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Un peu d'histoire????

Choose1
Citation:
Andécaves ou Andégaves
Les Andécaves, du latin Andecavii), parfois appelés les Andes sont un peuple gaulois, cités dans La Guerre des Gaules de Jules César. Il fit partie sous l'Empire de la Lyonnaise 3°.
Ce peuple est situé à l'est des Namnètes et à l'ouest des Turones. Leur pays a formé depuis l'Anjou à qui ils ont donné leur nom, ainsi qu'à Angers, leur capitale, nommé d'abord Juliomagus, puis Andecavi.


Territoire
Le territoire des Andécaves se situait de part et d'autre de la Loire. Les lieux-dits d'Ingrandes semblent indiquer les limites approximatives de ce peuple.
Ingrandes-de-Touraine devait être la limite géographique entre les Andécaves et les Turones.
Ingrandes (Maine-et-Loire) était-elle une réelle limite entre Andécaves et Namnètes ? En effet, plus en aval du fleuve, la cité d' Ancenis tire son nom d'Andenemessos. Ancenis était un lieu sacré pour le peuple gaulois des Andécaves.


Guerre des Gaules
En 52 av. J.-C., après la reddition de Vercingétorix, les Andecaves, sous la conduite de leur chef, Dumnacos, tentèrent de résister aux Romains, mais furent vaincus à Limonum (Poitiers) (BG, VIII, 2. En effet, le chef des Andes, avec ses guerriers et les Pictons anti-Romains, assiéga Limonum défendu par le chef du parti de César, le Picton Duratios. L’intervention des légats Caius Caninius et Caius Fabius obligea Dumnacos à lever le siège (voir Histoire de Poitiers).





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Choose1
Le langage au moyennage

Citation:
A cette époque la langue n’est pas unifiée et codifiée comme aujourd’hui. Chacun est libre de créer ses mots
et ses verbes, surtout pour exprimer une manière de voir les choses plutôt que de décrire la réalité.
Voici donc quelques mots et expressions croustillantes :



Citation:
- utiliser le préfixe mau- ou mal- pour suggérer quelque chose de désagréable : malmort, malforce,
malbête, maucréature
, voire même malefille qui n’est en fait qu’une malepute.



- créer des mots pour renforcer une idée :

- chanteplore : la poétesse qui chante le blues,
- foimenteur : celui qui manque à sa parole,
- pentacol : bijou qui pend au cou,
- peurpisser : c’est clair,

- créer des verbes à partir de mots :

- doubter : être dans le doute,
- joilier : accueillir joyeusement,
- péagier : faire payer un péage,
- culeter : jouer des hanches pour aguicher,
- portraire : tirer le portrait,
- s’espongier : dans la vinasse,

- utiliser les sonorités amusantes, -asse, -ouille par exemple :

- fatrouiller : embrouiller,
- patouiller :patauger
- gourdasse

Petit lexique complémentaire:

Ablepsie cécité, aveuglement de l'esprit
Acomminger communier
Adurés durs, endurcis
Aggravé alourdi (pr ex. le coeur...)
Ahaniers laboureurs
Ahatie fait d'armes
Apperteté habileté
Appertise prouesse
Ardrer brûler
Ariole devin
Arrifler raser
Atournement préparatif
Avoir de l'estoc avoir de la classe
Bachelerie vaillance
Bailler donner
Bandeurs archers
Baraterie tromperie
Bataille corps d'armée
Baveux bavard
Benoist bienheureux
Bersail cible
Bestourner culbuter
Bidau soldat légèrement armé
Blasme déshonneur, affront
Bobeau mensonge
Bourg bâtard
Bourlet massue
Brancher lyncher
Branle (le) commotion (la)
Brochade faux pas
Busner rêver7
Carrel carreau ou flèche
Cautelle ruse
Céans ici
Chartre, enchartrer prison, emprisonner
Chasser au conil faire jointure avec fumelle
Chastel capital d’argent
Chevance biens, propriétés
Chevestre corde
Clam cri de guerre
Conchier salir, déshonorer, trahir (d’où conchiure)
Conjouir accueillir
Conroi (en bon conroi) en bon ordre
Contrester résister, s'opposer
Cranequiniers arbalétriers
Cure remède
Décharpir séparer
Déduit jeu, amusement
Deffaute manquement
Défiance défi
Dégaster détruire
Derverie folie, possession
Désarroi désordre
Desbareté affligé et découragé
Desfoucquer disperser
Desrouter rompre
Destourbé troublé
Dextre droite
(la dextre = la main droite)
Dolu affligé
Donner dans le godant tomber dans le piège
Ecuyerie la classe des écuyers (cf. Chevalerie)
Embrasser l'écu passer son bras dans les lanières
Embrener emmerderEmouvement excitation
Empainte attaque
En drap sans son armure
Encharbotté ému
Enchas combat, rencontre
Enfanstomer hanter
Enherber empoisonner
Ennorter encourager
Enrugni(es) rouillé(es)
Escafe coup de pied
Eshanché estropié
Esmayer effrayer
Espie espion
Essil destruction
Essiller ravager
Estour, Estrif combat
Estourmie mêlée
Estrange extraordinaire
Fantasme fantôme
Fiance confiance
Forain étranger
Forcener maltraiter
Forclose barrière, palissade
Forfaire se rendre coupable
Fournier boulanger
Fournil four
Frainte (la), Frai (le) le bruit
Fredain scélérat
Gaber plaisanter
Gabes moqueries
Gauchir esquiver
Gobelin démon
Goin gêné
Goujats valets d'armée
Goule gueule
Grief douleur
Griévetés malheurs, choses graves
Guêpin personne qui à la méchanceté de la guêpe
Guiclier fantassin mal équippé
Haier (s'haier) se mettre en haie (pour une troupe)
Hardement (le) hardiesse (la)
Hart (la) le gibet
Herlos marauds
Homme curial homme de cour, courtisan
Huron manant, gueux
Incaguer emmerder
Ire colère
Jangler médire
Jengle plaisanterie
Jouée gifle
L'appelant l'initiateur d'un tournoi
Lembourder béquiller
Liesses et régals fêtes et festins
Loudier paysan
Macule faute
Mander demander, faire venir
Maudisson malédiction
Mayeur Maire
Meschef malheur
Mesgnie maison
Meshaigner maltraiter
Mes-huy aujourd'hui, maintenant
Mettre arse livrer au feu
Mire médecin
Musser cacher
Nasches fesses
Navrer blesser (d’où navrure)
Nice Ignorant
Noncierre messager
Omniement ensemble, en même temps
Oncques jamais
Opprimer vexer
Ostoier guerroyer
Ouvrer travailler
Pal pieu
Paour crainte
Pel peau
Pendaille gibier de potence
Pennbaz gourdin
Placet tabouret
Pléger cautionner
Potron cul
Poupenser méditer, préparer
Pourvéance provision
Pugnalade coup
Punaisie puanteur
Puterelle bordelière
Recordance mémoire
Regracier remercier
Remirer regarder avec attention
Remiré soigné, pansé
Restorier vengeur
Reze (une) une expédition
Ribaudaille troupes légères
Ruin homme méchant
Seigneurier dominer
Senestre gauche
Surquérir attaquer
Targuer (se targuer de) se placer sous la protection de
Travaillé fatigué
Tresche danse
Treu ravage, mal, désastre
Tribouil désordre
Trigaud fourbe
Truffe tromperie
Vacelle fille d'auberge
Vasselage bravoure
Voulenturieux qui ne suit que sa volonté
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Choose1
Parler Médiéval

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Citation:
I - VERBES
Abrayer = broyer
Arder = brûler
Bataculer = basculer
Bouter = pousser
Choir = tomber
Conchier = outrager
Convoier = faire route
Déconfier = trahir
Estriller = étriper
Epousailler = épouser
Esponger = éponger
Faer = ensorceler
Fatrouiller = bavarder à tort et à travers
Joiler = accueillir
Lober = tromper
Mander = demander
Mangailler = Manger
Mesttre = mettre
Mortir = tuer
Odir = entendre
Peinturer = peindre
Piétonner = marcher
Puire = puer
Quérir = chercher
Rapiner = voler
Ripailler = manger
Rechaudir = réchauffer
Toster = griller
Trouiller = avoir peur
Vergogner = faire honte



Citation:
II - VOCABULAIRE
Affublement = vêtement
Ajour = ouverture
Aquiescement = autorisaüon
Arroi = équipage
Attrapoire = équipage
Arbalestrie = arbalète
Bachelette = jeune fille
Balivernes = mensonges
Baronnet = insulte pour noble
Bastaille = bataille
Batelage = boniments
Bâtisse = bâtiment
Besson = jumeau
Biclarel = Loup-garou
Bonne pitance = bon repas
Bonne flambée = bon feu
Bric = fripon, coquin
Brouet = soupe de légumes
Brune = tombée du jour
Buissonade = petit bois
Castel = château
Cependant = pendant que
Charmogne = sortilège
Charmement = enchantement
Chefs = tête
Chiabrena = chiure de défection
Coquebert = nigaud
Couard = peur, lâche
Couche = lit
Courtines = mur d'enceintes
Criements = cris
Damelot = jeune homme
Défroques = vêtement mauvais
Derechef = à nouveau
Devergoigneuse = dévergondée
Devinance = divination
Enquerre = cherche à savoir
Escuyer = ecuyer
Et tôt = bientôt
Fillot(e) = fils, fille
Fol dingo = fou
Francherepue = repas rassasiant
Froidure = froid
Gargamels = gorges
Géniture = descendance
Gent(e) = joli(e)
Giguedouille = danse, gigotement
Gourdasse = gourde
Guignon = malchance
Houlier = débauché, pillard
Jouvence = jeunesse
Lacrimable = déplorable
Mânes = âmes des morts
Maroufle = maraud
Membru = mains vigoureuses
Menuaille = populace, canaille
Merdaille = gens méprisables
Mortaille = mort, massacre
Mortir = tuer
Moult = beaucoup
Nuitée = nuit
Olifant = cor
Ost = armée du roi
Oyant = entendant (ouïr)
Pentacol = pendentif
Poularde = Poule (à manger)
Prestement = rapidement
Prévôt = collecteur d'impôts
Sale trogne == sale tête
Satanique = sorcière
Sorceresse = sorcière
Souplette = soupe
Sotie = pièce de théâtre
Suivance = suite
Tristeusement = tristement
Vêpre = soir
Violentement = violemment
Vinasse = vin de piètre qualité

