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[RP - L'impudique] Les mirages se reflètent

Lylie_blanche
    Extérieur – Jardin avec Lobelia et Tirelaine

    Doigts restent contre le tissu mâle, approche délicate, furtive mais néanmoins assumée alors qu'elle cherche à jauger la réaction de l'Amant – Unique. Lorsqu'il se retourne pour lui faire face, elle découvre alors un regard envieux, de celui qu'elle a pu découvrir lorsqu'ils furent deux, unis dans cette même couche. Elle n'est plus Lylie mais bien, Elle, sa défunte épouse. Balafre, appréhension, tout semble loin. De simples brides d'un passé torturé. Regard est porté à Lobelia alors qu'amants se détournent vers le Salon. Chemin inverse est fait, avalé sans pour autant presser le pas. Ils sont pour l'heure, complices et aimants. Lylie n'est plus, Elle est, actrice d'un mirage, d'un Abysse qui se niche au fond de ses tempes mâles. Doigts se lient aux siens et pas s'avancent jusqu'à l'Impudique. La salle, la plus indécente, du lupanar.


    L'Impudique avec Tirelaine

    L'Impudique une grande salle qui contrairement aux autres, se défait avec aisance de ces jeux de lumière, de ces cachoteries et de cette pudeur. En effet, en son sein ne gît qu’une large couche qui laisse comprendre avec subtilité que le plaisir, se partage. Ainsi cette salle est réservée à ceux qui aiment observer ces corps qui se mêlent, s'embrasent et qui se plaisent au milieu de ses embrassades ardentes. D'ailleurs, de multiples miroirs aux formes diverses envahissent les murs afin qu’aucune miette du spectacle ne soit abandonnée. Toutefois, il y a un miroir qui par sa grande taille, sa forme baroque et sa disposition se veut unique, précieux et blasphématoire. Ce dernier, judicieusement accroché au plafond du lit à baldaquin laisse aux artistes, aux libertins et aux échangistes, le loisir d'observer ces formes charnelles qui s'entrechoquent d'un point de vu, Divin.

    Rideaux se referment, accordant à cette alcôve, son intimité – toute relative-. Sourire s'étire, alors que corps se rapproche du Sien. S'il la surplombe, finalement, ce n'est que pour mieux la protéger et la contempler. Et de cette posture, Lylie peut aisément, laisser couler ses lippes à même le derme d'un cou. En cet instant, elle s'interdit tout mot, qui pourrait trahir son personnage et extirper l'Amant de ce délicieux cauchemar. Elle n'est que son Epouse, femme revenue d'entre les morts pour mieux épouser sa gorge et envier ses lippes. Doigts se glissent à la mâchoire, en dessinent l'arête et s'échouent à la nuque. Quelques arabesques, délicates et attachantes se perdent à la chevelure, à ce derme qu'elle masse avec attention. Seuls les ongles, la pression parfois imposée, trahit l'envie naissante qui se perd à ses reins.

    Aigues-marines se meurent dans ce regard, quand il aurait préféré y découvrir des jades. Qui sait, un jour peut être, que sous un sortilège, iris pourront se muer en ce que humeur désire.


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Tire_laine
      [Extérieur avec Lobelia et Lylie-Blanche]


    Il n'eut pas le temps d'échanger plus de quelques mots avec Lobelia que Blanche les rejoignit déjà. Geste intime, murmure au coin de l'oreille et sourire se retrouve sur les lèvres du blond. Car Lylie n'est pas qu'une simple catin à ces yeux. Lylie est l'incarnation d'un mal qui le ronge. Elle est l'incarnation d'une demande étrange. Elle est, le temps d'une soirée, d'une nuit, cette femme qu'il a tant aimé mais qui a disparue trop tôt. Et si alors le rideau est encore baisser sur les souvenirs obscure de cette fameuse nuit d'hiver, et si le voile ne se lèvera que quelques semaines après, révélant alors la véritable nature du mal qui le ronge; à l'heure du bal, nuit se prolonge encore dans son esprit. La mains sur son bras est un bref instant recouvert de sa main avant que les frissons réprimé sur la peau pâle sont observé. Mains vient se nichee aux creux de ses reins, dans un geste possessif qui laisse sans mal deviné que mâle n'est pas partageur, avant de la suivre l'intérieur et de la laisser le guider pour le reste de la soirée, sous le regard de Lobelia qui doit comprendre mieux que quiconque ce qui se trame entre eux.

