Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
La vie de château

[RP] Blanzac, c'est trop haillepe

Cmyrille
De la vieille pierre. Voilà ce qu'on lui a promis quand on lui a remis le contreseing de son titre et de ses terres de Blanzac, dans l'Angoumois. Un vieux château en pierre. Bien grises. Avec de grosses cheminées, des meurtrières, un donjon élancé, un chemin de ronde sur des remparts gris eux aussi. Et une vue imprenable sur les vignes.
Et, la renaissance périgourdine passant par là, il se retrouve finalement avec un truc gris à l'extérieur, certes, mais tout rose à l'intérieur. Avec des tentures partout sur les murs, des tapis roses devant les portes, des plateaux de paillettes à chaque coins de pièce ou sur les appuis de fenêtres, des piles de livres enluminés de la collection "Colombine", des fauteuils en tissus, rose bien évidemment, avec pleins de franges qui pendouillent sous l'assise, des coussins de toutes les couleurs (sauf le bleu hein, faut pas déconner non plus) qui jonchent toute zone horizontale pouvant servir à s'asseoir ou s'allonger. La chambre ? Vous voulez vraiment parler des sujets qui fâchent ? Non hein ?

Bref, la seule pièce qu'il a réussi à sauvegarder dans son jus angoumoisin pittoresque, c'est un petit débarras en haut de la tour, juste sous le toit. Et vu la couche de fientes qui jonchait le sol, on pourrait aussi bien dire que c'était le pigeonnier fut un temps, quand le château était occupé. Toujours est-il qu'il y a de la pierre grise, du bois marron, des tuiles couleur terre. Un décor reposant et propre à la concentration. Et qui permet surtout d'éviter de faire des crises d'épilepsie dès la mi-journée. C'est là qu'il a installé son bureau. Et c'est là qu'on le retrouve, penché sur quelques parchemins, à plancher sur la gestion des terres, son fidèle intendant assis en face, sur une chaise, en bois, marron, sans frange. Enfin une chaise quoi, merde !


- Dites moi mon brave ?
- Oui Seigneur ?
- Vicomte mon brave, Vicomte. Rendons au Canigou ce qui appartient à César.
- Euh...
- Oui ?
- L'expression exacte, c'est "Rendons à César ce qui appartient à César".
- Ah ?...
Est-ce que c'est vraiment important mon brave ? De toute façon, c'est pas notre voisin ce César que je sache.

- Non Vicomte, vous avez raison.
- Toujours.

Oui, ça fait avancer le shimilimili... Le shmilili... Le... Bref, c'était intéressant hein ?

- Vicomte ?
- Oui mon brave ?
- Vous vouliez me poser une question non ?
- Ah oui ! Tout à fait.
J'ai bien fait de vous engager mon brave.

- Oui Vicomte. Mais... Je m'appelle Séverin.
- Ah ?
- Oui.
- C'est moche, ça fait limousin. On va vous appeler Jean-Hubert.
- Bien Vicomte.
- Donc. Ma question.
...
Ah oui !
Que pensez-vous d'organiser une foire aux vins dans les jours prochains pour fêter notre première cuvée ?

- Pourquoi pas oui. Ça pourrait faire connaître un peu plus vos vins et le nom du domaine.
- Nan mais vous croyez que je suis qui moi ? Blanzac n'a plus besoin de faire connaître son nom depuis que j'en suis le maître.
- Pardon Vicomte.
- Ça va. Je vous pardonne pour cette fois. C'est vrai, vous êtes limousin après tout, vous ne pouviez pas savoir.
- Pas du tout Vicomte, je suis bourguignon.
- ...
- Vous allez bien Vicomte ?
- ...
- Vicomte ?!
- Laissez moi ! Je vais m'étouffer encore quelques heures de savoir que j'ai engagé un bourguignon !..
- Bien Vicomte.
_________________
--Rat_aux_pieds
    SRONCH SRONCH SRONCH SRONCH SRONCH
    om nom nom nom
    SRONCH SRONCH SRONCH SRONCH SRONCH
    om nom nom nom
    SRONCH SRONCH SRONCH SRONCH SRONCH
    om nom nom nom
Hé, Cindy ! Viens voir c'que j'ai là !