Balise modifiée par la Tigresse, et on évite le vert à l'avenir couleur de la censure. Merci
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Anto97438
Et bien Choo , merci beaucoup pour tes recherches , j'espère que beaucoup viendront regarder et apprendre quelques unes des citations que tu nous fais l'honneur d'admirer .

Pour ma part je m'y hâterai .

Bonne nuitée dame Choose .


LJD Anto97438 j'ai rebalisé le sujet qui est tout sauf RP, vous êtes prié de respecter le balisage

La_Tigresse

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Choose1
LA CUISINE MEDIEVALE



Citation:
Festin dans la Grand Salle

«Il était une fois, un roi et une reine qui, dans leur beau château, toute la noblesse alentour, pour le mariage de leur fils avaient invité.

Sur les grandes tables en bois massif en «U» installée, de grands plats d'or et d'argent dans lesquels fumaient des viandes rôties on avait posé.

Dans un coin de la pièce, dans une gigantesque cheminée un grand feu brûlait, et deux serviteurs un sanglier faisaient tourner.

Les invités, dans des hanaps ou de grands fûts, moults verres de vins et de cervoises buvaient, et à pleines dents, des cuissots de sangliers bien gras, des paons bien épicés, et des cygnes bien poivrés déchiraient.

Toujours plus de sangliers et de cervoise on apportait et jamais de légumes on ne mangeait. Fort haut on parlait et riait, mais fort bien la musique jouée par des troubadours on entendait. Tout au long du repas des jongleurs et des cracheurs de feu divertissaient la belle assemblée, pendant qu'un nain, déguisé en bouffon passait sous les tables ou sautaient sur les genoux des belles dames...».

A la table des seigneurs.

La cuisine médiévale est une cuisine de goût, de saveurs et de couleurs.

S'il existe une différence fondamentale dans l'alimentation des nobles et des paysans, des laïques et des religieux, des ruraux et des urbains, on constate que certains points communs résident dans les goûts de tous.

Tout d'abord l'attrait des épices. A cette époque, on nomme épice tout ingrédient qui modifie ou améliore un plat; le poivre, le safran, le clou de girofle, mais aussi les amandes, l'oignon ou le sucre. Mais, fondamentalement, se sont le gingembre, le safran, les cannelles (cannelle ou synamone) et le clou de girofle qui restent les épices les plus utilisés.

Ces épices, que l'on utilise déjà à l'époque romaine vont à la fois servir à agrémenter un plat, mais aussi à marquer un statut social.
Par exemple, le poivre, épice chère mais courante, va disparaître des ingrédients destinés aux tables royales, au profit du poivre long et de la graine de paradis, plus lointaines et plus onéreuse.

Les épices entrent dans la composition de tous les plats, y compris certains «desserts», tartres de pommes du Viandier de Taillevent ou fraisée, gâteau aux fraises et au safran.
On agrémente aussi certains vins d'épices; le fameux Ypocras utilise selon le Ménagier de Paris ou le Viandier de cinq à sept épices différentes.

Mais l'utilisation des épices se fait de manière très étudiée; Non pas comme on pourrait le croire, pour «masquer le début de putréfaction des mets», mais réellement par goût.
Toutes ces épices vont, harmonieusement mélangées, donner une saveur précise à chaque plat.

La cuisine médiévale offre les mélanges de saveurs les plus élaborés. La gastronomie médiévale, nous donne le choix entre huit, voire neuf saveurs, chacune d'elle étant dédoublée. Par exemple, lorsque l'on incorpore à un plat du sucre, on obtient une saveur sucrée, alors que lorsqu'on ajoute du miel on obtient une saveur suave. On a donc deux fois quatre égale huit saveurs, la neuvième étant l'âcre ou saveur poivrée.
Enfin, le cuisine médiévale est une cuisine de couleurs. Chaque sauce, chaque met doit avoir une couleur qui permet son identification.
Le blanc s'obtient avec les aulx (pluriel du mot ail) ou le gingembre,

le jaune grâce aux œufs ou au safran, le vert par l'adjonction d'herbes, le tournesol donne le rouge, car comme tout bon cuisinier, les queux de bouche de l'époque cherchent aussi le plaisir des yeux.
La cuisine médiévale n'est pas une «...multiplicité rebutante de ragoûts, qui n'étaient différenciés que par les noms bizarres qui leur étaient assignés...»,
mais véritablement une gastronomie élaborée car, que l'on soit rustres ou grand seigneur, clerc ou bourgeois, le bien-manger fait partie intégrante de la vie, de la fête et du plaisir de vivre.



