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[RP]Crypte des Majestés / Louis Vonafred / Keyfeya

Princesselaure

{ ⚜ Quand le coche te mène sur les traces d'un passé douloureux... ⚜ }

Nuit sombre du troisième jour de janvier de l'année nouvelle... 1468 ! Une nuit sans lune sur le Périgord et l'Angoumois... Un rendez-vous nocturne au flambeau !

Dans la pénombre devant l'auberge de la capitale, loin du tumulte de la journée, deux silhouettes s'engouffrent dans un coche aussi neutre que spartiate, installées sur la banquette, muettes alors que le voyage débute, seul le claquement du fer des roues rompt le silence imposé et respecté. Seul la lueur des torches autour du boitier sur roulettes éclaire la ville endormie... Quelques rues... Quelques ruelles...

Bientôt une charrue leur passe devant le nez, une toile recouvre la cargaison... Les chemins se séparent à nouveau, une charrette se place alors derrière le coche. C'est donc trois véhicules qui arpentent et perturbent la quiétude d'une ville, le temps d'un passage ! Le silence est d'or parait il... Si des canons n'ont pas interpellés les badauds ou villageois, ce n'est pas trois pauvres charrues en pleine nuit qui ferait pire !

Le terminus est là... A la queue, les roues se bloquent... Clap de fin d'un voyage morbide ! Charrue, une vingtaine ou une trentaine de gars sortent de partout, deux d'entre eux viennent tirer sur la jute, libérant ainsi les matériaux... Pierres de tailles et volutes, poutres et clous... Mortier et étais... Enfin un homme s'avance de l'ultime coche et ouvre l'unique portière, libérant ainsi les deux bienFEEtrices...

Encapuchonnées, pour préserver leur identité... Toute de noir vêtues, elles s'avancent... Bras dessus, bras dessous... Il est venu le temps des cryptes royales et de leur redonner le luxe d'antan, autant l'une des deux lui est presque vitale autant l'autre sera plus sauvée par... nécessite de préserver l'Importante, l'Imposante. Se détachant alors de sa comparse...

Nobles artisans, Maçons & Ébénistes, Bâtisseurs & Bien-pensants vous qui avez répondu présents, vous qui nous suivez depuis notre départ de Dax ! Vous compagnons, ce soir vous allez devoir œuvrer ! Ce soir, vous allez reconstruire ! Ce soir... Vonafred ne dormira plus à la belle étoile ! A l'ouvrage ! Nous n'allons pas y passer la nuit !

Car il est aussi facile de détruire que de reconstruire dans ce monde en furie... En tout point... Destruction de nécropole? Fastoche ! Destruction de vie ? Fastoche aussi ! Ce monde n'est que destruction pour mieux rebâtir demain ! En plus beau ! En plus grand ! En plus solide ! Les troupes glissent alors dans la crypte, et là les silhouettes se figent devant une vision de fief à l'abandon... Ça valait bien la peine de péter les burnes avec tes annonces de veuve effarouchée, meurtrie & si peinée et ne même pas avoir la délicatesse ou l'idée ingénieuse de lancer toi même les travaux ! Ou quand la Couronne ne prend même plus soin de ses possessions ! Ou quand la sœur endosse le rôle de l'épouse pour rendre un semblant de dignité à la famille Salmo Salar ! Ou quand Leyah est trop occupée avec un corbeau pour s'attarder sur un faisceau lunaire qu'elle retrouvera vite... Mais telle est la vie ! Telle sera la chose retenue par l'Histoire de France ! On n'oublie pas ses morts !

Tu vois... C'est à cause de cette crypte que tout s'est terminé ma Sofie... C'est grâce à elle que nous revivrons aux yeux des juges de petites cours !

"Coucou c'est elles !!!" Main dextre qui glisse dans la sienne alors que l'azur fait front à l'édifice, alors que les premiers coups de marteaux sont donnés, la scie en marche... A la force des bras on a oublié la rallonge comme des couillons !!

Sofie... C'est "surprenant" de constater que par image le frère de Namay est témoin de la propre destruction de la crypte royale abritant les tombeaux royaux de Louis Vonafred mais également celui de Keyfeya... Ne me demande pas ce qu'ils foutent sous la même voûte céleste je n'en sais rien du tout ! Et je crois que j'en sais déjà bien assez... Trop sans doute...

Une pause alors qu'elle ne quitte pas les allers et venues vers les chariotes de ses hommes, elle la carmine naissante...