Ouais, le rat qui bouffe des miettes de pain, là-bas, c'est Cindy. Elle est velue à moustache et je vais lui faire des ratons tout bientôt si j'arrive à lui mettre des égouts dans les yeux. Toute technique de séduction est donc bonne à prendre, parce que la ragnasse fait sa difficile. « Oui, non, attends, j'hésite avec Jason, il m'a quand même offert une paille tordue hier, tu comprends. » Alors, là, je mets le paquet en lui proposant de partager ma super trouvaille : du tissu rose. Pas n'importe quel tissu, hein, non, celui-là a des paillettes. Sous la dent, c'est juste divin. Craquanggg croquangggg. L'alliance parfaite, selon Cyrille Leratte.

Allééééé ! Tu vas voir, c'est GÉ-NIAL !


J'insiste, parce que Jason tente la concurrence. Il a trouvé des cartes, le con. Si il lui dandine un morceau bien épais de papier devant le museau, je suis cuit. Il m'emmerde, ce con. Il fait foirer toute ma technique. Je suis obligé de me précipiter.
    Zing Sling Zing Sling Zing Sling
Fini le plaisir solitaire, j'ai découpé un bout du machin rose à paillettes et je me rue sur Cindy pour lui offrir.

'adaaaaaaaaa ! 'our 'es 'elles 'ouch'aches, 'indy de mes 'ents

Ouais, on comprend rien, je sais. Du coup je crache mon présent top rat-rat et lui souris de toutes mes ratiches.

Pour tes belles moustaches, Cindy de mes dents.

Si avec ça, je la ratourne pas, je me ferais Samanrath.
Soren
     
    « À quelques lieues au sud d’Angoulême, le premier jour de Mai 1465 »


Les Trois Maines étaient un petit hameau situé non loin de Bessac sur les terres de Blanzac. Il y a quelques jours à peine, le Brhume Express était passé par là. Nous escortions Pattricia de la Force à Angoulême. La traversée de ce hameau avait été plutôt insolite. Nous n’avions rencontré pas une âme qui vive et pourtant je m’étais senti épié derrière les volets clos. Sur la porte de certaines maisons, des croix aristotéliciennes avaient été accrochées. J’avais demandé à Brhume d’y faire une courte halte pour étancher ma soif et ma curiosité mais l’auberge était fermée. J’ai tambouriné à la porte. J’ai dû insister longtemps avant que l’aubergiste ne daigne me répondre. Il a prétendu qu’il n’y avait plus rien à boire et à manger, raison pour laquelle il ne pouvait recevoir de voyageurs. Jamais il n’ouvrit la porte. A sa voix je devinais qu’il n’avait même pas pris la précaution de s’avancer derrière celle-ci. Il se tenait loin, bien loin.

À Angoulême, une autre surprise de taille m’attendait. Gertrude m’avait fait part des disparitions d’un certain Ranischstone et de membres de la famille Law. Il y a longtemps, j’avais fait la connaissance de Math Law, le chef de famille. Les autres membres de celle-ci m’étaient inconnus. Je savais Les Law nombreux et influente dans la ville du Nord. Dans les tavernes, d’étranges faits s’étaient également produit. On en venait même jusqu’à soupçonner le mal de s’être introduit dans certains coussins récemment ajoutés, coussins qui à leur tour avaient mystérieusement disparus lors de leur déménagement vers le poste de maréchaussée. Je ne savais pas si toutes ces affaires étaient liées. Si le comportement étrange des habitants des Trois Maines avait un lien avec les affaires d’Angoulême. J’avais confié à Gertrude le soin d’enquêter dans sa ville. Restait le hameau sur les terres de Blanzac.

