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[RP] C'est quoi ce bordel ?!

Cira
La flamande avait laissé bébé à l'époux et les robes dans la malle pour tracer la route en vitesse et sans craindre de faire quelques accrocs à ses tenues. Elle déboula donc dans la cour du château de Cerbère en tenue de voyage et sauta à terre avant de faire entendre sa jolie voix.

SAMSA !!!!!!!!

Oui elle est petite mais elle a de la voix et en plus avec le mur, ça résonne.
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Samsa
Le jour était froid mais paisible. Une journée ensoleillée qui voyait Samsa occupée à parer les pieds de ses chapman's horses. Forgeronne de métier, fille d'un éleveur de chevaux, elle choyait ses chapman's horses elle-même. Demi-sang avec sang saxon, ils étaient sa fierté. Elle parait donc quand, par dessus le bruit de la vie de Longny-au-Perche et par dessus le bruit de la lime, un cri l'appelle. Cerbère, surprise, croyant à un danger imminent, lâche le pied de l'équidé et se redresse subitement pour se diriger vers la basse-cour d'où provient l'appel.

What a surprise.


-Cira pardi ? Mais qu'est-ce que vous faites ici té ? Vous allez bien ?

Inquiète, la Baronne, forcément. Elle prend la jeunotte dans ses bras et la regarde de pied en cape, soucieuse.
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Cira
Oh elle est énervée, une vraie petite boule de nerfs haute comme 3 pommes à genoux. Elle pestouille, insulte le vent, la poussière et en plus elle sait fait mal au pied en descendant de son cheval ! Pour sûr que vu sa taille de presque naine, la marche était tout de suite plus haute quand il fallait descendre de la monture.
Samsa arriva enfin, inquiète forcément, mais quand elle la prit dans ses bras, jeunette se débattit comme un diable pour reprendre sa liberté.


Me touchez pas ! Comment osez vous ?! Comment avez vous put faire ça ?!

Les jolis yeux bleus ont viré à l'orage et le rouge à ses joues vivifie son teint de porcelaine. Les lèvres de la brunette se pincèrent alors que sa main droite entreprenait d'enlever le gant de la main gauche doigt par doigt. Elle avait préparé tout un discours sur le chemin, elle avait réfléchit à ce qu'elle devait faire mais le calme du voyage qui portait à une réflexion sereine ne tenait plus la route face à la situation réelle.
La main libéra enfin la seconde du gant et le gesticula devant le nez de Cerbère.


Comment vous pouvez ? Mais comment vous pouvez ?!

N'ayant jamais eu à faire ce qu'elle souhaitait pour l'heure, elle improvisa, recolla son gant dans son nez et le jeta par terre. C'est comme ça qu'on défiait non ? Y'avait une histoire de gant en tout cas donc ça au moins, elle le tenait.

J'vous interdis ! Vous avez pas l'droit ! Ayé, toute la préparation d'avant éclata et le calme qu'elle s'était jurée de garder fit place aux grosses larmes, aux yeux rouges et aux lèvres tremblotantes. Vous avez pas l'droit d'mourir ! Vous avez pas l'droit d'me laisser !

Et à Mini-Leffe de se retrouver comme une dinde au milieu de la cour, le gant à ses pieds, à chialer comme une gamine de 8 ans.
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Samsa
Wohow ! Devant la farouche volonté de Cira à s'émanciper, presque à distribuer des coups, Cerbère la lâche et se recule en levant doucement les mains. Autour, l'agitation a attiré le regard des gardes dont certains sont déjà prêts abaisser leur hallebarde. Samsa est une baronne exigeante et ils préfèrent se tenir au taquet.

-C... Comment j'ai pu faire quoi pardi ?

La surprise et l'incompréhension marquent le visage de Samsa. Que se passe-t-il ? Elle réfléchit à toute vitesse, cherche ce qu'elle a bien pu faire de mal pour mettre Cira en un état tel qu'elle traverserait la France pour... lui jeter le gant, en gros. Elle n'avait rien fait en rapport avec le Béarn qui justifiait une réaction si épidermique. Elle n'avait rien fait tout court. Ou bien cela avait-il avec les annonces qu'elle rédigeait ?

-... Mourir ? Mais... On repasse en revue une fois encore mais toujours le même résultat : elle n'avait pas prévu de mourir, elle n'avait même rien fait de suicidaire -comme charger une armée angevine à elle toute seule. Mais je n'ai pas prévu de mourir té ! Cira, que se passe-t-il ? Pourquoi pleurez-vous ?

Prudemment, doucement, Samsa se rapproche, propose l'ouverture de ses bras en refuge à la jeune comtesse qu'elle n'a plus vu pleurer ainsi depuis le jour de leur première rencontre.

