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[RP OUVERT] BASTON GENERALE!

Rouge_gorge
Hello les JDs! Ce RP sur un ton humoristique est une baston générale entre gentils et vilains mais chaque camp peut aussi se cogner sur la tronche en interne! Tous les niveaux sont requis, tous les coups sont permis et les PNJ acceptés alors à vos plumes!


"Nous manifestons contres les énervants héros usant leur épées sur nos dents
Luttons, marchons, brisons, broyons leur os dans nos chaudrons..."

***


[Côté Vilain - Rouge vs X]

Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine, je jette un dernier regard sur ma femme, mon fils et mon domaine. Akim, le fils du forgeron est venu me chercher...*

Non ça, c'est une autre histoire.

Rouge était là sans trop savoir pourquoi ni comment d'ailleurs: les miracles de l'alcool dirons-nous. Les lèvres entrouvertes, elle peinait à reprendre son souffle. L'Oiseau, plié en deux, était à terre, des étoiles dans les yeux. La vision troublée par les astres dansants devant elle, les paupières clignèrent à plusieurs reprise dans l'espoir de les chasser. Son corps était engourdi par l'effort qui durait depuis trop longtemps à son goût. Derrière le bourdonnement de ses oreilles, perçaient des cris et des noms d'oiseaux lancés dans le ciel. C'était presque beau à écouter...avant qu'elle ne réalise que c'était elle qu'on appelait dans le lointain.

Un seau d'eau fraiche dans la gueule et voilà que la Cendrée est tirée de son coma, le troisième de la journée. Remise sur pieds, elle chancèle quand même. Des mains la maintiennent en équilibre, le temps qu'elle se ressaisisse. Finalement, ces mêmes doigts la repousse dans la cohue sans qu'elle n'ait rien demandé. Quelques pas titubants, l'Oisal au Chapal est renvoyé directement au coeur du combat.

Le cuir renforcé recouvrant ses mains craque tandis qu'elle arme les poings. Tout va trop vite autour d'elle, ça se bouscule dans tout les sens, ça se percute et s'entre-choque violemment. C'est brouillon mais elle balance quand même des pieds et poings pour se mêler à l'assaut. Bientôt le combat se précise devant elle, un adversaire la prend en grippe. C'est l'heure du du-du-du-dueeeeeel!**


* Paroles de "La Tribu de Dana" - Manau
** Yu-gi-oh!

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Nissaa
Un pas sautille sur le pavé. Le pas est insouciant. Le pas est immortel. Le pas est moqueur. Le pas chausse du 36 et est féminin. Normal.

Nissa avait changé. Ses quelques rares connaissances ont dit d'elle qu'elle s'était perdue. Elle dit d'elle-même qu'elle s'était trouvée. D'autres ont dit que c'était le colonel Moutarde dans la bibliothèque. Chacun sa version.

Nissa se sentait légère depuis qu'elle avait changé son ancienne vie pour une nouvelle, qu'elle avait consenti à devenir elle-même. C'était peu et tant à la fois. En l'occurrence, Nissa portait une petite bourse de cuir à sa ceinture. Dans cette petite bourse de cuir, trônait au milieu de rien une clé. Cette clé ouvrait la porte d'une maison. Dans cette maison se trouvait un meuble. Dans ce meuble se trouvait un coffre. Dans ce coffre se trouvait un collier qui valait plus d'un millier d'écus. En d'autres termes, Nissa portait sur elle une clé qui valait plus de mille écus. Cette clé, c'était Rouge qui lui avait commandée de la récupérer.

La technique avait été simple et élaborée. Elle partait du principe sans appel que les femmes ont le pouvoir sur les hommes. Dans l'idée, vérifiée, les hommes occupaient les meilleurs postent pour avoir quelque chose à négocier. Après tout, un homme sans pouvoir se résumait à une peau de banane vide. Le seul et unique pouvoir des hommes de pouvoir résidait dans ces femmes, dites indépendantes, qui se pliaient à leur bon vouloir. Sans ça, les femmes se suffisaient à elles-mêmes.

cette considération mise à part, Nissa avait montré un bas de gorge, le haut d'un sein, ce qui avait suffit à lui ouvrir les portes d'un bureau dans lequel elle avait oeuvré au meilleur des repérages.

Alors qu'elle approchait du lieu du délit, elle entendit les vivas de la foule. Il ne lui fallut qu'une fraction de seconde pour reconnaître la silhouette de son appartenance. Elle profita du brouhaha pour se glisser dans son dos, caler un main contre un omoplate et glisser le murmure d'une demi-voix.


J'ai tout ce qu'il faut.

Puis elle participa au rejet de l'Oisal au milieu de l'arène. Chacun ses envies, pour être polie. Nissa glissa la main droite dans la besace qu'elle portait en bandoulière. Elle en extirpa un boule de sucre mélangée à du jus de fruit, maintenus par un bâtonnet. Tranquillement assise sur un tonneau dressé, vide, Nissa suçait en regardant RG se battre. La classe.
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Siegfried_fechter
    A chaque fois qu’elle est présente, les choses se terminent plus ou moins de la même façon. Le Lansquenet était occupé à boire, fêtant avec des amis les retrouvailles tandis que l’Oisal se pavanait comme à son habitude. La vie était belle, les gens riaient, les femmes sautaient sur les genoux, de l’alcool, des rires, des sourires. Puis la fête pris un nouveau tournant. Quelque part, comme une marée qui recouvre le sable, un coup de poing fut lancé, puis un coup de tête, finalement. Après avoir vu vêtements se faire arracher et chignons crêper. La baston de taverne devient une baston générale, dans le genre d’émeutes qui mobilise la milice qui se retrouve bien incapable de faire autre chose que d’y participer.

    Et putain, elle est au cœur de cette mêlée. Il n’est pas habillé pour le combat là, le Lansquenet, bottes hautes, pantalon bouffi et chemise imposante. Le Lansquenet se redresse dans un grognement, arrache sa chemise pour révéler un torse couturé et un dos qui n’a pas réellement meilleur aspect. Pas par volonté d’exhibitionnisme, bien qu’amateurs de plastique pourraient trouver un charme a cette chair mutilée, mais par pragmatisme. Les vestes bouffantes de Lansquenets en baston générale ça offre trop de prises. Cestes passés aux poings, l’homme se jette dans la mêlée, se traçant un chemin.

    Bousculant, frappant, cognant, mordant, poussant jusqu’à se retrouver face a face avec la Rouge qui, chose étrange, se retrouve avec une blonde dans le dos. Sans hésiter, Siegfried hurle.

      - Rouge ! Derrière-toi ! Tout en lançant son énorme poing cesté vers le visage de ce qu’il perçoit être une menace.


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