Ce que je vais te confier... Est la clef de voûte de cette histoire par laquelle mon époux est resté Félon de France après des années de statut... Et que nous, Karyaan Lómàlas, Sofie de Valmonte, et SAR Laure Salmo Salar d'Orsenac ne sommes plus que les ombres d'une couronne et d'une suzeraine bienveillante... Tu seras la seule personne au courant des prémices de cette destruction... Je ne suis pas certaine que Namay sache réellement au fond... Et tu risques de tomber des nues...

Un ouvrier arriva alors vers la blonde...

Ça avance assez vite ! On rafistole déjà la stèle de la Reine ! Il nous manque une babiole pour un rubis qu'on a éclaté 'tin d'sa mère !

Le sourcil qui s'arque en réponse... Et l'azur glisse sur ses mains posées, croisées sur son giron... Un rubis... Ôtant alors une bague d'or surmontée d'une pierre rouge, aussi pure que l'amour, aussi belle que le jour qui se lève... Et qui roula de Dax en Auvergne !

Tenez... Prenez cela et hâtez vous ! Mettez les bouchées doubles... L'aurore ne va pas vous attendre !

Le laissant partir... Se tournant vers Sofie pour lui faire face... Honteuse...

Je suis en partie responsable de tout cela... Si tu savais comme je m'en veux... J'aurai du t'en parler avant ! Tiens lis cela...

Spoiler:

Citation:

De Nous,Reiter Louis Vonafred
A vous Frère Bardieu.

Mon Frère,

Comme le disait Saint Arnvald :

"Une pensée servile aurait été moins encline à attirer les courroux des puissants mais il vient un moment dans la vie d'un honnête homme où se taire équivaut à perdre l'estime de soi."

Je vous remercie sincèrement de m'avoir orienté vers la connaissance en me recommandant de passer par une licence d'Aristologie !
La tâche est ardue, mais je suis dur à la tâche quand il s'agit d’œuvrer pour notre Seigneur.
Mes Bruders et notre Grand Maître Hobb Siegfried VonKorwald m'assistent par leurs prières émérites.

Me feriez vous la grâce de me donner des nouvelles de Sœur Adelheid et de...Son enfant ?
Grand fut mon pêché, grande est ma pénitence. je n'ai qu'un souhait c'est qu'ils grandissent prêt des votres dans la paix de notre Seigneur.
Vous m'avez demandé dans votre précédente missive si je souhaitais intervenir dans le choix du prénom de l'enfant.
Je m'en garderai et approuve sans réserve les prénoms choisis par sa mère, Louis Enguerand Molten lui conviendra fort bien.

Que le Très Haut soit avec vous.

Fur Gott und Vaterland

Le XIV mars de l'année de grâce 1458 en l'Abbaye de Noirlac.

Louis Vonafred de Dublith
Reiter de l'Ordre Teutonique
Seigneur de Prigonrieux.

Laissant le temps nécessaire à la lecture... Avant de reprendre...

C'est la lettre que j'ai donné à Leyah au Plaid... Je suis tombée dessus alors que je fouillais la tente de Namay... Bon je t'explique... Angoulême... Le camp de la Memento... Un matin je me suis retrouvée seule dans la tente du Carmin... J'ai voulu fouiller et m'assurer que Namay ne me trompait pas avec une pucelle désireuse de reconnaissance ... Pffff quand je pense que Stilton m'a un jour dit qu'il n'y avait pas plus stupide qu'une femme amoureuse... Bref... Je suis tombée sur cette lettre, je ne connaissais pas le blason... Je l'ai ouverte... Et je suis restée plantée comme un rond de tonneau ! Et c'est là qu'Ernesto est entrée dans la tente en pensant trouver Carmin... Non je n'étais pas nue ! Et non on a pas couché ensemble ! Mais il a vu à ma tête que quelque chose merdait...

Pincement de lèvres... Et la valda fut crachée !