Comme lors de notre premier passage, l’accueil ici fut des plus frais. Personne ne répondit lorsque je toquai à l’auberge. Cette fois, le propriétaire ne prit même pas la peine de me refuser l’entrée sous un prétexte fallacieux. Même le chat noir qui n’avait pas apprécié qu’on le dérangeât la dernière fois n’avait pas daigné pointer ses moustaches pour nous accueillir.


- J’espère que vous ne comptiez pas sur la confort d’une paillasse ce soir. Je crains qu’il ne vous faille attendre d’être arrivée à Angoulême pour cela.

L’ambiance était lourde. Comme la première fois. J’avais l’impression d’avoir des dizaines d’yeux pointés sur moi. Le vent mugissait dans les branches d’un arbre on ne savait s’il refleurirait d’ici quelques semaines, soulevant la poussière de la route que la dernière pluie n’avait pas fixé au sol. Un volet mal fermé battait contre le mur d’une maison décrépie. Tout ici sentait la mort. Je contournais l’auberge: faire le tour du hameau ne nous prendrait guère de temps.

- La mort n’est pas la seule à roder aussi. Sa cousine la peur a étendu ses ailes aussi. Qu’est-ce que…

Nous étions parvenus à l’endroit qui servait de cimetière. Monseigneur Elizabeth pourrait sans doute me confirmer si le lieu était consacré par l’église d’Aristote ou pas. De la pointe du pieds, je remuais la terre retournée.

- Cette fosse a été creusée il y a peu. La terre a été fraichement retournée. Sans doute que nous devrions en savoir plus sur l’identité de celle ou celui qui git en dessous en allant consulter le registre des décès à Angoulême.
_________________
Orkaange


-Baronneeuh?
-NAN! ALLEZ MOURIR EN ANGOUMOIS VOUS!
-Ptain Michou t'es nul. Regarde comment il faut s'y prendre! Orkaange, VIcomtesse de Blanzac et baronne de Grignols, lumière du périgord, Cheffe incontestable et incontestée des Poneys roses canal historique et splendeur pailletée de l'Angoumois?
-OUiii? cémoua!! kékignia?? J'vous rappelle que je boude!
-Fayot Gérard
-Ta gueule Michou

-Ben.. Comment vous dire.. Le Vicomte m'envoie vous dire qu'il serait temps de sortir de vot' chambre, pace que ça commence sérieusement à sentir la mouffette là dedans. Et encore j'trouve qu'il est gentil moi
-QEWAH? VOUS OSEZ GERARD?
-Gninhinhin
-Ta gueule Michou

-Laisse moi faire... Pardonnez mon collègue, oh mère des paillettes, il est angoumoisin vous comprenez ! Non mais votre présence ets hautement requise. Déjà à Poney mag, Josie de la Compta essaye de faire un putsch pour ressuciter votre soeur
-Pfff m'en fous. T'façons cette ci doit être crevée dans son poulailler. Si y'a que ça je retourne me coucher
-NON NON NON!! Attendez!! Sinon vot' mari s'est fait battre à plates coutures par Raoul, qui s'est fait aider du carmin pour se faire élire.En lui promettant les terres attribuées à la fille de feue notre reine Keyfeya
-Ha merde!! On va pas avoir un nouveau chateau. Et qui s'est permis d'oser battre le roi de l'Angoumois? C'est qui ce Raoul??? Et kékifout avec le Carmin? ET que vient foutre Keychouchou dans l'histoire? Bordel j'comprends rien!!
-J'ose pas vous dire. Mais Yelena appelle à l'aide les nobles du Périgord!
-PARLEZ MICHOU SINON JE VOUS FAIS EMPALER. C'est qui ce vil usurpateur?
-C'est le frère de Vonafred
-PARLEZ PLUS FORT BORDEL, J'ENTENDS RIEN!
- MAIS ARRETEZ DE BEUGLER ENFIN MADAME!!
-VOTRE GUEULE GERARD!
-Gninhinhin
-Ta gueule Michou

