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[RP] Mais où est Charl... la Merveille ?

Solveig.eriksen


[Un château, un matin, envie de bêtises / Quelque part à l'étage des chambres]

Un, deux, trois, soleil !!!! T'as bougé, t'as perdu, hihihi, si si je t'ai vu !!!
Oui, bon voilà en gros ce que j'aurais pu dire à Juliette, non parce que franchement, elle était trop nulle au jeu du pas bouger, uhm si je vous le dis.
Tout le temps à aller ici, là, tout près, plus loin, fin bon surtout quand y'avait un beau garçon, déjà cet été elle avait trouvé le moyen de me perdre, heureusement un grand barbu, Eirik qui s'appellait, m'avait récupéré, pis Ama avait pas trainé aussi. Pis j'avais même pas pleuré, même pas eu peur, rien de rien.

Là, j'avais un nouveau terrain de jeu, pis Ama elle avait des amis que j'aimais bien, y'avait Layke et Zilofus, ils m'apprenaient plein des bêtises, oui oui je vous jures, mais ch'ai pas pourquoi à chaque fois il me disait que c'était un secret, que c'était amusant de le refaire avec Ama après, ils disaient c'était des blagues.
Pis y'avait Ambre aussi, elle mais elle, elle sentait toujours bon et j'avais le bec plein de sucre dès qu'elle était dans le coin, autant vous dire que c'était ma super copine vu comment je suis gourmande.

Mais là en fait, on était dans une nouvelle maison, chez Sucrette, oui j'avais entendu que les grands y se donnaient des noms qu'étaient pas les leurs alors j'avais décidé de faire pareil dans ma tite tête brune, vous verrez bien au fur et à mesure tiens.
Bref, la veille les grands m'avaient taquinés, un peu chahutés, et même que j'avais presque boudé, oui, oui, boudé comme les petites filles capricieuses, je commence à chopper le truc d'ailleurs, va falloir que je vois pour améliorer la technique.
Le problème c'est qu'il y a pas trop de boudeurs chez ces grands là, sont plutôt à sourire, à être tout gentils, fin avec moi en tout cas.
Bon un truc bizarre sont tous blonds, fin presque, parce que celui avec qui on attaque Ama à coup de léchouilles et de chatouilles, bah il est moins blond que les autres, pis moi je suis brune et Ama elle est noire, pis, pis, pis... oui voilà d'abord.

Ce matin, comme souvent, j'avais réussi à fausser compagnie à Juliette, la plupart du temps maman en savait rien, elle était pas douée ma nounou, mais elle avait bien pris le coup pour mentir à ma mère, le jour où je vais parler correctement pour tout raconter, je vous dis pas comment elle va être mal hé hé.
En attendant, cette fois j'avais un graaaannnnddd terrain de jeu, et même si mon premier but c'était rejoindre la chambre de maman et de celui qui lui donnait le sourire au réveil, oui je suis petite mais j'ai des yeux hein, pis parait que des grands quand y sont tous nus dans un lit ça veut dire qu'ils s'aiment bien, et pis bah, j'avais déjà réveillé des fois qu'ils avaient pas de vêtements voilà.
Mais ce matin, quand j'avais fini de crapahuter pour monter sur le lit de ma p'tite mamoune, je les aient trouvé tout meugnons endormis dans les bras l'un de l'autre, même que ça m'en a coupé ma vengeance de doigts dans le nez du z'amoureux, alors j'ai juste fait un câlin, tout calme, sans les embêter ni rien.
Tous les deux y m'ont cajolés, fait des bisous et puis on a redormis un peu, fin surtout eux parce que moi....

Moi, j'ai envie de m'amuser, alors.... catimini, mode ninja et petits petons, "La Merveille" comme dit Ama, bah elle s'éclipse et elle va faire une bêtise, parce que le nouveau chéri de Maman il dit que y'a rien de plus sympa que de faire des bêtises, et comme je l'aime bien, bah je vais lui en faire une grosse ça lui fera plaisir, pis mon copain Coin il aime bien aussi quand on fait des âneries, alors tout le monde sera content.

Petits doigts de pieds à l'air sous ma robe de nuit de coton clair, je remue mon p'tit museau et.... hésitation quand tu nous tiens, je vais à droite ou à gauche, uhm uhm uhm, je tapote ma petite bouche du bout du doigt, oui j'ai vu que les grands des fois ils font ça quand y réfléchissent.
Pique, nique, douille, c'est toi l'andouille !!!!!