Bref je lui ai montré et lui ai demandé de trouver une solution car si Leyah découvrait cette lettre, elle n'hésiterait pas une seconde pour débouler en PA, monter une armée de mille hommes pour prendre d'assaut la Crypte, lancer un sortilège à Vonafred pour le faire revenir à la vie rien que pour le plaisir de le buter une nouvelle fois ! Euh j'ai jamais dit qu'elle n’était pas sadique ! Mais je pense qu'elle est aussi stupide que moi en matière d'amour... A croire que c'est la peine des épouses Salmo Salar ... Les aimer à en crever ! Sauf que l'artilleur a compris qu'il serait plus sage de planquer la lettre dans la crypte et que Vonafred emporte avec lui son secret comme on le faisait à l'époque...... Sauf que ce fut la tombe de Keyfeya et pas celle de Von' ou fut caché le pli ! Et la suite on la connait... Bim Bam... BOUM ! Boulets de canons et... Crypte toute cassée... Crypte toute foutue... Raoul a trouvé ensuite la lettre le lendemain lors des premières fouilles... Il est venu m'en parler... J'ai caché la lettre... Et j'ai prié... Pour que tout cela ne soit qu'un mauvais rêve... Les gens ont vu là une vengeance de Namay sur le tombeau de son ex femme... Mais en fait nous cherchions juste à la... Protéger ! Car toutes les vérités ne sont pas bonnes à entendre ... Et cela n'aurait rien changé en soit... Quoiqu'elle a un beau fils... Et j'ai donc... Un neveu ! Mais c'est secondaire hein !

Lâchant So, un souffle de soulagement...

Voilà tu sais toute la vérité sur l'histoire des "Maux de la Fin" ... Je pense que cette histoire ne pouvait être racontée ailleurs qu'ici...Devant ces deux témoins... Je suis désolée So... Bon en soit cela n'aurait je pense rien changé... Mais... J'avais besoin de la voir une dernière fois en plaid pour lui filer la lettre... Mais elle ne semble pas l'avoir mieux pris... J'aurai du la laisser péter la crypte elle même !

Un frottement de mains sur ses bras, symbole d'amitié sincère alors qu'une larme vient glisser le long de sa joue... Créant un sillon dans la poudre recouvrant son visage porcelaine.

Alors que le soleil s'étire d'une longue nuit de confession, les ouvriers ressortent exténués... Il est 6h... Périgueux s'éveille ! Il regagnent les charrettes et disparaissent, laissant les deux femmes que plus rien ne cache... Ni capuchon ni pénombre ! Reprenant la lettre des mains de la Rousse, elle s'engouffra seule dans la crypte, le cœur lourd... Admirant le travail fait en quelques heures seulement... Les étais sont là en soutien... Ils devront être virés dans quelques jours encore... Pour laisser place nette... Les candélabres sont allumés... De l'encens brûle... Venant chatouiller les narines de la Blonde... Se signant devant les sépultures...

Vous voilà au propre, vos Majestés ! Heureux ?!

Se signant alors...

Je suis seule devant vous deux, le frère puîné Salmo Salar devenu Roi... Et qui abandonna son aîné et le laissa seul, livré à lui même... Vonafred si tu savais ce qu'il souffre de ton absence ... et Toi ! Keyfeya Romanova... Toi son épouse répudiée ! Au final je vous offre un nouveau logis, vous les deux responsables des maux du Carmin... Vous vous êtes filés le mot en fait?! J'en arrive à vous détester presque autant que... !

Un silence... Léger...

En fait... Je me rend compte à l'instant que je n'arrive pas à vous en vouloir autant que je le voudrais et pourtant... Vous avez été si égoïstes l'un et l'autre ! Si durs... Si méprisants ! Je suis revenue ici sans lui pour réparer mon erreur... Ceci sera mon ultime visite... Profitez du repos ... Profitez de la mort... Mais foutez nous la paix ! Pitié ! Laissez nous vivre...

Et de remonter à la surface, de s'engouffrer dans le coche ou Sofie doit ronfler maintenant... Tant qu'elle ne bave pas sur le velours... Et de partir de cet endroit devenant pesant...Vite et loin... Si le boulet de canon "With Carmin with Love" a été retiré de la colonne et placé sur la tombe de Vonafred sur un coussin carmin brodé de fil d'or, un petit pavé noir de Clermont est gravé de la mention suivante à coté du rubis ornant la tombe de Keyfeya... "De l'OR... De toute ma condition" !

Une enquête royale pouvait alors démarrer pour découvrir l'auteur des faits... Des annonces pouvaient pleuvoir...des sentences sur telle ou telle couleur ou matériel... Ou alors le silence, l’indécence ou l'admiration... Au final cela n'enlève en rien... Nous n'attendons plus rien en retour !

Cocher ! A l'Auberge !

