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[RP] Eglise Saint-Yves des Bretons - Fête de la Saint-Yves

Cathelineau


Aujourd'hui était un jour spécial pour le peuple Breton, c'était le jour de la Saint-Yves, Saint Patron de la Bretagne.
Traditionnellement fêté dans le Trégor, c'était pour une fois à Rome que la cérémonie allait se dérouler. Lorsqu'il fut crée Cardinal, la paroisse Saint-Yves des Bretons fut crée et attribué au Breton. Désormais Cardinal Evêque et plus titulaire de la paroisse, il avait demandé à célébrer car il souhaitait honorer deux personnes bien particulières.
Pour l'occasion, l'Eglise était décorée de bleu et de blanc, sur le fronton et près de l'Autel était hissé les couleurs du Duché du Trégor et de la ville de Tréguier.

Alors que les cloches sonnaient, le Cardinal Connétable se préparait dans la Sacristie. Pendant ce temps, sur la petite place à a coté de l'Eglise une réception se préparait pour la fin de la cérémonie, tradition Bretonne oblige, chouchen, vin nantais, crêpes et galettes saucisses seraient au menu, d'ailleurs les odeurs venaient chatouiller les narines jusque dans l'Eglise.


BONG ! BONG ! BONG !
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Ne gomzont ket ar pesked peogwir e oaront pep tra
Lanaelle du Chastel
Elle avait reçut une invitation pour se rendre à une fête
en l'honneur de Saint Yves et la rousse se rendit donc
à Rome pour assister à cette cérémonie.


Elle monta les quelques escaliers pour se rendre sur le parvis
de l'église

Des odeurs de crêpes et galette arrivèrent jusqu'à elle ....
ma doué (mon Dieu) comme cela sent bon la Bretagne.


Elle sourit et attendit patiemment que la cérémonie commence.


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Melian
Conviée, Melian s'en vint tranquillement, après avoir fait un crochet pour passer une de ses robes préférées plutôt que son uniforme habituel.

Elle salua Monseigneur Lanaelle, en essayant de ne pas laisser sa gourmandise l'attirer dans d'autres directions, puis alla s'installer pour la cérémonie.

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Chevalier Sénateur d'Isenduil, Second de l'OCF, Protonotaire Fr de la Nonciature / Knight Senator of Isenduil, Second of OFK, Prothonotary Fr in the Nunciature
Monderakalbarrasin
Avec un grand honneur, il avait accepté de se présenter à la grande basilique après avoir reçu une invitation du grand chancelier, il ne pouvait pas manquer un gala tant attendu.

Il est arrivé sur les lieux et a profité de l'occasion pour saluer les personnes présentes qu'il a eu l'honneur de rencontrer.
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Lanaelle du Chastel
La rousse toujours sur le parvis près de l'entrée de
l'église salua d'un signe de tête Monseigneur Melian
et Monseigneur Monderakalbarrasin.

Les Bonnes odeurs de crêpes et galettes devenaient
de plus en plus fortes, elle décida d'entrée dans
l'édifice religieux et de s'intaller vers l'avant pour
suivre la cérémonie.
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Adelheid.
    La jeune femme se présenta à son tour à la cérémonie d'anoblissement organisée par l'éminent Cardinal Cathelineau, homme qu'elle appréciait vraiment et qui portait de grandes valeurs, comme tous les présents à cette cérémonie d'ailleurs. Une délicieuse odeur de crêpes venait chatouiller ses narines "mioum, mioum !!", et si la brunette est gourmande elle se retint d'aller quémander une gourmandise.

    Elle serait présente en tant que héraut, témoin héraldique de cette cérémonie, donc elle se reprit et pénétra dans l'édifice religieux, saluant d'un grand sourire tous les présents.


    - Bonjour à tout le monde ! J'espère que vous allez bien en cette très belle journée.

    Pas besoin de se présenter, tous la connaissaient, et elle les connaissait donc tous en retour. Elle fut très heureuse d'ailleurs de voir Melian qui portait une de ses robes.

