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[RP] Dans l'enfer d'une rédemption perdue d'avance !!!

Jason_ludgaresvissac


C'était dans lointain pays qu'était ses racines, un royaume où la loyauté était de mise et où les conflits se réglaient par l'épée dans le sang et les cris, la Lothargie. Il avait grandit dans les monts depuis longtemps oubliés d'Avalon. Terre bénie entre toutes où au fil des saisons les filles de la Déesse se transmettaient des valeurs aujourd'hui détournées. Qui de nos jours se souvient de la grande Oya, Wonderrany, Marie Alice ou Tante Yvonne et toutes les autres connues ou anonymes mais sœurs entre les sœurs qui parcouraient le royaume pour défendre les opprimés. Parfois il va s'y réfugier et ses pas le mènent au travers des ruines de ses maisons qui jadis résonnaient des chants, des rires mais aussi des pleurs. Au bord du lac reviennent à sa mémoire cette nuit d'Août où il a allumé la barque mortuaire dans laquelle reposait le corps endormit de sa mère avec l'aide de tante Yvonne, puis l'a regardé glisser lentement accompagnée du champs de ses soeurs qui l'avaient ramenés depuis Bourbon ici chez elle.
D'elle et avec l'aide de ses soeurs il avait apprit à devenir un homme, le prix de la parole donnée, l'entraide et surtout la loyauté envers la couronne de France quel qu'en soit le porteur étaient des valeurs en lesquelles il croyait et qu’il appliquait.

Dans la brume matinale il était assis là ses glaces fixant l'onde calme, enveloppé du silence que rien ne venait troubler si ce n'était parfois le cliquetis que faisait parfois Belphégor qui paissait pas loin. Perché dans l'arbre contre le tronc duquel il c'était adossé Pompée veillait. Ces trois là depuis des années étaient devenus inséparables. Paupières closes on aurait put croire qu'il dormait pourtant il n'en était rien, il laissait juste son esprit vagabonder, l'âme en paix désormais, il lui en avait fallut du temps pour enfin comprendre que désormais le piège s'était refermé et qu'il ne réussirait jamais à s'en échapper. Les faux prétextes, les fausses preuves et autres puputeries brandies par des belles de nuit crasses qui avaient appris la bravoure dans des pinces culs enfumés aux relents d'huile de reins et d'alcools bons marchés. Élevées aux plus hautes fonctions à coups d'écus ou d'ithypalles.

Dans quelques jours il allait laisser les siens pour un temps et partir pour accomplir une mission pour la Couronne de France. Le voyage ne serait pas une villégiature et il savait que ses pas allaient le mener vers l'enfer mais c'était le prix à payer pour retrouver un jour la paix à laquelle il aspirait. Il aurait pu comme beaucoup le lui avaient conseiller s'enfer dans un monastère et s'y laisser dépérir pour se faire oublier. Mais hélas pour eux il avait la vie et l'honneur chevillé au corps et depuis son premier souffle jusqu'à ce que le Très Haut le rappelle à lui il assumerait toujours ses actes dut il le payer de sa vie. La vouivre avait réussit à se hisser là où elle l'avait décidé à coups de fausses promesses et de pirouettes, lui préférait remonter à la surface loyalement. Un jour il avait eut la naïveté qu’elle avait été son amie, et comble de la stupidité il avait lié son nom au sien pour son malheur et celui des siens. Mais la roue tournait inlassablement et il le savait tout finissait par se payer. Un jour la vérité remonterait à la surface et elle aurait à répondre elle aussi de ses actes. Ce n'était plus son soucis, il avait tenté de la protéger, elle lui avait craché au visage, il n'en attendait pas moins de sa part elle était coutumière du fait.

Sortant de ses pensées l'Insolent se leva et se dirigea vers sa monture qu'il enfourcha et après un dernier regard sur le lac il repris la route vers le Havre il avait des courriers à faire.


