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[RP ouvert] Dentelle Bleue et Astre Noir

Alida
Alida se hâta de passer chez son ami Aktarion:
Bon sang, ma robe, vite....

Elle poussa la porte un peu essoufflée , les joues rosies par la course et la chaleur qui inondait la ville.Une sourde inquiétude la taraudait: Aktarion aurait il eu le temps d'achever sa robe de mariée? Cela faisait 2 jours à peine qu'ils étaient rentrés de Poitiers... Et ça prend du temps de coudre les dentelles, même si la robe était sobre...

Sur le comptoir, un paquet de carton fort, entrouvert, et dedans...Elle sourit:du blanc immaculé un souffle de pureté, taffetas et dentelle:ouf, elle était là... Quand on a décidé de faire les choses dans les règles, autant les faire jusqu'au bout!

Ravie elle cria vers l'arrière boutique:

Vite Aktarion, il faut que j'essaie la robe!
Sans attendre son tisserand préféré, elle fila avec le chef d'oeuvre derrière le paravent.
_________________
Aktarion
une tornade est entrée dans l’échoppe : la mariée !!!
Aktarion sort de son atelier et lui répond :


je suis là ! n'ayez crainte je suis sûr que la robe va vous épouser aussi bien que va le faire Kenneth !
Arylis
Arylis se tenait devant la porte de la Dentelle Bleue depuis déjà plus d'une minute. La blonde se morigéna. Ce n'était pas possible d'être sotte à ce point !
Elle avait beau savoir que les gens allaient et venaient dans la boutique, que c'était une échoppe bien réelle et tout ce qu'il y avait de plus respectable, elle ne parvenait pas à chasser de son esprit la dernière fois où elle y était entrée. Elle conservait comme un goût amer le sentiment d'avoir pénétrer un lieu interdit, d'avoir violé une zone réservée, alors qu'elle s'était simplement trouvée seule à l'intérieur à cause, elle l'avait appris plus tard, de l'une des excursions du patron à ses troupeaux.

Bon maintenant ça suffit ... Il faut bien que tu la passes cette commande. Allez bouge-toi !

Rejetant sa crinière en arrière, la brodeuse carra les épaules et releva légèrement sa jupe sur ses hanches avec l'air décidé d'une maîtresse femme. A peine avait-elle franchi les trois pas qui la séparait de la porte que ses épaules étaient retombées, tout comme son semblant d'assurance.
Elle poussa néanmoins le battant et glissa un oeil par l'entrebâillement. Si c'était vide la vieille se débrouillerait avec sa commande. Parole de brodeuse !

Arylis ne retint pas un soupir de soulagement quand elle vit le dénommé Aktarion penché sur un ouvrage. Toute sensation de malaise envolée, elle pénétra dans la boutique avec un grand sourire.

Bonjour Maître tisserand. Comment allez-vous ?

Retrouvant sans peines ses habitudes d'éternelle bavarde, la brodeuse se mit à parler de la pluie et du beau temps, s'extasiant sur les quelques modèles présentés en boutique. Après ce plus ou moins bref échange de banalités, elle revint à la raison de sa présence.

En fait je suis là car l'une des clientes de ma patronne, Madame Jean, lui a demandé une chemise et des bottes brodées. Mais comme nous ne nous occupons que de la broderie, et que l'on ne brode pas du vent, nous avons besoin de matière première. Aussi, vous serez-t-il possible, maître tisserand, de nous faire une chemise et une paire de bottes pour femme s'il-vous-plaît ?

Bavarde mais professionnelle, la blonde sortie d'une poche un vélin de belle facture sur lequel était tracé avec élégance les mensurations de la cliente.
Aktarion
Aktarion avait reçue avec plaisir et courtoisie la jeune femme.
Un nouveau visage en ville, cela était fort agréable.
Il est vrai que l'ancien mercenaire avait bcp quitté Saintes ces derniers mois, pour répondre aux demandes d'aides contre des armées renégates.
Il se rendit compte à quel point la ville s'était renouvelée et qu'il connaissait fort mal la nouvelle génération.


Je prends bonne note de votre commande.
La chemise sera prête pour ce jeudi et je pense pouvoir vous livrer les bottes à la fin de semaine.


Il écouta patiemment et avec le sourire cette blonde savamment bavarde qui, sans le savoir, l'extirpa agréablement de sa torpeur.
Il se promit, malgré toutes ses contraintes, d'aller en taverne bientôt, un soir, pour essayer de découvrir cette jeunesse fleurissante qui repeuplait Saintes.
Arylis
Arylis sortit de la boutique avec le sourire. La promptitude du tisserand leur permettrait de finir l'ouvrage d'ici le début de la semaine prochaine. C'était une bonne nouvelle !
Elle espéra que la cliente se montrerait généreuse afin que sa patronne, il n'était pas interdit de rêver, lui laisse quelques pièces de plus. La brodeuse rêvait en effet depuis quelques temps de s'offrir un foulard aux motifs lunaires et nocturnes.