-Bon? J'attend toujours Michou!!
-Le frère de Vonafred!
-HAAAAAAAA! JE VOUS INTERDIS DE DIRE DES GROS MOTS DANS CETTE DEMEURE !! SORTEZ OU JE VOUS PEND PAR LES RUBIDULES!! L'engeance avait un frère?? Et il s'est acoquiné avec Namay? Et du coup faut défendre la sale gamine de Chouchou?? Rhaaaaa!! Bon c'est décidé, j'm'enterre dans mon lit jusqu'à ce qu'il soit mouru celui ci!!
-NOOONNN!! Ptain Michou je t'avais dit de le dire en dernier celui ci!! Rhaaa! Tu sais bien qu'on l'appelle "celui dont on ne doit pas prononcer le nom " ici enfin!! Non non Madame!! l'information principale ets que vot' mari, ben il passe ses soirées avec sa vassale du coup!
-QEWAAAAH?? LA GARCE!! JE VAIS LA TRANSFORMER EN SOLE MEUNIERE LA LIMANDE!! ANASTASIE DEBORAH, PREPAREZ MOI UN BAIN RAPIDE!! ET MA PLUS BELLE ROBE!! ENfin celle qui met le plus en valeur mes attributs principaux. ET NON CE NE SONT PAS DES OBUS GERARD! VOUS ME FEREZ DIX TOURS DE COUR A CLOCHE PIEDS!! Et prévenez Jean-Baltringue de préparer mon carrosse. je prends le vil mari de moi sous le bras pour être sûre que la loucheuse s'en occupe pas et je fonce à l'hérauderie. Ca sera ptet plus clair! EXECUTION!!
-Oui votre hauteur pailletée!
-Fayot Gérard
-Ta gueule Michou




Et une heure après, une paire de mamelles pailletées entraient comme un ouragan dans la grande salle de Blanzac, un sourire figé plaqué sur la tronche

Vil mari de mouaaaaa? Ou te caches tuuuuu?? Youhouuuuu??
_________________
Orkaange
oui. ça faisait un mois qu'elle était partie faire son devoir à Sarlat. Pour le Périgord, et parce que elle était à l'époque prévôt adjoint. Puis les évènements s'étaient enchainés, elle avait été mandatée par la reyne. la vraie. pas elle. Suivez un peu bon sang. Elle avait donc oeuvré otujours à sarlat, pour monter une armée. Avait sorti fièrement l'oriflamme, avait été s'humilier en Guyenne. Et puis.. Son mari lui manquait, y'a pas. Et avant le round final il fallait qu'elle le voit. Partant de Sarlat, elle lança son cheval afin de rejoindre le château de Blanzac. On lui avait rapporté que son mari passait beaucoup de temps avec sa vassale, et elle voulait en avoir le coeur net. A l'arrivée, sans prendre le temps de même se changer, elle courut dans les couloirs et ouvrit la porte de la grand'salle à la volée, sous les yeux médusés de Jean Baltringue, le loufiat de service ce jour là

HAHAAAA... SURPRIIIISE! Elles est ou la Limande? Tu la caches ou? Hein?
_________________
Cmyrille
Jean-Baltringue, fier Blanzacais de souche - dont la sœur est aussi la grand-mère par alliance et dont la mère est aussi la sœur et qui attend de bientôt se marier avec sa nièce qui est donc aussi sa tante, quand elle aura attend l'âge des saignements, car c'est comme ça que ça se passe à Blanzac depuis des générations - est en effet médusé de voir entrer la maîtresse des lieux, qui est grignolaise d'adoption elle, ce qui veut dire qu'elle ne connaissait pas son mari, le seigneur du bourg, avant de le rencontrer. Le seigneur du bourg qui lui ne connait pas sa famille car il a été abandonné petit devant une taverne - ce qui signifie qu'il pourrait être le fils du premier poivrot venu ou encore celui de son Beau-Père, car celui-ci aime fréquenter les filles de tavernes et les engrosser, et donc qu'il aurait épousé sa demi-sœur sans le savoir. Ça va, vous suivez toujours ? - qui avait prévu des réjouissances post-fêtes de fin d'années avec sa vassale, qui elle règne sur le Maine-Giraud - le patelin d'à côté où ils sont tous consanguins, faut pas leur parler à ceux là ! - afin de "vider les réserves et éviter le gâchis" comme il le prétend, est lui aussi médusé.