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♕ Sovereign Consort of Ireland ♕
✞ Pontifical Herald - Sergeant of the Episcopal Guard - French-speaking Inquisitor - Commissionary of the Apostolic Penitentiary - Charged with Heraldic Affairs of the CSA ✞
waldorick
Quelle ne fut pas la surprise de Waldorick quand elle reçut l'invitation de Zakarine! Nouvelle à Tréguier, nouvelle dans le clan du Kerborzh, c'était un honneur qu'elle n'allait pas manquer!
Elle regarda sa tenue et se dit "chouette, je suis dans les bonnes couleurs!" sans se rendre compte que le blanc était plutôt du gris et la robe pas vraiment faite pour les cérémonies importantes. Qu'à cela ne tienne, Cathelineau était un ami, ils avaient bravé la brisounette de Bretagne ensemble sur sa coque de noix pontificale et surtout, surtout, il avait eu le courage de la baptiser! Un exploit dont on ne parlait pas assez parce que vraiment, quand on connait Waldo, faut du courage!

Elle était donc là, attentive, essayant de résister aux tentatives du malin qui devait prendre un plaisir certain à essayer de la détourner de la sagesse en titillant sa volonté face à la gourmandise qui fait partie de ses penchants naturels. Saleté va! Elle se pinça les narines.

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Zakarine
Monseigneur Cathelineau l'avait avertie qu'une messe allait être célébrée à l'occasion de St Yves. Etant le St Patron de Tréguier, Zakarine ne désirait pas la rater. La Comtesse de Pleuveur-Gaoter, la célèbre Imagine de Brasco, lui avait confectionné une robe magnifique pour honorer leur Saint en la paroisse Saint-Yves. Elle était accompagnée de certains de ses amis et de Turpinuce. Une surprise devait lui être faite.. Enfin, pas tant une surprise que ça mais quand même. Un honneur qu'elle ne pensait pas mériter plus que ça mais qui lui faisait énormément plaisir. A son arrivée, elle salua son vassal trégorrois et, surtout, ami.

Demat Cath.. trugarez pour tout ce que tu fais..

Elle lui sourit, émue. Elle salua ensuite Waldorick et Lanaelle, deux Bretonnes.

Demat. Trugarez d'être venues.

Pour finir, la Duchesse du Tregor salua respectueusement les Grands de l'Eglise aristotélicienne dont elle croisait certains de temps en temps, selon les invitations qui lui étaient faites de part le Royaume. Elle se présenta en faisant un signe de la tête.

Bonjour à vous. Je suis Zakarine de l'Etoile Bleue, Duchesse du Tregor.


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Lanaelle du Chastel
Elle vit arriver la duchesse du Tregor...
elle se dit.... et puis non c'est sans importancet...

elle se leva et fit la révérence d'usage.

Demat votre grâce, c'est normal on ne rate pas
une messe pour un Saint Breton.


Puis la rousse reprit sa place attendant que la
cérémonie commence.
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Zakarine
Zakarine sourit à Lanaelle, gênée de ne pas l'appeler par son titre, ne sachant pas lequel il était. Dans le doute, elle avait préféré s'abstenir. Elle l'avait connue au bas de l'échelle de la hierarchie de l'Eglise mais, depuis, la jeune femme avait fait du chemin et c'était toujours un honneur et une joie de voir des Bretons aussi impliqués. Elle s'assit également et attendit le début de la cérémonie
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Titia.
Titi avait reçu une invitation de Cath, elle se prépare, se fait toute belle, puis elle se rend à l'église, elle voit son amie Zak, la bisouille et s'installe à ses cotés.

Coucou Zak
Tu es toute belle, magnifique ta robe.


Titi lui sourit.
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Iaudas
Une invitation était parvenue de la part de Cathelineau qui avait décidé d'organiser une cérémonie en partie dédiée à son investiture en tant que commandeur, bien sûr le cardinal de Nanteuil se trouvait naturellement reconnaissant de cette concession. Son confrère le cardinal breton faisait partie de ses rares amis, un ami depuis bien longtemps à présent. Armé de sa canne, le vieillard se rendit tout endimanché à la manière de cardinal à l'église des Bretons, cet édifice fut encore la sien quelques mois plus tôt avant de bifurquer à Saint-Louis des Français.