Citation:
"Tartres de pommes"
Despeçés par pièces, et mises figues, et raisins bien nectoyés, et mys parmy les pommes et figues, et tout meslé ensemble, et y soit mys de l'oignon frit au beurre ou à l'uyle, et du vin, et le part des pommes broyés et destrampés de vin, et soient assemblées les autres pommes broiés, mises avec le surplus, et du saffran dedens ung peu de menues espices, synamome et gingembre blanc, anys et pygurlac, qui en aura et soient faictes deux grans abaisses de paste, et toutes les mistions mises ensemble, fort broiées à la main sur le pasté bien espès de pommes et d'aultres mistions, et après soit mis le couvercle dessus et bien couverte, et dorée de saffran, et mise au four, et fait cuyre.



Citation:
La poudre d’épices :



Elle peut s’utiliser pour parfumer des tartes, des sauces, des marinades et être saupoudrée sur des viandes, des poissons à griller ou à rôtir.

10 g de gingembre en poudre, 10 g de coriandre en poudre, 15 g de cannelle en poudre, 10 g de cardamome, 5 g de clou de girofle en poudre, 1 g de muscade râpée.



Citation:
La Sauce Cameline :




Douce, onctueuse et parfumée, elle peut accompagner toutes les viandes (volailles, gibiers, porc, …) : 50g de raisins secs, 50g d’épine vinette, 80g d’amandes en poudre, 1 cuiller à soupe bombée de miel ou de sucre, 1 cuiller à café arasée de gingembre en poudre, 3 cuillers à café arasées de cannelle en poudre, 2 cuillers à café arasées de cardamome en poudre, ¼ de noix de muscade râpée, 80 g de mie de pain sec, vin rouge (à ajuster).

Faire tremper les raisins secs dans le vin rouge (la veille ou 4 h avant). Broyer au mixer les amandes, les épices, le sucre puis les raisins secs et la mie de pain. Ajouter de l’eau progressivement pour obtenir un liquide fluide. Ajouter les épines vinettes entières et environ ¼ l de vin rouge. Faire chauffer tout doucement en remuant sinon cela attache. Maintenir à frémissement une dizaine de min. Ajuster le vin rouge suivant la consistance désirée.

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La médecine au Moyen-Age

Citation:
Introduction

La médecine scientifique apparaît et se développe dans l’Antiquité. En France, au Moyen-Age, la montée du christianisme freine considérablement son essor. Plusieurs sortes de médecine vont ainsi cohabiter. Les épidémies, la famine et la guerre vont entraîner la construction de locaux d’accueil, ancêtres de nos hôpitaux.
La médecine du Moyen-Age aurait-elle jeté les bases de notre médecine moderne ?


I. Réactions face à la maladie et à la folie.


Au Moyen-Age, les médecins religieux pensaient que les fous étaient possédés par des démons.
Quand les gens étaient malades, ils allaient voir des médecins religieux mais pensaient rarement à aller voir des médecins scientifiques. Selon les membres du Clergé, le seul médecin était le Christ, lui seul pouvait guérir les malades .


II. Evolution des médecines.

a)la médecine culturelle


La médecine culturelle est la continuation du culte des dieux païens comme Esculape ( dieu grec élevé par un centaure administrant des potions bienfaisantes ; il devint rapidement un bienfaiteur universel ). C’est une médecine pratiquée par les membres du Clergé.
corps humain selon les médcins religieux au Moyen-Age

Les malades, quelle que soit leur maladie, se rendent dans une basilique où ils peuvent séjourner plusieurs mois. Le Saint, médecin du corps et de l’âme, peut alors les guérir par des miracles en apparaissant dans leurs rêves. Les cierges situés autour du tombeau du saint guérisseur restent allumés toute la nuit, ce qui donne une ambiance mystérieuse propice aux visions. Les malades veillant dans l’église, souvent fatigués, ont de saintes apparitions ayant la pouvoir de guérir. Les principaux remèdes reposent sur le tombeau et ce qui l’entoure :



la poussière du tombeau guérit toutes les maladies. Les fidèles récupèrent cette poussière en grattant les tombeaux. La poussière est mélangée à de l’eau ou du vin , puis bue.
C’est le prêtre qui la distribue. Peut-être l’a-t-il mélangé avec des potions retrouvées dans des textes anciens ? Cette poussière est particulièrement réputée pour soigner les dysenteries, fréquentes à l’époque. Elle peut être emportée dans des petites boîtes.



le voile du tombeau a le pouvoir de guérir la douleur des lèvres quand on la touche avec la bouche. A son contact, on peut stopper une hémorragie. Frotter des yeux malades avec ce voile permet de retrouver la vue. Les franges peuvent être emportées comme reliques, et , parfois guérir , à leur contact, les maladies du corps.