C'est qu'il ne s'attendait pas à voir débarouler son épouse en tenue de poney dans la grand-salle à l'heure du dîner. Et encore moins sans qu'elle se soit faite introduire par le dit Jean-Baltringue. Enfin, introduire... C'est un dîner entre bonnes gens, le premier tonneau n'est pas encore vide et il est à peine l'heure des volailles, attendons l'avancée de la soi... Enfin bref, il est médusé.


- Euh... Beeenn...
Mimine ! Qu'est-ce tu fais là ?! Tu fais pas la fête à Sarlat avec l'handicapé ?!



Oui bon, au final, pas si médusé que ça quand même. Mais c'est aussi ça l'équilibre du couple, toujours garder l'emprise sur la partie féminine du duo, sinon c'est la porte ouverte à toute les revendications. Et quelle meilleure façon d'arriver à ses fins qu'en faisant culpabiliser l'autre en permanence ? Un gros taquet dans la mâchoire certes, mais... Ça manque de subtilité... Et à Blanzac on applique le vivre noblement.

- Je pensais qu'envahir la Guyenne avec lui te prendrait beaucoup plus de temps.

Tout bas à Phinomene :

- Rapport au fait qu'il n'y a plus rien qui marche en dessous de la ceinture. Y'a toute une machinerie avec les roulettes pour faire monter le...

- Hum... Pardon...
Euh...
Tu veux un morceaux de tanche ? Elle est fraîche du début de semaine et il en reste pour un régiment ?


Voyez ici avec quelle habileté le mari pris la main dans le sac de vassales détourne l'attention d'une situation qui pourrait lui porter préjudice au profit d'un banal tableau de dîner mondain. Il se tourne d'ailleurs vers la dite vassale, désignant de la main des tranches extirpées d'un gros jésus.

- Très chère, je vous en remets un coup ? Je suis sûr que vous n'êtes pas encore pleine.
_________________
Phinomene
Lorsque la Baleine n'est pas là, les poneys mangent. Du moins ces deux-là. C'est une petite habitude qu'ils ont prise à chaque fois qu'Orkaange s'absente un peu trop et que son seigneur se sent esseulé. Ce n'est certainement pas Phinomène qui ira se plaindre, et si on lui demande son avis, si la blonde pouvait partir plus loin et plus souvent, elle ne s'en porterait que mieux.

Hélas, la maîtresse des lieux, et la bigleuse plaque un sourire de circonstances sur son visage. Ce n'est pas comme s'ils étaient en faute, en plus, il n'y a absolument rien d'interdit.
Elle hoche la tête à l'aparté de Cmyrille, puis se redresse lorsqu'il lui propose de remettre le couvert.

Oh non mon seigneur, je ne peux plus rien avaler. Je ne me suis pas remise des autres soirs...

Phinomène bat des cils et détourne le regard, histoire que Cmyrille ne la voie pas faire. Puis, une fois la manœuvre effectuée, elle adresse un sourire goguenard à sa rivale.