Alors s'avançant à l'intérieur de l'enceinte sacrée, il salua tout ce petit monde déjà en place.


Demat à tous !

Dès qu'il arriva à proximité de son ami Cathelineau, il émit des paroles reconnaissantes :

Encore une fois, trugarez cher ami.
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Cathelineau
Les gens s'installaient et il était content de voir le Trégor venir participer à cette fête.

Demat à toutes et à tous,

Je vous souhaite la bienvenue dans cette belle Eglise de Saint-Yves des Bretons de Rome ! Ainsi ici il y a un peu de Bretagne et de Trégor à Rome dans la cité éternelle.
Comme quoi le Tréglorrois s'exporte partout, cela colle bien avec ce symbole que vous pouvez voir sur les armoiries présentes, un navire.

Nous allons commencer par le Confiteor puis par le Crédo, en Breton si cela vous convient.

Kofes a ran ouzh Doue, ouzh an holl sent,
hag ouzoc'h ivez, ma mignoned, peogwir 'm eus pec'het kalz,
e soñj, e komz, en ober.
Aspediñ a ran an holl sent ha c'hwi,
ma mignoned, da bediñ ar C'hrouer evidon.
Doue d'hor roio ar pardon, an absolvenn ha distaol hor pec'hedoù.

Krediñ a ran e Doue, an Uhel-Meurbet hollc’halloudek,
Krouer an Neñv hag an Douar,
An Ifernoù hag ar Baradoz,
Barner hon ene war hor marv,
Hag en Aristot, e brofed,
Mab Nikomak ha Faetis,
Kaset evit kelenn ar furnez
Ha lezennoù Doue an Hollved d’an dud dianket.
Krediñ a ran ivez e Kristos,
Ganet eus Maria ha Jiosep,
Gouestlet en deus e vuhez evit diskouez hent ar Baradoz deomp.
Goude en deus diwasket poanioù dindan Ponce,
Eo marvet er verzherinti evit salviñ ac’hanomp.
Aet eo da gavout an Heol el lec’h ma oa Aristot en tu dehou d’an Uhel-Meurbet o c’hortoz anezhañ.
Krediñ a ran e Ober an Doue ;
E Iliz aristotelek ha romanek ;
E komunion ar sent ;
E distaol ar pec’hedoù ;
Er vuhez peurbad.
Amen.

Je vais vous lire l'hagiographie de St-Yves.



Citation:


    Hagiographie de Saint-Yves


Yves (en breton Erwan) Son nom est associé à Tréguier avec Tugdual. On le représente souvent rendant la justice entre le pauvre et le riche.

I Naissance et formation d’Yves Hélory de Kermartin


Yves Hélory de Kermartin est né le dix-sept octobre de l’an mille deux cent cinquante-trois au manoir de Kermartin, à Minihy, près de Tréguier. À l’âge de quatorze ans il partit pour l’université de Paris où il étudia pendant dix ans les lettres et les sciences, la théologie et le droit canon. En mille deux cent soixante dix-sept, à vingt-quatre ans, Yves prit la direction d’Orléans pour y étudier le droit civil, continuant ainsi à mener une vie d’étudiant sérieux et pieux. Il partit ensuite à Rennes compléter ses longues études en suivant de doctes conférences sur le Livre des Vertus. Son entourage n’était pas sans remarquer ses capacités intellectuelles, son érudition qui en faisaient un savant et un lettré. Un homme talentueux donc, mais également d’une grande spiritualité de par sa piété et sa vie d’ascèse ; si bien que l’Archevêque de Rennes lui proposa la charge d’official.


II Official à Rennes ; le jugement des odeurs

Yves ne se borna pas à faire prévaloir le droit dans ses fonctions judiciaires. Il se constitua l’avocat du faible, du pauvre, du persécuté. La violence et l’injustice lui causaient une telle horreur qu’il les combattait d’office, et n’épargnait ni peine ni argent pour faire rendre justice. Sa parole ardente et éloquente, l’autorité de son savoir, son renom de droiture et de fermeté gagnaient toutes les causes dont il se chargeait. Et il attaquait sans hésiter, devant les tribunaux ecclésiastiques, les hommes puissants qui, en offensant l’équité, l’avaient indigné. C’est cette indignation qui l’amena un jour à énoncer son jugement le plus célèbre, celui des odeurs.