les cierges brûlent au tombeau et ont, eux aussi, un pouvoir de guérison grâce à l’huile et à la mèche brûlée.



l’autel est un lieu sacré et le contact de celui-ci avec de l’eau ou du vin donne à ses derniers un pouvoir de guérison.



la grille de bois de l’église a elle aussi un pouvoir de guérison.




consultations de médecins


b) la médecine raisonnée


Tandis que les prêtres pratiquent la médecine religieuse, des personnes comme les moines tentent de transmettre les œuvres scientifiques d’Hippocrate et Galien. Ces moines vont retranscrire, avec quelques modifications, les écrits anciens se trouvant dans leurs bibliothèques. Ils vont les lire, les étudier, les recopier et surtout appliquer cet art médical auprès de ceux qui en ont besoin. C’est grâce aux moines qu’une certaine idée de la médecine peut continuer à survivre. Malgré toutes les interdictions et tout leur intérêt pour les sciences, ils sauvent le patrimoine médical des médecins antiques. Les moines ne se contentent pas de recopier les manuscrits, car ils o,nt grâce aux « hospitales », la possibilité de pratiquer les théories contenues dans ces écrits.



c) la médecine profane


Cette médecine repose sur les médecins profanes qui sont bannis par la religion, les devins, les sorciers, excommuniés par l’église : les rebouteux et les ermites qui jouissent d’une grande popularité. Ces ermites sont parfois visités par des Evêques. Ils guérissent les malades par des breuvages à base de plantes. Mais la médecine profane est très critiquée à cette époque. Comme les médecins ne sont pas des personnalités de haut rang social, les dignitaires du Haut Moyen-Age peuvent donc attaquer à volonté ces médecins qui ne guérissent pas grand chose. Après les invasions et les destruction, le savoir médical ne repose plus que sur la transmission orale et les médecins profanes passent progressivement au rang de charlatans. Mais les critiques ne suffisent pas et certains dignitaires jouent avec a vie des médecins. Un récit de Grégoire-de-Tours raconte que la reine Austrigilde, femme de Gontran, roi des Burgones, ayant contracté la variole, fit jurer à son mari de tuer les praticiens , dont les potions ne la guérissaient pas, si elle venait à mourir.
Les critiques envers la médecine profane durèrent jusqu’à ce que, au 11ième siècle, Fulbert de Chartres, se demande s’il faut avoir recours à la médecine profane. Mais les médecins profanes seront peu à peu remplacés par des médecins religieux. Plus tard, les sorciers et les devins seront brûlés vifs par l’Eglise.



III. Les facteurs de la maladie.



a) les conditions de vie

Au Moyen-Age, la vie est rude. On se déplace beaucoup à pied et par tous les temps.
Les maisons protègent assez bien des intempéries, mais très peu du froid et de l’humidité. Au V et VI ème siècle surtout, il n’y a pas de cheminée. On se réchauffe au braséro. La fumée qui s’en échappe n’est pas évacuée et provoque des maladies des poumons et des yeux.



b) l’hygiène


Au Moyen-Age, les gens sont propres mais la notion d’hygiène n’existe pas. Dans les villes, les déchets et les excréments sont évacués par une rigole au milieu de la rue. Dans les villages, les tas de fumier sont sous les fenêtres ( les mauvaises odeurs et les germes se propagent dans la maison ) ou à côté d’un puits qui, par infiltration, se trouve contaminé. Les rivières servent à la fois de source d’eau et d’égout, ce qui facilite la propagation des maladies.



c) la nutrition

Au Moyen-Age, l’alimentation est un problème grave. Les riches mangent en général trop, et surtout trop de viande ( d’où problème de goutte ). Mais la majorité de la population ne mange pas à sa faim. Les paysans souffrent de nombreuses carences : ils se nourrissent du produit de leurs champs et de quelques œufs ( presque jamais de viande ). Il suffit d’une année de mauvaise récolte ( guerre, intempéries, maladie du bé...) pour que la famine s’installe favorisant les épidémies.


IV. Quelques maladies et épidémies courantes au Moyen-Age



la lèpre : c’est une des plus anciennes épidémies.
lépreux avec son écuelle et sa cliquette
Jusqu’au Vième siècle, la lèpre n’est que très peu reconnue, mais en 549 devant une forte épidémie, un traité rend obligatoire aux évêques l’assistance aux lépreux. Ceux-ci sont considérés comme déjà morts. Dès qu’un présumé lépreux se présente, le prêtre l’accueille chez lui. Peu après, une cérémonie mortuaire a lieu avec à la place du mort sous le drap noir, le lépreux. Après l’avoir béni et donné des offrandes, le peuple se rassemble sur le parvis, le prêtre donne au lépreux une cliquette, des gants, une écuelle et lui dicte la conduite à suivre. Puis le prêtre plante une croix et un tronc destiné aux offrandes devant sa hutte. Aucun remède n’étant connu, on se contente de soigner son âme et de l’isoler. Des épidémies surviennent du VI au VIIème siècle, puis du VIII au IXème siècle.




