoulards, ce n'était point le cas ici !

Tout ce remue ménage allait doucement prendre une forme structurée, à grand coups de leçon à donner. Les débats interminables, mais néanmoins indispensables, se termineraient certainement sur un velin taché de graisse, de vin et décoré, de quelques miettes de pain.

Ces fameuses miettes que les membres sortants avaient eu la bonté de leurs laisser.
Sûr que ça lui cassait les oreilles d'entendre ainsi crier une femelle, mais il n'était pas question ici de n'importe qui : "LA Duchesse !"
Duchesse à qui, bien avant tout cela, il a juré confiance et fidélité dans son travail.

IL hésita....puis, entra, à quoi bon frapper à la porte ? Le lieu n'était pas propice à une quelconque activité illicite.....du moins, l'espérait-il.


- V'la, V'la, on s'remue l'oignon ! 'Propos d'oignons, 'savez que vous d'vriez en croquer un tous les jours ? Ca éloigne la maladie.

A propos de maladie....


Il posa son escarcelle sur la vaste et imposante table ronde, en farfouilla le contenu et placa une fiole en grès juste à côté.

- Voilà, une macération de foie de porc accompagnée elle même d'ail des ours et soupoudrée de tubercules de pomme de terre sechées. Si 'vec ça 's'en sortent....
Quand 'voudrez qu'on purifie les sources, v'm'le faites savoir ! J'activerai mon poignet, 'fin de verser goutte après goutte, cette merveille pour le coeur.


Il souriait, pas peu fier de son travail, une frimousse à faire peur un innocent qui passerait près de lui lors d'un coucher de soleil trop avancé.

- Dites, Duchesse, 'z'êtes bien dans l'élégance, z'avez pas trainassé à r'faire l'endroit.... Va causailler oseille ? ou plutôt l'coût du blé ? Si voulez mon avis, on en est plutôt aux radis pour l'moment...'Fin moi c'que j'en dis.

Il posa finalement ses fesses sur une place disponible, attendant ainsi l'interaction nécessaire.
Bossuet
"Ah le gentil logis ! Ah le pimpant séjour !
Quelle décoration de bon gout. Amenez moi cet orfèvre, que je lui commande sa pareille."


Bossuet entre dans la pièce comme s'il s'agissait de sa chambre à coucher. Le fait qu'elle soit occupée et décorée de tableau représentant Andréa la colombe nue en divers poses épiques confirmant cette ressemblance.

"Ma voltigeante duchesse, ma magnifique oiselle, mon meilleur vin de messe,

J'accoure, je vole, je bondis que dis je, je jailli tel un diable de son coffret !"


Là dessus une acrobatique révérence, le chapeau effleurant le parquet, le dos droit : belle performance pour un quadragénaire dirait on. Le poète se trimbale un lot d'affiche et d'annonce ducale, salement roulées et déjà couvertes de taches de vin.

"Ayant la malheureuse injonction de devoir vous quitter - un autre monde à bâtir, une autre terre à fouler, et une autre dignité à piétiner dans la boue peut être aussi, Je viens saluer ce conseil.

Ce fut un honneur, un réel plaisir, oserais je le dire, une inspiration.
" Déclare le poète avec emphase avant de reprendre.

"Pas une pièce d'or de butin, mais qui s'en soucis ?
Sans rire, nous avons volé jusqu'à leur vie.

On remet ça quand ?"


Certes, pas un rond, mais que signifient quelques rondelles dorées, même par chariots entiers ? L'or n'achètera pas cette sensation de danser sur un tas de cendres fraîches, de démolir pierres par pierres ces symboles de cette normalité si médiocre, de cracher dans les braises d'une blessure gratuite. Et puis il faut l'avouer, quelle belle partie de rigolade...

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Andrea_
L’avantage quand t’as une voix de poissonnière sur le retour, c’est qu’on t’entend d’assez loin. Preuve en est, rapidement le bureau est pris d’assaut, j’ai même pas eu le temps de prendre une caisse ! –je déconne !-
Toujours est-il que j’avais ENCORE raison, et que ça rentre là dedans sans frapper.

Premier arrivé, Fred. Fred’gar, ou Grinchard, pour les intimes. Contrairement aux apparences, cet homme n’est pas un oublié de la vie. Il ne vit pas dans une grotte, il ne chasse pas la hérisson, et il boit de l’eau, parfois, c’est lui qui me l’a dit. Fred, il est empoisonneur de compet’. Ceinture noire en potion qui file la chiasse, troisième dan la souffrance perpétuelle, et level 12 mention Très bien pour faire transformer une ville en cimetière.
Et visiblement il a pris option « maladie », même si j’avoue que le fait de croquer un oignon ne m’enchantait pas le moins du monde, j’étais pas contre un petit bol de jouvence pour éviter la glairette ou autre maladie hivernale. Fred, il a toute ma confiance, mais un jour je lui expliquerais que croquer dans un oignon c’est contre ma religion, que j’avais tendance à parler avec ma bouche et que par conséquent, ça serait fâcheux si je le faisais. Avais-je envie de faire crever mes amis ? Nan.
Mais j’admire cet homme, et même si chaque fois que je le vois j’ai qu’une envie : lui mettre la main dans les cheveux pour tenter de dompter cette tignasse, j’avais aujourd’hui envie de rouler une galoche pour lui montrer pourquoi je ne croquerais pas dans un oignon.