Dans cette affaire, un aubergiste s’opposait à un mendiant. Ce dernier était accusé par le premier d’avoir été pris à rôder autour des cuisines. Comme l’aubergiste ne pouvait prouver une accusation de vol de nourriture, il l’accusa de se nourrir des odeurs de sa cuisine… La veille de l’audience, ne sachant comment aborder cette affaire, Yves fit une prière avant d’aller se coucher, espérant que le lendemain une solution lui vendrait à l’esprit. Pendant son sommeil, il rêva de la vie de Michel, l’Archange de la justice, et trouva un jugement qui en étonna plus d’un : le bruit payerait les odeurs ! Lors de l’audience, Yves Hélory prit quelques pièces dans sa bourse et les jeta sur la table devant lui. L’aubergiste tendit la main pour les prendre mais Yves retint sa main. L’aubergiste s’exclama : « c’est à moi ». Yves lui répondit alors « ah non ! le son paye l’odeur, à cet homme l’odeur de ta cuisine, à toi le son de ces pièces ! ». La réputation de ce juriste vengeur s’étendit dans toute la Bretagne et même dans l’ouest du royaume de France. Yves resta à Rennes quatre années, de mille deux cent quatre-vingts à mille deux cent quatre-vingt-quatre. Déjà, il se fait remarquer par sa vie de privation en faveur des pauvres et plus particulièrement à l’époque de son départ de Rennes.

Un jour, le frère Guiomar Morel, Diacre de Tréguier dit de lui, « Pendant qu'il était malade à Kermartin, la maison d'Yves, je me trouvai seul avec celui-ci et le pressai de me dire comment il en était venu à embrasser cette vie austère et sainte. Yves fit de grandes difficultés pour répondre, enfin il conta que quand il était official de l'archevêque de Rennes, il allait au couvent des Franciscains de Bruz entendre expliquer le Livre des Vertus. C'est alors, sous l'influence des paroles des frères recueillies en ce lieu, qu'il commença d'aspirer à une vie charitable loin de la richesse. Longtemps il sentit en lui, entre la raison et la sensualité, une terrible querelle. Cette querelle ou plutôt ce combat dura trois ans. Au cours de la deuxième année, la raison finit par dominer la sensualité. C'est alors qu'Yves commença ses prédications, sans toutefois quitter encore ses habits mondains. Mais, dans la troisième année, la pure raison s'étant rendue tout à fait maîtresse, Yves donna aux pauvres ses bons habits pour l'amour de Dieu et prit des habits grossiers, à savoir une cotte à manches longues et larges sans boutons, et sur cette cotte une housse, ces deux vêtements traînants, d'une tournure très grave et taillés dans un gros drap de bureau blanc. Il adopta alors ce costume pour ramener plus facilement les fidèles sur le chemin de la Vertu."


III Yves le prêtre

En mille deux cent quatre-vingt-quatre, l’archevêque de Rennes ayant eu confirmation de ses talents, le pressa d’accepter de recevoir le sacrement de l’ordination et de se voir confier la paroisse de Tredrez. Yves accepta et dès la sortie de Rennes, vendit le cheval que lui avait offert l’archevêque pour offrir l’argent de la vente aux pauvres. Dans sa paroisse de Tredrez puis, plus tard, celle de Louannec, lors que ses prédécesseurs prêchaient en latin, Yves étonne ses paroissiens en le faisant en breton, rendant ainsi accessible au peuple la compréhension du Livre des Vertus. Ce faisant, on aimait venir de partout entendre ce prêtre humble et dont la piété faisait aimer la piété. Mais il ne ménageait pas sa peine pour aller dire l’espérance de Dieu aux pauvres gens de la campagne bretonne. À cause d’une épidémie qui emporta nombre de prêtres, il lui est arrivé de prêcher cinq fois le même jour à des endroits différents : Tredrez, Louannec, Saint Michel en Grève, Trédarzec et Pleumeur. Il faisait tout le chemin à pied, jamais à cheval.