      [Impudique en compagnie de Lylie]


    Des miroirs. Partout. Mâchoire se sert au souvenir de son échec cuisant d'une autre pièce pleine de miroir. Les miroirs il déteste cela. Les miroirs réfléchissent une image de lui qu'il ne supporte pas. Une image tellement fidèle à la réalité qu'il ne peut y faire face. Et ici il y en a partout. Le blond se fait fiévreux tandis que sa poigne se fait plus ferme sur les hanches de sa partenaire. Sur les hanches de sa femme. Car oui, il a suffit d'une seule vision de leur reflets pour que le blond bascule de nouveau dans la folie. Son regard se détache avec difficulté de l'image qu'ils revoient pour se porter sur Lylie. Mais Lylie n'est plus. Elle est déjà Elisabeth et même l'azur de ces yeux ne suffit pas à ramener le blond d'entre les morts. Lèvres sont saisies et embrassés avec bien plus de fougue que lors de leur première rencontre. Lylie va comprendre que ce soir esprit est bien trop malade pour que le semblant de retenue dont il a fait preuve dans sa chambre ne s'appliquera pas dans ce lieu où chaque endroit où le regard se porte lui renvoie une image faussé de la réalité qui ne lui permet pas de reprendre pied hors de ce monde qu'il s'est créé.

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Lylie_blanche
    A peine arrivée dans cette alcôve, dans ce lieu où reflets se perdent les uns contre les autres au travers des éclats de verres et de miroirs, que malaise de l'amant est visible, palpable. Mais aussitôt, ce dernier est balayé par un baiser, envieux et possessif qui se perd à ses lippes. Cet amant-ci est à part, un veuf dont Lylie ignore l'ignominie et dont elle incarne l'épouse, défunte, pour lui offrir le répit de l'âme et du corps, le temps d'une passe, d'une étreinte. Ignorante, Renarde ne connaît nullement les torts du Blond dans ce veuvage, plus encore qu'il est celui qui a précipité la chute d'une épouse et d'une enfant. Jouer ainsi, le jeu d'une défunte, s'avère dangereux, mais encore faut-il qu'elle le sache.

    Doucement, main se perd à la chemise mâle et alors que les lippes se meurent aux siennes, que le souffle n'aspire qu'à se perdre contre son derme et cette pulpe rosée, elle s'active pour lui ôter l'étoffe. Elle le désire et ne s'en cache pas alors que les ongles effleurent le torse et l'échine qu'elle a déjà su apprivoiser une fois. Il est un amant à part, un client particulier. Un homme meurtri de ceux que l'on souhaite couver autant que dévorer. C'est assurément ainsi qu'elle le voit, tant son passé lui est inconnu. Tant l'idée qu'il ait pu lui même occire femme et enfant, lui soit impensable.

    Pour l'heure, Lylie est Elisabeth. L'incarnation d'un passé, encore en vie, qui se presse à son bassin fiévreux et dont les lippes abandonnent leur sœur pour se perdent contre un lobe d'oreille qu'elle suçote et mordille. En cet instant, elle sait que les mots lui sont interdits. Que seuls les soupirs peuvent être avoués, tant qu'ils ne perturbent pas cette esquisse et la femme qu'elle incarne aux tempes de l'amant.

    Pas à pas, Renarde conduit Jean à sa tanière, au cœur même de cette pièce pour qu'il soit l'élément central de cette danse, de ces reflets. Délicatement, elle s'éloigne et se refuse pour faire quelques pas en arrière et lui laisser entrevoir l'utilité de ces éclats multiples. A la lueur de ces bougies, de ces reflets qui se font échos, doigts graciles se portent aux épaules et doucement, repoussent l'étoffe pour dénuder sa gorge, ses épaules et le haut de son buste. Sensuelle, les gestes se font légers mais précis, rendant à cet effeuillage, toute ses grâces. Avant bras couvre, volontairement les monts dont les pointes dressées par le désir se pressent à la blancheur de sa peau. Bras libre, lui, descend d'avantage pour se nicher à la taille et saisir ainsi le lien de cette tenue d’apparat pour le défaire. Libre, fluide, tenue glisse enfin, entièrement et docilement le long de ses courbes quand la main libre vient cacher cet autre mont. Elle s'offre, sans le faire entièrement. Laisse aux miroirs le soin de lui offrir en spectacle, en confidence, l'échine, les reins creusés et les galbes quand, volontairement, les autres plaisirs charnels sont cachés. Chaque chose en son temps, le plaisir doit être effleuré, sollicité, cultivé pour atteindre ce point culminant ou étreinte devient bestiale et corrosive.

    Regard se porte sur lui puis, après quelques secondes d'attentions, de découverte, les mains dévoilent l'intégralité de ses monts pour se poser à ses hanches. Renard s'avoue entièrement, enfin et son esquisse se perd à plusieurs reprises sur ces miroirs. De côté, de face, vu de haut ou d'en bas. La pudeur n'est pas de mise dans cette salle faite pour ceux qui aiment à contempler la sensualité sous toutes ses formes, sous toutes ses coutures... Une poésie dont les vers se perdent à l'infinie.

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