Citation:
𝔄 𝔱𝔬𝔦 𝔇𝔢𝔩𝔩𝔞 𝔡𝔢 𝔙𝔬𝔩𝔳𝔢𝔫𝔱
𝔇𝔢 𝔪𝔬𝔦 𝔍𝔞𝔰𝔬𝔫

𝔐𝔬𝔫 𝔞𝔪𝔦𝔢,

𝓒𝔬𝔪𝔪𝔢 𝔫𝔬𝔲𝔰 𝔫𝔬𝔲𝔰 𝑦 𝔞𝔱𝔱𝔢𝔫𝔡𝔦𝔬𝔫𝔰 𝔪𝔬𝔫 𝔬𝔯𝔡𝔯𝔢 𝔡𝔢 𝔡𝔢́𝔭𝔞𝔯𝔱 𝔢𝔰𝔱 𝔱𝔬𝔪𝔟𝔢́ 𝔢𝔱 𝔡𝔢̀𝔰 𝔠𝔢 𝔰𝔬𝔦𝔯 𝔪𝔞𝔦𝔰 𝔞𝔳𝔞𝔫𝔱 𝔡𝔢 𝔭𝔞𝔯𝔱𝔦𝔯 𝔦𝔩 𝔣𝔞𝔲𝔱 𝔮𝔲𝔢 𝔧𝔢 𝔱𝔢 𝔳𝔬𝔦𝔰. 𝔍𝔢 𝔰𝔢𝔯𝔞𝔦𝔰 𝔭𝔬𝔲𝔯 𝔩𝔞 𝔧𝔬𝔲𝔯𝔫𝔢́𝔢 𝔞𝔲 𝓗𝔞𝔳𝔯𝔢, 𝔯𝔢𝔧𝔬𝔦𝔫𝔰 𝔪𝔬𝔦.

𝔔𝔲'𝔦𝔩 𝔱𝔢 𝔤𝔞𝔯𝔡𝔢


Citation:
𝔄 𝔐𝔢𝔩𝔷𝔦𝔫 𝔡𝔢 𝔙𝔦𝔰𝔰𝔞𝔠
𝔇𝔢 𝔪𝔬𝔦 𝔱𝔬𝔫 𝔭𝔢̀𝔯𝔢

𝔐𝔬𝔫 𝔣𝔦𝔩𝔰

𝔍𝔢 𝔮𝔲𝔦𝔱𝔱𝔢 𝔄𝔯𝔤𝔢𝔫𝔱𝔞𝔫 𝔠𝔢𝔱𝔱𝔢 𝔫𝔲𝔦𝔱 𝔠𝔬𝔪𝔪𝔢 𝔠𝔢𝔩𝔞 𝔢́𝔱𝔞𝔦𝔱 𝔭𝔯𝔢́𝔳𝔲. 𝔐𝔞𝔦𝔰 𝔞𝔳𝔞𝔫𝔱 𝔡𝔢 𝔭𝔞𝔯𝔱𝔦𝔯 𝔳𝔦𝔢𝔫𝔰 𝔪𝔢 𝔳𝔬𝔦𝔯 𝔡𝔞𝔫𝔰 𝔪𝔬𝔫 𝔟𝔲𝔯𝔢𝔞𝔲 𝔞𝔲 𝔭𝔩𝔲𝔰 𝔳𝔦𝔱𝔢 𝔧𝔢 𝔱'𝔞𝔱𝔱𝔢𝔫𝔡𝔰.

𝔓𝔞𝔭𝔞

Citation:
𝔈𝔲𝔷𝔢𝔟𝔦𝔢 𝔳𝔦𝔢𝔫𝔰 𝔪𝔢 𝔯𝔢𝔱𝔯𝔬𝔲𝔳𝔢𝔯 𝔞𝔲 𝔭𝔩𝔲𝔰 𝔳𝔦𝔱𝔢 𝔡𝔞𝔫𝔰 𝔪𝔬𝔫 𝔟𝔲𝔯𝔢𝔞𝔲
𝔓𝔞𝔭𝔞

Citation:
𝔏𝔢́𝔬 𝔪𝔞 𝔭𝔯𝔦𝔫𝔠𝔢𝔰𝔰𝔢
𝔙𝔦𝔢𝔫𝔰 𝔪𝔢 𝔯𝔢𝔱𝔯𝔬𝔲𝔳𝔢𝔯 𝔞𝔳𝔢𝔠 𝓡𝔬𝔰𝔢 𝔡𝔞𝔫𝔰 𝔪𝔬𝔫 𝔟𝔲𝔯𝔢𝔞𝔲
𝔓𝔞𝔭𝔞


Quand il eut terminé il donna le tout à son homme de main pour qu'il les donnent à leurs destinataires et partit préparer quelques affaires en attendant qu'ils arrivent