_________________
En train de chercher une bann aussi sobre que l'avatar.
Orkaange
rhaaaa.. Et il la cachait même pas... C'était donc vrai.. La blonde, eut sodain les jambes coupées, et Jean Baltringue eut juste le temps de glisser un fauteuil sous les jambes flageolantes de la Licorne pailletée royale avant qu'elle ne s'écroule, la main sur le front, la bouche battant comme une carpe hors de l'eau (oui Limande, Tanche, Carpe.; Ce rp est sponsorisé par la guilde des poissonniers dIle de France. "Mangez du poisson, vous serez moins con" 'message à caractère publicitaire, effet non contractuel ). Et vazy que le bougre faisait genre "tout est normal", et vazy que la Limande prenait ses aises..

Mimine ! Qu'est-ce tu fais là ?! Tu fais pas la fête à Sarlat avec l'handicapé ?!
mi.. mi.. ben.. non..
Tu veux un morceaux de tanche ? Elle est fraîche du début de semaine et il en reste pour un régiment ?
Non.. boire.. étouffe.. keuf keuf


ET vazy que même pas on faisait attention à la blonde, qui manquait d'air et qui faisait des grands signes à Jean Baltringue pour faire dégrafer son plastron, chose que le pauvre garçon essayait tant bien que mal d'accomplir, tandisque Jean Kevin (ou était ce Jean Flatule on ne sait pas bien, de toutes façon la valetaille s'appelle tout pareil à Blanzac) l'éventait frénétiquement avec une serviette ramassée précipitamment sur la table


- Très chère, je vous en remets un coup ? Je suis sûr que vous n'êtes pas encore pleine.
Oh non mon seigneur, je ne peux plus rien avaler. Je ne me suis pas remise des autres soirs...


C'en fut trop. La coupe était pleine. La Baleine, dans un sursaut héroïque, se redressa soudain, collant un coup de sein droit s'échappant du plastron à Jean baltringue, qui valsa à l'autre bout de la pièce, et arracha la serviette à Jean Kevin pour la balancer d'un geste rageur (sans oublier de la lester d'un quignon de pain qui trainait sur la table) en direction de la Limande, qui digérait d'un air satisfait.

FOUTREDIEU DE BORDEL DE VEROLE DE PAPE, PAR LA RUBIDULE PERDUE DE RAYMOND!!! ALORS COMME CA JE BOSSE COMME UNE FORCENEE, JE BRAVE LA GUYENNE AVEC L'AUTRE CREVURE D'HANDICAPE, JE FAIS DES LIEUES POUR ENFIN POUVOIR PASSER UNE SOIREE AVEC TOI ET ENVAHIR LA GUYENNE ET LE LIMOUSIN, ET C'EST COMME CA QU'ON ME RECOIT?? MAIS QUE FAIRE SINON LE FAIRE?? EN TAULE LA LIMANDEEEEEEEUH!! ALLEZ MOURIR EN LIMOUSIN AU LIEU DE VOUS DELECTER AVEC LE MARI DES AUTRES!! ET TROUVEZ VOUS ENFIN UN HOMME QUI N'EST PAS LE MIEN!! ET QUAND A TOI!! TOI!! JE T'INTERDIS DE M'APPELER MIMINE, FOUTRECOUILLES!!! !!
_________________
Phinomene
Alors on en est là. Au pétage de plombs, aux quatre vérités et à une attaque mammaire. Phinomène se lève de table et s'approche de la Baleine, un doigt accusateur brandi vers la dévergondée. Pour le coup, elle ne jette même pas un regard vers Cmyrille.

Exactement, VOUS êtes allée en Guyenne, sans même daigner prévenir mon seigneur, VOUS êtes allée filer ventre à terre pour obéir à une autre tête couronnée que celle de votre mari ! Et avec un autre homme par-dessus le marché, connu pour ses visites dans le marais poitevin ! Etes-vous seulement allée en Guyenne, hein, dites-nous ??
Avez-vous pensé une seule seconde à l'inquiétude qui rongeait votre pauvre mari, irresponsable que vous êtes ? Et vous revenez en vous attendant à quoi ? A des honneurs, pour être allée travailler pour la concurrence ? A des attentions, alors que vous montrez régulièrement à quel point vous n'en avez rien à faire de lui ? Vous ne le méritez pas !