Clap de fin d'une Crypte Royale... Sise à Perigueux... Qu'elle soit à Vonafred Salmo Salar ou Keyfeya Romanova... L'important est ailleurs... Une pensée pour celui qui est vivant et debout.... Pour demain... Pour toujours ! Pierre qui roule dans ses doigts quand elle est loin de lui...
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Sofie.de.valmonte

Petite ballade pour aller chercher des truffes qu’on lui avait dit… À moins que le but fût de venir pour admirer la déchéance de certains et s’immuniser à vie contre les hérétiques. À bien y réfléchir tout cela n’était qu’un vaste coup monté par ses proches pour qu’elle rentre dans les ordres et qu’elle consacre sa vie au Très-Haut dans la chasteté et les prières…

Forte de ses réflexions elle suit la blonde, toujours dans le doute elle s’était enveloppée d’un long manteau de feutrine pour parer au froid, aux loups, aux gosses de chieuses, aux sangliers en rut et aux morts. Dans le coche le confort est sommaire, cela en devient grisant, comme si elles partaient en guerre cachée dans sous une bâche pour aller étriper des…

Capuche posée, elle s’évertue à rentrer ses boucles rousses à l’abri des regards, l’instant était précieux comme un recueil, des cryptes elle en avait vu des dizaines, celle-ci restera à jamais gravée dans son esprit, le commencement et la fin, même si elle n’aimait pas utiliser ce mot, car au fond peu de choses avaient changé, ne serait-ce qu’un sentiment de liberté qui était arrivé pour lui faire voir la vie autrement. D'ailleurs, il restait aussi de grands projets fous à concrétiser et des vies à empoisonner.

Elle écoute, elle juge, debout, droite, avec ce sentiment de liberté qui s’affronte avec la brise de l’hiver de la région. Un regret … D’autres regrets, mais aussi celui de ne pas avoir emporté une fiole de liqueur, elles auraient pu boire et parler la nuit entière. D’ailleurs dans ces moments-là, certains faits reviennent. D'autres s'affairent dans les travaux, elle rêvasse dans des grandes théories, de temps à temps le museau se relève pour s'assurer que la lune ne bouge pas.

Si Tixlu était encore là…

Oè, elle dit toujours la même chose, mais bon sang cet homme avait la classe, cet homme était son ami, son maître, cet homme était un pilier de fer. Une main serrée elle écoute encore, mais comme une enfant empressée tout ce qu’elle désire savoir avec des yeux qui pétillent c’est surtout…

Et c’est ici que l’autre gourgandine reposera…Le plus vite possible.

Mais l’aveu arrive, qu’importe son contenu, il est partagé à la lune, même si elle louche sur la bague donnée et qu’elle a fait une croix sur les six mois d’argent de poche restant dû. Jamais elle ne sera riche c'est un fait qu'elle a accepté depuis longtemps. Vivre au jour le jour et surtout vivre chaque jour comme s'il était le dernier.

Elle prend le courrier comme s’il était un trophée gagné de haute lutte dans une arène à lice. Une lecture rapide connaissant les protagonistes, des histoires de coucherie, de tromperie, grande banalité de la vie, il faudra peut-être qu’elle précise à Laure que l’amour n’existe pas, vaste fumisterie que de croire aux mots des hommes, la plus grande tromperie de l'histoire est bien les dans les déclarations de ceux qui partent un jour, mais ce soir, elles ne referont pas le monde et ne pourriront pas les hommes en se soulant.
Elle relit encore une fois le courrier, son esprit est embué autant que le brouillard de la nuit, mais elle percute bien des choses, une bouffée de haine monte en son cœur, puis très vite un fou rire arrive. Ce mélange de sensation est divin et en plus il fait encore plus froid qu’ailleurs devant des ossements. Elle écoute l’explication qui s’ensuit, mais les faits s’enchainent et se casent dans les éléments manquants, un peu de lucidité et tout s’explique. Une question lui brûle les lèvres sans la laisser finir elle la pose directement.

Tu ne dors plus nue ?

Oé , mais c’est vachement important pour le déroulé des faits , Ernesto pouvait’il avoir eu des émotions avant que…

Elle acquiesce aussi doucement aux mots des maux, un murmure avec une pensée pour une personne en particulier.

Que l’étoile rouge choisisse son destin.