_________________
Aarond
- Le temps, cette chose sans fin dont on n'avait le contrôle, filait sans se soucier un instant que certains en avaient besoin . Le temps, ce bien incommensurable que tout le monde voulait prendre mais n'y arrivait jamais .
La fermette prenait des allures de maison vide, de la journée . La forge fonctionnait tard le soir et plus comme avant . Le maître des lieux avait choisi de donner plus de ce trésor à d'autres qu'aux siens .
Aarond ne voyait plus trop ses enfants car il n'avait pas réussi à garder des moments pour lui, toujours de gauche, de droite, Argentan et le conseil, Alençon et ses fonctions . Toutefois, ce jour, il avait rédigé son rapport vite fait et avait envoyé un messager le porter en placard dans son bureau . Il cherchait à profiter des enfants et de la chaude matinée tant qu'elle ne changeait pas .
La cuisine, les jeux, tout était permis .
Un courrier arriva vers le 10 h, trouvant le géant en train de faire des passes d'arme avec son fils, sous le regard amusé de sa fille .




Mon ami
je pars cette nuit mais avant passe me voir je dois te parler

A très vite

Jason


- Mes enfants ! Je dois vous laisser ! Je reviendrai pour manger avec vous ! Flo ? Puis-je compter sur toi pour t'occuper de Abigaël et Edwyn ? Merci !

Les enfants connaissaient bien leur père ! S'il devait s'absenter, c'est que c'était important ! Ils savaient aussi que s'il avait dit qu'il reviendrait, il le ferait ! Il croyait en leur père, surtout depuis le décès de leur mère . Ils se comporteraient bien, simplement parce qu'ils étaient ses enfants !
Aarond scella son cheval et prit la direction de la maison des de Vissac ! Il n'avait aucune raison d'"obéir" à cette demande ! Simplement, comme il le considérait comme un ami, il répondait à l'appel de ce dernier !


Toc ! Toc ! Toc !

- Je viens voir le seigneur de ce lieu ! Il m'a demandé de passer !
_________________
Jason_ludgaresvissac


Les heures s'écoulaient à une vitesse qu'il se demandait s'il aurait le temps de tout faire. Il avait enfermés de quoi se changer pendant son absence bien qu'il ne pensait pas sortir et encore moins se faire des amis. Il faut dire qu'il n'y allait pas pour ça et les amis ça ne se trouvait certainement pas au détours d'un buissons où dans la paille d'une grange. Il espérait juste trouver quelques tavernes qu'il pourrait écluser à la nuit tombée, quelques belles de nuit, de celles qui vous réchauffent le corps et s'en vont au matin sans bruit.
Il s'était enfermé dans la crypte du domaine, le front posé sur la pierre froide de la stèle fraternelle. Il aurait eu besoin de lui en cet instant, pour l'entendre encore une fois juste une fois le malmener. Lui crier qu'il allait s'en sortir et leur montrer qu'il n'était pas fini. Pourtant il avait du mal à y croire, même si au dehors il restait droit, au dedans ce n'était qu'un champs de bataille encore fumant. La haine avait glacé son coeur et elle distillait son venin dans ses veines, sa mort avait donné l'estocade. Il l'avait maudit de s'être laissé emporter par la maladie, et demain c'est seul qu'il devrait avancer et continuer ce qu'à deux depuis toujours ils avaient bâtis.

Il se redressa quand on vint le prévenir qu'on l'attendait à l'entrée. Alors qu'il regagnait le salon il demanda à ce qu'on conduise le visiteur. Sur une table trônaient coupes et flacons d'alcools. Il se servit un verre de Chartreuse, et se tourna pour accueillir le géant qui entrait


Bonjour mon ami, j'espère ne pas prendre trop de ton temps. Comment vas tu ? Je te sers à boire ?
_________________
Melzin_de_vissac
Sacré papounet.
Les départs sur le pouce, comme ça.
Sacré papounet.
Mais c'est que je travaille jusque demain moi.

Direction le bureau.



TOC TOC

Je viens voir papounet
_________________
--Arzalie
La maison était sans dessus dessous , le maître allait partir en voyage et ça courrait dans tous les sens. Dans la cuisine la vieille Gégette avait du mal à retenir ses larmes et du coup elle houspillaient tous ceux qui se trouvaient à croiser son chemin.
Et voilà qu'on avait de la visite, non mais si c'était le jour, si ça n'avait tenu qu'à elle, ils s'en seraient retournés d'où ils venaient tous mais ils semblaient être attendus.