Moi au moins, j'ai plus de droiture et d'honneur que vous, sans même avoir besoin de finir dans la couche de votre mari ! Moi au moins, je ne suis pas à moitié nue devant Jean-Fistule !


Reprenant son souffle, elle réarrange sa coiffure, certaines mèches ayant décidé de reprendre leur liberté pendant son sermon.


Et vous me voulez en taule ? J'y suis déjà allée, moi ! Nous y sommes déjà allés, nous, Raymond, Sorianne et moi ! Et vous ? Ah tiens, c'est étrange, on ne vous pas entendue hurler depuis les geôles ou même pointer votre nez au tribunal.. Vous l'avez soudoyée la juge, avouez ! Pire, vous êtes le cerveau de cette affaire ! Vous tentez de vous faire passer pour une niaise à forte poitrine, mais il y a autant de saletés dans votre caboche que dans votre gaine ! Avouez !!

Et la voilà qui reprend la serviette pour la balancer à nouveau vers la blondasse, suivie d'un pichet d'eau.
_________________
En train de chercher une bann aussi sobre que l'avatar.
Michel_edern
Et forcément, qui se ramasse serviette et pichet en pleine poire ?

Bingo, Michel-Edern himself.

Car depuis peu, toute la valetaille ne s'appelle pas pareil à Blanzac, non. Y'a les Jean-Keskchose, et y'a Michel-Edern -c'est d'ailleurs étonnant qu'il n'ait pas encore été renommé Jean-Edern, celui-là, mais passons. Ramassé par Orkaange dans un fossé devant la mairie, le lendemain de la bataille pour reprendre la ville, et bien mal en point. Un acte d’héroïsme ? Une grave blessure, dont il montrera à vie les cicatrices pour ramasser les donzelles ? Non pas ; une mauvaise rencontre avec de la gnôle frelatée.

Bref, notre berrichon de compet' avait fini par s'attacher, non à la personne pailletée d'Orkaange, mais au moins à la vision qu'elle offrait sans plastron ; et puis, passer d'un Duc d'Anjou tyrannique à la cheffe incontestée des Poneys Roses canal historique, ça avait un petit goût de promotion, quand même -et c'était l'assurance de prendre moins de coups de masse quand on a le regard fouineur.

Bref, voilà comment notre (anti)-héros s'est retrouvé là, juste sur la trajectoire du projectile. Sous le choc, la bouche s'ouvre en un grand "O" choqué ; et si, incontestablement, son entourage se réjouira dans les heures à venir du contact inopiné du derme édernien avec de l'eau, pour l'heure c'est la guerre dans la tête du geôlier. Et quand c'est la guerre, on ne cogite pas trop, on ramasse un truc sur la table et on le balance avec une adresse toute relative vers l'envoyeuse.

Et c'est ainsi qu'une belle portion de tanche vola en direction de la Limande.
Orkaange
Et à cet instant. Tout s'accélère. La limande qui gueule des insanités innommables, la serviette et un pichet qui volent. Et ce gros crétin de Michel Edern qui tombe à point nommé en se prenant tout dans la gueule, et qui renvoie avec un morceau de tanche. Ouais on est comme ça chez Ork, et elle l'a appris à la valetaille. Quoi qu'on reçoive, on le rend au centuple. C'est la moindre des politesse. Par contre ce qui la chiffonne au plus haut point, c'est le peu de réaction de son mari, qui est toujours tranquillement assis à la table sans piper mot. Et ça la rend dingue la licorne pailletée