-Je ne vous laisserai jamais té.

Elle n'a pas conscience que Cira lui parle de la Malédiction Royale, celle qui finit irrémédiablement par faucher tous ceux qui s'assoient sur le trône avec la couronne sur la tête, place qu'elle occupera peut-être bientôt. C'est bien simple, Samsa ne croit pas en la Malédiction ; chaque fois, elle pense que c'était la dernière et que le prochain monarque la vaincra. Et si, pense-t-elle, quelqu'un sur cette Terre peut mettre un terme à cette Malédiction qui laisse par trop de gens malheureux, alors c'est elle. L'orgueil est son plus noble péché.
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Cira
Ah non elle pouvait pas faire semblant de pas comprendre. Jeune femme avait connu la perte de sa mère, s'était reconstruite auprès de Rosa avant de la perdre aussi et là Samsa ? Ah non. Non, non et non. Cerbère était ce qui pouvait se rapprocher le plus d'une figure maternelle et elle voulait pas ! Elle voulait pas la voir sur le trône, la voir avec une couronne de merde qui finirait par la tuer !
Brunette renifle, pleur, renifle encore (tout en discrétion tout de même, elle est pas un cochon) avant de réussir plus ou moins à balbutier.


Vous avez candidaté... J'veux pas...

Les bras de Samsa s'ouvrirent et la Duchesse ne se fit pas prier pour s'y blottir et la serrer très fort avec ses petits bras de donzelle.

Faut pas gagner, faut pas, jamais.

La dernière reine était morte sans que Cira se préoccupe réellement de savoir comment. Elle s'en foutait royalement d'ailleurs tant elle n'avait point été proche de cette reine qui était passée comme les précédentes, dans l'ignorance la plus totale mais elle savait que la couronne tuait et elle ne voulait pas que la malédiction s'abatte aussi sur sa Cerbère.

Tout le monde meurt... à chaque fois... faut pas gagner.
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Samsa
Elle a candidaté. C'est pour ça. La Malédiction, c'est ce qui inquiète Cira. Samsa semble être la seule femme qui ne craint pas ce qui tue, chaque fois, les Monarques. Chaque nouveau règne est pour elle un espoir neuf de voir le nouvel élu passer un an de règne. Ce serait si beau. Chaque fois, pourtant, la déception. L'abattement. Alors Samsa a décidé de monter au front : elle, elle en est sûre, elle peut vaincre. Elle doit sauver des vies.
Les bras solides se referment sur le petit corps, rappel en plein jour de leur rencontre un soir d'hiver, il y a longtemps.


-Vous vous souvenez, quand on s'est rencontrées té ? Je vous ai dit que je ne partirai jamais, que je serai toujours là pour vous. Vous vivez dans le sud et moi dans le nord, mais ai-je jamais manqué les moments importants de votre vie pardi ?
Je vous ai fait une promesse. Je continuerai de la tenir. Je guerroie depuis huit ans pour la Couronne et je suis encore là, voyez ? J'ai les épaules, celles pour régner, et celles pour vivre.


Cerbère se décolle un peu et essuie doucement les joues de Cira. Ça grandit, ces p'tites choses. Ça se marie, ça devient mère. En face, la Prime Secrétaire Royale l'est toujours. Elle a gagné du mérite et brigue aujourd'hui le trône de France. Marrant, la vie.

-Venez, rentrons té. Il fera plus chaud, vous serez plus à l'aise ; vous devez avoir faim et soif. Puis vous avez pas fait TOUT ce chemin juste pour m'engueuler quand même ! Vous devez me parler aussi de vous pardi.

Le donjon était austère, même à l'intérieur, mais on s'y sentait parfaitement en sécurité. Ses nombreuses décorations rappelant Samsa, sa familles, ses terres et ses faits d'armes savaient insuffler, pour elle comme pour les invités, les valeurs défendues par la propriétaire : Honneur, Courage et Loyauté.
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Cira
Gros chagrin, très gros chagrin pour une Cira qui, si elle aimerait encourager et être fière d'une telle ambition, ne peut s'empêcher de paniquer.

C'est pas pareil. D'habitude vous avez votre vie normale, là vous voulez un trône maudit en plus d'être entourée de gens qui voudront soit votre mort rapide soit vous lècheront les bottes pour avoir des cadeaux. Je sais que vous valez plus que toutes celles qu'ont posé leurs fesses dessus même si c'est pas très compliqué mais voila quoi...

Elle laissa sa quasi 3eme maman lui débarrasser ses joues de ses grosses larmes et hocha simplement la tête pour la suivre.

Je suis aussi venu pour Elinore. Est-ce que si on fait le baptême le 14 février vous pourrez être là ?