Aller hop ce sera par là, et hop vous croyez que je vais vous le dire ????
Bah noooonnn, mais elle est où la merveille ????

CACHEEEE !!!!!!
Hihihihi

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Zilofus
Sur invitation de l'Ambrée maitresse des lieux qui avait généreusement offert le gite en son domaine le temps du séjour, le Zilo s'était laissé entrainer par la brune comparse sans vraiment protester ou râler comme il l'aurait fait d'ordinaire, à vrai dire il n'avait jamais goûté au confort d'un château jusqu'à maintenant, comme après questionnement il restait toujours persuadé qu'il y avait une salle au trésor cachée dans l'une des pièce et qu'en plus l'hôte avait vanté les mérites de sa cave à vins, toutes les conditions étaient favorables pour qu'il réponde à l'affirmative sans trop se faire prier, après tout se serait plus simple de mener son investigation de l'intérieur, de se laisser embarquer pour une dégustation à même les fûts et de danser sur les lits en chantant à tue tête. Même pas encore installé qu'il avait déjà tout un programme empli de bêtises plus ou moins graves pour occuper le temps.

Sauf que là de bêtise il ne s'agissait pas de la sienne pour l'instant puisqu'il était encore à récupérer de celle de la veille, visiblement éprouvante pour le laisser encore somnoler à une heure bien avancée de la matinée, pourtant ô combien plaisante, le corps encore repu, un sourire niais ornant les lèvres, mains se faisant toujours cajolantes sur l'orthézienne, moment intime qui des visages sublimes. Il était encore partagé entre ses songes et l'instant présent, parvenant difficilement à discerner les deux, si bien qu'il n'avait pas remarqué l'escalade de bébé cascadeur jusqu'à ce que celle-ci s'impose au milieu pour un câlin à trois, et encore, remarquer était un bien grand mot alors qu'il ne l'avait que vu sortir de nulle part, se contentant simplement de lui caresser la tête et lui donner une bise en retour de la bavouille à son départ.

Départ qui ne l'inquiéta pas sur le coup, d'abord parce que ce n'était pas sa fille et qu'il n'avait pas prit l'habitude de la surveiller, de plus elle était toujours surveillée par sa nounou qui lui courait après en permanence quand ce n'était pas une tierce personne qu'elle s'amusait à faire tourner en rond, sans compter qu'à être considérée comme une petite merveille par les uns, petite princesse par les autres, elle ne risquait pas d'être lésée, puis de toute façon une fillette de cette âge qui crapahute toute seule ça ne passe pas inaperçu, elle aurait vite fait d'être récupérée par quelqu'un qui la rendrait à sa mère ou un proche. Ainsi la voir partir sereinement ne l'intrigua pas plus que ça pour le peu qu'il soit sûr que ça se passait vraiment et qu'il ne s'agissait pas là du fruit de son imagination. Non en fait pour le moment il était plus préoccupé à bien terminer sa nuit, recouvrir ses forces, focaliser ses pensées pour tenter d'avoir la fin de son rêve avant d'être totalement réveillé et se laisser aller à quelques douceurs envers sa partenaire, pour ce qui est du reste on verra plus tard ...

Quand soudain il se redressa vivement de dans le lit, prenant une position assise, un brin paniqué, s'inclinant pour venir secouer doucement Eudoxie afin de la faire émerger de son sommeil à son tour avant de lui demander d'une voix affolée.


Dis ... j'ai rêvé ou Solveig est partie ?

A vrai dire ce n'est pas tant qu'elle se soit fait la malle qui l'agitait autant mais plutôt le fait qu'elle parte en exploration la première, se réservant le luxe de potentiellement découvrir les pièces intéressantes du château avant lui et lui gâcher tout plaisir s'il advenait qu'ils la retrouvent en train d'escalader une montagne d'or ou la bouche suspendue à un robinet à boire goulument un divin nectar. Non ça c'était tout bonnement impensable pour lui qu'une môme haute comme trois pommes puisse avoir ce privilège, c'était les yeux ronds comme des soucoupes qu'il restait pendu à la réponse de la brune qu'il continuait de remuer jusqu'à ce qu'elle l'ôte d'un doute ...
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Eudoxie_
Mais où est Charlie ?

Château ? Caché ? Solveig...