J’avais écouté ses mots, et j’avais presque retenu la recette de son poison qui, avouez, ressemblait vachement à celle du pâté en croute de Tata Gilberte. Alors moi, j’ai rien contre la macération de foie de porc, ni contre l’ail des ours. Je n’avais aucune inquiétude sur les tubercules de patates séchées, alors même si j’voyais pas comment ce mélange pouvait tuer des gens, j’avais quand même une question non négligeable.



Assieds toi Fred, si tu pouvais juste mettre un tissu sur ta chaise avant d’y poser tes braies parce que visiblement t’as pas compris que t’avais le droit de te laver, et que ces chaises vont coûter au peuple berrichon la peau des rouleaux de tous les hommes en âge d’avoir des poils. J’ai vraiment pas envie que tu les tâches dès la première réunion. Ça, c’était le prélude, mais c’est comme ça quand t’es Duchesse, tu dois donner des bases, après ils construisent ce qu’ils veulent par-dessus, mais les bases, c’est la Duchesse. Oui, donc, la question, pardon je reprends.
Et tu comptes leur faire ingérer comment ? Nan parce que je te le fais savoir, tu peux déjà contaminer les puits, m’enfin même s’ils sont cons ils vont peut être se douter d’un truc si y a des bouts de patate qui flottent, non ?
Quoique non, c’pas dit, c’pas futfut un berrichon.
Alors, alors, de quoi on va causer, et bien je pensais que puisque tu étais porte parole tu pouvais mener le dia… Mon Roy !


Seconde arrivée, Bossuet. Pimpant comme jamais, sapé comme un saltimbanque, la révérence réalisée à la perfection. C’t’à se demander s’il a vraiment la quarantaine, comme quoi l’alcool ça conserve et qu’faut pas s’fier à l’état de la dentition. D’ailleurs je suis quasiment sûre que si vous prenez les dents des deux hommes présents, vous avez presque une dentition complète.
J’me demande tout de même si les papiers qu’il a sous le bras sont là pour faire jolis où s’ils ont une réelle utilité, je suppose qu’on aura la réponse très bientôt.


Bossuet, je suis tellement triste de savoir que tu vas rouler tes vers dans une autre contrée, savent-ils seulement la chance qu’ils ont de rimer à tes côtés ? Tu vas me manquer mon canard.

Instant triste. Avec la musique que tout le monde a en tête mais aucun orchestre pour le jouer, parce que les caisses sont vides. C’est clair qu’on aura pas gagné un écu, mais finalement on aura eu bien plus. Bien, bien plus.

Je pense que nous allons remettre ça très bientôt, ensemble j’veux dire. En attendant toi tu vas aller faire chier ton monde plus loin, et nous nous allons rester un peu ici, Fred nous a concocté de la patate au porc mariné pour faire croupir leurs eaux. Si tout va bien dans quelques jours il n’y aura plus assez d’arbres pour qu’ils s’essuient la rondelle, et s’essuyer avec du sapin ça va picoter un peu. M’enfin la plupart sont bien habitué à se faire entuber à sec alors…

Les garçons… Je déclare la séance ouverte.
Et les autres ont intérêt à ramener leurs jolies gueules !



Et une nouvelle tradition s’ouvre icelieu, Bientôt un goret est posé sur la table, gueule tenue ouverte par le trousseau de clé ne servant à rien. Et les bouteilles à côté.
Que le porte parole s’enjaille, on lance les hostilités !

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Vran
Lorsque l'appel résonna fort dans la cité, Vran était fort occupé de ses devoirs de Connétable... Non, mais non, même lui y croit pas. Déjà de base, Connétable c'est un bon taf de branleur. Mais là, dans le Berry, dans cette situation, c'est encore pire. Depuis que ce poste lui tomba sur les épaules, il n'avait littéralement rien fait de particulier. Pas par mauvaise volonté, hein! Parce qu'il n'y avait tout simplement rien à faire. Tiroirs furent fouillés, piles de documents furent retournées, portes furent pétées -une habitude-, mais pas le moindre signe d'une tâche à accomplir. Résigné, Vran se trouvait donc dans son bureau de Connétable, terminant une teille de picole. Parce qu'il avait que ça à foutre. Il aurait pu se casser le bonnet à trouver une pièce convenable et la décorer, certes, mais il avait pas que ça à faire. Surtout qu'il savait qu'il ne resterait pas longtemps, voire qu'ils brûleraient l'endroit, au mieux. C'est pour ça que son bureau n'était qu'un carré avec une table et un vieux meuble moisi.

L'appel résonna fort dans la cité, nous disions. Donc, forcément, dans le château aussi. Lourd soupire qui s'échappe de Vran, qui avait pas particulièrement envie de se taper une vieille réunion à la con. Examen conduit, force est de constater que cette bouteille est vide. Alors bon, autant répondre présent. Avec un peu de chance, Déa aura eu le bon goût de préparer quelques trucs pour que les conseillers tiennent le coup.

Ladite bouteille part s'exploser sur le mur, et le truand prend la route du bureau de la Duchesse. La porte est ouverte sans ménagement -elle était pas difficile à deviner celle-là- et le bougre découvre la pièce. Quand on disait que la couronne lui allait pas, à la Déa...
Reniflement, puis Vran s'en va rejoindre la fenêtre sans un mot.
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