Vous trouverez monsieur dans le petit salon, messire.

D'un geste elle désigna au géant la porte à droite cu grand escalier, puis ce fut le fit qui arriva. Elle grimaça de le voir en sueur et débraillé mais se garda bien de faire une remarque

Il est au salon avec un invité mais allez y
Jason_ludgaresvissac
Il sourit à son fils qui entrait et chercha si ses soeurs n'étaient pas derrière lui

Bonjour Mel, installe toi je te laisse te servir

_________________
Melzin_de_vissac
Mon père était avenant comme à l'accoutumée.

Bonjour Mel, installe toi je te laisse te servir

Tandis qu'il s'affairait, je repensais à toute cette route en commun.
De la gloire à l'ombre, puis le service à la Couronne.
Je serais ravi de l'accompagner vers de nouvelles aventures.
Qui eut pu penser il y a un mois de cela quand en place publique je tempêtais, furieux, que nous nous reverrions dans ces circonstances.
Sa Majesté n'a pas pu être influencée par mes excès d’humeurs.
Je n'y suis donc pour rien.
Voire même ais je retardé ce processus de Grace.

Chacun fait ses erreurs. J'ai ma part.

Je sors de mes pensées et contemple ce brave bonhomme.
Droit, et noble.
L'est bien papounet.


Volontiers père.
_________________
Jason_ludgaresvissac


Ils sirotaient tranquillement leurs verres attendant que les autres arrivent. C'était sa dernière soirée à Argentan et c'était avec eux qu'il avait décidé de la passer. Arriverait il encore une fois à donner le change, sourire alors qu'il avait simplement envie de hurler. Certains lui avaient conseillé de refuser de se parjurer et ne pas plier l'échine, mais jamais il n'avait plié et il ne le ferait jamais. Il avait trébuché dans le piège tendu et il en ressortirait quoi qu'il lui arrive. Tel le phénix il renaîtrait de ses cendres car telle était la devise de son clan. Vissac jamais ne faiblit, même si ces derniers mois il avait traversé des longs moments de doutes, il savait maintenant ce qu'il devait faire. Le sang qui coulait dans ses veines appartenait à la couronne et plus jamais il ne céderais à la colère, plutôt que mourir que de se déshonorer.

On vint lui porter une missive qu'il décacheta. Sa lecture l'apaisa quelques instant puis il la rangea dans la poche intérieure de son pourpoint, il y répondrait plus tard.



Bien si je vous ai fait venir c'est que comme vous le savez je dois prendre la route dès ce soir. Je ne pars pas définitivement mais quelques semaines. Vous me connaissez assez pour savoir que je ne me dérobe jamais et que quand je me plante j'assumes. La Reine m'a demander de sortir de ma zone de confort afin de prouver ma loyauté à la couronne et mon repentis et je le fais donc. Mais les miens vont rester ici car je compte bien revenir, c'est ici qu'est ma maison, que vivent ma famille et mes amis.
Aaron si je t'"ai demandé de venir c'est pour te demander de veiller sur mes filles avec l'aide de Della que j'attends. Léo et Rose sont encore jeunes et je ne voudrais pas qu'elles se mettent en tête de me suivre


Puis se tournant vers son fils

Toi Mel je te connais même si je t'ordonne de rester ici tu vas me suivre quoi qu'il arrive. Pourtant ce voyage je dois le faire seul et tu le sais, mais je sais aussi que tu as été de toutes mes aventures depuis le premier jour donc tu agira comme tu le souhaites. Mais j'aimerai que tu veille sur le domaine en mon absence, tu es l’aîné et c'est à toi que revient cette lourde tâche.

Melzin était le fils qu'il aurait aimé être de son sang, il avait plus confiance en lui que celui que lui avait donné Emi. Ils ne s'étaient pas quittés depuis que le gamin avait débarqué un jour à Montluçon, le seul de ses enfants qui avait les mêmes aspirations que lui, celui qui savait trouver les mots quand il doutait mais aussi celui qu'il devait canaliser pour éviter qu'il ne soit trop virulent. Ils se complétaient si bien

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Melzin_de_vissac
je souris aux parole paternelles, tandis que lentement, une déception s'installe.
Veiller au domaine.
Mais si'il ne reste personne ici, a quoi bon?
Je suis déçu et mon sang bat dans mes temps.
Si je le suis, j'abandonne ma tâche.
Si je reste, qui veillera sur l'ancien?
C'est que .... Il n'est pas jeune.