HAN!! ET TOI!!?? TU DIS RIEN? ET C'EST LE BERRICHON DOMESTIQUE QUI DOIT INTERVENIR? HA ELLE EST BELLE LA JEUNESSE ANGOUMOISINE TIENS!!! Quand je pense à tout ce que je fais! ET pendant ce temps là tu partages la tanche avec une usurpatrice? Qui est née dans le Berry? OUI MONSIEUR!! EN BERRY!! J'ai fait mes recherches!! NOUS SACHONS MADAME!! Donc votre laïus, vous pouvez vous le mettre ou je pense!! Et quand on voit Michel Edern ou elle, ben on se pose des questions quand même!! Han.. .. Tu me préfère une berrichonne de souche? TOI!! Je suis effondrée.. Je crois que je vais faire un malaise.. Il ne me reste plus qu'à mourir. D'ailleurs, si ça se trouve je vais aller mourir à Périgueux. Sous les coups des enflures d'en face. Pour reprendre le château. Alors.. Tu refuserais la dernière volonté d'une mourante? A savoir marier ces deux Berrichons ? Rien ne me rendrait plus heureuse tu sais soleil de mes nuits
_________________
Cmyrille
- Jeunesse, jeunesse...
J'ai dépassé la date limite d'utilisation optimale depuis un moment hein...


Ou comment ne pas répondre au sujet principal. Et puis elle est bonne cette tanche, cuite au feu de bois avec des petits légumes. Il en aurait bien repris mais bon là... Allez récupérer des bouts de tanche sur la limande en restant muet comme une carpe pendant que sa femme hurle comme une poissonnière... Disons que pour une fois il a la bonne idée de ne pas faire systématiquement ce qui va énerver sa femme.

Alors il reprend entre deux bouchées de légumes, qui eux ont été épargnés. Merci la politique anti-gaspi.


- Et bien mimi... Ork. Rien ne me ferait plus plaisir que de faire le bonheur de mon épouse ET de ma mai... vassale en autorisant une union. Mais il faut quand même s'assurer que les deux parties y consentent et en espère du bonheur justement. N'est-ce pas ce que nous avons fait nous même ? Et du coup nous avons un mariage plein de bonheur et d'envahissement de la Guyenne. Je ne peux que souhaiter la même chose pour ma vassale.

Puis plus bas.

- Mais t'es sûr que tu veux faire s'accoupler deux berrichons ? Y'a pas des risques de malformation ou de crétinisme en cas de consanguinité ?
_________________
Phinomene
Elle ne s'attendait pas au retour de manivelle, ou plutôt de tanche. Elle reste là, interdite, tandis qu'Orkaange en profite pour sortir de vieux dossiers sur elle, bien cachée derrière son larbin.
La bigleuse, malgré la sauce et les bouts de poissons qui lui dégoulinent sur le front, rit nerveusement.

Hahaha, non, vous délirez complètement très chère, moi, berrichonne, vous osez me comparer à ÇA ? Hahahahaha... Vraiment, vous ne savez plus quoi inventer pour faire diversion de vos activités équestres avec Théodoric...

Pourvu que son seigneur ne se mette pas à la croire. Hélas, non seulement cela semble être le cas, mais en plus, voilà qu'ils parlent mariage, sans la consulter !

Mais enfin, combien de fois vais-je devoir répéter que je suis ordonnée ?! Est-ce que l'un d'entre vous sait au moins ce que cela veut dire ??

Elle respire un grand coup, enfin pas trop tout de même, pour éviter de s'étouffer avec un petit légume, et s'approche de Cmyrille tout en s'essuyant avec un mouchoir, en essayant de garder son calme.

Mais...mais.. mais, mon seigneur, vous le savez, que je peux pas être mariée, et que je suis périgourdine, vous n'allez pas la croire, tout de même ? Et.. et puis, vous l'avez regardé le... un coup d’œil mauvais à Michel-Edern... mais, mais, c'est pas possible ! Vous n'allez pas me faire ça, pas à moi ?

Sa voix tremblote un peu tandis que sa phrase se termine sur un couinement. Voilà, à cause du comportement de Cmyrille, ou de la sauce qui continue à couler, la vassale a les larmes aux yeux.
_________________
En train de chercher une bann aussi sobre que l'avatar.
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)