En mille deux centre quatre-vingt-treize, après le décès de sa mère, emportée par la maladie, il hérita de l’ensemble du patrimoine familial en tant qu’ainé de la famille Heloury. Il fit alors construire un refuge pour les indigents, Crech-Martin.À Tredrez, lorsqu’il y était recteur, il nourrissait aussi les pauvres : une fois il fît donner le peu de pain qui restait au presbytère à des pauvres. On en coupa assez pour que tout le monde en ait à sa faim, au grand étonnement du vicaire qui s’était fait mettre de côté, au préalable, un morceau pour lui.
Yves étonnait tout le monde par son désintéressement :« Advocatus erat, sed non latro, res mirabilis populo ». Cette exclamation en latin a traversé les siècles, et reste souvent prononcé en Bretagne : « Il était avocat, mais pas voleur, chose admirable pour les gens ». Quant aux pauvres habits que parfois il faisait faire, le jour où l’on les lui portait ne finissait pas toujours avant qu’un malheureux ne se les voit offrir.

Yves Hélory s’éteint le dix-neuf mai mille trois cent trente trois. Ses obsèques à l’église Saint-Tugdual de Tréguier où est érigé son mausolée, firent l’objet d’une ferveur populaire extraordinaire. Pour tous, il devient le « mirouër (miroir) des ecclésiastiques, avocats, pauvres, veuves et orphelins »


Un dernier geste pour les pauvres.

Le lendemain de sa mort, au matin, les pauvres de Tréguier trouvèrent tous dans leurs affaires une miche de pain. Cette découverte fut immédiatement attribuée à Yves. Les pauvres, voulant remercier le Saint homme participèrent à ériger le magnifique mausolée dans la Cathédrale Trégoroise, ils ne manquèrent pas par la suite de venir s'y recueillir.


IV Témoignages sur Yves Hélory de Kermartin


La Veuve du jongleur Rivallon a dit de lui

Citation:
" Mon défunt mari et moi-même, nous vînmes accompagnés des quatre enfants que j’avais, onze ans environ avant la mort de dom Yves, à sa maison de Kermartin pour recevoir aumônes et hospitalité pour l’amour de Dieu. Yves nous accueillit avec beaucoup de joie, et pendant ces onze années-là, ou à peu près, il nous a gardés chez lui, pourvoyant à notre nourriture et à notre habillement."


Un cheval pour les pauvres.

Citation:
Un été, par un temps de grande sécheresse, Yves n'avait plus rien à donner aux pauvres. Il ne lui restait qu'un cheval employé à la culture de ses terres. Il vint de Tredez à Tréguier trouver un bourgeois appelé Traquin, qui avait épousé sa soeur. Il dit à Traquin : « Achetez mon cheval ». Ce bourgeois se moqua de lui : « Etes-vous fou, s'écria-t-il, de vouloir vendre votre cheval pour donner aux pauvres ! » Peu ému de ces railleries, Yves insista, le bourgeois acheta le cheval cinquante écus. Aussitôt le prix convenu ou compté, Yves revint chez lui en toute hâte, après avoir prescrit à sa soeur de lui envoyer du pain pour cinquante écus à distribuer aux pauvres, car les pauvres en foule le suivaient partout.


Yves, un souvenir encore vivace en Bretagne

Quand les Bretons voyaient passer dans la campagne
Yves revêtu de son grand manteau blanc
Ils se disaient que Dieu l’avait mis en Bretagne
Pour défendre des grands les faibles, les petits.
À son nom s’éveillaient, sur leurs couches les malades.
Les marins l’invoquaient au milieu des ténèbres,
Et leurs barques passaient les brisants périlleux



Il est le Saint patron de la Bretagne et des Juristes.
Il est fêté le 19 mai.

Citation:
Citation:


Il y a des années lorsque j'ai rédigé cette hagiographie, j'ai été frappé par la vie de Saint-Yves, j'avais déjà l'habitude de faire des rédactions, mais la vie de Saint-Yves est forte, elle présente le courage et la foi d'un homme pour les pauvres et les faibles face aux forts et aux riches.