[Janvier 1469]


Château de la nymphe, terre d'asile doloise pour quelques jours, un séjour, combien de temps restait l'inconnue du moment, comme beaucoup d'autres choses dans sa vie actuellement, et si bien peu en avait connaissance, le cadre nobiliaire ne lui était pas... étranger.
Retrouver ce cadre de vie lui était même agréable quelque part, qui pouvait au fond ne pas aimer, les avantages qu'offrait une vie aisée, si l'on en exemptait les obligations, bien sûr... c'était ce qu'avait fui la bestiole, bien des années en arrière, alors que pourtant la vie qu'on avait choisi pour elle était celle de la noblesse.


*Chambre Zil-Oxie*


Mais là au creux de la couche à la literie luxueuse, c'était la vie qu'elle avait choisi qui dormait à ses côtés, encore sur le nuage cotonneux du bien-être et du calme presque sirupeux de la nuit délicieuse qu'elle venait de passer avec celui qu'elle aimait à nommer son renard.
On était loin du noble auquel elle avait été promise, loin du faste d'une vie sans problème, et honnêtement ? Elle ne l'aurait échangé pour rien au monde, et le petit bout de vie pétillant qu'était sa merveille, mini-brune à son image, crapahutant sur le lit pour venir se caler entre Eudoxie et celui qui tentait de réparer les blessures depuis quelques semaines maintenant.

Dire que Solveig avait adopté le renard, eu sans doute été prématuré, pourtant... un tel copain de bêtise, elle ne pouvait imaginer mieux, et si Eud ne l'avait jamais dit, les voir chahuter tous les deux était un des plus agréable à son regard à chaque fois, même quand elle se retrouvait couverte de bave dans l'association maléfique d'un renard et d'une merveille.
Autant que ce simple geste qu'il avait eu à son arrivée, la fine fente de son regard l'avait vu ce petit câlin, rien d'expansif, mais suffisant pour lui faire poindre un léger sourire aux lèvres alors que sa chipie se blottissait entre eux avant que tout le monde ne joue les prolongations avec Morphée.

Avait-elle senti sa fille s'éclipser ? Oui peut-être bien, pas sûr et le corps qui vint se faire enveloppant du sien, n'eut pour effet que de la garder au monde des songes, Solveig n'était jamais loin, enfin, en théorie, de Juliette, ou plutôt l'inverse, bref, quelqu'un était dévolu à s'occuper d'elle et la béarnaise n'avait donc pas lieu d'être plus inquiète que cela malgré l'épisode de l'été.
Sauf que le chant du renard qui glapit au fond du lit après s'être dressé comme un beau diable sorti de sa boite, l'arrachant au passage au confort de ses bras avant de la secouer comme un prunier, oui oui exagérons un peu, bah.... ça vous incite à vous poser la question de ce qu'est devenu votre enfant.

Posant la main sur le drap dissimulant sa poitrine avant de se redresser appuyée sur son coude, oui réflexe étonnant après la nuit passée, mais que voulez-vous y'a des gestes comme ça, stupide et inutile, qui s'expliquent pas, disons que... elle avait froid ça vous va ?
Brrreeefff, se redressant donc, le cheveu noir en bataille, les onyx papillonnèrent un petit temps quand main libre glissa d'une douce caresse dans le dos nu de Zilo, sourcils se fronçant un peu surprise tout de même de l'inquiétude qu'il semblait l'avoir gagné soudainement.

Uhm... euh... oui c'est bien possible oui, mais Juliette doit être avec elle, je ne lui ai pas donné son jour, sinon je serais déjà debout à lui courir après.

Jetant un oeil rapide sur la chambre et n'y voyant pas la crapule, reviens au bloux en achevant de s'assoir à ses côtés.

Je te confirme... elle n'est plus dans notre chambre.

Mais ça il avait bien dû le remarquer tout seul, alors quelle mouche le piquait, ou alors n'était-il pas certain lui-même d'avoir vu la puce ? Uhm, pourquoi toute cette agitation pour si peu, pour une absence de merveille somme toute banale, peut-être bien que.... l'espace d'une instant Eud tentait de se remémorer l'âge de l'angelot, mais elle n'eut pas plus de certitude, hormis guère plus que la merveille.
Alors un baiser vint échouer sur l'épaule nue du renard et un petit sourire anima le faciès de l'écureuil, délaissant le confort de la chaleur du drap pour sortir du lit et passer rapidement sa houppelande après l'avoir ramassée là où elle avait été délaissée la veille dans un élan certain.