La variole : cette maladie est grave, infectieuse , contagieuse et épidémique ; elle se caractérise par des plaques rouges devenant des vésicules puis des pustules. Elle refait son apparition au Moyen-Age après une accalmie et revient en force en Europe. De nombreux malades sont soi-disant soignés grâce à des ventouses posées aux épaules et aux jambes qui font apparaître et crever les tumeurs.



La peste : qu’elle soit bubonique ou pulmonaire, c’est un grand fléau au Moyen-Age. Elle est transmise par le rat noir importé involontairement d’Orient par les Croisés. Il y a plus de vingt poussées épidémiques en deux siècles, de 541 à 767. Les épidémies sont très meurtrières : des millions de morts au bilan.
flagellants faisant pénitence pendant la peste de 1348

La peste de 1348 fut le plus meurtrière de toutes. Entre la moitié et les deux tires de la population sont décimés à ce moment. On meurt en deux jours et les condamnés sont libérés pour ramasser les cadavres par charrettes entières. Le mal est si grand qu’il y a des débordements hystériques et religieux ( flagellants...). Ceux qui ne sont pas morts de la peste meurent de la famine qui s’ensuit. Comme pour le reste, les saignées et les lavements sont les seuls remèdes prescrits. Quant à la cause de l’épidémie, elle est attribuée à la conjonction de trois planète au début de l’année.




l’ergotisme : il est aussi appelé « mal ardent », « feu sacré » ou encore « feu de St Antoine » ; c’est une maladie fréquente au Moyen-Age. Les symptômes sont très marquants : les membres postérieurs se nécrosent, ce qui donne l’impression que le sujet brûle de l’intérieur. _ L’épidémie débute en 857 sur la rive gauche du Rhin et envahit progressivement la France.


b) maladies, avatars et autres blessures


les troubles rhumatismaux, cardio-vasculaires et cancéreux ne sont que très peu mentionnés car on meurt, généralement, avant que ces dégénérescences ne se fassent sentir.



Les plaies sales et mal soignées sont par contre très courantes et conduisent fréquemment à la gangrène puis à la mort.


La mortalité infantile est extrêmement importante ( 50 % ). Elle n’est pas mentionnée car considérée comme un jugement divin. De plus, l’enfant doit être absolument baptisé pour rejoindre le « Royaule de Dieu ». La femme en couche est donc parfois sacrifiée au profit de son enfant.


V. Les soins et remèdes de l’époque

Au Moyen-Age, toute la médecine repose sur les théories d’Hippocrate et de Galien. Il n’y a aucun progrès et beaucoup de pratiques ont été perdues. Voici un extrait de la théorie d’Hippocrate ( reprise par Galien ) : « Le corps de l’homme a en lui sang, pituite, bile jaune et noire ; c’est là ce qui constitue la nature et ce qui crée la maladie et la santé. Il y a essentiellement santé quand ces principes sont dans un juste rapport de crase, de force et de quantité, et que le mélange en est parfait ; il y a la maladie quand un de ces principes est soit en défaut soit en excès, ou, s’isolant dans le corps d’est pas combiné avec tout le reste.


La médecine est donc basée sur l’étude et la régulation des humeurs. Le diagnostic des médecins dépend de l’inspection visuelle du malade, de la prise du pouls, du mirage et de la saveur gustative des urines confrontés à la position astrale des planètes ! Les rmèdes les plus souvent prescrits sont les saignées, les lavements et les potions.


les saignées :

elles sont pratiquées par les barbiers. Ces personnes, à l’origine, coupent seulement la barbe masi avec le temps, elles sont devenues chirurgiens. La saignée consiste à ouvrir une entaille dans la peau pour faire sortir le sang du malade. Efficace pour les problèmes de goutte, elle affaiblit plus qu’elle ne guérit le malade dans les autres cas.



les clystères : les clystères, ou lavements, sont réalisés par les médecins. Ils consistent à envoyer de l’air par l’anus pour dégager les intestins.



les ventouses : elles sont utilisées par les médecins. Après les avoir chauffées, on les place sur le corps pour attirer les « mauvaises » humeurs.



Les amputations et les cautérisations :



Les amputations sont une forme embryonnaire de chirurgie jugée indigne des médecins et donc pratiquée par les barbiers. Cela consiste à couper un membre abîmé ( souvent dans le cas de gangrène )



Pour éviter l’infection,
les instruments
on cautérise. Au début du Moyen-Age, on utilise de l’huile bouillante peu efficace. Plus tard, on utilise un cautère, tige de bois chauffée au feu.




les plantes médicinales : au Moyen-Age on a une bonne connaissance des plantes que l’on utilise dans les tisanes, décoctions, cataplasmes... Les médecins en prescrivent souvent. Les moines en développent l’utilisation en créant les premiers jardins botaniques et pharmaceutiques.



potions, pommades, sirops... : ils sont fabriqués par les apothicaires ( ancêtres des pharmaciens ). Ces médicaments, destinés à rééquilibrer les humeurs, sont composés d’ingrédients appartenant aux trois régimes : animal, minéral, végétal. Dans ces mélanges, il est fréquent que l’on rajoute des pierres précieuses ( en raison de leurs fonctions « magiques »). De plus, elles servent à améliorer l’aspect des remèdes ( d’où l’expression « dorer la pilule » ).


autres domaines : les bains et les régimes alimentaires (diètes) font également partie des prescriptions courantes de l’époque, ainsi que l’exercice physique.