Les deux femmes se comprennent très souvent sans mots, les gestes sont rares et sincères, elles ont vécu des moments rares, des combats désespérés pour sauver des duchés, des naufrages perdus ou la proue aussi pleurait, des fêtes illuminées avec des manières cavalières, parfois hautaines, souvent moqueuses, mais si fidèles à ce qu’elles croyaient et ce large sens de l’honneur qui les engageant à se battre en dentelles, se battre en paroles et toujours y croire.

Pourquoi en être désolée, n’as-tu pas compris la folie ? La grandeur est confondue avec la tyrannie, il n’y a rien à regretter, l’histoire laissera des mots qui eux n’engendreront aucun maux, car seul reste les belles histoires..

La blonde royale s'engouffre dans l'endroit du mal, elle n'ira pas à ses cotés, la laissant donner quelques mots de fin, c'est un besoin qu'elle exprime. Le temps durant, son esprit dérive sur des visages disparus, elle s'émeut encore de certains morts, elle se gausse des autres, ainsi va la vie et son cycle. Des noms qui resteront gravés pour toujours et d'autres qu'elle a inscrit en son âme , espérant.. guettant, priant parfois pour que trépas se passe.

Cocher ! A l'Auberge !

Elle ne l'a pas entendu revenir, mais elle sait que des choses sont réglées à présent, que l'instant présent est important et que l'avenir sera brillant.

Tu n'as pas ramené un doigt par hasard?
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L_hermite

Malheureusement, un hermite ne dort pas dans une auberge, au mieux dans une écurie, ou comme tout bon hermite, prêt de la maison du très haut.

Au départ il se demande ce qu'il se passe, puis voulant en savoir un peu plus, il se glisse, dans la crypte avec un sac sur l'épaule, afin de pouvoir accéder à la crypte sans être reconnue. Il n'est plus de première jeunesse, mais la marche, donne la forme tout de même et il continue donc à s'avancer, devant les deux femmes qu'il ne reconnaîtra pas forcément. Du moins du premier coup. Alors que les ouvriers œuvrent il aide tant bien que mal tout en observant de prêt ces encapuchonnées du soir. Puis tout le monde part le travail fini et le vieil hermite se met dans l'ombre à l'extérieur. sans plus bouger et écoute. Un sourire se lit sur ses lèvres. Bien sur qu'il reconnait maintenant, alors que plusieurs fois, il avait croisé ces personnes dans la journée. laissant du temps aux deux femmes déchues de leurs titres s'en aller, il avait enregistrer cette histoire magique et idiote qu'il venait d'entendre.

Oh il savait que Vonafred était un coureur de jupon et à la rigueur, qu'il ait un fils bâtard ne fut pas trop étonnant. Mais la suite et les excuses servis pour justifier une attaque sur un mort, sur un lieu sacré que le très haut a sous sa bienveillance était en sorte un second sacrilège ce qui fut l'histoire de cette famille.

Que dire des ex femmes bafouées, d'une soeur faites tuée pour avoir seulement été amoureuse de son mari. Que dire, des caprices d'un Namay, toujours voulant se trouver au dessus du monde. Que dire de ses multiples traîtrises. Tien! N'était il pas marié, à une mémento juste avant? Que dire de cette reine bafouée, dont Namay, alors qu'elle fut son épouse, la marqua par une intense violence que même le gueux le plus couard, se retiendrait de faire de tels gestes sur une femme portant la vie. Namay n'assumait rien et même cette fois, c'est son épouse qui agit et non lui. Oui à force de mensonge et de victimisation, le Carmin devenait indigne de confiance et l'histoire notera seulement de lui, qu'il fit le bouffon de bien des souverains.

Cette histoire sentait l'aigreur et la jalousie, l'orgueil et la vanité. Laissons les croire à ce qu'ils veulent. A leur niveau ne plus reconnaître leurs erreurs étaient devenus pleurnicherie et excuse que même un gamin de cinq ans, ne croirait pas.Il était temps de laisser ces deux souverains en paix.

Alors, après un moment ou l'homme s'était enfouis dans ses pensées se repris. Il redescendit dans la crypte se recueillir sur le tombeau de cette reine qu'il n'avait pas connu mais respecter, laissant l'autre tombeau sans recueillement de sa part, car la vraie victime dans cette histoire était bien elle et nulle autre. Il sortie de la crypte et de l'église puis se trouva une écurie pour dormir. là ou il n'y aurait personne pour gêner son sommeil.

Le jour se levait, mais la nuit fut prolifique.

[edit pour cohésion de jeu, j'avais mal vu

]

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