Habilles-toi on va aller la chercher si ça peut te rassurer.

Tête sortant à peine de l'encolure, le laçage fut tiré pour cintrer la robe et mains glissées sous la nuque se soulevant pour sortir sa chevelure d'ébène de sa robe, princesse aux pieds nus le plus souvent, l'hiver et la pierre du château auraient raison de cette habitude casanière, pieds se glissant dans les bottes en se regardant dans le miroir pour découvrir les épis variés de ses cheveux.
Un léger rire et un coup d'oeil dans le miroir pour voir ce que faisait le renard, les doigts suffiraient à démêler sommairement, la brosse attendrait, tiens ça pouvait faire un gage ça juste pour le plaisir, trouver un défi à la noix avec pour gage de lui brosser les cheveux, à moins de lui demander, peut-être bien que ça lui plairait, uhm à voir pour l'heure, la chasse au bébé était ouverte.

Bah alors mon doux renard, tu traines, regarde moi déjà prête

Oui bon avec une houppelande c'était facile, hop, hop c'était mis, pas comme les braies, la chemise, le truc et le bidule. Bah oui mais bon, nananère quand même. Allez avouons le plus dur serait sans doute de retrouver ses fringues, pas vacharde la chemise à portée de mains lui fut rendue.
Chouille moqueuse, la porte de la chambre se vit ouverte, une jeune servante, celle-là même qui était venue proposer le petit déj, tentant gentiment de se rincer l'oeil au passage, non mais elle veut pas une longue vue aussi, action, réaction la lourde fût vite refermée, p'tit grondement agrémenté d'un "naméo" se faisant entendre.

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Ambre_m
    Hiver 1467. Toulouse le Château. Le Temps d'une renaissance.


    Aube rougeoyante, astre solaire voulant percer de ses rayons les lourdes tentures, étirement de chat au creux de la couche confortable à la soie douce pour la peau et à l'odeur si enivrante des fleurs. Main taquine furetant à ses côtés pour débusquer derme masculin, vouloir se rassurer encore de cette présence, que les dernières semaines depuis la Saint Noël n'était pas un songe duquel elle devrait se réveiller. Nez mutin venant se nicher au creux du cou avant que baiser ne se dépose, entame ascension et termine sa course sur les charnues masculines.

    - Bonjour ... Amour...


    Nez se redressant, cheveux ébouriffé mais sourire dévoilant les nacres, le bonheur pouvait se lire rien qu'en la regardant, avec lui elle sentait ce courage d'avancer et surtout d'aller à Sellière pour renouer avec les jumeaux, tenter de reconstruire une famille et cesser de voir en leurs regards celui dont elle tente vainement de faire mourir le prénom dans son esprit, mais pour l'heure famine criait en son estomac.


    - Après cette nuit j'ai comme une énorme faim ...

    Chassant chaudes laines les recouvrant, elle se redressa avec agilité avant de disparaître dans la salle d'eau attenante ou eau chaude et parfumée avait déjà été mise à disposition, quelques instants oui juste quelques enfin pour une femme on imagine aisément avant que nez ne se montre à nouveau, laissant le clair du regard dériver sur le corps toujours étendu mais ô combien alléchant.

    - Allez debout !!! Sinon ....


    S'approcher à nouveau de la couche sourire taquin aux lippes avant que dextre ne s'empare du coussin pour s'échouer sur faciès encore endormi un rire venant éclater sur les murs blêmes de leur chambre.

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Layke
Il fait chaud, le soleil renvoie un éclat de lumière rosée qui illumine un ciel totalement dégagé. Le simple bruit des vagues vient caresser les oreilles du blond debout au milieu d'une marée de petits enfants, tous aussi blonds que lui, il sourit tentant de mettre de l'ordre dans la foule de canetons battant maladroitement des ailes.Heureusement, la sirène surgie de l'eau agitant sa queue palmée éclaboussant au passage le canard pour venir enfin l'embrasser dans un tendre et long échange amoureux.

Oeil qui s'ouvre...

Bon,un rêve. Au moins en ouvrant les yeux sa sirène était toujours présente.Sans la queue cela dit. Mais honnêtement, c'était plutôt une bonne nouvelle. Et puis se faire réveiller ainsi, c'était plutôt agréable, il s’y faisait déjà même....


Bonjour toi...