L’accouchement n’est pas l’affaire des médecins mais des ages-femmes. Les forceps sont connus depuis l’antiquité.


Le métier d’arracheur de dents existe, sans lien avec les médecins.

VI. Les facultés de médecine

La fondation d’universités dans tout l’Occident chrétien va stimuler les échanges avec le monde Musulman et créer les conditions d’un renouveau général du savoir. La première école de médecine ouvre à Salerne ( Italie ) au Xème siècle. Elle accueille des médecins Juifs, des Chrétiens de Syrie, qui font le lien avec le monde Musulman, où de réels progrès médicaux ont été réalisés. On leur doit la traduction de l’arabe au latin et des textes « perdus » des auteurs de l’Antiquité. Tous les grands médecins du XIIième siècle ont étudié à Salerne dans la tradition Galénique. Puis des universités vont se créer aussi dans des grandes villes de France ( Montpellier, Reims, Lyon...) permettant au savoir de se répandre.
cours dans une faculté de médecine




VIII. L’évolution des locaux de la médecine



Un autre progrès essentiel de la médecine au Moyen-Age est l’apparition d’établissements hospitaliers. Après avoir été accueillis chez les prêtres et dans les églises, les nécessiteux sont rassemblés dans des locaux prévus à cet effet. Grâce à la richesse de l’Eglise et à la générosité des catholiques de l’époque, les hospices, « Hôtels Dieu », pauperes... ( selon les régions )apparaissent. Tout d’abord ils sont destinés à l’accueil des pèlerins, pauvres, femmes enceintes, orphelins, incurables... tous ceux qui ont besoin d’aide ou qui ne sont pas « en bonne santé ».
La notion de « bonne santé » selon Galien : « ce qui est conforme à la nature, c’est la santé, tandis que ce qui est contraire à la nature , c’est la maladie.... L’homme qui peut travailler et vivre normalement est considéré comme en bonne santé. »_


L’accueil donne droit à un bain de pieds, un bol de soupe, un lit ( en commun ), plus un peu d’argent aux nécessiteux. A cause des nombreuses épidémies qui sévissent et de l’obligation qui est faite aux évêques de s’occuper des victimes, ces établissements se multiplient, s’agrandissent et recentrent leur activité sur les malades. ( à l’origine le seul service médical offert était l’aide à l’accouchement par la sage-femme ). Ainsi au XII siècle on construit l’immense « Hôtel Dieu » de Lyon pour accueillir les malades. Les autres pensionnaires sont redirigés vers un autre établissement : la « charité » . Dès lors, les plus grands médecins vont venir travailler en ces lieux. L’hôpital est né, même s’il présente encore de nombreux défauts : de grandes pièces mal chauffées au plafond volontairement trop haut pour éloigner les fumées des malades, des lits à plusieurs places et des malades atteints de maladies différents mélangés ...

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Isatan
Merci , j'avoue que c'est intéressant à lire et que cela à dû te prendre du temps pour tout trouver.
J'ajouterai cependant une chose que l'on m'a fait remarquer etce pour une meilleure compréhension du contexte :
Infection est un terme moderne : sa résonance maléfique charrie une multitude de notions familières à tous comme le microbe, la fièvre, la septicémie, la pullulation de germes, l'absence de cicatrisation et de guérison...

Donc, l'emploi de ce terme sans discernement dans une étude historique, c'est-à-dire sans avoir une claire et nette conscience de ce qu'il implique pour nous, est, en toute grandeur, un anachronisme.

Sans doute conviendrait-il mieux d'employer le terme « suppuration », lequel désigne une manifestation restreinte de l'infection, un phénomène visible aux yeux de tous dont nous savons qu'il est l'extériorité de l'infection

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Pascal64
Il y a là beaucoup d'éléments là... Mais je pense que paysans, ou les gueux, les serfs enfin le bas peuples, communs de mortels et ancêtres de la plupart des joueurs, ne devait pas manger ce que tu décris là... il était dure, je pense de trouver du paon à toutes les tables... par contre dans les volailles il y avait des poules, canards, des pigeons... Il devait y avoir aussi beaucoup de céréales, choses faciles à conserver.

C'est un beau travail de recherche... mais j'aimerais en apprendre plus sur le peuple des Andecaves...

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Choose1
L'AMOUR COURTOIS AU MOYEN AGE


Citation:
L'amour courtois


L'amour courtois, thème médiéval, est un amour entre nobles selon les règles de la chevalerie. Quelques éléments dans les lais de Marie de France montrent l'importance de ce jeu social et le pouvoir important qu'il donne aux femmes sous cette forme d'amour idéalisé. Les femmes sont vénérées pour leur beauté et leur amour et les hommes sont honorés pour leur courage et leur bravoure.