Je suis confus.


Pere, je sais ton attachement au devoir.
Comme tu sais le respect que je te porte.
Je crains pour ta vie. Tu va encore aller dans des contrées hostiles, et tu pourrais avoir besoin de moi.
Je ne peux rien avancer a cette heure, je dois réfléchir.

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Jason_ludgaresvissac



Tout en écoutant son fils il avait l'esprit ailleurs, comme s'il avait froid, ce vide qui vous glace de l’intérieur et qui vous fait grelotter même sous le soleil de midi. Plus les heures passaient et plus ce départ l'angoissait. Imperceptiblement ses glaces glissaient vers la porte, allait il finir par arriver. Même s'il ne pouvait l'amener avec lui il avait besoin de le voir, d'entendre une dernière fois avant longtemps le son de sa voix, plonger son regard dans le sien, ébouriffer sa tignasse pour l'entendre grogner. Demain quand il se réveillerait Armand ne serait pas là, il resterait au domaine. C'était comme s'il tombait dans un trou sans fond, son souffle vint à manquer et la voix de Mel lui parvenait comme lointaine, l'espace d'un instant il n'eut plus conscience de ce qui l’entourait. Et si c'était la fin, non il ne pouvait en être ainsi, pas encore il était trop tôt.
Sa main avait tremblé et la coupe qu'il tenait lui échappa pour se briser sur le sol ce qui eut pour effet de le ramener à la réalité. Il reprit contenance pour répondre à son fils


Parfait, réfléchit mais réfléchit bien surtout

Il alla jusqu'à la table se servir une autre coupe qu'il avala cul sec, l'alcool le réchauffa un peu.
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Eusebie.scarlette
Convoquer dans le bureau de père, cela n'augurait jamais rien d'agréable.
Avais-je fait une bêtise ?Est ce que j'avais fait quelque chose à me reprocher ? Non.
Alors, il s'agissait de père et sûrement d'un départ ou tout autre, tout aussi triste.
Devant la porte du bureau, je frappe un coup léger et j'entrebâille la porte et passe la tête.


Père, vous souhaitez ma présence ?

Mon regard converge vers mon frère Mel, je lui souris et reporte mon attention sur la silhouette tant aimée et rassurante de mon paternel.
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Aarond
À peine entré dans le salon désigné par la servante, Aarond se dirigea vers Jason . Bien que le sourire affiché, il sentait une ambiance pesante s'installer . Un verre offert ! Ne jamais refuser ! Surtout offert par un ami !

- Oui, je veux bien ! Merci ! Ne crains rien, tu ne me déranges pas ! Bien que je me demande pourquoi tu m'as fait mandé aussi urgemment !

Ils allaient entamer la discussion lorsque Melzin entra . Il ne le connaissait guère plus que cela, si ce n'est que son nom était lié à celui de Jason . Il semblait de même contenance que lui et leur relation semblait être des meilleures .
Il entra dans le vif du sujet, un sourire crispé ou forcé sur le visage . Une mission ! Une rédemption ! Le géant se demandait de quoi il pouvait bien retourner, compte tenu du fait qu'il n'avait jamais vu cet homme mal agir pour la ville et pour le duché .
Là ! Voila la raison de la présence du forgeron !


- Excuse-moi !? Tu as bien dit de veiller sur tes filles ? Heu ! Je ... Je suis ... je suis un homme ! Je vis seul ! Je veux dire, je n'ai plus de femmes à la maison ! Les soucis de ces jeunettes risquent de me passer sous le nez ! De plus, Leopoldine travaille déjà ! Bon ! C'est vrai qu'elle aime flâner dans mes champs ! Mais, ... tu es leur père !? Tu ne veux pas plutôt leur dire de ne pas te suivre ?