Main caressant le dos de sa précieuse, sourire se dessinant au coin de ses lèvres, il dû non sans laisser un râle plaintif, se résoudre à la laisser quitter ses bras pour.. Rassasier son ventre capricieux! Ah bah oui, il ne pouvait sans doute pas lutter contre sa gourmandise.Où peut-être que si ? Pour elle, il pouvait bien se battre.

Le temps qu'elle se toilette, Layke contempla la pièce en ne bougeant pas le petit doigt de pied. C'est que profiter de se luxe ça lui plaisait bien.. Et il pourrait sans doute s’y habituer.... Bon certes l'endroit était immense. Et s'aventurer seul, il serait bien capable de se perdre. Mais pour l'instant il voulait rester là. Profiter du lit et vaincre l'estomac de sa moitié.

Aussi quand elle lui parla de faim, ses yeux s'activèrent longeant ses courbes du regard...

J'avoue que là tout de suite tu donnerais même faim à un aveugle... juste à l'odeur..

Mais à peine avait-il commencé son envolée lyrique, prêt à la faire tomber de nouveau sous son charme, qu'un vilain coussin s'abattit sur sa pomme. Guerre était déclaré. Un joyeux bordel allait bientôt naître... et gare au mobilier.. Autant coûteux soit-il!

À moins bien sûr, que quelqu'un serait assez fou pour avoir avoir l'idée de pousser la porte pour les interrompre ...?
Zilofus
Le rassurer ? Comment ça le rassurer d'abord ? Comme si c'était lui qui s'inquiétait pour cette petite. N'importe quoi. Il s'inquiétait qu'elle trouve la salle au trésor ou qu'elle s'amuse à jouer avec les robinets dans la cave, là est toute la nuance. Alors oui avec son imagination plus que fertile à peine réveillé il avait déjà envisagé une bonne dizaine de scénarios différents dont deux où elle pouvait encourir un danger, notamment en piquant une pièce de la montagne d'or de laquelle s'écroulerait une avalanche d'écus ensevelissant bébé ou bien une pression mal régulée d'un fût qui laisserait déferler un déluge de crapaudine l'emportant dans son flot mais ce n'était pas pour autant qu'il nécessitait d'être rassuré. Non non non.

Enfin il était tout de même légèrement intrigué de voir la brune si sereine et confiante en ce qui concernait la sécurité de sa fille, à l'entendre elle avait une confiance aveugle voire presque naïve en sa nourrice, pensant que cette dernière ne commettait jamais de bourde ou ne profitait pas de sa tâche à des fins personnelles, sa fille ne devait pas lui avoir fait de grosse frayeur jusqu'à ce jour pour qu'elle soit ainsi. Forcément quand ça l'intrigue, le bloux ne peut s'empêcher de chercher des explications au pourquoi du comment, laissant rapidement sa réflexion entendre que tout ça était un gros mensonge et qu'elle n'était en réalité pas sa fille, du moins pas biologiquement parlant, qu'elle était juste une gamine recueillie parce qu'elle avait perdu ses parents ou un truc dans le genre. Sinon c'est que madame Eud avait des manières nobliautes, ne s'occupant pas de sa propre fille parce que c'est trop dégradant, vous ne voyez pas, elle risquerait de se casser un ongle. Bon en vrai à bien y réfléchir, aucune des deux réflexions ne lui paraissaient avérées, il était encore parti une pensée trop loin, ne sachant s'arrêter quand il fallait.