Dans la tradition de l'amour courtois, il y a quatre idées principales. L'amoureux est malade d'amour, donc il pense tout le temps à son amante et il ne dort pas. Il vit pour elle. Ensuite, l'amour entre les deux personnes est toujours secret. La troisième idée est que l'amour vrai n'existe pas dans le mariage qui est une alliance économique et politique. Enfin, la femme est vénérée. On trouve toutes ces idées dans les lais de Marie de France .
Chevaliers et gentes dames vivaient selon des codes de chevalerie et de vertu, dans lesquels, le sentiment romantique évoquait beaucoup plus qu'une simple affection ou un intérêt sexuel. Souvent, les œuvres de poètes comme Pétrarque et Dante racontent la vie des braves chevaliers qui allaient combattre et qui étaient les héros populaires de l'époque. Dans cette littérature romantique par excellence, l'amour est idéalisé et spiritualisé. Son pouvoir inspire aux chevaliers panachés de blanc comme aux jeunes soupirants mélancoliques des exploits de fidélité et, généralement, de chasteté.


L'idéal de l'amour courtois est exposé dans le Roman de la Rose, une des grandes œuvres du XII° siècle en France. Dans ce Roman, le poète pénètre dans un jardin où se trouve un étang magique. Un rosier se reflète dans cet étang, et le poète désire cueillir une simple fleur, sans toutefois se blesser sur les épines, pour s'unir avec la beauté de la rose. L'histoire est certainement une allégorie des malheurs du chevalier (le poète) et de la dame (la rose). L'idéal français de l'amour courtois décrit le chevalier comme étant au service d'une dame inaccessible, souvent l'épouse de son maître, dans une relation chaste mais idéalisée sur le plan romantique, et d'une noblesse infinie

L'amour courtois est associé dans le Midi à l'honneur et à la vertu, c'est-à-dire à l'approbation et à l'admiration de la communauté. Certes, les liens adultères ne sont pas publics, ou du moins pas officiels. Mais, sans que l'identité de l'ami ou de l'amie soit affichée, le fait d'être amoureux est perçu par la collectivité comme une excellente chose, comme un titre d'orgueil et de gloire, comme un signe de la noblesse d'âme. Les seigneurs prétendent régner dans l'ordre du Bien, en accord avec la vertu, et exercer la force avec un mérite moral et esthétique qu'ils appellent précisément noblesse. Le fait de placer l'amour,à l'origine de la vertu sociale et de la gloire civile est l'innovation remarquable des gens du Midi. D'être chantée par un poète confère à la dame une certaine gloire, une valeur, le pretz.

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Choose1
bonjour isatan

Citation:
Sans doute conviendrait-il mieux d'employer le terme « suppuration », lequel désigne une manifestation restreinte de l'infection, un phénomène visible aux yeux de tous dont nous savons qu'il est l'extériorité de l'infection.


oui merci, cela est tout a fait exact et m'a echappe, je vais corriger.
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Choose1
Bonjour pascal

Citation:
Il y a là beaucoup d'éléments là... Mais je pense que paysans, ou les gueux, les serfs enfin le bas peuples, communs de mortels et ancêtres de la plupart des joueurs, ne devait pas manger ce que tu décris là... il était dure, je pense de trouver du paon à toutes les tables... par contre dans les volailles il y avait des poules, canards, des pigeons... Il devait y avoir aussi beaucoup de céréales, choses faciles à conserver.


tu as raison les gueux et les paysan ne mangaient pas du paon mais regarde tout en haut je parle de chateau de noble

je vais continuer pour les paysans rassure toi toutes les classes de la population vont y passer


Citation:
C'est un beau travail de recherche... mais j'aimerais en apprendre plus sur le peuple des Andecaves...



merci ce compliment de toi me touche beaucoup, pour le peuple andegaves, je continu mes recherches afin de te donner satisfaction ainsi qu'à d'autres qui s'interresse au sujet
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Mamancalin
Félicitation a toi Choose voici de belles recherches et continue si tu le peux , cela va nous permettre a mieux connaitre le moyen age
Choose1
merci mamancalin cela fait plaisir de voir des gens qui s'interressent et qui vous soutiennent
pas de probleme il y a encore des sujets à explorer et d'autres à compléter
merci encore

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Franck0312
Franck viens s'informer des travaux de choose son amie.
S'approchant d'elle, il lui dit :

Choo, mon amie, je te remercie pour l'excellent travail d'histoire que tu as accomplis. Cela est très instructif et nous permet une approche plus juste sur nos connaissances et notamment sur les Andegaves ou Andecaves.
A ce propos, s'il t'est possible de développer l'histoire de nos ancêtres cela serait fort interessant.
Au nom d'Angers, merci encore pour cette recherche historique.
Puis il lui fait la bise et se retire satisfait des connaissances nouvellement acquises.
Missrose
Très interessant tout ça merci
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