Le chant d'un oiseau la fit se retourner. Déjà les affaires lui étaient sorties de la tête et c'est en chantonnant qu'elle regagna sa masure le long des remparts.

Ce soir elle accordait quelques heures à son potager.
Arylis
Ce jeudi, Arylis décida de passer à la Dentelle Bleue avant de se rendre chez Madame Jean. Plus vite elle pourrait commencer à broder la chemise, plus vite cette dernière serait finie.

En poussant la porte, elle fit sonner le carillon. Ce son métallique lui offrit une distraction suffisante pour qu'elle soit surprise lorsque la voix du tisserand l'interpella. Après une seconde d'égarement, elle se reprit et le salua sur le même ton joyeux. Il faut dire que le soleil, parant la ville de ses plus belles couleurs, se prêtait à merveille à cette ambiance détendue et amicale.

Arylis rejoignit le comptoir où le paquet l'attendait. En brodeuse expérimentée, elle sortit la chemise pour la détailler.
Elle apprécia la précision de la coupe et la finesse du tissu. Les finitions étaient impeccables et en repliant soigneusement le vêtement, elle remercia l'artisan.

C'est du très beau travail messire tisserand. Ma patronne a eut raison de m'envoyer chez vous. Elle sera très satisfaite. Espérons que cela la mettra de suffisamment bonne humeur pour qu'elle augmente mon salaire ...

La fin de la remarque fut soulignée d'une grimace cocasse. Puis la brodeuse remit au maître des lieux une bourse et quand celui-ci eut fini de compter elle le salua.

Envoyez un pigeon à cette adresse quand les bottes seront prêtes et je passerai les prendre.

Elle lui laissa un vélin sur lequel était élégamment écrite l'adresse de Madame Jean puis quitta la boutique, non sans accorder un long moment d'attention au carillon.
Aktarion
Aktarion salua la demoiselle, content d'avoir eu une vraie cliente, ses portes ne s'ouvrant pas très fréquemment.
Les bottes achevées, le tisserand allait se remettre à l'ouvrage, mais en tant que responsable de filière, engagement qu'il avait pris depuis fort longtemps auprès de sa ville.
Le marché manquait cruellement de vêtements de base et beaucoup de Saintais se contentaient du seul marché et n'avaient point réflexe de venir dans son échoppe.

Le nouveau Maire de Saintes, qui s’avérait très soucieux de la bonne gestion de la ville en faisant preuve d'un grand dynamisme, l'avait ainsi mandé afin de veiller à ce que le marché municipal dispose constamment d'un minimum de biens pour se vêtir.
Aktarion était désormais en possession d'une liste avec laquelle il allait le plus souvent travailler.
Il espérait néanmoins que, au moins de temps en temps, quelqu'un daigne entrer dans la Dentelle Bleue pour lui passer commande.
Arylis
Ce matin-là, Arylis avait sa tête des mauvais jours. Il faut dire que la journée avait plutôt mal commencée.
En se levant, la blonde s'était cognée la tête au plafond bas de sa mansarde, mais ça c'était habituel. En revanche, il était moins habituel qu'elle déchire son jupon en fermant la porte. Tout cela passerait encore si elle ne s'était pas fait trempée la jupe par une calèche roulant dans une flaque, sans le moindre égard pour les piétons autours. Evidemment, elle s'était fait reprocher sa tenue par Madame Jean, qui était déjà de mauvaise humeur car elle n'avait pas reçu de pigeon du tisserand. Sans nouvelle des bottes, elle avait du dire à la cliente que la livraison aurait du retard. Arylis pouvait donc dire adieu aux écus supplémentaires, et par la même occasion à son foulard. Par-dessus le marché, la vieille l'avait envoyée à la Dentelle Bleue pour régler la question.

Quand Arylis poussa la porte de la boutique se fut donc sans douceur. Le carillon tinta violemment, mais elle n'y prêta aucune attention.

Avisant le commerçant derrière son établis, occupé à un ouvrage qui ne lui semblait pas être le bon, son teint pâle vira au rose et sa grande bouche se tordit en une moue peu amène. A cet instant, la brodeuse aurait pu jurer voir son foulard s'envoler par la fenêtre.

Carrant les épaules, elle s'avança vers le comptoir, laissa tomber sa main sur le bois puis se mit à déblatérer d'un coup tout ce qui n'allait pas. Certes, elle partit de l'essentiel, l'absence de bottes, mais elle dériva sur le mauvais caractère de Madame Jean, son foulard qu'elle ne verrait jamais, les bourgeois et leur manque de considération. Il est même probable qu'elle parla de la pluie et du beau temps. La brodeuse stoppa son débit infernal en voyant l'air d'incompréhension étonnée qui se peignait sur le visage d'Aktarion, au fur et à mesure de sa tirade.