D'ailleurs à trop penser voilà que Doudouxie était déjà habillée, parée à partir à la recherche du bébé perdu tandis qu'il était toujours assis dans le lit, l'esprit à des années lumière de cette réalité pour se rendre compte qu'il devait s'apprêter aussi pour quitter les lieux afin de ne pas laisser l'opportunité aux friandes de se rincer l’œil, visiblement devenu propriété privée d'une brune pas partageuse. Rapidement il redescendit en secouant la tête, autant amusé de cette scène que pour reprendre pleinement possession de son esprit, juste à temps pour réceptionner la chemise qui lui était destinée et l'enfiler d'un habile mouvement liant tête et bras pour s'engouffrer dedans avant de la tirer vers le bas pour recouvrir l'entièreté de son torse, ramenant ses doigts au col pour le resserrer d'un nœud noué à la volée. Cela étant il n'avait que le haut, les braies étaient toujours manquantes, comme il fallait les retrouver et vite, il ne se souciait guère d'exhiber son fessier pour aller jeter un coup d’œil sous le lit, avec un peu de chance elles seraient là. Et ... bingo ! Elles y étaient. Dandinement de popotin nécessaire pour garder l'équilibre sur le lit tandis que ses mains partaient récupérer l'habit arriver là on ne sait trop comment avant de l'enfiler à son tour, rotation de bassin pour changer l'appui de ses genoux en celui de son séant, le temps d'enfiler la moitié des jambes avant de sauter du lit pour remonter le reste dans l'élan, les nouant tout aussi rapidement que le vêtement précédent pour ensuite se diriger vers le dilemme suivant, où sont les bottes ? Tant pis, pas le temps de les chercher sans passer pour le coquet de service, rôle dévolu par défaut à la femme en théorie, il se contentera d'un choix plus simple, à savoir récupérer sa couronne fleurie qui elle avait été soigneusement disposée sur un des meubles de la pièce, passant brièvement devant le miroir pour orner sa majesté zilofusienne correctement parce qu'après tout ... il faut rendre à Dagobert ce qui appartient à César.


Ayé. Je suis prêt à sortir.

Pas peu fier coq au réveil, mais pas pour autant moins foufou, l'auréolé s'en vint rejoindre la brune en se dandinant nonchalamment, venant déposer lui déposer un bécot pour finalement en venir aux faits qui les avait poussé hors du lit.

On commence par où ? Cet étage ? Avec ses petites jambes elle n'a pas pu aller bien loin ...

Ouais, logique n'est ce pas ? C'était loin des réflexions ultra poussées qu'il avait eu quelques minutes auparavant, comme quoi parfois faut pas chercher midi à quatorze heures, il suffit juste de balayer devant sa porte pour déceler des traces qu'on aurait jusqu'alors pas soupçonnées, là en l'occurrence peut être qu'elle avait laissé des empreintes de ses petits petits dans la poussière, ou bien un filet de morveuse, ou encore ...

Sinon c'est qu'elle a un complice et là ...

Phrase laissée en suspens volontairement, laissant son regard coulé vers celui de sa partenaire pour voir si elle en déduisait la même chose que lui, elle qui semblait si forte pour lire dans ses pensées elle n'aurait aucun mal à deviner le nom des deux suspects auxquels il faisait référence.
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Solveig.eriksen


[Un château, un matin, envie de bêtises / Quelque part à l'étage des chambres]

Promenons nous dans les bois tant que le loup y es pas, ti la li la la ti la li la la.
Oui oui, un truc comme ça la chanson bête qui parle d'une nouille qui cherche juste à se faire becter par une grosse bête, oui oui oui, moi je vous le dis.
Franchement quelle idée d'aller dans un bois toute seule déjà, et pis encore plus quand on sait qu'il y a un loup, même si il est parti en balade ailleurs, y va forcément revenir à un moment donné, et y va faire quoi hein ?
Bah ouais bouffer la débile qui se vante de se promener tant qu'il est pas là, bah oui !!!
Je vous jures les comptines pour enfant hein....
Est-ce qu'on en parle de Pierrot et de sa plume ? Uhm ? Ou de Colas le p'tit frère ? Uhm ? Franchement ? Voyez que j'ai raison.

Bon pas tout ça mais j'ai une bêtise à faire, je vous décortiquerais une autre chanson au prochain épisode promis.
Aloooorrsss, où que je vais maintenant tututou, je sais pas j'hésite, les marches ça me fout un peu la trouille quand même que ce soit à monter ou à descendre, dooonnnncccc, je suis bloquée à cette étage, mouarf, ça limite.
Et si j'allais réveiller les gens tiens, uhm ?
Ouaaiiisss, bonne idée ! Je vais frapper à TOUTES les portes, bon sauf celle d'Ama sinon... et une... et deux... et trois.... et quatre... et.... han mais attend je suis d'jà venu à celle là je crois bien, mais c'est pas forcément l'idée du siècle de frapper là, mais en même temps fais longtemps que j'ai vu Coincoin, uhm... choix corne de lien, oui bah quoi j'ai pas fait de l'étude moi hein.

frottage de petites bouclettes de ma tête et p'tit museau remué, naaaaaaaaaaa, sinon je pourrais pu jouer, maaaaaiiiiiiissssss.... toc, toc, et voilà j'ai frappé, vite, vite, courrir, fin dandideloner jusqu'à un rideau pour me cacher derrière.
Hihihi, oui oui ch'ui une chipie, mai hé, cache cache on se cache non ?
Et bah.... Cachééééeeee !!!!!