Aarond avait été très surpris de ce qu'il venait d'entendre . Et heureusement que Melzin avait meublé, sans quoi, un silence pesant et impoli aurait envahi la pièce . Il s'était d'ailleurs interrompu car une fille venait de faire son apparition . Elle aussi, il l'avait déjà vue dans ses champs !
Le géant finissait par se demander ce qu'il faisait là ! C'était plus une réunion familiale qu'un rendez-vous d'amis qu'il aurait dû convenir ! L'arrivée lui laissa toutefois le temps de réfléchir à la réponse qu'il devait lui donner ! C'est que la charge était lourde de conséquence . Veiller sur deux jeunes filles ! Avec Edwyn qui veut montrer qu'il est grand ! Avec Abi qui est encore une frêle enfant !

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Savaryc
    A l'ombre d'un chêne, il observe.
    Appuyé contre le tronc, il médite.
    Toute cette agitation au Hâvre ne lui dit rien qui vaille. Quelque chose se trame, il en est conscient.

    A l'ombre d'un chêne, il devine.
    La sentance est tombée, le départ imminent.
    Demain, lorsqu'il se réveillera, ne resteront que les souvenirs.

    A l'ombre d'un chêne, il serre les dents.
    Ombre sur son visage, ombre dans son âme.
    On vit toujours dans l'ombre de quelque chose, de quelqu'un.
    Il le sait. Il le vit.

    L'ombre de Valerian, le frère adulé et défunt
    Celles de ses propres frères, en vadrouille l'on ne sait ou.
    L'ombre d'une reyne qui décide du soleil ou de la pluie, rien qu'en claquant les doigts.
    Combien encore de vies gâchées, de larmes et souffrance, d'injustice pour calmer son appétit vorace ?

    A l'ombre d'un chêne, les larmes jaillissent.
    Larmes d'amertume et de solitude, ses doutes jaillissants et sa frustration.
    Des rêves brisés ou remis à plus tard, des rêves innachevés et interrompus prématurément.

    A l'ombre d'un chêne, le Goupil pleure...et s'envole l'Aigle.
Rose_de_vissac
Bon bah voilà, encore en retard. Le courrier de papa date de ce matin et je le vois que maintenant. Plus qu'à courrir jusqu'à son bureau en espérant ne pas être la dernière arrivée.

La porte est ouverte et je me faufille avant que ma grande soeur la referme.


    - Coucou !!!


Hop, un petit tour dans les bras de papa et bien sûr j'en profite pour lui faire un bisou.

    - Qu'est-ce qu'y a papa ? Se passe quoi ?? Faut revoyager ? On va où ??

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Jason_ludgaresvissac


Il savait que la demande serait assez saugrenue pour Aaron et il sourit tout en buvant une gorgée avant de lui répondre


J'entends bien tes craintes mon ami et crois moi je les connais et je m'y attendais. Quand je te demande de veiller sur elle ce n'est pas les prendre chez toi. Je sais que je vais leur interdire de me suivre et elle le feront quoi que Léo j'ai des doutes. Mais ce que je veux c'est que tu sois là en cas de soucis, qu'elle puisse venir te voir comme elles le font avec moi.

Il s'interrompit alors qu'Eusébie faisait son entrée, il déposa un baiser sur son front

Oui ma chérie, j'avais besoin de te parler.

Comment lui dire sans qu'elle se mette à faire une crise, parce que c'était ça les filles , dès que ça ne marchait pas comme elles voulaient il y avait des cris et des larmes et il ne supportait pas.
Il allait parlé quand sa petite dernière lui saute dans les bras


Non princesse tu ne parts nulle part tu reste ici avec tes soeurs, là où je vais c'est trop dangereux et je ne peux vous amener.

Mais que faisait Della... Rose toujours dans les bras il se rapprocha de la fenêtre voir s'il la voyait mais son regard fut attiré par une autre silhouette. Malgré lui il serra Rose un peu plus fort. Pourquoi était il en bas, c'était là près de lui qu'il voulait qu'il soit et non en bas seul dans le jardin, il aurait bien le temps plus tard de rester seul. C'est avec lui qu'il voulait passer ses dernières heures, il avait besoin de sa présence pour trouver la force de partir. Il crevait d'envie d'ouvrir la fenêtre et lui crier d'entrer, dans sa tête il hurlait mais allait il l'entendre.
Pour cacher son trouble il câlina sa fille avant de revenir vers le centre de la pièce


Je disais donc Aaron , juste une présence informelle, Eusebie elle va être confiée à Della que j'attends, elle ne devrait pas tarder.
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