Au passage à l'époque je n'étais pas encore Tréglorrois, ça n'est donc pas un excès de chauvinisme mais un sentiment sincère. J'ai longtemps cité son exemple pendant les messes que j'ai pu célébrer car il est un exemple concret des vertus Aristotéliciennes et il est célèbre en Bretagne.

Je crois qu'avec Tugdual, il est une part importante de l'âme du Trégor. Car je le dis à ceux qui ne sont pas de ce pays Breton, il y a dans le Trégor une âme et une force que je n'ai pas trouvé ailleurs, une histoire et une identité qui font que l'on est autant Trégorrois ou Tréglorrois que Breton.
Fière cité libre qui reste fidèle à ses convictions, par la force de celles-ci elle est surnommée l'Indomptable, Nilas, Patate et Equemont sont des noms qui sont ancrés dans son histoire comme l'est celui de notre Duchesse du Trégor actuelle, Zakarine avec qui j'ai voyagé à travers les Royaumes et qui incarne d'une manière magistrale le Tregor.

C'est aujourd'hui pour moi l'occasion de récompenser deux personnes qui ont un lien commun avec Saint-Yves.

- Zakarine, Duchesse du Trégor, qui nous a permis avec Ode de faire un voyage/pelrinage à travers les Royaumes.

-Iaudas, Cardinal Prêtre, que j'ai ordonné, soutenu dans sa carrière en Bretagne et jusqu'à prendre la paroisse de St-Yves des Bretons de Rome.

Veuillez vous approchez près de moi.

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Ne gomzont ket ar pesked peogwir e oaront pep tra
Lanaelle du Chastel
La cérémonie commençait et
la rousse récita le confiteor et le crédo en Breton.







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Zakarine
Titia s'était aussi assise à ses côtés. La Trégorroise était heureuse que ses amies furent ici mais elle n'avaient pas le temps de trop discuter. L'officiant débutait la cérémonie en rendant hommage au Tregor, ce qui fit sourire Zakarine pour qui, à l'instar de la Bretagne, son Duché comptait plus que tout, même que sa propre vie. Les bavardages avaient cessé de ce fait et l'assistance récita le confiteor et le Credo à l'unisson.

Kofes a ran ouzh Doue, ouzh an holl sent,
hag ouzoc'h ivez, ma mignoned, peogwir 'm eus pec'het kalz,
e soñj, e komz, en ober.
Aspediñ a ran an holl sent ha c'hwi,
ma mignoned, da bediñ ar C'hrouer evidon.
Doue d'hor roio ar pardon, an absolvenn ha distaol hor pec'hedoù.

Krediñ a ran e Doue, an Uhel-Meurbet hollc’halloudek,
Krouer an Neñv hag an Douar,
An Ifernoù hag ar Baradoz,
Barner hon ene war hor marv,
Hag en Aristot, e brofed,
Mab Nikomak ha Faetis,
Kaset evit kelenn ar furnez
Ha lezennoù Doue an Hollved d’an dud dianket.
Krediñ a ran ivez e Kristos,
Ganet eus Maria ha Jiosep,
Gouestlet en deus e vuhez evit diskouez hent ar Baradoz deomp.
Goude en deus diwasket poanioù dindan Ponce,
Eo marvet er verzherinti evit salviñ ac’hanomp.
Aet eo da gavout an Heol el lec’h ma oa Aristot en tu dehou d’an Uhel-Meurbet o c’hortoz anezhañ.
Krediñ a ran e Ober an Doue ;
E Iliz aristotelek ha romanek ;
E komunion ar sent ;
E distaol ar pec’hedoù ;
Er vuhez peurbad.
Amen.


Elle écouta religieusement Monseigneur Cathelineau raconter la Hagiographie de Saint-Yves, St patron de Tréguier. Elle aimait entendre les histoires des Saints, en général, mais St Yves avait tout de même sa préférence.

Tout à coup, elle entendit Cathelineau parler à son propos et se mit à rougir. Tant de compliments d'un seul coup l'avait presque émue aux larmes. Suite à l'appel de Monseigneur Iaudas et le sien, elle se leva et s'approcha de lui.

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