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Ambre_m
    Éclats de rire et joyeux bordel prenant possession de la chambre, coussin de plumes voltigeant dans les airs, lit investi pour bataille de grands enfants avant que bruit à la porte ne fasse émerger deux têtes à la chevelure en bataille au milieu d'un capharnaüm de plumes éparses provenant de coussins ayant succombé à la bataille.

    - On a toqué non ?

    Nez se plisse, moue se dessine sur les gourmandes Ambré alors que clairs du regard cueille celui de son sien tout en se redressant de la couche, plumes aventureuses chassées de la blondeur , pas se dirigeant vers la porte, léger grincement se faisant entendre à la porte s'ouvrant sur le vaste couloir.

    - Tiens voilà qui est bien étrange il n'y a personne.

    Dériver le regard vers le sien refermant avec douceur la porte avant de venir chercher baiser tendre.


    - Et si on descendait s'offrir repas, je t'avoue que la bataille m'a un peu plus ouvert l'appétit. Je te laisse t'habiller je vais vérifier dans les chambres à côté si je ne vois personne.

    S'échappant à nouveau de la couche avant de disparaître dans le couloir, le regard glissant sur l'alignement des portes, à pas lents les unes après les autres doucement poussés pour pouvoir être ausculté d'un regard inquisiteur avant de revenir vers le couloir, s'approcher des larges fenêtre dévorant le pan de murs adverse, sourire tendre se dessinant à nouveau de découvrir son domaine, la langue de vigne serpentant les coteaux, la forêt ou bien des fois elle aimait à s'y perdre, un subtil mélange de couleur se déployant à son regard, un flot de souvenirs venant s'entrechoquer dans son esprit avant que regard ne se pose sur la petite chapelle pincement au cœur, paupières se fermant un bref instant aux songes de ceux s'y reposant désormais.

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Layke


Mine renfrognée. Boudant au fond de son lit. Lui qui se voyait déjà triomphant au fond de son lit de l'estomac de sa sirène.C'était sans compter cette impromptue interruption. On avait osé. Lui qui était sur le point mettre un point final à cette bagarre d'un habile baiser pour les envoyés vers un combat d'un autre genre, voilà qu'il se retrouvait au froid seul avec la seule compagnie de coussins pêle-mêle.

Coups de points sur un des pauvres sacs à plumes.

Sa douce s'était levée pour rien en plus. Une mauvaise blague. Personne à la porte. Et il aurait bien pu se plaindre de tous les maux en usant de ses meilleurs talents de comédiens, il était trop tard. La sirène avait quitté le nid le laissant seul ,ne lui restait plus qu'à se consoler avec les oreillers.

Enfin bon, plus le choix.Il venait de perdre une bataille.. Mais pas la guerre ! S'étirant un instant, le temps de digérer sa défaite, il finit par se lever, et en trainant les pieds, il attrapa braies de la veille qui trainait au travers leur bordel inachevé et une chemise qui lui semblait tout à fait propres pour l'enfiler. Se passant une main à travers sa chevelure blonde pour se peigner un minimum, le voilà déjà prêt à franchir les portes de la chambre. Bon certes ce n'était pas la toilette du siècle. La salle d'eau était tout prêt. Mais ce n'était pas un luxe auquel Layke était très habitué. Il faudra sans doute qu'on l'éduque encore un peu. Enfin si cela était possible!

Pour l'instant, il devait retrouver la cuisine. Il mit donc enfin donc le nez dans le couloir et marcha, l'esprit encore embué par sa défaite, essayant de trouver son chemin. Tien d'ailleurs.. Il avait pris à gauche en sortant.. Mais peut-être à droite.. Il faisait noir la veille.. Il ne savait plus trop...dans le doute il ouvrira une ou deux portes histoire de voir s’il ne reconnaitrait pas l'endroit.. Mais peine perdue. Il reconnaissait surtout la richesse des lieux.Pour le reste il était bien embêté. Et le voilà devant une intersection maintenant... bon il allait devoir se décider. Surtout que même s’il n'y pensait pas encore ce matin c'est vrai qu'il commençait à avoir faim..