Incapable de savoir où elle en était, la blonde conclut son discours de bien étrange façon.

Vous êtes d'accord avec moi non ?
Aktarion
oh mais avec beaucoup de certainement....

puis il leva un doigt qu'il laissa suspendu un long moment.

sauf sur un point !

Aktarion se baissa pour attraper un paquet disposé sous le comptoir.
Il le posa devant la jeune femme et l'ouvrit doucement pour laisser apparaître une magnifique paire de bottes.
Il la regarda, amusé, et lui sourit gentiment, de son calme légendaire.
Arylis
Arylis regarda les bottes avec envie. Qu'elles avaient de la chance ces femmes avec de l'argent ...
Puis elle sourit au tisserand.

Elles sont parfaites.

Le débit de la brodeuse avait nettement diminué. Elle donna la somme prévue au commerçant, prit le paquet puis se dirigea vers la sortie après un bref salut.

Juste avant que la porte se referme, un bruit de carillon incita le maître tisserand à relever la tête de son ouvrage. Une crinière blonde reparut dans entrebâillement.

Merci ...

Arylis fit une grimace désolée.

Et pas que pour le paquet ...

Cette fois, la porte se ferma pour de bon.
Roublard
Roublard très satisfait de son dernier achat chez aktarion entra à nouveau dans la boutique sans oublier de retirer son nouveau chapeau:

Aktarion, aktarion???
Il me faudrait une ceinture, j ai lavé mes braies et maintenant elles tombent! Peux tu faire quelque chose?
Aktarion
Aktarion salua son ami Roublard, qu'il n'avait pas revu depuis un long moment.

Bonjour !
pas de problème pour la ceinture, je m'en occupe aujourd'hui, tu pourras en disposer demain.
Maintenant, dis-moi un peu ce que tu deviens ?


Le tisserand lui sourit, imaginant le sieur Roublard avec les braies sur les chevilles...
Arylis
En ce radieux dimanche de septembre Arylis revenait du marché, son vieux panier prés à craquer, et pas à cause de la maigre charge qu'il devait supporter. Des oeufs, un peu ; un joli morceau de viande, mais pas bien gros ; du pain et du maïs ça oui elle pouvait en acheter, c'était même la base de son régime alimentaire. En passant devant la Dentelle Bleue, la blonde stoppa net.

A travers la porte entrouverte, elle venait d'apercevoir un magnifique foulard qui parait les épaules d'un mannequin de fer d'une volute soyeuse. La brodeuse se mit à avancer vers la boutique, hypnotisée par la chaude couleur brune. Quand elle eut gravi les marches et poussé le battant, un rayon de soleil fit chatoyer l'étoffe, la parant de reflets fauve. La main de la blonde se tendit pour effleurer le tissus.
Déjà, elle s'imaginait enroulée dans l'étole, élégante pour se rendre à l'église, ne craignant plus les courants d'air glacés de sa masure.

La voix du tisserand la ramena à la réalité. Arylis rougit légèrement en prenant conscience de son impolitesse, mais sa légèreté naturelle reprit bien vite le dessus.

Maître-tisserand bonjour ! J'admirais votre dernière création. Il est magnifique ...

La fin de la phrase s'était perdue dans un souffle de ravissement mélancolique. A nouveau, l'esprit volage de la brodeuse s'en alla vers les lointains rivages de son imagination.

La douceur de la soie sur sa joue.
La couleur du tissus harmonisant la folie de sa crinière dorée.
Le poids chaud et rassurant de la parure sur ses épaules.
...
Kenneth.


"Dream team" Alida et Kenneth vient faire la livraison d'un colossal stock de laine.
faut dire que pour faire une voile faut des quantités.
Kenneth saute du chariot et avec son accent que apresent beaucoup ils connaissent:

"Ola Aktarion! c'est pour la livraison".

puis l'anglois tens sa main vers on epouse pour l'aider de sauter du chariot.
a present suffit d'attendre l'arrivee du tisserand pour qu'ils discutent des diferentes modalités.
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Alida
Alida était installée à la perfection sur un coussin moelleux de laine , dommage que ça soit si près l'échoppe d'Aktarion, à peine 4 ou 5 rues..Elle aurait bien fait des lieues en cet équipage!
Enfin, ils étaient arrivés à bon port! Plus qu'à descendre de la charriotte!


Citation:
"Ola Aktarion! c'est pour la livraison"
.

Sur et certain qu'il a entendu le tisserand!L'organe de Kenneth ne manque point de puissance et l'accent anglois /highlander qui roule des cailloux ajoute encore à la force de l'apostrophe.
Prenant la main tendue de son mari, elle saute du véhicule, l'embrasse tendrement pour remercier!
Comme la porte de l'échoppe reste close, elle tape quelques coups assurés du poing fermé et crie à son tour:


Aktarion!!... c'est nous, pour la laine!
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