La jeune mère entra dans le château et apprécia la "chaleur" des lieux, toujours plus agréable que si elles étaient restées dehors à tailler le bout de gras.

Vous voulez bien toujours être sa marraine ?

Question qui n'attendait qu'un oui puisque le choix de la marraine n'avait pas vraiment été négociable. Elle n'était même pas encore enceinte qu'il avait déjà été question que ce soit Samsa et personne d'autre qui hérite du titre de marraine pour le futur premier enfant que ce soit une fille ou un garçon alors forcément quand elle tomba enceinte et que son tendre mari s'était remit de sa maladie, il n'avait eu d'autre choix que de se plier à cette volonté. Heureusement qu'il appréciait Cerbère.

En plus ça vous obligera ainsi à faire encore plus attention. Vous pouvez pas non plus abandonner votre filleule.
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Samsa
Sur la route du donjon, Samsa sourit doucement aux mots de Cira. Une vie normale... Enfin, non : sa vie normale. Parce que Samsa a une normalité hors normes. La Malédiction du trône ? Samsa n'y croit pas. Quand on lui en parle avec inquiétude, elle se prête au jeu et se vante de lui casser la gueule si elle est élue. Quand le sortilège sert à prédire mort royale, c'est à celui qui le dit que Samsa pète la gueule.
Quant à l'entourage, Cerbère n'est pas dupe. "Trois têtes, trois paires d'yeux et d'oreilles. Trois gueules, aussi". Elle le sait depuis longtemps, que le savoir, c'est le pouvoir. Attentive, yeux et oreilles à droite et à gauche, elle sait qui l'apprécie, qui la respecte, qui la défend, et qui la critique, qui tient poignard dans le dos, qui sourit mais l'assassine du regard. Elle connait les arrivistes, les intéressés, les alliances et les poids. A tort ou à raison, elle se juge tout à fait capable d'agir avec discernement avec ceux qui l'entoureront.


-Hé bien je contrarierai ceux qui voudront me voir mourir, et je contrarierai aussi ceux qui lustreront mes bottes par arrivisme té.

Un sourire amusé éclaire le visage bordelais. Contrariante, Cerbère. Mais juste, toujours.
Dans le donjon, la température est agréable. La Baronne, fille du Sud, apprécie la douceur ambiante. Il n'y fait pas chaud, ni même bon, mais c'est tiède.


-Bien sûr que je serai là, au poste de marraine, toujours té confirme Samsa en la menant dans la grande salle pour s'assoir sur l'un des bancs inutilisés servant, chez les fastes seigneurs, aux banquets. Aux extrémités de la salle, deux tapisseries de belles factures, très grandes : l'une représente les armoires complètes de Samsa, colliers inclus, et, à son opposé, sa victoire sur Angers lors du règne de feue Sa Majesté Lafa de Bussac. Évènement déterminant dans l'octroi de la dite baronnie.

Cerbère invite Cira à s'assoir et prend deux coupes sur la table pour servir du vin -du Bordeaux, et du bon. On semble toujours prêt à recevoir, ici.


-Je ne l'abandonnerai pas, ni elle, ni vous, ni personne pardi.

Samsa lui sourit et trinque doucement avec elle.

-A vous, et peut-être à moi aussi té. Une longue lampée. Où sera le baptême ? Qui officiera ? Il y aura qui d'autres té ? C'est toujours non pour la robe anticipe Samsa avec un sourire en coin amusé.
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Cira
Merci.

Le sourire fut un peu forcé tant elle n'y croyait pas. Si brunette se savait Chat Noir et que cela continuait de se confirmer, le trône était bien pire qu'elle et si Samsa essayait d'être rassurante, rien y faisait. Si Samsa gagnait elle allait mourir, point.
Cira préféra donc tremper ses lèvres dans son verre pour en récupérer une bonne gorgée afin de faire passer tout ça ainsi que ses angoisses qui se démultipliaient depuis quelques jours.


Ne vous en faites pas, je ne compte pas vous imposer de robe. Vous n'avez pas voulu en porter pour mes noces malgré tout mes efforts alors je me doute que la réponse sera toujours la même.
D'ailleurs vous savez que si vous accédez au trône vous allez voir des filles pour vous habiller et vous commander des robes ?


Petite piqure de rappel, gagner ça apporte pleins de désagréments.

Nous comptons le faire en Flandres dans la chapelle familiale à Rubroëk. Nous nous sommes mariés dans la famille de Louis alors cette fois c'est chez les Leffe. Mon grand-père officiera la cérémonie, j'ai besoin d'avoir ma famille autour de nous, c'est important que chacun soit présent pour Elinore après tout elle est l'union entre nous tous.
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