Réflexion intense. Un pas devant.... et puis non.... allons plutôt vers la droite pour changer. Il allait bien finir par trouver... ce n’était pas si grand que ça …..Enfin si, mais bon...raaaaah! Il allait devoir demander un plan du domaine pour sûr!


Et c'est en zieutant les tapisseries, l'air toujours impressionné p
ar le décor qu'il avança dans le couloir sans être trop certain d’où il allait atterrir...
Eudoxie_
Un, deux, trois, Soleil !!!

Constat ? Disparue ? Angoisse...

*Chambre Zil-Oxie*


Se faire violence, se faire violence, se faire violence, Solveig potentiellement en vadrouille et sans surveillance, danger imminent et bétise au tournant, rester concentrée sur cette idée alors qu'obsidiennes ne parviennent pas à se détacher de ce séant renard se dandinant sans pudeur à lui coller des bouffées de chaleur.
Détourner le regard, oui voilà, c'était la meilleure chose à faire, oui oui, en théorie, et réfléchir à ce qu'avait pu traficoter sa fille, premier point, vérifier sa présence auprès de Juliette, si cette jeunette n'était pas l'un des points de repère de sa merveille depuis la disparition de son père, pour sûre, la porte lui aurait été montré déjà, mais voilà, ce n'était pas le cas.

Toute à ses réflexions, les pépites sombres virent enfin arriver le trublion avec un détail possiblement en trop sur le crâne et un autre manquant aux pieds, après tout si il préférait se les geler sur la pierre d'un château franc-comtois surement gelé de si bon matin, c'était son choix, elle pour une fois ne se la jouerait pas princesse aux pieds nus.
Un regard qui se plisse aux suppositions du bloux, un complice, non, que nenni, et le bécot la perturbe, bon sang Eud concentre-toi, qu'est-ce que t'as en ce moment, et va pas dire que c'était le printemps, y'avait encore bien le temps.

On commence qu'on va déjà vérifier si elle est pas où elle doit l'être, à savoir avec Juliette, en prenant par le début ce sera déjà pas un mal


*Etage du château - la quête commence*


Et la saleté lui avait instillé le doute, et si c'était là une blague de coincoin à renfort d'appât sucré de la nymphe ambrée pour attirée sa merveille, son bébé, petite gourmande invétérée qui se ferait avoir par le moindre petit gâteau, friandise ou autre petite chose pour peu que ce soit sucré.
Porte ouverte, le duo s'engouffre dans le couloir et orthézienne se dirige si sec vers la chambre de sa fille et sa nourrice, ouvrant la porte après avoir à peine toqué une ou deux fois, de toute façon supposé ne rien déranger à l'exception d'un potentiel sommeil.

Bonjour Juliette, dis moi que, comme il se doit Solveig est avec toi.
Et, euh... je la pensais avec vous, je l'ai laissé aller jusqu'à votre porte et entrer avant de me recoucher
Nom de.... Sors de ce lit et mets toi à sa recherche, et vite !!!
Oui, tout de suite


Long soupir, la petite brune se retourna vers le renard, regard sombre, à plus d'un sens, croisant la clarté du sien avant de sortir de la pièce, pas déterminé et mouvement d'humeur de n'avoir pas réagi plus tôt, prise d'inquiétude, balayant le vase sur la commode pour l'envoyer valdinguer au sol.
Pas un mot, juste une mère inquiète de savoir sa merveille livrée à elle-même dans une bâtisse où une louve n'aurait sans doute pas su retrouver ses petits, sans compter l'angoisse d'un cou rompu d'avoir voulu descendre un escalier, ou d'avoir trouvé les fûts du chais à en boire jusqu'à trépasser alcoolisée, où... où...

Trop de possibilités, trop d'émotions à peine levée et la tête se met à lui tourner, main venant se poser sur une des volutes des arches, une longue inspiration se voyant prise pour ne pas défaillir, pas le moment, pas l'endroit, méninges se mettant à carburer puissance mille pour tenter de cibler la meilleure option.
La chambre de la nymphe ? Les cuisines ? Le jardin ? Le.... bon sang trop de possibilités, trop de dangers, trop de.... rhaaa devenir folle et porter onyx d'un coté puis de l'autre, avant de se poser sur le renard et de souffler tout bas.

Chambre de la nymphe ou cuisine pour commencer ?

Un coup de main, une tête plus posée, la quête de trésor caché c'était son hobby avoué, surtout si or était à la clé.
J'ai besoin de toi Zilo, s'il te plait...

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